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Le Hells Angels Frédéric Landry-Hétu arrêté

Written By Unknown on Minggu, 31 Maret 2013 | 14.18

Un des dix criminels les plus recherchés au Québec a été arrêté tôt ce matin dans un chalet de Saint-Michel-des-Saints, dans Lanaudière.

Frédéric Landry-Hétu, membre du « chapitre South » des Hells Angels, était recherché depuis avril 2009 dans le cadre de l'opération SharQc.

L'homme de 44 ans n'a offert aucune résistance lorsqu'il a été appréhendé par les membres du Groupe tactique d'intervention de la Sûreté du Québec.

Frédéric Landry-Hétu fait face à des accusations de meurtre, trafic de stupéfiants, complot et gangstérisme. Il a comparu par vidéoconférence à Montréal.

L'opération SharQc

Le 15 avril 2009 commençait une vaste opération baptisée SharQc, qui visait à mettre un terme aux activités criminelles de groupes de motards. Cette opération, menée conjointement par la Sûreté du Québec, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et des escouades policières régionales mixtes, avait nécessité plus de trois années d'enquête.

En tout, les forces policières avaient lancé 156 mandats d'arrestation contre des membres et des sympathisants présumés de groupes de motards criminels. À ce jour, 12 personnes sont toujours recherchées par la police.

Rappelons que le 12 mars dernier, le juge James Brunton a reporté, pour une troisième fois, le premier des mégaprocès liés à l'opération SharQc contre les motards criminels. Neuf membres du « chapitre de Sherbrooke » des Hells Angels sont accusés d'avoir assassiné des rivaux durant la guerre contre les Rock Machine, entre 1994 et 2001.

Le juge Brunton, qui entend l'affaire, a ordonné ce nouveau report des procédures en raison d'une importante question de droit à régler, avant le début de la présentation de la preuve. Selon le magistrat, la présentation de la preuve pourrait commencer en mai prochain. Le procès lui-même ne pourrait débuter qu'en septembre.


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Assurance-emploi : des lettres du gouvernement soulèvent la colère de l'opposition

Le gouvernement Harper a décidé de répliquer au mouvement de contestation contre la réforme de l'assurance-emploi en envoyant une lettre aux résidents du Québec et des provinces de l'Atlantique. Une initiative dénoncée par l'opposition, qui parle de « propagande déguisée ».

Le gouvernement soutient que l'envoi est nécessaire pour rétablir les faits quant aux changements apportés au programme.

Mais le Nouveau Parti démocratique (NPD) estime que la lettre ressemble davantage à une publicité partisane du Parti conservateur, camouflée dans une enveloppe officielle du gouvernement du Canada.

En effet, le document est livré dans une grande enveloppe de papier brun, similaire aux enveloppes utilisées pour envoyer les feuillets T4 pour les déclarations d'impôts ou pour les remboursements de la taxe sur les produits et services (TPS).

La députée néo-démocrate de Gatineau, Françoise Boivin, qui a elle-même reçu la lettre, dénonce le fait que celle-ci soit payée à même les fonds publics.

« C'est strictement de la littérature de propagande conservatrice. » — Françoise Boivin, députée néodémocrate de Gatineau

Selon l'opposition, le document contient des demi-vérités, par exemple, il y est écrit que les gens n'ont pas à déménager pour trouver du travail.

En vertu des modifications apportées au programme d'assurance-emploi, les prestataires sont désormais contraints d'accepter du travail dans un rayon de 100 km, soit environ une heure de route. 

Le député libéral d'Ottawa-Vanier, Mauril Bélanger, croit pour sa part que plusieurs travailleurs choisiront de déménager s'ils sont forcés de voyager pour un emploi au salaire minimum.

Les envois dans tous les foyers du Québec et de l'Atlantique se continueront au cours des prochains jours. Le gouvernement Harper n'a pas encore décidé si d'autres lettres allaient être envoyées ailleurs au pays.


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Rangers 0 - Canadien 3 - Price se relève

À l'entendre parler après l'entraînement vendredi, Carey Price ne semblait pas ébranlé par la décision de son entraîneur de l'avoir retiré du match mercredi. Samedi, il l'a démontré par ses actions.

Price a permis au Canadien (22-7-5) de survivre à une première période chaotique et de l'emporter 3-0 sur les Rangers de New York (16-15-3), samedi, à Montréal.

Le gardien du Canadien a bloqué 35 tirs pour son troisième jeu blanc de la saison, son deuxième contre les Rangers. Il a ainsi rebondi de façon brillante après avoir assisté à la fin du duel contre les Bruins du bout du banc.

« Pour moi, le match à Boston, ce n'était pas de la faute à Carey, a rappelé l'entraîneur-chef du Canadien, Michel Therrien. J'ai aimé comment il a réagi face à cette situation. Il a été extraordinaire ce soir. »

Les New-Yorkais, eux, semblent perdre tous leurs moyens quand ils jouent sur De la Gauchetière. Ils n'ont pas gagné à Montréal depuis le 17 mars 2009. Au cours de cette léthargie de huit matchs, le Tricolore a enfoncé 30 buts aux Rangers, et en a seulement accordé 7. D'ailleurs, le pauvre Martin Biron a maintenant vu ses coéquipiers être blanchis à ses quatre derniers départs contre le CH.

« Des fois, c'est juste qu'une équipe a le numéro de l'autre, des fois, les choses vont plus d'un côté que de l'autre. C'est ça, le hockey », a mentionné un Biron à la voix tremblante.

