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L'Épiphanie : Benoit Robert s'estime chanceux d'être sorti vivant de la carrière

Written By Unknown on Kamis, 31 Januari 2013 | 14.18

Ébranlé par le glissement de terrain qui a failli lui coûter la vie, l'opérateur de la pelle mécanique qui a survécu à l'accident, Benoit Robert, s'estime chanceux d'être toujours en vie. À L'Épiphanie, la Sécurité publique exclut de suspendre les fouilles en cours.

Pendant que les recherches se poursuivent dans la carrière Maskimo de L'Épiphanie pour retrouver les deux travailleurs disparus, M. Robert a témoigné son soutien à leurs familles avant de raconter une dernière fois le fil des événements qu'il a vécus, mardi.

« C'est dur ce que j'ai vécu, mais je suis encore là, a déclaré M. Robert. Eux autres [les deux disparus], je ne sais pas s'ils seront là dans le futur. »

« Je veux partager avec toute la famille [des disparus]. Je suis avec eux, tout mon coeur est avec eux. » — Benoit Robert

M. Robert s'apprêtait à remplir le camion conduit par la travailleuse qu'il ne connaissait pas au moment de l'événement tragique.

« J'ai cru avoir des troubles de vision parce que je voyais le sol comme instable », explique M. Robert. « La fille a crié : "On glisse, on va mourir!" ». C'est à ce moment qu'il constate qu'il glisse lui aussi vers la carrière. Après une descente d'une dizaine de mètres, il aurait pu sauter de son véhicule, mais il aperçoit un glissement de terrain qui l'aurait tué sur le coup. Il décide donc de rester dans la pelle mécanique et de tenter de la manoeuvrer afin de la faire glisser de manière à éviter l'ensevelissement.

La pelle mécanique glisse ainsi sur environ 50 mètres. C'est à ce moment qu'il décide de sauter de son véhicule pour descendre un autre 50 mètres à pied avant d'atteindre un plateau enneigé. Une fois le sol stabilisé, il se précipite vers le camion.

« J'ai demandé que s'il y avait quelqu'un dans le camion de faire un son ou de cogner. Mais je n'ai rien entendu. Absolument rien. » — 

M. Robert a remercié les secouristes de la Sûreté du Québec (SQ), qui l'ont secouru, ses copains de travail, qui l'ont encouragé au cours de l'opération de sauvetage, et les ambulanciers qui lui ont prodigué de bons conseils.

Il estime que les entreprises ne peuvent être blâmées pour le glissement de terrain survenu dans la carrière.

Recherches difficiles

Sur place, mercredi, le ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron, a assuré que tout était mis en oeuvre pour retrouver les personnes disparues. Il a exclu de suspendre les recherches pour le moment.

Ces recherches ont repris mercredi matin. Les chiens pisteurs ont détecté des poches d'air dans le sol, ravivant du même coup l'espoir d'y trouver les disparus. Le porte-parole de la SQ Benoit Richard a précisé que les chiens avaient détecté 4 points d'intérêt. Des sondes optiques ont ensuite été utilisées, sans donner de résultats pour faire avancer les recherches.

Une grue a été stabilisée dans la carrière pour descendre de l'équipement afin de pelleter la boue qui nuit aux opérations.

25 personnes sont dans le fond de la carrière pour dégager le véhicule enseveli et voir s'il y a des personnes à l'intérieur. Treize pompiers participent à ces travaux, dont des effectifs de Montréal et de Repentigny.

Les secouristes prévoient travailler jour et nuit. Un système d'alerte contre les avalanches a été mis en place pour protéger les travailleurs et secouristes dans la carrière. Au total, 60 à 80 personnes sont mobilisées dans cette opération de sauvetage.

Les recherches pour retrouver les travailleurs se sont d'ailleurs poursuivies au cours de la nuit de mercredi à jeudi, malgré un épais brouillard.

Maskimo Construction est une entreprise qui oeuvre dans le milieu de la construction de routes et d'infrastructures routières depuis plus de 50 ans. Son siège social est situé à Trois-Rivières, mais elle exploite plus de 20 sites d'extraction de matières premières (carrières, sablières et gravières) comme la carrière de L'Épiphanie.


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Le choix de Lalonde

Le PDG de Génius Conseil, Michel Lalonde, a été forcé d'admettre, lors des différents contre-interrogatoires ce matin, qu'il a eu, plus d'une fois, le choix d'agir autrement qu'il ne l'a fait. « C'est un peu à nous de se reprendre en main », a d'ailleurs convenu M. Lalonde à une question de la commissaire Charbonneau.

Voir aussi : Frank Catania et associés obtient le statut de participant

Lors du premier contre-interrogatoire ce matin, l'avocat de l'Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ), Me Simon Bégin, est revenu notamment sur la façon dont Génius « accommodait » les entrepreneurs en abusant, avec leur complicité, de l'enveloppe prévue pour les imprévus sur les chantiers. Les imprévus, dit-il, étaient réels, mais l'évaluation de leur coût était volontairement faussée.

L'enveloppe de contingence était dépensée à « un niveau un peu plus élevé que ce qu'elle aurait dû », a dit M. Lalonde. La pratique servait à obtenir du comptant pour faire du financement politique.

Le président de Génius soutient que cette pratique n'a plus cours : « Aujourd'hui, on paie l'entrepreneur pour le travail qu'il fait, il n'y a plus d'"accommodements" ».

Enfin, Me Bégin est revenu sur une liste de 27 entrepreneurs avec lesquels M. Lalonde avait travaillé au fil des années. Il a noté que Lalonde n'a pu se souvenir s'il avait « accommodé » 13 d'entre eux.

« Il y a donc des entrepreneurs honnêtes ? » a demandé l'avocat des constructeurs de routes et grands travaux du Québec : « Absolument ! », a répondu Lalonde.

L'avocat du procureur général du Québec, Benoît Boucher, a ensuite contre-interrogé le PDG de la firme de génie-conseil Génius sur le cas de Claude Millaire, un homme qui l'aurait favorisé pour obtenir un contrat du MTQ.

Me Boucher a souligné qu'il n'est pas sûr, au regard des notes attribuées à Génius par les membres du comité de sélection, que M. Millaire l'ait vraiment avantagé. Il lui a aussi souligné que, plutôt que de s'acoquiner à ce dernier, il aurait pu le dénoncer au ministère, ce que M. Lalonde admet n'avoir jamais envisagé :« Je regrette, malheureusement, non ».

L'avocat de la Ville de Montréal, Me St-Jean, a contre-interrogé à son tour M. Lalonde. Le PDG de Génius a admis que ces « accommodements » sont, de fait, des actes de complicité dans des stratagèmes illégaux se soldant par un « vol de deniers publics ». Il se défend par contre d'être l'initiateur du système de collusion à la Ville de Montréal, dans lequel il a déjà reconnu avoir joué un rôle clé pour les firmes, le premier rôle revenant à l'argentier d'Union Montréal, Bernard Trépanier.

 « Tout le concept de sollicitation politique nous a amené à devenir un acteur. On s'est retrouvé pris dans cette approche-là. On a adhéré... », a dit M. Lalonde.

Il a par ailleurs précisé que c'est par Bernard Trépanier et Nicolo Milioto, de Mivela Construction, qu'il a appris que les entrepreneurs, tout comme les firmes de génie-conseil, devaient également verser 3 % de la valeur des contrats qu'ils obtenaient à Union Montréal.

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Le procureur en chef adjoint de la commission, Denis Gallant, a poursuivi en après-midi son interrogatoire sous ordonnance de non-publication. Michel Lalonde a alors été questionné sur le rôle qu'il a pu jouer dans les évènements qui ont mené aux projets Fiche (Boisbriand) et Faufil (Faubourg Contrecoeur).

Me Gallant poursuivra son interrogatoire jeudi matin. Les contre-interrogatoires portant sur cette portion du témoignage de Michel Lalonde se dérouleront également sous ordonnance de non-publication.

C'est le Directeur des poursuites criminelles et pénales qui avait déposé une demande d'ordonnance de non-publication, requête qui a été accordée de façon préventive mercredi matin par la commissaire France Charbonneau.

Les avocats des médias devraient donc plaider pour une levée totale ou partielle du témoignage de Michel Lalonde dès que l'exercice aura été complété.

Retour sur Fiche et Faufil

Selon la SQ, l'enquête dans le projet Fiche a mis au jour un système qui a longtemps été en place dans la Ville de Boisbriand pour favoriser certaines firmes de génie-conseil pour le partage de contrats municipaux lucratifs.

Des avantages auraient été fournis à certains anciens élus en échange de décisions favorables de leur part dans l'octroi de contrats.

Le projet Faufil aurait quant à lui permis de mettre au jour un stratagème qui se serait conclu par une fraude de 1 million de dollars réalisée au détriment de la Société d'habitation de Montréal (SHDM).

La SQ allègue que l'ex-président du comité exécutif de la Ville de Montréal, Frank Zampino, et le directeur général de la SHDM, Martial FIllion, ont bénéficié d'avantages personnels en échange d'informations privilégiées fournies à Frank Catania et associés, la firme sélectionnée pour réaliser ce projet résidentiel. Neuf personnes sont accusées dans ce dossier.

La semaine dernière, la sergente-superviseure Isabelle Toupin a révélé qu'il y avait eu « des rencontres entre Construction Frank Catania, le groupe GGBB, le Groupe Séguin et des responsables de la SHDM avant l'octroi du contrat » à Frank Catania et associés en décembre 2006.

Selon elle, Frank Catania et associés a eu accès à des informations privilégiées dès février 2006, soit bien avant que l'appel d'offres ne soit officiellement lancé, grâce à la complicité de GGBB (Groupe Gauthier Biancamano Bolduc).

Cette firme d'urbanisme s'avait été chargée par la SHDM de préparer le plan d'affaires, l'appel de qualification et l'appel d'offres pour tout le projet Faubourg Contrecoeur.

Genius (qui s'appelait alors Groupe Séguin) a pour sa part obtenu en 2005 plusieurs contrats de la SHDM pour effectuer les études de caractérisation des sols, établir ce qui serait nécessaire pour la décontamination et estimer les coûts des infrastructures.

Frank Catania et associés obtient le statut de participant

En fin de matinée, l'avocate de l'entrepreneur Frank Catania et associés, Nadia Thibault, a demandé un statut de participant pour son client. La commissaire Charbonneau l'a accordé sur-le-champ, étant donné qu'elle a un « intérêt direct » dans les travaux de la commission et qu'elle est « susceptible d'être visée dans notre rapport ».

Ce statut est toutefois limité « à tout ce qui concerne directement la requérante », a précisé la commissaire. Son droit d'accès aux résumés de témoignages anticipés et aux documents sera conséquemment limité en fonction de ces paramètres.

La commissaire Charbonneau a aussi précisé qu'elle permet aux procureurs de la commission « de limiter les détails de l'information contenue dans les résumés de témoignages anticipés ou encore les documents afin d'assurer le bon déroulement de l'enquête. »

Frank Catania et associés a été nommé à plusieurs reprises depuis les travaux de la commission. Les ingénieurs Luc Leclerc et Gilles Surprenant ont tous deux admis avoir reçu des pots-de-vin de la part du patron de l'entreprise, Paolo Catania.

Gilles Surprenant a également dit qu'il avait été menacé par Frank Catania, qui a fondé la compagnie avant d'en remettre la direction à son fils. Frank Catania a lui-même été aperçu sur une vidéo filmée au quartier général du clan mafieux Rizzuto, le café Consenza. Il côtoyait le patriarche du clan, Nicolo Rizzuto.

Un ancien partenaire d'affaires de Paolo Catania, Elio Pagliarulo, a aussi affirmé que Frank et Paolo Catania appartenaient au clan Rizzuto. Il a dit que Paolo Catania se surnommait lui-même « M. Extra », et qu'il avait corrompu l'ex-président du comité exécutif de la Ville de Montréal, Frank Zampino.

Un texte de François Messier et Bernard Leduc


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Meurtre de Nick Rizzuto Jr. : le promoteur immobilier Tony Magi soupçonné

Exclusif - Le meurtre de Nick Rizzuto Jr., survenu il y a trois ans à Montréal, n'a toujours pas été élucidé par les policiers, mais les regards se tournent vers un promoteur immobilier proche de la mafia.

