Diberdayakan oleh Blogger.

Popular Posts Today

Québec annonceun déficit de 2,5 milliards

Written By Unknown on Jumat, 29 November 2013 | 14.19

Le reportage de Davide Gentile

Le gouvernement du Québec est dans l'obligation de reporter de deux ans le retour à l'équilibre budgétaire, prévu en 2013-2014, en raison de la situation économique précaire.

Le ministre des Finances, Nicolas Marceau, a confirmé jeudi, lors de sa mise à jour économique, que le Québec enregistrait un déficit de 2,5 milliards de dollars pour l'exercice financier en cours. L'année prochaine (2014-2015), le déficit sera de 1,75 milliard. Le gouvernement table désormais sur un retour à l'équilibre budgétaire l'année suivante, en 2015-2016.

« La faible expansion de l'économie mondiale, la très faible inflation, le resserrement fédéral du crédit hypothécaire et des dépenses de consommation moins élevées que prévu ont contribué à réduire de façon importante la hausse des revenus du gouvernement. Les dépenses sont donc sous contrôle, mais les revenus ne sont pas au rendez-vous », a reconnu le ministre Marceau lors d'un point de presse à Québec.

Outre les taxes à la consommation (- 576 millions), les impôts des particuliers (- 885 millions) et des sociétés (- 741 millions), les droits miniers (- 115 millions) et les sociétés d'État Loto-Québec et la Société des alcools (- 144 millions) ont également rapporté moins à l'État par rapport aux prévisions.

Le ministre a révisé la croissance des revenus à 2,6 % pour 2013-2014, alors qu'il avait prévu 5,2 %, « ce qui représente un manque à gagner additionnel de 1,4 milliard », a-t-il ajouté.

Pas de hausse des impôts ni des taxes

Le ministre Marceau a toutefois promis de ne pas augmenter les taxes ou les impôts ni de sabrer dans les dépenses, ce qui aurait entraîné un impact négatif équivalant à 0,7 % du PIB, selon lui.

En septembre dernier, la première ministre Pauline Marois admettait que son gouvernement pourrait revoir l'échéance pour l'atteinte de l'équilibre budgétaire, en raison de la situation économique.

En date du 31 juillet, le déficit du Québec atteignait déjà 2,3 milliards de dollars, selon le rapport mensuel des opérations financières.

Le chef libéral Philippe Couillard a dit craindre, mardi, que la situation économique soit encore plus précaire que ne le laisse entendre le gouvernement Marois et que la province tombe en déficit structurel.

Selon lui, le Parti québécois a la fâcheuse habitude de chercher des coupables, mais c'est lui qui est incapable de générer de la croissance économique.

Les libéraux visent 2014-2015 pour l'atteinte du déficit zéro.


14.19 | 0 komentar | Read More

Un agent de la GRC rabroué pour avoir voulu fumer du cannabis

La GRC vient de retirer l'uniforme du caporal Ron Francis, un policier ayant obtenu une ordonnance de marijuana pour des fins thérapeutiques et qui tente de faire valoir son droit de fumer pendant son quart de travail. Il demeure toutefois membre de la police fédérale.

Le caporal Francis, du détachement d'Oromocto, au Nouveau-Brunswick, a reçu cette ordonnance le 4 novembre pour traiter ses symptômes de stress post-traumatique, une condition liée à son travail.

Il affirme que ses symptômes surviennent surtout depuis qu'il a été confronté à la misère des Inuits de Davis Inlet, au Labrador, où il a vu des enfants mourir en respirant des vapeurs d'essence.

Selon lui, il n'y a aucune règle au sein de la GRC qui l'empêche de consommer cette drogue pour des fins médicales, même lorsqu'il est au travail.

Il affirme d'ailleurs avoir tenté d'autres méthodes alternatives, mais sans succès.

Si la GRC reconnaît le droit du policier de fumer de la marijuana thérapeutique, elle considère qu'il ne devrait pas le faire alors qu'il est en service.

Selon le commissaire adjoint Gilles Moreau, la GRC peut juger si une ordonnance prescrite à un agent nuit à sa capacité d'accomplir son travail.

Le commissaire Moreau estime aussi que l'image d'un agent en uniforme, fumant de la marijuana, crée un malaise.

La GRC élabore présentement une politique pour encadrer l'usage de cannabis par ses membres. Bien qu'inflexible sur la consommation de cannabis lorsque le policer porte son uniforme, la direction soutient que des accommodements peuvent être possible, mais qu'il faudra parfois modifier la charge de travail. Dans certains cas, peut-être interdire le port d'arme et la conduite d'une voiture de patrouille.


14.19 | 0 komentar | Read More

Charles Lapointe quitte la tête du Conseil des arts

Le compte rendu de François Cormier

Le maire de Montréal, Denis Coderre, a obtenu les démissions demandées de Charles Lapointe de la présidence du Conseil des arts et de Jacques Parisien de la présidence de l'organisme reponsable du 375e anniversaire de Montréal.

Le vice-président actuel, Jan-Fryderyk Pleszczynski, assumera l'intérim à la présidence du Conseil des arts.

Le maire avait rencontré les dirigeants de Tourisme Montréal dans la foulée des révélations du Vérificateur général du Québec sur les irrégularités dans le salaire de Charles Lapointe, lorsqu'il était à la tête de Tourisme Montréal.

M. Coderre a également demandé au directeur général de la Ville d'enquêter sur les fonctionnaires municipaux qui siègent sur le conseil d'administration de Tourisme Montréal.

« Le problème n'est pas la performance de Tourisme Montréal, l'existence de Tourisme Montréal. Le problème c'est comment on a géré cette situation-là. Est-ce qu'on a posé les bonnes questions? Pourquoi ce genre de pont d'or? Donc, c'est une question de gestion de fonds publics avant tout », a dit M. Coderre.

« Le conseil d'administration a la respondasbilité de poser des questions », a dit M. Coderre en faisant allusion à certaines décisions du C. A., qui n'aurait peut-être pas été assez vigilant.

Les dirigeants de Tourisme Montréal rencontreront vendredi le ministre du Tourisme Pascal Bérubé. M. Coderre a conclu son point de presse en disant qu'il travaillait en collaboration avec Québec.

Charles Lapointe en commission parlementaire

Charles Lapointe et Jacques Parisien, l'actuel président du conseil d'administration de Tourisme Montréal, seront entendus en commission parlementaire à Québec pour s'expliquer sur les irrégularités constatées par le vérificateur général dans leurs salaires et dépenses

Charles Lapointe, qui a été PDG de Tourisme Montréal pendant près de 25 ans (1989 à 2013), a touché un salaire et des avantages totalisant 398 300 $ par année, une somme supérieure à la norme. En plus de ce salaire, il a reçu une allocation annuelle de 10 800 $ pour une voiture, alors qu'un véhicule lui était déjà fourni par l'organisme.

L'ancien PDG s'est également fait rembourser près de 40 000 $ en frais de repas sur une période de deux ans sans pièces justificatives. Les frais d'hébergement de l'organisme soulèvent également des questions. Le prix payé pour l'hébergement a excédé le double de la limite indiquée dans 60 % des déplacements à l'étranger (6 séjours sur un total de 10 voyages).

Ancien député libéral fédéral (1974-1984), M. Lapointe s'est également fait rembourser des factures de la Société des alcools du Québec (SAQ) de 2500 $ (2012 -2013) sans aucune précision. Il s'est également fait rembourser des frais de 10 000 $ en double sur une période de trois ans.

M. Lapointe devait recevoir une indemnité de départ initiale de 654 000 $ avec un bureau et une secrétaire fournis pendant les trois années suivant son départ. Tourisme Montréal lui garantissait également des contrats de consultant. Après le passage du vérificateur général, l'indemnité de départ a fondu de 36 000 $, pour s'établir à 618 000 $. La secrétaire et les contrats ont également disparu.

La gestion de M. Lapointe au sein de l'organisme qu'il dirigeait est également remise en question. Le vérificateur général estime que les commandites allouées par l'organisme étaient mal analysées et parfois non pertinentes.


14.19 | 0 komentar | Read More

La secte juive Lev Tahor croit être à l'abri de la justice québécoise

Le compte rendu de Laurence Martin

Le sort de 14 enfants de la secte juive Lev Tahor est maintenant entre les mains de la justice ontarienne. Le tribunal de la jeunesse du Québec a ordonné mercredi que ces enfants soient placés en famille d'accueil, mais les leaders du groupe fondamentaliste pensent que leur fuite en Ontario les place à l'abri.

« [Le jugement au Québec] n'aura aucun impact. » — Nachman Helbrans, porte-parole de la communauté Lev Tahor

Deux porte-paroles de la secte se sont dits déçus par le jugement qui, selon eux, nuirait au bien-être des enfants. Ils ont cependant confiance que les autorités ontariennes ne leur retireront pas les enfants, parce que, disent-ils, ces jeunes ne souffrent pas de négligence et que les règles entourant la scolarisation sont différentes dans les deux provinces.

« Le tribunal n'a aucun sentiment pour les enfants. Les enlever à leurs parents qui prennent bien soin d'eux pour les placer en famille d'accueil les marquerait pour la vie », croit Nachman Helbrans.

Les services sociaux ontariens trancheront

La balle est maintenant dans le camp des services sociaux de Chatham, dans le sud-ouest de l'Ontario, où le groupe a fui pour échapper à la Direction de la protection de la jeunesse du Québec.

Les services sociaux ontariens devront évaluer le dossier et déterminer s'il y a des motifs suffisants pour demander à un juge d'émettre une ordonnance afin que les enfants soient ramenés au Québec. Dans un communiqué, ils affirment collaborer avec les autorités québécoises, mais refusent de commenter davantage.

Selon la professeure en droit à l'Université d'Ottawa Mona Paré, même si l'Ontario n'a pas l'obligation légale de suivre les jugements qui viennent d'autres provinces, il existe tout de même un principe de reconnaissance. Elle croit que la décision du tribunal québécois donnent des munitions aux services de protection de la jeunesse de Chatham pour demander le retour des enfants au Québec.

Une décision devrait tomber dans les prochains jours, croit l'experte. « En général, les dossiers qui touchent la protection des enfants sont instruits beaucoup plus rapidement que les autres. »

En attendant, les membres de la secte continuent de s'installer à Chatham. Ils ont ouvert une petite synagogue et une école pour les garçons. Les filles auront la leur prochainement, dit-on.

Mauvais traitements allégués

Le juge du tribunal de la jeunesse au Québec a décidé de retirer les enfants de leur milieu, disant craindre pour leur santé mentale et physique. Les témoignages entendus mercredi, qui ont été frappés d'un interdit de publication, lui font croire que les jeunes vivent dans un climat de peur. Il a demandé à ce que les enfants voient rapidement un médecin et un psychologue.

La secte intégriste nie les allégations de négligence.

Selon le directeur de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) pour les Laurentides, Denis Baraby, certaines maisons de la communauté étaient insalubres et des déchets jonchaient le sol. Les enfants, qui étaient scolarisés à la maison, n'étaient pas capables de faire des exercices de mathématiques de base et plusieurs ne parlaient ni anglais ni français, mais seulement le yiddish.

Le porte-parole de la communauté Nachman Helbrans a expliqué que le groupe voulait simplement offrir à ces enfants une éducation basée sur ses principes religieux et non en vertu de la Loi sur l'instruction publique. Selon lui, le déménagement en Ontario était planifié depuis un certain temps.

Avec les informations de Laurence Martin


14.19 | 0 komentar | Read More

L'opposition brandit la menace électorale devant le bilan économique

Le Parti libéral du Québec et la Coalition avenir Québec sont prêts à voter contre le prochain budget du gouvernement de Pauline Marois, si les péquistes ne changent pas de cap devant les données présentées jeudi dans la mise à jour économique du ministre Nicolas Marceau, faisant notamment état d'un déficit de 2,5 milliards de dollars en 2013-2014.

Cette position pourrait précipiter le Québec en élections, le gouvernement Marois, minoritaire, devant s'assurer de l'appui de l'un des principaux groupes d'opposition pour se maintenir au pouvoir.

La CAQ s'est montrée très critique envers le gouvernement. « Le gouvernement a perdu le contrôle des dépenses », a affirmé le chef François Legault. « Pauline Marois a choisi la même voie que Jean Charest avait prise pour diriger le Québec : celle des dépenses incontrôlées et de l'utilisation de la carte de crédit de nos enfants. Pour la première fois dans l'histoire du Québec, la dette brute dépassera le cap des 200 milliards de dollars. C'est une journée sombre pour les finances publiques du Québec », a-t-il dit, réitérant que si le prochain budget n'est pas équilibré, il votera contre.