Tirs croisés

La marque indiquait peut-être 2-0 Canadien après 20 minutes, mais si la rondelle avait proverbialement roulé pour les Rangers, le scénario aurait pu être tout autre.

Ladite rondelle a certainement glissé comme le souhaitait Michael Ryder en début de match. Tel un savant joueur de mini-golf, le Terre-Neuvien a tenté une passe sur la bande, mais la rondelle a ensuite touché le côté du filet pour revenir dans l'enclave, où passait justement Ryder. C'était alors 1-0 Canadien après 47 s.

« Un petit bond capricieux au début du match, a reconnu Biron. Ç'a surpris tout le monde, on pensait que ça irait derrière le filet, mais ça a touché le filet, mon bâton, c'est revenu en avant. On le sait, les bandes sont rapides ici. Ça commence mal un match, surtout quand on a de la misère à marquer. »

Tomas Plekanec a doublé l'avance des Montréalais avec moins de deux minutes à écouler au premier tiers. Dans une descente à 2 contre 1 avec P.K. Subban, le Tchèque a opté pour un tir frappé et a battu Martin Biron.

Entre ces deux buts, Price a vécu la tempête dans son territoire. J.T. Miller a eu une chance en or de créer l'égalité devant un Price couché sur le ventre, mais il a tiré dans la mitaine du gardien.

Price s'est aussi permis des arrêts plus élégants, notamment contre Marian Gaborik, seul devant lui.

Une fois rentré au vestiaire, le numéro 31 comptait déjà 17 arrêts, soit autant qu'en trois périodes lors de son dernier jeu blanc contre les Rangers, le 23 février.

Punition coûteuse

À court de ressources, Rick Nash a tenté de jouer la carte de la robustesse face à Price, mais sa collision avec le héros du jour lui a valu une punition. Sur le jeu, Subban s'est précipité vers Nash pour défendre son coéquipier, mais a levé le pied quand Price lui a fait signe de laisser tomber.

« À ce point-là du match, c'était 2-0, c'était préférable de jouer en avantage numérique plutôt qu'à 4 contre 4 contre cette équipe », a rappelé Price.

La discipline de Subban lui a souri, puisqu'il a préparé le troisième but des siens, oeuvre de Brendan Gallagher. Le défenseur a ainsi obtenu sa troisième aide de la soirée et se classe au 2e rang des marqueurs du Tricolore avec 27 points en 28 rencontres.

Le reste de la soirée a appartenu à Price, jusqu'à la cérémonie des trois étoiles, qu'il a évidemment conclue.

« J'essayais de laisser la rondelle venir à moi, au lieu d'être trop agressif. Parfois, tu essaies d'en faire trop pour aller chercher les retours », a dit Price.

À noter

  • Le Canadien a placé le défenseur Tomas Kaberle au ballottage samedi midi.
  • À son premier match dans la Ligue nationale, le défenseur Nathan Beaulieu, 1er choix du Canadien en 2011, a passé plus de 17 minutes sur la patinoire et a tiré une fois au filet.

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Le pape s'adresse aux athées lors de la veillée pascale

Le pape François a lancé samedi soir lors de la veillée pascale un appel aux non-croyants, leur demandant de s'interroger sur le Christ et « d'accepter de risquer ».

« Si, jusqu'à présent, tu as été loin de lui, fais un petit pas : il t'accueillera à bras ouverts. Si tu es indifférent, prends un risque: tu ne seras pas déçu. S'il te semble difficile de le suivre, n'aie pas peur, fais-lui confiance » a déclamé le pape.

Lors de la cérémonie, le pape François a d'ailleurs administré les sacrements de l'initiation chrétienne (baptême, confirmation et première communion) à quatre néophytes venus d'Italie, d'Albanie, de Russie et des États-Unis.

La traditionnelle cérémonie à la basilique Saint-Pierre a débuté dans le noir, pour signifier aux yeux des catholiques la pénombre de la tombe avant la résurrection de Jésus.

Lorsque le pape s'est avancé dans l'allée principale au début du service, les près de 10 000 fidèles rassemblés ont allumé leurs cierges. François a ensuite récité son homélie commentant la résurrection du Christ en italien, derrière un simple pupitre plutôt que du trône papal.

À l'occasion de Pâques, dimanche, le pape François doit prononcer sa première bénédiction solennelle urbi et orbi (à la ville et au monde) à la place Saint-Pierre.

Jeudi, le pape a établi une première pour un rituel. Il a lavé les pieds de 12 personnes, dans une prison pour jeunes à Rome et pour la première fois, deux femmes étaient incluses.


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Une cohésion urgente est nécessaire dans les rangs souverainistes, selon le NMQ

Une urgente cohésion est nécessaire dans les rangs souverainistes, sans quoi la question de l'indépendance nationale continuera d'être éclipsée, croit le porte-parole du Nouveau mouvement pour le Québec (NMQ), Jocelyn Desjardins.

Avec l'élection de Philippe Couillard à la tête du Parti libéral du Québec (PLQ), le NMQ juge pressant de rallier les énergies militantes afin de faire front commun pour la cause, tout en gardant la spécificité de chaque formation politique.

Selon lui, en proposant d'intégrer le Québec dans la constitution canadienne, sans plus de consultation, Philippe Couillard a proposé ce qu'aucun autre chef de parti n'avait osé suggérer jusqu'ici. Cette hardiesse, il l'attribue à la division actuelle dans les rangs indépendantistes.

Évitant de parler d'unification des forces souverainistes, qui se traduisent actuellement par un éclatement des mouvements et rassemblements sur la scène politique, le NMQ croit que des réflexions sérieuses s'imposent.

