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Les régimes expérimentaux sur des Autochtones étaient approuvés par Ottawa

Written By Unknown on Rabu, 31 Juli 2013 | 14.19

Des expériences nutritionnelles sur des Autochtones mal nourris dans les années 1940 et 1950 ont été menées en toute connaissance de cause par le gouvernement fédéral, selon des documents obtenus par CBC News.

Des procès-verbaux d'un comité de la Chambre des communes montrent que ce dernier a approuvé la demande de chercheurs qui souhaitaient poursuivre leurs expériences sur des Autochtones de Norway House, dans le Nord manitobain, en 1944.

Les expériences ont débuté lorsqu'un médecin des Affaires indiennes et deux collègues de New York et de l'Université de Toronto ont établi un lien entre une épidémie de tuberculose, des cas de cécité et la malnutrition, lors d'une visite de la réserve Norway House.

Au lieu d'améliorer l'alimentation des 300 Cris de la réserve, les médecins ont décidé de donner des suppléments nutritionnels à seulement 125 d'entre eux.

Deux ans plus tard, les chercheurs ont noté une amélioration de la santé du groupe qui recevait des vitamines.

Selon une étude d'Ian Mosby, qui étudie l'histoire de l'alimentation au Canada, au moins 1300 Autochtones, la plupart des enfants, ont été des cobayes pour des régimes expérimentaux dans les années 1940 et 1950.

Le ministre des Affaires indiennes, Bernard Valcourt, a confirmé mardi que des jeunes des pensionnats autochtones ont été astreints à des régimes expérimentaux qu'il a qualifiés d'« exemples répugnants des pages sombres du legs des pensionnats autochtones ».

Son bureau a refusé de répondre aux questions concernant les dernières révélations de privations intentionnelles qui auraient pris place dans des réserves.

Selon l'historien qui a mis au jour les régimes expérimentaux, ceux-ci ont débuté dans la réserve Norway House et se sont poursuivis dans les pensionnats autochtones de Port Alberni (C.-B.), Kenora (Ontario), Shubenacadie (N.-É.) et Lethbridge (Alberta).

Candace Davies, qui supervise un programme de cuisines collectives à la Ontario Native Women's Association de Thunder Bay, soutient que la nourriture est une part importante de ce qui lie les Autochtones les uns aux autres, ce qui rend la révélation de ces expérimentations encore plus troublante.

« Ce qui a été fait est simplement dévastateur », soutient-elle. « Un processus de guérison et plus de programmes doivent être financés pour aider les Autochtones à se retrouver », ajoute-t-elle.

Un conseiller en politiques des nations Anishinabek en Ontario, Jody Kechego, a affirmé quant à lui que les détails de ces expériences sont une preuve de plus du traitement infligé par le Canada aux Premières Nations, et a ajouté que les communautés autochtones ne s'attendent pas à ce que le gouvernement fasse amende honorable dans un avenir proche.

« Lorsqu'il s'agit des Premières Nations, il semble que le Canada ne soit pas prêt à agir d'une manière juste », lance-t-il.


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Mort de Sammy Yatim: une vidéo montre les moments avant la fusillade

Le reportage de Katherine Brulotte

Une nouvelle vidéo diffusée mardi jette un autre éclairage sur ce qui s'est passé dans le tramway avant l'arrivée des policiers et leur intervention qui s'est soldée par la mort de Sammy Yatim, un jeune homme de 18 ans.

Dans la vidéo captée par une caméra de sécurité d'un commerce, on y voit le tramway immobilisé et les passagers se presser vers la porte de sortie à l'avant. Les policiers sont arrivés après la fin de la vidéo.

Parmi les passagers, Aaron Lee Hill a été le dernier à quitter le tramway. Il dit avoir entendu des femmes crier avant que tous sortent du véhicule. Il tenait sa bicyclette entre lui et Yatim qu'il trouvait plein d'agressivité. « Il aurait pu me poignarder, mais il ne l'a pas fait. »  Il dit avoir été surpris d'entendre les coups de feu peu après.

Une vidéo amateur avait déjà révélé que neuf coups de feu ont été tirés en quelques secondes. La victime était seule dans un tramway de la métropole entouré de plusieurs policiers.

Selon des témoins, les policiers sont intervenus après que Sammy Yatim eut dégainé un couteau et demandé aux autres occupants de sortir du tramway.

D'autres experts comme un ancien formateur des agents de la police de Toronto, Steve Summerville, demandent au public d'être patient et d'attendre les résultats des enquêtes en cours.

« La vidéo de la caméra de surveillance du tramway apportera peut-être des réponses, » affirme-t-il.

Dans un communiqué publié mardi, la famille Yatim a remercié le chef de la police de Toronto, Bill Blair, de l'avoir personnellement contactée et a promis de collaborer à l'enquête.

Elle a dit espérer que l'incident ferait l'objet d'une enquête complète pour que, à l'avenir, ces situations soient mieux gérées et désamorcées avant que la police ne recoure à une force excessive.

L'identité du policier qui a fait feu a été confirmée mardi. Il s'agit de James Forcillo. Il fait partie de la police de Toronto depuis six ans. Il a été suspendu avec salaire.

Plus tôt, l'Association des policiers de Toronto avait averti le public de ne pas sauter aux conclusions trop vite après l'intervention policière qui a mené à la mort de Sammy Yatim.

Le président de l'Association, Mike McCormack, fait valoir que la vidéo prise par un passant ne représente qu'une partie de l'histoire.

« Je comprends pourquoi le public a des questions, c'est naturel. Mais nous allons obtenir des réponses. » - Mike McCormack

« Il faut laisser l'Unité des enquêtes spéciales faire son travail, » a indiqué le leader du syndicat des policiers.

Cette agence est responsable de faire la lumière sur les interventions policières lorsque des membres du public sont tués ou blessés.

L'ombudsman de l'Ontario a également annoncé qu'il allait faire enquête.

Lundi soir, des centaines de Torontois ont manifesté au centre-ville afin de dénoncer le manque de jugement de la police.

Plusieurs manifestants ont aussi insulté les policiers en les traitant de brutes et de meurtriers.


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Le tourisme de catastrophe peut être profitable

Les visiteurs qui se rendent dans une région touchée par une catastrophe peuvent contribuer à relancer son industrie touristique. C'est du moins l'avis de Paul Arsenault, qui est titulaire de la Chaire de recherche Transat en tourisme de l'École des sciences de la gestion de l'Université du Québec à Montréal (UQAM).

Le Saguenay l'a vécu lors du déluge de 1996, alors que des milliers de touristes ont afflué dans la région en raison de l'importante couverture médiatique de la catastrophe naturelle.

La directrice générale de Tourisme Saguenay-Lac-Saint-Jean, Julie Dubord, travaillait déjà dans l'industrie touristique en 1996.

« Très sincèrement, j'ai senti énormément de respect de la part des gens. Je n'ai pas senti de malaise. Je vous parlais de contact direct avec les gens qui ont vécu la catastrophe. Je ne sentais pas le besoin de gratter le bobo. » — Julie Dubord, directrice générale de Tourisme Saguenay-Lac-Saint-Jean

Paul Arsenault ajoute que même s'il est parfois contesté, le phénomène du tourisme de catastrophe part souvent d'un élan de solidarité et qu'il pourrait aussi profiter à Lac-Mégantic.

« Chaque situation amène malheureusement des effets pervers qui pourront être perçus négativement par la population, précise M. Arsenault. Mais il y aura eu une espèce de marketing touristique que la municipalité n'aurait pas pu se payer. »

Selon Julie Dubord, la relance touristique au Saguenay s'est accompagnée d'une remise à neuf des infrastructures au profit de la communauté.

Elle croit que l'activité touristique à Lac-Mégantic peut aussi avoir des répercussions positives si elle est prise en charge par les citoyens eux-mêmes, et non par un exploitant extérieur.


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La science et la technologie devront se serrer la ceinture

Ottawa consacrera moins d'argent à la science et à la technologie au cours de la prochaine année, selon Statistique Canada.

L'organisme fédéral a révélé mardi que les dépenses dans ce secteur pour l'exercice financier 2013-2014 baisseraient de 3,3 % par rapport à la période précédente pour s'établir à 10,5 milliards de dollars. Il a ajouté que les deux tiers de cette somme devraient être alloués à la recherche et au développement.

Ces données font partie de l'étude annuelle réalisée par Statistique Canada au sujet de tous les ministères et organismes fédéraux ayant un lien avec la science et la technologie.

L'étude publiée mardi couvre la période comprise entre le 10 septembre 2012 et le 11 janvier 2013. D'après Statistique Canada, les dépenses d'Ottawa dans le domaine de la science et de la technologie diminuent progressivement depuis 2009.

Le Nouveau Parti démocratique (NPD) a critiqué le gouvernement conservateur pour ce recul.

« Le Parti conservateur s'était pourtant engagé dans sa plateforme de 2011 à promouvoir l'innovation pour aider à créer de nouveaux emplois de qualité et à stimuler la croissance économique à long terme, a déclaré le NPD dans un communiqué. Sa vision à court terme en matière de recherche et de technologie va plutôt nuire considérablement au développement économique du Canada au cours des prochaines années. »

La Presse Canadienne


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Jour d’élections au Zimbabwe: la fin de l’ère Mugabe?

Les bureaux de vote sont maintenant ouverts au Zimbabwe. Quelque 6,4 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour désigner leur nouveau président dans un scrutin qui marque le troisième affrontement électoral entre le chef de l'État sortant Robert Mugabe et son premier ministre Morgan Tsvangirai.

Âgé de 61 ans, Tsvangirai a promis d'envoyer Mugabe, 89 ans, à la retraite après 33 années passées au pouvoir, depuis l'indépendance acquise sur la Grande-Bretagne en 1980.

Pourtant aucune enquête d'opinion n'apparaît suffisamment fiable pour dire si cette promesse est de nature à se réaliser, les deux rivaux apparaissant être au coude-à-coude.

Accepter la défaite?

« Si vous entrez dans ce processus et que vous participez à une compétition dans laquelle il n'y a que deux issues, la victoire ou la défaite, vous ne pouvez pas connaître les deux. Si vous perdez, vous devez rendre les armes. » — Robert Mugabe, interrogé à savoir s'il accepterait une éventuelle défaite

Un porte-parole du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de Tsvangirai a précisé que le parti n'accepterait le verdict des urnes que si le scrutin était « libre et équitable ».

Les propos du chef de l'État semblent de nature à apaiser les craintes de voir se reproduire les violences qui avaient marqué le premier tour de l'élection de 2008 qu'il avait perdu.

Quelque 200 partisans de Tsvangirai avaient péri dans des affrontements avant qu'une paix soit établie grâce à la médiation de l'Afrique du Sud.

Observateurs occidentaux interdits

Les observateurs occidentaux n'ont toutefois pas été autorisés à être présents dans le pays pour assister aux opérations électorales.

Celles-ci seront contrôlées par 500 agents régionaux et 7000 agents zimbabwéens.

Les bureaux de vote fermeront à 13 h, heure de Montréal. De longues files d'attente se sont formées un peu partout. Les résultats sont attendus dans un délai de cinq jours maximum.

Dans un bureau de vote du Manicaland, une province de l'ouest du Zimbabwe, les gens attendaient sur près d'un kilomètre.

« Je me suis levé à quatre heures du matin et malgré tout, je n'étais pas le premier. » — Clifford Chasakara, employé d'une scierie

Dans la capitale, fief de Tsvangirai, les partisans du premier ministre ne cachaient pas leur optimisme. « Je suis convaincu que Harare montrera la voie vers le changement », a assuré John Phiri, un employé de maison âgé d'une trentaine d'années.

Le jugement des observateurs sera décisif pour le pays et notamment pour l'avenir de son économie qui se remet lentement d'une décennie d'hyperinflation après l'abandon de la monnaie locale en 2009.