Son collègue et porte-parole en matière de finances publiques, le député Christian Dubé, estime que les prévisions de croissance du ministre des Finances ne sont pas crédibles. « Nicolas Marceau avait prévu dans son dernier budget que les dépenses totales croîtraient de 2,3 %. Or, cette croissance a été de 3,3 %. Cette différence d'un point de pourcentage correspond au minimum à 800 millions de dollars. Comment peut-il, dans un même communiqué, affirmer qu'il a le contrôle des dépenses alors qu'il s'est trompé autant ? Le ministre est incapable de gérer les dépenses, il a perdu le contrôle », a ajouté le député.

De son côté, le chef du PLQ, Philippe Couillard, n'a pas ménagé le ministre des Finances, qualifiant d'« échec » la mise à jour et ajoutant « que l'on ne peut plus faire confiance à ce gouvernement ».

« Il doit revoir sa gouvernance économique, revoir sa cascade de dépenses électoralistes et imposer un cran d'arrêt aux dépenses publiques et compenser chaque dépense par une coupe équivalente. Il faut agir maintenant », a asséné le chef libéral.

« Les Québécois méritent mieux », a dit Philippe Couillard en ajoutant que « sur la base des chiffres d'aujourd'hui » le PLQ pourrait, comme la CAQ, voter contre le prochain budget.

Pour sa part, la députée de Gouin et porte-parole de Québec solidaire, Françoise David, n'est pas étonnée de la mise à jour économique du ministre Marceau. Elle a fait valoir en point de presse que Québec solidaire avait déjà prévenu l'année dernière que l'équilibre budgétaire tel que planifié était « irréaliste ».

« Nous sommes inquiets de ce qui va arriver dans les prochaines années », a-t-elle dit, pour les coupes dans les services publics notamment. Québec solidaire redoute des budgets d'austérité qui vont desservir la population et propose que le gouvernement cherche des revenus du côté des institutions financières, entre autres.

Le Québec vit au-dessus de ses moyens, dit le Conseil du patronat

Le Conseil du patronat du Québec est très déçu par la mise à jour du ministre Marceau. « La mise à jour économique et financière dévoilée aujourd'hui constitue donc une démonstration que le Québec vit plus que jamais au-dessus de ses moyens et doit mettre en place une nouvelle façon de faire à cet effet », a déclaré le président du Conseil du patronat, Yves-Thomas Dorval.

« Nous devons cesser, comme société, de vivre continuellement à crédit et de pelleter nos responsabilités sur le dos des générations futures. Il faut plutôt faire preuve de leadership et procéder à des choix stratégiques et nécessaires afin de vivre selon nos moyens tout en assurant une prospérité durable qui contribuera à la qualité de vie de l'ensemble des citoyens », de conclure M. Dorval.

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain s'inquiète aussi des impacts de la mise à jour économique. « Nous sommes conscients du fait que la conjoncture économique défavorable a eu des répercussions directes sur les recettes fiscales. Nous convenons également que le gouvernement du Québec contrôle avec rigueur ses dépenses. Toutefois, nous ne sommes pas en période de récession et nous sommes déjà la province la plus endettée du Canada. Il est dangereux dans un tel contexte d'alourdir davantage nos finances publiques », a déclaré le président et chef de la direction de la Chambre, Michel Leblanc.

De son côté, le milieu syndical est plutôt satisfait, mais aussi inquiet.

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) applaudit la décision du gouvernement de reporter l'échéance du déficit zéro. « Cela fait des années que nous recommandons de reporter le retour à l'équilibre budgétaire. Il y a sans doute plusieurs raisons qui motivent la décision du ministre des Finances, mais, pour notre part, le maintien de la qualité de services publics en dépendait, de même que la marge de manœuvre nécessaire à une intervention conséquente du gouvernement dans l'économie », a décrété le président sortant de la Fédération, Michel Arsenault.

De son côté, la CSN est mitigée, affirmant que cette mise à jour économique « rassure » et « inquiète ». « Nous trouvons que le ministre des Finances, Nicolas Marceau, agit enfin avec sagesse en reportant l'atteinte de son objectif de déficit zéro. Le choix de cette stratégie budgétaire a déjà imposé d'importantes compressions dans les services publics et, comme le démontrent les statistiques, elle n'aide en rien à la croissance économique québécoise, au contraire. Le changement de stratégie s'imposait et a de quoi nous rassurer », d'expliquer le président de la CSN, Jacques Létourneau.


14.19 | 0 komentar | Read More

Le président de la Monnaie royale canadienne impliqué dans de l'évitement fiscal?

Written By Unknown on Rabu, 27 November 2013 | 14.19

Le reportage de Guy Gendron

Exclusif - James Love, président de la Monnaie royale canadienne et proche de Jim Flaherty, a été visé par une poursuite d'évitement fiscal, réglée en 2011, par les héritiers d'un ancien premier ministre canadien.

Un reportage de Guy Gendron

Après trois ans de procédures, les plaignants ont obtenu 9 millions de dollars, donc 5 millions pour le remboursement de frais juridiques, grâce à une entente à l'amiable. L'accord ne contient toutefois aucune reconnaissance de culpabilité, mais elle prévoit que James Love se retire de l'administration de toutes les affaires de la famille des plaignants.

Alyssa, Tarah, Priscilla et Timothy Wright, deux petits-enfants et deux arrières petits-enfants de l'ancien politicien Arthur Meighen, soutenaient qu'un montage de comptes à l'étranger planifié par James Love les aurait exposés à de sévères pénalités s'il était venu aux oreilles des autorités fiscales canadiennes.

Au moment de toucher leur part de l'héritage, les plaignants avaient découvert que les fonds relevaient d'une structure étrangère officiellement administrée par un fiduciaire dont ils ignoraient jusque-là l'existence, Septimus Rhudd. Celui-ci est un ami personnel de James Love, qui avait conclu des contrats de gestion avec Legacy Private Trust, la firme de gestion financière gérée par James Love.

James Love choisit le silence

James Love a refusé de nous accorder une entrevue sur cette affaire, invoquant une clause de confidentialité contenue dans l'accord entre les parties. Il affirme aussi n'avoir jamais fait affaire avec Stratford Trust, la compagnie au centre de l'opération d'évitement fiscal dont il dit ne conserver aucun souvenir.

Pourtant, ses propres déclarations sous serment font 42 références à cette compagnie établie à la Barbade et dont il a été longtemps désigné comme le « protecteur ». Il soutient que son entreprise, Legacy Private trust, ne fait pas d'opérations à l'étranger.

Qui est James Love?

Avocat de Toronto, il est spécialisé en fiscalité internationale. Le 30 octobre 2006, le gouvernement Harper l'a nommé au conseil d'administration de la Monnaie royale du Canada. Le 23 avril 2009, il en est devenu le président pour un mandat de cinq ans. Entre-temps, son ami, le ministre des Finances Jim Flaherty, l'a nommé à un comité chargé de lui faire des recommandations pour accroître la compétitivité du Canada en matière de fiscalité internationale.

Un ex-sénateur montre du doigt James Love

L'un des administrateurs de la fiducie Arthur Meighen et petit-fils de l'ex-premier ministre, l'ancien sénateur Michael Meighen, soutient de son côté que James Love était bien l'architecte de l'opération.

« Monsieur Love a mis la proposition de l'avant et on l'a acceptée, la proposition de déménager une partie qui restait de l'actif à l'étranger. » — L'ex-sénateur Arthur Meighen

Une opération techniquement légale

Un expert en droit fiscal international consulté par Radio-Canada, André Lareau, a examiné la description faite par James Love lui-même du montage ayant permis la sortie vers la Barbade, puis Antigua, de 8 millions de dollars de la fiducie Arthur Meighen. « On a le livre d'instruction, le livre de cuisine, là, qui nous dit exactement comment procéder et comment les gens ont fait », estime-t-il.

On y voit une série de transactions, plus de 25 au total, impliquant la création de différentes sociétés à Antigua, un territoire sur la liste grise des paradis fiscaux de l'OCDE. À la fin, l'argent canadien n'est plus « techniquement » lié à la fiducie d'Arthur Meighen, écrit Love à l'un des héritiers. Mais, explique André Lareau, même une opération techniquement légale peut contrevenir aux règles anti-évitement quand son objectif est d'échapper à l'impôt.

« C'est comme si on voulait avoir des écrans, un maximum d'écrans. Comme si plus on a d'écrans, plus on est à l'abri du regard du fisc. C'est un simple décor, un château de cartes, finalement. » — André Lareau, expert en droit fiscal international

Pour sa part, James Love a soutenu dans une déclaration sous serment que la structure qu'il avait mise en place était légale et qu'elle a permis de faire économiser près de 1 million de dollars à ses clients.

Il est important de faire la distinction entre l'évitement fiscal (légal) et l'évasion fiscale (illégale). La différence tient souvent à l'interprétation de la disposition générale anti-évitement de la Loi de l'impôt sur le revenu (article 245).

Une saga qui remonte aux années 60
  • 1960 : Arthur Meighen décède et laisse un héritage de plusieurs millions de dollars, fruit de ses activités en finance. Selon ses volontés, ses trois enfants, Maxwell, Theodore et Lillian devaient se partager les intérêts générés par le « Arthur Meighen Trust » (AMT) jusqu'à leur décès, puis la génération suivante le capital.
  • 1995 : Un mémo interne de Canada Trust, dont nous avons obtenu copie, décrit une « stratégie d'évitement fiscal » présentée par la firme d'avocats Meighen-Demers (au sein duquel a travaillé Arthur Meighen). James Love oeuvrait au sein de cette firme en tant que spécialiste en fiscalité. La stratégie présentée semble reposer sur un moyen de « séparer techniquement le lien de propriété » entre les entreprises canadiennes et celles existant à l'étranger. Et ce, de manière à permettre que les revenus générés par la fortune familiale échappent à l'impôt canadien.
  • 1996 : La branche de Lillian Meighen et de son époux Donald Wright transfère 8 millions de dollars de l'héritage (environ 40 % du total) aux Bermudes avec l'accord des fiduciaires concernés. Ceux-ci sont Donald Wright, le sénateur Michael Meighen et Canada Trust qui allait gérer les fonds par le biais de sa filiale aux Bermudes.
  • 2002 : Au terme d'une série complexe de transactions, les fonds se sont retrouvés sous la responsabilité d'entreprises enregistrées à Antigua. Ce territoire fait partie de la liste grise des paradis fiscaux établie par l'OCDE.
  • 2002 : Canada Trust soulève des doutes sur certaines transactions liées à l'une des opérations, baptisée « Old Dutch ». Selon un affidavit de James Love, cette opération a « pour but de nettoyer les obligations fiscales de la fiducie Arthur Meighen ». (Extrait : paragraphe 73 de l'affidavit de Love) La banque se départit de la fiducie d'Arthur Meighen. Celle-ci passe alors sous la responsabilité de « Legacy Private Trust » (LPT), la firme créée par James Love pour administrer la fortune de centaines de riches clients canadiens.

14.19 | 0 komentar | Read More

Première bordée de neige

Une intense dépression, qui s'est formée sur la côte est américaine, se dirigeait mardi midi vers le Québec et devrait atteindre le Labrador d'ici mercredi, laissant des précipitations abondantes de neige et de pluie.

Des accumulations entre 20 et 30 centimètres de neige sont attendues pour Montréal, Lanaudière, les Laurentides, l'Outaouais et le Saguenay, de 20 à 30 millimètres de pluie pour la Rive-Sud de Québec et jusqu'à 50 millimètres de pluie pour la Côte-Nord.

Selon les modèles météorologiques d'Environnement Canada, la neige devrait débuter au cours de la nuit de mardi à mercredi et s'intensifier par la suite sur les régions de Montréal, l'Estrie, la Mauricie et l'Outaouais.

Au réveil mercredi, une quinzaine de centimètres devraient avoir recouvert l'Outaouais et Montréal, comparativement à 5 à 10 cm pour l'Estrie, la Mauricie et Québec.

La dépression devrait poursuivre sa trajectoire vers le nord et atteindre le Saguenay, le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie.

Le météorologue André Cantin soutient que le système « à deux visages » laissera les régions de l'ouest de la province ensevelies sous la neige alors que les secteurs de l'est du Québec seront détrempés.

