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Le Canadien honore Lapointe d'une victoire

Written By Unknown on Minggu, 09 November 2014 | 14.19

Le Canadien a reçu une bonne contribution à l'attaque du troisième trio pour une rare fois cette saison, samedi.

L'unité de Lars Eller, avec Jiri Sekac et Brandon Prust, a fourni deux buts dans la victoire de 4-1 contre le Wild du Minnesota, au Centre Bell.

Eller et Sekac ont dirigé l'offensive avec un but et une passe chacun. Prust a amassé deux aides.

« Ils ont été très bons. Ils ont passé beaucoup de temps en zone offensive, ils ont pris de bonnes décisions et attaqué le filet adverse avec beaucoup d'ardeur. Ils ont été récompensés. Je suis très content de leur performance. » — Michel Therrien

Brendan Gallagher et Max Pacioretty ont réussi les autres filets du Tricolore, qui a atteint le plateau des 10 gains à sa 15e sortie de la saison.

Le jeune Sekac n'aura plus à se soucier d'être retranché de la formation ou à penser à la KHL russe, s'il continue à jouer comme il le fait depuis son retour mercredi.

« Il patine bien et il prend de bonnes décisions en possession de la rondelle, a commenté Therrien. Parfois, ce n'est pas une mauvaise chose de faire un pas de reculons. Il me paraissait fatigué en début de saison. Il n'affichait pas le même niveau d'énergie qu'aux camps des recrues et d'entraînement. C'est exigeant pour un jeune joueur. Il a retrouvé un bon niveau d'énergie, il est rapide et il a du succès. »

Jason Pominville a été l'unique buteur du Wild (7-6-0), qui n'a pas eu l'avantage au chapitre des tirs pour la première fois de la saison. Carey Price et Darcy Kuemper ont été confrontés à 31 tirs chacun.

Thomas Vanek a récolté une aide, à son retour à Montréal. Hué par le public, l'Autrichien n'a pas été le bienvenu.

Gallagher, enfin

Le CH va finir par en prendre l'habitude: il s'est inscrit au score le premier dans un deuxième match de suite -- la quatrième fois seulement cette saison. Après l'avoir fait au début de la troisième période face aux Sabres à Buffalo mercredi, il l'a fait vers le milieu du deuxième vingt.

Gallagher a mis fin à une séquence de neuf matchs sans point, sa plus longue dans la LNH, en catapultant une frappe en entrée de zone sous la barre horizontale, à 9:26. Kuemper n'y a vu que du feu.

« C'était à peu près temps, a soupiré Gallagher. Ça faisait un bout. J'avais des chances, mais la rondelle n'entrait pas. Vous tentez de ne pas être frustré, mais c'est difficile. On ressent de la pression. Ça fait du bien, mais ce qui est plus satisfaisant encore, c'est d'avoir gagné le match. Tous les trios ont apporté une contribution, ç'a été l'élément important. »

Le Wild a créé l'égalité à 14:59, le gros trio faisant payer chèrement au vétéran défenseur Andrei Markov son revirement au centre de la patinoire. Au terme d'une descente à trois contre un, Vanek a servi une passe parfaite à Pominville, près du filet.

Les hôtes ont repris l'initiative dans la dernière minute de jeu grâce au bel effort du troisième trio.

Eller, qui venait d'empêcher une sortie de zone du défenseur Christian Folin, a décoché un tir vif des poignets bas après un échange à très courte distance entre Prust et Sekac.

Le trio a remis ça en début de troisième. Eller a tenté une passe vers Prust qui se dirigeait vers le but. Poussé par Nino Niederreiter, Prust a renversé le gardien en donnant du menton sur la barre horizontale. Passant par là, Sekac en a profité pour loger le disque derrière la ligne du but, à 4:46.

Pacioretty a ébranlé le moral du Wild à 6:04, en complétant la stratégie de David Desharnais et de Pierre-Alexandre Parenteau.

Affamée, la foule espérait un cinquième but pour marquer comme il se devait la soirée d'intronisation du numéro cinq Guy Lapointe, mais il n'est malheureusement pas venu.

Le jeune Nathan Beaulieu a plutôt mis fin à la soirée en engageant le combat avec le Québécois Stéphane Veilleux.


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« Le monde est au bord d'une nouvelle guerre froide » - Gorbatchev

Le monde est au bord d'une nouvelle guerre froide en raison de la crise ukrainienne, a déclaré samedi l'ex-président soviétique Mikhaïl Gorbatchev, en visite à Berlin pour les fêtes du 25e anniversaire de la chute du mur.

Lors d'un discours prononcé près de la porte de Brandebourg, au coeur de la capitale allemande, l'homme de la « perestroïka » a reproché à l'Occident de ne pas avoir respecté ses promesses après les bouleversements de 1989 qui ont conduit à l'effondrement de l'URSS.

« Le monde est au bord d'une nouvelle guerre froide », a dit Gorbatchev, âgé de 83 ans. « Pour certains, elle a même déjà commencé. Pourtant, dans cette situation dramatique, nous voyons que le principal organisme international, le Conseil de sécurité des Nations unies, ne joue aucun rôle et ne prend aucune mesure concrète. »

Mikhaïl Gorbatchev a ajouté que l'ONU aurait dû agir avec détermination pour mettre fin aux combats dans l'est de l'Ukraine et il a également critiqué l'Europe, devenue « un champ clos d'agitation politique, de compétition entre les sphères d'influence et, en fin de compte, de conflit militaire. »

« La conséquence inévitable, c'est l'affaiblissement de l'Europe alors que d'autres centres de pouvoir et d'influence montent en puissance. Si cela continue, peu à peu l'Europe n'aura plus voix au chapitre sur les questions internationales et ne comptera plus. »

L'ancien président soviétique a accusé l'Ouest d'avoir profité de la faiblesse de la Russie après la chute du communisme.

Les Occidentaux, a-t-il poursuivi, « ont revendiqué le monopole de la direction du monde, sa domination, en ignorant les appels à la prudence lancés par certaines personnes, dont beaucoup sont présentes ici. »

Il a notamment cité, parmi les « erreurs » de l'Occident, l'élargissement de l'OTAN à des pays de l'Est européen, la politique menée dans l'ex-Yougoslavie, notamment au Kosovo, ainsi qu'en Irak, en Libye et en Syrie. Il a aussi évoqué le « bouclier antimissile » américain.

« Qui souffre le plus de ce qui se passe? Je pense que la réponse est très claire: c'est l'Europe. »


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Harcèlement à Ottawa : deux députées parlent du sexisme sur la colline

Le reportage de Mylène Crête

Les allégations de harcèlement à l'endroit de deux députés libéraux ont mis en lumière des relations hommes-femmes difficiles dans le milieu politique. En entrevue aux Coulisses du pouvoir, deux jeunes députées néo-démocrates racontent comment elles le vivent au quotidien.

Les députées Ève Péclet et Mylène Freeman ont accepté de parler du sexisme qui existe sur la colline du Parlement parce qu'elles estiment avoir le devoir de le dénoncer.

« Malheureusement, c'est une chose à laquelle on est habituées et je pense que c'est dommage.  » — Ève Péclet, présidente du caucus fédéral des jeunes néo-démocrates

Elles pèsent chacun de leur mot parce qu'elles ne veulent pas donner de détails sur le harcèlement que leurs collègues féminines auraient vécu pour éviter d'en faire à nouveau des victimes.

Le harcèlement sur la colline du Parlement peut prendre la forme de commentaires ou de blagues sexistes et même de touchés inappropriés.

« Il ne faut pas porter une jupe courte et être saoule pour être harcelée, ça arrive dans des contextes très formels de travail qui sont enregistrés. » — Mylène Freeman, présidente du caucus des femmes du Nouveau Parti démocratique

Ces comportements sexistes sont souvent accompagnés du sentiment de ne pas être prise au sérieux.

Ève Péclet se souvient des commentaires qu'elle a entendu l'une des premières fois qu'elle s'est levée pour parler en chambre. C'était le 8 mars 2012. Une vidéo où on la présente comme une hystérique existe toujours dans Internet. Elle dit plutôt avoir réagi aux insultes.

« Je parlais pendant 20 minutes et je me faisais crier des noms, se rappelle-t-elle. On me disait assis-toi, ferme-la, retourne à la maison. C'est vraiment une culture malsaine. »

L'arrivée d'une cohorte importante de jeunes femmes au Parlement avec la vague orange de 2011 fait partie de la solution parce que cette culture sexiste peut changer grâce à la force du nombre, selon elles.

« Quand on est dans une salle de comité et qu'on est la seule femme sur le comité avec dix hommes, on voit que le comportement est différent que dans un comité où il y a plus de femmes », constate Mylène Freeman.

La ministre québécoise, Christine St-Pierre, qui a longtemps été correspondante parlementaire, abonde dans le même sens.

« Quand on est toute seule dans une réunion avec plein de messieurs et qu'il y a toutes sortes de bêtises qui se disent, ce n'est pas toujours facile, remarque-t-elle. Si on est plusieurs, les choses peuvent être plus contrôlées. Il faut que nous soyons plus nombreuses. »

Elle craint toutefois que les récentes allégations de harcèlement freinent celles qui ont ce type d'ambitions.

« On sait que c'est encore très difficile de convaincre des femmes de se lancer en politique pour toutes sortes de raisons, poursuit-elle. Ça évidemment, ça ne vient pas aider. »

Christine St-Pierre croit que l'attitude du milieu politique l'égard des femmes a beaucoup changé au fil des décennies.

Les récentes allégations de harcèlement entre députés pourraient également contribuer à modifier les comportements. Elles ont au moins permis de mettre au jour l'absence de code de conduite pour les parlementaires et leurs employés.


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Émeute au Mexique après l'annonce du massacre de 43 étudiants

Quelques centaines d'étudiants mexicains ont mis le feu à des véhicules et saccagé les bureaux du gouvernement local, à Chilpancingo, dans l'État du Guerrero, après l'annonce par les autorités du massacre de 43 des leurs.

« C'est la même exigence de toujours, qu'on retrouve les camarades vivants », a dit à l'AFP un des étudiants masqués, samedi soir.

Fin septembre, une quarantaine d'étudiants de l'école normale rurale d'Ayotzinapa ont disparu à Iguala après l'attaque de leur autobus par des policiers et des membres du crime organisé. Six personnes sont mortes. L'affaire, hautement médiatisée, a bouleversé le Mexique et mobilisé des dizaines de milliers de personnes dans les rues.

Vendredi, le ministère mexicain de la Justice a annoncé que des membres présumés d'un groupe criminel étaient passés aux aveux. Ils ont reconnu avoir tué une quarantaine d'étudiants, brûlé leur cadavre avec de l'essence et jeté les restes dans une rivière. 

Selon leur récit, les étudiants ont été livrés à leurs bourreaux par des policiers liés au groupe criminel des Guerreros Unidos.

Depuis le début de l'affaire, 74 personnes ont été arrêtées, dont des policiers, des fonctionnaires et des criminels présumés, mais aussi le maire d'Iguala, José Luis Abarca, et son épouse, soeur de trois narcotrafiquants notoires, qui sont soupçonnés par les autorités fédérales d'être à l'origine des attaques. 

Le couple aurait craint que la visite des étudiants à Iguala ne vienne perturber un événement public que Maria de Los Angeles Pineda tenait ce jour-là.


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L'Ontario se penche à son tour sur les cours d'éducation sexuelle

Le gouvernement ontarien est en train de revoir les programmes d'éducation sexuelle dans les écoles. Dans les prochains mois, il consultera 4000 parents, un pour chaque école primaire et secondaire de la province. La province doit mettre en place un nouveau programme en septembre prochain.

La dernière fois que la province a mis à jour le programme d'éducation sexuelle dans les écoles, c'était en 1998, soit bien avant que les élèves possèdent des téléphones intelligents.

L'éducatrice Stéphanie Baptiste, mère de deux enfants, participait samedi à un séminaire organisé par l'organisme Peolple for education. Elle constate que bien des choses ont changé depuis la dernière mise à jour du programme. « On a maintenant la loi sur le mariage homosexuel, le sextage, l'accessibilité de la pornographie sur Internet... C'est un terrain complètement différent pour nos enfants », observe-t-elle

Marie-France Lefort, se décrit comme une simple citoyenne qui s'intéresse à l'éducation, croit aussi qu'il faut adapter le programme. « On se rend compte que l'expérience chez les filles d'abus et de relations sexuelles non consentantes est très répandue, alors qu'est ce qu'on peut faire? Qu'est ce que l'école peut faire? », se demande-t-elle.

