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L'oléoduc Énergie Est entre les mains de l'Office national de l'énergie

Written By Unknown on Jumat, 31 Oktober 2014 | 14.19

Énergie Est entre les mains de l'ONE : reportage de Marc Godbout

TransCanada a officiellement déposé son plan d'oléoduc devant l'Office national de l'énergie (ONE) du Canada. Le projet vise à transporter le pétrole albertain jusqu'au Québec et au Nouveau-Brunswick.

Bien qu'assise sur une richesse pétrolifère considérable, l'Alberta doit faire sortir le pétrole de son territoire. Le projet Énergie Est de 12 milliards de dollars est le plus important du genre en développement en Amérique du Nord. Le pipeline de 4600 km parcourrait six provinces.

L'oléoduc devrait créer 900 emplois à temps plein lorsqu'il sera en exploitation, surtout en Alberta. 

La société TransCanada tente d'acheminer son pétrole brut aux raffineries de l'est ainsi qu'à certains ports, dont celui de Cacouna, au Québec, et de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick. Par la suite, ce pétrole pourra être embarqué sur des pétroliers.

Les dirigeants de TransCanada s'avèrent incapables de préciser la proportion du pétrole brut qui sera destiné à l'exportation et celle qui sera consacrée au raffinage domestique. Questionnée à ce sujet, la direction de la société a indiqué que le résultat de cette équation dépendrait des fluctuations du marché, mais qu'elle devrait avoisiner les 50 % - 50 %. 

Le projet d'oléoduc de l'est prévoit aussi transporter du pétrole de schiste en provenance de la Saskatchewan et du Manitoba. La proportion de pétrole brut en provenance des sables bitumineux de l'Alberta par rapport au pétrole de schiste demeure confidentielle, selon TransCanada.

À terme, le projet pourrait permettre de transporter 1,1 million de barils de pétrole brut par jour vers le Québec et le Nouveau-Brunswick.

Projet Énergie Est - Entrevue avec le professeur Pierre-Olivier Pineau

Une infrastructure de 1 milliard

Le projet souhaite transformer le gazoduc reliant l'Alberta à Montréal en un oléoduc en ajoutant la construction d'un nouveau tronçon d'oléoduc entre Montréal et Cacouna et un autre entre Cacouna et le port de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick. Le coût des travaux pour la mise en place des infrastructures s'élèvera à 1 milliard de dollars, selon le président et chef de la direction de la société, Russ Girling.

M. Girling a tenté de se faire rassurant sur l'approvisionnement québécois en gaz naturel, assurant qu'un nouveau gazoduc serait construit. Il a également précisé que le pétrole brut acheminé par l'oléoduc permettrait aux raffineries de l'est du pays de s'affranchir de leur dépendance aux approvisionnements étrangers. 

Un argument remis en question par le journaliste spécialisé en environnement Étienne Leblanc, qui précise que la baisse du prix du pétrole traditionnel - par rapport au pétrole bitumineux albertain - rend le pétrole étranger attirant. De plus, le développement du pétrole de schiste aux États-Unis modifie également la donne dans ce dossier.

TransCanada a soumis plus de 70 classeurs contenant 30 000 pages de documentation attestant, selon la société, de la sécurité environnementale et civile du projet en plus de son acceptabilité sociale et économique.

La société estime que son projet augmentera la compétitivité des raffineries de l'Est canadien, soutiendra 14 000 emplois directs et indirects au cours de sa phase de construction en plus de générer 7 milliards de dollars en retombées fiscales au cours des 20 premières années de son exploitation.

Au Québec, le projet traversera plus de 80 bassins hydrographiques distincts et plus de 600 cours d'eau, dont :
  • La rivière des Outaouais
  • La rivière des Mille-Îles
  • La rivière Saint-Maurice
  • Le fleuve Saint-Laurent
  • La rivière des Prairies

L'Office national de l'énergie n'aura que 15 mois pour effectuer ses recommandations au gouvernement canadien, qui tranchera sur l'avenir du projet. L'ONE devra évaluer tous les aspects du projet, notamment le volet environnemental, qui est contesté à plusieurs endroits sur le tracé de l'oléoduc.


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Harper offre un ensemble de baisses d'impôt aux familles

Le reportage de Philippe Leblanc

Le premier ministre Stephen Harper a annoncé jeudi une série de mesures fiscales destinées aux familles canadiennes : fractionnement des revenus pour les parents, bonification de la prestation universelle pour la garde d'enfants (PUGE) et augmentation de la limite de déduction pour les frais de garde.

Dans une mise en scène le montrant en compagnie de deux familles avec enfants, le premier ministre conservateur a indiqué que le fractionnement des revenus pour les couples ayant des enfants âgés de moins de 18 ans sera en vigueur à compter de l'année d'imposition 2014.

Ainsi, le conjoint ayant le revenu le plus élevé pourra attribuer jusqu'à 50 000 $ en revenu imposable au conjoint assujetti à un taux d'imposition inférieur aux fins de l'impôt fédéral. Une famille pourra bénéficier d'un gain d'impôt maximal de 2000 $.

Stephen Harper a également annoncé la hausse du montant de la prestation mensuelle pour les frais de garde pour les enfants âgés de moins de six ans. Elle passe de 100 $ à 160 $ dès le début de l'année prochaine. De plus, une nouvelle prestation de 60 $ par mois pour les enfants de 6 à 17 ans sera instaurée dès le 1er janvier 2015.

Le gouvernement conservateur précise que la PUGE bonifiée remplacerait le crédit d'impôt actuel pour enfants pour les années d'imposition 2015 et suivantes.

Le premier ministre a également annoncé une augmentation, à compter de l'année d'imposition 2015, de 1000 $ des montants maximaux qui peuvent être demandés au titre de la déduction pour frais de garde d'enfants.

Le montant maximal passerait de 7000 $ à 8000 $ par enfant de moins de 7 ans, de 4000 $ à 5000 $ par enfant entre 7 et 16 ans (et pour les enfants à charge de plus de 16 ans ayant une déficience) et de 10 000 $ à 11 000 $ pour les enfants admissibles au crédit d'impôt pour personnes handicapées, spécifie le gouvernement. 

Fractionnement de revenus - Entrevue avec le fiscaliste Stéphane Leblanc

Le fractionnement des revenus, une mesure qui divise

Le fractionnement des revenus est une mesure controversée et dont les détracteurs se recrutent aussi dans les rangs des conservateurs.

L'ex-ministre fédéral des Finances Jim Flaherty s'opposait lui-même à cette option, disant préférer utiliser les surplus budgétaires pour « rembourser la dette publique » et « réduire les impôts ».

Le chef libéral Justin Trudeau a déjà exprimé son intention d'annuler le fractionnement du revenu pour les couples avec enfants si les libéraux sont portés au pouvoir aux élections de 2015.

Le trésorier de la CSN, Pierre Patry, déplore que la mesure profitera surtout aux couples où la femme demeure à la maison et où l'homme gagne un revenu important. « Il est inadmissible que le gouvernement se serve d'incitatifs fiscaux pour favoriser sa vision traditionaliste de la famille », estime M. Patry.


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Énergie Est : des millions de barils de pétrole et d'immenses pétroliers à Cacouna

Les explications de Denis Leduc

Le projet d'oléoduc Énergie Est de TransCanada prévoit la construction d'un pipeline long de 4600 km qui parcourrait six provinces. Le Bas-Saint-Laurent apparaît comme un endroit clé pour la compagnie. Jusqu'à 12 réservoirs d'une capacité de 350 000 à 500 000 barils pourraient être construits à Cacouna. Entre 4,2 millions et 6 millions de barils pourraient donc y être entreposés.

C'est ce qui ressort dans le dossier de 30 000 pages que la compagnie albertaine TransCanada a officiellement remis entre les mains de l'Office national de l'énergie (ONE) qui doit recommander au gouvernement fédéral de réaliser le projet ou de le rejeter.

« Le nouveau terminal sera conçu pour charger des pétroliers des classes Aframax, d'une capacité d'environ 700 000 barils de pétrole et Suezmax, d'une capacité d'environ 1,1 million de barils. Une jetée sur chevalets reliera les installations terrestres à deux postes d'amarrage marins », peut-on lire dans le dossier de TransCanada

C'est donc dire que des bateaux de la même grosseur ou plus gros que le pétrolier Minerva Gloria, qui a quitté Sorel-Tracy à la fin septembre, pourraient circuler sur le fleuve Saint-Laurent et faire escale à Cacouna. À titre d'exemple, le Minerva Gloria, de classe Aframax, mesure 250 m de long et 44 m de large.

« Les terminaux maritimes de Cacouna et de Canaport d'Énergie Est ont été conçus pour une exploitation sécuritaire dans les conditions climatiques et marines propres aux deux sites, et prévoient notamment l'utilisation de structures de protection contre la glace au terminal maritime de Cacouna », est-il écrit dans le document.

Outre Cacouna, un autre port pétrolier et 12 réservoirs pourraient être aussi construits à Saint John (Canaport), au Nouveau-Brunswick.

TransCanada a auparavant étudié sept autres emplacements pour installer des terminaux maritimes le long du fleuve Saint-Laurent.
  • · Saint-Nicolas
  • · Lévis Est;
  • · Port de Québec;
  • · Région de la Pointe-Saint-Denis
  • · Port de Gros-Cacouna;
  • · Île Verte (en face de L'Isle-Verte)
  • · Îles du Bic
  • · Baie-des-Sables

TransCanada dit avoir pris trois facteurs en considération avant de désigner des endroits où installer un port pétrolier : les considérations relatives à la navigation maritime, au contexte environnemental et socioéconomique et la proximité avec le tracé de la canalisation principale. Lévis-Est, le port de Gros-Cacouna et Baie-des-Sables correspondaient aux critères. Au port de Gros-Cacouna, trois kilomètres sépareraient le tronçon d'oléoduc principal au port pétrolier.

Des réactions dans l'Est

Depuis des mois, le projet divise dans l'Est. Les retombées économiques réelles du projet demeurent floues. TransCanada affirme qu'il rapporterait 2 milliards de dollars en impôts à la province et créerait 3600 emplois, mais de nombreux d'élus et d'acteurs sociaux économiques souhaitent avoir des réponses. En moyenne, chaque municipalité par où passera l'oléoduc devrait recevoir environ 17 500 $ du kilomètre par année d'exploitation.

Trois élus et meneurs économiques du Bas-Saint-Laurent, entre autres la mairesse de Cacouna, étaient présents à la conférence de presse de TransCanada à Québec aujourd'hui.

« C'est important d'avoir un BAPE (bureau d'audiences publiques en environnement) pour qu'on puisse écouter les populations locales et pour qu'on puisse écouter les réponses à nos questions. Le fait que la compagnie souhaite se soumettre à des audiences du BAPE et que le gouvernement souhaite en tenir sont des bonnes nouvelles », mentionne le président de la Conférence régionale des élus du Bas-Saint-Laurent (CRÉBSL), Michel Lagacé.

En mai, le ministre québécois de l'Environnement, David Heurtel, a annoncé que le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement se pencherait sur le projet d'oléoduc Énergie Est.

Tous ont été surpris d'être présentés comme des partisans du projet. M. Lagacé a d'ailleurs dit qu'ils n'étaient pas des « cheerleaders » du projet. Le président de la CRÉBSL voit d'un bon œil le dépôt du projet à l'ONE. Selon lui, les discussions pourront désormais se faire sur les bases plus solides.

La directrice de la Chambre de commerce de Rivière-du-Loup, Karine Malenfant, émet un bémol: les 30 000 pages du dossier déposé à l'ONE consistent un défi. TransCanada a toutefois promis de les accompagner dans le débroussaillage.

« Nous, c'est de se protéger avant le projet, pendant ce projet et après le projet, ce sont des ententes que nous sommes en train de faire. S'il y a des évènements, il faut qu'il y ait des ententes écrites » — Mairesse de Cacouna, Ghislaine Daris

La mairesse de Cacouna avait déjà mentionné que Québec a pris une décision éclairée en donnant le feu vert à des travaux préliminaires de TransCanada à Cacouna.

Rappelons que Québec a donné son feu vert le 21 août, mais la Cour supérieure du Québec a ordonné à la fin septembre l'arrêt des travaux jusqu'au 15 octobre à la suite d'une requête en injonction de quatre groupes environnementalistes. Les travaux de forages géotechniques, qui consistent à déterminer l'emplacement d'un futur port pétrolier, ne sont toujours pas repris en raison de contraintes environnementales.