L'homme d'affaires Tony Magi, qui a lui-même été la cible d'une tentative d'assassinat en 2008, aurait emprunté des sommes importantes au clan Rizzuto pour son projet situé au 1000, rue de la Commune Est, dans le Vieux-Port de Montréal, une des adresses les plus prestigieuses à Montréal. Au début des années 2000, il a transformé cet ancien entrepôt frigorifique en édifice à condos. Les plus luxueux peuvent valoir jusqu'à 5 millions de dollars.

De sérieux problèmes financiers au début du projet auraient obligé Tony Magi à contracter d'importantes dettes auprès de l'entourage de Vito Rizzuto. Pendant qu'il était en prison, M. Rizzuto a chargé son fils Nick de faire pression sur M. Magi pour qu'il rembourse son dû, mais en vain. En 2008, M. Magi survit miraculeusement à une tentative de meurtre.

Un an et demi plus tard, c'est Nick Rizzuto Jr. qui est assassiné devant les bureaux de Tony Magi.

L'entrepreneur a-t-il joué un rôle dans cet événement? Des sources policières crédibles le croient.

« Selon les infos que j'ai, ce contrat-là aurait été exécuté par Joseph Ducarme à la demande de Tony Magi [...] Bien sûr, ce sont des allégations », dit la députée du Bloc québécois Maria Mourani, spécialisée dans les gangs de rue et la mafia.

Tony Magi se tient à carreau depuis un bon moment et craint la vengeance du parrain, Vito Rizzuto, le père de Nick Jr.

C'est un autre homme d'affaires ayant des liens avec la mafia, Terry Pomerantz, qui a complété le projet du 1000, de la Commune Est. Il a vendu cinq condos à la famille Rizzuto pour 1,6 million de dollars.

L'équipe d'Enquête a appris qu'une vingtaine de copropriétés du bâtiment ont été habitées ces dernières années par des membres du crime organisé. Des Hells Angels, des membres de gangs de rue et des mafieux. Il s'agit donc d'un lieu idéal pour faire des affaires à l'abri des regards indiscrets.

Tony Magi a été pendant des années un acteur de premier plan dans le développement résidentiel dans l'ouest de Montréal. Étonnamment, il a eu des contacts privilégiés avec plusieurs maires, malgré les soupçons de la police à son égard.

Un reportage d'Alain Gravel


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La commissaire à l'éthique veut plus de pouvoirs

La commissaire fédérale à l'éthique veut obtenir plus de liberté pour parler des enquêtes et pour imposer des amendes en vertu de la Loi sur les conflits d'intérêts.
Les recommandations de Mary Dawson s'inscrivent dans la foulée d'un examen quinquennal de la loi par le Parlement.

Dans une déclaration écrite transmise au comité de la Chambre sur la vie privée et l'éthique, Mme Dawson se plaint de pouvoir mettre des députés à l'amende lorsqu'ils sont en retard pour soumettre des documents, mais pas lorsqu'elle constate des cas évidents de non-respect des règles sur les conflits d'intérêts.
La commissaire dit vouloir disposer de la capacité d'imposer des amendes pour des infractions, comme le fait d'oublier de mentionner des cadeaux reçus, ou participer à des activités externes interdites.

Ces activités pourraient regrouper le démarchage de fonctionnaires - dont des ministres - auprès d'agences indépendantes, comme le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). Le ministre des Finances, Jim Flaherty, a d'ailleurs été récemment réprimandé pour cette raison.

Le rapport de 84 pages de la commissaire a été intégralement publié sur le site Internet de son bureau.
Entre autres recommandations, Mme Dawson veut faire abaisser de 200 $ à 30 $ la valeur maximale des cadeaux pouvant être acceptés par les députés.
Elle aimerait également disposer de plus de latitude pour permettre aux députés de participer à des activités externes, et pour posséder certains biens.

Mme Dawson dit aussi vouloir être en mesure de discuter plus ouvertement des enquêtes effectuées par son bureau, si des allégations ou des problèmes font surface.
« Je recommande ainsi que la commissaire dispose de l'autorité d'émettre des commentaires lorsque cela est approprié, particulièrement pour corriger des informations erronées », mentionnent ses notes.

Un exemple commun concerne le moment où des députés demandent publiquement à la commissaire d'enquêter sur des allégations, ce qui suscite habituellement une couverture médiatique. Si les allégations ne sont pas fondées ou si une enquête est annulée pour une certaine raison, Mme Dawson aimerait pouvoir en donner les raisons.


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Ottawa accorde plus de flexibilité aux coopératives d'habitation

Le gouvernement fédéral a finalement accordé une plus grande flexibilité aux administrateurs de logements sociaux afin de leur permettre d'emprunter de l'argent sur les marchés, une décision qui devrait stimuler les travaux de rénovation et de modernisation dans ce secteur de l'immobilier.

Les coopératives d'habitation menaient des activités de représentation auprès d'Ottawa depuis un an afin d'obtenir la permission de se retirer des hypothèques garanties par le gouvernement qu'elles avaient signées et de pouvoir en conclure de nouvelles avec des coopératives d'épargne et de crédit.

Les hypothèques garanties par le gouvernement qui soutenait autrefois le logement social et coopératif n'existant plus, les coops voulaient être en mesure d'obtenir un financement à long terme aux conditions du marché qui leur permettraient de payer leurs travaux de rénovation et d'entretien.

Habituellement, les conditions du marché sont plus coûteuses que les hypothèques garanties par le gouvernement, mais certaines coopératives sont prisonnières d'hypothèques à taux élevées datant des années 1980.

Le gouvernement fédéral souhaitait leur imposer d'importantes pénalités avant de leur permettre de pouvoir se retirer de ces contrats et d'en signer de nouveaux avec le secteur privé, et ce, même s'il finance de moins en moins les hypothèques des logements sociaux. Or, la ministre des Ressources humaines, Diane Finley, a cédé et exigera finalement des pénalités équivalentes à celles imposées par les banques commerciales.

Le financement d'Ottawa soutient environ 605 000 foyers partout au Canada. La décision de cette semaine ne touchera pas tous ces ménages, mais elle ouvre la porte à de nouvelles alternatives de financement pour plusieurs unités de logements à but non lucratif et communautaires, selon le directeur des affaires corporatives de la Fédération de l'habitation coopérative du Canada, Nick Sidor.

Toutefois, certains n'échapperont pas aux importantes pénalités imposées par Ottawa : seuls seront éligibles les projets d'habitations qui demeureront financièrement viables, qui nécessitent des travaux de rénovation et de modernisation et qui ont plan de développement raisonnable sur 10 ans, selon la Société canadienne d'hypothèques de logement.


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Cybercriminalité : la GRC accuse des retards importants, révèle rapport

Written By Unknown on Rabu, 30 Januari 2013 | 14.18

La multiplication des crimes numériques a laissé le programme de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) qui enquête sur toutes sortes d'accusations, de la pornographie juvénile à la fraude en ligne, avec un important retard qui représente un risque sérieux pour son travail, révèle un audit récemment divulgué.

Cet examen interne du programme de la GRC contre les crimes technologiques a mis au jour un retard dans les requêtes pour analyser des appareils électroniques - soit des preuves potentiellement essentielles - dans les cinq services analysés par les examinateurs.

Selon le rapport, l'ensemble des gestionnaires de programmes s'inquiète du fait que le nombre de demandes pour de l'aide et de l'analyse d'appareils par le programme a augmenté d'année en année.

Cet état de fait aurait été identifié comme un « risque important » pour le programme et les examinateurs ont réclamé des « gestes immédiats » pour corriger les retards.

Le programme de la GRC contre la criminalité technologique offre une aide aux enquêtes impliquant le crime organisé, la sécurité nationale, la fraude, le piratage, les homicides, la drogue, la pornographie juvénile et d'autres domaines requérant une expertise en technologie numérique.

Ce programme est composé d'un quartier général regroupant plusieurs équipes d'experts, ainsi que 11 unités de criminalité technologique partout au pays.

Le document précise que l'audit a été effectué en reconnaissance du fait que les activités criminelles impliquant des ordinateurs et d'autres appareils électroniques - dont la cyberfraude - sont en hausse.

L'examen a été terminé en février dernier, mais n'a été que récemment rendu public par la police fédérale. Des sections du document ont été jugées trop délicates pour être divulguées.

Le rapport se demande entre autres si les policiers de la GRC suivent les meilleures pratiques pour s'assurer que les appareils numériques saisis soient sécurisés lorsqu'ils sont laissés sans surveillance.

Dans une réponse écrite incluse dans le rapport d'audit, un haut responsable de la GRC a indiqué que bien que la stratégie fédérale en matière de cybersécurité annoncée en 2010 eut engendré un crédit additionnel pour les services administratifs, aucune somme n'a été consacrée pour réduire les « manquements dans les services offerts ».


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Une récompense de 25 000 $ en échange d'un coup de pouce

Le PDG de Génius Conseil, Michel Lalonde, admet avoir tenté de bénéficier de l'influence favorable d'un contact dans un comité de sélection du ministère des Transports du Québec pour obtenir un contrat en décembre 2007. Estimant que cette influence lui avait permis de décrocher ce contrat, il lui a même remis 25 000 $ en argent comptant en février 2008.

Voir aussi : Lalonde donnait autant au PLQ qu'au PQ et à l'ADQ

L'homme en question s'appelle Claude Millaire, a révélé Michel Lalonde lors de sa quatrième journée à la barre des témoins à la commission Charbonneau. C'est un ancien associé de Génius, Gilles Thibodeau, qui avait développé une relation d'amitié avec cet homme, appelé à siéger à l'occasion à des comités de sélection du MTQ en tant que membre externe.

Selon Michel Lalonde, Claude Millaire l'a prévenu le 27 novembre 2007 qu'il allait siéger à un comité pour évaluer les soumissions dans le cadre d'un projet sur l'autoroute 13, dans le coin de Lachine, à Montréal. Genius, a-t-il précisé, avait décidé de constituer un consortium avec la firme CIMA pour présenter une soumission dans ce dossier.

Le 18 décembre, Michel Lalonde et Claude Millaire sont allés manger au restaurant ensemble. C'est à ce moment, a dit le témoin, que Claude Millaire lui a dit qu'il sortait tout juste de la rencontre du comité de sélection, et que le consortium Genius/CIMA avait remporté ce contrat d'une valeur de 3 millions de dollars. Millaire m'a dit : « j'aimerais ça que tu en tiennes compte », a raconté Michel Lalonde.

Le 18 février 2008, Michel Lalonde dit avoir remis 25 000 $ en argent comptant à Claude Millaire. « Je suis content que tu aies apprécié mes efforts », aurait répondu Claude Millaire.

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Un appui mitigé ?

Selon le procureur en chef adjoint de la commission, Me Denis Gallant, il n'est cependant pas certain que Genius a bel et bien profité de l'appui de Claude Millaire. Les notes que ce dernier a données au consortium Genius/CIMA, a-t-il dit, n'étaient pas les plus élevées parmi les membres du comité de sélection. « On voyait quand même des résultats positifs », a rétorqué Michel Lalonde.

Michel Lalonde dit que Claude Millaire a aussi reçu divers cadeaux de Génius au fil du temps, dont quelques versements de 2000 $ à 3000 $, une caméra, un cellier, une machine à café et un téléphone cellulaire qui a été payé par Génius de 2004 à 2010. Selon le témoin, l'homme en question disait aussi avoir des liens avec Kasimir Olechnowicz, de la firme de génie-conseil CIMA+.

Les relations entre Genius et Claude Millaire ont été rompues en 2010, a dit Michel Lalonde, en raison notamment des enquêtes qui étaient en cours à cette époque. Michel Lalonde l'a alors prié de s'occuper lui-même de son téléphone cellulaire et a récupéré un ordinateur portable que la firme lui avait prêté.

Michel Lalonde dit que Genius a saisi l'occasion qui se présentait à elle avec Claude Millaire, étant donné qu'il avait des liens personnels avec Gilles Thibodeau, mais que la firme n'a jamais tenté d'approcher un autre membre potentiel d'un comité de sélection.

Cela n'était « pas nécessaire », dit-il, puisque les projets soumis au MTQ étaient évalués strictement en fonction de leur qualité intrinsèque et de la compétence des soumissionnaires.

Des ristournes « plus modestes » sur les contrats du MTQ

Par ailleurs, Michel Lalonde confirme que Genius pouvait empocher une part des réclamations qu'elle accordait à des entrepreneurs pour des contrats du MTQ, comme elle le faisait pour ceux de la Ville de Montréal. Cet argent comptant pouvait aussi servir à des contributions politiques. Ces ristournes étaient cependant « plus modestes » dans le cas des contrats du MTQ, puisque la marge de manoeuvre dont bénéficie les firmes de génie est plus « mince ».