Au Saguenay, la poudrerie pourrait être au rendez-vous, et dans le sud de la province, des possibilités de pluie verglaçante étaient en vigueur dans une moindre mesure.

La Presse Canadienne

Êtes-vous prêts pour cette première chute de neige? Avez-vous fait poser vos pneus d'hiver? Songez-vous à faire du télétravail mercredi pour fuir le trafic? Vous pouvez laisser votre commentaire au bas de la page.


14.19 | 0 komentar | Read More

Une garderie française se bat en justice contre le port du voile

Le reportage d'Alexandra Szacka

Depuis plusieurs années, une saga judiciaire oppose la direction d'une garderie associative dans la petite ville de Chanteloup-les-Vignes, près de Paris, et une de ses employées qui a refusé d'enlever le voile au travail, comme l'exigeait le règlement.

En France, où le principe de la neutralité religieuse s'applique dans toute la fonction publique, les pressions se font de plus en plus fortes pour l'étendre aux services à la petite enfance. Mercredi, la Cour d'appel de Paris doit rendre un verdict qui aura sans doute une portée historique.

Chanteloup-les-Vignes est, depuis cinq ans, au coeur du débat sur la laïcité en France. La garderie associative Baby Loup se bat contre le port du voile dans les services à la petite enfance.

Fatima Afif est adjointe à la direction de la crèche depuis des années. Elle est voilée depuis l'âge de 24 ans. En 2008, au retour d'un congé de maternité, elle a refusé d'enlever son voile au travail, alors que le règlement l'exige. Elle est congédiée. Et c'est le début d'une longue saga judiciaire.

Confirmé par deux cours inférieures, le congédiement est annulé par la Cour de cassation.

Dans le secteur public français, la neutralité religieuse est obligatoire, mais dans le privé, ce congédiement constitue une discrimination en raison de convictions religieuses, statue la cour.

En désaccord, la directrice, Natalia Baliato, considérée aujourd'hui comme la passionaria de la laïcité de la petite enfance, va en appel. « Il faut que la petite enfance bénéficie d'une totale neutralité quand on travaille auprès des enfants », dit-elle.

L'appui indéfectible de la philosophe Élisabeth Badinter

Dans son combat, elle obtient des appuis de taille. La philosophe Élisabeth Badinter devient la marraine de la crèche Baby Loup.

« Pourquoi on accepterait des pressions religieuses ou politiques ou toute autre pression sur la petite enfance puisqu'on ne l'accepte pas dans les écoles? Et en quoi des bébés de 18 mois ou deux ans doivent forcément être en contact avec des femmes voilées? Ça n'a pas de sens », dit Élisabeth Badinter.

Mais à Chanteloup-les-Vignes, comme dans plusieurs autres banlieues françaises, ce combat pour la laïcité devient de plus en plus difficile. C'est que le nombre de femmes voilées a augmenté de façon importante. 

La mairesse, à qui Chanteloup doit sa mosquée toute neuve, n'est pas d'accord avec la position de la direction de la crèche.

« La laïcité ça se partage, la laïcité c'est l'occasion de vivre ensemble avec un minimum commun dont nous sommes tous convaincus et qui est d'abord le respect de l'autre », affirme la mairesse Catherine Arenou.

Mais le jugement de la Cour de cassation donnant raison à l'employée voilée a eu un impact inattendu : une augmentation des demandes à caractère religieux.

« Il y a des parents qui ont réclamé que les enfants soient réveillés pour la prière », ajoute la directrice.

Victime d'intimidation et de menaces, la garderie est contrainte de déménager. « Ils sont allés des voitures fracassées à des insultes, à des menaces, à des troubles au niveau du personnel. On ne sait pas quelles formes vont prendre les hostilités qu'on reçoit », explique Natalia Baliato.

Amère, la directrice avoue être fatiguée de cette bataille. « Il faut que les responsables politiques affirment une fois pour toutes quels sont les espaces de vie communs où la neutralité s'impose. »

La Cour d'appel de Paris doit rendre son verdict dans l'affaire Baby Loup mercredi. Tout le secteur de la petite enfance dans le pays retient son souffle.

Contrainte de déménager, la garderie fermera ses portes définitivement le 31 décembre. Elle ouvrira au mois de janvier dans une banlieue voisine, mais ce ne sera plus la même chose, de l'avis de plusieurs usagers et de la directrice. Fini le service 24 heures sur 24. Finie l'aventure commencée il y a 22 ans, une crèche associative qui devait réunir les enfants de toutes les conditions sociales, de toutes origines ethniques et de toutes appartenances religieuses.

Les employés et la direction ont fait l'objet de menaces et de harcèlement répétés depuis le jugement de la Cour de cassation. « Les parents ont considéré ce jugement comme une légitimation de rituels religieux dans la vie des enfants », se plaint Natalia Baliato, une femme dans la cinquantaine, d'origine chilienne.

La mairesse de Chanteloup-les-Vignes, quant à elle, regrette la tournure qu'a pris le débat. « Chanteloup-les-Vignes est devenue une victime parce qu'on n'a pas fait un débat, on a fait un combat », déplore Catherine Arenou.

Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, ce sont des dizaines de femmes qui seront privées d'un service de garde unique en son genre, même si la Cour d'appel infirme la décision de la Cour de cassation mercredi.

D'après le reportage d'Alexandra Szacka


14.19 | 0 komentar | Read More

La secte juiveLev Tahor a reçu la visite des autorités ontariennes

La secte de juifs orthodoxes qui a trouvé refuge en Ontario la semaine dernière pour fuir des allégations de maltraitance d'enfants a reçu la visite des responsables de la protection de la jeunesse de la province et de la police locale, mardi.

Selon les autorités, tout est « normal pour l'instant ».

Les membres de la communauté Lev Tahor de Sainte-Agathe-des-Monts, ils sont environ 200, pour la moitié des enfants, font l'objet d'une enquête des services sociaux du Québec pour des allégations de négligence envers les enfants et parce que ceux-ci ne recevaient pas une scolarisation conforme à la Loi sur l'instruction publique.

La secte intégriste nie ces allégations de négligence, mais a fui le Québec il y a un peu plus d'une semaine pour s'établir à Chatham, dans le sud-ouest de l'Ontario.

Lundi, des responsables de la Direction de la protection de la jeunesse du Québec avaient dit avoir communiqué avec leurs collègues de l'Ontario pour partager leurs informations dans cette affaire, ajoutant qu'ils attendraient leur décision pour la suite des choses.

Pour l'instant, les services à l'enfance ontariens ont simplement déclaré être au courant de la présence de la secte dans la région. Mardi, la police locale a annoncé avoir rendu visite aux nouveaux arrivants, affirmant surveiller de près la situation.

« Une évaluation préliminaire du bien-être des enfants a été effectuée avec l'aide du Chatham-Kent Integrated Children's Services et pour l'instant, il n'y pas d'inquiétudes à avoir », soutient Renee Cowell de la police de Chatham-Kent dans un communiqué.

Les services sociaux du Québec enquêtent sur cette affaire depuis l'hiver dernier et soutiennent que la situation est « sérieuse » dans le cas de certains enfants.

La DPJ pour les Laurentides s'inquiète de l'état de santé des enfants et de la scolarisation qu'ils reçoivent, a précisé le directeur de l'organisation, Denis Baraby. Selon certaines allégations, les maisons étaient insalubres et des déchets jonchaient le sol. Les enfants, qui étaient scolarisés à la maison, n'étaient pas capables de faire des exercices de mathématiques de base et plusieurs ne parlaient ni anglais, ni français.

La DPJ a collaboré avec la communauté jusqu'au 18 novembre, date à laquelle une quarantaine de familles ont quitté la province pour s'installer en Ontario. « Depuis le déplacement de la communauté Lev Tahor en Ontario, des échanges en continu sont réalisés, tant par la DPJ que par ses intervenants au dossier, avec les services d'aide à l'enfance oeuvrant sur le territoire ontarien, qui interviennent dans la communauté, ainsi qu'avec les autorités policières de cette province », a déclaré le Centre jeunesse des Laurentides dans un communiqué.

Un porte-parole de la secte, Nachman Helbrans, a indiqué que la communauté voulait simplement offrir à ses enfants une éducation basée sur leurs principes religieux et non en vertu de la Loi sur l'instruction publique. Selon lui, le système d'éducation québécois ne permet pas de respecter « la liberté de religion au sens où la plupart des gens la comprennent ».

Il a indiqué que les familles avaient déjà commencé à déménager en Ontario avant la semaine dernière et que cet exode était planifié depuis quelque temps.

En entrevue à la radio de Radio-Canada, mardi, la ministre de l'Éducation du Québec, Marie Malavoy, a qualifié la situation de « très sensible », ajoutant qu'il fallait la prendre au sérieux.

Le ministère de l'Éducation dit avoir négocié pendant des mois avec la communauté pour leur offrir de se conformer au système de scolarisation québécois, mais que celle-ci a maintenu son enseignement non conforme et sans permis.

« Notre préoccupation est le sort des enfants qui sont concernés par toute cette histoire et dont, bien évidemment, ils ne sont pas responsables », a soutenu Mme Malavoy.

Les membres de la secte Lev Tahor, qui signifie « coeur pur », sont arrivés au Canada en 2005, après que leur chef spirituel, le rabbin Shlomo Elbarnes, eut obtenu un statut de réfugié au pays.

Le groupe est anti-sioniste, s'oppose à Israël et défend la présence des Arabes en Palestine.

Le rabbin Elbarnes, qui se présente aussi sous le nom d'Helbrans, a fait la manchette en 1994 à Brooklyn, aux États-Unis, pour avoir kidnappé l'un de ses élèves. Il a été reconnu coupable par une cour américaine, a purgé sa peine et a été déporté en Israël.

Il s'est ensuite rendu au Canada sous un visa temporaire.


14.19 | 0 komentar | Read More

Mystérieuse explosion à l'ouest de Montréal

Plusieurs résidents du Grand Montréal, d'ailleurs au Québec, de l'Ontario et de certains États américains limitrophes rapportent avoir entendu un bruit puissant accompagné de lumières multicolores vers 20 h, mardi soir.

Les témoignages recueillis laissent croire à un météorite, mais pour l'instant, pas de confirmation officielle, ni de photos.

On a cru un temps qu'un transformateur de Châteauguay avait explosé, mais Hydro-Québec confirme n'avoir rien à signaler sur l'ensemble de son réseau.

De son côté, la Sûreté du Québec confirme avoir reçu de nombreux appels, sans toutefois pouvoir avancer une explication. Même son de cloche au Service de police de la Ville de Montréal.

Si certains citoyens de Cornwall, en Ontario, et Ogdensburg, dans l'État de New York, rapportaient sur les réseaux sociaux avoir entendu un bruit d'explosion, en aucun temps les services d'urgence des deux régions n'ont été interpellés à ce sujet, ont confirmé des porte-parole.

Un tremblement de terre?

Séisme Canada indique n'avoir enregistré aucune vibration. Une porte-parole de l'organisme a cependant précisé qu'un impact de météorite peut ne pas avoir été détecté par les sismographes, car contrairement aux séismes, l'énergie « ne se propage pas dans la terre ».

Selon Environnement Canada, il ne s'agirait pas non plus d'un coup de tonnerre.

Les internautes se perdent donc en conjectures sur les réseaux sociaux, dont Twitter et Facebook.

N'hésitez pas à communiquer avec nous à l'adresse mentionnée ci-dessus si vous avez en votre possession des images de cet événement.

14.19 | 0 komentar | Read More

Partielles : les forteresses résistent

Written By Unknown on Selasa, 26 November 2013 | 14.19

Le portrait de la Chambre des communes sera en tous points identique, mardi matin, à ce qu'il était avant les quatre élections complémentaires tenues lundi dans trois provinces canadiennes, mais ce n'est pas par manque d'efforts de la part du Parti libéral du Canada pour changer la donne.

Plusieurs minutes après qu'eurent sonné les 12 coups de minuit, la formation de Justin Trudeau continuait de brouiller les cartes dans la circonscription manitobaine de Brandon-Souris, un bastion du Parti conservateur, après avoir protégé ses acquis dans Bourassa, au Québec, et dans Toronto Centre.

En déficit pendant une bonne partie de la soirée, le candidat conservateur Larry Maguire l'a finalement emporté devant le coriace libéral Rolf Dinsdale par une majorité de 391 votes, après le dépouillement des 210 bureaux de scrutin.