Le contenu du futur programme d'éducation sexuelle reste un mystère, mais une chose est sûre, selon la ministre de l'Éducation : il comportera un volet sur l'homosexualité, n'en déplaise à certains groupes religieux. « Tout sera conforme au code des droits de la personne de l'Ontario », promet Liz Sandals.

Une réforme avait été proposée en 2010, mais le gouvernement avait reculé face aux protestations de groupes évangélistes, notamment, qui s'opposaient à ce qu'on parle d'homosexualité dans les écoles.

D'après un reportage de Stéphane Blais


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La semaine en images

Written By Unknown on Sabtu, 08 November 2014 | 14.18

Cette semaine, dans notre coup d'oeil de l'actualité internationale : des mariages bien spéciaux en Chine, des bureaux de vote très propres aux États-Unis et un mur de lumière à Berlin.


SAMEDI 1er NOVEMBRE, PHILIPPINES

Des Philippins se réunissent dans un cimetière de Tacloban pour célébrer la fête de tous les saints, qui se tient le 1er novembre. Cette tradition revêt une importance particulière cette année puisqu'elle marque le premier anniversaire du passage du typhon Haiyan, qui a tué pas moins de 6000 personnes. Getty Images/Chris McGrath


DIMANCHE 2 NOVEMBRE, CHINE

Pas moins de 22 jeunes mariés mènent les chameaux transportant leurs nouvelles épouses après un mariage commun qui se tenait dans une zone touristique du comté de Yuli, dans la région autonome du Xinjiang. REUTERS/China Daily


LUNDI 3 NOVEMBRE, ÉTATS-UNIS

L'éditrice du magazine Vogue, Anna Wintour, quittant l'Église St-Ignace de Loyola à Manhattan, à la suite des funérailles du designer de mode Oscar de la Renta, décédé la semaine dernière à l'âge de 82 ans. REUTERS/Carlo Allegri


MARDI 4 NOVEMBRE, ÉTATS-UNIS

Un bureau de vote bien particulier à Chicago. Des électeurs votaient dans une buanderie lors des élections américaines de mi-mandat. REUTERS/Frank Polich


MERCREDI 5 NOVEMBRE, ESPAGNE

Des touristes naturistes marchent sur la plage de Maspalomas, aux îles Canaries, alors qu'un groupe d'immigrants africains arrivé par bateau de pêche attend les autorités espagnoles. REUTERS/Borja Suarez


JEUDI 6 NOVEMBRE, BELGIQUE

Un individu est interpellé par un policier lors d'une manifestation contre les mesures d'austérité à Bruxelles. REUTERS/Francois Lenoir


VENDREDI 7 NOVEMBRE, ALLEMAGNE

Des passants marchent entre les installations lumineuses installées pour souligner le 25e anniversaire de la chute du mur de Berlin. Les lumières suivent le même tracé que le mur. Getty Images/Sean Gallup


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Les tueurs présumés des étudiants disparus au Mexique passent aux aveux

L'affaire très médiatisée des étudiants disparus depuis septembre au Mexique connaît d'importants développements. Des membres présumés d'un groupe criminel auraient avoué avoir tué 40 d'entre eux, selon ce qu'a annoncé vendredi le ministre mexicain de la Justice, Jesus Murillo Karam.

Les victimes auraient été brûlées avec de l'essence, sur des bûchers de bois et de plastique, avant d'être jetées dans la rivière San. L'opération aurait duré 14 heures, à en croire ces aveux. Ce qui rend plus ardue la tâche de leur identification, d'après le ministre.

Les autorités vont donc continuer à considérer que les étudiants sont disparus jusqu'à ce que des tests d'ADN confirment leurs identités.

Le ministre de la Justice ajoute que ces étudiants ont été livrés à leurs bourreaux par des policiers liés au groupe criminel des Guerreros Unidos, entre les villes d'Iguala et de Cocula, dans l'État de Guerrero.

Les enquêtes ont mené jusque-là à l'arrestation de l'ex-maire d'Iguala et de son épouse. Plusieurs policiers ont également été arrêtés.

Les autorités mexicaines sont sans nouvelles de 43 élèves-enseignants de l'école normale d'Ayotzinapa, et ce, depuis que les bus qui les transportant le 26 septembre ont été attaqués par des policiers municipaux et des criminels à Iguala. L'assaut avait fait 6 morts et 25 blessés.

Les parents sceptiques

Faute de preuves, les parents des 43 étudiants disparus refusent de croire à leur mort et rejettent les témoignages de présumés criminels dont a fait état le ministre de la Justice.

« Tant qu'il n'y a pas de preuves, nos enfants sont vivants », a déclaré Felipe de la Cruz, porte-parole des parents.


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Un cours d'éducation sexuelle, malgré les hésitations du ministère

Le reportage d'Alex Levasseur

Doit-il ou non y avoir des cours d'éducation à la sexualité au secondaire? Pendant que le ministère de l'Éducation tergiverse, deux commissions scolaires de la grande région de Québec travaillent à monter un cours pour les élèves de 4e et de 5e secondaire.

À l'École secondaire Vanier, qui fait partie de la Commission scolaire de la Capitale, la sexologue et enseignante Nathalie Ringuette s'investit depuis 2011 dans ce projet. « Je pense qu'en tant qu'agent du milieu de l'éducation, on n'a pas le choix. On est devant une zone qui est un peu perdue, où les jeunes n'ont plus vraiment de cours et n'ont pas nécessairement accès à l'information », explique-t-elle.

Pour élaborer son cours appelé CÉSARSS (Cours d'éducation à la sexualité axé sur la responsabilisation et la santé sexuelle), Nathalie Ringuette travaille en collaboration avec la Commission scolaire Beauce-Etchemin.

Des cours qui se font attendre

L'éducation à la sexualité dans les écoles secondaires est disparue du programme scolaire depuis 2005. Une pétition de plus de 5700 noms a été déposée en septembre à l'Assemblée nationale pour que le ministère de l'Éducation remette l'éducation sexuelle dans le programme scolaire. Toutefois, rien n'a encore bougé.

Le ministère envisagerait d'intégrer quelques heures de formation dans la grille horaire existante, mais Nathalie Ringuette n'est pas d'accord avec cette approche. « Je pense qu'une des formules gagnantes, c'est que ce soit donné dans le cadre d'un cours parce qu'on tisse un lien, il y a un squelette qui part de septembre jusqu'à juin, il y a une dynamique de groupe qui s'installe. Je pense que c'est très important que ce soit le même prof qui donne le cours », explique-t-elle.

Selon le sexologue et professeur à l'Université Laval Richard Cloutier, l'attente pour des cours d'éducation sexuelle a assez duré. « On ne peut pas attendre d'être riche pour protéger nos enfants, protéger nos petites filles, nos petits garçons qui sont parfois placés dans des situations où ils ne peuvent se contenir eux-mêmes », dit-il.

Le cours CÉSARSS sera implanté en Beauce et dans la Commission scolaire de la Capitale dès l'an prochain.


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25 ans après la chute du mur de Berlin, les deux Allemagnes existent encore

Deux Allemagnes inégales : reportage de Jean-François Bélanger

Il faut montrer patte blanche pour entrer à l'usine Carl Zeiss de Jena. Ce leader mondial dans la confection de lentilles et d'optiques de haute précision préserve jalousement ses secrets de fabrication. Et pour cause, il évolue dans un secteur hautement concurrentiel. L'entreprise fait la fierté de cette partie du pays qu'on appelait auparavant l'Allemagne de l'Est. Car c'est la plus belle success story de la réunification allemande. 

D'autant plus que la restructuration de l'entreprise, au moment de la fin du régime communiste, a engendré une foule d'entreprises de haute technologie dans la région, une Silicon Valley dans le domaine de l'optique.

Mais Carl Zeiss et la région de Jena sont un peu l'arbre qui cache la forêt. Car même si l'Allemagne a investi entre 1500 et 2000 milliards d'euros (entre 2116 et 2822 milliards $CAN) à l'Est, au cours du quart de siècle qui vient de s'écouler, le bilan est en demi-teinte.

Le taux de chômage y aujourd'hui est de 10,9 % contre 6,6 % à l'ouest. Et, selon une étude de l'Institut allemand de recherche économique, le PNB à l'Est est d'un tiers plus bas que celui de l'Ouest, et les salaires qui y sont versés sont en moyenne 20 % inférieurs.

D'après Karl Brenke, l'un des auteurs de l'étude, cela s'explique en grande partie par le fait que le processus de réunification a été un peu hâtif et bâclé.

« Il a été décidé d'accorder la parité entre les monnaies de l'Est et de l'Ouest. C'était une décision politique pour éviter un exode massif des populations de l'Est vers l'Ouest. Mais cela a eu pour effet de gonfler les salaires à l'Est et de plomber la productivité et la compétitivité des entreprises qui n'ont plus été en mesure de lutter et n'ont pas eu le temps de s'adapter », dit-il.

En fait, même le bon exemple qu'est la compagnie Carl Zeiss exige qu'on ajoute quelques bémols. Si l'entreprise employait, en 1989, 60 000 personnes à son usine de Jena en Allemagne de l'Est, il n'en reste aujourd'hui plus que 2000.

« Nous avons connu des années de crise et avons dû prendre des décisions très difficiles, avoue Justus Felix Whemer, le directeur financier de la compagnie. Mais, même si ces mesures ont été dures, elles étaient absolument nécessaires pour sauver l'entreprise et la relancer dans les meilleures conditions », assure-t-il.

Il rappelle que du temps de la République démocratique d'Allemagne (RDA), les entreprises n'avaient pas pour vocation de faire des profits, mais bien de faire travailler le plus de monde possible. Beaucoup de ces employés étaient inutiles, confie le cadre.

Lui aussi se fait critique au moment de jeter un regard sur les 25 dernières années, sur la façon dont a été gérée la réunification. Si la parité des Marks de l'Est et de l'Ouest a été une erreur selon lui aussi, c'est loin d'avoir été la seule.

« On aurait dû donner aux employés des parts dans les entreprises, pour les motiver progressivement à devenir plus productifs », dit-il. Et la politique gouvernementale qui incitait les entreprises de l'Ouest à racheter des entreprises à l'Est a été catastrophique, selon lui.

« La plupart des compagnies occidentales qui achetaient des entreprises en Allemagne de l'Est le faisaient simplement pour acheter un concurrent qu'ils s'empressaient de fermer », affirme-t-il.

Cela dit, ni l'économiste, ni le chef d'entreprise, ni même les chômeurs éméchés rencontrés dans un parc public de Jena ne sont nostalgiques, ni ne rêvent de revenir en arrière. Bien conscients, de toute façon, que ce n'est pas une option.

« Nous essaierons de faire mieux lors de la prochaine réunification », lance à la blague Karl Brenke.


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Harper évoque la liberté de culte avec un dignitaire chinois

Harper entame son voyage en Chine : reportage de Daniel Thibeault

Le premier ministre Stephen Harper a discuté de commerce, vendredi, avec un homme accusé d'avoir ordonné la démolition de plusieurs églises catholiques dans sa province.

Le secrétaire du Parti communiste de la province de Zhejiang Xia Baolong aurait fait détruire des centaines de croix et d'églises au cours des derniers mois, selon des chrétiens de la région.

Le premier ministre canadien a rencontré M. Xia dans un bâtiment réservé aux invités d'État, où ils ont évoqué le resserrement des liens commerciaux entre les deux pays.

M. Harper a abordé avec le politicien chinois le sujet de la liberté de religion, a indiqué un de ses porte-parole, qui n'a toutefois pas précisé s'il avait discuté de la situation des églises.

À Zhejiang, en août, des policiers ont enlevé la croix d'une église, disant qu'elle ne respectait pas les restrictions de hauteur, ce que les membres de la congrégation ont nié. Plus tôt cette année, les autorités de la province avaient décrété la démolition de 100 édifices religieux, en raison de violations présumées de règles de zonage.