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Mort de Sammy Yatim: policier suspendu et manifestation

Written By Unknown on Selasa, 30 Juli 2013 | 14.19

Le reportage de Katherine Brulotte

Le policier de Toronto qui a tiré sur un adolescent samedi pendant une intervention lors de laquelle le jeune homme est mort, a été suspendu avec solde, a appris CBC.

La suspension survient quelques heures après que le chef de la police de Toronto, Bill Blair, se soit dit préoccupé par le décès de l'adolescent de 18 ans, abattu samedi par les policiers dans un tramway de la métropole.

Il a confirmé avoir visionné une vidéo qui révèle que neuf coups de feu ont été tirés en quelques secondes. Les témoins ont ensuite entendu le son d'un pistolet Taser.

« Le public a le droit d'être inquiet. Il a aussi le droit de remettre en question les pratiques des policiers. » — Bill Blair, chef de la police de Toronto

Il a ajouté qu'il allait faire enquête et remettre des recommandations à la commission qui supervise le service pour éviter les morts inutiles.

Manifestation sous tension

Environ 150 personnes se sont réunies au square Yonge-Dundas pour dénoncer l'intervention policière de samedi. Le cortège a marché en direction du parc Trinity-Bellwoods, tout près duquel Sammy Yatim est mort. La manifestation s'est déroulée sous une importante escorte policière.

Des policiers à vélo fermaient notamment la marche. Il y a toutefois eu du brasse-camarade lorsque les manifestants sont arrivés devant le poste de police dans lequel travaillent les quatre agents impliqués dans l'intervention de samedi. Des participants à la marche ont tenté de rentrer de force à l'intérieur des locaux, prenant de court les policiers.

Plusieurs personnes masquées et habillées en noir se trouvaient dans la foule. Des insultes ont fusé en direction des policiers. Mais la situation s'est apaisée après un quart d'heure, environ. Les manifestants n'ont pas pénétré à l'intérieur du poste de police, des policiers à vélo sont notamment arrivés en renfort pour les en empêcher. Le cortège s'est ensuite rendu au parc Trinity-Bellwoods.

La mère et la soeur de Sammy Yatim, âgé de 18 ans, se sont jointes aux manifestants alors que ceux-ci se rassemblaient à un carrefour du centre-ville avant de se diriger vers l'intersection, dans l'ouest de la ville, où M. Yatim est mort tôt samedi matin. Pouvant à peine parler, la mère ne faisait que répéter le prénom de son fils.

Neuf coups de feu

Sammy Yatim, 18 ans, a été abattu à 0 h 30, samedi matin, à la suite d'une altercation probable avec les policiers près de l'intersection des rues Dundas et Bellwoods.

Les policiers affirment être intervenus après avoir reçu un appel d'urgence leur signalant la présence d'un homme armé d'un couteau dans un tramway.

Des témoins disent avoir entendu un agent crier plusieurs fois « lâche le couteau, lâche le couteau ». La vidéo captée par un passant révèle que trois coups de feu ont d'abord été tirés, puis il y a eu une pause. Les témoins ont ensuite entendu six autres détonations.

Des fleurs ont été déposées dans la rue Dundas, près de l'endroit où le drame est survenu. Des proches et des amis ont aussi publié des messages d'adieu sur Facebook.

Sammy Yatim est arrivé à Toronto il y a cinq ans, lorsque sa famille a émigré de Syrie.

L'Unité des enquêtes spéciales de la province se penche sur les événements. Cette agence enquête sur les décès et les blessures liés aux interventions des différents corps policiers de la province.

La Commission des transports de Toronto précise qu'une caméra de surveillance se trouvait à l'intérieur du tramway. Elle pourra être examinée par l'Unité des enquêtes spéciales. 

L'ombudsman de l'Ontario, André Marin, a aussi annoncé qu'il fera enquête sur l'intervention policière.

Avec Jean-Philippe Nadeau


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Environnement - Jasper :un glaciervu de très haut et des écologistes inquiets

Le reportage de Jonathan Lavoie

Le paysage est à couper le souffle, et le défi d'ingénierie l'est tout autant. Une fois terminé, l'an prochain, les visiteurs pourront contempler le parc national de Jasper, en Alberta, du haut d'une promenade aérienne en verre, le Glacier Skywalk.

Les aventuriers auront l'impression de marcher dans le vide, sur un trottoir de verre. Cette structure gigantesque offrira une vue spectaculaire, à 230 mètres du sol, assure le promoteur, l'entreprise Brewster Travel Canada.

« C'est la véritable histoire d'un succès canadien, de ce qu'on est capable de faire et qui est d'envergure internationale. » — Michael Hannan, président, Brewster Travel Canada

Toutefois, la construction d'un ouvrage aussi imposant, au coeur d'un des plus grands parcs au pays, inquiète les environnementalistes. Ils estiment que l'énorme structure dénaturera le parc national de Jasper.

L'Association environnementale de Jasper craint aussi que le projet ne soit une menace pour les populations de mouflons et de chèvres de montagne.

« Il n'y a pas une étude [...] de Parcs Canada qui détermine la population des animaux sauvages. » — Kim Wallace, Association environnementale de Jasper

De son côté, Parcs Canada assure que tout a été mis en place pour protéger les animaux. L'organisme fédéral affirme que les études sont en cours, et que le promoteur doit respecter des horaires précis pendant la construction. Selon Parcs Canada, ces restrictions devraient d'ailleurs demeurer en place même lorsque la passerelle sera ouverte au public, particulièrement pendant la période de reproduction des animaux.

La collaboration entre la compagnie Brewster Travel Canada et Parcs Canada remonte à loin. Depuis 1892, Parcs Canada permet à Brewster d'attirer des touristes, d'organiser des tournées en autobus sur les glaciers, de loger et de guider les visiteurs autant à Banff et qu'à Jasper.

Les travaux sur le Glacier Skywalk vont bon train : le dernier élément de la passerelle est en place. Il reste désormais à installer le plancher de verre et à terminer l'aménagement de la promenade qui mènera à la passerelle. Si tout va comme prévu, l'attraction sera ouverte au public au printemps prochain.

Caractéristiques du Glacier Skywalk
  • Il en coûtera 25 $ pour accéder à la promenade.
  • La passerelle culminera à 230 m du sol, et s'étendra sur 500 m à partir du belvédère Tangle Ridge, où les visiteurs contemplent les paysages entre Lake Louise et Jasper.
  • Ce secteur comprend des glaciers aux sommets enneigés, une végétation alpine et des chutes d'eau.
  • Le site proposera également des activités éducatives sur les glaciers, la faune et la flore de la région.

Un parc populaire

  • Plus d'un million de personnes empruntent l'autoroute dans le parc de Jasper, 300 000 stationnent leur auto pour prendre des photos.
  • En bas du mont Kitchener, la vallée Sunwapta accueille des mouflons d'Amérique, des chèvres de montagne, des loups, des grizzlis, des wapitis et des carcajous. 

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Les négociations directes entre Israéliens et Palestiniens reprennent

Le reportage de Philippe Leblanc

Les pourparlers de paix directs entre Israéliens et Palestiniens, gelés depuis trois ans, ont repris lundi soir à Washington.

Les deux délégations sont arrivées dans la soirée dans la capitale américaine.

La ministre israélienne de la Justice, Tzipi Livni, est entrée au département d'État peu avant 20 h suivie par le négociateur en chef palestinien, Saëb Erakat.

C'est autour de la table d'el Iftar, à l'heure de la rupture du jeûne au mois de Ramadan, qu'ils devaient se retrouver pour la relance formelle de leurs pourparlers directs.

Les États-Unis, qui parrainent ces pourparlers, avaient exhorté les deux parties à trouver un « compromis raisonnable ».

Le président des États-Unis, Barack Obama, affiche un optimisme prudent quant à la reprise des pourparlers. Il a appelé les deux parties à négocier « de bonne foi ».

« Je suis plein d'espoir que les deux parties, israéliennes et palestiniennes, aborderont ces pourparlers de bonne foi et avec beaucoup de concentration et de volonté », a déclaré M. Obama.

Tout en se félicitant de la reprise des pourparlers de paix, Barack Obama a mis en garde contre les difficultés à venir. « C'est un pas en avant prometteur, même s'il faudra travailler dur et que des choix difficiles devront être effectués à l'avenir », a prévenu le président américain.

La tension a d'ailleurs déjà commencé à se faire sentir, alors que les deux parties ont montré leur insatisfaction vis-à-vis de l'ordre du jour. Alors qu'un délégué palestinien voudrait aborder les questions de frontières et de sécurité en premier, un responsable israélien a dit souhaiter que tous les thèmes soient discutés en même temps.

« Ce n'est un secret pour personne qu'il s'agit d'un processus difficile. Si c'était facile, cela aurait été fait depuis longtemps. » — John Kerry, secrétaire d'État américain

C'est l'ancien ambassadeur des États-Unis en Israël, Martin Indyk, qui a été désigné par Washington comme émissaire spécial pour ces négociations.

Engagement pour neuf mois de négociations

La Maison-Blanche a annoncé en mi-journée qu'Israéliens et Palestiniens étaient tombés d'accord pour négocier durant au moins neuf mois. La porte-parole du département d'État, Jennifer Psaki, a précisé toutefois qu'il ne s'agissait pas d'une « date-butoir ».

La reprise des pourparlers a été annoncée après une série de déplacements du secrétaire d'État américain, John Kerry, au Proche-Orient au cours des quatre derniers mois pour relancer un processus de paix en panne depuis près de trois ans.


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L'agence d'espionnage électronique partagera des données malgré les risques de torture

Le gouvernement Harper a discrètement donné, à l'agence canadienne de surveillance électronique, l'autorisation d'échanger des informations avec des partenaires étrangers, et ce même lorsque cela pourrait faire risquer la torture à des individus.

Le Centre de la sécurité des télécommunications Canada (CSTC) respecte une politique sur les risques de mauvais traitement lorsqu'elle partage des informations avec d'autres pays, soutient Ryan Foreman, un porte-parole de l'agence de renseignement.

Cette politique doit guider les agences de sécurité lorsque la recherche ou le partage de données peuvent entraîner une augmentation du risque de torture de personnes détenues à l'étranger.

Des défenseurs des droits de la personne et des députés de l'opposition ont vertement critiqué ladite politique, affirmant qu'elle autorisait de fait la torture et violait les engagements internationaux du Canada.

Des renseignements divulgués en vertu de la Loi sur l'accès à l'information ont révélé que plusieurs agences, y compris le Service canadien de renseignements de sécurité, la Gendarmerie royale du Canada et les services frontaliers devaient suivre cette politique.

Il n'existait cependant, jusqu'à maintenant, aucune confirmation explicite que la politique s'appliquait également à l'agence de surveillance électronique.

Le CSTC, au budget annuel d'environ 400 millions dollars, surveille les communications à l'étranger, y compris en ligne.

Selon M. Foreman, le CSTC dispose de « rigoureux processus internes » pour s'assurer que la politique soit respectée.

L'agence fait partie du réseau Five Eyes, qui comprend également les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Australie et la Nouvelle-Zélande; une grande quantité d'informations circule entre les membres.

La Sécurité publique a commencé à travailler sur la politique de partage d'information en 2009, menant à une série de directives secrètes au bénéfice des agences de sécurité fédérales.

Ces révélations surviennent dans la foulée du scandale touchant la révélation de l'existence d'importants programmes de surveillance de la National Security Agency américaine, le partenaire du CSTC aux États-Unis.

La Presse Canadienne


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Explosions en Floride :7 blessés, 15 autres travailleurs «sains et saufs»

Les autorités affirment que les 15 travailleurs qui avaient été portés disparus en Floride sont tous sains et saufs. Sept autres ont été blessés dans une série d'explosions qui a secoué une installation de réservoirs de propane.

« Les responsables de la compagnie étaient sur place [...] pour tenter de joindre les familles, les travailleurs. [...] Selon Blue Rhino, tous ceux qui étaient sur place ce soir ont été localisés. » — John Herrell, porte-parole du shérif de Lake County, en Floride

Pour leur part, les sept blessés ont été transportés dans des hôpitaux de la région. La compagnie Blue Rhino, qui fait du remplissage de réservoirs de propane sur le site, affirme qu'environ 24 personnes y travaillaient lundi soir.