La soirée a par ailleurs été beaucoup moins éprouvante pour le Parti conservateur dans Provencher, une autre circonscription manitobaine qu'il tentait de défendre. Dans l'ancien fief de l'ex-ministre Vic Toews, Ted Falk a vaincu son rival libéral Terry Hayward par plus de 6300 votes.

À Toronto Centre, que représentait Bob Rae depuis 2008, la libérale Chrystia Freeland est parvenue à maintenir la mainmise du PLC sur cette circonscription, mais la bataille a été, par moment, coriace. Mais après le dépouillement de 210 des 268 bureaux de scrutin, Mme Freeland détenait une avance de plus de 3000 voix sur la candidate néo-démocrate Linda McQuaig.

Sans surprise, par ailleurs, le Parti libéral du Canada a facilement conservé la circonscription de Bourassa, dans la région de Montréal.

Ces élections ont eu lieu au moment où Stephen Harper fait face à la plus importante tempête depuis son arrivée au pouvoir, concernant un camouflage allégué d'un stratagème pour rembourser des dépenses contestées du sénateur Mike Duffy.

Ces quatre scrutins complémentaires ont suscité une implication sans précédent des trois chefs des principaux partis, et devaient fournir des premiers indices de l'impact du scandale du Sénat, de la profondeur de la popularité du chef libéral Justin Trudeau et de la durabilité de la percée électorale en 2011 du Nouveau Parti démocratique (NPD).

Avant les élections de lundi, le Parti conservateur détenait 160 sièges à la Chambre des communes, comparativement à 100 pour le Nouveau Parti démocratique. Le Parti libéral du Canada suivait avec 34 députés, et le Bloc québécois, avec quatre. La Chambre des communes compte aussi une députée du Parti vert - Elizabeth May -, quatre députés indépendants et un autre siège vacant, en Alberta.

Pour revoir notre couverture en direct avec votre appareil mobile, cliquez sur ce lien.


14.19 | 0 komentar | Read More

Présidence de la FTQ: Généreux laisse la voie libre à Boyer

Le reportage d'Olivier Lemieux

La course attendue à la présidence de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) n'aura finalement pas lieu. À la surprise générale, Claude Généreux a retiré sa candidature pour remplacer Michel Arsenault. Il laisse donc le champ libre à son rival Daniel Boyer, l'actuel secrétaire général de la FTQ.

Ce dernier sera donc désigné vainqueur vendredi, sans débat, comme c'est le cas depuis un demi-siècle.

Claude Généreux disait vouloir prendre la tête de la FTQ pour faire le ménage. À défaut de devenir le numéro un de la FTQ, l'ancien secrétaire-trésorier national du Syndicat canadien de la fonction publique revendique maintenant le poste de numéro deux, pour changer les choses de l'intérieur.

Mais pour devenir le secrétaire général de la FTQ, il lui faudra tout d'abord défaire le colistier de Daniel Boyer, Serge Cadieux. Michel Parent, président du Syndicat des cols bleus de Montréal, est également dans la course.

M. Généreux décrit son revirement comme une façon d'unifier les forces au sein de la FTQ au lieu de les diviser.

« J'ai été numéro deux durant dix ans au SCFP et j'ai pu changer bien des choses. Il y a une culture de numéro un, de numéro deux, je vous la laisse. Moi je serai à la direction et je serai bien là-dedans. Ça nous donnera la confiance de travailler ensemble, non pas dans la division. » — Claude Généreux

Daniel Boyer, le candidat de la continuité

Considéré comme le dauphin de Michel Arsenault, Daniel Boyer a misé sur l'intégrité durant sa campagne. Il assure que lui et son colistier au poste de secrétaire général, Serge Cadieux, sont « inattaquables et irréprochables ». « Je vous le dis, on est à des années-lumière de ce qui se passe. Ce qu'on entend, c'est inacceptable, on ne tolérera jamais ça. »

Selon M. Boyer, tous les scandales impliquant la FTQ évoqués dans les médias et à la commission Charbonneau sont choses du passé et la situation a bien changé à la tête de la centrale syndicale.

Daniel Boyer ajoute ne pas être offusqué d'être identifié à Michel Arsenault. Il affirme même en être fier, mais assure qu'il n'est pas à la solde de M. Arsenault pour autant.

Michel Arsenault fait ses adieux

Cette annonce a été faite lors de la première journée du 30e congrès de la FTQ, à Québec, à l'issue duquel sera désigné le nouveau président de la centrale syndicale.

Le président sortant Michel Arsenault a eu droit à une chaleureuse ovation de la part des 1500 membres présents à la rencontre.

Dans son discours d'ouverture dans lequel il a aussi fait le bilan de sa carrière à la FTQ, Michel Arsenault a déclaré avec une pointe d'émotion quitter la présidence de la centrale syndicale sans regret et avec « l'esprit libre ».

Au cours de son allocution, Michel Arsenault a défendu son bilan, affirmant avoir toujours tenu la barre pendant la tempête et rappelé, entre autres, que l'actif du Fonds de solidarité de la FTQ est passé de 6 à 9 milliards de dollars au cours des dernières années.

Le président sortant de la FTQ ne s'est cependant pas étendu sur le dossier de l'infiltration par le crime organisé du Fonds de solidarité de la FTQ. Assurant que les règles de gouvernance du fonds avaient été resserrées en 2009, il a qualifié le reste d'allégations mensongères à l'endroit du Fonds de solidarité.

Le dernier rempart

Appelant le monde syndical à se serrer les coudes, à faire front commun, Michel Arsenault a déclaré que sans syndicalisme, il n'y a que peu ou pas d'avenir. Le leader syndical n'a pas manqué à ce chapitre de saluer le courage et l'implication des étudiants québécois lors du printemps érable.

Selon Michel Arsenault, le monde syndical est de plus en plus menacé par les grandes entreprises, les médias et les banques qui accusent les syndicats d'être responsables de tous les maux de l'économie mondiale.

« Les grandes entreprises et les banques sont revenues à leurs habitudes en octroyant à leurs dirigeants des bonus indécents, en continuant de spéculer plutôt que d'investir dans l'économie réelle et en délocalisant les bons emplois. Pendant ce temps, ces mêmes entreprises continuent de dire que les syndicats sont les brebis galeuses [...] » — Michel Arsenault, président de la FTQ

Pour le président sortant de la FTQ, les syndicats ne sont pas des boucs émissaires, mais bien les derniers remparts capables de protéger les travailleurs québécois et canadiens.

Il a aussi décoché quelques flèches aux médias de la « droite néolibérale », dont il a dénoncé « l'acharnement » et l'hostilité envers le syndicalisme. Un mouvement incarné selon lui par l'homme d'affaires et patron de Québecor, Pierre Karl Péladeau, et le maire de Québec, Régis Labeaume, à qui il reproche par ailleurs sa campagne pour une réforme des fonds de retraite des employés municipaux.

« La force de la FTQ et celle du Fonds de solidarité dérangent certains magnats de la finance, du monde des affaires et des empires médiatiques. » — Michel Arsenault, président de la FTQ

Après six ans à la présidence de la FTQ, Michel Arsenault a annoncé le 4 novembre dernier qu'il ne solliciterait pas de nouveau mandat lors du congrès de la FTQ, qui regroupe plus de 600 000 travailleurs.


14.18 | 0 komentar | Read More

Le fondateur de la secte juive ultraorthodoxe se défend

Exclusif - Le fondateur de la secte juive ultraorthodoxe dont les membres ont fui Sainte-Agathe vers l'Ontario, la semaine dernière, pour éviter la Direction de la protection de la jeunesse, nie que les enfants de son groupe soient victimes de mauvais traitements.

On croyait l'endroit presque désert depuis le départ précipité du groupe, mais son fondateur et leader spirituel y est toujours. Dans une entrevue exclusive accordée à Radio-Canada, Shlomo Helbrans soutient que jamais personne n'a maltraité un enfant.

« Nous sommes des gens pacifiques et gentils. Et je crois que nous sommes persécutés à cause de profonds préjugés », dit-il.

Entrevue avec Shlomo Helbrans

La DPJ a relevé des problèmes de scolarisation et de négligence dans la communauté. Elle a expliqué que la secte contrevenait à la Loi sur l'instruction publique en ne prodiguant à leurs enfants qu'une éducation religieuse traditionnelle.

Pendant plus de 10 ans, le gouvernement les a laissés faire. Mais en 2011, on leur a demandé de se conformer. À force de négociations, ils avaient fait traduire des cahiers d'exercices en yiddish pour toutes les matières en vue de se conformer aux exigences de la loi québécoise.

« Quelques jours avant que nous soyons sommés au tribunal, nous avons rencontré le directeur de la DPJ des Laurentides et il nous a dit qu'il était très content et que nos efforts dépassaient même ses attentes », s'étonne Shlomo Helbrans.

Quant aux accusations de maltraitance et à l'enquête pour agressions sur mineurs, M. Helbrans affirme que la Torah leur interdirait ce genre de violence. Selon lui, il ne faut pas confondre le fait qu'on planifie des mariages entre mineurs dès l'âge de 15 ans et les « agressions sexuelles ».

Témoignage de deux jeunes femmes de 18 et 20 ans, qui vivent toujours à Sainte-Agathe

Selon des informations obtenues par Radio-Canada, les forces policières ontariennes et québécoises travailleraient de concert dans le dossier, et il est possible que les autorités décident d'intervenir pour ramener les enfants de force cette semaine. Certains parents pourraient être accusés de gangstérisme, de rapt d'enfants, ainsi que de mauvais traitement.

Le « village » de la secte, fondé en 2001, comprenait une synagogue, des écoles et quelques maisons pour loger les familles. Le responsable Shlomo Helbrans, qui a fondé sa secte en 1985, est considéré comme un extrémiste par les juifs hassidiques.

Avec les informations d'Émilie Dubreuil


14.18 | 0 komentar | Read More

Le tueur de Newtown était obsédé par les tueries de masse

Le tireur de Newtown, qui a tué 20 enfants et 6 adultes dans une école primaire le 14 décembre 2012, était obsédé par les tueries de masse, révèle le rapport du procureur du Connecticut, publié lundi.

Le tueur de 20 ans, qui s'était enlevé la vie le jour même, nourrissait tout particulièrement une obsession pour la tuerie de Columbine de 1999, note le procureur. Il consultait « une très grande quantité de documents » à ce sujet.

Le tueur collectionnait également des articles de journaux et des photos concernant diverses tueries de masse, et il lisait un livre sur le sujet. Les preuves recueillies à partir du disque dur de son ordinateur montrent qu'il faisait plusieurs recherches en ligne sur des meurtres de masse et il avait élaboré une liste de tueries dans laquelle il énumérait les caractéristiques de chacune.

Il jouait aussi à un jeu vidéo mettant en scène une tuerie dans une école.

Il avait par ailleurs une fascination pour les armes à feu, ainsi qu'un accès à celles-ci. Il chassait à l'occasion et fréquentait des champs de tirs avec ses parents. Il avait déjà suivi des cours offerts par la National Rifle Association sur la sécurité et les armes à feu.

Le 14 décembre, le tireur a tué sa mère avec une arme à feu dans la résidence familiale, à Newtown, au Connecticut. Il s'est ensuite rendu à l'école primaire Sandy Hook. Il s'est introduit dans l'école en tirant dans une fenêtre du bâtiment. Il a ouvert le feu dans des corridors et dans deux salles de classe, tuant 20 enfants et 6 adultes. Il s'est enlevé la vie dans la dernière classe où il s'était introduit.

Les motifs restent inconnus

L'enquête n'a pas permis d'établir quelles étaient les motivations du tueur, qui a agit seul. Rien n'indique non plus pourquoi il a choisi de perpétrer son crime à l'école primaire Sandy Hook, mis à part la proximité de l'établissement avec son lieu de résidence. Le jeune homme avait fréquenté l'école lorsqu'il était enfant, mais il n'avait plus de lien avec cet établissement depuis plusieurs années.

Les preuves recueillies démontrent par ailleurs que le tueur avait planifié son crime, qu'il avait prévu de se suicider après, et qu'il comptait initialement tuer plus de 26 personnes.

L'enquête démontre qu'il souffrait de problèmes mentaux sérieux qui nuisaient à sa capacité de vivre une vie normale et d'interagir de façon normale avec les autres. Il avait notamment le syndrome d'Asperger et souffrait d'anxiété.

Les témoignages concernant sa personnalité sont contradictoires. Le tireur n'avait cependant jamais manifesté de comportements particulièrement agressifs ou menaçants.