En avril, l'église majestueuse Sanjiang à Wenzhou avait été rasée. Des fidèles ont dû affronter près de 4000 policiers, à Taizhou, qui ont enlevé deux croix sur une église. Selon le New York Times, 40 personnes ont été arrêtées.

« Même si c'est une construction illégale, elle aurait dû être retirée par des autorités municipales, pas par la police », a regretté la croyante, Xiao Dihua.

Une autre chrétienne a dit avoir de la difficulté à prier sans la croix. « Sans une croix, c'est très difficile de faire face à Dieu (...) Comment peut-on avoir une église sans croix? Nous avons une croix dans notre cœur », a confié Zhu.

En Chine, le christianisme est une des religions qui augmente le plus son nombre de fidèles. Ils sont désormais près de 100 millions au pays, par rapport aux plus de 86 millions de membres du Parti communiste.

Le gouvernement conservateur a souvent critiqué la Chine pour le traitement réservé aux chrétiens.

Le bureau du premier ministre a d'ailleurs fait valoir que M. Harper allait parler des droits de la personne en Chine lorsqu'il rencontrera le président, à Pékin, en fin de semaine.

La dernière visite de Stephen Harper en Chine avait été plus tendue, alors qu'il avait auparavant accusé le gouvernement chinois de cyberespionnage. La Chine avait répondu en arrêtant deux Canadiens soupçonnés d'espionnage.

Certains membres du cabinet conservateur, comme Jason Kenney, doutent qu'il faille renforcer les liens économiques avec la Chine, notamment en raison de son bilan sur les droits de la personne.

L'expansion de la classe moyenne chinoise a toutefois amené les entreprises canadiennes à vouloir se rapprocher du pays. 


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Harcèlement à Ottawa : Trudeau a manqué de tact, estime le NPD

Written By Unknown on Jumat, 07 November 2014 | 14.18

Réactions aux suspensions à Ottawa : reportage de Marc Godbout

En amenant sur la place publique, mercredi, les allégations de harcèlement dont deux de ses députés font l'objet, le chef libéral Justin Trudeau est allé trop vite et a nui aux femmes qui les ont formulées, a soutenu jeudi la whip du NPD, Nycole Turmel.

« Dans un processus normal, il avait la responsabilité de nous le dire que ça sortirait publiquement, qu'au moins, on puisse donner l'appui à nos députées qui étaient affectées par tout ça », a dénoncé la députée de Hull-Aylmer.

Mme Turmel affirme qu'il était clair que les présumées victimes ne souhaitaient nullement que leurs allégations soient rendues publiques et qu'elles ont ainsi été mises devant le fait accompli. Elle rapporte que les deux personnes concernées ont appris que la suspension des deux libéraux allait être rendue publique par les médias sociaux mercredi matin. Pour Nycole Turmel, le geste de M. Trudeau équivaut à les « victimiser une deuxième fois ». 

« Je pense que les femmes qui sont victimes de violence ou de harcèlement vont penser comme moi et diront : "Nous, qu'est-ce qui nous arrive, à un moment donné mon nom va sortir?"  et elles ne veulent pas ça. Elles veulent travailler pour retrouver leur confiance et leurs capacités d'avant, dans un milieu sain, dans lequel elles sont bien. » — Nycole Turmel, whip du Nouveau Parti démocratique et députée de Hull-Aylmer

24|60 : Entrevue avec Nycole Turmel et Stéphane Dion

Mais selon la whip libérale, Judy Foote, Justin Trudeau, mis devant les faits, n'avait pas le choix d'agir.

« Il devait suspendre deux députés libéraux. Comment suspendez-vous deux députés libéraux sans expliquer pourquoi? » — La whip libérale, Judy Foote

Le député libéral de St-Laurent-Cartierville, Stéphane Dion, est du même avis. Il croit que Justin Trudeau devait suspendre les députés, mais qu'il l'a fait dans les règles de l'art, soit en ne révélant pas le sexe des deux personnes ni leur parti politique, et en ne donnant pas de détails sur les allégations.

Le chef libéral a suspendu mercredi  Massimo Pacetti et Scott Andrews après que ces derniers eurent fait l'objet d'allégations de harcèlement de la part de deux députées du NPD. Justin Trudeau avait alors expliqué qu'une des victimes l'avait elle-même mis au courant des faits la concernant. Pour expliquer la situation, M. Trudeau avait parlé d'allégations de « faute personnelle » envers ses deux députés, sans plus.

Quant à messieurs Pacetti et Andrews, ils nient les allégations formulées à leur endroit.

Que s'est-il passé quand vous avez essayé de dénoncer?

Pourquoi la majorité des agressions sexuelles ne sont-elles pas dénoncées? Que se passe-t-il lorsqu'une victime tente de dénoncer son agresseur? Pour mieux comprendre, nous faisons appel à vos témoignages. Avez-vous pu le faire? À quoi avez-vous dû faire face? Comment cela s'est-il passé pour vous, d'un point de vue personnel, auprès des autorités ou de vos proches?

Si vous souhaitez apporter votre témoignage à un article que nous préparons, nous vous invitons à nous répondre directement par courriel.

>> Pour livrer votre témoignage : danielle.beaudoin@radio-canada.ca

De son côté, le chef du NPD, Thomas Mulcair a expliqué que la préoccupation de son parti avait été, dès le départ, de s'occuper des victimes et de respecter leur souhait de confidentialité.

« C'était la demande expresse que nous avons reçue et nous l'avons respectée, a-t-il dit. Notre whip, Nycole Turmel, va avoir des rencontres avec le président de la Chambre des communes pour s'assurer de mettre en place un processus. Pour veiller à aller au fond de ces questions-là. »

M. Mulcair savait depuis des mois qu'une de ses députées se disait victime de harcèlement, mais ignorait qu'une seconde avait été confrontée à la même situation, soit celle qui avait approché M. Trudeau. C'est de fait par le PLC que le NPD a donc eu vent des allégations de cette dernière.

Nycole Turmel estime par ailleurs que ces allégations pourraient ouvrir la porte à de nouvelles dénonciations.

Il revient au comité de régie interne du Parlement de traiter de cette délicate affaire, qui a d'abord été mise entre les mains du Président de la Chambre des communes, Andrew Scheer. Ce dernier siège au comité de régie interne, de même que trois députés conservateurs, deux députés néo-démocrates et un libéral. Est-ce que l'intervention de ce comité sera suffisante? « Je ne pense pas », affirme Nycole Turmel. 

Une déclaration émanant du bureau du président de la chambre stipule qu'Andrew Scheer a demandé à ce que toutes les ressources de la chambre soient rendues disponibles pour les personnes impliquées. M. Scheer a de plus demandé à ce que le comité de régie interne se réunisse dès que possible.

Les élus québécois interpellés

Pour le premier ministre du Québec Philippe Couillard, il importe que les dénonciations en matière de harcèlement puissent être faites dans le cadre d'un processus qui permette d'accompagner et de protéger les personnes victimes de ces situations.

« Il faut qu'on regarde ça avec la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, et celle de la Sécurité publique, LiseThériault, pour regarder le bilan de ce qui existe, mais réaffirmer le principe [...] que les dénonciations doivent être faites et les dénonciateurs ou les dénonciatrices doivent être protégés. » — Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard

Le courage de dénoncer : reportage d'Anne-Louise Despatie et entrevue avec la ministre de la Justice

Un contexte plus large

Bien que nullement liée à l'actualité de la Chambre des communes à Ottawa, l'affaire Jian Gomeshi a été plus ou moins le point de départ de cette prise de conscience sur les questions, délicates, de harcèlement.

Rappelons que Jian Gomeshi, cet ex-animateur vedette de la radio de CBC, fait l'objet d'allégations de la part de moins d'une dizaine de femmes, dont deux se sont identifiées sur la place publique.

C'est après avoir pris connaissance de « preuves explicites » démontrant « que Jian Gomeshi avait causé des blessures physiques à une femme » que la CBC a décidé de mettre fin à l'emploi de son animateur vedette.

Une enquête, menée par une avocate spécialisée en droit du travail, est en cours au sein de CBC. À la demande de la haute direction de CBC/Radio-Canada, employés actuels et passés de CBC, ayant travaillé auprès de l'animateur, sont invités à faire part de leurs plaintes, préoccupations ou expérience relativement à des questions de harcèlement, de discrimination, de violence, ou autre comportement inapproprié dans le cadre de cette enquête.


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La peur de l'Ebola fait plus mal que le virus

Le reportage de Sophie Langlois

Les économies des trois pays touchés par l'Ebola s'effondrent, littéralement, depuis que la panique s'est emparée de la planète.

Cela fait 10 mois que les Guinéens combattent l'épidémie d'Ebola, dont sept premiers mois à lutter seuls face à l'ennemi, les mains nues. Mais le pire est venu en août quand les premiers Blancs ont été contaminés.

C'est à ce moment-là que la plupart des compagnies aériennes ont interrompu leurs liaisons avec les trois pays touchés : la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia. C'est aussi en août que les pays frontaliers non touchés, le Sénégal, le Mali et la Côte d'Ivoire, ont fermé leurs frontières.

Selon un rapport de la Banque mondiale publiée le 7 octobre, l'État guinéen a perdu jusqu'ici 130 millions de dollars en revenus, ce qui a entraîné une baisse de son PIB de 2,2 %. Les pertes au Liberia atteignent 113 millions de dollars, une chute du PIB de 5,1 %.

Pour toute l'Afrique de l'Ouest, car l'ensemble des pays de la région souffre du stigmate de l'Ebola, la Banque mondiale estime que les pertes pour 2014 s'élèveront au mieux à 2,2 milliards de dollars, au pire à 7,4 milliards.

Cela risque fort d'être autour de 4 à 5 milliards de dollars, car le nombre de contaminations a continué de grimper depuis un mois. La hausse des contagions commence tout juste à ralentir; l'épidémie est encore loin d'être maîtrisée.

L'aversion des autres pays envers le virus

En Guinée, où nous étions il y a quelques semaines, dire que l'économie roule au ralenti est un euphémisme. Les entreprises dans presque tous les secteurs ont vu leurs chiffres d'affaires dégringoler, ce qui entraîne des mises à pied massives.

D'un côté, les familles encaissent des baisses de revenus, et de l'autre, une augmentation du coût de la vie due aux mesures sanitaires et aux hausses des prix de certaines denrées alimentaires. La fermeture des écoles, qui offrent habituellement un repas par jour aux élèves, crée aussi des problèmes. Les enfants qui traînent dans les rues sont une préoccupation énorme et des bouches de plus à nourrir.

Le rapport de la Banque mondiale indique que les impacts économiques de l'Ebola sont principalement engendrés par « l'attitude d'aversion des autres pays à l'égard du virus ». Pour les gens d'affaires guinéens que nous avons interviewés, la fermeture des frontières a fait plus mal que le virus lui-même.

« Beaucoup d'entreprises souffrent, nous dit Fatmé Chaloub, directrice de l'agence de voyages Tropika, parce qu'il n'y a pas d'échanges, et un pays ne peut pas vivre sans échange. »

Dans les hôtels, le taux d'occupation est passé de 80 à moins de 40 %. Mme Chaloub a une douzaine d'employés. Ils ont fait, depuis deux mois, plus d'annulations que de réservations. Elle n'en a pas licencié un seul encore.

« Je ne peux pas me débarrasser de ces gens comme ça; ce n'est pas possible. On est comme une famille, on est là depuis très longtemps, je connais les enfants de mes employés. Je ne peux pas leur dire : "à cause de problèmes financiers..." Non, j'essaie de tenir le coup. » — Fatmé Chaloub, directrice de l'agence de voyages Tropika

Mais l'agence Tropika, comme toutes les entreprises qui vivent du commerce extérieur, ne pourra pas tenir le coup longtemps.

Mohamed Abdallah Chérif, président du Groupe organisé des hommes d'affaires de Guinée, dirige une entreprise d'import-export de produits alimentaires. Avant la crise de l'Ebola, il vendait 10 000 sacs de farine par mois. Maintenant, il peine à en vendre 1000 par mois. « Si ça continue pendant quelque mois, c'est carrément des pertes totales pour les opérateurs économiques », dit-il.