Selon lui, la marge de manoeuvre provenait surtout des quantités utilisées au chantier - une quantité de roc enlevée, par exemple - puisque les contats prévoient déjà que ces quantités peuvent être bonifiées de 5 % ou 10 %. Lorsque vient le temps de réclamer des montants en contingence, a-t-il ajouté, il faut s'adresser au MTQ, ce qui complique le tout.

Qui plus est, la tâche d'approuver les extras revient à la firme qui a la responsabilité du projet. Or Genius obtenait souvent des contrats du MTQ en consortium avec des firmes plus importantes, qui avaient cette responsabilité.

« « Comme j'ai toujours dit : jamais de compromis sur la qualité ! » » — Michel Lalonde

Les consortiums sont formés afin de présenter la meilleure candidature possible à l'appel d'offres en raison de la somme de leurs expertises, soutient M. Lalonde. C'est donc, suivant ces affirmations, une approche différente de celle à Montréal, où l'objectif des consortiums était aussi d'assurer le partage des contrats entre firmes embarquées dans un système de collusion.

Michel Lalonde a aussi confirmé, comme l'avait déclaré Jacques Duchesneau en juin dernier, qu'il était « compliqué » de faire des évaluations de rendement négatives pour un entrepreneur qui faisait mal son travail. Il dit que Genius ne l'a fait qu'une seule fois, à l'encontre d'Excavations Panthère. « Ça avait tellement mal été au chantier », a-t-il commenté. Le patron de l'entreprise, André Durocher, avait évoqué cet épisode lors de son témoignage, en novembre dernier.

Des contributions politiques sur la Rive-Sud

Michel Lalonde a aussi révélé mardi qu'il a déjà versé une contribution politique de 35 000 $ en 2001 à la campagne électorale de Jacques Olivier, qui briguait la mairie de Longueuil, et une autre de 5000 $ à celle du maire Gilles Dolbec, de St-Jean-sur-Richelieu, qui cherchait à se faire réélire en 2005.

Dans le cas du maire Dolbec, l'argent a été remis à son organisateur politique Michel Caron, un des patrons du fournisseur de tuyaux Tremca, dont le nom a déjà été évoqué à quelques reprises à la commission Charbonneau.

L'ingénieur avait déjà énuméré lundi les contributions politiques qu'il a faites dans des municipalités de la Rive-Nord et dans les arrondissements de Montréal. Plusieurs élus ont vivement rejeté ces allégations, de même que MM Robert Abdallah et Robert Marcil, respectivement ex-directeur général de la Ville de Montréal et ancien directeur de la réalisation des travaux publics à la Ville.

Contre-interrogé en après-midi par l'avocat d'Union Montréal, Michel Dorval, il a aussi admis qu'il n'avait pas de preuve que l'argent qu'il dit avoir versé au fil des années à l'argentier du parti, Bernard Trépanier, a bel et bien été versé à la caisse électorale..

Une partie en non-publication

Michel Lalonde sera de retour à la barre des témoins mercredi pour la suite des contre-interrogatoires. L'avocat du procureur général du Québec, Me Benoit Boucher, aura notamment des questions à lui poser.

Me Denis Gallant reviendra ensuite au lutrin pour interroger Michel Lalonde sur les projets Fiche (Boisbriand) et Faufil (Faubourg Contrecoeur). Cette portion se déroulera sous ordonnance de non-publication, tout comme les contre-interrogatoires liés à ces dossiers.

La commissaire Charbonneau a confirmé en début de séance mardi qu'elle acceptait la requête déposée à ce sujet par l'avocate du Directeur des poursuites criminelles et pénales, Catherine Dumais.

Cette ordonnance est préventive, a-t-elle expliqué, de sorte qu'un débat sur l'opportunité de la lever aura lieu sitôt le témoignage de Michel Lalonde terminé.

Un système élaboré au municipal

Depuis qu'il a entrepris son témoignage, mercredi dernier, Michel Lalonde a expliqué comment la chaîne entrepreneurs-ingénieurs-partis politiques a manoeuvré au cours des dernières années pour voler les contribuables.

Il soutient en somme que les firmes de génie sont sollicitées pour du financement politique par des partis municipaux, et qu'elles doivent y répondre pour espérer obtenir des contrats.

Pour les contrats de la Ville de Montréal, a dit Michel Lalonde, les firmes de génie ont longtemps empoché 25 % des faux extras réclamés par les entrepreneurs en construction. C'est cet argent qui sert à renflouer les caisses électorales des partis politiques, affirme-t-il.

Ces faux extras font augmenter le coût des contrats publics d'environ 30 % à Montréal, a-t-il admis, de sorte que ce sont les contribuables qui paient la facture.

Lundi, Michel Lalonde a aussi expliqué qu'il a versé de nombreuses contributions politiques illégales à des élus ou des maires des arrondissements de Montréal et des municipalités de la couronne Nord.

Un texte de François Messier et Bernard Leduc


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Glissement de terrain à L'Épiphanie : les recherches suspendues jusqu'à mercredi

La Sûreté du Québec (SQ) a suspendu les recherches pour retrouver deux travailleurs emportés par un glissement de terrain survenu sur le site d'une carrière de la compagnie Maskimo à L'Épiphanie, dans Lanaudière.

Un autre travailleur emporté a pu être secouru. Il a réussi à sortir de sa pelle excavatrice et a été secouru par un hélicoptère de la SQ. Il a subi une engelure et un choc nerveux, mais il est hors de danger.

En fin d'avant-midi mardi, deux camions et une excavatrice ont été emportés dans le glissement de terrain, se retrouvant coincés sous la terre et la roche.

La responsabilité de l'opération a été transférée à la municipalité et au service des incendies. De l'équipement lourd sera déployé sur le site à la reprise des recherches à 7 h mercredi, selon une procédure de travail sécuritaire autorisée par la CSST. Un hélicoptère de la SQ, des secouristes et des chiens pisteurs seront aussi présents.

Les secouristes tenteront alors de creuser pour tenter de localiser les deux travailleurs. Mais selon les géologues de la sécurité civile du Québec, le sol est toujours très instable, rendant leur travail dangereux.

« Il reste encore des masses de sol instables. La pelle mécanique est aussi dans une situation très précaire. Il faut donc s'assurer évidemment de la sécurité des travailleurs avant d'entreprendre toute intervention supplémentaire », a expliqué mardi soir Denis Robitaille, géologue au ministère de la Sécurité publique du Québec.

L'opération avait déjà dû être suspendue, en début de soirée, le temps d'installer de l'éclairage, puisque la caméra thermique utilisée par la SQ n'avait pu aider à localiser les travailleurs manquant sous les éboulis.

Six secouristes sont descendus dans la carrière, à 90 mètres de profondeur. Deux hélicoptères ont été utilisés, dont un qui effectuait des relevés pour les géologues qui analysaient l'état des lieux.

Georges Allard, propriétaire d'Allard G Excavation Inc, a dit espérer de bonnes nouvelles de ses deux employés qui manquaient toujours à l'appel. Il s'agit d'un homme et d'une femme dans la quarantaine, dont un opérateur qui est à l'emploi de la compagnie depuis 16 ans. L'entreprise Allard G Excavation Inc est à faire des travaux de sous-traitance sur le site de la mine.

Maskimo Construction est une entreprise qui oeuvre le milieu de la construction de routes et d'infrastructures routières depuis plus de 50 ans. Son siège social est situé à Trois-Rivières, mais elle exploite plus de 20 sites d'extraction de matières premières (carrières, sablières et gravières) comme la carrière de L'Épiphanie.

Tout en demeurant prudente quant aux causes de l'accident, la sécurité civile avance l'hypothèse que des montagnes de terre aurait pu liquéfier un sol fait en argile, provoquant le glissement de terrain. Les propriétaires des lieux refusent quant à eux de se pencher sur la question pour le moment.

« Nous ne nous sommes pas arrêtés aux causes de l'événement, car vous comprendrez que notre priorité aujourd'hui était portée sur les interventions d'urgence, la poursuite des recherches et surtout le soutien à nos employés et à leurs proches », a indiqué la directrice des ressources humaines de Maskimo, Yuane Desfossés.

De son côté, le maire de la Paroisse de L'Épiphanie, Denis Lévesque, n'arrive pas s'expliquer cet « accident », qui a eu lieu dans une partie « très rocailleuse ».

Il faut dire que l'exploitation d'une carrière comporte son lot de risques, selon le géologue de l'Université Laval, Jacques Locat :

Ce n'est pas la première fois qu'un événement du genre se produit dans cette localité. En 2011, deux rétrocaveuses et un camion avaient été ensevelis par un glissement de terrain en bordure de route 341 à L'Épiphanie.

 


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La Syrie est «détruite petit à petit», dit Brahimi

Le médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, a une nouvelle fois dressé un tableau noir sur la situation en Syrie devant les membres du Conseil de sécurité.

La Syrie est « détruite petit à petit » par le conflit entre le régime et les rebelles, selon M. Brahimi.

« Le Conseil ne peut se contenter de dire : "Nous sommes divisés, donc attendons des jours meilleurs", ils [les membres du Conseil] doivent se saisir de ce problème maintenant », a-t-il déclaré à la presse après sa rencontre avec les membres du Conseil de sécurité.

Il a affirmé que le conflit avait atteint « des niveaux d'horreur sans précédent » et était en train de « briser » le pays.

« Si on exerce un peu plus de pression [sur les protagonistes du conflit], il y aura peut-être un peu plus de progrès », a-t-il estimé.

Il a suggéré notamment que le Conseil « lève l'ambiguïté » contenue dans la déclaration de Genève sur le sort à réserver au président Bachar Al-Assad dans une transition politique.

Selon lui, le gouvernement de transition prévu par la déclaration de Genève « doit avoir les pleins pouvoirs exécutifs, c'est-à-dire que tous les pouvoirs de l'État doivent aller à ce gouvernement », ce qui écarterait de fait le président Assad.

Pour le diplomate algérien, la légitimité du président Assad a été « irrémédiablement discréditée » par le conflit, qui a fait 60 000 morts depuis 22 mois.

Tout en reconnaissant l'absence de progrès dans sa mission, M. Brahimi a indiqué qu'il ne quittera pas son poste jusqu'au jour où il se sentira inutile.

Par ailleurs, M. Brahimi a suggéré une enquête internationale sur les 80 corps retrouvés mardi à Alep, soulignant que les deux camps avaient commis « des crimes également atroces ».

Enfin, le médiateur a fait valoir le risque de « contamination » du conflit dans les pays voisins qui accueillent des réfugiés.


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Les véhicules blindés de Stephen Harper en Inde ont coûté environ 1 M$

L'envoi par avion des véhicules blindés de Stephen Harper en Inde lors de son plus récent voyage dans ce pays a coûté environ 1 million de dollars aux contribuables. Mais le gouvernement a défendu la dépense mardi à la Chambre des communes.

Le ministre des Affaires étrangères, John Baird, a fait valoir que cette décision avait été prise par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) - et non par le gouvernement - afin de s'assurer qu'il n'arrive rien au premier ministre.

« Quand on veut s'assurer de la sécurité du premier ministre, on consulte les experts, ceux qui sont des experts en sécurité. Lorsqu'il s'agit de la sécurité nationale et de la sécurité du premier ministre, nous allons prendre les conseils de la GRC avant celle du NPD. À chaque fois », a lancé le ministre.

Le transport des deux véhicules avait déjà suscité l'indignation de l'opposition en novembre, alors que les journalistes qui accompagnaient le premier ministre l'avaient rapporté.

Cela avait alors incité le Nouveau Parti démocratique (NPD) à exiger du gouvernement qu'il dévoile le coût de ce qu'il a qualifié de « taxi Taj Mahal personnel ».

L'information sur le coût est arrivée avec la rentrée parlementaire : quelque 31 000 $ pour le déplacement du personnel et un peu plus de 1 million de dollars pour l'usage d'un avion des forces armées canadiennes qui a transporté les deux véhicules jusqu'en Inde.