On ne peut toutefois pas encore savoir avec certitude si le drame a fait des victimes. Les responsables de la compagnie se disent toutefois « optimistes » que personne d'autre ne se trouvait sur place.

L'explosion se s'est produite vers 22 h 30 à Tavares, à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest d'Orlando. Au moins 200 pompiers, ambulanciers et autres secouristes sont sur place.

Le porte-parole du shérif est très prudent sur la cause probable des explosions. « On ne sait pas si c'est un accident ou non, a affirmé John Herrell. En dire plus, ce serait de la spéculation. »

Évacuations

Des citoyens dans une cinquantaine de résidences ont été évacués dans un rayon de 1,6 kilomètre. Les évacuations demeureront en vigueur au moins jusqu'à 6 h, heure locale, mais ce délai pourrait être prolongé. Selon les autorités, il n'y aurait aucun blessé à l'extérieur du site.

Des témoins, cités par le site Web du Orlando Sentinel, ont décrit des explosions similaires à des feux d'artifice. Ils auraient vu des éclairs de lumière au-dessus des arbres. Des passants ont vu des réservoirs d'une dizaine de mètres exploser pendant de longues minutes.

Une heure plus tard, après minuit, des réservoirs de propane sur des camions ont explosé à leur tour.

Les flammes étaient visibles jusqu'à sept kilomètres. Des témoins auraient aussi ressenti les explosions à plusieurs kilomètres à la ronde.


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Déraillement en Espagne: le conducteur accusé de 79homicides par imprudence

Written By Unknown on Senin, 29 Juli 2013 | 14.19

Le reportage de Luc Lapierre

Le conducteur du train qui a déraillé mercredi en Espagne a été accusé de 79 homicides par imprudence, après avoir été entendu par un juge dimanche au tribunal de Saint-Jacques-de-Compostelle. 

Après une audition de deux heures devant le juge, Francisco José Garzon Arno, 52 ans, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Le juge a évalué qu'il n'existait pas « de risque de fuite ni de destruction de preuves ».

Le magistrat lui aurait retiré son passeport et exigé qu'il se présente à lui une fois par semaine en attendant son procès.

Selon le quotidien espagnol El Pais, il aurait avoué avoir fait preuve d'« imprudence » en cour. Plus tôt cette semaine, le conducteur avait refusé de parler aux enquêteurs.

L'accident a fait 79 morts et 177 blessés. Le bilan de la catastrophe s'est alourdi dimanche, après le décès d'un blessé. Une trentaine de passagers sont toujours dans un état critique. Les autorités ont annoncé que les corps ont tous été identifiés. 

Des funérailles solennelles sont prévues lundi soir. 

Une erreur humaine?

Lors de l'accident de mercredi, les huit voitures du train transportant 218 passagers se sont violemment renversées dans une courbe, certaines frappant un mur. Du carburant diesel a également déclenché un incendie.

En entrevue, un passager américain blessé dans l'accident a déclaré avoir vu un écran de télévision dans le train indiquant que le conducteur roulait à 194 km/h quelques secondes avant le déraillement.

À cela s'ajoute la retranscription d'une communication radio rendue publique par El Pais dans laquelle le conducteur Garzon admet qu'il circulait à 190 kilomètres à l'heure. La limite de vitesse à cet endroit est de 80 km/h.

Le gestionnaire du réseau ferroviaire Adif a assuré que le chauffeur avait reçu des alertes sur la voie l'incitant à ralentir, tandis que le président de la Renfe, la compagnie de chemins de fer espagnole qui l'emploie depuis 30 ans, a insisté sur la parfaite connaissance qu'il avait de la ligne.

Des enquêteurs examinent les boîtes noires du train, mais ils n'ont pas encore révélé la vitesse à laquelle celui-ci circulait au moment du déraillement.

Selon un des premiers témoins arrivés sur les lieux après la catastrophe, le conducteur blessé tenait des propos désespérés au moment d'être évacué. « Je veux mourir, je veux mourir, je ne veux pas voir ça », aurait-t-il clamé.

À la défense du conducteur

Le syndicat des conducteurs de train dénonce la façon dont est traité Francisco José Garzon, reprochant à la police de s'appuyer sur des informations non vérifiées. « On l'a emmené, menottes aux poignets, c'est quelque chose qu'on ne peut pas faire comme cela », a déclaré le porte-parole du syndicat Santiago Pino.

De leur côté, certains commentateurs tentent de minimiser la responsabilité de Garzon. Le quotidien La Vanguardia dénonce par exemple la possibilité que le contrôle de la vitesse du train reposait entièrement sur le conducteur à l'endroit où l'accident s'est produit.

« Il est clair que dans un train à grande vitesse, on ne peut pas se reposer exclusivement sur le professionnalisme du conducteur. » — le quotidien espagnol La Vanguardia

« Je crois vraiment qu'il y a eu quelque chose qui ne tournait pas rond avec ce train, ce n'est pas possible que le conducteur soit le seul fautif », soutient la commerçante Dolorès Mato, qui tient boutique près de la cathédrale.

Mais pour Julio Gomez-Pomar, patron de la société des chemins de fer espagnols, l'hypothèse d'une défaillance du système de sécurité « n'a pas beaucoup de sens ». Le ministre espagnol de l'Intérieur, Jorge Fernandez, avait d'ailleurs déclaré samedi qu'il existait suffisamment de preuves pour porter des accusations contre le conducteur.

 


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Un accident d'autocar fait au moins 37 morts en Italie

Au moins 37 personnes ont perdu la vie dimanche sur une route près d'Avellino, dans le sud de l'Italie, lors d'un accident d'autocar.

Onze personnes ont pu être transportées vivantes à l'hôpital, certaines grièvement blessées, dont six femmes, deux hommes et trois enfants.

L'autocar - un gros bus de tourisme - roulait à grande vitesse lorsqu'il s'est engagé dans une descente. Après avoir causé un carambolage avec plusieurs autres véhicules, il a basculé d'un viaduc et fait une chute d'au moins 15 mètres dans un ravin. Plusieurs passagers ont été éjectés du véhicule.

Le bus transportait une cinquantaine de passagers originaires de la région de Naples, dont de nombreux enfants. Le conducteur ferait partie des victimes.

Selon des rapports préliminaires, les voyageurs venaient de passer la journée à Puglia, une région réputée pour ses temples religieux. Cependant, un journaliste de la radio d'État, qui affirme s'être entretenu avec les autorités, a rapporté lundi que l'autocar revenait plutôt d'un spa thermal se trouvant à proximité de Benevento, non loin d'Avellino.

L'AFP affirme quant à elle que les passagers revenaient d'un pèlerinage à Pietrelcina, la cité natale de Padre Pio, un prêtre italien canonisé en 2002 et très vénéré dans le sud de l'Italie.

Dans la nuit, les pompiers continuaient à s'activer à la lumière de lampes torches, dans des conditions très difficiles, la zone où s'est écrasé l'autocar étant très difficile d'accès.

Descente dangereuse

L'accident s'est produit sur un viaduc de l'autoroute A16 Naples-Bari dans la zone de Monteforte Irpino, province d'Avellino, à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Naples.

Ce n'est pas la première fois qu'un accident grave survient dans ce secteur. Selon les médias italiens, il s'agit d'une descente reconnue pour être dangereuse.

Au moment de l'accident de dimanche, de nombreux panneaux indiquaient toutefois la limite de vitesse à cet endroit.

Les circonstances de la tragédie demeurent inexpliquées pour l'instant. Parmi les hypothèses avancées par les témoins et journalistes locaux, les problèmes de freins, l'éclatement d'un pneu et l'endormissement du conducteur ont été évoqués.

Des témoins auraient toutefois confié à la presse que le véhicule circulait à une vitesse « normale ». D'autres personnes présentes sur les lieux auraient affirmé avoir entendu un bruit qui donnait à penser que l'autocar aurait pu avoir une crevaison.

Un procureur local a été dépêché sur place pour mener une enquête visant à déterminer l'origine du drame.

Il s'agit d'un des accidents d'autocar les plus meurtriers en Europe ces dernières années, le dernier remontant à mars 2012 en Suisse, où 28 personnes, dont 22 enfants, avaient trouvé la mort.

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La MMA répondrait mardi à la mise en demeure de Lac-Mégantic

La Montreal, Maine & Atlantic Railway (MMA) devrait donner sa réponse le mardi 30 juillet à la mise en demeure déposée contre elle par la Ville de Lac-Mégantic mardi dernier.

L'entreprise ferroviaire a demandé un délai de quelques jours afin d'étudier le dossier plus en profondeur, a confirmé dimanche Karine Dubé, l'attachée de presse de la mairesse Colette Roy-Laroche, citant des informations en provenance du directeur général de la ville, Gilles Bertrand.

« On maintient, par contre, qu'il n'y a pas de réponse à la mise en demeure », a précisé Mme Dubé en entrevue téléphonique.

Les membres du conseil d'administration de la MMA ont participé vendredi après-midi à une conférence téléphonique où la question de la mise en demeure devait être à l'ordre du jour, selon Yves Bourdon, qui a agi comme porte-parole pour la compagnie pendant quelques jours avant de recevoir l'ordre de cesser de s'entretenir avec les médias de façon officielle.

Cette rencontre survenait plusieurs heures après l'échéance du délai de réponse à la mise en demeure, qui était de 48 heures. M. Bourdon n'a toutefois pas souhaité commenter l'issue des discussions, à l'instar d'Edward Burkhardt, le président de Rail World (principal actionnaire de la MMA) et du président de la MMA, Robert Grindrod.

Yves Bourdon a toutefois laissé entendre qu'il jugeait quelque peu inusité que la municipalité de Lac-Mégantic ait à défrayer les coûts du nettoyage des dommages considérables provoqués par le déraillement ferroviaire du 6 juillet dernier.

« Ça devrait être nos assurances », a-t-il soufflé vendredi à l'autre bout du fil lorsqu'on lui a demandé s'il jugeait « normal » que la municipalité doive puiser dans ses coffres pour payer les travailleurs embauchés par la MMA elle-même.

La semaine dernière, en annonçant le dépôt de la mise en demeure, la mairesse Colette Roy-Laroche a expliqué que les travailleurs recrutés pour le nettoyage et la récupération des hydrocarbures n'avaient pas été rémunérés depuis le début des travaux d'urgence.

Certains de ces fournisseurs avaient menacé d'interrompre leur travail. Afin d'éviter tout retard, la Ville de Lac-Mégantic avait donc émis les chèques. Cette décision a contraint la petite municipalité déjà durement éprouvée à dégager une somme d'environ 4 millions de dollars.

La Presse Canadienne


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Fait divers - Lloydminster: les adolescents ne portaient pas de ceinture de sécurité

Les précisions de Julie Plourde

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a expliqué dimanche que les six adolescents morts samedi dans un accident de voiture près de Lloydminster ne portaient pas de ceinture de sécurité.

Les jeunes âgés de 13 à 17 ans ont péri lors d'une collision avec un camion-citerne. Le chauffeur du camion a quant à lui été transporté à l'hôpital pour y soigner des blessures inconnues du public.

L'identité des six victimes a été dévoilée dimanche :
  • Aimie Candace Elizabeth Hurley, 14 ans, Lloydminster, Alberta
  • Mackenzie Moen, 14 ans, Lloydminster, Alberta
  • Naomi Salas-Schafer, 13 ans, Lloydminster, Alberta
  • Kristopher Tavener, 17 ans, Marshall, Saskatchewan
  • Tarren Attfield, 15 ans, Lashburn, Saskatchewan
  • Jayden Boettcher, 16 ans, Marshall Saskatchewan

La GRC n'a retrouvé aucune trace d'alcool sur le lieu de l'accident. Une autopsie prévue la semaine prochaine à Saskatoon devrait permettre de dévoiler davantage d'information sur ce drame.