« Ce que nous déplorons, c'est que les organisations internationales ne parlent que des pertes des États. Or, c'est nous qui faisons vivre les États, c'est le secteur privé qui paye les taxes. Il faut nous aider aussi. » — Mohamed Abdallah Chérif, homme d'affaires

Tous ceux qui vivent de l'agriculture, c'est-à-dire des millions de Guinéens, sont aussi frappés de plein fouet. Les fruits et les légumes qui ne sont pas vendus localement dans les marchés pourrissent dans les champs. La production de café a chuté de 50 %, celle de l'huile de palme, de 75 %.

Les activités minières au ralenti

Jusqu'en octobre, les mines du pays étaient peu touchées par l'Ebola, la plupart exploitant des minerais dans des régions jusqu'ici épargnées par le virus. Cela a changé quand des entreprises étrangères ont rapatrié leurs employés expatriés.

Rio Tinto Alcan est une des plus importantes minières en Guinée avec 3200 employés. L'entreprise canadienne a incité ses employés non guinéens à partir, il y a trois semaines, en leur disant que les assurances et les gouvernements ne pouvaient assurer leur évacuation médicale, en cas de besoin.

Les trois quarts des expatriés de Rio Tinto sont partis. « Il n'y a que le personnel essentiel, dit critique, qui est sur place actuellement », nous confirme le directeur général de Rio Tinto en Guinée, Ismaël Diakité.

Rio Tinto a ralenti le développement d'un gisement de fer en Guinée forestière, une région durement touchée par l'Ebola. Mais l'exploitation de bauxite n'est pas encore touchée : trois bateaux par semaine quittent la Guinée à destination du Québec. Pour éviter la propagation, les équipages des navires n'ont aucun contact avec les travailleurs qui font le chargement.


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Mur de Berlin : l'un a levé la barrière, l'autre l'a franchie

Le reportage de Jean-François Bélanger

Alors que l'Allemagne célèbre le 9 novembre le 25e anniversaire de la chute du mur de Berlin, nous vous présentons les portraits croisés de deux Allemands de l'Est dont le destin a basculé ce soir-là.

Chaque fois qu'il marche sur Bernauer Strasse, Aram Radomski ne peut s'empêcher de jeter un coup d'oeil sur l'immense muraille de béton gris, l'un des seuls pans du mur de Berlin encore intacts.

Comme tous les Berlinois, ce cinquantenaire au look de jeune rocker a une relation très personnelle au « Mauer », le mur. Et pour cause, il est le premier à être passé à l'Ouest au niveau du point de passage de la Bornholmer Strasse le 9 novembre 1989, le fameux soir où le mur est tombé. Il en parle avec une nostalgie empreinte de fierté.

La fin d'un régime à la télévision

Ce soir-là, Günter Schabowski, porte-parole du parti unique est-allemand, annonce en direct à la télévision que la frontière avec l'ouest sera ouverte; qu'il sera possible pour les citoyens de RDA de la traverser. Un journaliste lui demande quand. Visiblement mal préparé, l'apparatchik fouille dans ses papiers, puis bredouille « autant que je sache... immédiatement ».

Comme le reste du pays, Aram Radomski est devant sa télévision ce soir-là. Et comme le reste du pays, il n'en croit pas ses oreilles. Il sentait bien que le régime d'Egon Krenz serait forcé de lâcher du lest alors que se multipliaient depuis quelques semaines les manifestations de citoyens demandant plus de libertés.

Adam Radomski est alors journaliste. S'il travaille officiellement pour un média est-allemand, il en profite pour faire passer en douce vers l'ouest ses vidéos des manifestations, afin d'en informer le monde entier, et par ricochet, ses concitoyens est-allemands.

Dès qu'il entend la nouvelle de l'ouverture du mur à la télévision, il contacte ses amis. Ensemble, ils décident de se rendre au point de passage de la Bornholmer Strasse pour vérifier sur place s'il est bien possible de passer.

Arrivé devant le mur, il interpelle les gardes-frontières, leur demande s'il est effectivement possible de passer. Visiblement pris au dépourvu, ils hésitent, tentent de contacter leurs supérieurs.

Une heure plus tard, devant l'insistance de la foule qui y croit, ils décident de laisser passer les gens.

Les premiers pas

Aram Radomski est le premier à se présenter. Au passage, le douanier tamponne son passeport directement sur la photo d'identité.

Le journaliste hésite; en déduit qu'il sera déchu de sa nationalité est-allemande; que le passage sera à sens unique. Tant pis, il fonce et traverse le pont d'un pas décidé sans regarder en arrière.

« De l'autre côté, c'était à la fois banal et frappant. C'était la nuit; tout était noir. Puis au loin, nous avons vu un taxi et nous sommes approchés. » — Aram Radomski

Il se remémore la scène. « Le chauffeur semblait étonné de nous voir là avec nos cheveux longs et notre allure débraillée. "D'où venez-vous?", nous a-t-il demandé. "De l'Est", on a répondu. "Ah bon, ils vous laissent passer maintenant?" "Oui", avons-nous répondu avec fierté et inquiétude. »

Au final, non seulement le journaliste pourra rentrer chez lui, mais il profitera sans compter de la permission de voyager partout dans le monde au cours des mois et des années qui suivent.

« Ma vie a pris un virage à 180 degrés. » — Aram Radomski

L'amertume d'un ancien garde-frontière

Sans surprise, Heinz Schäfer a conservé de la même soirée des souvenirs et des impressions bien différents. Et pour cause, cet octogénaire encore alerte pour son âge était à l'époque commandant du poste-frontière de Schönefeld au sud de Berlin, le premier à s'ouvrir ce soir-là.

L'histoire a plutôt retenu ce qui s'est passé autour de la Bornholmer Strasse, parce que c'était au centre-ville de Berlin et que les journalistes s'y pressaient. L'ancien militaire ne cache pas son amertume à ce sujet, se sentant un peu oublié par l'Histoire.

« Ce soir-là, je reçois un appel d'un collègue officier qui me demande si j'ai vu ce qui a été annoncé à la télévision. Je réponds oui, mais lui dis que, comme lui, je n'ai pas reçu d'ordre », se souvient-il.

Le commandant file alors vers le poste-frontière où s'est déjà rassemblée une trentaine d'Allemands de l'Est qui l'interpellent au sujet de l'ouverture du mur. Il leur répond qu'il s'en occupe et poursuit son chemin à la rencontre des soldats. Il leur donne l'ordre de décharger leurs armes et de lui rendre les munitions avant de leur intimer : « Surtout, ne tirez pas! ».

« Entre officiers, on s'était mis d'accord pour ouvrir la barrière, mais je ne savais pas comment allaient réagir les soldats. Je ne pouvais pas prendre le risque qu'un d'entre eux, dépassé, décide d'ouvrir le feu sur la foule. » — Heinz Schäfer 

En regardant ce soir-là ses concitoyens passer la frontière en chantant et en poussant des cris de joie, ce militaire de carrière ayant porté fièrement pendant 40 ans les couleurs de la RDA, ne se doute pas que sa vie vient de changer pour toujours; que le régime qu'il défendait sans se poser de questions n'est plus qu'un château de cartes sur le point de s'effondrer.

Un pays qui ne lui plaît pas

Il attend décembre avant de s'aventurer à l'ouest avec sa femme. À la fois étonné, mais aussi découragé par l'abondance de biens dans les magasins, il raconte être reparti à l'est sans rien acheter.

Un an plus tard, le garde-frontière est licencié; se retrouve sans emploi, désoeuvré, dégoûté.

« Ce n'était pas simple de s'adapter, de tout changer du jour au lendemain. Il ne suffit pas de retirer son uniforme pour tourner la page.  » — Heinz Schäfer 

Au moment où le pays célèbre l'anniversaire de la chute du mur de Berlin et la réunification du pays, il ne peut s'empêcher de porter un regard amer sur toute cette période. « Toutes les usines ont été fermées. Des dizaines de milliers d'ouvriers se sont retrouvés au chômage. Beaucoup d'erreurs ont été commises », juge-t-il.

« Ils ont carrément dépouillé, dépecé la RDA. » — Heinz Schäfer 

À l'image de ces récits croisés, de ces destins parallèles, les « Ossies » et les « Wessies », respectivement les habitants de l'Est et de l'Ouest, continuent de faire une lecture bien différente de leur histoire commune.

L'Allemagne de l'Est et l'Allemagne de l'Ouest continuent d'exister et de cohabiter aujourd'hui, 25 ans après la chute du mur de Berlin, près d'un quart de siècle après la réunification.


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Accusations et amendes pour SNC-Lavalin?

Les 4000 mises à pied annoncées jeudi par SNC-Lavalin et sa volonté de réduire ses dépenses de 200 millions de dollars pourraient s'expliquer par les allégations de corruption qui pèsent sur la firme montréalaise et qui pourraient se traduire par des accusations et des amendes.

Selon plusieurs sources de CBC, la GRC et des procureurs de la Couronne mèneraient des pourparlers avec la multinationale montréalaise au sujet d'une série de scandales impliquant des cadres de SNC-Lavalin qui auraient payé ou offert des pots-de-vin pour remporter des contrats en Libye, au Bangladesh ainsi qu'au Canada.

Lors d'une téléconférence avec des investisseurs et des journalistes, jeudi, le président et chef de la direction de SNC-Lavalin, Robert Card, a été interrogé sur des négociations qui seraient en cours pour un règlement lié à des accusations de fraude ou de corruption. « Nous continuons d'entretenir des relations constructives avec l'ensemble de nos contreparties , mais je ne peux pas donner des détails sur ce dont nous pourrions discuter » , a-t-il dit.

SNC-Lavalin n'a pas précisé à CBC comment elle entendait répondre à d'éventuelles accusations. Jusqu'à maintenant, plusieurs anciens cadres font face à la justice pour des affaires de corruption, ici comme ailleurs dans le monde, mais l'entreprise elle-même n'a jamais été accusée. La loi canadienne pénalise d'ailleurs les tentatives ou les actes de corruption faits par des Canadiens à l'étranger.

Des scandales de corruption

Le mois dernier, l'ancien vice-président de SNC-Lavalin Riadh Ben Aïssa a reconnu sa culpabilité dans une affaire des pots-de-vin versés, environ 130 millions de dollars, contre des contrats valant des milliards de dollars en Libye. D'après le quotidien La Presse, ce dernier serait maintenant délateur pour la GRC.

Des accusations de fraude et de corruption pèsent aussi contre Riadh Ben Aïssa pour le versement allégué de 22,5 millions de dollars en pots-de-vin pour que SNC-Lavalin obtienne le contrat de construction du Centre universitaire de santé McGill, le CUSM. L'ancien chef de la direction de SNC-Lavalin Pierre Duhaime est aussi l'un des accusés dans cette affaire.

Pour découvrir les acteurs du scandale du CUSM sur votre appareil mobile, cliquez ici. 

D'anciens employés sont également accusés d'avoir offert des pots-de-vin à des fonctionnaires du Bangladesh dans une tentative infructueuse pour décrocher un contrat de 1 milliard de dollars pour la construction du pont Padma.

Amendes de 100 millions?

L'avocat torontois Milos Barutciski, directeur du groupe de surveillance Transparency International Canada, n'est pas étonné d'apprendre qu'il y aurait des négociations entre SNC-Lavalin et les autorités. « Sur la base de ce qui est dans le domaine public , je ne suis pas surpris », dit-il.

M. Barutciski avance que d'éventuelles amendes imposées à SNC-Lavalin pourraient dépasser les 100 millions de dollars, citant d'autres cas, dont celui de Griffith Energy.

La question reste à savoir si SNC-Lavalin reconnaîtrait sa culpabilité ou serait reconnue coupable. Si tel est le cas, au-delà du moment à payer, cela pourrait l'empêcher de soumissionner à des contrats avec le gouvernement canadien.

De son côté, la GRC refuse de commenter.


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Pipeline Keystone XL : Obama pourrait recourir à un projet de loi

La Maison-Blanche dit qu'elle serait prête à considérer un projet de loi pour autoriser la construction du pipeline Keystone XL, si le Congrès dominé par des élus républicains proposait une telle loi.

« Nous considérerons toutes les propositions du Congrès, dont celle-ci », a affirmé le porte-parole de la Maison-Blanche Josh Earnest, lors de la conférence de presse quotidienne.