Dans son rapport, le procureur du Connecticut note en conclusion que la réponse des policiers, le 14 décembre 2012, a été rapide et que ceux-ci se sont introduits dans l'école au péril de leur vie. Il dit aussi que le personnel de l'école a agi de manière « héroïque » en essayant de protéger les écoliers. Tant leur attitude que celle des policiers a permis de sauver la vie de plusieurs enfants cette journée-là, conclut le procureur.


14.18 | 0 komentar | Read More

Trois joueurs du Rouge et Or doivent comparaître pour voies de fait

Retour brutal à la réalité pour trois des champions de la Coupe Vanier. Trois joueurs du Rouge et Or de l'Université Laval feront face à la justice à la suite d'une bagarre survenue le 28 juin dernier dans un bar du secteur de Sainte-Foy.

Alexander-Justin Skinner, 21 ans, Michel Savard, 23 ans, et Artchill Monney, 26 ans, ont reçu une sommation à comparaître pour des accusations de voies de fait et voies de fait causant des lésions à l'endroit d'un policier de Lévis qui n'était pas en uniforme au moment de l'incident.

Ils devront se présenter au palais de justice de Québec le 8 janvier.

La conjointe d'un des joueurs, Leila Barlovits-Martel, 19 ans, est aussi visée par la sommation qui leur a été adressée lundi, au surlendemain de la victoire de l'équipe. La jeune femme fait face à une accusation de voies de fait avec lésions.

Joint au téléphone, Artchill Monney a refusé d'émettre tout commentaire.

Selon nos sources, la victime aurait subi une fracture de la mâchoire lors de l'altercation.

Comme un policier de Lévis est impliqué dans l'incident, le dossier a été confié à un procureur de Saguenay par souci de transparence.


14.18 | 0 komentar | Read More

101e Coupe Grey - Les Roughriders grands champions

Written By Unknown on Senin, 25 November 2013 | 14.19

Les Roughriders grands champions

Les Roughriders de la Saskatchewan ont été couronnés champions de la 101e Coupe Grey grâce à une victoire convaincante de 45-23 contre les Tiger-Cats de Hamilton, dimanche, à Regina.

En plus de compter deux touchés pour son équipe aux deuxième et quatrième quart, le demi offensif Kory Sheets (1) a établi un nouveau record en parcourant 197 verges dans un match de la Coupe Grey en battant la marque précédente (169 verges), établie en 1956 par le joueur des Eskimos d'Edmonton Johnny Bright. Il a quitté le stade avec le titre de joueur par excellence du match de la Coupe Grey 2013.

Son coéquipier Chris Getzlaf a quant à lui mérité le titre de joueur canadien de la Coupe Grey 2013.

Le demi inséré Geroy Simon (81) a aussi marqué deux touchés : un au premier quart, l'autre au deuxième.

Les autres touchés du Vert et Blanc ont été réalisés par Jock Sanders (2) au deuxième quart et Weston Dressler (7) au quatrième quart.

Toutes les transformations du botteur Christopher Milo (19) ont été réussies.

Darian Durant était le quart-arrière partant de la Saskatchewan.

Les Roughriders ont pris le contrôle du match après avoir laissé les Tiger-Cats s'inscrire les premiers au tableau indicateur avec un botté de placement.

À la demie, les Tiger-Cats accusaient un retard de 31-6 contre les favoris de la foule. À la mi-match, ils n'étaient parvenus à s'inscrire au pointage qu'avec deux bottés de placement. Ils ont commencé à remonter la pente au troisième quart, mais ce fut trop peu, trop tard.

Henry Burris a réussi un premier touché pour Hamilton avec moins de trois minutes à jouer au troisième quart. Le quart-arrière avait connu plusieurs difficultés pendant la première moitié de match, à tel point que certains analystes s'étonnaient de le voir de retour sur le terrain après la demie.

Par ailleurs, Hamilton a perdu les services de Peter Dyakowski(67), qui a quitté le match après avoir été blessé au deuxième quart.

Pour une deuxième saison de suite, aucune des équipes championnes des divisions Est et Ouest n'a participé à la grande finale.

Le tirage au sort avant le match avait favorisé les Roughriders, mais ceux-ci ont repoussé leur choix à la deuxième demie. Les Tiger-Cats ont amorcé le match en recevant le ballon botté par le Rider Ricky Shmitt(17).

Une fin amère pour les Tiger-Cats

La défaite est amère pour les Tiger-Cats, qui avaient gagné 11 de leurs 15 derniers matchs.

Quatre anciens Roughriders, qui arborent maintenant les couleurs des Ticats (Henry Burris, Andy Fantuz, Luca Congi et Kent Austin, leur entraîneur-chef) souhaitaient ramener la coupe à Hamilton. La ville ontarienne a gagné son dernier championnat de la LCF en 1999.

« Gardez la tête haute, gardez la tête haute, les gars », insistait l'entraîneur en marchant dans le tunnel du stade avec ses joueurs.

Austin subissait sa première défaite en éliminatoires après cinq gains d'affilée en tant qu'entraîneur-chef. Il avait mené les Roughriders de la Saskatchewan à la victoire en 1989 en tant que quart-arrière partant et en 2007 à la tête de l'équipe. Il a ensuite quitté la Ligue canadienne de football pour un poste d'entraîneur adjoint pour l'équipe d'Ole Miss (l'Université du Mississippi), aux États-Unis.

L'importance du 13e joueur

Les Tiger-Cats de Hamilton et les Roughriders de la Saskatchewan se sont affrontés au Taylor Field devant 44 710 spectateurs, dans le match de championnat de la saison 2013 de la Ligue canadienne de football.

 La foule, qui arborait en grande majorité les couleurs des Roughriders, l'équipe locale, a été très bruyante.

« Le facteur qui nous a porté à être aussi dominant sur le terrain est que les supporteurs étaient incroyables », a souligné l'entraîneur-chef des Riders, Corey Chamblin.

« C'était dingue. Dès le réchauffement d'avant-match, j'ai su que ce serait difficile pour eux [les Tiger-Cats]. Je les ai regardés et j'ai dit "Je ne voudrais pas être dans vos souliers". C'était ridicule [!] Tout [le stade] était vert », a-t-il ajouté.

« Tout, les passes, la course, la protection, la défense étaient supers. Les équipes spéciales étaient géniales. C'était notre soirée! », s'est exclamé Kory Sheets.

« Je l'ai dit avant que le match commence, ce n'est pas une foule neutre » — Kory Sheets, joueur par excellence du match de la Coupe Grey 2013

Le demi offensif a hâte de célébrer avec les supporteurs de l'équipe. « Ce sera incroyable. J'ai tellement hâte de descendre dans les rues et de célébrer avec nos supporteurs », a-t-il lancé.

Après le match, plusieurs rues des environs du stade, fermées à la circulation depuis la matinée, ont été envahies par la foule.

Artistes canadiens à l'honneur

Le groupe rock saskatchewanais The Sheepdogs a lancé les cérémonies d'ouverture avec leur chanson « Feeling Good », qui représentait bien l'ambiance au stade qui a été envahi par une véritable vague verte.

Leur succès « I Don't Know » a clôturé leur performance. La présentation des joueurs a suivi.

La chanteuse ontarienne Serena Ryder a interprété l'hymne national, en s'accompagnant avec sa guitare Flying V.

Le groupe pop-rock britanno-colombien Hedley était en vedette dans le spectacle de la mi-temps.


14.19 | 0 komentar | Read More

Russie : le militant Paul Ruzycki croit éviter un procès

Un des deux militants canadiens de Greenpeace, qui sont retenus en Russie, croit que les autorités laisseront tomber les accusations qui pèsent contre le groupe.

L'Ontarien Paul Ruzycki a accordé une entrevue au réseau CBC, dimanche, deux jours après sa sortie de prison.

Il affirme avoir été bien traité par les autorités russes durant les deux mois qu'il a passés en détention.

Paul Ruzycki fait partie des 30 personnes arrêtées à bord du navire de Greenpeace, l'Arctic Sunrise, alors qu'ils planifiaient une action visant une plateforme de forage de la société d'État russe, Gazprom, dans l'Arctique.

Ils risquent des peines de sept ans de prison pour hooliganisme (vandalisme de groupe). Cependant, Paul Ruzycki croit pouvoir éviter un procès.

« Je pense que les accusations sont absurdes et inventées de toutes pièces. » — Paul Ruzycki

Le militant a admis qu'il doit être tenu responsable de ses actes, mais il a aussi le sentiment que son groupe a de solides appuis. « Je pense que Greenpeace et le monde sont derrière nous », a-t-il déclaré.

L'homme de Port Colborne, près de la frontière américaine, et son compatriote montréalais, Alexandre Paul, ont été libérés sous caution par un tribunal de Saint-Pétersbourg, vendredi.

Un système judiciaire indépendant?

Le président Vladimir Poutine a affirmé, vendredi, que les autorités russes n'avaient pas l'intention d'interférer dans le procès.

Le politologue de l'Université de Toronto, Aurel Braun, est cependant sceptique envers le système de justice russe. « Il ne s'agit pas d'un système très fiable. Il n'est pas indépendant et il y a de l'ingérence politique. »

Le professeur de sciences politiques croit que peu d'Occidentaux voudraient se soumettre à la justice russe, où très peu de gens font confiance à son efficacité et son impartialité.

Selon lui, il existe déjà plusieurs exemples qui démontrent que la Russie a une piètre réputation pour garantir l'équité et l'indépendance des tribunaux. Le politicologue cite en exemple les chanteuses du groupe Pussy Riot.


14.19 | 0 komentar | Read More

Faits divers - Accident à Saint-Joachim :un enfant meurt, six blessés

Un enfant de cinq ans est mort dans une violente collision frontale survenue dimanche après-midi à Saint-Joachim, sur la Côte-de-Beaupré.

Un adulte est aussi dans un état critique et cinq autres personnes, dont un autre enfant, ont été blessées sérieusement dans l'accident.

Les deux véhicules, une voiture et une minifourgonnette, ont fait un face à face vers 13 h 30 dans la côte de la Miche, a expliqué Claude Denis, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ).

Pour une raison inconnue, un des deux véhicules, qui avait quatre personnes à son bord et qui circulait en direction ouest, a dévié de sa voie pour aller percuter de plein fouet un autre véhicule qui arrivait en sens inverse.

Les quatre occupants, deux adultes et deux enfants, ont été transportés dans un hôpital pour des blessures importantes. La mort de l'enfant a été constatée tandis que le conducteur lutte pour sa vie.

Les trois occupants de l'autre véhicule, deux adultes et un enfant, ont également été transportés dans un centre hospitalier. Ils souffrent de blessures importantes, mais on ne craindrait pas pour leur vie.

Les outils de désincarcération ont dû être utilisés afin d'extirper les blessés des véhicules.

La circulation a été perturbée pendant de nombreuses heures sur la route 138 à la hauteur de Saint-Joachim à la suite de l'accident. Les voies ont été fermées dans les deux directions et les automobilistes ont dû effectuer un détour via la route 360.

La circulation est revenue à la normale vers 18 h 45.

Une enquête est en cours pour faire la lumière sur cet accident, qui est survenu dans une zone où la limite de vitesse est de 90 km/h. Des experts en reconstitution de scène d'accident de la route ont passé plusieurs heures sur les lieux dimanche.


14.19 | 0 komentar | Read More

«Sceptique», Ottawa maintient ses sanctions contre l'Iran

Le reportage d'Alexandra Szacka

Alors que les six grandes puissances négociatrices se réjouissent de l'accord conclu avec l'Iran sur son programme Iranien, le Canada réagit avec prudence, refusant de lever ses sanctions économiques pour l'instant.

« Nous allons évaluer l'entente non seulement en fonction de sa valeur propre, mais aussi, et surtout, en fonction de la possibilité d'en vérifier la mise en œuvre et la condition de se voir accorder un accès sans entrave à toutes les installations nucléaires de l'Iran. D'ici là, le Canada continuera d'imposer des sanctions sévères », a déclaré le ministre fédéral des Affaires étrangères, John Baird en conférence de presse dimanche. 

« Nous sommes profondément sceptiques à l'égard de cet accord, de l'Iran, et de sa capacité à honorer ses engagements. » — John Baird

« Nous croyons que les actions passées sont de bons indicateurs des actions futures. L'Iran a défié le Conseil de sécurité des Nations unies, a défié l'Agence internationale de l'énergie atomique. L'Iran n'a pas acquis le droit au bénéfice du doute », affirme M. Baird. 