La mère de Jayden Boettcher, un garçon de 16 ans mort dans l'accident, a expliqué que son fils était un sportif qui pratiquait le basketball et l'athlétisme.

Trois drapeaux en souvenir du nom des garçons décédés dans l'accident ont été hissés devant leur école de Marshall à une vingtaine de kilomètres de Lloydminster.

La mairesse de Marshall, Eileen MacKay, a offert ses condoléances aux familles en rappelant que peu de gens dans son village de 600 personnes ne connaissaient pas les victimes.

« Notre seul espoir est de nous rassembler en ce temps de besoin », a-t-elle déclaré.


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Grève des diplomates: impact majeur sur le traitement des visas

Les explications de Maude Montembeault

Les activités des 15 plus grands centres de traitement des visas du Canada à l'étranger seront paralysées, lundi. Les agents du service étranger, dont les diplomates canadiens, font un coup d'éclat après des mois de conflit avec le gouvernement fédéral.

Les diplomates en grève ont décidé d'augmenter leurs moyens de pression, après qu'une tentative d'obtenir un arbitrage exécutoire avec le gouvernement fédéral eut échoué, vendredi.

L'Association professionnelle des agents du service extérieur a accusé le président du Conseil du trésor, Tony Clement, de négocier de mauvaise foi en insistant sur six conditions préalables avant d'accepter l'arbitrage exécutoire. M. Clément a déjà dit qu'il ne plierait pas devant les diplomates grévistes.

Les syndiqués veulent recevoir un salaire équivalent à leurs homologues au sein d'autres ministères fédéraux qui, affirment les grévistes, gagnent jusqu'à 14 000 $ supplémentaires pour accomplir des tâches similaires.

Il sera impossible lundi d'être reçu pour une demande de visa dans les ambassades et consulats canadiens situés dans les villes suivantes : Ankara, Pékin, Le Caire, Delhi/Chandigarh, Hong Kong, Londres, Manille, Mexico, Moscou, Paris, Riyad, Sao Paulo et Shanghai. De précédents moyens de pression visaient trois de ces centres.

Impact sur le tourisme et les universités

Les arrêts de travail organisés par le syndicat ont réduit, par le passé, le flot de touristes et le nombre d'étudiants étrangers prévoyant venir au pays à l'automne en raison de délais dans le traitement des demandes de visas.

Selon le syndicat, le traitement des demandes de visas a chuté de 65 % en juin dans les trois principaux centres de traitement qui étaient ciblés jusqu'à maintenant par la grève.

« Nous ne tirons absolument aucun plaisir de ces mesures de grève et de leurs répercussions réelles, graves et croissantes sur l'économie canadienne. Cependant, tous les Canadiens et Canadiennes devraient à présent avoir pris conscience qu'à partir d'aujourd'hui, le gouvernement du Canada devient le seul et unique responsable de ces impacts », a fait savoir l'Association professionnelle des agents du Service extérieur, par voie de communiqué.

M. Clement, qui a blâmé le syndicat pour l'avortement de la tentative d'obtention d'arbitrage, affirme cependant que celui-ci a effectué des comparaisons déraisonnables avec des emplois substantiellement différents au sein de la fonction publique.

Les développements de vendredi représentent une escalade dans la guerre de mots entre le petit syndicat revendicateur et le président du Conseil du trésor, en plus d'ouvrir la voie à la poursuite des moyens de pression à l'automne.


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Requins ensanglantés: enquête grâce à Facebook

Written By Unknown on Jumat, 26 Juli 2013 | 14.19

Pêches et Océans Canada a ouvert une enquête à la suite de la publication de photos de requins morts, qui laissent supposer des captures illégales.

Au total, 20 photos et une vidéo ont été partagées dans Facebook. On y voit des requins morts, ensanglantés, sur des bateaux de pêche. Les pêcheurs posent fièrement, souvent assis sur ces animaux marins. Sur certaines photos, on voit des hommes couper les nageoires de requins.

Ces images auraient été prises à Grand Manan, dans la baie de Fundy, au Nouveau-Brunswick. Elles laissent supposer que les requins auraient été capturés de façon illégale, dans des fascines.

Le problème, c'est que seuls le hareng et le maquereau peuvent être pêchés de cette façon. Les pêcheurs doivent remettre à l'eau tout spécimen d'autres espèces en leur causant le moins de blessures possible.

Aucune accusation n'a encore été portée dans cette affaire.


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Mise en demeure de Lac-Mégantic à MMA: silence radio de la compagnie

La MMA n'a pas répondu à la mise en demeure de 48 h de la Ville de Lac-Mégantic. La mairesse Colette Roy-Laroche, qui souhaitait que l'entreprise se comporte en bon citoyen corporatif, a donc entrepris des démarches avec les procureurs de la Ville et le gouvernement du Québec pour décider de la marche à suivre pour la suite des choses.

La municipalité a dû payer 4 millions de dollars pour que des sous-traitants qui devaient être payés par la MMA poursuivent le travail de nettoyage.

Questionnée à savoir si elle faisait confiance à ces travailleurs, la mairesse a indiqué qu'un chargé de projet surveillait étroitement les opérations de nettoyage.

La mairesse Roy-Laroche a par ailleurs refusé de commenter la visite de la Sûreté du Québec dans les bureaux de la MMA à Farham.

Olivia Chow de passage à Lac-Mégantic

Par ailleurs, la porte-parole néo-démocrate en matière de transports, Olivia Chow, s'est rendue jeudi à Lac-Mégantic pour la première fois depuis la catastrophe.

La députée de Trinity-Spadina s'est dite heureuse des changements apportés par Ottawa aux règles entourant le transport ferroviaire.

Elle a indiqué que son parti continuerait néanmoins de maintenir la pression sur le gouvernement pour que la sécurité soit améliorée et notamment pour que les wagons DOT-111 soient complètement bannis lorsqu'il est question de transport de matières dangereuses.


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Les cimenteries en arrachent dans l'est du Canada

Les cimenteries du Québec, de l'Ontario et de la Nouvelle-Écosse ont mis à pied quelque 200 employés depuis le mois de mai.

Au Québec, seulement, les cimenteries Lafarge de Saint-Constant et de Saint-Basile, au sud de Montréal, ont renvoyé temporairement 120 d'employés dont quelques dizaines le 8 juillet. Nombre de ces travailleurs devraient toutefois pouvoir reprendre le travail dans la semaine du 5 août. Cependant, la plupart des employés de Lafarge ont opté pour écouler des journées de vacances payées plutôt que de demander de l'assurance-emploi.

Cette situation s'explique par le ralentissement que connaît ce secteur de l'industrie de la construction, selon le directeur de la cimenterie Lafarge, Alex Wijciechowski : « C'est inhabituel d'arrêter comme ça en plein été, alors qu'on s'attend à avoir des ventes de pointe ».

Ralentissement dans la construction

M. Wijciechowski affirme que, depuis l'an dernier, la demande pour le ciment a chuté d'à peu près 30 %. De plus, les intempéries survenues en juin ont empiré la situation. Puis, il y a eu la grève dans le secteur de la construction, que n'avaient pas appréhendée les dirigeants des cimenteries, toujours de l'avis du directeur de l'usine Lafarge.

L'Ouest canadien semble toutefois s'en tirer beaucoup mieux. Il y a beaucoup de construction dans l'ouest du pays grâce à l'exploitation des ressources pétrolières, d'expliquer en substance M. Wijciechowski

De son côté, Luc Papillon, PDG de Ciment Québec, pointe du doigt le gouvernement provincial pour expliquer les difficultés des cimenteries québécoises.

« Dans l'optique d'atteindre le déficit zéro, le budget du ministère des Transports, principal donneur d'ouvrage en infrastructure, a été coupé de plus de la moitié. » — Luc Papillon, président-directeur général de Ciment Québec

M. Papillon ajoute que les États-Unis sont en surcapacité de production de ciment depuis des années. Enfin, quantité du ciment importé en Amérique du Nord provient de cimenteries asiatiques. 

D'après les informations recueillies par Olivier Bachand et Valérie-Micaela Bain


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Le «pape des pauvres» demande aux jeunes de secouer l’Église

Le reportage de Jean-Michel Leprince

Le pape François a affiché son côté « rebelle » jeudi, pressant les jeunes catholiques à secouer l'Église et semer le « chaos » dans leurs diocèses en envahissant les rues pour répandre la foi.

C'est un message qu'il a mis en pratique en rendant visite à l'une des favelas les plus violentes de Rio et en inaugurant les Journées mondiales de la jeunesse, sous une forte pluie, sur la plage de Copacabana.

François a été élu pape avec comme mandat de réformer l'Église, et en quatre petits mois, il s'est mis à la tâche. Il a brisé de vieilles règles du Vatican liées à une foule de pratiques, que ce soit où il dépose sa tête la nuit, jusqu'au processus de canonisation.

Il a repoussé les membres de son équipe de sécurité pour s'approcher de ses ouailles, et ce premier périple international à titre de pape a permis de démontrer que les fidèles apprécient l'approche.

Surnommé le « pape des taudis » pour son travail auprès des pauvres, François a reçu un accueil enthousiaste dans la favela Varginha, un quartier du nord de Rio si violent qu'il est connu sous le nom de la « bande de Gaza ».

Dans son élément

Le pontife argentin de 76 ans se sentait comme à la maison, serpentant la foule en liesse, embrassant jeunes et moins jeunes et leur rappelant que l'Église catholique est de leur côté.

« Personne ne peut demeurer insensible aux iniquités qui persistent dans le monde! », a déclaré François à une foule de plusieurs milliers de fidèles qui ont bravé une pluie froide, sur un terrain de soccer boueux, pour lui souhaiter la bienvenue.

« Tous les efforts consentis pour en arriver à la paix ne pourront durer, et il sera impossible de créer harmonie et joie dans une société qui ignore, pousse en retrait ou exclut une partie d'elle-même. » — Le pape François

L'Église recule en Amérique du Sud

Ce message était destiné à renverser la baisse du nombre de catholiques dans la plupart des pays d'Amérique latine, où de nombreux pauvres fidèles ont abandonné l'Église au profit de congrégations pentecôtistes et évangéliques.

Ces congrégations ont pris énormément de place dans les favelas comme celle de Varginha, attirant les âmes avec des conseils pratiques sur la façon d'améliorer leur vie.

Le passage de François à Varginha aura été l'un des faits saillants de son périple d'une semaine au Brésil, son premier à titre de pape et qui semblait taillé sur mesure pour le premier souverain pontife à provenir des Amériques.

Le reportage d'Alain Crevier

Un pape spontané

Mais l'élément surprise de ce voyage est survenu lors de sa rencontre avec des pèlerins d'Argentine, une activité planifiée à la toute dernière minute, autre preuve de la spontanéité du pape et de sa tendance à faire fi du lourd protocole du Vatican.

Il a demandé à des milliers de jeunes - environ 30 000 Argentins étaient inscrits, selon les estimations - de se rendre dans les rues, de répandre leur foi et de créer un « chaos », ajoutant qu'une Église qui ne sort pas prêcher ne devient rien d'autre qu'un groupe civique ou humanitaire.

« Je veux vous dire quelque chose. À quoi je m'attends à la suite des Journées mondiales de la jeunesse? Je veux un fouillis. Nous savions qu'il y aurait un grand désordre à Rio, mais je veux des troubles dans les diocèses! », parlant à brûle-pourpoint en espagnol, sa langue maternelle.

« Je veux que l'Église se rapproche des gens. Je veux me débarrasser du cléricalisme, du terre-à-terre, de notre fermeture en nous-mêmes, dans nos paroisses, nos écoles ou nos structures. Parce que tout ça doit sortir. » — Le pape François

Semblant réaliser le côté radical de son message, il s'est excusé à l'avance auprès des évêques chez lui.