L'opposition revient à la charge

Armé de ces chiffres, le NPD en a remis mardi. « L'aristocratie conservatrice a gaspillé ce million de dollars même si le gouvernement indien allait fournir des véhicules blindés. Pour les conservateurs, pas question d'épargner l'argent des contribuables. Se serrer la ceinture, c'est bon pour tout le monde sauf pour eux », s'est indigné le député néo-démocrate Alexandre Boulerice aux Communes

Le NPD a de plus souligné que les véhicules blindés offerts par l'Inde avaient été jugés adéquats par le première ministre australienne, Julia Gillard, qui les a utilisés. Un responsable du gouvernement indien avait confirmé durant la visite officielle avoir offert une Mercedes Benz blindée pour son usage.

John Baird a rappelé à l'opposition officielle que deux premiers ministres indiens ont été assassinés au cours des 25 dernières années et que la sécurité du premier ministre du Canada est primordiale.

Le chef intérimaire du Parti libéral, Bob Rae, croit qu'il faut juger avec discernement.

« S'il y a une recommandation de la Gendarmerie royale, on doit la considérer, mais pour moi j'ai beaucoup d'expérience où les gens de la police disent « voilà ce qu'il faut faire pour la sécurité », mais de temps en temps, c'est une question du sens commun d'un gouvernement de dire, « mais écoutez, on pense que ce n'est pas nécessaire ».

Quant au chef du Bloc québécois, Daniel Paillé, il ne croit pas l'explication fournie par le ministre qui invoque la décision de la GRC.

« Quand t'es premier ministre, à un moment donné, tu mets ton pied à terre puis tu dis là, ça va faire. OK là? Un million de dollars pour faire combien de kilomètres? Ça a pas de bon sens », a-t-il dit.

La chef du Parti vert, Elizabeth May, croit même que l'explication fournie par les conservateurs est insultante.

« Le message implicite est que nous ne pensions pas que le gouvernement indien pouvait nous fournir des véhicules d'aussi bonne qualité que ceux que nous pouvions apporter du Canada », fait-elle valoir.

« Je ne sais pas ce que va penser le gouvernement indien de la réponse de John Baird », a-t-elle ajouté.


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La loi sur la «clarté référendaire» revient au Parlement

Written By Unknown on Selasa, 29 Januari 2013 | 14.18

L'encadrement d'un éventuel référendum sur la souveraineté du Québec est revenu à l'ordre du jour, lundi, au moment où reprenaient les travaux à la Chambre des communes, à Ottawa. Le Bloc québécois, qui a déposé un projet de loi, le C-457, visant à abroger la loi sur la « clarté référendaire », a été suivi dans l'après-midi par le Nouveau Parti démocratique qui a, lui aussi, déposé un projet de loi visant à modifier cette loi, le C-470.

Si le Bloc veut l'abrogation pure et simple de la loi, le NPD propose une majorité simple comme seuil de victoire du Oui, mais suggère de laisser aux tribunaux le soin de trancher dans le cas où Ottawa jugerait la question référendaire floue.

« C'est aujourd'hui que le Bloc a choisi de voyager dans [sa] machine pour voyager dans le temps. Alors, nous, on était plus que prêts de réexprimer la politique qui est la nôtre depuis huit ans, la déclaration de Sherbrooke [...] et d'apporter certains éléments qui manquaient au départ », a expliqué le chef de l'opposition officielle, Thomas Mulcair.

En 2006, le NPD avait adopté, à Sherbrooke, une déclaration dans laquelle le parti s'engageait à reconnaître une victoire du Oui par 50 % plus un des voix, dans le cadre d'un référendum sur la séparation du Québec.

La Loi de clarification, adoptée sous le gouvernement libéral de Jean Chrétien en 2000, n'établit aucun seuil spécifique.

Dans le projet de loi déposé lundi, le NPD stipule qu'Ottawa serait tenu d'engager des négociations avec Québec si la question référendaire est claire. Le scrutin ne devrait par ailleurs être entaché d'aucune irrégularité.

Le NPD suggère deux questions : « Le Québec devrait-il devenir un pays souverain? » et « Le Québec devrait-il se séparer et devenir un pays souverain? ».

Si le gouvernement fédéral juge la question posée aux Québécois trop floue, il devrait en aviser le gouvernement et la Cour d'appel du Québec. Ce tribunal aurait alors 60 jours pour rendre sa décision.

Refus catégorique des conservateurs

Le lieutenant québécois de Stephen Harper au Québec, Christian Paradis, a clairement fait savoir que le gouvernement n'était pas impressionné par la démarche bloquiste.

« Ce sont de vieilles chicanes constitutionnelles dont on ne veut pas entendre parler. Nous, on parle d'économie. C'est ça, la priorité des Québécois. On était très clair. C'est encore une tentative vaine du Bloc de réviser ça. On [ne] veut rien savoir », a tranché le ministre.

Les libéraux fédéraux ont quant à eux fait l'apologie de la loi sur la clarté lors du débat en Chambre par la voix de Stéphane Dion, qui en a été le parrain à l'époque.

La seconde heure de débat sur la proposition bloquiste devrait probablement avoir lieu à la fin du mois de février, avec un vote au début mars.


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Inondation majeure au centre-ville de Montréal

Le bris d'une conduite principale de 90 cm près du réservoir d'eau potable McTavish, au centre-ville de Montréal, a inondé lundi plusieurs édifices situés entre l'avenue des Pins, les rues Union et Peel et le boulevard René-Lévesque.

Un accident de chantier est à l'origine de la fuite qui a commencé vers 16 h. Ce n'est pas une rétrocaveuse qui aurait atteint la conduite, a précisé la Ville de Montréal. La conduite a cédé dans le périmètre des travaux effectués par Louisbourg Construction, au nord du campus de l'Université McGill.

L'eau a notamment envahi la rue Sherbrooke entre Peel et University. En plusieurs endroits, l'eau arrivait aux genoux des promeneurs. Plusieurs édifices, dont ceux de l'Université McGill, ont été inondés. L'université, qui a demandé pendant l'inondation à ses employés de se mettre en lieu sûr, a annulé tous ses cours de soir.

Les dommages les plus importants ont été observés dans des stationnements souterrains, dont ceux de la place Ville-Marie. La tour a d'ailleurs été évacuée.

La circulation a été entravée de manière importante dans le centre-ville et plusieurs voitures sont restées prises dans les rues, incapables de se déplacer sur la glace qui s'était formée.

La situation est revenue à la normale en soirée. L'eau s'est écoulée dans les égouts et la plupart des rues ont été rouvertes, sauf en quelques endroits où un nettoyage était encore nécessaire.

Une centaine de pompiers sont intervenus pour aider les personnes présentes dans le secteur pendant l'opération de fermeture graduelle des trois vannes nécessaire pour stopper l'écoulement d'eau. Une cinquantaine de cols bleus travaillaient en fin de soirée à nettoyer les rues et répandre de l'abrasif.

Le mairede Montréal, Michael Applebaum, assure que la situation sera complètement résorbée d'ici mardi matin.

Six lignes d'autobus de la Société de transports de Montréal (STM) ont été détournées pendant l'heure de pointe pour contourner le périmètre de sécurité établi par la police. Le trajet de la ligne 107 Verdun restait toutefois modifié en fin de soirée. Il n'y a eu aucune infiltration dans le métro, qui n'a pas eu à interrompre son service.

L'AMT a quant à elle annoncé que le service de train sur la ligne Deux-Montagnes, qui a dû être arrêté pendant l'inondation, a repris progressivement.

Plusieurs messages, photos et vidéos de témoins circulent sur les réseaux sociaux.


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Les Autochtones au coeur des débats de la rentrée parlementaire

Les députés de l'opposition attendaient les conservateurs de pied ferme, lundi, à l'occasion de la rentrée parlementaire, pour les bombarder de questions sur les Autochtones, la réforme de l'assurance-emploi, les F-35 et les pertes de données de citoyens.

Les revendications du mouvement Idle No More, dont une grande manifestation se tenait devant le Parlement pendant la période de questions, ont été abordées dès les premières minutes. Le chef de l'opposition officielle, Thomas Mulcair, a fait de ces revendications son cheval de bataille, rappelant les problèmes que vivent les Autochtones dans les réserves, comme la pauvreté, tandis que le député Romeo Saganash, nouvellement nommé porte-parole adjoint en matière d'affaires intergouvernementales autochtones, a mis l'accent sur le non-respect des traités.

Le gouvernement a pour sa part plaidé qu'il avait procédé à des investissements dans le logement, les écoles, les systèmes d'eau potable et la protection des femmes. Et le travail se poursuit, assure le premier ministre.

L'opposition déplore les impacts de la réforme de l'assurance-emploi

Concernant l'assurance-emploi, la députée néo-démocrate Anne-Marie Day s'est attaquée à la nouvelle réforme en vigueur depuis trois semaines qui a eu pour effet, dit-elle, de retirer l'accès aux prestations de personnes qui ont payé leurs cotisations, ce qu'elle qualifie « d'attaque flagrante contre les emplois saisonniers et le développement des régions ».

La ministre des Ressources humaines, Diane Finley, rétorque plutôt que le système qui aide les citoyens en recherche d'emploi a, au contraire, été amélioré. Désormais, les chômeurs ont accès à davantage d'information sur les emplois disponibles, dit-elle.

En outre, « depuis le début, le système d'assurance-emploi prévoit que les citoyens doivent faire un effort raisonnable pour chercher un emploi », ajoute la ministre.

Les F-35 pourchassent le gouvernement

Les questions à saveurs économiques ont aussi été au centre des discussions, notamment lorsque la députée néo-démocrate Peggy Nash a évalué que toutes les prévisions du gouvernement s'étaient révélées fausses et qu'elle a souligné que l'agence de notation Moody's venait d'abaisser les notes de six banques canadiennes.

Quant au dossier des F-35, la députée du NPD Christine Moore a rappelé le dépôt du rapport de KPMG, en décembre, considérant qu'il mettait en évidence la mauvaise gestion des conservateurs quant à l'acquisition des F-35. « Les conservateurs n'ont pas de plan B, parce qu'ils avaient choisi un fournisseur unique », a fait valoir Mme Moore. « La semaine dernière, les conservateurs ont envoyé un questionnaire aux compétiteurs du F-35 pour obtenir de l'information sur les autres chasseurs disponibles. Pourquoi ce questionnaire n'a pas été envoyé dès le départ? », a-t-elle demandé.

La ministre des Travaux publics, Rona Ambrose, a répondu que le gouvernement suivait les recommandations du vérificateur général et qu'il était sur la bonne voix dans ce dossier.

Mulcair rassuré sur la mission au Mali

Le NPD a soulevé lundi la question de la mission militaire au Mali. Thomas Mulcair a demandé à Stephen Harper si le Parlement allait être consulté advenant le changement de la mission canadienne, ce à quoi le premier ministre a répondu oui.

Le débat sur l'avortement à ne pas rouvrir, selon les deux partis

En ce 25e anniversaire de la décriminalisation de l'avortement au Canada, la porte-parole du NPD en matière de condition féminine, Niki Ashton, a accusé les conservateurs de vouloir secrètement rouvrir le débat sur l'avortement, ce que les femmes ne désirent pas, dit-elle.

« La ministre responsable de la condition féminine va-t-elle cesser d'appuyer des motions pour rouvrir le débat? » a renchéri sa collègue néo-démocrate Françoise Boivin.

En septembre dernier, une motion du député conservateur Stephen Woodworth visant à redéfinir le moment où commence la vie humaine a été battue à la Chambre des communes. Au final, 203 députés avaient voté contre et 91 pour, dont la ministre de la Condition féminine, Rona Ambrose.

Mme Ambrose a dit lundi que les Canadiennes ne veulent pas rouvrir le débat sur l'avortement. Sa position, précise-t-elle, est que l'avortement devrait être « sécuritaire, légal et rare » - une citation attribuée à Hillary Clinton.

Les parlementaires étaient de retour en Chambre lundi, après plus d'un mois de congé.

Les conservateurs reprenaient leurs sièges au moment où un sondage les place en bonne posture. Sur 1000 personnes interrogées par Harris-Decima et La Presse Canadienne, 50 % se sont dit « assez » ou « très satisfaits » de la performance des conservateurs, tandis que 47 % ont dit être « assez » ou « très insatisfaits ».


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Financement politique : les maires Meilleur et Cordato mis en cause par Michel Lalonde

Les maires de Mirabel, de Boisbriand, de Sainte-Julienne, de Charlemagne, de Lorraine et de L'Assomption ont été élus grâce à du financement électoral illégal versé par Genius, révèle le témoignage livré lundi à la commission Charbonneau par le PDG de cette firme de génie-conseil, Michel Lalonde.