Selon lui, c'est l'efficacité des sanctions économique qui a forcé l'Iran à s'ouvrir à la négociation : « C'est pourquoi le Canada maintiendra ses sanctions. »

Après plus de quatre jours de négociations, l'Allemagne, la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie sont parvenus dimanche matin à obtenir de la République islamique d'Iran qu'elle réduise l'ampleur de son programme nucléaire. En échange, les sanctions économiques qui lui sont imposées depuis plusieurs années seront allégées.

Une « erreur historique », selon Israël

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, n'a pas perdu de temps à dénoncer l'entente, qu'il a qualifiée d'« erreur historique ». Selon lui, Israël n'est pas tenu par cet accord.

« Le régime iranien est voué à la destruction d'Israël et Israël a le droit et le devoir de se défendre face aux menaces. » — Benyamin Nétanyahou, premier ministre israélien

Sceptique, le président israélien, Shimon Peres, a quant à lui affirmé que l'accord devra être jugé « sur les résultats et non sur les mots », ajoutant que « si la voie diplomatique échoue, l'option nucléaire sera bloquée par d'autres moyens ».

Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a cependant qualifié l'accord de « victoire diplomatique la plus importante » de l'Iran depuis la révolution islamique de 1979, tout en rappelant que l'entente devra être examinée attentivement.

Washington a déjà prévenu que l'allègement des sanctions prendrait fin dans six mois et que les États-Unis « augmenteraient la pression » si l'Iran ne respecte pas ses engagements.

Le président américain, Barack Obama, a tenté de rassurer M. Nétanyahou dimanche, en lui expliquant qu'il souhaitait tenir des consultations avec Israël au sujet du dossier nucléaire iranien. 

M. Obama a parlé par téléphone à M. Nétanyahou avant de s'envoler vers la côte ouest pour participer à un évènement organisé par son parti, a expliqué Josh Earnest, un porte-parole de la Maison-Blanche. « Le président a dit au premier ministre qu'il voulait que les États-Unis et Israël commencent des consultations immédiatement au sujet de nos efforts pour négocier une solution complète », a dit M. Earnest. « Le président a souligné que les États-Unis s'engageraient fermement auprès d'Israël, qui a de bonnes raisons d'être sceptique quant aux intentions de l'Iran », a-t-il rajouté.

Tensions confessionnelles

De tous les pays du Golfe persique, seuls les Émirats arabes unis ont réagi à l'annonce dimanche, espérant que l'entente favorise la « stabilité de la région ».

L'Arabie saoudite et les autres monarchies pétrolières n'ont toutefois pas émis d'opinion officielle, un silence que les analystes de la région considèrent comme lourd de sens.

« [Le président Obama] n'est plus intéressée par les problèmes de la région [...] », croit Jamal Khaskoggi, chef de l'Institut du Moyen-Orient pour les études stratégiques. Ce désintérêt pourrait être lié au fait qu'en 2015, les États-Unis deviendront le premier producteur de pétrole au monde.

Bien que le secrétaire d'État américain John Kerry estime que l'entente rendra plus sûre la situation des alliés des Américains au Proche-Orient, le président Barack Obama a néanmoins tenu à les rassurer, dimanche. Israël et les partenaires des Américains dans le Golfe « ont de bonnes raisons d'être sceptiques vis-à-vis des intentions de l'Iran », a-t-il rappelé.

Or, Israël et les pays arabes du Golfe ne s'inquiètent pas forcément pour les mêmes raisons, explique Jamal Khashoggi. Pour l'État hébreu, la principale menace vient du danger nucléaire, alors que pour les pays du Golfe, elle vient des tensions confessionnelles entre sunnites et chiites.

Tous les pays arabes de la région, sauf la Syrie et l'Irak, sont dirigés par des musulmans sunnites et n'ont jamais caché leur méfiance à l'égard de l'Iran, dirigée par un État chiite. L'Iraq et la Syrie, deux alliés de l'Iran, ont d'ailleurs accueilli l'accord.


14.19 | 0 komentar | Read More

L'Ontario et le Québec se pencheront sur le cas de la secte juive ultraorthodoxe

Les services sociaux du Québec et de l'Ontario se réuniront lundi matin pour discuter du cas de la communauté juive ultraorthodoxe qui a quitté le Québec pour l'Ontario la semaine dernière, pour échapper à la surveillance de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ).

Certains membres de la secte Lev Tahor font l'objet d'une enquête des services sociaux du Québec en raison d'allégations de négligence à l'égard d'enfants.

Les quelque 200 membres de cette communauté basée à Sainte-Agathe-des-Monts, dans les Laurentides, ont quitté au beau milieu de la nuit, lundi, et fait le trajet jusqu'à Chatham, en Ontario. Des audiences de la cour pour certaines de ces familles sont prévues au cours des prochains jours.

Denis Baraby, directeur de la protection de la jeunesse pour la région des Laurentides, soutient que la DPJ s'inquiète de la santé et de l'éducation des enfants et que les audiences serviraient à assurer que les services à l'enfance auraient régulièrement accès aux familles.

« Il y avait des questions de santé et d'hygiène. Les maisons étaient sales, avec des déchets partout », a expliqué M. Baraby en entrevue téléphonique.

Mais il y avait d'autres inquiétudes aussi.

« Il y avait d'autres questions, dont l'absence de scolarisation des enfants, et nous avions commencé à regarder l'aspect de mariages forcés pour certaines jeunes filles. »

Éduqués à la maison, les enfants bénéficient d'un enseignement déficient, a illustré M. Baraby.

« Les enfants ne reçoivent qu'une éducation religieuse, ils ne sont même pas capables de faire des additions et des soustractions, des choses de base que les enfants de 10, 12 ans peuvent facilement faire, qu'ils soient de langue arabe, française, anglaise. Les enfants étaient élevés dans un total isolement avec la crainte des étrangers », a-t-il exposé.

Malgré tout, les services à l'enfance n'étaient pas encore rendus au point de retirer aux parents la garde des enfants.

Nachman Helbrans, un porte-parole de la secte Lev Tahor, nie que les enfants sont négligés. Il affirme que la communauté espère maintenant éduquer librement leurs enfants en Ontario, selon leurs croyances religieuses.

« Nous n'avons rien contre l'État du Québec, à part les lois sur l'éducation », a-t-il affirmé par téléphone depuis Windsor.

« Le Québec a des lois qui enfreignent la liberté de religion telle que la plupart des gens la conçoivent », a ajouté M. Helbrans, 32 ans, père de huit enfants.

Certaines familles demeurent dans des motels de Chatham et de Windsor, alors que certaines ont loué des maisons dans la région.

Une porte-parole de la police de Chatham confirme qu'elle est au courant de la présence du groupe dans la municipalité et qu'elle est en contact avec les autorités québécoises.

M. Baraby affirme aussi que les informations que détient la DPJ ont été transférées aux services sociaux ontariens. Un appel-conférence est prévu lundi pour évaluer ensemble la situation.

La communauté Lev Tahor, qui signifie « coeur pur », a immigré au Canada en 2005, après que son chef spirituel Rabbi Shlomo Elbarnes eut obtenu le statut de réfugié.

M. Elbarnes, le père de Nachman Helbrans - il porte aussi le nom de Helbrans -, a fait les manchettes aux États-Unis après avoir été condamné pour l'enlèvement d'un adolescent, qui étudiait auprès de lui à Brooklyn.

Après avoir purgé sa peine, il a été déporté en Israël. Il est entré au Canada grâce à un visa temporaire.

Une décision de la cour fédérale en 2005 a statué que l'homme n'était pas en sécurité en Israël, en partie parce que « ses croyances et opinions religieuses vont à l'encontre de la simple existence d'Israël en tant que pays indépendant ».


14.19 | 0 komentar | Read More

Négociations sur le climat: un pas en avant, deux en arrière

Written By Unknown on Sabtu, 23 November 2013 | 14.19

Les précisions d'Etienne Leblanc

UN COMPTE RENDU D'ÉTIENNE LEBLANC - On se souviendra de la conférence de Varsovie comme étant celle de l'attentisme. Les représentants de plus de 190 pays sont réunis dans la capitale polonaise afin de poser les fondations d'un nouveau traité mondial sur la réduction des gaz à effet de serre.

Les discussions doivent mener au rendez-vous crucial de Paris en 2015, où l'on souhaite conclure l'accord le plus ambitieux jamais scellé pour limiter le réchauffement.

Après deux semaines de négociations, les diplomates peinent à s'entendre sur la plupart des sujets importants : quelles seront les cibles de réduction, quelles seront les échéances pour respecter ces cibles, et quels pays seront contraints de les respecter?

Le grand dossier sur la table de négociation porte sur les bases mêmes de l'accord de 2015. Mais les discussions stagnent en raison de l'important fossé qui sépare les pays du Nord et du Sud. Plusieurs enjeux font l'objet d'un litige.

Les moins riches, plus exposés

Les pays en développement exigent des pays riches qu'ils annoncent des cibles de réduction beaucoup plus ambitieuses que celles exigées précédemment par le protocole de Kyoto. La Chine et l'Inde veulent que le futur texte inscrive clairement que les pays industrialisés et les pays du Sud soient traités différemment.

Ils exigent que les contraintes imposées aux pays riches reflètent leur responsabilité historique face aux changements climatiques. Leur industrialisation s'est fait grâce l'utilisation intensive d'énergie fossile, ils devront donc assumer la plus grande part de l'effort.

Les États-Unis ont rejeté du revers de la main ce principe qu'ils jugent obsolète. Washington refuse entre autres que la Chine, devenue le plus grand émetteur de GES au monde, profite d'un traitement de faveur.

L'autre point de litige des négociations porte sur des questions financières. Ce sont les pays du Sud qui subissent le plus intensément les effets des changements climatiques, bien qu'ils en soient très peu responsables.

Promesse non tenue

En 2009 à Copenhague, les pays riches s'étaient engagés à aider financièrement les pays en développement pour faire face aux effets des changements climatiques.

Ils avaient promis 100 milliards de dollars par an d'ici 2020. Or, l'argent se fait toujours attendre. De passage à Londres le mois dernier pour une conférence, le diplomate en chef des États-Unis sur le climat, Todd Stern, a avoué que le contexte économique ne se prêtait pas à des dépenses aussi importantes.

Il a avoué que les enjeux locaux comme l'éducation, la santé et les retraites mobilisent déjà une grande partie des fonds disponibles.

Des progrès ont été notés sur la finance vendredi en soirée, mais le passé étant garant de l'avenir, rien ne semblait rassurer le groupe des pays du Sud sur le fait que cet argent sera bien mobilisé. 

Jeudi, face à la lenteur des discussions et des nombreux désaccords, les principales organisations environnementales ont quitté la rencontre pour dénoncer le peu de progrès dans les discussions.

Le temps est pourtant à l'urgence. La science du climat n'a jamais été aussi catégorique : si les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître au rythme actuel, la hausse des températures atteindra 4 degrés Celsisus d'ici la fin du siècle, ce qui aurait des conséquences irréversibles sur les écosystèmes de la planète.

Rendez-vous à Lima en 2014 afin de poursuivre les négociations, et à Paris en 2015 pour signer l'ultime entente tant attendue.


14.19 | 0 komentar | Read More

Le Canada, un des plus grands consommateurs d'antidépresseurs

On prescrit de plus en plus d'antidépresseurs dans les pays de l'Organisation de coopération et de développement économique. Dans ce groupe, le Canada est au troisième rang. C'est ce qui ressort du rapport de l'OCDE, « Panorama de la santé 2013 ».

C'est en fait plus d'un adulte sur dix qui consomme des antidépresseurs dans les pays membres de l'OCDE.

La hausse du nombre d'ordonnances d'antidépresseurs dans ces pays s'expliquerait en partie par le fait qu'on les prescrive de plus en plus dans les cas de dépression légère.

La situation n'est pas différente au Québec où en 2009, 14,4 % des assurés du régime public d'assurance-médicaments recevaient des ordonnances d'antidépresseurs. Mais ici, dit Sylvie Bouchard, de l'Institut national d'excellence en santé et en services sociaux (INESSS), il est impossible avec les données fournies par la Régie de l'assurance-maladie du Québec (RAMQ) de déterminer pour quel type de dépressions on a prescrit ces médicaments.