Ouverture des JMJ : 1 million de fidèles sur la plage

Plus tard jeudi, il s'est déplacé dans sa « papemobile », à travers une imposante foule et sous une pluie abondante, pour prendre part à une cérémonie de bienvenue sur la plage de Copacabana.

Il s'agissait de son premier événement avec les centaines de milliers de jeunes qui se sont rassemblés à Rio pour les Journées mondiales de la jeunesse. Des responsables du Vatican estimaient la foule à un million de personnes.

Les Journées mondiales de la Jeunesse (JMJ). Consultez notre carte.

Des pèlerins en liesse, en provenance de 175nations, se sont alignés sur la plage pour essayer d'apercevoir le pape, se déplaçant même au pas de course pour suivre le véhicule du pontife, derrière les barrières de la police.

Le véhicule s'est arrêté plusieurs fois pour permettre à François d'embrasser des bébés et de savourer une grande gorgée du traditionnel thé argentin servi dans une gourde et avec une paille, qui lui avait été offert par quelqu'un dans la foule.

L'esprit olympique

Plus tôt jeudi, le pape François a béni le drapeau olympique, s'ajoutant ainsi à la liste des papes qui ont montré de l'intérêt pour le rôle positif que le sport peut jouer dans la société.

La ville de Rio accueillera les Jeux olympiques en 2016.

Le pape a rencontré certains athlètes de l'équipe olympique brésilienne durant une brève visite à l'hôtel de ville de Rio. Du balcon de l'édifice, il a béni le drapeau olympique et la foule venue le voir.

À la veille des Jeux olympiques de Londres, le pape de l'époque, Benoît XVI, avait diffusé un message dans lequel il disait souhaiter que les jeux de 2012 aident à promouvoir la paix et l'amitié entre les peuples.

Le pape Jean XXIII avait pour sa part accueilli les athlètes à Rome pour les Jeux olympiques de 1960.

Associated Press

La Presse Canadienne

François, le pape des pauvres


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Mali: les 12 travaux du prochain président

Le reportage de Sophie Langlois

Le Mali vote dimanche pour élire un nouveau président, tourner la page tumultueuse de l'année écoulée et peut-être aussi renouer avec la stabilité démocratique qui faisait autrefois sa réputation en Afrique de l'Ouest.

Cette réputation a volé en éclats avec le coup d'État militaire de mars 2012, puis l'occupation de la moitié nord du pays par des rebelles touaregs et islamistes, jusqu'à l'intervention de l'armée française dans le cadre de l'opération Serval en janvier dernier.

La France a particulièrement poussé en faveur de la tenue rapide de cette élection, espérant réduire d'ici la fin de l'année son contingent de plus de 3000 hommes sur place.

Mais ceux qui aspirent à un renouvellement majeur de la politique malienne grâce aux 27 candidats en lice risquent la déception. Comme le dit Ben Essayouti, enseignant et militant des droits de l'homme à Tombouctou, « ces personnes appartiennent toutes au système depuis vingt ans ».

L'opération Serval a stoppé net la progression de centaines d'islamistes radicaux affiliés à Al Qaïda vers le Sud et Bamako, et l'armée française et les forces africaines - opérant depuis juillet sous mandat de l'ONU - ont permis au pays de retrouver une certaine sérénité.

Le prochain chef de l'État devra cependant négocier avec les séparatistes touaregs présents dans le nord, organiser des élections législatives et superviser la répartition de plus de 3 milliards d'euros (4 milliards de dollars) d'aide à la reconstruction promis par les donateurs à l'issue de la présidentielle.

« Le président aura cinq ans pour réconcilier les Maliens, réformer l'armée et remettre l'économie sur les rails », résume Djibril Koné, un homme d'affaires de Bamako. « C'est une tâche énorme donc il vaut mieux être réaliste. Il n'y aura pas de baguette magique. »

27 candidats

Beaucoup de Maliens aimeraient effacer le souvenir du gouvernement par intérim installé après le putsch du 22 mars 2012 qui a détruit l'image démocratique rattachée au Mali depuis la chute de Moussa Traoré et l'avènement du pluralisme en 1991.

Jusqu'à l'an dernier, les élections et les gouvernements s'étaient succédé sans heurts. Cette façade cachait cependant, soulignent diplomates et bon nombre de Maliens, une mauvaise gestion gouvernementale, une corruption généralisée et des tensions ethniques toujours fortes entre les populations noires du sud et les Arabes et Touaregs au nord.

Vingt-sept candidats briguent la présidence, mais seuls quatre semblent capables de tirer leur épingle du jeu.

Les deux favoris sont Ibrahim Boubacar Keita, premier ministre pendant une bonne partie des années 1990, et Soumaila Cissé, ancien ministre des Finances.

Modibo Sidibé, ancien premier ministre lui aussi, et Dramane Dembélé, candidat de l'Adema, le premier parti du pays, devraient eux aussi engranger un nombre important de voix.

À moins qu'un candidat réunisse plus de 50 % des voix dès le premier tour, ce qui paraît peu probable, un second tour sera organisé le 11 août.

Des barrières antiattentats installées devant les ambassades et hôtels de Bamako reflètent la crainte d'attaques de la part des extrémistes musulmans, mais la MINUSMA, la force de l'ONU qui comptera au total 12 600 militaires et policiers, épaulée par l'armée française, a jusqu'ici empêché les djihadistes de se regrouper et de contre-attaquer.

Quelle participation?

La plupart des candidats ont ainsi pu faire campagne à travers le pays, deux fois grand comme la France.

Seule une poignée d'entre eux ont fait le voyage jusqu'à Kidal, bastion des séparatistes touaregs du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad) à l'extrême nord, où les 30 000 électeurs inscrits - sur 6,8 millions au total - pourront voter grâce à un fragile accord de cessez-le-feu conclu il y a quelques semaines entre Bamako et le MNLA.

À Tombouctou, où il y a encore moins d'électricité chaque jour que lorsque les islamistes tenaient la ville, et où des poches de rebelles sont toujours signalées dans le désert environnant, les habitants se sont rendus massivement à des rassemblements politiques avec musiciens et danseurs.

À Bamako, les lampadaires, les ponts ont été placardés d'affiches électorales promettant une armée forte, des milliers de nouveaux emplois ou la sécurité alimentaire.

De nombreux candidats font aussi campagne sur les réseaux sociaux, même si l'impact sera probablement limité étant donné le faible taux d'alphabétisation des adultes (30 %) et le très faible accès de la population à Internet (3 %).

Un jeune candidat, Moussa Mara, 38 ans, comptable devenu maire d'une des communes de Bamako, a décidé de faire campagne en espérant que la crise de 2012 forcerait la population à changer ses habitudes. Il a sans doute pris rendez-vous pour l'avenir, mais se veut réaliste. « Les gens veulent du changement, mais ils ne sont peut-être pas prêts à tout balayer. »

Le succès de l'élection sera mesuré à l'aune du nombre d'incidents et du taux de participation, qui n'a jamais excédé 40 % au cours des précédentes élections.

« En dépit de la malhonnêteté de nos politiciens, nous devons voter massivement pour mettre cette période troublée derrière nous », déclare Maiga, un habitant de Tombouctou.

Reuters


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Violence faite aux femmes autochtones : leConseil de la fédérationréclame une enquête

Written By Unknown on Kamis, 25 Juli 2013 | 17.09

Les explications de Martine Biron

Les premiers ministres des provinces et territoires demandent une enquête publique nationale sur les femmes autochtones disparues ou assassinées. 

Cette décision a été prise lors d'une rencontre avec les leaders autochtones du pays tenue à quelques heures de l'ouverture officielle de la rencontre du Conseil de la fédération qui se tient à Niagara-on-the-Lake, en Ontario.

Les premiers ministres répondent ainsi à l'Assemblée des Premières Nations et à d'autres groupes qui revendiquent une enquête depuis l'été 2012. Selon un rapport de 2009 de Statistique Canada, les femmes autochtones sont trois fois plus susceptibles que les femmes non autochtones à se déclarer victimes de violence. Elles sont aussi surreprésentées à titre de victimes d'homicides. L'Assemblée des Premières Nations estime que 600 femmes autochtones ont été assassinées ou portées disparues au cours des deux dernières décennies.

« Les premiers ministres appuient l'idée d'une enquête publique nationale au sujet de cet enjeu très important qui nous touche tous », a déclaré en point de presse la première ministre ontarienne, Kathleen Wynne, hôte de la rencontre et elle-même ancienne ministre des Affaires autochtones de sa province.

« En attendant la réponse du gouvernement fédéral au sujet d'une enquête publique, nous devons faire tout en notre pouvoir afin d'assurer la sécurité de toutes les communautés sur nos territoires et pour prévenir la violence à l'endroit des femmes et des filles », a-t-elle ajouté.

Lors de la réunion de mercredi, les chefs autochtones, innus et métis ont aussi abordé plusieurs sujets d'importance avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, dont l'éducation, la pauvreté et les problèmes de logement.

Les défis à relever sont en effet nombreux dans les communautés autochtones du Canada, qui doivent souvent faire face à des conditions de vie difficiles et à des problèmes sociaux importants avec peu de ressources et de main-d'œuvre qualifiée.

Bien que l'ouverture officielle du Conseil se déroule mercredi en soirée, les principaux travaux se mettront en branle jeudi matin et s'étendront jusqu'à vendredi.

Des débats qui concernent tous les Canadiens

La première ministre ontarienne croit que les débats sur les priorités qui seront inscrites à l'ordre du jour seront profitables pour tous les citoyens du Canada.

Jeudi, les premiers ministres se concentreront sur l'économie et discuteront d'emplois, d'infrastructures stratégiques, de transferts fédéraux, de compétences et de formation de la main-d'oeuvre. Ils peaufineront leur stratégie au sujet de la décision du gouvernement Harper de revoir l'entente sur la formation de la main-d'œuvre, en vertu de laquelle le fédéral distribue 500 millions de dollars aux provinces annuellement. Les premiers ministres discuteront aussi des progrès accomplis à l'égard de la Stratégie canadienne de l'énergie.

Le lendemain, ils s'attarderont aux questions sociales et communautaires, notamment aux questions des logements sociaux et abordables, de l'intimidation et de la cyberintimidation. Ils discuteront aussi des progrès accomplis en matière d'innovation dans le secteur de la santé.

Des échanges pourraient aussi avoir lieu entre les premières ministres du Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador sur le dossier des chutes Churchill. Mardi, Hydro-Québec a demandé à la Cour supérieure du Québec de valider son droit exclusif d'acheter, jusqu'en 2041, la quasi-totalité de l'électricité produite par la centrale de Churchill Falls, au Labrador.

Kathleen Wynne a par ailleurs indiqué son intention d'aborder avec ses homologues le sujet de la sécurité ferroviaire, en réaction à la tragédie de Lac-Mégantic.

Cette année, six des 13 chefs de gouvernements réunis par le Conseil de la fédération sont des femmes. Outre Mme Wynne, la table des discussions rassemblera Eva Aariak du Nunavut, Christy Clark de la Colombie-Britannique, Kathy Dunderdale de Terre-Neuve-et-Labrador, Pauline Marois du Québec, et Alison Redford de l'Alberta.


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Lac-Mégantic : une grande partie du pétrole déversé a brûlé, selon Québec

Entrevue avec Michel Rousseau, sous-ministre adjoint au ministère de l'Environnement

Il est impossible d'établir pour le moment le bilan final du déversement de pétrole lors de l'explosion du train à Lac-Mégantic le 6 juillet, a indiqué le sous-ministre adjoint du ministère de l'Environnement, Michel Rousseau, dans une entrevue accordée à RDI.

Selon les estimations du ministère de l'Environnement, sur les 7,2 millions de litres de pétrole qui se trouvait dans le train, 5,7 millions se sont déversés. M. Rousseau indique qu'une grande partie de ce pétrole a brûlé, qu'une autre partie a pénétré les sols et une autre s'est déversée dans la rivière Chaudière.