L'ingénieur avait été invité par le procureur en chef adjoint de la commission Denis Gallant à expliquer quelles contributions politiques il avait pu faire dans les municipalités de la couronne Nord de Montréal dans les années 2000.

Michel Lalonde affirme notamment qu'il a personnellement remis 10 000 $ en argent comptant au maire de Mirabel, Hubert Meilleur, en vue du scrutin de novembre 2009.

Hubert Meilleur avait lui-même sollicité cette somme, a dit Michel Lalonde, puisque son organisateur électoral habituel, Lorne Bernard, était décédé.

Michel Lalonde dit qu'il avait déjà remis entre 3000 $ à 5000 $ à Lorne Bernard en prévision des élections de 2001, puis entre 5000 $ et 7000 $ pour le scrutin de 2005.

La firme de génie-conseil Genius, autrefois connue sous le nom de Groupe Séguin, avait un bureau à Mirabel et entretenait de bonnes relations avec la municipalité.

À Boisbriand, Michel Lalonde dit qu'il a versé de 15 000 $ à 20 000 $ en argent comptant à la caisse électorale de l'actuelle mairesse, Marlène Cordato, en vue de l'élection de 2009. La somme avait été sollicitée par le conseiller municipal Patrick Thiffault.

Ce dernier l'avait informé que la firme CIMA recevrait la même demande.

L'ingénieur explique qu'il avait donné 5000 $ à la campagne à la mairie de Sylvie St-Jean, en 2005, par l'entremise de son organisateur politique Jean-Guy St-Onge. Il avait cependant changé son fusil d'épaule après avoir réalisé qu'il « n'était pas le bienvenu ».

Michel Lalonde dit aussi qu'il a donné 3000 $ à Gilles Cloutier, l'organisateur politique du maire de Sainte-Julienne Marcel Jetté, en vue du scrutin de 2005. Quatre ans plus tard, c'est le maire Jetté lui-même qui a demandé 5000 $ à au PDG de Genius. Michel Lalonde dit ne pas avoir obtenu grand-chose en échange.

Michel Lalonde dit qu'il a aussi tenté d'avoir des entrées à Boisbriand, où il avait déjà fait des contrats dans les années 90. Il dit s'en être ouvert à l'entrepreneur Normand Trudel, de Transport et Excavations Mascouche, qui lui a subséquemment obtenu une rencontre au restaurant avec le maire Richard Marcotte.

« On va regarder ce qu'on peut faire. Vous reparlerez à M. Trudel », lui aurait dit le maire Marcotte à cette occasion. Michel Lalonde dit qu'il a fini par donner 5000 $ à Normand Trudel en prévision de l'élection de 2009.

Michel Lalonde affirme aussi avoir versé 5000 $ à la campagne électorale de 2005 du maire de Charlemagne Normand Grenier. Il ne croit pas avoir contribué à une quelconque caisse électorale dans cette municipalité en 2009.

Le PDG de Genius dit qu'il a aussi versé 5000 $ à la campagne électorale du maire de Lorraine, Ramez Ayoub, en 2009. L'argent a été remis à son organisateur Michel Beausoleil, a affirmé le témoin. Michel Lalonde dit avoir obtenu deux ou trois petits contrats par la suite.

En 2009, Michel Lalonde dit avoir contribué aux campagnes de deux candidats à la mairie de L'Assomption. Il dit avoir versé 10 000 $ à René Langlais, l'organisateur de Louise Francoeur, qui a été élue, et 5000 $ à un de ses adversaires à la mairie, Jacques Raynault.

Les maires Meilleur, Cordato, Jetté, Grenier, Ayoub et Francoeur sont toujours maires de leur municipalité respective. Englué dans les scandales, Richard Marcotte a pour sa part démissionné de son poste de maire de Mascouche le 30 novembre dernier.


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Des forces spéciales canadiennes au Mali

Citant des sources du ministère de la Défense nationale, La Presse Canadienne rapporte que des forces spéciales canadiennes seraient présentes au Mali.

Ces soldats auraient pour mission la protection du personnel canadien qui se trouve dans ce pays en proie à des combats entre des troupes maliennes, africaines et françaises et plusieurs groupes islamistes armés.

Un porte-parole du ministère canadien des Affaires étrangères a fait savoir qu'il n'y aura pas de mission de combat au Mali, mais que « des gestes avaient été faits » pour protéger le personnel canadien.

Des équipages des Forces canadiennes pilotent les avions C-17 qui transportent de l'équipement militaire et des soldats français en guise de soutien aux troupes françaises, qui ont repris lundi la ville de Tombouctou aux mains des islamistes.

La mission canadienne, qui devait à l'origine durer une semaine, a été prolongée jusqu'au 15 février.

Lundi, en réponse à une question du chef de l'opposition officielle, Thomas Mulcair, M. Harper a assuré que les députés seront consultés si de nouvelles étapes doivent être décidées.

M. Harper a répété à plusieurs reprises que le Canada ne s'impliquera pas « directement » dans ce conflit, tout en soulignant que le Canada a agi en vertu d'un mandat de l'ONU.

Dans une entrevue accordée à Radio-Canada, le président du Burkina Faso, Blaise Campaoré, a quant à lui demandé à Ottawa de s'impliquer davantage dans la lutte pour libérer le Mali des groupes islamistes armés.


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Marois n'exclut pas d'abaisser l'âge minimal pour voter à 16 ans

Written By Unknown on Senin, 28 Januari 2013 | 14.18

La première ministre du Québec, Pauline Marois, n'exclut pas de donner le droit de vote aux jeunes de 16 et 17 ans.

En tournée au Royaume-Uni, Mme Marois se dit inspirée par la décision du premier ministre indépendantiste de l'Écosse, Alex Salmond, qui a conclu une entente avec Londres pour abaisser à 16 ans le droit de vote des Écossais pour le prochain référendum en 2014.

Le fait qu'un autre chef de gouvernement s'apprête à abaisser l'âge requis pour voter, « ça veut dire que ce n'est peut-être pas si bête, finalement », a lancé la première ministre québécoise lors d'un point de presse à Londres.

L'an dernier, les militants du Parti québécois se sont prononcés en faveur du droit de vote à toutes les personnes de 16 ans et plus. Mais la mesure n'a pas été retenue dans la plateforme du PQ pour la dernière campagne électorale, l'été dernier. Elle continue néanmoins de faire partie des positions officielles de la formation politique et elle pourrait être incluse dans un deuxième mandat.

La première ministre confirme toutefois qu'elle n'a pas l'intention de s'engager dans cette voie avant les prochaines élections.

Mardi, lorsqu'elle se rendra en Écosse, Pauline Marois compte discuter de cette politique avec M. Salmond à Édimbourg. « Il sera intéressant d'obtenir de l'information [à ce sujet] de la part de M. Salmond », dit-elle.

Par ailleurs, la première ministre québécoise a commenté indirectement la promesse faite la semaine dernière par le premier ministre britannique, David Cameron, de tenir un référendum sur l'avenir du Royaume-Uni au sein de l'Union européenne d'ici la fin de 2017.

Mme Marois dit qu'il est intéressant de constater que les Britanniques n'ont « pas peur du référendum » et qu'ils y voient « un outil démocratique absolument utile ». Notons que M. Cameron entend faire campagne en faveur du maintien du pays au sein de l'UE.

Le droit de vote à 16 ans dans le monde

En novembre dernier, l'Argentine a elle aussi abaissé l'âge du droit de vote de 18 à 16 ans.

En ce moment, dans l'Union européenne, l'Autriche est le seul pays qui autorise le vote dès 16 ans.

Ailleurs dans le monde, le Brésil, Cuba, l'Équateur et le Nicaragua permettent actuellement aux jeunes de voter dès 16 ans.

D'autres pays accordent leur droit de vote à partir de 17 ans. Il s'agit du Timor oriental, de l'Indonésie, de la Corée du Nord, des Seychelles et du Soudan.


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Devils 3 - Canadien 4 (P) - Markov le héros

Michel Therrien l'a dit : Andrei Markov est son général. Et le défenseur s'assure que son entraîneur-chef ne passe pas pour un menteur.

Markov a marqué le but décisif d'un gain de 4-3 du Canadien (3-1-0) sur les Devils du New Jersey (3-0-1) en prolongation, dimanche.

Avec 38 secondes à écouler, Rene Bourque a tiré de la ligne bleue, mais a raté la cible. La rondelle est revenue devant le filet et Erik Cole a raté sa chance, mais Markov a profité de la sienne.

Du coup, le 79 a inscrit son quatrième filet de la saison. C'est aussi lui qui détient les trois buts gagnants du Tricolore cette saison. Pas mal pour un joueur dont le genou faisait tant douter les observateurs avant la saison.

« Je connais Andrei depuis longtemps, je connais sa force de caractère, a mentionné Michel Therrien. C'est un compétiteur. Il veut gagner, c'est un joueur important pour notre équipe. Tu me demandes si je suis surpris : non, je ne suis pas surpris. »

Ce filet a été marqué en avantage numérique, rendu possible par une montée de Cole à l'aile droite, qui a forcé le défenseur Andy Greene à écoper d'une punition pour avoir retenu. Cole a obtenu une aide en guise de récompense pour son rôle de héros obscur.

« Ce que j'ai apprécié, ce sont les détails, a expliqué Therrien. On a vu Erik Cole essayer de contourner le défenseur et l'a mis dans une position vulnérable. Il fonçait vers le filet et lui a fait prendre une punition. Ces petits détails font en sorte qu'une équipe est dure à affronter. »

Le Canadien a mis fin à la séquence d'invincibilité des Devils et de Martin Brodeur à Montréal. Le déjà légendaire gardien n'avait pas perdu au Centre Bell depuis le 11 mars 2008. Il fallait voir le regard ébahi de Brendan Gallagher dans le vestiaire du Tricolore, quand des journalistes lui rappelaient les statistiques de Brodeur contre le CH.

Bourque gagne des points

Ironiquement, le tir de Bourque sur la bande, à l'origine du but gagnant, était son septième tir hors-cible de la soirée. L'athlète de Lac la Biche, en Alberta, avait d'ailleurs raté une chance en or d'éviter aux deux équipes la prolongation avec 1 min 15 à écouler au troisième tiers. Il a intercepté une passe de Bryce Salvador et s'est présenté seul devant Brodeur... mais a raté la cible.

Bourque a tiré 13 fois vers le filet (7 hors-cible, 3 bloqués par un joueur adverse, 3 bloqués par Brodeur). C'est pourquoi Therrien lui a fait confiance en avantage numérique en prolongation.

« Ce qu'on a vu ce soir, c'est ce qu'on voit depuis le début, a rappelé Therrien. Rene travaille fort. J'ai eu une bonne discussion avec lui avant qu'on commence la saison. On voulait qu'il devienne un travaillant, qu'il soit sur la rondelle. Avec son travail acharné, il obtient des chances et quand tu as des chances, tu sais que la rondelle va finir par rentrer. Son travail est exemplaire pour le moment et c'est ce que j'apprécie. »

Avance perdue

Après avoir habilement défendu des avances dans les deux derniers matchs, le Canadien en a eu plein les bras avec les finalistes en titre de la Coupe Stanley.

En avant 3-1 en début de troisième période grâce au premier but de Brandon Prust dans l'uniforme bleu-blanc-rouge, le Tricolore a vu les visiteurs presser le pas dans les 15 dernières minutes.

David Clarkson et Dainius Zubrus ont marqué à moins de huit minutes d'intervalle pour forcer la tenue de la prolongation.

« On affrontait une bonne équipe, encore invaincue et qui était finaliste de la Coupe, a dit Therrien. Donc avant le match, c'était un bon instrument de comparaison pour nous. Mais on n'a jamais abandonné et on jouait pour gagner. C'était un bon effort de groupe. J'ai aimé notre calme. »

Gallagher, avec le tout premier filet de sa carrière dans la Ligue nationale, et Ryan White ont marqué les autres filets des vainqueurs. Le but de White n'a pas été le fruit du hasard. La quatrième unité du Canadien a une fois de plus travaillé avec acharnement, cette fois sans prendre de punition.