Le NMQ a recensé pas moins de 90 mouvements et organisations souverainistes, mais il refuse d'y voir forcément un problème. Jocelyn Desjardins estime qu'il faut composer avec la diversité du mouvement.

Cela dit, il reconnaît du même souffle que le mouvement est obstrué par des querelles partisanes et qu'il faut trouver une solution.

« Si on croit à l'indépendance du Québec, en l'absence de leadership politique capable de rallier toutes les factions divergentes, il faudrait inventer un mécanisme pour permettre à chaque indépendantiste de ne pas se sentir perdant après la prochaine élection », estime Jocelyn Desjardins.

L'enjeu est d'autant plus important qu'avec Philippe Couillard comme chef, les libéraux pourraient revenir de l'arrière dès la prochaine élection, ce qui ne ferait que reporter à plus tard l'échéancier souverainiste.

« Philippe Couillard veut signer la constitution de 1982 une fois élu, sans consultation. Il se permet cela parce qu'il croit que les indépendantistes sont incapables de se rallier suffisamment pour être victorieux sans ambages à la prochaine élection », a laissé tomber M. Desjardins, soutenant qu'il s'agit précisément du défi des forces souverainistes.

En fin d'après-midi samedi, le bureau de M. Couillard a réagi, précisant que le nouveau chef libéral avait « simplement indiqué que le PLQ allait lui-même initier une discussion avec les militants concernant l'identité québécoise. »

« Nous croyons que le PLQ est le mieux placé pour tenir cette conversation, car nos membres représentent fidèlement le Québec dans toute sa diversité. Le PQ ne peut en dire autant », a affirmé Harold Fortin, l'attaché de presse de M. Couillard.

« Pour nous, a-t-il ajouté, il est tout à fait normal qu'un parti comme le nôtre puisse tenir un débat sur le sujet de l'identité, car celle-ci n'appartient pas à un seul parti politique ou aux personnes qui souhaitent la séparation du Québec. Nous sommes tous Québécois, peu importe notre préférence quant à l'avenir du Québec à l'intérieur du Canada. »

Un Congrès de la Convergence nationale est prévu du 24 au 26 mai à Montréal. Cette démarche citoyenne se réclame d'une neutralité politique et convie des militants de partout, dans la mesure où ils sont déterminés à travailler à l'indépendance du Québec.

Le NMQ précise que la proposition de former des alliances politiques n'est qu'une option parmi plusieurs autres.

« Nous sommes un projet de mobilisation, créé pour servir l'ensemble de la famille indépendantiste, sans nuire aux différentes formations, mais bien pour leur offrir des conditions qu'ils n'ont jamais eues », a conclu M. Desjardins.

Le Conseil national d'Option nationale a déjà indiqué qu'il ne participerait pas à ce rassemblement. Jocelyn Desjardins espère néanmoins que des membres de ce parti seront présents pour échanger avec les autres souverainistes.

La Presse Canadienne


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Morrow nie avoir trempé dans une présumée combine de Trépanier

Written By Unknown on Jumat, 29 Maret 2013 | 14.18

Le président de Morrow Communications, André Morrow, dément avoir été payé par la firme de génie-conseil SNC-Lavalin pour des services qu'il aurait en fait rendus à Union Montréal lors de la campagne électorale de 2005, comme l'a affirmé le vice-président principal de cette firme, Yves Cadotte.

La semaine dernière, M. Cadotte avait déclaré que Bernard Trépanier lui avait demandé de payer une facture de 75 000 $ de Morrow Communications à Union Montréal. Cela lui aurait ainsi permis de s'acquitter d'une partie du montant de 200 000 $ que l'ex-argentier d'Union Montréal exigeait de SNC-Lavalin en vue de la campagne de 2005.

« Je sais qu'à l'époque, il y a eu quelques services qui ont été rendus [par Morrow Communications]. Mais ce n'était pas à la hauteur du 75 000 $. Donc, c'était une fausse facture? C'était une fausse facture. » — Échange entre Yves Cadotte, vice-président de SNC-Lavalin, et Me Gallant, le 14 mars

Devant la commission Charbonneau, André Morrow a reconnu jeudi matin avoir signé une entente de gré à gré avec la firme de génie, en novembre 2005, selon laquelle cette dernière retenait ses services pour des projets à venir pour ce même montant. L'entente survenait peu après la fin de la campagne municipale de 2005, lors de laquelle Morrow Communications avait travaillé aux côtés de Gérald Tremblay.

«  Est-ce que c'est pour payer des choses qu'Union Montréal aurait dû payer? Non.  » — André Morrow

M. Morrow a affirmé que la somme de 75 000 $ lui avait été payé par SNC-Lavalin le 15 novembre. L'argent a été encaissé par son entreprise et n'a jamais servi à autre chose, soutient-il. M. Morrow dit qu'il n'a pas été étonné d'être payé pour des services qu'il n'avait pas encore rendus et qu'il faisait confiance à SNC-Lavalin, avec laquelle il voulait développer des relations d'affaires.

« J'ai fait peu ou presque pas de choses à l'intérieur de ce mandat-là », a-t-il cependant précisé. Par la suite, il n'a pas remboursé SNC-Lavalin. L'argent, dit-il, est resté dans le compte de Morrow Communications.

«  Tous les travaux que j'ai faits durant la campagne ont été facturés à Union Montréal et payés par Union Montréal.  » — André Morrow

M. Morrow se défend dans son témoignage d'avoir eu vent à l'époque de la possible existence de cette combine évoquée par M. Cadotte, ou encore nourri des soupçons.