Extrait du communiqué du ministère de l'Environnement
« Selon nos estimations, le train qui a déraillé à Lac-Mégantic comptait 72 wagons de 100 000 litres, soit un total de 7,2 millions de litres de pétrole brut léger, et de ce nombre, 9 wagons ont conservé l'ensemble de leur contenu, soit 900 000 litres [... et] 5 630 000 litres ont été brûlés ou déversés dans l'environnement. »

Toutefois, la thèse du pétrole brûlé est contredite par Émilien Pelletier, professeur en océanographique chimique à l'Université du Québec à Rimouski.

Dans une entrevue accordée à Radio-Canada.ca, M Pelletier estime qu' « on ne brûle pas des millions de litres, même en 24 heures ou 48 heures. La perte par le feu est une perte qui est importante, mais il est probable que le pétrole contenu dans les wagons qui ont été crevés par l'accident s'est déversé dans le sol et n'a pas brûlé ».

La nature du pétrole

Le sous-ministre affirme que les autorités connaissent la nature du pétrole déversé : un pétrole brut de type léger.

Selon des informations diffusées plus tôt ce mois-ci, le pétrole proviendrait d'une fracturation hydraulique dans le Dakota du Nord. Pour le sous-ministre, l'origine du pétrole n'a pas d'importance. Le plus important est de connaître les contaminants des hydrocarbures, dit-il.

Pour le sous-ministre, les experts ont la capacité d'identifier les produits chimiques après analyse.

La nature et l'ampleur de la contamination seront donc connues, car tous les éléments nécessaires à l'analyse sont disponibles.

Le sous-ministre assure qu'au niveau de la rivière et du sol du site de l'accident, la propagation de la contamination a été contrôlée.

Le ministère de l'Environnement précise dans son communiqué publié en fin de journée, mercredi, qu'environ 12 millions de litres d'eaux huileuses ont été récupérés du secteur Lac-Mégantic. Le ministère indique également qu'environ 52 000 litres d'eaux huileuses auraient été pompés de la rivière Chaudière.

Sans nier que l'impact environnemental est majeur, le sous-ministre affirme que la technologie existante et le savoir-faire sont à la hauteur du défi, mais l'opération de décontamination prendra du temps.

Une trentaine de personnes du ministère sont présentes sur les lieux en appui à la municipalité depuis le début, ajoute M. Rousseau. 

Par ailleurs, il s'est défendu de l'accusation de manque d'information. Selon lui, les informations concernant la population ont été communiquées en temps voulu.

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Déraillement en Espagne: 77 morts et la thèse du terrorisme écartée

Le reportage d'Yvan Côté

Le déraillement d'un train dans le nord-ouest de l'Espagne a fait au moins 77 morts et 143 blessés, mercredi soir, selon le dernier bilan établi.

Il est difficile d'avoir un portrait exact de la tragédie. Le bilan des victimes varie d'une source à l'autre, et il pourrait encore s'alourdir à mesure que les secouristes progressent dans les débris.

Le train à grande vitesse a quitté la voie juste avant d'entrer en gare dans un village à quatre kilomètres de Saint-Jacques-de-Compostelle, la ville de pèlerinage catholique mondialement célèbre depuis le Moyen-âge.

Selon la Renfe, la société nationale des chemins de fer, 218 passagers et un nombre indéterminé d'employés étaient à bord du train, qui circulait sur un tronçon inauguré il y a deux ans à peine. Le train reliait la capitale Madrid à la ville d'El Ferrol, il a déraillé vers 20 h 40 heure locale (14 h 40 heure de Montréal).

Les premières constatations suggèrent que le convoi roulait trop vite. Il aurait négocié le virage à 180 km/h, alors que la vitesse maximale dans ce tronçon est de 80 km/h.

Cause inconnue

« Une enquête est en cours et nous devons attendre » pour connaître les causes de l'accident, a déclaré un porte-parole de la Renfe. « Nous connaîtrons sous peu la vitesse quand nous analyserons les boîtes noires du train. »

Le gouvernement espagnol demeure prudent sur la cause probable du déraillement. Selon un responsable, aucune déclaration ne sera faite tant que les enregistreurs de la boîte noire n'auront pas été examinés.

« Nous nous éloignons de l'hypothèse d'un sabotage ou d'une attaque. » — Responsable du gouvernement espagnol

Aucune hypothèse n'a été avancée en lien avec un possible acte terroriste, semblable aux attaques contre des trains de passagers à Madrid, en 2004. Les attentats avaient fait 191 morts.

Une scène « dantesque »

Plusieurs témoins ont affirmé avoir entendu le bruit d'une explosion. « J'ai entendu comme un coup de tonnerre. C'était comme s'il y avait eu un tremblement de terre », a raconté un témoin à l'Agence France-Presse. Au moment de l'accident, il se trouvait dans une maison près de la voie ferrée.

« Dans une courbe, le train a commencé à bouger et les wagons se sont empilés les uns sur les autres », a dit un passager rescapé, Ricardo Montesco. « J'étais dans la deuxième voiture et il y avait du feu... J'ai vu plusieurs cadavres. »

Selon d'autres témoignages relayés par les médias internationaux, des cadavres se sont retrouvés sur les voies. Certains wagons étaient complètement déchiquetés, empilés les uns sur les autres.

« Je suis arrivé une minute plus tard. La première chose que j'ai vue a été le cadavre d'une femme. [...] Ce qui m'a le plus impressionné, c'était un grand silence. » — Un témoin raconte son expérience à l'AFP

Très vite, les convois d'ambulances se sont formés pour évacuer les blessés. À l'aube, les secouristes poursuivaient encore leur travail, tentant de se frayer un chemin dans la tôle froissée.

Les cliniques de la ville ont été vite débordées par l'afflux de blessés et les hôtels ont aménagé des chambres gratuites pour les proches des victimes. Des services de soutien psychologique ont été mis à leur disposition dans des bâtiments municipaux.

Les autorités de la santé ont lancé un appel aux dons de sang. De son côté, le gouvernement central a dépêché des experts en médecine légale et du personnel soignant par avion spécial.

Visite du chef d'État

« Face à une telle tragédie [...], je ne peux qu'exprimer ma sympathie la plus profonde en tant qu'Espagnol et en tant que Galicien » — Mariano Rajoy, président du gouvernement de l'Espagne

Saint-Jacques-de-Compostelle est la ville natale du président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, qui se rendra jeudi matin sur les lieux de la catastrophe.

Le drame survient à la veille d'une fête importante dans la région, celle de Saint-Jacques, évangélisateur de l'Espagne, et près du sanctuaire qui lui est dédié. Chaque année, de nombreux pèlerins affluent sur le site, mais toutes les festivités ont été annulées en réaction à la catastrophe.

2 semaines après l'accident en France

Cet accident survient moins de deux semaines après le déraillement d'un train en France, en gare de Brétigny-sur-Orge au sud de Paris, qui a fait six morts le 12 juillet. Ce déraillement a été attribué à une pièce défectueuse dans le système d'aiguillage à 200 mètres de la gare.

L'accident en Espagne est l'un des plus graves survenus ces 25 dernières années en Europe, le plus meurtrier restant l'accident de Kaprun en Autriche. Un incendie dans le tunnel d'un funiculaire avait enflammé un train bondé de skieurs, faisant 155 morts.


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Ottawa promet une «charte des victimes» dès l’automne

Enchâsser les droits des victimes dans le cadre législatif aidera les personnes affectées par des actes criminels à revenir à une existence plus normale, affirme le nouveau ministre fédéral de la Justice.

Ces victimes ont « souvent l'impression que le système de justice ne répond pas à leurs besoins », a soutenu mercredi Peter MacKay avant une table ronde à Vancouver sur le plan d'une charte des victimes mis de l'avant par le gouvernement conservateur.

Au dire du ministre, cette charte des droits, qui devrait être déposée cet automne, permettra aux victimes de disposer d'une « voix plus forte » au sein du système judiciaire en enchâssant ces droits dans la loi.

M. MacKay, un ancien procureur de la Couronne, est devenu procureur général et ministre de la Justice lors du remaniement ministériel, la semaine dernière. Il a affirmé mercredi avoir pu constater, au cours de sa carrière judiciaire, à quel point les victimes étaient parfois mal « servies » par les tribunaux.

Bien qu'il ne désire pas commenter des cas spécifiques où les victimes n'ont pas obtenu « justice » de la part des tribunaux, le ministre affirme qu'il existe certainement des affaires où il s'interroge à savoir si justice a été rendue.

Compliquer le système?

L'un des plus importants professeurs en droit criminel du pays craint toutefois que cette charte des droits des victimes en fasse bien peu pour ces dernières, tout en compliquant la gestion du système de justice.

Il existe des « chartes des droits des victimes à l'échelle provinciale, et je crois que l'une de mes craintes à propos de plusieurs d'entre elles est qu'il s'agit de tigres de papier », a déclaré Kent Roach, professeur de droit à l'Université de Toronto.

« Les gouvernements sont souvent prompts à proclamer les droits des victimes, mais sont beaucoup plus réticents à leur donner des droits qui peuvent être appliqués. » — Kent Roach, professeur de droit à l'Université de Toronto

« Je crois que si nous prenions au sérieux la participation et la satisfaction des victimes dans le contexte du système de justice criminelle, cela imposerait bien davantage de tâches à la police, aux procureurs, aux juges... Est-ce quelque chose qui aidera véritablement les victimes, même au détriment de l'efficacité du système, ou est-ce quelque chose qui n'est qu'apparences, et qui permet au système de justice criminel de poursuivre ses activités d'une façon qui, franchement, ne traite pas vraiment bien les victimes d'actes criminels. »

La Presse Canadienne


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Le Japon veut être prêt à attaquer

Le gouvernement japonais, mené par le premier ministre Shinzo Abe, devrait profiter d'un examen de sa politique de défense pour envisager d'acquérir la capacité de mener des frappes préventives, peut-on lire jeudi matin dans le quotidien Yomiuri.

Selon le journal, les premières conclusions de l'examen, dont le rapport final est attendu à la fin de l'année, devraient dès vendredi conseiller d'étudier comment « renforcer la capacité de dissuasion et de réponse aux missiles balistiques ».

Même si le rapport provisoire ne devrait pas aller jusqu'à évoquer la possibilité de frapper des bases ennemies en cas de menace imminente, le recours potentiel à des attaques préventives affaiblirait encore plus le sens pacifiste de la Constitution japonaise, rédigée après la défaite du pays lors de la Seconde Guerre mondiale.

Relique de la 2e Guerre mondiale

L'article 9 de la Constitution, écrite sous l'égide des forces d'occupation des États-Unis, interdit de participer à toute guerre, mais n'empêche pas dans les faits les Forces japonaises d'autodéfense de constituer l'une des armées les plus puissantes d'Asie.

Yomiuri rapporte que le ministère de la Défense étudie aussi la construction de drones de surveillance et la création d'une force navale pour protéger des îles reculées, comme l'archipel Senkaku/Diaoyu, qui est l'objet d'une dispute territoriale avec Pékin, en mer de Chine orientale.

« Quelle que soit la manière dont le Japon explique les choses, la Chine va violemment le critiquer. » — Michael Green, analyste pour le Centre des études stratégiques et internationales, basé à Washington.

Dans un premier rapport, publié au début du mois, le ministère japonais de la Défense a estimé que Tokyo faisait face dans la région à la double menace d'une Chine de plus en plus autoritaire et d'une Corée du Nord de plus en plus imprévisible.

Reuters


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Kate et William présentent leur fils au public

Written By Unknown on Rabu, 24 Juli 2013 | 14.19

Le reportage de Gabrielle De Jasay

Le prince William et la duchesse de Cambridge ont présenté mardi soir leur fils aux médias du monde entier, 24 heures après la naissance du troisième héritier direct du trône.

Le couple et le nouveau-né ont ensuite quitté la maternité pour rentrer dans leur résidence londonienne de Kensington Palace. « C'est un beau bébé, il est assez lourd et il a déjà plus de cheveux que moi », a lancé le prince William aux journalistes campés devant l'établissement. Kate a quant à elle évoqué un moment « plein d'émotions ».