« Dans l'étude que nous avons publiée en 2011, on n'a pas cette subtilité-là si les patients sont en dépression légère, modérée ou sévère. »

L'information serait utile, car en 2012, les antidépresseurs se classaient au troisième rang des médicaments les plus souvent prescrits. Et la facture est élevée: les antidépresseurs ont coûté l'an dernier un peu plus de 100 millions de dollars au régime public d'assurance-médicaments. Pourtant, le Collège des médecins n'a émis aucune directive précise à ce sujet. Ce n'est pas notre rôle, soutient le président du Collège des médecins, le Dr Charles Bernard.

« Le Collège des médecins n'est pas une société savante. C'est pas nous qui dictons la norme. Nous ce qu'on fait, c'est qu'on vérifie si les guides sont appliqués et si les médecins respectent ça », dit-il.

Il appartient aux médecins, explique aussi le Dr Bernard, de se tenir à jour et de pratiquer selon les normes scientifiques actuelles. Et c'est à l'INESSS de faire des recommandations sur l'utilisation et sur la prescription des médicaments.

Mais le problème est ailleurs, croit Rose-Marie Charest, la présidente de l'Ordre des psychologues du Québec. Les omnipraticiens, qui sont les plus nombreux à prescrire des antidépresseurs, n'ont souvent pas d'autres solutions que ces médicaments à offrir à leurs patients qui souffrent de dépression légère. Les services de psychothérapie dans le secteur public sont trop souvent débordés et trop coûteux dans le secteur privé.

« Le service de santé à deux vitesses en santé mentale, il existe et il y a trop peu de gens qui le dénoncent », dit-elle.

Pourtant, ajoute Mme Charest, dans les cas de dépression légère, la psychothérapie a démontré son efficacité. L'an dernier, le commissaire à la santé et au bien-être a recommandé qu'on rende la psychothérapie plus accessible à tous.

Aux États-Unis, les antidépresseurs constituent la classe de médicaments la plus prescrite chez les adultes de 18 à 44 ans et près du quart des femmes de 50 à 64 ans reçoivent ce type d'ordonnances.

Il faut dire également que des deux côtés de la frontière, on utilise de plus en plus les antidépresseurs pour des problèmes non psychiatriques, entre autres pour combattre la douleur.

D'après un reportage de Marie-France Abastado

 


14.19 | 0 komentar | Read More

Canadien 3 - Capitals 2 - Desharnais et Budaj font la paire

Les faits saillants et l'analyse de Martin Leclerc

Il est encore tôt pour dire si David Desharnais est véritablement relancé. Mais on peut au moins affirmer qu'il vient de jouer ses deux meilleurs matchs de la saison.

Le petit centre a finalement inscrit son premier but de la saison, tandis que Peter Budaj a brillé au bon moment, et le Canadien (12-9-2) l'a emporté 3-2 sur les Capitals (12-10-1), vendredi, à Washington.

Le Tricolore signe un deuxième gain de suite, une première en près d'un mois (28 et 29 octobre), et bat les Capitals pour seulement la deuxième fois dans les 10 derniers duels entre les deux équipes.

Dans la soirée des héros inhabituels pour le Canadien, deux joueurs ont profité de la première période pour mettre fin à des léthargies. Travis Moen, d'un tir faible des poignets, a déjoué Michal Neuvirth pour son premier but en 51 matchs.

Desharnais a ensuite mis un terme à sa disette de 26 matchs sans but en faisant dévier un tir haut d'Andrei Markov. La reprise laissait croire que Desharnais avait touché à la rondelle au-delà de la hauteur permise, mais comme l'arbitre sur la patinoire a immédiatement indiqué qu'il y avait but, la reprise ne devait laisser aucun doute.

S'il s'agissait d'un but à un moment bien banal du match, les joueurs sur la patinoire le célébraient comme s'ils avaient gagné la rencontre. Max Pacioretty, pour ne nommer que lui, affichait sans doute le sourire le plus large du Verizon Center. Il venait tout juste de voir son plus fidèle allié finalement trouver le fond du filet, après un début de saison de misère.

Après avoir obtenu deux passes mardi, Desharnais a de nouveau piloté le trio le plus menaçant du Tricolore. Il a tiré trois fois au filet, ce qu'on ne voyait pas au commencement de la saison. Et il a bien alimenté Pacioretty, auteur de cinq tirs, en plus d'avoir vu cinq autres de ses tirs bloqués par des défenseurs adverses.

Un autre mal-aimé du début de la saison, Daniel Brière, en avantage numérique, a engraissé l'avance des Montréalais, lui aussi en première période. Les trois buts des vainqueurs ont été inscrits en 4 min 47 s.

Budaj, l'autre héros

Alexander Ovechkin, lui aussi pendant un 5 contre 4, a redonné vie aux Capitals tout juste avant la première sirène.

Le Moscovite a rendu la fin de match intéressante avec son deuxième de la soirée, en milieu de troisième période, pour porter son total de la saison à 19. Ce filet a été inscrit à forces égales, mais on peut parler d'un jeu chanceux, puisqu'il a tout juste fait dévier une rondelle tirée par John Carlson.

Malgré une charge de travail modeste (27 tirs), Budaj fait néanmoins partie des héros dans cette victoire. Le Slovaque a notamment fait face à trois échappées, dont deux en début de deuxième période, quand le Canadien menait par deux. Sans ses importants arrêts face à Aaron Volpatti et Nicklas Backstrom, on aurait certainement assisté à une soirée différente.

Budaj a remporté quatre de ses cinq départs cette saison.

Les membres du trio de Tomas Plekanec méritent également une mention parmi les responsables du triomphe. Leur mission consistait à surveiller l'unité formée d'Ovechkin, Backstrom et Marcus Johansson, et malgré le doublé d'Ovechkin, la mission a été accomplie. Brian Gionta, l'ailier droit de Plekanec, a même fait perdre les pédales au célèbre numéro 8 au dernier tiers, et l'a forcé à écoper d'une punition mineure.

Bournival blessé

Les patineurs montréalais ont bloqué 17 tirs, en appui à leur gardien. L'un de ces arrêts pourrait toutefois coûter cher.

En fin de match, Michaël Bournival s'est placé devant une frappe de Carlson, qu'il a stoppée avec son pied droit. Le Québécois est resté étendu sur la patinoire et son match était aussitôt terminé.

Heureux hasard, les Bulldogs de Hamilton jouaient à Montréal vendredi soir. Un rappel serait donc simplifié, puisque l'heureux élu aurait le loisir de rester dans la métropole.

Le Canadien aura d'ailleurs besoin d'une équipe en pleine santé samedi, puisque les visiteurs auront pour nom Sidney Crosby et Evgeni Malkin...

À noter

  • L'attaquant du Canadien Rene Bourque (bas du corps) a raté un deuxième match de suite.
  • À la ligne bleue, Michel Therrien a fait appel à Douglas Murray, après l'avoir retranché lors des deux derniers matchs. Bouillon lui a cédé sa place.

14.19 | 0 komentar | Read More

Sentiment d'urgence politique autour du pont Champlain

Les reportages de Pasquale Harrison-Julien et Olivier Bachand

Malgré les appels au calme, la tension était palpable, vendredi après-midi, lors de la conférence de presse où le ministre des Transports du Québec, le maire de Montréal et la mairesse de Longueuil ont fait le point sur la situation au pont Champlain, réclamant de nouveau l'accélération du processus devant conduire à la construction d'un nouveau pont.

Une fissure dans une poutre a forcé la fermeture de deux voies de circulation pour une durée indéterminée sur ce lien de grande importance entre l'île et la Rive-Sud. L'achèvement d'un nouveau pont est pour le moment prévu en 2021.

« Nous sommes passés en deuxième vitesse », a déclaré la mairesse St-Hilaire en parlant de ses échanges avec le ministre fédéral de l'Infrastructure, Denis Lebel. « Nous sommes plusieurs à être pris en otages », a-t-elle lancé.

« C'est une situation qui ne pourra pas durer très très longtemps. On a beau être créatif de semaine en semaine, il n'en demeure pas moins que les gens ont besoin qu'on leur trouve des solutions à moyen terme. » — La mairesse Caroline St-Hilaire

Outre les arguments de la mobilité et de la fluidité, la mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire, a notamment insisté sur l'importance économique du pont. Un cri d'alarme partagé par Marc Cadieux, de l'Association du camionnage du Québec.

« Plus il y aura de la congestion, plus nous aurons de la difficulté à accéder à l'île de Montréal. Les coûts d'exploitation de nos transporteurs vont exploser », a expliqué M. Cadieux.

Le ministre Sylvain Gaudreault a admis d'emblée qu'il avait eu à « travailler très fort » depuis l'annonce de jeudi soir, annonçant sept mesures supplémentaires visant à pallier les restrictions de circulation sur le pont Champlain. D'autres mesures sont à l'étude, a-t-il ajouté.

Les sept nouvelles mesures
  • Maintien de deux voies de circulation dans chaque direction sur le pont Champlain
  • Prolongation de la voie réservée entre la rue Marc-Cantin et l'ancien poste de péage en direction de la Rive-Sud
  • Reconnaissance des titres des CIT et du RTL sur les trains de banlieue Mont-Saint-Hilaire et Candiac
  • Report de travaux au pont Mercier et sur la rue Saint-Antoine, entre Peel et Mansfield
  • Ajout d'un service de remorquage en permanence aux deux extrémités du pont Champlain
  • Présence permanente d'une autopompe sur l'île des Soeurs
  • Ajout de patrouilleurs pour faciliter l'insertion des autobus au pont Champlain après la voie réservée

Mesures maintenues (annoncées le 15 novembre)

  • Veille soutenue de la circulation pour apporter des solutions aux endroits problématiques
  • Ajout de trois voitures par rame de métro sur la ligne jaune
  • Ajout d'une voiture par départ sur les lignes de train de banlieue Candiac et Mont-Saint-Hilaire aux périodes de pointe du matin et du soir
  • Ajout de places additionnelles pour le covoiturage au stationnement incitatif Chevrier à Brossard et au terminus Panama
  • Priorité aux autobus sur la voie de gauche de la longue bretelle provenant de l'autoroute Bonaventure vers l'autoroute 15 en direction du pont Champlain
  • Distribution de titres gratuits OPUS À L'ESSAI aux automobilistes ou utilisateurs occasionnels du transport en commun
  • Prolongation de la plage horaire des voies unidirectionnelles sur le pont Victoria vers la Rive-Sud de 14 h à 20 h plutôt que de 15 h à 19 h
  • Prolongation de l'ouverture d'une troisième voie sur le pont Jacques-Cartier vers Montréal le matin et vers la Rive-Sud le soir et les fins de semaine

Le ministre québécois des Transports a invité les personnes touchées par cette entrave à leurs déplacements à revoir leurs habitudes de transport. « Je dois vous dire que ces mesures supplémentaires, ces voitures supplémentaires de transport collectif, ne sont toujours pas utilisées à leur pleine capacité. Cela représente 7300 places de plus », a soutenu Sylvain Gaudreault, disant avoir « beaucoup de reconnaissance » envers la population de la Rive-Sud.

« En peu de temps, on est capable de se virer de bord et de proposer des solutions. Ça, c'est de la belle nouvelle, parce que c'est de la souplesse, on est capable de s'adapter. Et on va continuer de travailler dans ce sens-là. » — Le ministre Sylvain Gaudreault

Le ministre Gaudreault a admis qu'il n'y avait rien d'exclu dans le dossier du pont Champlain, et que le gouvernement avait même des scénarios prêts en cas de fermeture complète. « Cependant, je ne suis pas en train de vous dire qu'il y aura fermeture du pont », a-t-il précisé.

Idem pour une éventuelle interdiction de circuler visant les camions lourds. « Tous les scénarios peuvent être envisagés, mais actuellement ce n'est pas un scénario qui est envisagé à court terme », a indiqué le ministre.

« Il ne faut pas qu'on panique aujourd'hui », a pour sa part insisté le maire de Montréal, Denis Coderre. Affirmant qu'il y a « encore de la place » dans les moyens de transport collectif, le maire de Montréal s'est dit soucieux de répondre d'abord aux besoins des automobilistes.

Pour sa part, la mairesse St-Hilaire a salué les mesures mises en place pour favoriser le transport en commun. « Maintenant, c'est à la population aussi d'embarquer dans ces mesures-là. On verra ce que ça donnera. On anticipait le pire au cours de cette dernière semaine, finalement, ça n'a pas été si pire », a-t-elle dit.

Denis Coderre a affirmé que tous les partenaires du Comité Mobilité Montréal étaient en communication et travaillaient en partenariat. M. Coderre a présenté leur approche comme étant « pragmatique », disant qu'ils sont « en mode solution » et non « en mode improvisation ».