Avec la collaboration de Denis Leduc et Rosalie Gosselin-Couture

Projet d'oléoduc Énergie Est

TransCanada envisage de construire un port pétrolier à Cacouna. Un tronçon d'oléoduc doit traverser le Kamouraska et le Témiscouata. En tout, près de 720 km d'oléoduc passerait de Montréalais jusqu'à la frontière du Nouveau-Brunswick.

L'oléoduc de 4600 km transporterait quotidiennement plus d'un million de barils de pétrole brut de l'Ouest canadien jusqu'à des raffineries et des terminaux au Québec et au Nouveau-Brunswick.

Le projet prévoit la conversion d'un gazoduc existant de TransCanada, puis la construction d'un oléoduc sur le reste du parcours en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick. Les acteurs du monde de l'énergie ne sont pas sur la même longueur d'onde en ce qui concerne le projet. La présidente et chef de direction de Gaz Métro, Sophie Brochu, qui critique la conversion d'un gazoduc qui pourrait faire augmenter les prix du gaz naturel. 

Des scientifiques, des environnementalistes et des citoyens sont opposés à l'installation de l'oléoduc. Certains ont marché 700 km, à travers le Québec, pour contrer le projet.


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Daniel Sedin coule le Canadien en prolongation

Daniel Sedin a marqué en prolongation suite à une belle passe de son frère Henrik et les Canucks de Vancouver ont défait le Canadien de Montréal 3-2, jeudi.

Sedin a tranché en avantage numérique avec 2:15 à disputer en période supplémentaire, avec Tom Gilbert au cachot pour obstruction.

Son troisième but de la saison a permis aux Canucks de savourer un troisième gain d'affilée.

Nick Bonino et Brad Richardson ont réussi les autres buts des Canucks, qui ont gagné quatre de leurs cinq dernières rencontres. La troupe de Willie Desjardins a porté son dossier à 4-1-0 au Rogers Arena.

Max Pacioretty et Alexander Galchenyuk ont répliqué pour le Canadien, qui a terminé son séjour dans l'Ouest avec un rendement de 1-1-1.

Carey Price a effectué 24 arrêts, deux de plus que Ryan Miller, qui obtenait une quatrième victoire de suite.

Le Canadien a conclu le match avec une fiche de 0 en 3 en avantage numérique. Depuis le début de la saison, le club a été blanchi à ses 24 occasions du genre à l'étranger.

Le Tricolore sera de retour devant ses partisans dimanche soir contre les Flames de Calgary.

Le déroulement du match

Bonino a d'abord complété un deux contre un avec Derek Dorsett à 8:29 au deuxième vingt, récoltant son quatrième but de la saison.

Alexandre Burrows a ébranlé Alexei Emelin avec un coup d'épaule à la tête juste avant la séquence, mais les arbitres n'ont pas décerné de punition. Le Russe est resté étendu sur la glace quelque temps, avant de pouvoir retourner au vestiaire par lui-même. Il n'est pas revenu dans le match avant le début du troisième engagement.

Richardson a fait 2-0 à 2:17 en troisième période. S'amenant sur le flanc droit, il a battu Price au-dessus de l'épaule gauche avec un tir des poignets.

Galchenyuk a amorcé le ralliement du CH en faisant dévier un tir de P.K. Subban à 12:11. Brendan Gallagher est entré en contact avec Miller sur la séquence; les Canucks voulaient qu'il soit puni pour obstruction, mais ils n'ont pas eu gain de cause.

Pacioretty a ensuite nivelé le score d'un tir sur réception avec 2:33 au cadran en troisième période, sur une passe bien avisée de Dale Weise.

Avec quatre minutes d'écoulées au deuxième tiers, Richardson a repéré Shawn Matthias et ce dernier a décoché sur réception, mais son tir a raté la cible.

Peu après, Jarred Tinordi du Canadien est venu appuyer l'attaque et il a eu une bonne occasion à découvert, à la suite d'une passe de Pacioretty, mais le jeune Américain a tiré directement sur Miller.

En toute fin de première période, Price a dû être vigilant sur un tir rapproché de Bonino, peu après un tir de Burrows.

Dorsett a fait une percée avec trois minutes d'écoulées à la période, mais Price a résisté. Une minute plus tard, Weise a raté la cible en échappée, mais il a amené l'adversaire à prendre une punition, Kevin Bieksa ayant dardé pour l'empêcher de manoeuvrer à sa guise.


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Les dépenses en santé n'augmenteront que de 61 $ par Canadien cette année

Les investissements en santé au pays connaîtront une croissance cette année, mais l'augmentation prévue sera bien modeste, selon un nouveau rapport.

Ainsi, le Canada ne dépensera que 61 $ de plus par personne cette année pour ce poste de dépenses, et c'est le Québec qui devrait y consacrer le moins d'argent par personne, selon le document préparé par Institut canadien d'information sur la santé (ICIS).

L'ICIS indique que cette hausse annuelle de 61 $ - soit 2,1 % - est la plus faible en 17 ans.

Selon l'Institut, le Canada devrait consacrer un peu moins de 215 milliards de dollars cette année pour les soins de santé, soit 6045 $ par personne. Cette enveloppe place le Canada en huitième position parmi les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Pour l'instant, les dépenses en médicaments se sont aplanies. De plus, les inquiétudes entourant le fardeau que représentera le vieillissement de la population sur le système de santé n'ont pas encore eu d'effets marqués sur les coûts des soins.

À ce jour, l'ICIS note que ce changement démographique a seulement entraîné une augmentation des dépenses de l'ordre de 0,9 % sur une base annuelle.

« Bien que les préoccupations en lien avec la démographie soient compréhensibles (puisque les Canadiens de plus de 65 ans représentent moins de 15 % de la population, mais qu'ils monopolisent plus de 45 % des sommes investies en santé par les provinces et les territoires), la portion de fonds publics dépensés pour la santé des aînés au pays n'a pas changé de manière marquée au cours de la dernière décennie », a écrit Brent Diverty, le vice-président aux programmes de l'Institut.

Le président de l'Association médicale canadienne, le Dr Chris Simpson, a adopté un ton nettement plus alarmiste que M. Diverty.

Il a fait valoir que si la hausse se limite, pour l'instant, à 0,9 %, « c'est qu'un grand nombre des services qui devraient être offerts aux aînés n'existent même pas ».

« Il n'y a pas de construction d'établissements de soins de longue durée, il n'y a pas de financement de services adéquat de soutien à domicile et dans la communauté, et les hôpitaux sont remplis de Canadiens âgés qui devraient être ailleurs, mais n'ont nulle part d'autre où aller. » — Dr Chris Simpson

Sans grande surprise, les dépenses en soins de santé par habitant sont les plus élevées dans les trois territoires du Canada, qui doivent souvent transférer leurs patients par avion dans le sud pour leurs traitements.

Ainsi, le Nunavut arrive en tête, à un peu plus de 13 160 $ par personne, alors que le Québec est bon dernier, à 5616 $.

Les coûts des soins de santé au Canada sont assumés à 70 % par l'État; le reste est payé par des particuliers et des régimes privés d'assurance. Ce partage des coûts à 70-30 est d'ailleurs relativement constant depuis 20 ans, note l'ICIS.

Les hôpitaux accaparent environ 30 % des budgets, à 63,5 milliards de dollars, suivis des médicaments et des médecins, à 16 et 15 % respectivement, soit 33,9 et 33,3 milliards de dollars.


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Les Giants champions

Written By Unknown on Kamis, 30 Oktober 2014 | 14.19

Madison Bumgarner a été magistral en relève et les Giants de San Francisco ont vaincu les Royals de Kansas City 3-2 dans le septième match de la Série mondiale, mercredi.

Bumgarner, quelques jours après un brillant départ, n'a permis que deux simples en cinq manches, méritant sa troisième victoire de cette Série mondiale. Il a aussi gagné lors des rencontres numéro un et cinq.

Dimanche, il avait signé rien de moins qu'un match complet de quatre coups sûrs dans un gain de 5-0 des siens. Ces performances ont valu au gaucher des Giants le titre de joueur le plus utile de la Série mondiale.

Les hommes du gérant Bruce Bochy ont ainsi remporté un troisième championnat en cinq ans.

En neuvième, Bumgarner a d'abord retiré Eric Hosmer sur élan, avec une rapide à l'intérieur. Billy Butler a ensuite été retiré sur une chandelle au premier but, en territoire des balles fausses.

Puis est venu un moment où à peu près tout le monde a retenu son souffle. Alex Gordon a cogné un simple au champ centre devant Gregor Blanco. Le suspense est venu quand Blanco a laissé la balle rouler loin derrière lui, permettant à Gordon de se rendre jusqu'au troisième but.

Et quand Blanco a peiné pour prendre la balle et la relayer vers l'avant-champ, on a cru un instant que Gordon aurait la chance de se rendre jusqu'au marbre, mais non.

Tout reposait donc sur Salvador Perez, mais Bumgarner n'a pas flanché et il l'a retiré sur une chandelle en territoire hors ligne captée par le joueur de troisième but Pablo Sandoval, concrétisant ainsi la grande victoire des siens, après celles de 2010 et 2012.

Michael Morse a donné les devants 3-2 aux Giants avec un simple d'un point en quatrième. Sandoval a amorcé la manche avec un simple à l'avant-champ. Hunter Pence a enchaîné avec un autre simple, puis Sandoval a progressé d'un but sur un ballon de Brandon Belt au champ gauche.

Jeremy Guthrie, le lanceur partant des Royals, a ensuite cédé sa place à Kelvin Herrera, qui a vu Morse obtenir un simple opportun au champ opposé.

Les Giants avaient pris les devants 2-0 en deuxième manche, grâce à deux ballons-sacrifices.

Les Royals ont toutefois répliqué avec deux points dès leur tour suivant au bâton contre le partant Tim Hudson.

Butler a amorcé la manche avec un simple au champ centre, puis Gordon l'a poussé au marbre avec un double dans l'allée au champ droit.

Butler est loin d'être un marchand de vitesse -- cinq buts volés en huit ans dans les majeures et aucun depuis 2012 -- mais il a tout de même réussi à croiser le marbre à temps, un peu de justesse.

Perez a ensuite été atteint; Gordon a été audacieux en filant au troisième but sur un ballon de Mike Moustakas, puis il a nivelé le score sur une flèche d'Omar Infante, au champ centre.

Hudson a été chassé après seulement une manche et deux tiers, ayant accordé deux points, trois coups sûrs et un but sur balles.

Guthrie a alloué trois points et quatre coups sûrs en trois manches et un tiers.

Une première depuis 1979

Lors des neuf derniers matches ultimes de la Série mondiale, c'est l'équipe à domicile qui avait prévalu. La séquence incluait le triomphe des Royals en 1985, contre St. Louis.

Les Pirates de Pittsburgh, en 1979 face aux Orioles de Baltimore, avaient été la dernière formation à célébrer une conquête de la Série mondiale en territoire ennemi.

Détenteurs d'une bonne fiche de 43-38 à l'étranger en saison, la troupe de Bruce Bochy a fait encore mieux en terre hostile après celle-ci.

Les Giants ont d'abord remporté un match sans lendemain à Pittsburgh avant de gagner deux fois sur deux à Washington, pour finalement écarter les Nats en quatre matches. En série de championnat de la Nationale, ils ont échappé un match sur deux à St. Louis avant de progresser en cinq matchs.

Pour l'ensemble des éliminatoires, ils ont prévalu six fois sur neuf ailleurs que dans leur stade.

Les Royals ont mérité leur seul titre de la classique automnale en 1985.

Le lancer protocolaire a été effectué par Bret Saberhagen, le joueur le plus utile en Série mondiale de 1985. Saberhagen a passé la majorité de sa carrière avec les Royals, avec lesquels il a remporté le Cy Young de l'Américaine en 1985 et en 1989.


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Défectuosité chez GM : Transports Canada était au courant

Le reportage d'Alain Gravel

Exclusif - Le ministère des Transports du Canada était au courant de l'existence possible d'un problème lié au commutateur d'allumage de la Cobalt de Chevrolet, et ce, huit mois avant que General Motors Canada ne procède à un rappel de sécurité.

Jusqu'à maintenant, General Motors (GM) a admis sa culpabilité pour 29 décès reliés à des défaillances d'allumage aux États-Unis et au Canada. Il y a des réclamations concernant plus de 150 morts.