« Si j'avais su qu'il y avait une possibilité que ce soit lié à Union Montréal, je me serais levé, j'aurais refusé, et je serais parti », a-t-il assuré.

La commission a été intriguée par le fait que la lettre d'entente était antidatée de neuf mois, soit en février 2005, mais M. Morrow dit qu'à l'époque il n'en a pas fait cas. Il soutient que Pierre Anctil de SNC-Lavalin, avec qui il avait négocié l'entente, lui avait demandé de faire cela, et il a cru alors que cela pouvait s'expliquer par des raisons budgétaires ou fiscales.

Pierre Anctil, un ancien directeur général du Parti libéral du Québec, était alors un des vice-présidents de la firme. Les deux hommes se connaissent depuis une trentaine d'années, alors qu'ils militaient ensemble au parti.

La version de Cadotte malmenée par Deschamps et Trépanier

Lors de son témoignage, le représentant officiel d'Union Montréal, Marc Deschamps, a soutenu que la facture, présentée devant la commission, ne concernait en rien Union Montréal et que le parti avait lui-même payé tout ce qu'il devait à Morrow Communications.

Marc Deschamps a reconnu qu'Union Montréal avait fait appel aux services de Morrow Communications pour la campagne de 2005, mais a assuré que le parti avait « payé toutes les heures facturées par Morrow Communications ». Il a aussi avoué avoir récemment parlé à M. Morrow et que ce dernier lui avait assuré, comme il l'a fait jeudi, « que cette facture-là n'avait pas trait à la campagne électorale ».

Peu après le témoignage de M. Morrow, Bernard Trépanier a nié avoir demandé à Yves Cadotte de SNC-Lavalin de payer cette facture. Il a cependant admis se rappeler que M. Cadotte lui avait dit, en septembre ou octobre 2005, alors qu'il lui remettait 40 000 $ pour les élections, qu'il avait justement une facture de 75 000 $ à payer à M. Morrow.

M. Morrow est un habitué des milieux politiques. Il a œuvré au sein du Parti libéral sous Robert Bourassa, puis a poursuivi jusque sous Jean Charest. Il a aussi été impliqué au Parti libéral du Canada.

C'est en 2001 qu'il s'associe à Gérald Tremblay, ex-ministre libéral, pour se lancer à l'assaut de la mairie de Montréal. Il sera de nouveau à ses côtés lors de la campagne de 2005 pour s'occuper de la publicité : affiches, pancartes, site Internet, etc.

« J'aime faire de la politique, je crois à la politique. » — André Morrow

M. Morrow explique qu'il ne s'est occupé que de communication pour le maire, jamais de financement ni d'organisation.

Il a admis avoir croisé, lors de la campagne de 2005, M. Trépanier, qui s'enquérait parfois du matériel de communication produit. La commission fait d'ailleurs état de quelques échanges téléphoniques.

Un texte de Bernard Leduc et François Messier


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Commission Charbonneau - Marcil donnait des informations privilégiées à Trépanier

Bernard Trépanier a admis jeudi devant la commission Charbonneau que Robert Marcil lui fournissait des informations privilégiées. L'ex-directeur de la réalisation des travaux à la Ville de Montréal, a-t-il dit, l'informait aussi bien des projets à venir à la Ville que du résultat des comités de sélection.

L'ex-solliciteur de fonds d'Union Montréal transmettait ses informations aux firmes de génie-conseil, firmes qu'il sollicitait pour obtenir du financement pour le parti du maire Gérald Tremblay. Il assure cependant qu'il n'était pas au courant des budgets prévus pour ces projets.

« Je savais qu'il y avait un projet qui s'en venait vers à peu près telle date, mais c'est tout. Je ne savais pas les montants. » — Bernard Trépanier

« Cette information-là que vous donnez aux ingénieurs, c'est pour que ces gens-là continuent à financer Union Montréal? » lui a demandé le procureur en chef adjoint Denis Gallant, qui mène l'interrogatoire.

« C'est sûr », a répondu le témoin.

Bernard Trépanier a précisé qu'il était informé des projets à venir deux ou trois semaines avant que les appels d'offres ne soient lancés. Il a tenté de minimiser l'affaire en disant que cela donnait tout juste un peu plus de temps aux firmes de génie pour préparer leurs consortiums.

Le procureur Gallant a demandé au témoin pourquoi il appelait Rosaire Sauriol de Dessau ou Michel Lalonde de Génius pour les informer des résultats d'appels d'offres que lui transmettait Robert Marcil. Bernard Trépanier a dit qu'il pouvait les appeler, mais qu'il ne le faisait pas nécessairement.

« Si c'était un autre bureau d'ingénieurs qui l'obtenait [le contrat], je n'avais pas besoin d'appeler Lalonde, Sauriol. [...] J'appelais surtout celui qui avait gagné le projet. » — Bernard Trépanier

M. Trépanier précise que les informations qu'il obtenait de Marcil concernaient toujours des contrats de la ville-centre, jamais ceux des arrondissements. Ces informations lui étaient données de façon « volontaire et gratuite », a-t-il assuré. Il n'a pu dire si Robert Marcil recevait de l'argent de quelqu'un d'autre pour agir de la sorte.

En après-midi, le procureur Gallant a montré que Bernard Trépanier était en communication constante avec l'ex-directeur de la réalisation des travaux, Robert Marcil, lorsque celui-ci siégeait à des comités de sélection. Dans tous les cas, les deux hommes se parlaient dans les heures, voire les minutes suivant la fin des travaux du comité.