« On a l'assurance que les choses vont bien, qu'ils [les autorités fédérales] sont en mode prévention. Donc, aujourd'hui on n'est pas ici pour mettre de l'huile sur le feu, on est ici pour rassurer la population que le pont est sécuritaire et que la chose à faire, c'était la chose à faire. » — Le maire Denis Coderre

Le maire de Montréal a soutenu que tous voulaient faire avancer le dossier, mentionnant tout de même au passage que la question d'un péage, option favorisée par le fédéral, devrait être discutée.

Un nouveau pont rapidement, demande Marois

Plus tôt, la première ministre du Québec, Pauline Marois, a tenté de se faire rassurante et de montrer que les choses bougent.

« Je ne veux pas nécessairement prendre leur défense, mais ce que je comprends, c'est qu'ils vont faire des travaux importants de consolidation pour éviter justement qu'il y ait des risques qui apparaissent », a déclaré Mme Marois en point de presse, après une annonce sur un investissement dans les autobus électriques.

« Mais ce qui est urgent, cependant, c'est qu'on procède à la construction du nouveau pont, que les plans et devis soient adoptés le plus rapidement possible, a ajouté la première ministre. Nous sommes prêts à collaborer à 100 % avec le fédéral pour que cela aille le plus rapidement possible. »

Pauline Marois a rappelé que le gouvernement du Québec avait déjà fait une proposition incluant l'intégration d'un train léger sur rail au nouveau pont reliant l'île de Montréal à la Rive-Sud.

Lebel défend le travail du fédéral

De son côté, le ministre fédéral de l'Intrastructure, Denis Lebel, a rappelé que le gouvernement a investi 380 millions de dollars en entretien du pont Champlain et que le récent rapport Buckland-Taylor évoquait une somme supplémentaire nécessaire de 400 à 500 millions de dollars. « Nous ne le faisons pas de gaieté de cœur », a déclaré le ministre Lebel.

« Pour nous, la sécurité des usagers est notre chose la plus primordiale. On va continuer à le faire et on va mettre à la disposition de la Société des ponts les sommes d'argent nécessaires pour entretenir le pont actuel. » — Le ministre Denis Lebel

Critiqué par le Nouveau Parti démocratique pour la lenteur des conservateurs à faire avancer le dossier, le ministre Lebel a défendu le travail du gouvernement. « On travaille en amont des problèmes. Dès qu'on voit des problèmes, on s'assure que ce soit fait, a-t-il dit. Je sais que c'est très malheureux pour les gens, mais notre gouvernement fait régulièrement son travail là-dedans. Tous les jours, il y a des inspections deux fois par jour et ça va continuer à se faire. »

« Notre mandat, c'est de donner à la Société des ponts les outils nécessaires, c'est ce que nous faisons », a conclu le ministre.

Le directeur général de la Société des ponts Jacques-Cartier et Champlain, Glen P. Carlin, a indiqué que Transports Canada étudiait la possibilité de devancer la date de construction d'un nouveau pont. « Dans un monde idéal, le plus vite qu'on peut avoir un nouveau pont, on va avoir moins de risques à gérer. L'équipe de Transports Canada qui est chargée de livrer le nouveau pont travaille très fort. La date, néanmoins, est toujours l'année 2021 », a résumé M. Carlin.

« Je bouscule très fort, on travaille très fort pour rapetisser cette période-là, au départ 10 ans annoncés. On travaille fort pour ramener ça le plus possible », a indiqué le ministre Lebel.


14.19 | 0 komentar | Read More

Nucléaire iranien : cette fois sera la bonne?

La machine diplomatique s'emballe de nouveau autour des négociations en cours sur le nucléaire iranien. Tous les ministres des Affaires étrangères des six grandes puissances se retrouveront bientôt en Suisse.

Les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, la Russie et la Chine espèrent ainsi conclure les négociations avec Téhéran pour en arriver à un accord sur le programme nucléaire iranien.

Les négociateurs semblent avoir progressé, vendredi. Pékin a même affirmé que les discussions « ont atteint leur moment final ». Malgré tout, personne ne se risque à crier victoire et plusieurs diplomates occidentaux ont souligné que la prudence reste de mise.

L'accord en négociation obligerait Téhéran à réduire ses activités nucléaires controversées en échange d'un assouplissement des sanctions qui étranglent la République islamique.

Le secrétaire d'État américain, John Kerry, entend peser de tout son poids sur les négociations « avec l'objectif de continuer à réduire les différences et de se rapprocher d'un accord », selon sa porte-parole, Jennifer Psaki.

Dès son arrivée en Suisse, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a rencontré son homologue iranien, Mohammad Javas Zarif. Le Russe s'est aussi entretenu avec Catherine Ashton, la diplomate en chef de l'Union européenne.

Négociations serrées

Depuis mercredi, des discussions serrées sont engagées entre Téhéran et les représentants des cinq membres du Conseil de sécurité de l'ONU et de l'Allemagne. C'est le négociateur iranien qui a fait état d'un rapprochement des points de vue et a laissé entendre que l'on s'acheminait vers un accord.

Des diplomates ont affirmé qu'un compromis a été proposé sur le droit à l'enrichissement de l'uranium, que revendique Téhéran.

Grâce à sa formulation, ce compromis permettrait de débloquer les pourparlers, car il éviterait de reconnaître explicitement un droit à enrichir l'uranium.

« Si vous évoquez le droit à un programme nucléaire pacifique, c'est ouvert à interprétation », a affirmé un diplomate sous le couvert de l'anonymat.

Toutefois, les pays occidentaux estiment que le droit à l'enrichissement n'existe pas, mais l'Iran en fait une question de souveraineté nationale.

Ce mouvement diplomatique rappelle l'épisode du 6 au 9 novembre dernier lorsque le secrétaire d'État américain avait interrompu sa tournée au Moyen-Orient pour se rendre à Genève au terme d'une courte rencontre avec le premier ministre israélien, qui lui est toujours fermement opposé à tout accord autre que la suppression pure et simple du programme nucléaire iranien.

Malgré tout, cette séance de pourparlers s'était conclue par un échec.

Le sort du stock iranien d'uranium enrichi à 20 % figure parmi les principaux points discutés à Genève. Ce seuil de 20 % est le niveau critique pour arriver rapidement à un taux d'enrichissement à 90 %, qui lui ouvre la porte à l'arme nucléaire.

Les négociations portent aussi sur la question des sanctions qui frappent durement l'économie iranienne. Téhéran exige d'ailleurs un assouplissement de ces sanctions en échange de tout compromis sur son programme nucléaire.

Des sources américaines estiment que l'Iran perd cinq milliards de dollars chaque mois et aurait ainsi déjà perdu quelque 120 milliards de dollars.

De plus, environ 100 milliards de dollars d'avoirs iraniens sont toujours gelés dans diverses banques à travers le monde.

Élections en Iran


14.19 | 0 komentar | Read More

Le sénateur Colin Kenny fait l'objet d'une plainte pour harcèlement sexuel

Written By Unknown on Jumat, 22 November 2013 | 14.18

La journaliste Brigitte Bureau a enquêté sur les allégations de harcèlement sexuel à l'endroit du sénateur Colin Kenny.

Exclusif - À Ottawa, la Chambre haute mène une enquête sur le sénateur Colin Kenny à la suite d'une plainte pour harcèlement sexuel. Radio-Canada a par ailleurs appris qu'au fil des ans, plusieurs femmes employées par le sénateur libéral ont dénoncé son comportement. Ces allégations n'ont pas été prouvées en cour.

Avertissement: certains propos pourraient ne pas convenir aux enfants.

L'ex-adjointe administrative du sénateur Colin Kenny, Pascale Brisson, a récemment affirmé qu'elle passait la moitié de sa journée à gérer les affaires personnelles de celui-ci. Durant cette même entrevue accordée à Radio-Canada, la jeune femme a fait d'autres révélations.

« Il m'a demandé de porter des talons plus souvent au bureau, des talons hauts. Il m'a appelée une fois de Washington quand il était en voyage pour me dire qu'il pensait à moi dans mon maillot de bain sur le bord de ma piscine », illustre-t-elle.

Pascale Brisson a déposé une plainte formelle de harcèlement contre Colin Kenny. « Je me sentais absolument vulnérable », soutient-elle. Le Sénat a lancé une enquête.

« Ça pouvait arriver qu'il venait proche de moi ou qu'il mettait sa main autour de ma taille en m'expliquant quelque chose sur un papier. » — Pascale Brisson, ex-adjointe administrative du sénateur Collin Kenny

Ce n'est pas la première fois que le Sénat est mis au fait de plaintes quant aux agissements du sénateur libéral. En 2001, l'Assemblée parlementaire de l'OTAN s'est plainte du comportement harcelant de Colin Kenny à l'endroit de deux employées.

Dans cette lettre, dont Radio-Canada a obtenu copie, l'ancien secrétaire général de l'Assemblée de 1997 à 2007, Simon Lunn, a écrit que « les femmes ont indiqué que l'attention qu'elles recevaient de Colin Kenny était malvenue, bouleversante et rendait leur milieu de travail inconfortable. »

À l'époque, la responsable de la délégation canadienne était la députée libérale Carolyn Parrish.

« Ils avaient de la difficulté avec Colin Kenny. Ce dernier faisait énormément d'appels téléphoniques harcelants auprès de jeunes femmes du personnel. Le patron de l'organisation [M. Lunn] m'a demandé de retirer le sénateur Kenny de la délégation et des voyages [trad. libre] » explique-t-elle.

Réaction du bureau de Justin Trudeau, chef du Parti libéral

Radio-Canada a appris, jeudi en fin d'après-midi, que le sénateur Colin Kenny s'est retiré du caucus libéral depuis le 13 novembre dernier, en attendant les conclusions de l'enquête menée par le Sénat.

Autres allégations

Il n'y a pas qu'au Sénat où le comportement de Colin Kenny a été dénoncé. Durant plusieurs années, ce dernier a été propriétaire de deux salons de bronzage à Ottawa.

Une ex-employée, Candace Amis, soutient que le sénateur Kenny a exigé des faveurs sexuelles de sa part en 2003.

« Il voulait voir mes seins et je ne voulais pas. [...] Essentiellement, c'était : enlever ma blouse ou perdre mon travail. » — Candace Amis, ex-employée du salon de bronzage

« Ensuite, il m'a demandé d'ôter mon pantalon. Et j'avais mes règles », ajoute-t-elle. Cet état ne semble pas avoir ébranlé Colin Kenny, selon elle. « Il a dit : "Ne laisse pas ça t'empêcher de me faire une fellation. [...] Vas-tu me faire une fellation ou tu vas perdre ton travail." C'est tout [trad. libre] », rapporte Mme Amis.

Le parcours de Candace Amis n'a pas été facile. Elle a grandi dans des foyers d'accueil et dansait dans un club lorsqu'elle a décroché son emploi au salon de bronzage.

« Je sais que c'était juste un salon de bronzage, mais ce travail était important pour moi, à ce moment-là. J'avais 18 ans et je venais de déménager dans une maison de chambres, après avoir vécu dans un refuge [trad. libre] », se rappelle-t-elle.

Elle a porté plainte à la police d'Ottawa qui n'a pas cru à son histoire, entre autres, parce qu'elle avait déjà menti à la police par le passé.

Des regrets d'une ancienne employée

De son côté, une ex-employée du sénateur Kenny, qui souhaite garder l'anonymat, regrette aujourd'hui de ne pas avoir corroboré à l'époque les dires de Candace Amis, alors qu'elle était convaincue qu'elle disait vrai.

Elle savait que d'autres employées des salons de bronzage s'étaient déjà plaintes de Colin Kenny.

L'une d'elles, qui a demandé elle aussi qu'on taise son identité, raconte comment le sénateur l'attendait à l'intérieur, un matin où elle procédait à l'ouverture du commerce.

« Il était nu en bas de la ceinture. Je l'ai vu nu, de face. Il ne s'est pas excusé. Il était très, très nonchalant [trad. libre] », rapporte-t-elle.

Le sénateur Colin Kenny a refusé d'accorder une entrevue à Radio-Canada. Il dit être tenu à la confidentialité en raison de l'enquête du Sénat sur la plainte de harcèlement à son égard.

Il qualifie les autres cas de fabrication.

D'après l'enquête de Brigitte Bureau


14.18 | 0 komentar | Read More
techieblogger.com Techie Blogger Techie Blogger