À ce jour, au Canada, on n'a relié qu'un seul décès à cette défaillance. CBC/Radio-Canada a toutefois appris que le commutateur d'allumage défaillant fait l'objet d'une enquête concernant un deuxième accident mortel survenu au Québec en mars dernier, un mois après le rappel, et qui a coûté la vie à Danylo Kulish.

Pour voir la vidéo sur votre appareil mobile, cliquez ici

« Il n'y a aucune raison pour sa mort », s'indigne Taras Kulish, le frère de Danylo, interrogé par CBC/Radio-Canada.

« Il est mort à cause d'une pièce coûtant 57 cents qui aurait dû être arrangée il y a 10 ans et qui ne leur aurait presque rien coûté s'ils avaient fait ce qu'il fallait dès le premier jour. » — Taras Kulish

La ministre fédérale des Transports, Lisa Raitt, affirme que son ministère n'a été mis au courant de la défaillance d'allumage dans les voitures GM que lorsque l'entreprise l'en a notifiée pour la première fois, en février.

Mais des documents du gouvernement, des registres de sécurité et des rapports d'accident découverts par CBC/Radio-Canada indiquent que ce n'est pas exact.

Pour voir le fil des événements sur votre appareil mobile, cliquez ici

Un premier accident mortel

Le 22 juin 2013, Danny Dubuc-Marquis a été tué près de Roxton Pond après avoir perdu le contrôle de sa Cobalt 2007. La voiture du jeune homme de 23 ans est sortie de la route avant d'aller percuter plusieurs arbres. Le sac gonflable du côté du conducteur ne s'est pas déployé.

« J'ai dit aux policiers que les sacs gonflables ne s'étaient pas déployés. Il y a quelque chose qui n'est pas normal. Eux aussi ont trouvé que ce n'était pas normal », soutient Normand Dubuc, le père de Danny Dubuc-Marquis.

Le rapport du coroner

Selon le rapport du coroner qui doit être publié jeudi, la voiture de Danny Dubuc-Marquis « présentait la défectuosité de l'interrupteur d'allumage » faisant l'objet d'un rappel de GM.

Mais le coroner ajoute que la sortie de route « n'a pas été causée par cette défectuosité ni par aucun problème mécanique sur le véhicule », tout en précisant que « le déploiement de coussins gonflables était impossible puisque l'interrupteur d'allumage » était en position « accessoires ».

Néanmoins, le coroner affirme que la « cause la plus probable de la sortie de route » est que Danny Dubuc-Marquis « se soit endormi au volant de sa voiture » et que ceci est survenu parce qu'il « était intoxiqué à l'alcool, conduisait sa voiture au milieu de la nuit et était éveillé depuis près de 22 heures consécutives ». Par ailleurs, il ne portait pas sa ceinture de sécurité.

La famille de la victime a demandé à ce que ce rapport ne soit pas rendu public, disant que « certains faits déterminants n'ont pas été pris en considération dans la confection du rapport ».

CBC/Radio-Canada a appris que, quelques jours après l'accident, le responsable de l'enquête à la Sûreté du Québec a communiqué avec des enquêteurs en collisions du ministère des Transports à l'École polytechnique de Montréal pour avoir de l'aide. Ces derniers sont parfois appelés par les forces de l'ordre pour analyser des accidents afin de déterminer si une défaillance d'un véhicule est en jeu.

Nous avons obtenu le registre d'enquête du ministère des Transports concernant la collision de Danny Dubuc-Marquis.

Selon ce registre, le ministère des Transports a ouvert une enquête trois jours après la collision, le 25 juin 2013, et a rapidement découvert un problème avec l'allumage. Dix jours plus tard, le 4 juillet, l'enquêteur du ministère à l'École polytechnique a envoyé un courriel à Transports Canada pour « vérifier si le fait que l'interrupteur de démarrage était dans la position "accessoires" aurait pu influencer d'une façon quelconque le non-déploiement des sacs gonflables ».

Ensuite, le 10 juillet, un appel téléphonique interne est fait pour « discuter de l'influence possible sur le système de sacs gonflables du fait que l'interrupteur de démarrage était dans la position "accessoires" ».

Pourtant, le ministère des Transports a abandonné son enquête à l'été 2013 et la Cobalt a été envoyée à un dépôt de ferraille. Ce n'est qu'après que GM a annoncé le rappel, en février 2014, que le ministère des Transports a récupéré le véhicule et a continué d'enquêter sur l'accident.

Jeudi soir à 21 h, regardez la version télévisée du reportage d'Alain Gravel, à Enquête, sur ICI Radio-Canada Télé.

Un premier rappel

En février 2014, GM a reconnu l'existence d'une défaillance dans l'interrupteur de démarrage de centaines de milliers de véhicules. Ce défaut peut faire bouger la clé de contact de la position « marche » à la position « accessoires », causant l'arrêt du véhicule et, dans les cas où l'arrêt précède un accident, empêcher les sacs gonflables de se déployer.

La ministre Raitt a décliné une demande d'entrevue de CBC/Radio-Canada. Mais le directeur général de la sécurité routière et de la réglementation automobile au ministère des Transports, Kash Ram, soutient que si le ministère a bel et bien identifié un problème avec l'interrupteur de démarrage en juillet 2013, son enquête n'est pas allée plus loin.

« À ce moment-là, il était raisonnable de croire qu'un facteur pourrait être un coup sur l'interrupteur. Nous avons déjà vu ça auparavant dans un certain nombre de cas », a soutenu M. Ram.

Interrogé à savoir quand GM Canada est devenu conscient du problème, M. Ram affirme qu'« actuellement, nous n'avons pas d'évidence qui suggère que GM Canada n'a pas rempli ses obligations en vertu de la loi canadienne. Mais ce n'est pas fini. Nous gardons toujours un oeil sur leurs actions. »

Mme Raitt a également affirmé que le ministère des Transports n'avait aucune preuve que GM Canada était au courant de la défaillance avant février 2014. 

« Nous n'avons pas d'information à savoir si l'entreprise était au courant de ce problème ou de cette défectuosité avant le rappel envoyé au ministère des Transports. » — Lisa Raitt,  ministre des Transports

Les documents d'enquête internes du ministère des Transports obtenus par CBC/Radio-Canada révèlent pourtant que le régulateur fédéral a donné des détails de l'enquête sur le décès de Danny Dubuc-Marquis à General Motors en octobre 2013, soit cinq mois avant le rappel.

Le PDG de GM Canada, Kevin Williams, a refusé notre demande d'entrevue. Mais dans une réponse écrite, GM Canada a indiqué qu'« ils participaient à des rencontres de la compagnie à la mi-décembre 2013 lorsqu'il a été question du problème du commutateur d'allumage ».

Qui plus est, en 2005, GM a fait parvenir des rapports aux concessionnaires aux États-Unis et au Canada pour les informer que l'interrupteur de démarrage pouvait se dégager involontairement de la position « marche » dans certains véhicules, dont la Cobalt de Chevrolet, l'Ion de Saturn et la Pursuit de Pontiac. Mais à ce moment-là, GM ne pensait pas qu'il s'agissait d'un problème de sécurité et n'a donc pas informé les consommateurs ni les régulateurs.

« La Pursuit de Pontiac se trouve sur ce rapport et elle est vendue seulement au Canada », s'indigne Clarence Ditlow, directeur général du Centre pour la sécurité automobile à Washington, DC.

« Il existe un rapport indiquant que l'interrupteur de démarrage peut se dégager involontairement de la position "marche" et GM Canada ne le sait pas? Alors que ça concerne un véhicule canadien vendu seulement au Canada? Non, je n'y crois pas. » — Clarence Ditlow, directeur général du Centre pour la sécurité automobile à Washington DC.

Pour voir les principaux rappels massifs de véhicules des dernières années sur votre appareil mobile, cliquez ici

La marge de manoeuvre du Canada

Alors qu'aux États-Unis, le gouvernement peut ordonner un rappel de véhicules dangereux, le ministère des Transports du Canada n'a pas ce pouvoir-là. Il peut seulement demander aux entreprises de le faire et les poursuivre si elles ne le font pas.

En vertu de la Loi sur la sécurité automobile, le ministère des Transports n'a qu'un pouvoir réglementaire sur GM Canada. Cette dernière, et presque tout le monde s'entend là-dessus, ne fait qu'avaliser des décisions prises à Détroit.

Cependant GM Canada pourrait se voir infliger une amende allant jusqu'à 2 millions de dollars s'il s'avère qu'elle était au courant de la défaillance et ne l'a pas révélée aux régulateurs fédéraux dès que possible.

« Quand il est question de rappels, il semble que le Canada n'a pas son mot à dire », dit Clarence Ditlow, du Centre pour la sécurité automobile à Washington, DC.

Cinq mois après l'accident qui a causé la mort de Danylo Kulish, sa famille a reçu une lettre de la PDG de GM, Mary Barra, présentant des excuses pour « les désagréments et la frustration » causés par la façon dont les problèmes de commutateur d'allumage ont été gérés.

« Je suis fâché. Pourquoi faudrait-il attendre quelque chose des États-Unis ? », dit son frère Taras.

« Le ministère des Transports devrait être une organisation indépendante et réagir à ce qui arrive ici, mais on ne le voit ni ne l'entend nulle part. » — Taras Kulish

GM a reconnu qu'elle devait corriger un défaut du commutateur d'allumage de certains de ses modèles, qui peut faire bouger la clé de contact en position « off », parfois à haute vitesse.

Ainsi, toute secousse ou coup que reçoit un véhicule défectueux, par exemple en raison d'un porte-clés trop lourd, d'un coup de genou ou d'un chemin cahoteux, peuvent faire glisser le commutateur d'allumage et provoquer l'arrêt du moteur en plein trajet.

Ces coupures de contact subites, en plus d'arrêter la voiture brusquement, peuvent désactiver la direction et les freins assistés et empêcher les sacs gonflables de se déployer.

Cliquez ici pour savoir si votre véhicule fait l'objet d'un rappel et que faire en ce cas.


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Des recommandations pour éviter d'autres évasions de prison

Rapport d'enquête sur les évadés d'Orsainville : reportage de Sébastien Bovet

Exclusif - Le rapport d'enquête sur l'évasion de juin au Centre de détention de Québec indique que la ministre de la Sécurité publique, Lise Thériault, a été mal informée sur plusieurs aspects de l'évasion et que ses hésitations publiques sont le résultat du manque de communication des acteurs impliqués dans l'enquête. Les conclusions de Me Michel Bouchard devraient être rendues publiques jeudi.

Accusés de meurtres prémédités, Yves Denis, Denis Lefebvre et de Serge Pomerleau ont été en cavale pendant deux semaines en juin après une évasion spectaculaire par hélicoptère. Il s'agissait de la seconde évasion par hélicoptère au Québec en 15 mois, deux détenus s'étant évadés de la prison de Saint-Jérôme en mars 2013.

La plupart des prisonniers impliqués dans ces deux évasions avaient des liens avec les Hells Angels. Ceux d'Orsainville venaient de voir leur cote de sécurité abaissée avant l'évasion, ce qui leur avait permis d'avoir accès à la cour de la prison et de s'enfuir par la voie des airs.

Le rapport de Me Bouchard révèle que la directrice du centre de détention de Québec s'est sentie « coincée » à la suite d'une rencontre avec le juge qui présidait le procès des prisonniers qui sont évadés. Elle a compris que le juge craignait l'avortement des procédures si leurs conditions de détention n'étaient pas assouplies. Une décision qui ne faisait pas l'affaire de tous les dirigeants du centre de détention, qui se sont finalement ralliés.

L'enquête administrative souligne aussi qu'il n'y a pas d'images de l'évasion parce qu'un agent correctionnel en poste depuis six mois a braqué la caméra sur des pinces coupantes lancées dans la cour craignant que des détenus les utilisent pour s'évader.

Les trois détenus n'ont pas eu d'aide à l'interne pour s'évader, indique le rapport, tout en soulignant que les agents correctionnels sont souvent victimes d'intimidation. Cette intimidation peut les forcer à aider des prisonniers en leur fournissant de la drogue notamment.

Il recommande que tous les employés soient fouillés lorsqu'ils entrent dans un centre de détention. Cette recommandation devrait être retenue par Québec.