Cette déclaration se distingue de la position plus traditionnelle de la Maison-Blanche sur le sujet. Elle répète depuis des mois que la décision de construire le pipeline appartient au président, et non aux représentants et aux sénateurs.

Le département d'État procède d'ailleurs à une étude sur le projet.

M. Earnest a lui-même reconnu que sa déclaration tranchait avec le passé. « Il est vrai que cela semble être en contradiction avec les positions défendues auparavant par cette administration, mais aussi avec les autres administrations qui ont dû considérer la construction de tels pipelines », a-t-il admis.

L'une des plus grandes questions en politique américaine, maintenant que les républicains contrôlent les deux chambres du Congrès et peuvent faire adopter des lois, est : quels projets de loi seront signés par M. Obama et auxquels imposera-t-il son veto?

M. Obama a simplement indiqué mercredi qu'il allait parfois mettre son veto à des projets de loi proposés par le Congrès. En revanche, il prendra l'initiative lui-même par moment en adoptant des décrets, ce que les législateurs n'approuveront pas nécessairement.

M. Obama demeure convaincu qu'ils trouveront aussi des terrains d'entente sur plusieurs enjeux. « C'est normal. C'est ainsi que notre démocratie fonctionne », a-t-il expliqué.

Cependant, il n'est pas encore clair comment cadrera le projet de Keystone XL dans cette nouvelle dynamique.

Les démocrates et les républicains pourraient notamment s'entendre sur des réformes financières, les dépenses en infrastructure et sur l'accord de libre-échange du Partenariat transpacifique (PTP) entre 12 pays, dont fait partie le Canada.

Le président Barack Obama n'a pas dit grand-chose lorsqu'il s'était fait questionner à ce sujet. Il a seulement répété que le projet fasait actuellement l'objet d'un examen réglementaire et qu'un litige avait été porté devant les tribunaux au Nebraska.

Il a ajouté que le débat n'était pas d'une importance capitale actuellement, parce que les États-Unis produisent eux-mêmes beaucoup de pétrole.

Les républicains, quant à eux, ont été clairs : ils essaieront d'utiliser leur nouveau pouvoir dans les deux Chambres pour forcer le président à approuver le projet qu'ils jugent retardé depuis un bon moment.

Les leaders républicains de la Chambre des représentants et du Sénat ont tous deux signé une lettre ouverte dans le Wall Street Journal jeudi, dans laquelle ils ont souligné l'importance d'adopter des mesures bipartisanes pour construire une économie forte.

Ils ont mentionné en premier la construction du pipeline, qui « signifiera des coûts plus bas en énergie pour les familles et plus d'emplois pour les travailleurs américains ».


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Québec ampute 300 millions $ aux municipalités

Written By Unknown on Kamis, 06 November 2014 | 14.18

Québec ampute 300 millions $ aux municipalités

Le premier ministre Philippe Couillard a dévoilé mercredi son pacte fiscal avec les municipalités, qui se traduit par l'amputation de quelque 300 millions de dollars du budget des Villes en 2015.

Québec abolit aussi les Conférences régionales des élus (CRE), dont les pouvoirs seront transférés aux MRC. 

Les MRC hériteront également des compétences en matière de développement économique local et de soutien à l'entrepreneuriat, jusque-là du ressort des Centres locaux de développement (CLD). Ces organismes, qui comptent 1000 employés, sont donc appelés à disparaître.

Le pacte fiscal de l'année 2015 prévoit que les municipalités recevront 598,9 millions de dollars en transferts financiers, dont 397 millions en remboursement de la taxe de vente du Québec (TVQ).

Le financement pour les infrastructures et le transport collectif sera maintenu et celui pour l'aide à la voirie locale sera augmenté de 50 millions de dollars par année, a tenu à préciser Philippe Couillard.

Précisant que cet exercice s'inscrit dans le cadre de la recherche de l'équilibre budgétaire, le premier ministre insiste sur le caractère « transitoire » de ce pacte, qui mènera à une autre entente qui, elle, sera en vigueur pour plusieurs années, selon M. Couillard.

« Nous sommes dans une période où nous devons faire des choix difficiles, mais nécessaires. Les élus municipaux font leur part, tout comme l'ont fait les médecins, le réseau de la santé ou les agriculteurs. Tout le monde devra faire sa part. » —  Le premier ministre Philippe Couillard

L'opposition très critique

Pour le Parti québécois (PQ), « c'est un pacte fiscal, qui n'en est pas un ».

« On a décidé littéralement de sous-traiter 300 millions de taxes à tous les contribuables du Québec à cause des problèmes qui sont vécus à Québec et Montréal. » — Stéphane Bédard, chef de l'opposition officielle

M. Bédard dénonce également ce qu'il qualifie d'attaque contre « des intervenants en région qui travaillent dans le développement économique » au sein des CLD. Il évalue à 1000 le nombre d'employés qui seront congédiés, surtout 3000 bénévoles constitués principalement de gens d'affaires et d'intervenants provenant des milieux sociaux, « qui croient au développement économique ».

La Coalition Avenir Québec (CAQ) croit qu'il y aura des augmentations des taxes municipales. À ses yeux, le gouvernement libéral « sous-traite aux municipalités une augmentation de ces taxes, que la CAQ ne veut pas cautionner ».

« On est ici pour protéger les contribuables, on n'est pas ici pour protéger la Fédération québécoise des municipalités ou l'Union des municipalités du Québec. » — Mario Laframboise, porte-parole de la CAQ en matière d'Affaires municipales.

De son côté, Québec solidaire parle d'un « pacte de famine » pour les municipalités et les citoyens. « Le nouveau pacte fiscal n'est rien de moins qu'une gifle aux milliers de Québécoises et Québécois qui œuvrent sur le terrain au développement économique des communautés », peut-on lire dans un communiqué de QS. La formation politique précise que les députés de Québec solidaire voteront en faveur de la motion du Parti québécois pour reconnaître le rôle essentiel des CLD.

Pacte fiscal : 75 millions en moins pour Montréal

Un mal nécessaire pour le monde municipal

L'essentiel du monde municipal accueille comme un mal nécessaire l'effort que leur impose le gouvernement de Philippe Couillard.

Les maires de Montréal et de Québec, Denis Coderre et Régis Labeaume, affirment qu'ils acceptent de faire leur part, même si les deux villes seront privées respectivement de 70 et 20 millions de dollars. « Nous ne croyons pas que c'est la dette des autres. Nous avons une responsabilité collective », de déclarer le maire de Québec. Tant Denis Coderre que Régis Labeaume affirment qu'il n'y aura aucune hausse de taxe en lien avec cet exercice budgétaire transitoire.

L'Union des municipalités du Québec (UMQ) et la Fédération québécoise des municipalités (FQM) assurent le gouvernement Couillard qu'elles comprennent la nécessité de redresser les finances publiques. Mais il ne faut pas que l'expérience se répète de sitôt : « Si le milieu municipal consent à un tel effort, c'est qu'il fait confiance au gouvernement que ce sera la seule fois, d'affirmer Richard Lehoux de la FQM. On n'acceptera pas de passer à la caisse deux fois ».

Suzanne Roy, présidente de l'UMQ, a parlé de « déception » de la part de plusieurs municipalités, étant donné que ces dernières avaient été mises à contribution pas plus tard que l'an dernier. « Ces compressions font mal, ce sont des sacrifices importants », a affirmé Suzanne Roy.

Les maires des villes de Gatineau, Laval, Longueuil, Saguenay et Trois-Rivières, qui représentent 1,5 million de citoyens, qualifient « d'inacceptables » les compressions de 300 millions de dollars imposées par Québec.

« Si nous sommes obligés d'augmenter les taxes pour payer ce déficit, encore une fois, ce sont les mêmes contribuables qui paieront. » — Les maires des villes de Gatineau, Laval, Longueuil, Saguenay et Trois-Rivières

Ces cinq maires admettent qu'il faille tenir compte de la précarité des finances publiques, mais ils rappellent au gouvernement de la province que « les villes ont à leur charge 58 % des infrastructures publiques québécoises, alors qu'elles ne reçoivent que 8 % des taxes et impôts payés par les contribuables ».

Depuis Baie-Comeau, le maire Claude Martel a prévenu que la diminution du taux de remboursement de la TVQ et des compressions tenant lieu de taxe pourraient priver la Ville de 500 000 $ de revenus en 2015.


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Cimenterie de Port-Daniel-Gascons : les Micmacs veulent leur part

Cimenterie à Port-Daniel : les Micmacs veulent leur part

Exclusif - Les Micmacs de la Gaspésie veulent obtenir une partie des bénéfices et des emplois de la cimenterie McInnis à Port-Daniel. Et puisque les pourparlers ne vont pas à leur goût, ils pourraient s'opposer au projet ou porter l'affaire devant les tribunaux.

Claude Jeanotte, chef de la communauté de Gespeg, affirme que « s'il n'y a pas d'ouverture à une entente avec les Micmacs en Gaspésie, c'est certain qu'on va être opposés à ce projet-là ».

Mardi, en entrevue, le directeur général de Ciment McInnis, Christian Gagnon, confirmait les informations de Radio-Canada quant au fait que des négociations ont été lancées dès 2012. Mais, selon lui, les pourparlers « se déroulent bien » et l'entreprise serait prête à plusieurs compromis avec les autochtones.

Partage des bénéfices et emplois pour les Micmacs

Christian Gagnon admet du bout des lèvres que les Micmacs veulent obtenir une compensation financière. « Les gens disent : on veut regarder de ce côté-là. Ils voudraient qu'il y ait des bénéfices qui leur reviennent ».

Impossible d'avoir quelque détail quant aux montants demandés, puisque les deux parties se seraient engagées à la confidentialité. Mais une chose est claire, les Micmacs veulent de l'argent sonnant, puisque le projet se fait sur leurs terres ancestrales.

« Nous, c'est une forme de redevances, parce qu'on dit on doit être capables de maintenir des services. Avec les coupures que les gouvernements font aux Premières Nations, c'est important qu'on puisse travailler avec plus d'argent », affirme Christian Gagnon.

« La nation cherche aussi à obtenir sa part d'emplois. À l'heure actuelle, quelques Micmacs travaillent au montage de structures et ça pourrait augmenter », ajoute-t-il.

Dans un mois, dit M. Gagnon, « on pourrait lancer la construction d'une énorme tour et ça devrait durer 14 mois ».

« Pour les Autochtones, les emplois sont une base de discussion incontournable. C'est certain qu'on veut que nos gens soient placés au niveau de ces entreprises-là », affirme M. Jeannotte, qui souligne que certains membres de sa communauté seraient prêts à suivre la formation nécessaire.

Déjà des dédommagements pour la pêche au homard

Les deux parties négocient déjà des compensations environnementales. Le chef Jeannotte souligne que le projet « affecte deux montagnes ». L'utilisation de territoires autrefois utilisés par des trappeurs micmacs doit aussi être compensée, selon M. Jeannotte.

Ciment McInnis a déjà dû dédommager les pêcheurs micmacs pour l'implantation de son terminal maritime en eau profonde. Le permis octroyé par Pêche et Océans Canada prévoit la construction de quatre « récifs de homards ». Ces structures artificielles servent à faciliter la reproduction des homards, une espèce importante pour les pêcheurs micmacs. Ciment McInnis ne confirme pas le coût de ces structures.

Des négociations qui se compliquent

Ciment McInnis et les Micmacs ne semblent pas percevoir la négociation de la même manière. Le président de l'entreprise semblait optimiste mardi. « On se devait d'avoir une base de discussion et d'information sur notre projet », affirme M. Gagnon.

L'entreprise affirme ne pas avoir d'obligation légale, mais une « obligation morale » d'en venir à une entente équitable avec les Autochtones. Mais côté micmac, on parle de pourparlers plus complexes. Tellement que Claude Jeannotte affirme qu'à « un moment donné, peut-être qu'on n'aura pas le choix d'aller devant la justice ».

L'entreprise affirmait mardi espérer en venir à une entente d'ici l'ouverture de la cimenterie, dans deux ans.

Un parcours parsemé d'embûches

La construction des installations a débuté au printemps, mais plusieurs irritants demeurent.