Bernard Trépanier appelait aussi souvent Michel Lalonde, Rosaire Sauriol, et même Frank Zampino pour des appels le plus souvent très courts.

En février, Robert Marcil avait affirmé qu'il parlait surtout de politique avec Bernard Trépanier, qu'il avait décrit comme un « ami ». Il n'avait pu dire s'il avait transmis des résultats de comités de sélection à Bernard Trépanier : « Si je ne me souviens pas, je ne peux pas affirmer oui, je ne peux pas affirmer non. [...] Je ne veux pas me compromettre [...] Je suis dans l'incertitude. »

La commissaire Charbonneau était alors sortie de ses gonds en lui demandant s'il était « imbécile ou incompétent ».

Le témoignage de Bernard Trépanier a été suspendu vers 15 h 30 pour laisser place à un débat opposant les procureurs des médias et l'avocate de la Directrice des poursuites criminelles et pénales. Ce débat porte sur la pertinence de lever en tout ou en partie l'ordonnance de non-publication partielle et préventive qui frappe le témoignage que le trésorier d'Union Montréal, Marc Deschamps, a livré au sujet du dossier Faubourg Contrecoeur.

Ce débat se déroule sous ordonnance de non-publication.

Bernard Trépanier sera de retour à la barre des témoins le 15 avril, puisque les audiences publiques de la commission font relâche pour les deux prochaines semaines. Il doit lui aussi être interrogé en ordonnance de non-publication au sujet du dossier Faubourg Contrecoeur. M. Trépanier est accusé de complot, d'abus de confiance, de fraude et de fraude envers le gouvernement dans cette affaire.

Des registres téléphoniques présentés mercredi par le procureur Gallant ont montré que Bernard Trépanier a parlé :

  • 1808 fois avec Frank Zampino entre janvier 2005 et janvier 2011;
  • 984 fois à Michel Lalonde entre janvier 2005 et mai 2010;
  • 775 fois à Rosaire Sauriol entre janvier 2005 et novembre 2009;
  • 195 fois à Robert Marcil entre janvier 2006 et juillet 2009.

La commission a déjà établi que Robert Marcil a participé à 17 comités de sélection entre août 2007 et juin 2009, un phénomène intrigant dans la mesure où ses responsabilités à la Ville venaient d'augmenter. Elle l'avait d'ailleurs longuement interrogé sur les nombreux appels qu'il effectuait à Bernard Trépanier ou à Michel Lalonde à cette occasion.

Michel Lalonde a expliqué à la commission en janvier qu'il avait coordonné un système de collusion en vertu duquel toutes les grandes firmes de génie-conseil se répartissaient les grands contrats publics de la Ville en échange d'une ristourne de 3 % versée à Union Montréal par l'entremise de Bernard Trépanier. L'existence de ce système a été par la suite confirmée par quatre hauts dirigeants de firmes de génie qui ont témoigné devant la commission.

Le directeur du financement a formellement nié mercredi que ce système ait existé.

Un statut de participant limité pour Dessau

La commissaire France Charbonneau a annoncé jeudi que les procureurs de la commission pourront « limiter les détails de l'information contenue dans les résumés des témoignages anticipés ou encore dans les documents » qui seront transmis à Dessau. La firme de génie-conseil avait déjà obtenu le statut de participant cette semaine, mais la commissaire avait réservé sa décision sur les balises qu'elle allait imposer. La commissaire a précisé jeudi que ces limites visent à « assurer le bon déroulement de l'enquête ».


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L'ONU crée une brigade offensive de Casques bleus en RDC

Le Conseil de sécurité de l'ONU a approuvé jeudi la création d'une brigade militaire offensive pour combattre les rebelles de l'est de la République démocratique du Congo (RDC), une initiative sans précédent pour les Nations unies.

Jamais auparavant une mission de maintien de la paix de l'ONU n'a obtenu un tel mandat à caractère offensif. De plus, l'intervention des Casques bleus sera pour la première fois couplée à l'utilisation de drones.

Intégrée à la Mission de l'ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) et aidée de l'armée congolaise, la brigade sera chargée de neutraliser et désarmer les groupes d'insurgés ainsi que de rétablir la paix dans l'est du pays.

Cette nouvelle force d'intervention devrait compter plus de 2500 militaires pour une période initiale d'un an.

La résolution, préparée par Paris, a été adoptée à l'unanimité par les 15 membres du Conseil de sécurité.

L'est de la RDC est le théâtre de conflits quasiment ininterrompus depuis une vingtaine d'années, en raison de ses richesses minières et agricoles que dispute le gouvernement congolais à certains pays voisins, principalement le Rwanda et l'Ouganda. L'ONU accuse ces pays de soutenir les rebelles du M23, ce que démentent les deux pays.

« Imposition de la paix »

Bien que sa principale mission fut jusqu'à présent la protection des civils, la MONUSCO a été critiquée pour n'avoir pas empêché la progression des insurgés du M23, l'un des principaux groupes rebelles, et les violences qui l'accompagnent. Le M23 a pris le contrôle de Goma, la capitale, en novembre dernier avant de se retirer.

Depuis plusieurs mois, Kinshasa demandait que la mission soit renforcée. Certains pays y étaient réticents, mais selon des sources diplomatiques, l'examen de la résolution aurait été accéléré de manière à ce qu'elle soit adoptée avant le 1er avril. À partir de cette date, le Rwanda, soupçonné de complicité vis-à-vis des rebelles, occupera la présidence tournante au Conseil de sécurité.

Malgré l'adoption de la résolution, les États-Unis disent douter de la capacité de la brigade renforcée à chasser les groupes rebelles.