De plus, le rapport recommande également de tenir compte de l'affiliation des détenus à une organisation criminelle lors de l'évaluation des cotes de sécurité.


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Harper s'engagera à baisser les impôts des familles avec enfant

Le premier ministre Stephen Harper devrait annoncer jeudi que les parents qui vivent sous le même toit avec un enfant de moins de 18 ans pourront bientôt fractionner leurs revenus, comme c'est déjà le cas pour les retraités. L'annonce devrait être faite dans un centre communautaire de Vaughan, près de Toronto, selon CBC.

Le gouvernement conservateur mettrait en place cette mesure lorsque son budget sera équilibré, ce qui devrait survenir plus tôt que prévu, a déjà annoncé M. Harper. Lors de la campagne électorale de 2011, les conservateurs s'étaient engagés à permettre le fractionnement des revenus. À la différence de l'engagement électoral, la mesure annoncée jeudi devrait limiter à 2000 $ les économies d'impôt par couple par an.

Il y a plus de trois ans, les conservateurs estimaient que 1,8 million de familles allaient profiter du fractionnement du revenu avec une baisse d'impôt moyenne de 1300 $ par année.

Essentiellement, ce sont les familles dont l'un des parents ne travaille pas ou gagne peu d'argent alors que l'autre reçoit un salaire élevé qui bénéficieront le plus de la mesure.

Une mesure qui ne fait pas l'unanimité

En mars, alors nouvellement ministre des Finances, Joe Oliver, avait confirmé que le Parti conservateur irait de l'avant avec sa promesse de permettre le fractionnement du revenu des familles.

Alors qu'il occupait ces mêmes fonctions, Jim Flaherty, avait émis des doutes quant à la pertinence d'une telle mesure, qui pourrait coûter 2,5 milliards de dollars. M. Flaherty plaidait qu'il serait plus avantageux de baisser les impôts des Canadiens ou de rembourser la dette publique.

Récemment, Stephen Harper avait promis des baisses d'impôt lorsque le déficit budgétaire allait être effacé. Au début du mois, il ciblait aussi les familles en s'engageant à doubler le crédit d'impôt pour la condition physique des enfants, une autre promesse des dernières élections.

Le prochain scrutin général est prévu en octobre 2015.


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Les Iraniens s'intéressent au contenu Internet prodémocratie canadien

Des millions d'Iraniens regardent sur Internet des messages prodémocratie générés au Canada et ils parcourent ces pages plus longtemps que l'internaute moyen.

C'est ce qu'ont affirmé mercredi deux responsables du ministère des Affaires étrangères lors de la conférence des technologies du gouvernement (GTEC) à Ottawa, qui se poursuit jeudi.

Leur présentation a offert un nouvel aperçu des initiatives de diplomatie numérique du gouvernement, un moyen pour tenter d'entrer directement en contact par Internet avec la population en Iran et en Syrie - deux pays où le Canada a fermé ses ambassades.

Le ministre des Affaires étrangères, John Baird, a indiqué mardi qu'il avait discuté des efforts de diplomatie numérique du Canada avec le secrétaire d'État américain John Kerry lors de leur rencontre ayant porté plus largement sur les moyens de combattre les menaces du groupe armé État islamique (ÉI) sur les réseaux sociaux.

Plus tôt cet été, M. Baird avait écrit dans un article d'opinion que le rayonnement en Iran, grâce à un effort conjoint avec l'Université de Toronto, avait rejoint 4,5 millions d'utilisateurs uniques en Iran.

Ian Anderson, qui travaille au sein du ministère, a expliqué lors de la conférence que la majorité des visiteurs passaient plus de temps qu'anticipé à lire les messages canadiens, s'intéressant au contenu sur les droits de l'homme et sur l'avenir de l'Iran comme démocratie.

« Si quelqu'un passe 30 secondes sur une page, c'est plutôt bon. Pour nous, la moyenne de temps passé sur nos pages peut atteindre deux ou trois minutes », a relaté M. Anderson.

« Les personnes tiennent donc à passer du temps à regarder notre contenu sur la position du Canada, sur les idées pour l'avenir de l'Iran, ce genre de choses ».

Le gouvernement a lancé le site Internet Global Dialogue on the Future of Iran en partenariat avec l'école Munk des affaires internationales de l'Université de Toronto, qui a organisé des forums en ligne ciblant les Iraniens. Le gouvernement et l'université cherchent à mesurer l'impact du projet.

Le site a été lancé en mai 2013 après que le Canada eut fermé son ambassade à Téhéran en septembre 2012, coupant les liens avec le pays.

Certains détracteurs ont demandé que le Canada ouvre à nouveau une ambassade afin de renouer les liens avec les Iraniens.

M. Anderson a fait valoir aux participants qu'un rayonnement auprès de 4,5 millions d'internautes dans un pays de 77 millions d'habitants était significatif.

« La manière dont nous obtenons le chiffre de 4,5 millions est par le nombre d'adresses IP provenant de l'intérieur de l'Iran », a-t-il expliqué.

« Si vous connaissez la situation de l'Internet en Iran, vous savez que beaucoup de gens doivent utiliser des logiciels de contournement pour éviter la censure. C'est donc quelque chose de très difficile à calculer ».

Quand l'école Munk a organisé un premier dialogue en ligne l'an dernier, les autorités iraniennes ont bloqué l'accès au forum en quelques heures, a-t-il raconté.

« Ce que ça veut dire, c'est que parce que ces plateformes sont bloquées, ces 4,5 millions de personnes ou d'appareils, ou de personnes ayant accès à ces appareils, participent à un dialogue politique qui n'existerait pas sans cela », a noté M. Anderson.

« C'est ce que nous croyons être le plus important : nous créons un espace politique pour notre audience afin qu'elle ait des discussions sur des enjeux comme les droits de l'homme et la liberté religieuse, ce qui n'existerait pas autrement ».


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Sophie Langlois : revenir de la Guinée

Written By Unknown on Rabu, 29 Oktober 2014 | 14.19

Notre journaliste Sophie Langlois est de retour d'Afrique, où elle a réalisé des reportages sur l'Ebola en Guinée. Elle s'est volontairement placée en isolement, mais elle doit tout de même faire face à de l'inquiétude et de l'incompréhension.

« Les non-dits suintent la peur et l'incompréhension. Pourquoi être allée là-bas, au risque de nous contaminer au retour? Le sous-entendu des regards inquiets, des silences au bout du fil, ne trompe pas », raconte-t-elle dans son blogue.

« Je n'ai pas de fièvre, je ne suis pas contagieuse » — Sophie Langlois

La journaliste rappelle que ceux qui n'ont pas de symptômes ne peuvent transmettre la maladie. « Nous ne sommes pas contagieux et les risques qu'on puisse le devenir sont presque nuls, parce qu'on n'a pas été en contact avec des malades qui avaient les symptômes. Donc, si on devait tomber malade de l'Ebola, il faudrait que la communauté scientifique planétaire modifie ses certitudes sur les modes de transmission », souligne-t-elle.

Malgré tout, elle a décidé de se placer volontairement en isolement, comme une mesure d'apaisement sociale. « La peur est là, elle est réelle », constate Sophie Langlois qui rappelle que la maladie tue la moitié des personnes qui la contractent.

Près de 5000 Africains sont morts de cette maladie, un seul en Amérique du Nord.

Cependant, elle est d'avis que ce n'est pas en instaurant des mesures de quarantaine obligatoires que l'épidémie sera enrayée. « La seule façon de combattre le danger ici, pour nous, c'est d'aller mettre fin là-bas à l'épidémie et ces mesures de quarantaine que l'on commence à installer dans quelques États aux États-Unis sont dangereuses ».

Ces mesures servent avant tout à rassurer la population, mais ne sont absolument pas des mesures de santé publique, explique-t-elle.

« La bonne mesure de santé publique, c'est de permettre aux gens d'aller là-bas et on craint beaucoup qu'avec ces nouvelles contraintes - c'est déjà très difficile de convaincre des soignants, des travailleurs humanitaires d'aller là-bas -, ce soit encore plus difficile si on leur impose cette mesure de quarantaine au retour ».

Céline Galipeau a rencontré Sophie Langlois :

Revenir de Guinée : entrevue avec Sophie Langlois


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Une fusée de la NASA explose au moment du lancement

Explosion d'une fusée de la NASA

La fusée Antares a explosé au moment de son décollage. La fusée américaine de l'entreprise privée Orbital Sciences Corporation transportait pour la NASA une capsule Cygnus de ravitaillement destinée à la Station spatiale internationale.

« L'explosion s'est produite peu après le lancement » sur la base spatiale Wallops sur la côte de Virginie, rapporte un commentateur de la télévision de la NASA. Cygnus devait livrer 2,2 tonnes de vivres et de matériel destiné à des expériences scientifiques.

Les astronautes qui se trouvent présentement à bord de la Station spatiale internationale ont suffisamment de vivres pour tenir de quatre à six mois, rassure la NASA. Les six astronautes ont assisté au lancement raté par l'entremise d'images retransmises par la NASA et « ils étaient déçus, mais ils savent qu'ils ont plein de ressources à bord », a déclaré le directeur du programme de la Station spatiale internationale, Mike Suffredini.

Les causes de l'accident demeurent pour l'instant inconnues. Il n'y avait personne à bord. 

Pour le directeur général d'Orbital Sciences, Frank Culbertson, « il était trop tôt pour connaître tous les détails » de l'accident. Il a annoncé qu'une enquête serait menée « pour déterminer les causes de cet échec et les mesures à prendre pour éviter que cela ne se reproduise », a-t-il ajouté.

Les dégâts matériels au sol semblent limités au pas de tir, selon des responsables de la NASA. Rien que la fusée et le chargement du vaisseau sont estimés à 200 millions de dollars, a déclaré Frank Culbertson.

Plus tôt dans un bref communiqué sur son site Internet, la NASA indiquait « qu'un dysfonctionnement s'est produit peu après le décollage ».

De son côté, Orbital avait fait état, dans un message sur Twitter, d'« une anomalie dans le lanceur » sans livrer plus de détails.

Orbital précise qu'il s'agissait du premier lancement de nuit pour la fusée Antares et de la troisième mission d'approvisionnement sur les huit prévues dans le cadre d'un contrat de 1,9 milliard de dollars avec la NASA.

Depuis qu'elle a remisé ses navettes spatiales, l'Agence spatiale américaine (NASA) compte sur des entreprises privées comme Orbital ou Space X pour ravitailler la SSI ou pour y envoyer des astronautes, à moindre coût. Il s'agit du premier accident depuis que la NASA a confié ses missions de ravitaillement de la Station spatiale internationale à des opérateurs privés.


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Des députés s'interrogent sur la sécurité au parlement fédéral

Le reportage d'Emmanuelle Latraverse

Des agents de la GRC armés, aux aguets devant chaque porte du parlement canadien, mais aussi à l'intérieur de l'édifice. Les choses semblent changer et le processus pour armer tous les gardiens de sécurité sera accéléré dans la foulée de la fusillade de mercredi dernier. Mais les députés se demandent toujours comment Michael-Zehaf Bibeau a pu s'introduire rapidement dans le bâtiment.

« Comment une personne a pu passer du Monument de la guerre à ici, comme si elle entrait dans un moulin? C'est surtout ça qui m'a frappée », affirme la députée néo-démocrate Françoise Boivin.

La question hante toujours bien des députés : comment se fait-il que l'alarme n'ait pas été donnée pendant les 82 secondes qu'il a fallu à Michael Zehaf-Bibeau pour franchir le parterre du parlement?

Aucun agent n'a réussi à arrêter le tireur avant qu'il ne franchisse les portes.

Depuis les événements de mercredi, la GRC accompagne maintenant le premier ministre Stephen Harper à l'intérieur du parlement. Steven Blaney, Robert Nichsolson et Peter Mackay, respectivement ministres de la Sécurité publique, de la Défense et de la Justice, ont aussi chacun un garde du corps armé qui les accompagne.

Pas sur les mêmes ondes radio

La situation est à l'image de la sécurité au sein de la Cité parlementaire. Jusqu'à mercredi, la GRC, les services de sécurité du Sénat et des Communes n'étaient pas sur les mêmes fréquences radio. Le problème a été résolu en début de semaine. La surveillance de l'intérieur de l'immeuble est assurée par le Parlement, alors que celle à l'extérieur est la responsabilité de la GRC.