« Les équipes gagnantes ont toujours quatre trios qui connaissent du succès, a soutenu Prust. White a marqué ce soir, Armstrong va finir par marquer. »

À noter

  • Retranché lors des deux derniers matchs, l'attaquant Lars Eller était de retour dans la formation à la place de Max Pacioretty à l'aile gauche dans le trio de David Desharnais et Cole. Pacioretty a subi une appendicectomie samedi soir et ratera au moins trois semaines.
  • À la ligne bleue, Yannick Weber disputait quant à lui un premier match cette saison. Le Suisse remplace Tomas Kaberle, blessé au visage à l'entraînement samedi.
  • Chez les Devils, l'attaquant de 18 ans Stefan Matteau a amorcé le match dans le premier trio avec Ilya Kovalchuk et Travis Zajac. Matteau a obtenu une chance de marquer en première période, mais n'a joué que 9 min 32 s, la moitié moins que ses compagnons.
  • Clarkson et Patrik Elias ont amassé un but et deux passes chacun. Elias a ainsi atteint la marque des 900 points.

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Société - Pas de gratuité scolaire, mais le PQ promet d'être à l'écoute

Le ministre Pierre Duchesne écarte l'idée de la gratuité scolaire en vue du Sommet sur l'enseignement supérieur, qui doit avoir lieu à la fin février à Montréal. Il dit être néanmoins à l'écoute des propositions qui ont été formulées jusqu'à maintenant, dont celles faites à Québec ce week-end, où se tenait un événement organisé par l'Institut du Nouveau Monde auquel ont participé des centaines de jeunes.

Le ministre Duchesne dit avoir été séduit par certaines idées formulées lors de la douzaine de consultations sur l'enseignement organisées depuis l'élection du Parti québécois, dont celle d'une charte nationale de l'éducation des universités.

Le ministre ne cache cependant pas que la gratuité scolaire n'est pas une option pour son gouvernement, qui continue d'examiner les avenues différentes de l'indexation des droits de scolarité au coût de la vie.

« La beauté de cette possibilité-là, c'est qu'il y a plusieurs modèles d'indexation, certains qui se rapprochent du gel, d'autres se rapprochent d'une indexation par rapport à des indicateurs », a dit le ministre.

Scepticisme

Certains invités au Sommet sur l'enseignement supérieur voient les choses différemment. C'est le cas de Martine Desjardins, présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec.

« Le consensus n'est clairement pas autour de l'indexation. Même à la table du Sommet, avec tous les acteurs du milieu universitaire, on n'entend pas le mot indexation, mis à part de la bouche du gouvernement », déplore-t-elle.

De son côté, l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) se dit déçue de voir le ministre écarter la gratuité.

« En excluant la gratuité scolaire des possibles conclusions du Sommet sur l'enseignement supérieur, le ministre vient d'exclure les Québécois et Québécoises qui ont courageusement défendu ce projet de société lors et depuis le printemps érable », a décrié par voix de communiqué le porte-parole de l'ASSÉ, Jérémie Bédard-Wien.

L'ASSÉ entretient depuis plusieurs mois un doute sur sa participation au Sommet sur l'Éducation. Elle débattra de la question la fin de semaine prochaine, lors d'un congrès à Saint-Félicien, au Lac-Saint-Jean.

D'ici là, ses représentants doivent assister à la quatrième et dernière rencontre préparatoire en vue du sommet. Cette rencontre sur le thème de la contribution des établissements et de la recherche au développement de l'ensemble du Québec aura lieu jeudi et vendredi, à Rimouski.

Duchesne promet des réformes concrètes

Le ministre Duchesne promet que le remue-méninges entamé il y a quelques mois dans le cadre des consultations sur l'enseignement supérieur se traduira par des réformes concrètes.

« Faites-vous-en pas : après le sommet, il va y avoir des décisions de prise, il va y avoir des chantiers de lancés, des projets de loi déposés », a-t-il affirmé dimanche.

Le ministre Duchesne a réussi à convier en février les étudiants, les gens d'affaires, les recteurs et les enseignants, mais il lui faudra maintenant s'assurer que l'ordre du jour du Sommet des 25 et 26 février convienne à tout le monde.


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Le mariage gai en France, un débat qui date au Québec

Tandis qu'en France, les manifestations entre les partisans du mariage gai et celles de ses opposants s'alternent, au Québec, le débat semble bien loin de nous.

En parallèle d'une manifestation pro-mariage gai à Paris, au Canada, des manifestants ont également sorti leurs bannières, à Ottawa, à Québec et à Montréal, pour faire connaître leur appui.

Au Québec, le débat sur le mariage gai a eu lieu il y a presque 10 ans. La province est devenue en 2004 la troisième province au Canada à permettre le mariage homosexuel, après l'Ontario et la Colombie-Britannique.

Le PDG du Conseil québécois des lesbiennes, gais, bisexuels et transsexuels (LGBT), Steve Foster, observe des ressemblances entre le débat qui a lieu actuellement en France et celui qui a été observé au Québec, mais aussi des différences importantes. Par exemple, la violence et l'agressivité avec lesquelles les deux clans s'affrontent dans l'espace public différent beaucoup, selon lui.

M. Foster rappelle qu'à l'époque, le gouvernement du Québec avait instauré une commission parlementaire très rapidement après avoir décidé d'aller de l'avant avec son projet de loi pour légaliser le mariage entre conjoints de même sexe, ce qui avait permis aux gens de s'exprimer de façon plus civilisée. Le dialogue entre partisans et opposants au mariage gai avait été circonscrit, croit M. Foster.

« En France, le débat a eu le temps d'avoir lieu sur la place publique beaucoup trop longtemps. » — Steve Foster

Le président du Conseil n'est cependant pas certain que l'opinion publique québécoise était pour autant ouverte à l'idée du mariage gai il y a dix ans. « Je ne suis pas certain qu'à l'époque, on aurait remporté un référendum sur le mariage entre conjoints de même sexe au Québec », dit-il.

M. Foster espère qu'en France comme au Québec, la population passera rapidement à autre chose une fois la loi adoptée.


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Rentrée parlementaire à Ottawa : des frictions à prévoir

Les députés fédéraux reviennent à Ottawa lundi, après plus d'un mois de congé parlementaire, et les politiques du premier ministre Stephen Harper semblent s'être concrétisées, ou être en voie de l'être.

Il y a un an, M. Harper livrait un discours sur l'économie à Davos dans lequel il exposait la restructuration économique du Canada.

Il annonçait la déréglementation économique pour permettre à des projets d'être mis en branle plus rapidement, revoyait les incitatifs gouvernementaux pour la recherche et le développement, annonçait des réformes en immigration et sur les retraites, puis mettait en place de nouvelles ententes commerciales à l'international.

Le danger, pour un gouvernement conservateur qui atteindra la mi-mandat dans trois mois, est de perdre son erre d'aller en cette période d'instabilité économique.

Dans une entrevue avec La Presse Canadienne dimanche, le leader parlementaire à Ottawa, Peter Van Loan, a rappelé que « la restructuration à long terme » constituait la majorité du budget de l'an dernier.

Il estime que cette « restructuration » a été effectuée avec succès, et que les conservateurs doivent à présent effectuer les suivis nécessaires après l'implantation de certaines mesures et « s'ajuster à l'environnement économique dans lequel nous sommes ».

Tout de même, le secteur immobilier est encore chancelant dans la majorité des provinces, les prix des denrées de base sont à plat, les malheurs économiques de l'Europe se succèdent et les Premières Nations exigent notamment un meilleur partage des profits liés à l'exploitation des ressources naturelles sur leurs territoires. Autrement dit, le printemps s'annonce chargé.

D'un point de vue plus positif pour le gouvernement en place, un récent sondage place les conservateurs dans une position qui pourrait leur permettre de profiter des changements qu'ils ont apportés au pays.

Des 1000 personnes interrogées dans un sondage Harris-Decima La Presse Canadienne, 50 % se sont dit « assez » ou « très satisfaits » de la performance des conservateurs, tandis que 47 % ont dit être « assez » ou « très insatisfaits ».

« Bien que les Canadiens soient presque également divisés dans leur évaluation de la performance des conservateurs, il faut admettre qu'ils ont un effet polarisant sur le pays », analyse le président de Harris Decima, Allan Gegg, dans un communiqué.

Le sondage, qui a une marge d'erreur de 3,1 %, 19 fois sur 20, révèle cette opinion partagée à 50-50 dans l'ensemble de la population, peu importe l'âge, les revenus ou le sexe des répondants.

En tenant compte des réformes controversées qui ont été introduites l'an dernier - l'âge officiel de la retraite est passé de 65 à 67 ans et des milliers de cours d'eau ont été soustraits du Programme de protection des eaux navigables, notamment -, les conservateurs doivent voir le verre à moitié plein, et non à moitié vide. La complaisance, toutefois, n'est pas une option.

Des frictions au rendez-vous

Pour marquer la reprise des travaux à la Chambre des communes, les Autochtones iront manifester sur la colline du Parlement lundi. Ils ont l'intention de démarrer leur marche à l'île Victoria, là où la chef Theresa Spence a jeûné pendant une quarantaine de jours. Surtout, ils rappelleront la promesse de M. Harper, qui a dit avoir l'intention d'aborder les problèmes qui déchirent les communautés autochtones depuis plusieurs décennies.

À l'intérieur du parlement, les partis d'opposition devraient faire écho à leurs revendications, s'étant engagés jeudi dernier à reprendre la lutte de la chef d'Attawapiskat. L'attention qu'accordent les conservateurs au développement des ressources naturelles du nord du pays devrait également ramener les traités signés avec les Premières Nations à l'avant-plan.

Par ailleurs, un accord de libre-échange avec l'Union européenne, l'un des engagements formulés par M. Harper à Davos, semble être sur le point de se concrétiser. Une hausse des coûts des médicaments, résultat d'une politique de brevet plus stricte, pourrait soulever l'ire des provinces, dont les budgets sont déjà serrés.

Le remplacement du directeur parlementaire du budget, Kevin Page, pourrait également créer des frictions. D'aucuns craignent que le gouvernement ferme son bureau en catimini et dénoncent la lenteur des conservateurs à lancer le processus de sélection du successeur de M. Page, dont le mandat de cinq ans arrive à terme sous peu.

« Chaque fois qu'il y a eu une mésentente entre Kevin Page, [le ministre des Finances] Jim Flaherty et le gouvernement conservateur, c'est Kevin Page qui a dit la vérité aux Canadiens », a récemment déclaré le chef du Nouveau Parti démocratique, Thomas Mulcair, en entrevue à Global.


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Les candidats libéraux veulent donner plus de place aux anglophones

Written By Unknown on Minggu, 27 Januari 2013 | 14.18

Le gouvernement doit faire un effort pour recruter davantage d'anglophones. C'est ce que pensent les trois candidats à la direction du Parti libéral du Québec.

Les trois anciens ministres libéraux Raymond Bachand, Philippe Couillard et Pierre Moreau étaient interrogés à ce sujet samedi lors du seul débat en anglais organisé par le parti à l'Université Concordia, à Montréal.

Pour combattre le sentiment d'exclusion des anglophones dans les services publics, Raymond Bachand promet, s'il dirige un jour le Québec, de nommer un ministre responsable des Affaires anglophones.

Pour Philippe Couillard, il s'agit d'une mauvaise idée parce que les Québécois ont besoin d'un message d'unité. Il faut donner un ministre à la région de Montréal, selon lui, mais pas à la communauté anglophone directement. « Je ne suis même pas certain que la communauté anglophone elle-même désire avoir un [ministre] », a-t-il exposé.

Aussitôt, Pierre Moreau a pris la balle au bond pour rétorquer qu'il faudrait peut-être s'adresser à la communauté anglophone elle-même pour lui demander ce qu'elle désire.

M. Moreau affirme que si c'est lui qui est élu, il fera en sorte que les anglophones soient représentés dans tous les secteurs publics.

« Personnellement, je pense que le pourcentage d'anglophones dans la fonction publique devrait correspondre au pourcentage d'anglophones dans la population québécoise. » — Pierre Moreau

Pour sa part, Raymond Bachand propose de créer des stages pour inviter les anglophones à se diriger vers la fonction publique pour qu'ils trouvent celle-ci plus « attrayante ».

Droits de scolarité : une indexation, mais encore...

S'il y a une chose sur laquelle les trois candidats à la succession de Jean Charest s'entendent, c'est sur la hausse des droits de scolarité. Mais alors que Philippe Couillard envisage de se contenter d'une indexation des droits au coût de la vie, les autres candidats demandent davantage.