L'ambassadeur du Guatemala aux Nations unies, Gert Rosenthal, se dit quant à lui préoccupé que l'ONU prenne le risque de compromettre sa neutralité en organisant une « imposition de la paix ».


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Beuverie et méfaits, mais aucun signalement, dans le métro de Montréal

La police de Montréal tente d'identifier la vingtaine de jeunes qui ont causé des dommages et des méfaits dans une quinzaines de stations de la ligne orange du métro, le 9 mars dernier. Ils risquent de lourdes amendes et des accusations au criminel.

Si les jeunes n'avaient pas publié les photos de leur marathon de beuverie sur Internet, ils ne seraient même pas recherchés par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Les participants ont parcouru la ligne orange de Côte-Vertu à Place-d'Armes en s'arrêtant à chaque station pour boire une bière. Sur des images, ils boivent, urinent sur des bancs, vomissent, marchent sur les voies, font des graffitis et autres méfaits. Une photo prise à la station Lucien-L'Allier montre un jeune debout sur la loge du changeur. En dessous, l'employé de la Société de transport de Montréal (STM) est au téléphone. Pourtant, aucun signalement n'est parvenu aux oreilles de la police.

« C'est sûr qu'on serait intervenu parce qu'on ne tolère pas ce genre de comportement-là », affirme l'inspecteur chef du SPVM, Philippe Pichet.

« Il y a des caméras, il y a un système qui fonctionne d'échange d'informations. Si la STM voit des choses inappropriées, elle va nous le signaler et nous on va intervenir. À ce moment-ci, ce que je vous dit, c'est qu'on n'a pas eu d'appel 9-1-1 ni de demande de la part de la STM d'intervenir, reliée à cette situation-là », a expliqué M. Pichet.

Le SPVM est en charge de la sécurité du métro depuis 2007. La porte-parole de la STM Isabelle Tremblay a qualifié ces actes d'« irresponsables, illégaux et extrêmement dangereux ». Elle a ajouté que les bandes vidéos seraient remises à la police.

Avec les informations de Thomas Gerbet


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La Protectrice du citoyen critique la réforme de l'aide sociale

Dans une lettre à l'attention du ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale, la Protectrice du citoyen du Québec critique trois volets de la réforme de l'aide sociale mise de l'avant par Agnès Maltais.

Raymonde Saint-Germain se dit « préoccupée » par l'intention du ministère de faire passer de 55 à 58 ans l'âge minimal pour être reconnu comme ayant une contrainte à l'emploi en raison de l'âge. Elle rappelle que selon les études du ministère, l'âge commence à devenir une contrainte dès 45 ans.

Elle propose donc que l'accès à l'allocation soit maintenu tel quel jusqu'à ce que « les statistiques et des études démontrent une évolution positive de leur employabilité et de l'impact des programmes gouvernementaux d'aide à l'emploi ».

Ensuite, Mme Saint-Germain critique l'idée de limiter l'accès à la prestation spéciale pour les services en toxicomanie avec hébergement à un maximum de 90 jours, arguant que certains cas lourds nécessitent des thérapies plus longues, et que les rechutes font parfois partie du processus normal de désintoxication.

« Je comprends que cette mesure vise à contrer les abus, ce à quoi je souscris. Je m'inquiète néanmoins de certains de ses effets », précise-t-elle.

La protectrice craint d'ailleurs qu'à cause de la réforme, des bénéficiaires se tournent vers les services publics plutôt que de poursuivre leur thérapie dans les organismes privés ou communautaires. « Il y a lieu de s'interroger sur l'impact qu'aura cette nouvelle norme sur la capacité du réseau public d'en absorber les effets. »

« Je réitère donc que la durée et le nombre de séjours en centre offrant des services en toxicomanie avec hébergement devraient reposer sur des critères cliniques plutôt que sur une norme préétablie. » — Raymonde Saint-Germain, Protectrice du citoyen

Dans le même sens, elle s'inquiète que cette réforme puisse nuire à la possibilité de réinsertion des détenus, puisque 60 % d'entre eux présentent des problèmes de toxicomanie.

« Dans certaines situations, la Commission québécoise des libérations conditionnelles devra refuser d'accorder une libération conditionnelle à des personnes incarcérées ayant un problème de toxicomanie sévère ».

Par ailleurs, la Protectrice se dit satisfaite de la bonification du tarif des prestations spéciales pour les personnes handicapées qui doivent se procurer des accessoires pour le système d'élimination, mais enjoint le ministère de mettre sur pied un système un mécanisme d'indexation ou de révision périodique des frais.

Les modifications visant l'aide sociale ont été signifiées sans tambour ni trompette dans l'édition du 27 février de la Gazette officielle et ont soulevé la colère des groupes de défense des assistés sociaux.


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Le 3 % n'a jamais existé, ditTrépanier

Written By Unknown on Kamis, 28 Maret 2013 | 14.18

Bernard Trépanier reconnaît avoir récolté d'importants montant d'argents auprès de firmes de génie au profit d'Union Montréal. Il soutient cependant que ces sommes n'ont pas été versées dans le cadre d'un système de collusion, mais constituaient du financement sectoriel. Le partage de contrats entre firmes, qui a bel et bien existé, n'impliquait aucune ristourne de 3 % et son rôle, dit-il, y fut mineur.

L'ex-directeur du financement du parti, surnommé pour la première fois « Monsieur 3 % » par l'ex-numéro 2 de Vision Montréal Benoît Labonté en 2009, reconnaît par exemple avoir déjà exigé 200 000 $ des firmes de génie-conseil Dessau et SNC-Lavalin, et 100 000 $ ou 50 000 $ à d'autres firmes de plus petite taille, à l'occasion des élections municipales de 2005.