Le prince William et sa femme ont passé leur première nuit en tant que nouveaux parents à l'hôpital St-Mary, à Londres, où le prince William est lui-même venu au monde.

Plus tôt, les parents de Kate Middleton ont rendu visite à leur fille et à leur nouveau petit-fils, tout comme le prince Charles et sa femme Camilla. Attendus à la sortie de l'hôpital par une meute de journalistes, le père et la mère de Kate ont déclaré que les heureux parents et le bébé se portaient à merveille et qu'ils étaient très heureux.

La duchesse de Cambridge a accouché lundi après-midi d'un garçon de 3,8 kilos avec son mari le prince William à ses côtés.

Cette naissance très attendue en Grande-Bretagne du nouvel héritier de la Couronne a été soulignée par 103 coups de canon tirés à Londres en l'honneur du bébé royal.

Les cloches de l'Abbaye de Westminster ont aussi sonné pour souligner l'événement.

À Ottawa, la naissance du prince de Cambridge a été saluée mardi midi par le tir de 21 coups de canon sur le côté nord de la colline du Parlement. Lundi soir, le parlement a été illuminé en bleu pour souligner la naissance du bébé.

Le petit garçon, dont le nom sera annoncé publiquement dans quelques jours, est né lundi à 16 h 24, heure de Londres.

Le bébé royal est troisième dans l'ordre d'accession au trône après le prince Charles et son fils William. Cela dit, le Parlement britannique a approuvé le changement de la loi de succession pour que les premiers-nés du roi ou de la reine d'Angleterre accèdent au trône, quel que soit leur sexe.

Les 16 pays membres du Commonwealth qui reconnaissent la reine comme chef d'État ont donné leur accord.


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Transports Canada renforce la sécurité ferroviaire

Sécurité ferroviaire : règles plus sévères - Le reportage de Marc Godbout

En réponse aux recommandations émises la semaine dernière par le Bureau de la sécurité des transports, Transports Canada annonce une injonction pour resserrer les règles de sécurité ferroviaire.

Même si les causes de l'accident à Lac-Mégantic demeurent inconnues, les compagnies de chemin de fer devront dès maintenant se plier à six nouveaux règlements concernant principalement le transport de matières dangereuses et les systèmes de freinage.

Ce que prévoit l'injonction

  • Au moins deux personnes compétentes devront conduire toute locomotive attelée à au moins un wagon-citerne transportant des marchandises dangereuses;
  • Aucune de ces locomotives ne devra être laissée sans surveillance sur une voie principale;
  • Toutes les locomotives de commande non surveillées se trouvant sur une voie principale et les voies d'évitement devront être protégées des entrées non autorisées dans la cabine, et ce dans les cinq jours suivant l'entrée en vigueur de l'injonction;
  • Les commandes directionnelles ou « inverseurs » seront retirées de toutes les locomotives non surveillées, les empêchant ainsi de se déplacer vers l'avant ou vers l'arrière;
  • Des instructions spéciales sur les freins à main seront appliquées à toute locomotive attelée à au moins un wagon laissé sans surveillance pendant plus d'une heure;
  • Le frein automatique devra être réglé en position de serrage à fond et le frein direct serré au maximum sur toute locomotive attelée à au moins un wagon laissé sans surveillance pendant une heure ou moins.

Transports Canada demande aux compagnies de chemin de fer de mettre rapidement en œuvre ces mesures. Le ministère prévient qu'il n'hésitera pas à prendre « les mesures qui s'imposent » en cas de non-respect de la réglementation et s'engage à collaborer avec l'industrie ferroviaire pour examiner tout autre moyen d'améliorer la sécurité du transport par train.

Le Canadien National (CN) accueille favorablement les mesures annoncées. Elles renforceront l'efficacité de l'immobilisation des trains et la sécurité dans l'ensemble du secteur ferroviaire au Canada, estime le transporteur.

« Les nouvelles règles de sécurité gouvernementales contribueront à réduire le risque de mouvements accidentels des trains pouvant provoquer des accidents catastrophiques comme celui qui est survenu à Lac-Mégantic », a dit le président-directeur général du CN, Claude Mongeau.

Le CN et le Canadien Pacifique (CP) ont resserré depuis la semaine dernière les politiques de sécurité sur l'ensemble de leurs réseaux.

Pas d'étude parlementaire pour l'instant

Répondant à une demande de l'opposition, les membres du comité parlementaire des Transports de la Chambre des communes sont sortis de leurs vacances mardi pour une réunion extraordinaire à Ottawa.

Les membres du comité, composé en majorité de députés conservateurs, ont voté pour ne pas entreprendre d'étude sur la sécurité ferroviaire avant de connaître les causes de la tragédie ferroviaire de Lac-Mégantic. Ils ont plutôt adopté une motion du député conservateur Jeff Watson voulant qu'une étude soit réalisée, mais plus tard.

« Nous devons attendre que les preuves nous indiquent la voie à suivre », a dit M. Watson, ajoutant qu'une étude risquerait de mobiliser des ressources qui sont encore nécessaires aux enquêtes qui sont en cours.

« Est-ce que l'ensemble des compagnies ferroviaires ont financièrement les reins assez solides pour mettre en place immédiatement ces nouvelles mesures-là? [Sinon], qu'est-ce qui arrive? » — Robert Aubin, député de Trois-Rivières, Nouveau Parti démocratique

Le Nouveau parti démocratique (NPD), croit plutôt qu'il ne faut pas attendre. Olivia Chow, porte-parole en matière de transports pour le NPD, considère que les six nouveaux règlements émis par Transports Canada « ne seront pas suffisants. Il y a encore beaucoup à faire », a-t-elle dit.

En requérant une réunion du comité la semaine dernière, Mme Chow, s'interrogeait notamment sur la raison pour laquelle Ottawa n'avait pas mis de l'avant les recommandations qui lui avaient déjà été faites pour améliorer la sécurité ferroviaire au pays, bien avant la tragédie de Lac-Mégantic.

« On a bien mis la table »

Pour le président de l'Institut de recherche sur l'histoire des chemins de fer au Québec, Claude Martel, les mesures annoncées représentent « un pas dans la bonne direction », même si elles ressemblent beaucoup, dit-il, à ce que le CN et le CP avaient eux-mêmes déjà annoncé la semaine dernière.

« On comprenait très bien que le CP et le CN mettaient la table pour vraiment expliquer qu'ils dictaient déjà l'agenda. » — Claude Martel président de l'Institut de recherche sur l'histoire des chemins de fer au Québec

Le spécialiste des chemins de fer émet par ailleurs quelques réserves. En entrevue à 24 heures en 60 minutes, mardi soir, Claude Martel remarquait notamment que Transport Canada ne se prononce pas sur la présence de dérailleurs au bout de voies ferrées. Or, ces dérailleurs peuvent empêcher un train immobilisé de repartir accidentellement sur la voie.

Quant à la capacité des compagnies ferroviaires à appliquer les nouvelles mesures, M. Martel estime qu'elles ne devraient pas avoir de la difficulté à le faire, les règles annoncées n'engendrant pas de coûts très élevés pour elles.

M. Martel souligne que Transport Canada a agit promptement et il espère que le ministère « sera toujours aussi proactif » lorsque le Bureau de la sécurité des transports émettra à son tour des recommandations.

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Du fumier répandu pour chasser les itinérants àAbbotsford:une décision concertée

Les gestionnaires de plusieurs départements de la Ville d'Abbotsford ont participé à la décision d'épandre du fumier sur un terrain où avaient l'habitude de se rassembler les sans-abri, selon des documents municipaux.

Le fumier a été répandu le long de la route Gladys au début du mois de juin afin de décourager les itinérants et les toxicomanes de s'y rassembler.

Au moment où l'incident a été rendu public, le directeur municipal, George Murray, a accepté la responsabilité de la décision et s'en est excusé.

Des courriels compromettants

Des courriels obtenus par CBC en vertu de la Loi sur l'accès à l'information démontrent toutefois que plusieurs gestionnaires de la municipalité d'Abbotsford ont participé à cette décision controversée.

Dans un courriel daté du 3 juin, Eric Fong, un fonctionnaire du département de foresterie de la Ville, fait allusion à une entente entre des fonctionnaires des départements des routes et des règlements municipaux pour « répandre du fumier sous un arbre afin de décourager les itinérants qui y établissent leur campement. »

Eric Fong a envoyé un courriel au directeur des parcs par intérim, James Arden, afin d'obtenir la permission d'aller de l'avant avec « le déversement de fumier » le lendemain matin.

James Arden a approuvé la demande quelques minutes plus tard en notant : « Je suis heureux que nous ayons pu obtenir gratuitement le produit et que nous ayons évité de couper un arbre en santé afin de résoudre ce problème. »

L'arbre en question, qui porte le nom « Honey Tree » dans le sujet du courriel, est un cèdre qui se trouve à l'extérieur de l'édifice qui abrite les locaux de l'Armée du salut d'Abbotsford, et en dessous duquel les itinérants s'installent souvent.

Quand l'affaire a été ébruitée dans les médias, un fonctionnaire nommé Shawn Gurney a écrit à James Arden en disant: « pour ce que ça vaut, même si je n'étais pas directement impliqué dans cette affaire, je crois que l'intention n'avait rien à voir avec les itinérants. Je crois que l'idée était plutôt de décourager les actes de prostitution et l'usage de drogue qui avaient lieu publiquement sous cet arbre. »

James Arden semble confirmer l'interprétation de ce dernier dans sa réponse: « Je sais, mais c'est devenu autre chose aux yeux des observateurs. »

Le directeur des parcs suggère également que le directeur municipal a accepté la responsabilité de sa décision: « C'est ma décision et George [Murray] en a pris la responsabilité pour toute l'équipe de la Ville. »

Pour sa part, George Murray n'a pas voulu confirmer si des directeurs municipaux avaient fait l'objet de mesures disciplinaires à la suite de cette décision.

Les courriels font partie d'une discussion qui a duré plusieurs mois entre les fonctionnaires municipaux sur la question du site où se rassemblent les itinérants, au cours de laquelle il a également été suggéré de couper l'arbre, de couper les buissons qui entourent l'arbre ou encore de placer des blocs de béton sous l'arbre.

Recours collectif?

Ceux qui militent pour les droits des itinérants affirment que la Ville d'Abbotsford mène « une guerre contre les itinérants », les obligeant à se déplacer d'un endroit à l'autre comme des animaux indésirables, tout en ne leur offrant pas de logements acceptables.

D'autres municipalités du Grand Vancouver, telles que Port Moody et Surrey, ont également répandu du fumier pour évincer les itinérants et ont été forcées de s'excuser dans la foulée de réactions du public.

L'organisme de défense des démunis, Pivot Legal Society, devait rencontrer les sans-abri d'Abbotsford mardi soir pour discuter d'un possible recours collectif contre la Ville.

Au début juillet, la Pivot Legal Society a envoyé une lettre au Conseil municipal d'Abbotsford pour l'informer qu'il pourrait faire l'objet d'un recours en justice relativement à cet épandage de fumier.


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L'opposition syrienne attendue vendredi à l'ONU

Le Conseil de sécurité de l'ONU a prévu une réunion informelle vendredi avec des membres de la Coalition nationale syrienne (CNS), principale composante de l'opposition au président Bachar Al-Assad.

Le chef du Conseil militaire suprême, le général Salim Idriss, a déclaré à Reuters qu'il n'y participerait pas en raison de la situation sur le terrain.

Des représentants politiques et militaires de l'opposition composeront la délégation qui sera conduite par le nouveau président de la CNS, Ahmad Djarba, soutenu par l'Arabie saoudite, a dit l'ambassadeur de Grande-Bretagne aux Nations unies, Mark Lyall Grant.

Cette rencontre informelle vise à offrir à l'opposition syrienne « un forum pour que les membres du conseil aient un échange franc et informel avec la coalition nationale et puissent discuter des questions essentielles du conflit syrien », a ajouté le diplomate.