Raymond Bachand, notamment, estime que si l'indexation est la seule politique adoptée, cela ne réglera pas la question du sous-financement des universités. « L'indexation, c'est ce que les politiciens conservateurs utilisent pour ne pas aborder la question de front », a lancé l'ancien ministre des Finances.

Pierre Moreau abonde dans le même sens. Il compare l'indexation à une solution « band-aid ».

Par ailleurs, le ton a levé d'un cran pendant le débat, lorsque Raymond Bachand a attaqué l'ex-ministre de la santé, Philippe Couillard, concernant ses liens d'affaires avec l'ex-directeur général du Centre universitaire de santé McGill, Arthur Porter.

Le Dr Porter, qui a été dernièrement au coeur de scandales liés au centre qu'il dirigeait, s'est associé à M. Couillard en 2010 pour créer une firme de consultation.

Pendant que le gouvernement libéral de Jean Charest combattait la corruption et élaborait des lois, M. Couillard s'associait au Dr. Porter, a lancé M. Bachand.

Philippe Couillard a répondu que pour sa part, il n'aurait pas recours « au genre de tactique » d'attaque de M. Bachand et il a dit souhaiter que le débat demeure respectueux.

Encore deux débats en français

Le débat de samedi était le seul débat en anglais de la course à la direction du PLQ, et le troisième débat entre les candidats. Contrairement aux débats en français, aucun thème n'avait été fixé à l'avance.

Le premier débat avait porté sur la relève, le deuxième sur la gouvernance. Le quatrième, qui aura lieu dimanche, portera quant à lui sur l'aide à ceux qui sont dans le besoin et le cinquième et dernier se concentrera sur l'économie.

Le congrès lors duquel les membres du parti voteront pour élire le futur chef libéral aura lieu le 17 mars prochain. D'ici là, Jean-Marc Fournier assure l'intérim.

Le PLQ est sans chef depuis le départ de Jean Charest, qui a quitté après sa défaite aux élections de septembre dernier.

Voyez nos textes sur les précédents débats

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Kathleen Wynne devient la première première ministre de l'Ontario

L'ex-ministre des Affaires municipales Kathleen Wynne est devenue, samedi soir, la prochaine première ministre de l'Ontario, la première femme à occuper ce poste dans l'histoire de la province.

Elle a battu l'ancienne ministre du Développement économique, Sandra Pupatello, au troisième tour de scrutin du congrès à la direction du Parti libéral de l'Ontario, après que cette dernière eut remporté les deux premiers tours.

Résultats du 3e tour :Kathleen Wynne : 57 % des voix; Sandra Pupatello : 42 % des voix

C'est dans un ancien amphithéâtre de Toronto où ont défilé notamment Elvis et les Beatles que les libéraux ontariens ont choisi leur nouveau chef et, par conséquent, le successeur du premier ministre démissionnaire Dalton McGuinty.

Les libéraux, à la tête d'un gouvernement minoritaire et en troisième place dans les sondages, ont bien besoin d'une vedette pour espérer remporter un quatrième mandat.

Mme Wynne a appelé ses cinq adversaires à monter sur scène avec elle pour son discours de la victoire, mettant l'accent sur la nécessité de « travailler ensemble ». La députée torontoise a aussi invité les Ontariens de toutes les régions à l'appuyer.

« Je vais être le premier ministre de toute la province. » — Kathleen Wynne, candidate victorieuse

Elle a par ailleurs promis de travailler avec les partis d'opposition pour « faire fonctionner le parlement minoritaire ».

Qui est Kathleen Wynne?
  • Âgée de 59 ans, née à Richmond Hill
  • Mère de trois enfants et ouvertement lesbienne
  • Députée de la circonscription torontoise de Don-Valley-Ouest depuis 2003
  • Ancienne ministre des Affaires municipales et du Logement, des Transports et de l'Éducation
  • Ex-conseillère scolaire
  • Diplômée en médiation de l'Université Harvard

Pour relire notre couverture en direct :

Six premières ministres au CanadaEn plus de l'Ontario, quatre autres provinces et un territoire sont dirigés par des femmes, soit le Québec (Pauline Marois), la Colombie-Britannique (Christy Clark), l'Alberta (Alison Redford), Terre-Neuve-et-Labrador (Kathy Dunderdale) et le Nunavut (Eva Aariak).

Pour la première fois de son histoire, l'Ontario aura une femme comme premier ministre. Par ailleurs, Kathleen Wynne, ouvertement lesbienne, devient la première homosexuelle à occuper un poste de premier ministre au pays. Elle a abordé la question de son orientation sexuelle directement, affirmant que les Ontariens étaient prêts à élire une lesbienne.

Qui pouvait voter?

Les 40 000 membres du Parti libéral de l'Ontario avaient élu plus tôt ce mois-ci plus de 1800 délégués pour le congrès de ce week-end. En plus de ces délégués, près de 450 députés libéraux (anciens et actuels) et organisateurs du PLO avaient le droit de vote.
Comment fonctionnait le vote?

Les délégués s'étaient engagés à voter pour un candidat en particulier au premier tour. Mais ils étaient libres de voter pour le candidat de leur choix aux tours subséquents. À chaque tour, le candidat qui avait reçu le moins de votes était éliminé, jusqu'à ce que l'un d'entre eux remporte une majorité des voix plus un. Lors du dernier congrès à la direction des libéraux en 1996, Dalton McGuinty était revenu de l'arrière pour triompher au 5e tour à 4 h 30 du matin.

Des élections?

Kathleen Wynne a promis devant les délégués de faire tout en son pouvoir pour travailler avec les partis d'opposition afin d'éviter le déclenchement d'élections, moins d'un an et demi après les dernières.

Le politologue Alexandre Brassard Desjardins du Collège universitaire Glendon de Toronto pense que c'est une sage décision, parce que les libéraux, selon lui, doivent faire oublier les scandales et recoller les pots cassés avec les syndicats avant de se représenter devant les électeurs.

Le conflit avec les enseignants, qui ont vu leur salaire être gelé au nom de la lutte contre le déficit, plane toujours, alors que les travaux de l'Assemblée législative sont suspendus depuis trois mois. Des milliers d'enseignants ont manifesté à nouveau samedi à l'extérieur de l'ancien Maple Leaf Gardens, pendant que les libéraux élisaient leur nouveau chef.

Par ailleurs, l'Ontario a le déficit le plus important de toutes les provinces. Les candidats à la direction du Parti libéral ont été vagues durant la campagne sur la façon de faire disparaître ce trou budgétaire de plus de 11 milliards de dollars.

Selon le professeur Brassard Desjardins, Mme Wynne, « connue pour ses talents de médiatrice » est plus apte à aider les libéraux, minoritaires, à rester au pouvoir le plus longtemps possible. Il croit même qu'il n'est « pas impossible » qu'elle puisse mener les libéraux à un quatrième mandat consécutif, malgré ce qu'en disent les sondages.

« Elle gagne à être connue. » — Alexandre Brassard Desjardins, politologue au Collège Glendon

Le professeur Brassard Desjardins ne pense pas que le fait que Mme Wynne soit une lesbienne minera les chances des libéraux de se faire réélire, même dans les régions rurales. Il croit, toutefois, que la députée torontoise et diplômée d'Havard gagnerait à garder à ses côtés Sandra Pupatello, qui vient de Windsor, pour projeter l'image d'un parti qui dépasse les frontières de la ville centre de Toronto.

Mme Wynne a promis de rappeler les députés à l'Assemblée législative dès le 19 février. Elle a répété durant la campagne à la direction du PLO qu'elle avait déjà un siège de députée et qu'elle mettrait fin rapidement à l'impopulaire prorogation, contrairement à Sandra Pupatello, qui a quitté la politique en 2011 pour emploi avec la firme PricewaterhourseCoopers, et qui voulait se faire élire lors d'une élection partielle avant toute nouvelle session législative.

Le prochain chef libéral devrait présenter un discours du Trône suivi d'un budget au printemps.

La chef du NPD, Andrea Horwath, a félicité Mme Wynne, tout en la pressant de « rappeler les députés en chambre sans délai pour qu'ils puissent, peu importe leur allégeance politique, faire le travail pour lequel les Ontariens nous ont élus ».

Mme Wynne, une ancienne ministre de l'Éducation, a promis d'essayer de rebâtir les ponts avec les enseignants, mais sans s'engager à annuler les conventions collectives imposées par son gouvernement aux professeurs des écoles publiques anglaises.

La Fédération des enseignants de l'élémentaire a demandé à la rencontrer dès que possible.

Longue pente à remonter :Un nouveau sondage de la firme Forum Research place les libéraux en troisième place dans les intentions de vote des Ontariens, peu importe qui devient le nouveau chef libéral. Les favorites dans la course à la succession du premier ministre Dalton McGuinty, Sandra Pupatello et Kathleen Wynne, recueillent seulement le quart des appuis, derrière le NPD et les conservateurs. Le candidat Gerard Kennedy obtiendrait 30 % des votes, mais se classerait tout de même derrière les néo-démocrates et le PC, si une élection avait lieu aujourd'hui. Le sondage a été mené mercredi et jeudi dernier auprès de 1108 répondants.


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Mobilisation pour garder une famille mexicaine à Saint-Hyacinthe

Des groupes communautaires de la région de Saint-Hyacinthe, en Montérégie, se mobilisent pour tenter d'empêcher l'expulsion d'une famille mexicaine.

Les quatre membres de la famille Pavon-Aquila sont arrivés au Canada il y a quatre ans. Ils ont déposé à l'époque une demande d'asile. Or, selon la commission de l'immigration, la famille Pavon-Aguila ne fait pas face à une menace spécifique dans son pays d'origine.

De leur côté, les intervenants plaident que la famille est parfaitement intégrée. Les deux parents ont un emploi et leurs deux filles vont à l'école. Tous parlent français.

La députée du Nouveau Parti démocratique dans la région, Marie-Claude Morin, se porte aussi à leur défense. « Ce sont des gens enracinés dans notre communauté et on voit ici qu'il y a beaucoup de gens qui sont mobilisés. Ce sont des gens qui veulent que cette famille là reste avec nous, parce qu'ils enrichissent notre communauté », dit-elle.

Un niveau de risque général pour les Mexicains, dit Ottawa

Les organismes d'aide aux immigrants réclament une intervention du ministre de l'Immigration, Jason Kenney, pour qu'il annule l'avis de déportation.

Or, pour le gouvernement, les Pavon-Aguila ne représentent qu'une autre famille qui n'a pas su démontrer les risques de persécution auxquels elle pourrait être confrontée au Mexique.

La famille dit qu'elle a quitté son pays d'origine à cause de la violence, de la criminalité et des menaces. Mais le gouvernement évalue que les Pavon-Aquila sont confrontés à un niveau de risque « général » auquel sont exposés bien des Mexicains.

« Le gouvernement dit que les Mexicains sont de faux réfugiés, qu'on n'apporte pas suffisamment de preuves au dossier », critique Erick Arguello, un activiste de l'organisme Mexicains unis pour la régulation.

Mais le gouvernement fédéral se défend d'être plus sévère à l'égard des Mexicains. Il plaide que le Canada a reçu un nombre record de demandes d'asile provenant de Mexicains de 2006 à 2008, avant l'imposition de visas en mai 2009.

La famille Pavon-Aguila a maintenant épuisé tous ses recours. Elle ignore toutefois quand elle doit rentrer au Mexique, l'Agence des services frontaliers n'ayant pas encore fixé la date de déportation.

La semaine dernière, une autre famille mexicaine installée au Québec, la famille Reyes-Mendez, a été expulsée du pays.


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Un mort à motoneige à Saint-Augustin-de-Desmaures

Un accident de motoneige a fait un mort samedi, à Saint-Augustin-de-Desmaures, près de Québec.

Le conducteur aurait perdu le contrôle de son véhicule sur la rue de Rotterdam et heurté un banc de neige glacé. Il circulait avec un autre motoneigiste, qui n'a pas été blessé.

L'identité de la victime n'a pas été révélée puisque sa famille n'avait pas été avertie.


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300 détenus libérés d'une prison en Syrie

Trois-cents détenus ont été libérés samedi par les rebelles, dans une prison d'Idlib, dans le nord de la Syrie.

Selon un opposant joint sur place, une trentaine de prisonniers ont aussi été retrouvés morts d'une balle dans la tête, tués par leurs geôliers qui se seraient ensuite enfuis lors de l'arrivée des rebelles.