Mme Boivin admet que « c'est la faiblesse de notre système. Il y a tellement de forces différentes qui s'occupent de différentes choses. Il va falloir qu'il y ait une meilleure coordination ».

Les néo-démocrates Charlie Angus et Hélène Laverdière sont de ceux qui en ont fait les frais. Mercredi dernier, quelques secondes après la fusillade, ils se sont fait dire de sortir du parlement.

« On s'est retrouvés perdus dans le champ, ils avaient fermé les portes derrière nous », témoigne Hélène Laverdière.

Les deux députés étaient soudainement dehors, seuls. Plus personne ne voulait les protéger ou leur donner refuge. « On était vraiment errants et un peu perdus au milieu de cette mêlée », ajoute Mme Laverdière.

Coordonner les services de sécurité

Selon nos sources, le Sénat et les Communes mettent l'accélérateur pour mieux coordonner leurs services de sécurité. Ils étudient une foule de scénarios, comme la possibilité d'un commandement commun coiffant deux services indépendants et la limitation des visites à certaines heures.

Tous attendent l'enquête indépendante de la police provinciale de l'Ontario sur les circonstances entourant la mort de Michael Zehaf-Bibeau, mais aucune enquête indépendante n'est prévue sur le travail des policiers à l'extérieur du parlement pendant ces 82 secondes fatidiques.

« Voyons donc, c'est là que l'enquête devrait être faite. Il a passé la première tape », relève le député Yvon Godin.

La GRC indique que le travail de ses agents sera évalué lors d'un bilan interne.


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Gordie Howe victime d'un important accident vasculaire cérébral

Le légendaire joueur de hockey Gordie Howe, qui est âgé de 86 ans, a subi un important accident vasculaire cérébral dimanche, au Texas, a annoncé le quotidien Detroit News sur son site Internet.

L'ex-joueur étoile des Red Wings de Détroit serait paralysé d'un côté et il éprouverait de la difficulté à parler. Howe, que plusieurs surnomment affectueusement « M. Hockey », se repose au domicile de sa fille à Lubbock, au Texas, a précisé son fils, le Dr Murray Howe.

Ce dernier, qui dirige le Département de radiologie de l'Hôpital de Toledo, a indiqué que son côté droit était « très, très faible ». Il a ajouté qu'il ne pouvait tenir debout sans l'aide de quelqu'un et qu'il éprouvait de la difficulté à s'exprimer.

Le Dr Howe a toutefois souligné qu'il « sait qui il est, et qu'il est conscient de l'environnement qui l'entoure ». Howe, le célèbre no 9 des Red Wings, est présentement alité.

Ses fils Mark et Marty ont déclaré mardi soir à La Prese Canadienne qu'ils s'étaient envolés vers le Texas.

Howe a disputé 25 saisons avec les Red Wings, de 1946 à 1971, et il a gagné à quatre reprises la Coupe Stanley. L'ex-capitaine des Red Wings a aussi décroché six trophées Hart, remis au joueur par excellence de la LNH, et six trophées Art Ross, remis au meilleur marqueur du circuit.


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L'application de covoiturage uberX arrive aujourd'hui à Montréal

Les Montréalais pourront désormais se transformer en chauffeurs de taxi quand bon leur semblera. À partir de ce matin, 10h, l'application de covoiturage commercial d'Uber, uberX, sera utilisable dans la métropole.

UberX permet de jumeler conducteurs et passagers membres. Les passagers voient en temps réel sur leur téléphone mobile les membres d'Uber qui circulent autour de l'endroit où ils sont et peuvent leur transmettre une requête par l'entremise de l'application. Les conducteurs, eux, utilisent leur propre voiture et facturent au passager un tarif moins élevé que ce qu'un taxi demande.

À Montréal, Uber évalue que son application coûtera en moyenne 30 % moins cher que le taxi. La compagnie prend une cote de 20 % sur la course et le reste va au conducteur. Toutes les transactions se font par carte de crédit via le web. Pour son lancement montréalais, Uber a fait appel à l'ex-plongeur olympique Alexandre Despatie pour séduire la population.

Si l'application est une façon facile d'économiser ou de gagner un peu d'argent pour bien des gens, elle représente néanmoins une réelle menace pour l'industrie du taxi qui s'inquiète. À San Francisco où Uber partage le marché pour ce genre de service avec d'autres compagnies du web, certains chauffeurs de taxi disent avoir perdu la moitié de leur clientèle.

Dans certaines villes comme Toronto, les applications d'Uber sont contestées en cour. L'entreprise se défend d'être illégale et joue souvent sur l'absence de réglementation pour ce type de transport. Les autorités montréalaises ont déjà fait savoir qu'elles s'opposeraient à la venue du covoiturage commercial dans la métropole au nom de la protection des milliers d'emplois dans l'industrie du taxi et au nom de la sécurité des passagers.

Uber, de son côté, argumente qu'elle a une entente avec la GRC pour vérifier les antécédents criminels de ses chauffeurs, ce qui n'est actuellement pas le cas pour les taxis montréalais. L'entreprise se dit en pourparlers avec les autorités québécoises et a demandé une rencontre avec le maire Denis Coderre, ce qui lui a été refusé jusqu'ici.

L'application uberX est présente dans quelque 150 villes à travers le monde, Montréal étant la troisième ville au Canada après Toronto en septembre et Ottawa il y a quelques semaines.

L'entreprise, qui vaut 18 milliards de dollars, affirme qu'elle a lancé son service de covoiturage plus vite que prévu dans la métropole parce que près d'une centaine de personnes se sont déjà inscrites pour être chauffeurs lors d'un recrutement intensif au cours des dernières semaines via le web.


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Des prête-noms, même aux élections scolaires

Written By Unknown on Selasa, 28 Oktober 2014 | 14.19

Le reportage de Vincent Champagne

Exclusif - Radio-Canada a appris que des prête-noms auraient financé des candidats de l'équipe Action scolaire de Laval, qui a fait campagne lors des élections scolaires de 2003 et de 2007. La chef de cette équipe était l'actuelle ministre de la Famille, Francine Charbonneau.

Rien n'indique que la ministre ait été au courant d'une telle pratique.

Avant d'être élue députée de la circonscription de Mille-Îles en 2008, Francine Charbonneau a présidé la Commission scolaire de Laval pendant six ans dans les années 2000.

Pour l'élection scolaire de 2003, elle a dirigé une équipe de 21 candidats, dont 19 ont été élus sans opposition.

Cette élection a coûté un peu plus de 32 000 $, selon les rapports de coûts officiels obtenus auprès du Directeur général des élections du Québec (DGEQ). Pour payer les factures, les membres de l'équipe ont notamment récolté 26 000 $ de la part de 16 donateurs, dont les noms apparaissent dans les rapports officiels.

Passage aux aveux

Nous avons parlé à la majorité de ces donateurs. L'un d'entre eux, qui s'exprime sous le couvert de l'anonymat, reconnaît aujourd'hui avoir été un prête-nom.

Même si les évènements se sont déroulés voilà plus d'une décennie, notre témoin se souvient que l'on a, un soir, frappé à la porte de la maison familiale. Deux solliciteurs, dont il ignore l'identité, lui auraient demandé s'il pouvait « rendre service ».

« On m'a demandé de faire des chèques à des personnes qui se présentaient comme candidats aux élections scolaires », dit-il.

« Eux autres, ce qu'ils me disaient dans le temps pour les élections, c'est : "Vous n'avez pas d'argent à débourser de votre poche. Nous, on vous donne l'argent, et puis en retour, on vous donne un reçu que vous pourrez mettre à l'impôt." » — donateur d'Action scolaire de Laval

Notre témoin fait six chèques de 500 $. Il sollicite une personne de sa connaissance, à qui nous avons parlé, qui signe quatre chèques de 500 $ à son tour.

« J'ai remis les chèques. Et puis, on m'a remis une enveloppe avec le montant total des chèques de 5000 $ en argent liquide. Je me souviens très bien qu'il y avait des 100 $ là-dedans. »

On leur remet aussi des reçus officiels du DGEQ. Le hic, c'est que les dons à des équipes scolaires ne donnent pas droit à des déductions fiscales. Les deux donateurs l'apprendront plus tard, au moment de produire leurs déclarations de revenus.

Scénario similaire en 2007

Quatre ans plus tard, Laval est de nouveau en élections scolaires. L'équipe Action scolaire de Laval, que dirige toujours Francine Charbonneau, est encore dans la course et compte 21 candidats. Comme en 2003, 19 d'entre eux seront élus sans opposition.

Notre témoin fait encore partie des donateurs. « Comme j'avais déjà rendu service, mon nom était probablement sur la liste. On est venu me voir, encore le soir, sur le seuil de la porte en me disant : "Monsieur, vous nous avez rendu service aux élections scolaires de 2003, seriez-vous prêt à nous rendre service encore?" »

À la suggestion des solliciteurs, notre témoin approche cinq personnes de sa connaissance.

« Je leur ai demandé de faire un chèque au montant de 400 $. J'ai ramassé les chèques. On m'a rappelé, les chèques étaient disponibles ici, chez moi. J'ai remis les chèques. Et puis on m'a remis une enveloppe de 2400 $. » — donateur d'Action scolaire de Laval

Ces cinq personnes, à qui nous avons parlé, reconnaissent avoir servi de prête-noms, à la demande de notre témoin. Elles disent toutes ne pas avoir été conscientes de l'illégalité de leur geste.

Pourquoi?

« Moi, j'ai été vraiment naïf là-dedans », reconnaît d'emblée notre témoin. « On vient te chercher dans tes émotions parce qu'on te parle d'éducation. Et pour moi, l'éducation c'est très important », explique-t-il.

« J'ai voulu aider. Comme je m'impliquais dans des activités communautaires, j'espérais être bien vu ou bien placé pour des projets futurs », ajoute-t-il.

Un peu honteux, notre témoin dit avoir été « hameçonné ». En a-t-il tiré des avantages, a-t-il eu un retour d'ascenseur? « Rien du tout », jure-t-il.

Et il se sent surtout coupable d'avoir impliqué cinq personnes de sa connaissance dans le système.

« C'est ces années-ci, avec la commission Charbonneau, que j'ai compris que je ne me suis pas rendu service à moi ni à la société », souligne notre témoin, qui espère contribuer à « réparer quelques pots cassés » en rompant le silence.

Un don illégal

En 2007, on retrouve un donateur « d'Action scolaire » qui ne résidait pas à Laval. L'adresse qui apparaît au rapport officiel est celle de son bureau.

C'est illégal, car la loi prévoit que seul un résident du territoire d'une commission scolaire peut donner à un candidat de ce territoire. Ce donateur, que nous avons rencontré, confirme qu'il ne résidait pas à Laval en 2007. Son entreprise a obtenu des mandats avec la commission scolaire.

Francine Charbonneau dit avoir respecté les règles

Nous avons sollicité une entrevue de la part de Mme Francine Charbonneau, mais elle a préféré nous donner cette déclaration.

« J'ai toujours suivi les règles de financement. Non seulement je les ai suivies, mais j'ai toujours demandé aux gens de mon équipe de les suivre aussi. Avec énormément d'honnêteté, je vous dis que je n'ai jamais participé à ce qu'on appelle un stratagème de prête-noms, et je n'ai jamais encouragé cela au niveau du financement. » — Francine Charbonneau

Qui vérifie quoi?

Les élections scolaires ont ceci de particulier que les rapports officiels des candidats sont remis à la commission scolaire et non pas au Directeur général des élections.

Celui-ci en obtient une copie et peut entamer des enquêtes. Toutefois, c'est la commission scolaire qui vérifie les rapports.

Nous avons sollicité une entrevue de la part de la Commission scolaire de Laval, qui a décliné l'offre. Le porte-parole de l'institution agit en ce moment comme président d'élection et ne peut accorder d'entrevue sur les questions électorales pendant la campagne électorale.


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Le Canada ne restera pas assis face à la menace islamiste, dit le ministre Blaney

Combattre le terrorisme : reportage de Daniel Thibault

Le ministre fédéral de la Sécurité publique, Steven Blaney, a déposé lundi après-midi à la Chambre des communes son projet de loi C-44 pour accorder plus de pouvoirs à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et au Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) pour lutter contre le terrorisme.

Les conservateurs veulent notamment donner une plus grande protection aux sources du service de renseignements, clarifier son action à l'international et élargir sa capacité de partager de l'information avec des agences étrangères. 