Les paiements demandés devaient être répartis sur quatre ans, entre 2005 et 2009, a expliqué le témoin au procureur en chef adjoint, Denis Gallant, avant de préciser que ces sommes servaient à payer des billets pour des activités de financement organisées par le parti du maire de l'époque, Gérald Tremblay. Il concède qu'une certaine partie de ces sommes a pu être versée en argent comptant.

Bernard Trépanier dément cependant avoir jamais demandé une ristourne de 3 % dans le cadre d'un système de partage de contrats publics ou encore avoir reçu 200 000 $ de François Perreault de Genivar et 100 000 $ de Michel Lalonde de Génius, comme l'ont déclaré ces derniers. Il parle plutôt de 50 000 $ pour M. Lalonde.

Et s'il reconnaît aussi avoir déjà reçu 40 000 $ en argent comptant de la part d'un vice-président de SNC-Lavalin, il assure ne pas avoir demandé à Yves Cadotte, comme ce dernier l'a affirmé, de régler une facture de la firme Morrow Communications à Union Montréal. Il admet cependant que ce dernier a abordé le sujet avec lui.

M. Trépanier soutient finalement qu'il n'a jamais demandé d'argent aux firmes de génie pour obtenir des contrats à Montréal ou participé à un système de collusion, avec ou sans l'ancien président du comité exécutif Frank Zampino. Il ajustait tout au plus, a-t-il confié, le nombre de billets d'événements du parti demandés aux firmes de génie ou aux entrepreneurs en fonction des contrats obtenus par celles-ci au cours des dernières années.

De toute façon, affirme-t-il, les « amis du parti » raflaient déjà l'essentiel des contrats lorsqu'il est devenu directeur du financement d'Union Montréal.

Bernard Trépanier n'a pas manqué d'écorcher l'ingénieur Michel Lalonde, qui l'avait mis sur la sellette en tant que premier représentant d'une firme à dénoncer à la commission le système de financement occulte que M. Trépanier aurait mis en place, avec l'appui de Frank Zampino. « M. Lalonde a été un menteur dans la déclaration qu'il a faite contre moi », a-t-il dit.

Le procureur Gallant n'a pas manqué pour sa part de souligner qu'il serait étonnant que les dirigeants de firmes de génie qui ont démissionné au cours des derniers jours (Rosaire Sauriol de Dessau et Pierre Lavallée de BPR, NDLR) l'aient fait uniquement parce qu'ils avaient acheté des billets pour des cocktails de financement.

« "Vous êtes ce que j'appelle, moi, un middleman : est-ce que je peux vous qualifier comme ça?" "Peut-être." "Et plus tard, je vais vous demander si vous étiez le bagman aussi : j'imagine que oui?" "Bagman, c'est un gros mot, non." » — Échange entre le procureur Gallant et Bernard Trépanier

Une mystérieuse rencontre au restaurant Calvi de Laval

Bernard Trépanier a été longuement interrogé par le procureur Gallant sur le système de partage des contrats entre firmes de génie à la Ville de Montréal. Les réponses du témoin, contradictoires, portaient à confusion, et ont donné beaucoup de fil à retordre au procureur et à la commissaire Charbonneau.

Le témoin a laborieusement expliqué qu'il avait tenté, après son arrivée à Union Montréal, d'assurer une répartition des contrats entre firmes de génie, en proposant des consortiums susceptibles de répondre aux appels d'offres de la Ville. Mais il assure que la lutte entre ces consortiums était légitime. Ce sont les devis qui exigeaient la création de consortiums, a-t-il précisé.

« Au début, j'ai essayé seul. Ça paraissait ridicule un petit peu. Alors, Michel Lalonde, dans sa grande humilité, est venu me voir et m'a dit : "Bernard, tu ne peux pas mettre [...] un gars qui est spécialisé dans les égouts dans telle affaire. Mets-les donc comme ça, comme ça, comme ça''. »

« Ça donnait la satisfaction d'avoir retourné l'ascenseur à ceux qui nous ont aidés. » — Bernard Trépanier

Bernard Trépanier raconte d'ailleurs qu'à la fin de 2005, Michel Lalonde de Génius et Rosaire Sauriol de Dessau l'ont convoqué au restaurant Calvi de Laval. Ils lui auraient dit : « À partir de là, tu ne t'occupes plus [...] de rien au niveau des ingénieurs. Les gars ont mis assez d'argent et il n'y a rien qui a fonctionné. [...] Pose pas de question d'où ça vient, parce que ça pourrait te faire mal. [...] On va contrôler le marché des ingénieurs ».

La commissaire Charbonneau a alors noté qu'il devait bien faire quelque chose pour qu'on lui demande d'arrêter. « Je ne faisais rien », a dans un premier temps répondu le témoin.

« Ceux qui ont contribué au parti s'attendent à un retour, alors il y avait un retour, il y avait des appels d'offres qui sortaient. » — Bernard Trépanier

Lorsque le procureur Gallant lui a demandé si cela prouvait qu'il y avait bien eu un système de répartition de contrats, le témoin a répondu : « En 2004 et 2005, il n'y avait rien, ou presque, de contrats qui ont été donnés. Ce que j'ai essayé, moi, c'est faire une répartition juste et équitable pour tout le monde et de dire : "Coudonc, va sur celui-là et battez-vous. Il y a quatre firmes invitées, battez-vous. Allez-y toutes les quatre et que le meilleur gagne''. »

« Donc, on va aider vraiment, on va donner des contrats à ceux qui contribuent à Union Montréal, exact? » lui a demandé le procureur Gallant. « Oui », a répondu le témoin. « Mais qu'est-ce que cela vous donnait? » a poursuivi le procureur.