Il y a d'abord les producteurs de ciment canadiens qui critiquent l'aide d'environ 400 millions accordée par Québec. S'ajoute à cela l'opposition grandissante de politiciens américains. En octobre on apprenait que les sénateurs de l'état de New York demandaient une enquête de Washington sur « l'aide financière » accordée à la cimenterie.

Avec un investissement total de plus d'un milliard, la cimenterie, l'un des plus gros projets industriels actuellement en marche au Québec.

Finalement, rappelons qu'une coalition, qui regroupe Lafarge Canada et deux groupes environnementaux, conteste la légalité du certificat d'autorisation émis par le ministère de l'Environnement au printemps. On estime qu'à terme la cimenterie emploiera environ 200 personnes. Sa production serait essentiellement destinée au marché américain.


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Parenteau donne la victoire au Canadien

Face à la pire formation de la LNH, le Canadien a eu besoin de temps supplémentaire pour retrouver le chemin de la victoire, mercredi.

Pierre-Alexandre Parenteau a inscrit son troisième but décisif en tirs de barrage cette saison et le Tricolore a arraché un gain de 2-1 face aux Sabres de Buffalo au First Niagara Center.

Le Canadien a ainsi mis fin à une séquence de trois revers. Alex Galchenyuk a aussi touché la cible en fusillade, tout comme l'ex-capitaine du Canadien Brian Gionta du côté des Sabres.

Parenteau, avec son 3e de la saison, avait réussi l'unique but du Canadien en temps réglementaire contre Michal Neuvirth. Drew Stafford, avec son 2e, a riposté face à Dustin Tokarski, qui a fait face à 32 tirs, le même nombre que son rival.

Parenteau, qui a fait subir le même sort aux Flyers de Philadelphie et aux Flames de Calgary, a joué aux côtés de David Desharnais et de Max Pacioretty et livré un bon match.

« Ils ont semblé bien s'entendre sur la patinoire et ont provoqué des chances de marquer, a observé Michel Therrien. J'ai aimé tout ce trio. Parenteau a récolté un gros but et il a aussi marqué en fusillade, comme on a pu le constater. Mais j'ai beaucoup aimé David (Desharnais) et j'ai beaucoup aimé Pacioretty. Ça été un bon trio pour nous ce soir. »

Jouant sans les services du défenseur Mike Weaver, handicapé par un virus, le Canadien a perdu les services de l'attaquant Michaël Bournival avec environ deux minutes à jouer à la première période. Bournival semble avoir été blessé à l'épaule gauche après avoir été durement mis en échec par Cody McCormick, derrière le filet de Tokarski.

Le Canadien reprendra le collier samedi quand il accueillera le Wild du Minnesota. La rencontre sera précédée par la cérémonie du retrait du chandail de l'ancien défenseur Guy Lapointe, l'un des membres du fameux « Big Three », avec Serge Savard et Larry Robinson. Ce trio a aidé le Tricolore à dominer dans la LNH à la fin des années 70 et à gagner quatre coupes Stanley d'affilée.

Quarante minutes sans histoire

Comme il fallait peut-être s'y attendre dans un match mettant aux prises une équipe en léthargie et une autre carrément mauvaise, la première période a offert du jeu bien peu inspiré de part et d'autre. Et aucune des deux formations n'est venue près d'inscrire le premier but du match.

À son retour dans la formation après avoir été laissé de côté pendant sept matchs, Jiri Sekac a été menaçant à sa deuxième présence sur la patinoire.

Jouant en compagnie de Michaël Bournival et de Lars Eller, Sekac a raté la cible d'un tir du revers avant de mettre Neuvirth à l'épreuve après avoir contourné le filet, quelques secondes plus tard, avec l'un des cinq tirs du Canadien durant la période.

Ce sont les Sabres qui ont dominé à ce chapitre, avec neuf tirs vers Tokarski, mais peu vraiment menaçants. Et ils ont surclassé le Tricolore au chapitre des mises en échec, avec 15 contre six.

Sekac remplaçait Rene Bourque, dont le rendement depuis le début de saison déçoit. Et Therrien l'a laissé sous-entendre après le match.

« Dans le cas de Rene, surtout après les séries éliminatoires qu'il nous a données, on avait beaucoup d'espoir. On espérait que les choses débloquent, mais on est en mesure de constater que les choses n'ont pas bloqué comme on l'aurait espéré. Et dans ces cas-là, il faut prendre des décisions. » — Michel Therrien

Therrien s'est par ailleurs dit bien satisfait du travail de Sekac.

La deuxième période a été tout aussi soporifique, mais le Canadien a un peu mieux paru, décochant dix tirs vers Neuvirth, le même nombre que les Sabres en direction de Tokarski.

Fin de disettes

Les deux formations sont sorties de leur torpeur en troisième période, et le Canadien a été la première à le faire.

Dès la 19e seconde de jeu, Parenteau a récolté son premier but -- et son premier point -- depuis le 16 octobre contre les Bruins de Boston, s'emparant du retour d'un tir de P.K. Subban pour déjouer Neuvirth. David Desharnais a préparé le but en remportant la mise en jeu profondément dans la zone des Sabres.

Sur le jeu, Andrei Markov a récolté l'autre mention d'aide, ce qui lui a permis d'inscrire son 448e point et de doubler le grand Doug Harvey au troisième rang pour le nombre de points en carrière par un défenseur du Canadien.

Ce n'était que la troisième fois cette saison que le Canadien marquait le premier filet d'un match, et la première depuis le 25 octobre contre les Rangers. Mais cette avance a duré moins de trois minutes. Stafford a profité d'une punition à Sekac pour créer l'égalité, complétant un jeu de Tyler Myers et du défenseur Tyler Ennis.

Ce n'était que le deuxième but des Sabres avec l'avantage numérique cette saison, en 46 tentatives.

La période supplémentaire a été le théâtre de bonnes chances de marquer, d'un côté comme de l'autre. Les hommes de Ted Nolan ont dominé la première moitié de la prolongation avant que Max Pacioretty ne mette Neuvirth deux fois à l'épreuve.


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Québec va restreindre son programme de procréation assistée

Exclusif - Le gouvernement du Québec continuera de financer les traitements de procréation assistée, mais en partie et pour les couples médicalement infertiles seulement.

Selon des informations obtenues par Radio Canada, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, présentera d'ici quelques semaines une grande réforme du Programme québécois de procréation assistée.

Le projet de loi, qui sera déposé à l'Assemblée nationale avant Noël, prévoit plusieurs balises, entre autres de limiter la couverture financière des traitements de procréation aux hommes et aux femmes médicalement infertiles.

Depuis sa création en 2010, le programme public de procréation assistée s'est avéré extrêmement populaire auprès des Québécois, y compris les femmes célibataires et les couples homosexuels.

Une explosion de coûts et certains dérapages éthiques avaient forcé sa révision, puis des recommandations du commissaire de la santé du Québec au mois de juillet.

Tel que recommandé, le gouvernement continuera de fournir une aide financière aux couples qui ont recours à la procréation assistée, mais sous forme de crédits d'impôt qui n'ont pas encore été déterminés.

La décision de restreindre l'aide financière aux couples médicalement infertiles devra être sérieusement étudiée en comité parlementaire pour savoir si une telle balise ne contrevient pas à la charte des droits et libertés.


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Nathalie Normandeau devient animatrice radio

L'ex-ministre libérale Nathalie Normandeau deviendra animatrice à la radio en janvier. Elle animera une émission en compagnie d'Éric Duhaime au FM93, une station du groupe Cogeco à Québec.

Ancienne vice-première ministre du Québec, ministre des Affaires municipales et ministre des Ressources naturelles dans le gouvernement de Jean Charest, Mme Normandeau a quitté la politique en septembre 2011.

En outre, dans un communiqué publié aujourd'hui, Nathalie Normandeau explique qu'elle met fin à son mandat avec la Ville de L'Ancienne-Lorette, où elle venait d'être nommée conseillère auprès de la municipalité dans ses négociations avec l'agglomération de Québec.

« Au cours des derniers jours, une opportunité professionnelle inattendue m'a été offerte. Cette opportunité, que j'ai saisie, est incompatible avec la poursuite de mes activités de consultante pour la Ville de L'Ancienne-Lorette. J'ai donc décidé de mettre fin immédiatement à mon mandat avec la Ville ».

Vendredi dernier, le commissaire à l'éthique et à la déontologie avait annoncé qu'elle allait faire enquête sur l'embauche de Mme Normandeau à L'Ancienne-Lorette après une plainte déposée par la députée péquiste Agnès Maltais. Selon Agnès Maltais, Nathalie Normandeau contrevenait à l'article 59 du Code qui empêche les ex-politiciens d'occuper des fonctions en lien avec des dossiers qu'ils ont traités lorsqu'ils étaient ministres.

En juin dernier, Nathalie Normandeau avait déclaré qu'elle n'avait pas l'intention de revenir un jour en politique, précisant que le prix à payer pour ce genre d'engagement était trop élevé. Son nom a été associé à plusieurs reprises à des firmes et à des personnes accusées de collusion, de corruption et de financement politique illégal dans les derniers mois, sur la base d'allégations dans le cadre de la commission Charbonneau. Au lendemain de son témoignage à la commission, Mme Normandeau avait affirmé avoir subi « un immense préjudice », mais estimait avoir réussi à redorer son image.

Récemment, l'ex-libérale s'est montrée critique à l'égard du gouvernement Couillard, l'accusant de manquer de vision alors qu'il remettait en question la pertinence des Conférences régionales des élus (CRÉ), des Centres locaux de développement (CLD) et des Carrefours Jeunesse-emploi (CJE).

Quant à son futur coanimateur, Éric Duhaime, il a quitté Radio X Montréal en juillet dernier. Il y animait l'émission Duhaime le midi.


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Cuisante défaite du Canadien contre les Blackhawks

Written By Unknown on Rabu, 05 November 2014 | 14.18

Le Canadien a essayé de rivaliser pendant la première moitié du match, mais la supériorité des Blackhawks de Chicago n'a fait aucun doute au cours de la seconde moitié.

Malmené dans une deuxième rencontre de suite, le Tricolore a été blanchi 5-0, mardi au Centre Bell, devant une salle comble qui a manifesté son insatisfaction par moments.

Auteur d'un doublé, ses troisième et quatrième de la saison, Kris Versteeg a dirigé l'attaque des Blackhawks qui ont savouré un premier gain en sept visites au Centre Bell, soit depuis le 3 décembre 2001. Jonathan Toews, son cinquième, en plus d'une aide, Brad Richards, son deuxième, et Patrick Kane, son quatrième, ont été leurs autres buteurs.

Le Montréalais Corey Crawford a bloqué 26 lancers pour signer son 11e blanchissage. Son opposant Carey Price a également repoussé 26 tirs, mais il en a reçu 31.

Le Tricolore tentera de freiner à trois sa séquence de défaites dès mercredi, en rendant visite aux Sabres de Buffalo. Le duel marquera pour plusieurs joueurs les retrouvailles avec deux anciens coéquipiers, Josh Gorges et Brian Gionta.

Bon début, mais...

Le Canadien avait connu un début de soirée intéressant, mais le résultat n'a pas été différent. Pour la 11e fois en 13 matchs, il a cédé le premier but. Ce n'est pourtant pas les occasions de s'inscrire le premier qui ont manqué. Il a obtenu un avantage numérique dès la première minute de jeu, mais David Desharnais a raté une chance unique et Brendan Gallagher n'a pu maîtriser la rondelle bondissante sur une courte descente à deux contre le gardien.

À l'autre extrémité, Price a brillé face à Jeremy Morin. Il a fait l'arrêt initial en étirant le bâton, avant de plonger pour que le disque rebondisse par-dessus le filet.

Les Blackhawks ont saisi leur première chance en supériorité numérique. Toews a fait dévier le tir bas du défenseur Duncan Keith, à 11:19.

Les hôtes ont continué d'exercer de la pression, sans toutefois bien paraître au cours de leur deuxième attaque massive de la période. À la fin, ils menaient 11-5 dans les tirs.

Revirement de situation

Les choses ont tourné moins rondement en deuxième période, surtout à partir du moment où les visiteurs ont doublé leur avance à 10:07. Un but chanceux qui a été crédité à Versteeg. La passe soulevée qu'il a effectuée en provenance du coin droit a légèrement bifurqué sur Rene Bourque, avant de se faufiler derrière Price.