Ottawa compte aussi abaisser le seuil qui permet aux forces de l'ordre d'arrêter de manière préventive une personne qui présente une menace pour la sécurité nationale.

Le projet de loi C-44 modifierait aussi la Loi sur la citoyenneté canadienne afin de permettre au gouvernement d'appliquer plus rapidement des mesures de révocation de la citoyenneté. Cela concernerait « les citoyens ayant la double nationalité déclarés coupables d'infractions de terrorisme, de haute trahison, de trahison ou d'espionnage, selon la peine reçue », a précisé le ministère de la Sécurité publique.

En point de presse, le ministre Blaney a indiqué que le nouveau texte vient clarifier le mandat du SCRS et répondre aux demandes des tribunaux allant dans ce sens. Il a aussi parlé de l'enjeu de partenariat avec les agences de renseignement étrangères. 

« Ce que ça va nous permettre de faire, c'est que lorsqu'un citoyen canadien qui est suspecté d'activité terroriste quitte le pays pour aller s'adonner à des activités terroristes à l'extérieur du pays, dans d'autres pays, nous allons être capables de recueillir l'information de nos partenaires pour suivre cet individu-là et, éventuellement, être en mesure de l'intercepter lorsqu'il reviendra. » — Le ministre fédéral de la Sécurité publique, Steven Blaney,

Une première étape

Lors de la période des questions lundi après-midi à la Chambre des communes, M. Blaney a déclaré qu'il s'agissait d'une « première étape ». « Mais il est clair que nous devons aller de l'avant avec d'autres mesures, et nous allons procéder avec célérité », a-t-il ajouté.

Il a précisé que son gouvernement, qui selon lui n'a pas l'intention d'agir de façon excessive, veillerait à ce que « les droits et libertés des Canadiens soient protégés ».

« Soyons clairs : nous ne réagirons pas de façon excessive, mais nous ne resterons pas assis non plus, monsieur le président, et nous allons proposer des mesures concrètes pour lutter contre les ''radicalistes'', contre les terroristes, contre les islamistes et contre ceux qui veulent attaquer le Canada. » — Le ministre fédéral de la Sécurité publique, Steven Blaney

Le premier ministre Stephen Harper s'était déjà engagé à renforcer les services de renseignement bien avant les récents attentats contre des militaires au pays. Ces événements risquent toutefois d'accélérer le processus d'adoption du projet de loi. 

L'opposition prudente

Malgré la solidarité qu'ont montrée les partis dans les derniers jours, l'approche des conservateurs suscite tout de même des inquiétudes. L'opposition demande au gouvernement d'être prudent, parce que beaucoup de questions sur la fusillade d'Ottawa sont toujours sans réponse.

Le NPD rappelle que les conservateurs ont déjà adopté « énormément de choses » dans le cadre de leur programme législatif de loi et d'ordre. L'opposition officielle préconise plutôt de larges consultations auprès des experts et de la société civile avant de recourir rapidement à un projet de loi.

Pour sa part, le Parti libéral propose la mise en place d'un comité permanent, qui serait composé des élus de la Chambre des communes, pour superviser les activités des agences de sécurité du pays. Une option vite écartée par les conservateurs.

Retour à la normale

La vie a repris son cours à Ottawa depuis l'attentat de mercredi. Les terrains de la colline du Parlement, interdits d'accès depuis l'attaque, sont redevenus accessibles au public vendredi soir, avec une sécurité renforcée.

Les tribunes du parlement seront rouvertes aujourd'hui. Les visites guidées devaient aussi reprendre dans la journée.

Les entrées des édifices du Parlement sont désormais surveillées par des agents de la GRC. Le président de la Chambre des communes a demandé un examen de toutes les mesures de sécurité.


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Mairie de Toronto : John Tory élu, fin de l’ère Ford

John Tory élu maire de Toronto, fin de l'ère Ford : compte rendu de Philippe Leblanc

L'ex-chef conservateur provincial John Tory devient le 65e maire de Toronto. Les électeurs ont ainsi tourné le dos à Doug Ford, qui tentait de succéder à son frère.

Selon des résultats préliminaires, M. Tory a été élu avec un plus de 40 % des voix, contre 33 % pour le conseiller municipal Doug Ford et 23 % pour l'ex-députée du NPD Olivia Chow.

« Nous allons commencer à construire notre ville, un Toronto prospère, juste et respecté. » — John Tory, nouveau maire de Toronto

Le nouveau maire de Toronto, John Tory

Quant à Rob Ford, qui avait causé la stupéfaction en se désistant en septembre de la campagne à la mairie à cause d'un cancer, il reviendra à l'hôtel de ville, mais comme simple conseiller municipal. Chauve à cause de ses traitements de chimiothérapie, il a laissé entendre, toutefois, qu'il se présenterait à la nouveau à la mairie en 2018.

« Dans quatre ans, vous allez voir un autre exemple du fait que la famille Ford n'abandonne jamais. » — Rob Ford, maire sortant de Toronto

Doug Ford, pour sa part, a déclaré que « ce n'est pas le résultat qu'on espérait », mais a ajouté que son frère et lui « laissent la Ville dans un meilleur état » qu'ils ne l'avaient héritée en 2010.

Troisième dans la course, Olivia Chow a pris la parole pour féliciter John Tory. Elle a cependant rappelé que plusieurs problèmes persistaient à Toronto. Elle a invité ses partisans à garder espoir et a souhaité un prompt rétablissement au maire sortant, Rob Ford.

Le taux de participation a dépassé 64 %.

Élection référendaire

L'élection d'aujourd'hui était en partie un référendum sur l'ère Ford, explique le politologue Patrice Dutil de l'Université Ryerson de Toronto.

Patrice Dutil de l'Université Ryerson de Toronto

Le maire Ford et sa consommation de crack ont fait les manchettes un peu partout dans le monde au cours des deux dernières années.

Enjeu principal : le transport en commun

John Tory a fait de son plan d'expansion du réseau de transport en commun la pierre angulaire de sa campagne, promettant 53 km de métro en surface d'ici sept ans.

Le mégaprojet de 8 milliards de dollars dépend, toutefois, de l'appui des gouvernement fédéral et provincial.

Aura-t-il l'appui du conseil municipal?

Contrairement à la situation à Québec par exemple, il n'y a pas de partis en politique municipale en Ontario. Ainsi, même s'il est maire, John Tory n'a qu'un vote au conseil municipal et devra donc convaincre les échevins de l'appuyer pour faire adopter sa plateforme.

Après le scandale du crack, l'ex-maire Ford avait, par exemple, perdu toute influence au conseil, qui avait même confié l'essentiel de ses pouvoirs au maire adjoint.

Pour sa part, John Tory avait obtenu durant la campagne l'appui de plusieurs conseillers sortants, qui ont été réélus, comme Jaye Robinson et Cesar Palacio.

« Le conseil municipal s'annonce beaucoup plus centriste qu'en 2010, ce qui va rendre la tâche plus facile à John Tory. » — Patrice Dutil, professeur à l'Université Ryerson de Toronto

Déconfiture pour Olivia Chow

L'ex-députée néo-démocrate à Ottawa et veuve de Jack Layton était la favorite dans les intentions de vote lors du lancement de la campagne en janvier dernier.

Mais son manque de charisme et son programme sans grand éclat, souligne le politologue Dutil, lui avait fait perdre la pôle l'été dernier et elle n'a jamais pu remonter la pente.

Résultats ailleurs en Ontario

Au total, les électeurs de plus 400 municipalités en Ontario choisissaient lundi leur maire et leurs conseillers municipaux et scolaires pour les quatre prochaines années. 


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Élections partielles en Alberta : les conservateurs remportent la mise

Le premier ministre albertain Jim Prentice s'impose à Calgary-Foothills et ses candidats sont élus dans les trois autres circonscriptions en jeu.

Les ministres Stephen Mandel et Gordon Dirks remportent Edmonton-Whitemud et Calgary-Elbow, tandis que Mike Ellis obtient Calgary-Ouest.

Les trois membres du Cabinet qui tentaient de se faire élire auront ainsi un siège à l'Assemblée législative de la province.

Pour voir le graphique des résultats, cliquez ici

Jim Prentice qualifie son élection de belle victoire, tout en reconnaissant les nombreux défis qui restent à relever. Il dit accepter ce résultat avec beaucoup d'humilité et assure comprendre la confiance que les Albertains placent en lui.

« Nous sommes sur la bonne voie, mais nous savons que le travail ne vient que de commencer », a déclaré le premier ministre lors de son discours de victoire.

« Je promets d'amener une énergie et une attention nouvelle pour mener à bien les priorités des Albertains.  » — Jim Prentice, premier ministre de l'Alberta

L'opposition officielle, le Parti Wildrose, n'est arrivée qu'en troisième position dans deux circonscriptions. À Calgary-Elbow, le Wildrose a été battu par les conservateurs et le Parti albertain, tandis qu'à Edmonton-Whitemud, il est devancé par le NPD et les conservateurs.

Participation électorale

Les bureaux de scrutin ont fermé leurs portes à 20 h dans les quatre circonscriptions albertaines. 

La majorité des Albertains qui étaient appelés aux urnes ne se sont pas déplacés pour exercer leur droit de vote.

Edmonton-Whitemud, où l'ancien maire d'Edmonton, Stephen Mandel, a été élu, connaît le taux de participation le plus élevé avec environ 43 %. Dans la circonscription de Jim Prentice, Calgary-Foothills, le taux de participation a été d'environ 41 %.

À Calgary-Ouest, la circonscription où la lutte a été la plus serrée, environ 40 % des électeurs sont allés voter. Le taux de participation dans Calgary-Elbow, où le ministre de l'Éducation Gordon Dirks a été élu, a été d'environ 39 %.

Près de 10 000 électeurs ont voté par anticipation, entre le 22 et le 25 octobre.

Le premier ministre albertain Jim Prentice, qui n'était pas député provincial, affrontait notamment l'ancienne policière Kathy Macdonald, du Wildrose. Le siège était précédemment occupé par Len Webber, qui a remporté l'investiture pour porter les couleurs des conservateurs lors des prochaines élections fédérales, dans Calgary-Confederation. Il avait claqué la porte du caucus conservateur de l'Alberta en mars après avoir critiqué la première ministre Alison Redford.

Deux autres ministres du gouvernement Prentice, qui ne siégeaient pas encore à l'Assemblée législative, étaient candidats lors de ces élections.

Le ministre de l'Éducation Gordon Dirks a remporté la circonscription de Calgary-Elbow, laissée vacante par l'ancienne première ministre, Alison Redford, qui a démissionné en mars après une série de scandales. John Fletcher (Wildrose), Stephanie McLean (NPD), Greg Clark (Parti albertain) et Susan Wright (Parti libéral) étaient ses opposants.

Le ministre de la Santé Stephen Mandel, quant à lui, a remporté la circonscription d'Edmonton-Whitemud, qu'occupait le conservateur Dave Hancock, qui a été premier ministre par intérim durant quatre mois, jusqu'à l'arrivée au pouvoir de Jim Prentice en septembre.

Dans Calgary-Ouest, cinq candidats se disputaient l'ancien siège du conservateur Ken Hughes, qui a démissionné en septembre. Mike Ellis, du Parti progressiste-conservateur, a remporté cette élection face à Sheila Taylor du Wildrose et Brian Malkinson du NPD.

Les bureaux de vote étaient ouverts de 9 h à 20 h. 

La rentrée de l'Assemblée législative de l'Alberta aura lieu le 17 novembre.

Cartes - Les circonscriptions en jeu

Pour voir la carte d'Edmonton-Whitemud sur une application mobile, cliquez ici

Pour voir la carte de Calgary-Foothills, Calgary-Ouest et Calgary-Elbow sur une application mobile, cliquez ici


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Les Oilers blanchissent le Canadien

Benoit Pouliot et Ben Scrivens ont conduit les Oilers à une victoire de 3-0 sur le Canadien, lundi soir, à Edmonton.

Les Oilers ont ainsi empêché le Tricolore de réaliser un tour de force que même les grandes dynasties de l'équipe de la fin des années 50 et de la fin des années 70 n'avaient pas réussi à accomplir.

Pouliot a marqué son premier but de la saison en plus d'ajouter une passe et Scrivens a repoussé les 29 tirs dirigés vers lui.

Le blanchissage est le premier des Oilers contre le Canadien depuis le 1er mars 1989, soit il y a plus de 25 ans. Il s'agissait d'un septième jeu blanc pour Scrivens au cours de sa carrière.