Il a affirmé que les rebelles tentaient de pénétrer dans la prison depuis la fin de la semaine dernière. Ils se seraient emparés d'un premier bâtiment vendredi et du second samedi.

Les détenus libérés seraient des prisonniers politiques, enfermés depuis le début du soulèvement contre le régime du président Bachar Al-Assad, il y a près de deux ans. Ceux-ci étaient apparemment affamés depuis plusieurs jours. Il a ajouté que des policiers fidèles au régime seraient aussi morts dans la mêlée.

Un enregistrement vidéo dans lequel on peut voir des détenus quitter la prison accompagnés de rebelles a été montré.

Protection en Turquie

L'OTAN a annoncé qu'une première batterie de missiles Patriot déployée en Turquie pour protéger la frontière avec la Syrie était maintenant opérationnelle. Au total, six batteries de missiles, envoyées par les États-Unis, l'Allemagne et les Pays-Bas, devraient être en fonction afin de protéger les civils turcs. Des attaques outre-frontières ont déjà été signalées.

Par ailleurs, les forces de sécurité auraient abattu huit enfants lors d'un raid aérien mené à Mamjib, dans le nord du pays, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.


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Dalton McGuinty tire sa révérence : «c'est le meilleur travail au monde»

Written By Unknown on Sabtu, 26 Januari 2013 | 14.18

Dalton McGuinty, encore premier ministre de l'Ontario pour quelques heures, a prononcé un discours d'adieu vendredi soir lors du Congrès à la direction du Parti libéral de l'Ontario devant des centaines de militants libéraux réunis à l'ancien Maple Leaf Gardens de Toronto.

Il a tenu son discours dans le même édifice où il avait été élu à la tête des libéraux, il y a 16 ans, malgré le fait qu'il s'était classé quatrième lors des deux premiers tours de scrutin.

Dalton McGuinty a fait remarquer que l'édifice avait beaucoup changé depuis ce temps, tout comme son parti, qui se choisit un nouveau chef cette fin de semaine.

Ovationné à son entrée sur scène, il a remercié les libéraux, les six candidats à sa succession, sa famille et les Ontariens. « Je suis ici ce soir pour célébrer tout le monde ici, mes amis libéraux de l'Ontario, parce que vous avez amélioré la vie des Ontariens ».

« Ça a été une joie et un honneur de vous servir en tant que premier ministre. » — Dalton McGuinty

Il a aussi insisté sur les accomplissements des libéraux en matière d'éducation, de santé et de protection de l'environnement au cours de ses neuf années à la tête du gouvernement de la province. « Nous sommes passés d'écoles en difficultés aux meilleures écoles du monde anglophones », a-t-il déclaré.

« Nous sommes les premiers à offrir la maternelle à temps plein à nos enfants, les premiers à offrir des cliniques gérées par des infirmières, les premiers à arrêter le charbon, ce qui fait de l'Ontario le premier dans la lutte contre les changements climatiques », a-t-il ajouté.

Ces mesures ont toutefois eu un prix: les dépenses du gouvernement ont plus que doublé et la province est entrée dans le rouge. L'Ontario fait maintenant face à un déficit de 12 milliard $, à l'hostilité des syndicats du secteur public et à des controverses concernant des raffineries de gaz annulées et des problèmes dans un service d'ambulance.

Avant son discours, les six candidats à sa succession, lui ont chacun leur tour rendu hommage.

Charles Sousa a remercié le premier ministre démissionnaire pour son leadership et son amitié. « Pour moi vous êtes toujours le chef du Parti libéral de l'Ontario », a dit Sandra Pupatello. Kathleen Wynne a remercié Dalton et sa femme Terri : « une famille historique ». Eric Hoskins a déclaré que Dalton McGuinty était le meilleur premier ministre.

Deux des enfants de Dalton McGuinty, Dalton Jr & Carleen lui ont également rendu hommage.

Des délégués du Parti libéral de l'Ontario (PLO) choisiront leur nouveau chef cette fin de semaine et, ce faisant, le prochain premier ministre ontarien.

M. McGuinty avait annoncé en octobre dernier qu'il quitterait ses fonctions lorsqu'un remplaçant serait nommé. Critiqué de toutes parts, il avait argué que le parti avait besoin de sang neuf.

Il quitte ses fonctions en pleine période de turbulence : le gouvernement fait face à un immense déficit et le conflit avec les enseignants plane toujours, alors que les travaux de l'Assemblée législative sont suspendus depuis trois mois.

Des enseignants doivent d'ailleurs manifester vendredi et samedi à l'extérieur de l'ancien Maple Leaf Gardens, où le congrès des libéraux a lieu.

Le successeur de Dalton McGuinty doit s'attendre à être sous pression, d'autant plus qu'il dirigera un gouvernement minoritaire que l'opposition garde à l'oeil.

Six candidats

Les circonstances n'ont pas empêché sept candidats de briguer la direction du parti. L'un d'eux, Glen Murray, s'est retiré de la course au début du mois. Tous ont affirmé avoir la même priorité : redresser l'économie.

L'ancienne ministre de l'Éducation et des Transports, Kathleen Wynne, est la plus expérimentée du lot. Ouvertement lesbienne, elle est considérée comme une progressiste. Selon les délégués qui lui sont déjà acquis, elle arrivera en deuxième position du premier tour.

Au deuxième tour, Mme Wynne devrait faire face à l'ancienne ministre du Développement économique et femme d'affaires Sandra Pupatello, une Italo-Canadienne fière de ses origines. Elle cumule le plus grand nombre d'appuis de délégués à quelques heures du début du congrès.

Au troisième rang en matière de délégués élus, on retrouve un autre ancien ministre de l'Éducation, Gerard Kennedy. Il a déjà été candidat à la direction du Parti libéral de l'Ontario en 1996 et du Parti libéral du Canada en 2006. Il se présente comme un rassembleur qui cherchera le consensus plutôt que la provocation.

Pourcentage des délégués élus pour chaque candidat :
  • Eric Hoskins : 5,66 %
  • Gerard Kennedy : 13,99 %
  • Sandra Pupatello : 27,44 %
  • Charles Sousa : 10,78 %
  • Harinder Takhar : 13,28 %
  • Kathleen Wynne : 25,20 %
  • Indépendant : 3,65 %

Ces 1837 délégués se sont engagés à voter pour un candidat en particulier lors du premier tour. Toutefois, ils choisiront eux-mêmes quel candidat ils appuieront lors des tours subséquents, ce qui pourrait mener à des alliances « pour ou contre » un candidat.

À ces délégués choisis par les membres du Parti libéral s'ajouteront 445 délégués d'office, soit entre autres les députés libéraux actuels et passés au provincial et au fédéral ainsi que les présidents de circonscription du PLO.

Pour être élu, un candidat doit remporter au moins 50 % des suffrages plus une voix. Il pourrait donc y avoir plusieurs tours de scrutin.

Le prochain chef du Parti libéral de l'Ontario deviendra automatiquement le successeur de Dalton McGuinty au poste de premier ministre de la province.

Le congrès débute vendredi matin. Les délégués voteront une première fois en s'inscrivant à l'événement. Les résultats de ce premier tour seront dévoilés samedi midi. Le deuxième tour aura lieu immédiatement après.

Fin d'un règne

Depuis son élection à la tête de la province en 2003, M. McGuinty a fait de l'éducation sa priorité, lançant entre autres un programme de maternelle à temps plein pour toutes les écoles de la province.

Son approche familiale lui a aussi valu le sobriquet de Premier Dad (papa McGuinty) à la suite d'interventions répétées de son gouvernement dans la vie des Ontariens, notamment pour bannir la cigarette dans les voitures en présence d'enfants.

Course à la direction du PLO


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Droits des conjoints de fait : Lola déboutée en Cour suprême

La Cour suprême du Canada met un terme à la saga judiciaire de Lola contre Éric en statuant que le régime québécois des conjoints de fait est constitutionnel. Selon le plus haut tribunal du pays, le fait d'exclure les unions de fait de certains droits accordés aux couples mariés, comme le prévoit le Code civil québécois, est également conforme à la Charte des droits et libertés.

Dans un jugement partagé de 5 juges contre 4, le plus haut tribunal du pays donne raison au gouvernement du Québec dans cette affaire et consacre donc le statu quo en matière d'union libre pour 1,2 million de Québécois qui ont opté pour ce type d'union.

Selon la Cour suprême, le régime québécois des conjoints de fait est légal dans la mesure où il ne repose pas sur des stéréotypes ou des préjugés. Bien qu'elle reconnaisse qu'en pratique, l'un des conjoints de fait est souvent désavantagé par rapport à l'autre lors de ruptures, cela ne résulte pas d'une discrimination basée sur le régime en lui même, précise le tribunal.

« Rien dans la preuve ne permet de conclure que l'union de fait fasse aujourd'hui l'objet de l'opprobre populaire. Les rapports d'expertise déposés par les parties tendent plutôt à démontrer le contraire. » — Extrait du jugement de la Cour suprême du Canada

Fin d'une saga judiciaire

Dans cette affaire, Lola - prénom fictif pour préserver l'anonymat de ses trois enfants mineurs - réclamait une pension alimentaire pour elle-même, un montant forfaitaire de 50 millions de dollars ainsi que l'accès au patrimoine financier de son ex-conjoint de fait, un homme d'affaires multimillionnaire.

La décision de 300 pages rendue vendredi par le plus haut tribunal du pays infirme donc un jugement antérieur de la Cour d'appel du Québec, qui avait donné en partie raison à Lola en novembre 2010. Les juges avaient alors statué qu'il est discriminatoire de priver les conjoints de fait qui se séparent de la possibilité d'obtenir une pension alimentaire pour leurs propres besoins.

S'ils avaient accordé le versement d'une pension à Lola, les magistrats lui avaient toutefois refusé le partage du patrimoine financier de son ex-conjoint.

Il s'agissait alors d'une demi-victoire pour Lola qui avait été déboutée en Cour supérieure du Québec en juillet 2009, avant de porter sa cause en appel.

Quelques semaines après le jugement de la Cour d'appel, le gouvernement du Québec a décidé de porter cette cause devant la Cour suprême. Le ministre de la Justice de l'époque, Jean-Marc Fournier, estimait que la décision rendue par la Cour d'appel brimait le droit des conjoints vivant en union libre. C'est-à-dire de décider eux-mêmes entre une union civile ou religieuse régie par le droit matrimonial ou encore une union libre sans principes d'obligation alimentaire entre les conjoints.

Selon Québec, la décision de la Cour d'appel alignait l'ensemble des types d'union disponible sur le modèle marital.

Au Canada, le Québec est la seule province où le droit ne prévoit aucune obligation alimentaire entre conjoints de fait.

Portrait des couples en union libre
  • 31,5 % des couples québécois vivent en union libre; cette proportion est de 12,1 % dans le reste du Canada
  • 51,9 % des ménages québécois sont mariés, contre 67 % des ménages canadiens
  • 37,8 % des enfants âgés de 14 ans et moins vivent avec des parents en union libre; cette proportion est de 16,3 % pour le reste du pays

Source : Statistique Canada, septembre 2012

Union de fait vs mariage

Les conjoints mariés ont accès à une série de protections, dont le droit de demander une pension alimentaire, la protection de la résidence familiale et le partage du patrimoine familial.

Par contre, au Québec, les conjoints de fait, en vertu du Code civil, n'ont aucun droit, ni devoir, ni obligation l'un envers l'autre. En cas de rupture, ils ne peuvent exercer aucun recours alimentaire, ni demander le partage du patrimoine familial, à moins d'avoir conclu une entente écrite en ce sens.

En ce qui concerne les enfants, la loi leur accorde les mêmes droits, peu importe qu'ils soient issus d'un mariage, d'une union civile ou d'une union de fait.

Lola et Éric : Une histoire d'amour et de rupture

Lola et son ex-compagnon se sont rencontrés en 1992, dans le pays d'origine de cette dernière. Les trois enfants du couple sont nés respectivement en 1996, en 1999 et en 2001. Lola souhaitait officialiser leur union, mais Éric a refusé. Au terme de sept ans de cohabitation, le couple a fini par se séparer, en 2002.

Cette année-là, la Cour supérieure a accordé aux parties la garde partagée des enfants et a ordonné en outre qu'Éric verse une pension mensuelle de plus de 34 000 $ par mois à Lola, mais à l'intention des enfants.


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