Le Canadien a par la suite eu toute la misère du monde à quitter son territoire. La double pénalité mineure pour bâton élevé qu'a écopée le défenseur Tom Gilbert à la 17e minute n'a fait qu'empirer la situation.

Les Blackhawks ont dominé 17-8 dans les lancers au cours de l'engagement.

Michaël Bournival, qui livrait son premier match cette saison, a raté la plus belle occasion de marquer du CH, tôt dans la période. Il a fait dévier un tir que Crawford a maîtrisé, avant d'y aller d'un revers bas qui n'a pas dupé le gardien.

Sharp se blesse

Tôt en troisième, à 2:22, les Blackhawks se sont donné une confortable avance. Faisant dos à Price, Richards a fait dévier le tir de Patrick Sharp dans la partie supérieure du filet.

Les Blackhawks ont par la suite perdu les services de Sharp, qui a paru se blesser à la jambe droite en encaissant la mise en échec d'Alexei Emelin.

Le Canadien s'est vu offrir un cinquième jeu de puissance, mais il n'a pas embêté Crawford.

Kane a fait 4-0 à 12:31, puis Versteeg a ajouté l'insulte à l'injure, à 14 :46.

Subban prend sa part de responsabilité

Interrogé à la fin du match, Subban ne s'est pas défilé: « Personnellement, je suis loin d'offrir le niveau de jeu que je devrais, a-t-il reconnu. Je dois être meilleur, comme mon partenaire de jeu doit l'être, comme les attaquants et les défenseurs doivent l'être. Tout le monde doit être meilleur. J'accepte une partie du blâme, vous (les journalistes) pouvez dire ou écrire ce que vous voulez, je n'y porte aucune attention. Je dois être meilleur. Même si on avait gagné 6-0, je dirais quand même que je dois être meilleur. »

Subban se blâme principalement pour le manque de résultat du jeu de puissance. Le Tricolore n'a réussi que deux buts en supériorité numérique en 13 matchs cette saison.


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Le président Hollande pour un visa d’entrepreneur

Martine Biron fait le point sur la visite du président français au Québec

Lors de la dernière étape de sa tournée canadienne, le président français a plaidé pour un visa d'entrepreneur afin de resserrer les liens entre le Québec et la France. Devant un parterre d'entrepreneurs, mardi soir, à Montréal, François Hollande a appelé à simplifier la bureaucratie aussi bien à Paris qu'à Québec.

« La simplification, ça vaut partout, y compris dans les organisations patronales et les entreprises.  » — Le président François Hollande

« Beaucoup de petites et moyennes entreprises veulent accéder au marché », a fait valoir M. Hollande. Il a indiqué que quelque 400 entreprises françaises sont présentes au Québec, ce qui fournit du travail à environ 130 000 personnes. En revanche, 150 sociétés québécoises œuvrent en France, où elles emploient plus de 20 000 personnes.

La technologie numérique comme véhicule du progrès

Plus tôt en après-midi, à son arrivée à Montréal où il a rencontré en soirée le maire Denis Coderre, le président Hollande s'est rendu en compagnie du premier ministre Philippe Couillard à la Société des arts technologiques, où il a eu droit à des présentations numériques.

« Nous sommes dans un lieu unique au monde, qui permet de donner aussi à l'expression française une diffusion, comme jamais on avait imaginée.  » — Le président français François Hollande

Pour M. Hollande, « il y a bien là une technique qui permet aux artistes de faire en sorte qu'un art nouveau apparaisse ».

Le président français a confié y a avoir vu « des images extraordinaires » et il a ajouté qu'il avait proposé au premier ministre Philippe Couillard « qu'on puisse mettre cette technique numérique, cette création artistique au service de la lutte contre le réchauffement climatique ».

M. Hollande a évoqué « un très beau rendez-vous » et la possibilité d'en créer un événement, avec toute l'expérience acquise par la Société des arts technologiques de Montréal, autour de la Conférence de Paris, prévue pour la fin de l'année 2015.


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Les républicains reprennent le contrôle du Sénat américain

Les républicains américains ont repris mardi le contrôle du Sénat pour la première fois depuis 2006 lors des élections de mi-mandat, en plus de conserver la majorité à la Chambre des représentants.

Selon les médias américains, les républicains se sont emparés des sièges démocrates en Caroline du Nord, au Colorado, dans l'Arkansas, dans le Montana, dans le Dakota du Sud et en Virginie-Occidentale. Dans cet État, les républicains ont remporté leur premier siège de sénateur depuis 1956.

Avec ces six gains, les républicains ont atteint leur objectif de contrôler le Sénat. Avant les élections, les républicains - avec leurs 45 sièges - devaient en conquérir six autres et conserver ceux qu'ils possédaient déjà pour détenir la majorité (51 sièges).

Les électeurs américains étaient appelés aux urnes mardi pour élire 36 sénateurs, les 435 membres de la Chambre des représentants et 36 gouverneurs.

Les premières tendances pour le Sénat ont commencé à se dessiner en début de soirée, après la fermeture des bureaux de vote dans plusieurs États.

À 0 h 00, selon les projections, les démocrates comptaient 45 sièges au Sénat, les républicains 52, selon CNN. À la Chambre des représentants, les républicains, qui y resteront majoritaires, avaient une avance de 224-145 aux dépens des démocrates.

La bataille entre républicains et démocrates s'annonçait ardue dans plusieurs États, notamment au Colorado, au Kansas, en Iowa, en Alaska et au New Hampshire. Dans cet État de la Nouvelle-Angleterre, les démocrates ont été réélus mais l'écart est très mince.

Néanmoins, les résultats finaux ne seront pas dévoilés ce soir, puisqu'il y aura un second tour en Louisiane le 6 décembre prochain.  

Obama impopulaire

La campagne électorale a beaucoup tourné autour de la personnalité du président américain Barack Obama, dont la popularité est à la baisse. Les Américains lui reprochent son « interventionnisme » avec le programme Obamacare, de même que son « manque de leadership » dans les dossiers touchant à la propagation de l'Ebola et à la montée du groupe État islamique.

Le président est même attaqué sur son bilan économique, en dépit de la baisse du chômage à 5,9 %, au plus bas depuis six ans, et de la robuste croissance (3,5 % au troisième trimestre).

La perte du contrôle des deux chambres au profit des républicains lierait les mains du président américain, affirme Donald Cuccioletta, chercheur associé à l'Observatoire sur les États-Unis de la Chaire Raoul-Dandurand de l'UQAM.

« C'est clair qu'avec les républicains au Sénat, et la Chambre des représentants qui reste entre leurs mains, ils vont dicter le programme politique. Ça ne veut pas dire que les républicains vont tout arrêter - ils vont peut-être laisser des choses passer, car ils pensent aux élections de 2016 », ajoute-t-il.

Durant ce scrutin de mi-mandat, en plus de pourvoir des centaines de postes de députés, de sénateurs et de gouverneurs, les électeurs sont aussi invités à répondre à des dizaines de questions référendaires partout au pays, notamment sur la légalisation de la marijuana.


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Ebola : l'OMS demande au Canada de s'expliquer

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) demande des explications au Canada, qui a décidé de refuser temporairement l'entrée des voyageurs provenant des pays affectés par l'épidémie Ebola.

Vendredi, le gouvernement a annoncé qu'il cesserait immédiatement l'émission de visas pour les ressortissants étrangers qui se sont rendus dans des pays comme la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia.

L'OMS a répété à plusieurs reprises que les pays ne devraient pas fermer leurs frontières aux pays d'Afrique de l'Ouest touchés par le virus. Ces mesures pourraient avoir des conséquences plus graves que si les voyageurs avaient pu se déplacer librement, selon l'organisme.

La docteure Isabelle Nutall, de l'OMS, craint que les Canadiens aient un sentiment de sécurité artificiel avec une telle mesure.

La docteure Nutall a précisé qu'elle avait envoyé une requête à l'Agence de santé publique du Canada pour obtenir des explications.

« Nous ne croyons pas que les restrictions de voyage peuvent être efficaces dans les circonstances actuelles. Nous ne croyons pas que la propagation d'Ebola peut être freinée en imposant des restrictions de voyage », a insisté Mme Nutall.

La décision du Canada contrevient au Règlement sanitaire international, qui interdit aux pays signataires de restreindre le trafic et le commerce au-delà de ce que recommande l'OMS.

Ce règlement prévoit que les pays qui décident d'aller au-delà des recommandations de l'OMS doivent démontrer clairement pourquoi, chiffres et données scientifiques à l'appui.

Le traité ne prévoit pas de sanctions pour les pays qui ne respectent pas leurs engagements.

Preben Aavitsland, un épidémiologiste norvégien qui a contribué à écrire le traité croit que le Canada ne donne pas un bon exemple aux autres pays.

« Ces restrictions de voyage vont beaucoup plus loin que ce qui est nécessaire pour protéger les Canadiens. Nous avons besoin d'une abondance de précautions, mais le bon niveau de précaution », a-t-il expliqué.

L'Australie a aussi fermé ses frontières aux ressortissants de pays touchés par l'épidémie.


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Hollande ne veut pas stigmatiser le Canada

Céline Galipeau rencontre François Hollande

« Je ne veux pas stigmatiser, je ne veux pas montrer du doigt. » C'est ce que répond François Hollande, le président français, interrogé par Céline Galipeau sur son choix de commencer sa visite du Canada en Alberta, pays des sables bitumineux où l'entreprise française Total vient de faire un important investissement.

Si ce choix de l'Alberta s'avère curieux, c'est que le président français est notamment venu au Canada cette semaine pour parler d'environnement, dans un contexte où la France se prépare à être l'hôte de la prochaine conférence sur le climat en décembre 2015.

Mais François Hollande ne voit pas là de contradiction. Il plaide plutôt que son objectif est de rallier tous les pays à l'idée qu'il faille, à l'horizon de 2030, diminuer les émissions de gaz à effet de serre de 40 % par rapport à la situation qui prévalait au début des années 1990.

« Ce que je demande au Canada, ce que je demande à tous les pays, c'est d'atteindre cet objectif, dans l'intérêt même de nos économies. Parce que ça va être un formidable levier pour créer des activités nouvelles. Est-ce que ça empêchera de faire de la production pétrolière ou de gaz? Non, mais il y aura des technologies qui seront beaucoup plus économes et beaucoup plus efficaces pour limiter les émissions de gaz à effet de serre », a-t-il dit en entrevue à Radio-Canada.

Le Canada a abandonné le protocole de Kyoto en 2011, mais François Hollande reste optimiste quant à la prochaine conférence sur le climat.

« À moi de convaincre les Canadiens d'accepter de revenir sur une décision qui a, à un moment, heurté, et maintenant, d'aller vers cette conférence sur le climat avec confiance. » — François Hollande

Le Canada est une grande économie, dit le président, mais en même temps, c'est le pays qui peut être le plus touché par les risques climatiques.

« Donc, ce que j'attends de lui, c'est d'être à la pointe des technologies. Ce que j'attends de lui, c'est qu'il soit conscient de ses responsabilités. Ce que j'attends de lui, parce que c'est un grand pays qui est lié à la France, c'est que nous soyons ensemble pour réussir cette rencontre du climat qui est une rencontre qui restera dans l'histoire : ou nous échouons, et alors, les générations suivantes feront notre procès, qu'on soit vivant ou pas [...] ou nous réussissons ».

Les amours triangulaires

Tous les présidents français ont été confrontés, par le passé, à la relation triangulaire que doit entretenir la France avec le Québec d'une part, et le Canada de l'autre.

Toutes sortes d'expression ont été utilisées jusqu'ici par les président français pour qualifier leurs relations avec les deux entités. Puisqu'il est de passage au Québec, Céline Galipeau a demandé à François Hollande de préciser le sens de la formulation qu'il a choisie : il parle de relation d'amitié avec le Canada et de relation d'amour avec le Québec.

« L'amitié, dit le président, c'est profond, c'est durable. C'est ce qui doit se cultiver entre pays qui ont décidé de lier leur sort ». Il ajoute du même souffle qu'il y a « une part d'amour avec le Québec : la langue française, la culture que nous partageons ».