Nail Yakupov, avec son deuxième de la jeune campagne en deuxième période, et Taylor Hall, dans un filet désert avec moins de trois minutes à jouer à la troisième période, ont complété la marque.

Pouliot avait ouvert la marque lors d'une échappée à deux contre un vers la toute fin de la première période, en plus de participer au but de Yakupov.

À son deuxième départ de la saison, et son premier depuis le 9 octobre à Washington, le gardien Dustin Tokarski a repoussé 16 tirs, mais n'a rien à se reprocher.

Les Oilers, qui se trouvent au coeur d'une séquence de sept matchs devant leurs partisans, ont signé un quatrième gain de suite, tout en mettant fin à la série de quatre victoires des hommes de Michel Therrien.

Le Canadien (7-2-0) visait une huitième victoire en neuf matchs pour amorcer la saison, un exploit jamais réalisé dans l'histoire de l'équipe.

Il tentera de retrouver le chemin de la victoire dès mardi soir, face aux Flames de Calgary dans la deuxième de trois sorties dans l'Ouest canadien.

Ce périple prendra fin jeudi soir à Vancouver.


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Musique - La soirée Alex Nevsky au Gala de l'ADISQ

Written By Unknown on Senin, 27 Oktober 2014 | 14.18

On attendait Serge Fiori. C'est plutôt Alex Nevsky qui a volé la vedette dimanche au Gala de l'ADISQ en remportant trois Félix.

Dans la catégorie de l'album pop de l'année, son disque Himalaya mon amour a été préféré notamment à Fabriquer l'aube de Vincent Vallières et à Fancy ghetto d'Alexandre Désilets. Il a ensuite été sacré interprète masculin de l'année avant de conclure la soirée en remportant le Félix de la chanson de l'année pour sa pièce On leur a fait croire.

Entrevue avec Alex Nevsky

Un après avoir été sacrées révélations de l'année, Les soeurs Boulay ont pour leur part remporté le Félix du groupe de l'année.

Le Gaspésien Patrice Michaud s'est fait connaître d'un large public au cours de la dernière année avec la pièce Mécaniques générales. Son disque Le feu de chaque jour lui a valu dimanche le Félix de l'album folk de l'année.

Serge Fiori, dont le disque homonyme a dominé les palmarès de ventes en 2014, a reçu le Félix de l'album adulte contemporain de l'année. Louis-Jean Cormier, qui remettait le prix, en a profité pour critiquer avec humour le nom de cette catégorie.

Le Félix du compositeur de l'année est allé à Philippe B. Pierre Lapointe, dont la tenue éclatante a fait jaser, est de son côté reparti avec le prix du spectacle de l'année (auteur-compositeur-interprète).

Les remerciements de Klô Pelgag  

La jeune artiste Klô Pelgag, une Révélation Radio-Canada, a remporté le Félix de la révélation de l'année, devant notamment Les Hay Babies et Émile Proulx-Cloutier. Ses remerciements, visiblement improvisés, ont fait bien rigoler le public et l'animateur. 

Révélation de l'année : Klô Pelgag

Les interprètes du Chant de Sainte Carmen de la Main, l'adaptation musicale de l'oeuvre de Michel Tremblay, sont ensuite montés sur scène pour recevoir le Félix du spectacle de l'année - interprète.

Le gala a de nouveau été animé cette année par Louis-José Houde. L'humoriste a égalé du même coup le record d'Yvon Deschamps, qui a animé l'événement neuf fois en carrière.

L'ADISQ rend hommage à Michel Louvain

Le chanteur Michel Louvain a reçu avec émotion le Félix Hommage des mains de Ginette Reno. Jean-François Breau, Maxime Landry et Mario Pelchat ont participé à l'hommage en interprétant plusieurs des grands succès de Louvain.

Hommage à Michel Louvain

Liste des gagnants

Album de l'année - Adulte contemporain
Serge Fiori, Serge Fiori

Album de l'année - Folk
Le feu de chaque jour, Patrice Michaud

Album de l'année - Pop
Himalaya mon amour, Alex Nevsky

Auteur ou compositeur de l'année
Ornithologie, la nuit, Philippe B

Chanson de l'année
On leur a fait croire, Alex Nevsky

Groupe de l'année
Les soeurs Boulay

Félix honorifique
Michel Louvain

Interprète féminine de l'année
Marie-Mai

Interprète masculin de l'année
Alex Nevsky

Révélation de l'année
Klô Pelgag

Spectacle de l'année - Auteur-compositeur-interprète
Punkt, Pierre Lapointe

Spectacle de l'année - Interprète
Le Chant de Sainte Carmen de la Main, Artistes variés

Mercredi, lors de l'Autre Gala de l'ADISQ, Arcade Fire et Jimmy Hunt se sont démarqués en récoltant deux trophées chacun. La soirée était animée par Les Denis Drolet.


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Direction du PQ : Drainville lance sa campagne

Le reportage de Davide Gentile

Entouré de ses proches et de militants à Longueuil, le député de Marie-Victorin, Bernard Drainville, a officiellement annoncé cet après-midi sa décision de briguer la direction du Parti québécois.

« Il n'y a rien à notre épreuve si on décide tous ensemble d'avancer dans la même direction. » — Bernard Drainville

« C'est pour les gens que je fais de la politique », a lancé M. Drainville avant de déclarer : « je veux être la voix des Québécois dans cette course ».

Sur la question de l'indépendance, le député y voit « la liberté de choisir et la responsabilité d'assumer tes choix. »

Pour M. Drainville, il faut combattre le défaitisme : « le Québec est une réussite », a-t-il ajouté.

Évoquant « le débat sur la laïcité » sous le gouvernement Marois, M. Drainville s'est défendu d'être un homme fermé sur la différence. « La diversité fait partie de ma vie, fait partie de ma famille. Et la laïcité pour moi, c'est le complément nécessaire de la diversité, qui est notre force et notre richesse. »

M. Drainville devient ainsi le troisisième participant officiel à la course, après Martine Ouellet et Pierre Céré, à la succession de Pauline Marois. Alexandre Cloutier, député de Lac-Saint-Jean, fera son annonce demain depuis sa circonscription.

Bernard Drainville, qui est allé chercher son bulletin de candidature lundi dernier, est devenu député en 2007 après une carrière de journaliste à Radio-Canada.

Comme ministre dans le gouvernement de Pauline Marois, il a fait adopter une série de lois sur la probité. Il a aussi présenté le projet controversé de Charte des valeurs, qui n'a jamais été adopté. Interrogé sur le poids de cet échec, M. Drainville a estimé que la charte ne serait pas un boulet pour lui dans cette campagne, ajoutant qu'il en était fier.

Sur la question nationale, Bernard Drainville suggère, tout comme Jean-François Lisée, de repousser l'échéance référendaire à un deuxième mandat de gouvernement, tandis que Martine Ouellet préconise une consultation dès le retour au pouvoir du PQ.

Le vote des jeunes courtisés

Bernard Drainville, Jean-François Lisée, Alexandre Cloutier, Martine Ouellet et Pierre Céré se sont rendus à une rencontre de jeunes péquistes, samedi soir, à Beaupré, près de Québec.

« On a besoin d'eux pour se renouveler, a déclaré M. Drainville. On a besoin d'eux pour se projeter dans l'avenir. Ils ont des priorités qui souvent sont différentes, comme l'environnement. Ils nous obligent à penser différemment, les jeunes. Dans mon esprit, la campagne qui va gagner doit avoir une forte représentation des jeunes. »

Une soixantaine de jeunes membres du PQ ont récemment appuyé la candidature de Bernard Drainville dans une lettre rendue publique intitulée Bernard Drainville candidat : le Parti québécois en a besoin.

L'ancien ministre bénéficierait en outre de l'appui d'au moins deux collègues à l'Assemblée nationale, soit les députés de Sanguinet et Beauharnois, Alain Therrien et Guy Leclair. Ces derniers n'ont toutefois pas confirmé publiquement qu'ils se rangeaient du coté de M. Drainville.


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Élections municipales en Ontario : le jour J est arrivé

Stéphane Blais fait le bilan de la campagne torontoise

Les électeurs de dizaines de villes ontariennes seront appelés aux urnes lundi pour élire leur administration municipale.

La course à la mairie de Toronto sera sans doute la plus suivie. Les Torontois détermineront s'ils accorderont leur confiance à la famille Ford pour une deuxième fois en élisant Doug Ford, le frère du maire sortant, Rob Ford.

Le conseiller municipal, Doug Ford, a présenté sa candidature le mois dernier, lorsque son frère a été hospitalisé soudainement après que les médecins lui eurent découvert une tumeur rare et maligne.

Rob Ford, qui s'est rendu célèbre à travers le monde pour ses problèmes de consommation de drogue, tentera de se faire élire en tant que conseiller dans un quartier de l'ouest de la ville. Son frère Doug représentait ce district depuis quatre ans.

Deux autres habitués de la politique, un ancien chef du Parti progressiste-conservateur de l'Ontario, John Tory, et une ancienne députée néo-démocrate, Olivia Chow, briguent la mairie de la plus grande ville au pays.

La ville de Toronto ne sera toutefois pas la seule où un maire sortant controversé sera remplacé.

Scandales à London

Les habitants de London devront choisir un successeur à Joe Fontana, qui a démissionné cet été après avoir été reconnu coupable de fraude envers le gouvernement lorsqu'il était député fédéral. L'ancien politicien, qui purge une peine de quatre mois à sa résidence, a indiqué qu'il ne se présenterait pas au prochain scrutin.

Matt Brown, Paul Brown et Joe Swan sont dans la course à la mairie de la Ville.


La fin du règne de Hazel McCallion

Par ailleurs, les résidents de Mississauga auront un nouveau maire pour la première fois en 40 ans.

Hazel McCallion, âgée de 93 ans, qui a remporté les 12 dernières élections municipales, a annoncé son retrait de la politique. La mairesse chérie des électeurs, surnommée « l'ouragan Hazel », a donné son appui à la candidate Bonnie Crombie, qui se mesurera à Steve Mahoney.


La mairesse de Brampton en danger

À Brampton, le scandale des dépenses de la mairesse Susan Fennell pourrait nuire à sa réélection.

Une vérification comptable a dévoilé qu'elle avait déboursé plus de 172 000 $ dans des dépenses qui enfreignent les politiques de la Ville. Elle n'a remboursé que 41 000 $ depuis. Une vérification judiciaire avait finalement conclu qu'elle devait seulement 3523 $ à la municipalité.


Le centre Algo au coeur de la campagne d'Elliot Lake

Dans le nord de l'Ontario, l'effondrement du centre commercial d' Eliott Lake, qui a causé la mort de deux femmes et blessé plusieurs personnes, pourrait influencer les résultats électoraux. Le rapport d'une commission d'enquête sur la tragédie avait souligné la responsabilité des autorités municipales, qui auraient fermé les yeux sur la dégradation de l'état du centre commercial Algo.


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La fusillade à Ottawa était idéologique et politique, selon la GRC

Les précisions d'Emmanuelle Latraverse

L'auteur de la fusillade d'Ottawa, Michael Zehaf-Bibeau, avait des motifs idéologiques et politiques, affirme la Gendarmerie royale du Canada dans un communiqué.

La GRC ajoute que Zehaf-Bibeau, 32 ans, a enregistré une vidéo de lui-même tout juste avant de commettre cette attaque. La police fédérale effectue actuellement une analyse plus approfondie de la vidéo plus et ne peut la rendre publique.

Selon des sources de Radio-Canada proches de l'enquête, la vidéo contient des références à Allah et Zehaf-Bibeau affirmait agir en réponse à la politique étrangère du Canada.

Dans son communiqué, la GRC dit que le couteau que Zehaf-Bibeau avait en sa possession provenait de la propriété de sa tante à Mont-Tremblant. Zehaf-Bibeau aurait vécu sur cette propriété il y a plusieurs années et y aurait caché le couteau.

La GRC indique toutefois ignorer d'où provenait de l'arme à feu que Zehaf-Bibeau a utilisée, mais pense qu'elle pourrait avoir été cachée par le tireur sur la même propriété. Elle précise qu'il s'agit d'une arme d'un vieux modèle peu courant. 

Michael Zehaf-Bibeau « avait accès à une somme d'argent considérable », ayant travaillé dans les champs de pétrole de l'Alberta, poursuit la GRC.