Ces questions concernent « l'arrêt des violences et la préparation de la conférence Genève II, mais aussi les réponses à apporter aux questions de l'accès humanitaire, des droits de l'homme, des réfugiés et de la protection des civils ».

Un porte-parole de la mission de l'ONU à Moscou a confirmé que la Russie se joindrait aux 14 autres membres du Conseil de sécurité.

Moscou demeure le premier soutien de Bachar Al-Assad et le premier fournisseur d'armes du régime syrien.

« Pas assez d'armes »

Pour l'instant, les tentatives visant à organiser une deuxième conférence sur le conflit syrien à Genève se sont soldées par un échec.

L'ambassadeur de la Russie à l'ONU, Vitali Tchourkine, a déclaré mardi lors d'un débat au conseil de sécurité de l'ONU que le gouvernement syrien était favorable à des discussions avec les représentants de l'opposition.

« Un nombre significatif d'opposants syriens, dont la Coalition nationale syrienne, ne sont cependant pas encore prêts, malheureusement, à participer à la conférence », a-t-il ajouté.

En visite à Paris où ils ont rencontré le président François Hollande, Ahmad Djarba et le général Salim Idriss ont déclaré mardi que l'opposition ne disposait toujours pas de suffisamment d'armes de pointe pour renverser la situation à leur profit sur le terrain.

« Les armes sont l'un de nos objectifs, a déclaré Ahmad Djarba à la presse. La France a un rôle essentiel à jouer [...] et nous lui demandons une aide diplomatique, humanitaire et militaire. »

Le général Salim Idriss a estimé que les pays européens et les États-Unis ne fournissaient pas une aide militaire suffisante aux rebelles et que ces derniers n'avaient toujours pas les armes dont ils avaient besoin. « Non. Nous n'en avons toujours pas assez », a-t-il déclaré à Reuters.

Reuters

Conflit syrien : onde de choc au Moyen-Orient


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Paul McCartney sur les Plaines: hommage aux victimes de Lac-Mégantic

Paul McCartney a rendu hommage aux victimes de la tragédie de Lac-Mégantic en offrant des billets gratuits et en dédiant une chanson des Beatles aux survivants de la catastrophe lors du spectacle qu'il a présenté sur les plaines d'Abraham, à Québec.

L'ancien Beatle a obtenu sa plus longue ovation du concert alors qu'il chantait une pièce du célèbre groupe, Let It Be.

« J'aimerais dédier cette chanson aux gens de Lac-Mégantic », a-t-il dit en anglais avant de poursuivre dans la langue de Félix Leclerc.

« Je voudrais vous dédier cette chanson. » — Paul McCartney, en français avant d'entamer Let It Be

À la fin de la chanson, il a posé sa main sur son coeur.

Environ 1000 résidents de Lac-Mégantic ont pu voir le spectacle après avoir reçu des billets gratuits.

Le spectacle a débuté au crépuscule. McCartney a choisi Eight Days a Week, un autre succès des Beatles, pour lancer le bal.

Hommage apprécié

Pour Caroline Tremblay, une des résidentes de Lac-Mégantic qui ont assisté au spectacle, entendre Paul McCartney a eu un caractère très particulier.

Son mari, Guy Bolduc, un grand admirateur de l'ex-Beatle, a perdu la vie, comme des dizaines d'autres résidents, dans le déraillement tragique le 6 juillet.

M. Bolduc, lui-même musicien, était sur la scène du Musi-Café, en plein coeur des explosions meurtrières causées par le train fantôme.

« Il adorait M. McCartney », a écrit Caroline Tremblay dans une lettre émouvante adressée au promoteur 3E.

« Vous avez permis à mes enfants et à moi-même de découvrir l'univers musical de ce grand artiste et de plonger dans sa musique lors d'une grande fête entourés de nos amis. » — Lettre de Caroline Tremblay au promoteur 3E

L'idée de ces billets gratuits avait été évoquée à l'équipe de Paul McCartney par le promoteur au début de la semaine dernière. L'entourage du musicien a acquiescé rapidement.

Luci Tremblay, directrice des communications pour 3E, a affirmé que les organisateurs ont été touchés par le message de Caroline Tremblay.

« J'étais près des larmes lorsque j'ai lu le message ce matin [lundi], a-t-elle exprimé. C'était très gentil de sa part de nous écrire. »

Paul McCartney s'est produit sur les plaines d'Abraham à Québec dans le cadre de sa tournée Out There. Il avait fait vibrer la Vieille Capitale sur le même site en 2008 lors des célébrations du 400e anniversaire de la ville.

Un total de 1000 billets avait été mis de côté, mais l'objectif de 3E était avant tout de faire en sorte que toute personne intéressée à Lac-Mégantic puisse venir.

Luci Tremblay a indiqué mardi qu'environ 900 personnes s'étaient prévalues de l'offre. Huit ou neuf autobus ont aussi été fournis à Lac-Mégantic pour transporter les participants.

3E a ajouté que la mairesse Colette Roy-Laroche était heureuse de la réponse des gens, puisque cela représente environ 10 pour cent de la population.

Intérêt « surprenant »

Luci Tremblay s'est montrée impressionnée par l'intérêt manifesté envers l'événement, étant donné les circonstances.

« Certaines personnes se préparent pour des funérailles, certaines doivent déménager, alors elles pourraient ne pas être dans l'esprit [d'un show], mais ce que nous voulions, c'est leur offrir l'occasion », a mentionné la porte-parole.

Les gens qui y ont pris part sont entrés en admission générale derrière la zone en bas de la scène.

Ils ne devaient pas être en mesure de rencontrer Paul McCartney.

« Ce que nous avons entendu, c'est qu'il aura un mot pour nous, il dira quelque chose à notre égard lorsqu'il sera sur scène », a dit Caroline Tremblay.

Dans son courriel au promoteur, l'épouse de Guy Bolduc affirme que les gens à Lac-Mégantic sont reconnaissants pour la chance qui leur est offerte de voir l'ex-Beatle sur scène.

« C'est un geste généreux qui nous donnera un peu de répit de ces moments difficiles », a exprimé Caroline Tremblay.

Les billets donnés aux survivants de Lac-Mégantic se défraient normalement à 99 $.

Environ 70 000 billets avaient été mis en vente pour le spectacle. 3E a indiqué mardi après-midi que des billets étaient encore disponibles environ quatre heures avant le début de l'événement, sans en préciser le nombre.

La Presse Canadienne

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Quelque 50 000 foyers toujours privés d'électricité au Québec

Written By Unknown on Senin, 22 Juli 2013 | 14.19

Le reportage de Florent Daudens

Des dizaines de milliers d'abonnés d'Hydro-Québec doivent encore faire preuve de patience, 48 heures après les orages violents qui ont déferlé sur la province vendredi.

Dans sa mise à jour de 23 h, dimanche, Hydro-Québec faisait état de 50 486 abonnés sans courant. La couronne nord de Montréal demeurait la région la plus problématique, avec 23 064 foyers sans électricité dans les Laurentides, 10 815 à Laval, et 5427 dans Lanaudière. En Outaouais, 10 037 clients n'avaient toujours pas de courant.

Le rétablissement du courant est lent car les dommages sont parfois très importants, des poteaux et lignes électriques ayant été jetés au sol par les forts vents et la chute d'arbres et de branches. L'accès aux sites est parfois difficile. Des centaines d'employés et d'entrepreneurs sont à pied d'œuvre pour rétablir le courant le plus rapidement possible.

Alain Beaulieu chef, travaux et réalisations, Basses-Laurentides, pour Hydro-Québec affirme que le courant devrait être rétabli mardi pour la majorité de la population, mais que cela pourrait aller jusqu'à « mercredi pour certains cas lourds ».

Des renforts en provenance du Nouveau-Brunswick sont venus aider les travailleurs d'Hydro-Québec pour rétablir le courant.

Au plus fort des orages, plus d'un demi-million de foyers étaient privés d'électricité au Québec.

De son côté, Hydro-One, en Ontario, rapportait que quelque 22 000 clients étaient toujours privés d'électricité.

Un mort et 10 blessés

À Boucherville, sur la Rive-Sud, une employée municipale de 21 ans a perdu la vie et deux autres personnes ont été blessées, vendredi, lorsqu'une branche est tombée près de la piscine du parc Paul VI vers 15 h 45. Une femme de 40 ans et un garçon de 6 ans ont également été blessés.

Un peu plus tôt à Prévost, dans les Laurentides, un chapiteau installé dans un camp de jour pour protéger les enfants de la pluie s'était affaissé sur ses occupants, faisant huit blessés mineurs, dont six bambins. Gino Paré, porte-parole de la Sûreté du Québec, a révélé que les victimes avaient été transportées à l'hôpital de Saint-Jérôme afin d'être traitées pour des ecchymoses et des chocs nerveux.

Samedi, la ligne orageuse s'est déplacée vers le nord-est et a frappé le Saguenay-Lac-Saint-Jean, où l'on rapporte aussi d'importants dégâts. Un important incendie a notamment ravagé l'hôtel de ville d'Hébertville-Station. L'édifice est une perte totale.

Par ailleurs, Environnement Canada enquête afin d'établir si c'est bien une tornade qui a causé des dommages dans trois petites municipalités du centre du Nouveau-Brunswick. Les villes de Cambridge Narrows, Jemseg et Grand Lake, toutes les trois situées entre Fredericton et Moncton, ont été frappées par de forts vents, samedi en début de soirée.


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Lac-Mégantic :les évacuéspourrontretourner brièvement dans leur logement

Le reportage de Julie Marceau

Les quelque 200 évacués de la zone rouge, à Lac-Mégantic, pourront brièvement retourner dans leur logement pour prendre des effets personnels, a annoncé la mairesse Colette Roy-Laroche.

Les évacués pourront récupérer l'équivalent d'une boîte de biens et d'objets. Les boîtes seront distribuées par la Sûreté du Québec.

Les visites débuteront mardi prochain. Les visites seront toutefois étroitement encadrées par la SQ et les personnes qui désirent se rendre dans leurs résidences devront appeler les autorités pour prendre rendez-vous.

Mme Roy-Laroche a aussi précisé que les visites permettront de retirer les réfrigérateurs et les congélateurs des logements parce qu'ils sont contaminés par des micro-organismes.

Au chapitre de la relocalisation, les évacués pourront faire leur recherche à même une banque de logements disponibles au sein de la MRC.

Les recherches reprennent

Entre-temps, les équipes de recherche, de déblaiement et d'enquête ont repris le travail dimanche après une première journée de congé en deux semaines, samedi.

Trois grues et de l'équipement spécialisé en provenance de Montréal ont été acheminés sur les lieux afin de soulever certains wagons-citernes qui doivent être déplacés de façon très délicate.

La tragédie a fait 47 victimes, selon la Sûreté du Québec (SQ). Quarante-deux corps ont été retrouvés jusqu'à présent. Tenant compte de nouvelles informations qui lui sont parvenues, la SQ a indiqué que ses effectifs seront redéployés dans des secteurs stratégiques où pourraient se trouver les corps des cinq victimes manquantes.

Par ailleurs, de nouvelles équipes de pompiers ont dépêchées à Lac-Mégantic, dimanche, en provenance notamment de Montréal et Québec.

Les pompiers du Service de sécurité incendie de Montréal assureront la protection incendie d'un des quatre sites de pompage de pétrole pour une durée approximative de trois semaines. Plusieurs équipes, chacune composée de cinq membres du service, travailleront en alternance sur les lieux du sinistre. 

Le reportage de David Savoie

Entre-temps, le processus d'identification des victimes se poursuit. Vingt-deux d'entre elles ont été formellement identifiées jusqu'à maintenant. Dimanche, le Bureau du coroner a dévoilé les noms de trois victimes qui ont été identifiées. Il s'agit de Marianne Poulin (23 ans), Geneviève Breton (28 ans) et Mathieu Pelletier (29 ans).


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