Toutefois, « on peut avoir une relation d'amitié amoureuse avec le Canada aussi », dit le chef d'État français, avant de conclure que de toute façon, « les Québécois ne voudraient pas que nous ne soyons que dans une relation exclusive ».


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François Hollande décoré de l'Ordre national du Québec

Written By Unknown on Selasa, 04 November 2014 | 14.18

Le compte rendu de Sébastien Bovet

Le président français, François Hollande, a reçu des mains de Philippe Couillard l'insigne de grand officier de l'Ordre national du Québec, la plus haute distinction honorifique de l'État québécois. Dans des discours à Québec, les deux hommes ont souligné les liens étroits et historiques qui les unissent.

MM. Hollande et Couillard ont parlé d'une « relation directe et privilégiée » qui peut s'illustrer dans des intérêts communs, comme la lutte aux changements climatiques, chère au président français.

M. Hollande a aussi dit souhaiter que le Québec et la France donnent une « nouvelle impulsion » à leurs relations économiques dans les domaines des nouvelles technologies, du numérique et de la mise en valeur de l'espace maritime.

Le président Hollande a souligné la vigueur de la culture québécoise dans le contexte nord-américain. Il estime que le Québec est « une source d'inspiration » pour les Français « en matière d'éducation, d'innovation, de nouvelles technologies (...) »

« Vous êtes une économie compétitive de haut niveau. Vous cherchez à faire en sorte que vos entreprises soient sur les marchés les plus porteurs. Vous leur apportez le soutien nécessaire. Vous avez un haut niveau de qualification et vous faites en sorte de vivre en harmonie. Vivre en harmonie, c'est pour chaque nation un défi », a-t-il déclaré lundi soir lors d'une réception au Château Frontenac, à laquelle ont pris part des personnalités de divers horizons. 

À l'approche du jour du Souvenir, MM. Hollande et Couillard ont souligné les sacrifices des soldats québécois et canadiens qui ont défendu la liberté au siècle dernier en Europe, lors des deux guerres mondiales.

Le premier ministre du Québec a rappelé ses origines françaises, sa mère venant de France.

« La mort pour la France a touché ma famille. Les camps ont touché ma famille. De sorte que cette question de l'ouverture au monde, de l'inclusion, de la tolérance et du respect des libertés prend pour moi un aspect tout à fait particulier et personnel », a souligné Philippe Couillard. 

Plus tôt, les deux politiciens se sont rencontrés en privé. Ils devaient notamment discuter de la question litigieuse des droits de scolarité pour les quelque 12 000 Français qui étudient au Québec. Le gouvernement libéral veut les augmenter considérablement, ce qui irrite Paris.

Québec veut en effet abandonner un accord de 1978 qui prévoit que les Français paient les mêmes droits que les étudiants québécois. Les étudiants français paieraient plutôt les mêmes droits que les Canadiens des autres provinces, soit environ trois fois plus qu'actuellement, en moyenne de 2300 $ par année à 6300 $.

Le président français, François Hollande, est arrivé à Québec lundi soir. Mardi, il s'adressera à l'Assemblée nationale, avant de se rendre à Montréal pour rencontrer notamment le maire Denis Coderre, et reprendre un avion vers la France. 

Remise de l'Ordre national et de la Légion d'honneur

Lundi soir, Philippe Couillard a remis l'insigne d'officier de l'Ordre national du Québec au professeur de chimie français Alain Fuchs, président-directeur général du Centre national de la recherche scientifique (CNRS). De son côté, M. Hollande a décoré l'homme d'affaires Bernard Bélanger de l'insigne de chevalier de la Légion d'honneur. Ce dernier est président et chef de la direction de Premier Tech.

Discours à Ottawa

Lundi matin, le président français a livré un discours à la Chambre des communes, rappelant la fusillade du 22 octobre à Ottawa. Il a dénoncé « une attaque d'inspiration terroriste ».

De plus, M. Hollande a insisté sur l'importance du lien qui unit le Canada et la France. Il a plaidé pour une intensification des échanges commerciaux entre les deux pays et a évoqué l'accord de libre-échange signé récemment entre le Canada et l'Union européenne.

Le commerce entre le Québec et la France devait aussi être des pourparlers entre MM. Couillard et Hollande.

Pour consulter notre graphique sur les échanges commerciaux entre le Québec et la France sur votre appareil mobile, cliquez ici.

« Nous comptons tout mettre en oeuvre pour enrichir la relation directe et privilégiée que le Québec entretient avec la France, un pays qui représente notre troisième marché international. » — Philippe Couillard 

Pour voir la liste des importations et des exportations du Québec en France, cliquez ici.

C'est en Alberta que le président Hollande a amorcé son voyage de trois jours au Canada. L'économie, l'énergie et les changements climatiques ont été au cœur de ses discussions avec le premier ministre canadien, Stephen Harper.


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La classe moyenne est-elle vraiment en difficulté?

Est-ce que la classe moyenne rétrécit?

Exclusif - La classe moyenne s'appauvrit; la classe moyenne va disparaître. Ce n'est pas d'hier qu'on en parle. Mais c'est faux, disent les chercheurs François Delorme, Suzie St-Cerny et Luc Godbout de l'Université de Sherbrooke, qui publient une étude sur la classe moyenne québécoise.

Ce qui est vrai, c'est que depuis 1976, les revenus - avant impôts et excluant les transferts gouvernementaux et les allocations - ont stagné. 

Si bien que la classe moyenne est passée de 37 % de la population québécoise en 1976 à 25 % en 1996, pour remonter légèrement à 29 % en 2010.

Mais si l'on se base sur le revenu après impôts, qui inclut les allocations familiales, crédits d'impôt et prestations diverses, on s'aperçoit que près de 50 % des ménages font partie de la classe moyenne en 2010, contre 45 % en 1976. Il est donc faux de parler de déclin.

1. Premier constat : l'intervention gouvernementale a donc non seulement protégé la classe moyenne, mais a aussi contribué à l'amélioration de son sort.

« Le rôle des politiques publiques par la fiscalité ou par les programmes sociaux fait que cette classe moyenne là a été protégée. Il n'y a pas eu d'érosion », soutient François Delorme, chargé de cours au département de sciences économiques et professionnel de recherche à la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques de l'Université de Sherbrooke.

Pour connaître les seuils de revenus, découvrir comment a évolué la classe moyenne au fil des ans et qui en fait partie, explorez nos graphiques interactifs.

Pour savoir si vous faites partie de la classe moyenne sur votre appareil mobile, cliquez ici.

2. Deuxième constat : le modèle a éclaté. La famille biparentale - composée de deux parents et d'enfants  - qui représentait 50 % de la classe moyenne dans les années 70, a perdu du terrain.

De nos jours, la classe moyenne, c'est aussi :

  • une personne seule, avec un revenu de 23 575 $ à 47 152 $;
  • un couple sans enfant, avec un revenu de 33 340 $ à 66 683 $;
  • une famille monoparentale avec un enfant, avec un revenu de 33 340 $ à 66 683 $ ou avec deux enfants, avec un revenu de 40 833 $ à 81 670 $.

« On ne peut plus parler de "la" classe moyenne, mais il faut parler "des" classes moyennes. Maintenant, il va falloir un arsenal de politiques si on veut viser la classe moyenne. » — François Delorme, chercheur à l'Université de Sherbrooke

Selon l'économiste, si on avait voulu, par exemple, bonifier les allocations familiales pour la classe moyenne en 1976, on aurait automatiquement touché 60 % des familles. À cause du métissage des groupes socioéconomiques, cette même mesure ne toucherait que 44 % des ménages aujourd'hui.

On voit donc que, de nos jours, il est nécessaire d'opter pour des mesures spécifiques (c.-à-d. moins universelles) afin d'avoir un impact sur le revenu des ménages faisant partie de la classe moyenne.

3. Troisième constat : grâce au filet social, les différentes catégories de ménage sont plus présentes dans la classe moyenne. Sauf la famille biparentale, qui est promue au rang des riches.

Enfin, si la proportion des ménages qui ont accès à la classe moyenne s'accroît au Québec, elle diminue dans le reste du pays.

Alors si la classe moyenne québécoise se porte bien, pourquoi cette perception qu'elle s'étiole? En raison de l'endettement, répond François Delorme.

« Même si le revenu après impôt et après transfert a augmenté depuis 1976, ça ne tient pas compte du fait que les gens sont à des niveaux d'endettement de 150 % à 160 %. » — François Delorme, chercheur à l'Université de Sherbrooke

La réponse se résume peut-être ainsi : 163 %. C'est le taux d'endettement des Canadiens.


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Yves Bolduc veut réformer en profondeur les commissions scolaires

Yves Bolduc promet une réforme des commissions scolaires

Le ministre de l'Éducation, Yves Bolduc, juge « décevant » le très faible taux de participation aux élections scolaires de dimanche, qui est sous les 5 %. Mais ce résultat lui donne les coudées franches pour faire la réforme qu'il souhaite. Il a confirmé lundi qu'il prendrait les grands moyens pour faire le ménage dans les structures existantes.

Yves Bolduc dit vouloir décentraliser, alléger les structures et donner plus de pouvoir aux écoles et aux enseignants. Sans donner plus de détails, il parle de regrouper des commissions et n'écarte pas la possibilité de les abolir.

« Le statu quo n'est plus possible : une révision s'impose. » — Yves Bolduc, ministre de l'Éducation du Québec

« Les électeurs nous ont lancé le message qu'ils acceptent qu'on revoie en profondeur la gouvernance du système scolaire (...), une simplification au niveau des structures », dit-il.

Le ministre avait prévenu, début octobre, que le taux de participation des citoyens aux élections de dimanche serait déterminant quant aux décisions que son gouvernement prendrait dans ce dossier.

M. Bolduc se donne quelques mois pour déposer un projet de loi à l'Assemblée nationale. « On va regarder tous les scénarios possibles avec nos partenaires, les commissaires, la fédération des commissions scolaires, on va regarder ce qui est le mieux pour le Québec », dit M. Bolduc.

Les fédération des commissions voit une main tendue 

La présidente de la Fédération des commissions scolaires, Josée Bouchard, accuse le gouvernement d'être en partie responsable du faible taux de participation au scrutin. Selon elle, la menace qu'a laissée planée Québec concernant l'abolition des commissions scolaires a nui au vote.

Elle reproche aussi au provincial d'investir des miettes dans la promotion des élections scolaires - 35 000 $ -, contre un demi-million de dollars pour les élections municipales. La fédération propose d'ailleurs de les tenir en même temps. 

Le discours est plus collaboratif concernant le projet de réforme de M. Bolduc. Josée Bouchard affirme que le ministre lui a tendu la main lors d'une conversation tôt lundi matin, et elle se dit « satisfaite ». 

Mme Bouchard ne craint pas l'abolition des commissions scolaires. « Ce n'est pas ce que j'ai décodé, dit-elle. Ce que je décode, c'est que le gouvernement veut revoir la structure, la question de la bureaucratie, du regroupement de territoire et de services. Je sens que c'est plus de ça qu'on va se parler que d'abolitions des élus. »

Elle défend l'importance de représentants élus dans le réseau scolaire, qui connaissent bien les besoins du milieu, et qui vont se battre, par exemple, pour sauver de petites écoles en milieu rural ou défendre des programmes d'aide en milieu défavorisé.

Les commissions scolaires pourraient cependant dire oui à des regroupements, à certaines conditions, dit Mme Bouchard.

« Si on est capable de faire la démonstration financière que des regroupements de services par exemple, ce sera plus efficace et que les élèves y gagneront (...), ben oui, ce sera possible de regarder ça. (...) Comme les fusions de commissions scolaires. Mais, il faut faire la démonstration qu'il y aura des économies. » 

Elle souligne que les coûts administratifs des commissions scolaires ont déjà été abaissés ces dernières années à un faible 4,4 %.

Les commissions submergées de demandes fastidieuses de Québec

De son côté, l'Association québécoise des cadres scolaires demande au ministre de l'Éducation de maintenir en place les commissions scolaires dans leur forme actuelle.

L'association soutient que ce n'est pas la structure administrative qui engendre le surplus de bureaucratie, mais « les demandes de plus en plus fastidieuses et les nombreux rapports exigés de la part d'un ministère de l'Éducation centralisateur ». Elle offre sa collaboration à Yves Bolduc pour trouver des solutions.


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