La police fédérale dit aussi qu'elle vérifie les interactions de Zehaf-Bibeau avec de nombreuses personnes dans les jours qui ont précédé l'attaque. Elle cherche à savoir si ces interactions pourraient avoir un quelconque lien avec l'attaque perpétrée par Zehaf-Bibeau.


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Oscar Taveras meurt dans un accident de la route

Le jeune voltigeur des Cardinals de St. Louis Oscar Taveras est décédé dimanche à la suite d'un accident de la route en République dominicaine, a confirmé son agent au site web du baseball majeur.

La copine de Taveras, Edilia Arvelo, âgée de 18, est aussi décédée.

Âgé de 22 ans, Taveras était rentré chez lui après l'élimination des Cardinals en cinq matchs lors de la Série de championnat de la Ligue nationale face aux Giants de San Francisco.

La ligue hivernale de baseball a indiqué que Taveras voyageait de Sosua à Puerto Plata. Les autorités à Sosua ont confirmé qu'il a perdu le contrôle de son véhicule qui a quitté la route.

« Nous sommes tous sous le choc et profondément attristés par la perte tragique d'un des plus jeunes membres de la famille des Cardinals, a écrit le propriétaire des Cardinals, Bill DeWitt fils, dans un communiqué. Oscar était un talent incroyable voué à un brillant avenir qui nous a quittés bien avant le temps. »

Taveras a habité à Montréal de l'âge de 12 à 16 ans, participant au programme Sport-études à l'école Édouard-Montpetit. Il a également porté les couleurs des Marquis de Montréal au niveau midget AAA. Il est ensuite retourné dans son pays natal pour continuer son développement, tout en évitant le processus de repêchage du baseball majeur.

À seulement 15 ans, la jeune sensation frappait au cinquième rang de la formation québécoise des moins de 18 ans. Sylvain Saindon, qui était entraîneur d'Équipe Québec à l'époque, était sous le choc lorsqu'il a appris la nouvelle au début de l'entretien avec La Presse Canadienne.

« C'était un enfant. C'était un "kid" qui avait un plaisir fou à jouer sur le terrain de baseball. Il avait toujours le gros sourire, les belles dents blanches, a raconté Saindon, qui est maintenant directeur technique chez Baseball Québec. Il avait cette candeur, cette innocence qui lui était propre et qui était agréable à regarder. Cette étincelle, le plaisir dans ses yeux, c'est vraiment le souvenir que je garde de lui. »

« Je ne peux pas le croire, a quant à lui commenté le directeur général desCards, John Mozeliak. J'ai rencontré Oscar pour la première fois lorsqu'il avait 16 ans et je vais toujours m'en rappeler comme un jeune homme merveilleux, très doué, qui avait un amour indéfectible pour la vie et qui vivait chaque moment à fond. »

Il avait fait ses débuts dans les majeures le 31 mai dernier, claquant un circuit dès son premier match.

En 80 rencontres cette saison, il a maintenu une moyenne de ,239 avec trois circuits et 22 points produits. Il a ajouté trois coups sûrs, dont une longue balle, en sept présences au bâton au cours des éliminatoires, dans un rôle de réserviste.

Il était le troisième espoir du baseball selon Baseball America.


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Une veillée à la chandelle pour Nathan Cirillo

Written By Unknown on Minggu, 26 Oktober 2014 | 14.19

Le compte rendu de Jérôme Bergeron

Plus de 2000 personnes se sont rassemblées au Monument commémoratif de guerre, à Ottawa, samedi soir, pour participer à une veillée à la chandelle à la mémoire du caporal Nathan Cirillo, abattu mercredi par Michael Zehaf-Bibeau.

L'évènement, qui s'est tenu sur les lieux mêmes de son décès, a été l'occasion pour les citoyens d'exprimer leur solidarité avec la famille et avec tous les Canadiens.

« C'est difficile d'être ici », a reconnu un jeune homme, qui a tenu à se déplacer pour l'occasion.

« Je suis choquée parce que je suis musulmane », a dit une autre citoyenne. « Un musulman ne tue pas son frère, même s'il n'est pas musulman. Ça fait très mal que quelqu'un fasse une tragédie pareille. »

Pour les organisateurs de l'évènement, la veillée est une manière de célébrer la résilience des citoyens d'Ottawa et de souligner qu'ils ne se laisseront pas intimider par de tels actes.

Un hommage aux deux militaires abattus cette semaine a aussi été rendu samedi soir dans les arénas de la Ligue nationale de hockey à Ottawa, Montréal et Toronto. Une cérémonie d'avant-match à Ottawa - la première des Sénateurs à domicile depuis les événements tragiques - a été retransmise en direct au Centre Bell et au Centre Air Canada de Toronto.

Nathan Cirillo, 24 ans, montait la garde devant le Monument commémoratif de guerre, au centre-ville d'Ottawa, lorsque Zahef-Bibeau a déchargé son arme contre lui, avant de se rendre au Parlement, où il a été descendu à son tour.

Trois jours après l'attaque, des centaines de personnes ont continué d'affluer tout au long de la journée devant le Monument commémoratif de guerre où ils déposent des fleurs et rendent hommage à Nathan Cirillo.

Des dizaines de citoyens se sont également rassemblés à Montréal en après-midi pour rendre hommage aux deux militaires tués cette semaine. La cérémonie s'est déroulée au parc Dorchester.


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« Pas en mon nom », le succès d'un jeune Québécois opposé au djihadisme

Le message d'un jeune Québécois d'origine libanaise contre les actes djihadistes est devenu viral sur Internet, et ce, en moins d'une semaine. Son texte contre les terroristes a été vu près de 800 000 fois. Et maintenant il rêve au million.

Photo à l'appui, Ali Chebli a lancé, le jour de l'attentat à Ottawa, la version québécoise du mouvement « Pas en mon nom ». Il écrit sur Facebook : « Je suis musulman et je me dissocie du groupe État islamique. Ma mission est de lutter contre le discours haineux et les actes des djihadistes ».

Des milliers de personnes ont partagé et aimé son message et sa photo.

La surprise

L'étudiant en administration était loin de se douter qu'en quelques jours sa page Facebook deviendrait aussi populaire : « Oui, je suis content, ça se propage et le monde aime ce que je fais donc, ça me prouve qu'ils aiment. Mais le plus important c'est que les gens soient d'accord avec moi », dit-il, lors d'une rencontre dans les corridors du Collège de Maisonneuve de Montréal.

À la suite de certains propos haineux publiés sur Internet, Ali Chebli a réagi. Il tenait à ce qu'on ne fasse pas de lien entre le terrorisme et l'Islam.

« Je suis comme madame et monsieur tout le monde. Comme j'ai dit sur ma page, je me lève le matin, je vais à l'école, je reviens, je soupe, je fais mes devoirs. Je vais pas dans la rue et je dis que je suis musulman, que je lis le Coran ».

Un accueil chaleureux

Son message a été partagé des milliers de fois et il a reçu un bon accueil de la part de plusieurs musulmans : « Sa démarche est très courageuse », nous dit Soumayya, une étudiante au Collège Maisonneuve. « Je trouve que c'est bien que plusieurs voix se réunissent autour d'un seul projet », ajoute-t-elle.

À la suite du succès de sa mobilisation, Ali Chebli songe maintenant à d'autres campagnes de sensibilisation pour changer les mentalités.

« J'invite tout le monde a créer de petits mouvements, parce que c'est avec de petits mouvements qu'on crée de grands résultats. » — Ali Chebli

D'autres jeunes lui ont emboîté le pas.


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Price et le Canadien intraitables

Réactions de Weise, Pacioretty, Eller, Parenteau et Price

On ne saura jamais si le Canadien aurait défait les Rangers de New York en finale d'association, le printemps dernier, à la suite de la perte de Carey Price dans le premier match de la série.

Ce qu'on sait toutefois, c'est que Price a été un rouage important de la victoire de 3-1 du Tricolore contre les Rangers, samedi, au Centre Bell.

Le gardien a repoussé 34 tirs, incluant plusieurs de façon acrobatique, et il a remporté son duel contre Henrik Lundqvist, qui a maîtrisé 27 tirs.

Tomas Plekanec, son cinquième, Lars Eller et Max Pacioretty, en plus d'une passe, ont fourni les buts du Tricolore. Dale Weise a amassé deux mentions d'aide.

Carl Hagelin a été le seul marqueur des Rangers (4-4-0).

Le Canadien (7-1-0) a donc signé un septième gain en huit rencontres en ouverture de saison pour la première fois depuis la campagne 1961-62. Quelle aurait été la réaction de Therrien, si on lui avait prédit cela avant la saison?

« J'aurais été très satisfait », a répondu l'entraîneur en affichant son plus beau sourire.

Therrien a dit avoir apprécié l'effort que ses troupiers ont fourni pour son 600e match dans la LNH -- 294 victoires.

« Nous avons joué deux très bonnes premières périodes, mais nous avons un peu trop été sur les talons en troisième au lieu de continuer d'aller vers l'avant, a-t-il analysé. Nous avons dérogé du plan, mais Carey a fait les arrêts que de grands gardiens font. »

À compter de lundi, il va entreprendre une virée de trois matchs dans l'Ouest canadien. La première escale se fera à Edmonton.

Dany Dubé analyse la rencontre :

Du rythme

Les deux équipes ont repris là où elles avaient laissé en finale de l'Est, en jouant avec beaucoup de rythme.

Weise avait beau dire la veille que c'était un match comme les autres, il a tôt fait de s'en prendre à John Moore, celui qui lui a infligé une commotion cérébrale en le frappant sournoisement dans le match numéro cinq. Il a été puni, mais ses coéquipiers ont résisté en infériorité.

Au deuxième jeu de puissance des Rangers, le CH a ouvert la marque à l'issue d'une mise en scène inusitée.

Plekanec et Max Pacioretty ont pu s'échapper de leur ligue bleue, à la suite de la maladresse du défenseur Ryan McDonagh sur le flanc droit. Les deux attaquants ont joué à « je-te-passe-la-rondelle-et-tu-me-la-remets ». Plekanec a mis la touche finale à la série de passes, à 12:06.

« Je ne me rappelle pas d'avoir vu un deux contre zéro semblable en infériorité. C'est très rare », a souligné Therrien.

Les deux attaquants ont été les premiers surpris. Pacioretty a confié que Plekanec a initialement cru que c'était une descente à deux contre un.

« J'ai la chance de jouer en infériorité avec l'un des meilleurs joueurs de la ligue et ça me facilite la tâche, a souligné « Pacio ». C'est très important, les unités spéciales. Ça modifie souvent le déroulement d'un match et c'est ce que nous avons fait avec ce but. »

Les Rangers ont créé l'égalité à 17:07. Positionné à la gauche de Price, Hagelin a fouetté au vol le retour du lancer du défenseur Dan Girardi.

Eller, enfin!

La vitesse a continué d'être à l'honneur au cours du deuxième vingt. Les deux équipes ont échangé les occasions de marquer.

Il y a eu une bagarre entre Kevin Klein et Brandon Prust. Le défenseur des Rangers n'a pas apprécié la mise en échec que Prust a appliquée à Mats Zuccarello. Prust a eu l'avantage.

Le Canadien a par la suite pu déployer une première attaque massive. Lundqvist a été solide. Price lui a donné la réplique en réalisant un superbe arrêt face à Derick Brassard, qui venait juste de quitter le banc des pénalités.

Peu de temps après, Eller a rompu l'égalité à 11:46. Le Danois a profité de l'acharnement de Weise devant Lundqvist pour glisser la rondelle entre les jambières du gardien.

C'était un premier but pour Eller cette saison, un deuxième seulement pour le trio qu'il pivote.

Price bloque tout

En troisième, le CH a pu augmenter son avance à 6:35 grâce à un autre bel effort de Weise qui a remis la rondelle devant à Pacioretty.

Tout juste auparavant, Brendan Gallagher était retourné au vestiaire, ébranlé à la suite d'un contact au centre de la glace avec Tanner Glass. Plus de peur que de mal, Gallagher est revenu au jeu au bout de quelques minutes.

Price a continué d'être intraitable. Lee Stempniak, John Moore et Martin St-Louis ont goûté à sa médecine. Au moment où les visiteurs attaquaient à six joueurs, Price a frustré Girardi. Au total, il a bloqué 13 tirs lors du dernier tiers.


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