« Si je comprends bien, c'était comme ça, à l'époque : les amis du parti avaient des contrats? Ben oui, je pense que c'est un peu dans tous les partis. » — Échange entre la commissaire Charbonneau et Bernard Trépanier

Trépanier renvoyé par Tremblay en personne

Bernard Trépanier a confirmé qu'il a été remercié pour son travail de directeur du financement d'Union Montréal en février 2006 par le maire Gérald Tremblay lui-même.

« Bernard, faut pas l'ébruiter, mais je coupe au parti et j'abolis le poste de directeur du financement », lui aurait alors dit le maire en tête à tête.

Il confirme qu'on lui a offert 25 000 $ et quatre mois de salaire.

Le maire, dit-il, ne m'a pas donné de raison. « Il m'a dit : ­''On se reverra'' ».

Mais le maire lui aurait dit par la suite que le problème de sa proximité avec Frank Zampino avait bel et bien été évoqué.

Bernard Trépanier a aussi confirmé que des rumeurs ont circulé au sujet d'un pot-de-vin de 1 million de dollars qui lui aurait été demandé dans le cadre d'un projet de centre d'achats du promoteur First Pro/Smart Centre. Il assure n'avoir jamais rien demandé de tel.

L'ex-argentier d'Union Montréal soutient que cette rumeur est apparue peu après qu'il eut rencontré un représentant de First Pro/Smart Centre, John Gardiano, à la demande du conseiller municipal de Villeray-Saint-Michel, Frank Venneri.

Un impressionnant réseau de contacts : Zampino, Marcil...

Le procureur Gallant a par ailleurs passé une bonne partie de la journée à démontrer l'importance du réseau de contacts de Bernard Trépanier. À l'aide de registres téléphoniques, notamment, il a établi à quel point il parlait souvent au président du comité exécutif Frank Zampino, au directeur de la réalisation des travaux Robert Marcil, et à différents dirigeants de firmes de génie-conseil ou d'entreprises de construction.

Il a ainsi montré que Bernard Trépanier avait parlé plus de 1800 fois avec Frank Zampino entre janvier 2005 et janvier 2011, pour une moyenne de 300 appels par année. L'agenda électronique de l'ex-président du comité exécutif montre en outre que les deux hommes se rencontraient souvent, que ce soit au bureau de M. Zampino à l'hôtel de ville, à sa résidence ou au restaurant.

L'agenda électronique de Frank Zampino a aussi permis d'apprendre que Bernard Trépanier s'est rendu deux fois en Floride avec son ami, en novembre et en décembre 2007. Le témoin a dit qu'il était possible qu'il ait déjà séjourné avec lui, mais que M. Zampino n'était certainement pas venu chez lui.

Malgré toutes ces rencontres, Bernard Trépanier affirme qu'il n'a jamais discuté de financement politique avec lui, et qu'il ne l'a jamais informé que les firmes de génie-conseil se partageaient les contrats de la Ville de Montréal.

L'agenda de M. Zampino a aussi montré que Bernard Trépanier, Robert Marcil et lui se sont rencontrés dans un restaurant Pacini le 19 février 2008. Le témoin avait précédemment dit n'avoir aucun souvenir d'avoir rencontré ses deux interlocuteurs en même temps. Il n'a cependant pu expliquer pourquoi un responsable du financement, même officieux, mangeait au restaurant avec le président du comité exécutif de la Ville et le grand patron des travaux publics.

Un autre registre téléphonique montre que Bernard Trépanier a aussi parlé à Robert Marcil 195 fois entre janvier 2006 et juillet 2009. Le témoin a expliqué qu'il voulait « savoir s'il y avait des projets à venir, ou des résultats de projets qui étaient sortis », et ce, même après qu'il eut officiellement quitté son poste de directeur du financement.
« C'est moi qui voulait me tenir au courant », a-t-il fait valoir, tout en admettant qu'il transmettait cette information aux firmes de génie-conseil .

Il a démenti avoir payé Robert Marcil pour ces renseignements, mais a dit ne pas savoir si les firmes de génie pouvaient le faire. Il assure n'avoir jamais su que Robert Marcil avait lui-même siégé à des comités de sélection.

Le procureur Gallant a cependant noté que Bernard Trépanier parlait à Robert Marcil, Frank Zampino, Michel Lalonde ou Rosaire Sauriol à toutes les fois que Robert Marcil siégeait à un comité de sélection, que ce soit le jour-même, la veille ou le lendemain. Il a annoncé que cette question sera étudiée plus en profondeur jeudi.

D'autres registres téléphoniques déposés précédemment démontrent que Bernard Trépanier entretenaient aussi des liens étroits avec Michel Lalonde (984 appels entre janvier 2005 et mai 2010), son « ami » Bernard Poulin du Groupe SM (894 appels entre janvier 2005 et janvier 2010), Normand Trudel (1820 appels entre avril 2006 et octobre 2011), Paolo Catania (1371 appels entre février 2005 et décembre 2009) et Tony Accurso (197 appels entre janvier 2005 et octobre 2010).

D'autres questions sur les activités de Bermax

La commission Charbonneau avait continué, plus tôt mercredi matin, de s'intéresser aux activités de la compagnie Bermax, fondée et dirigée par Bernard Trépanier. L'homme, retraité, qui se dit « toujours ouvert à travailler », explique avoir notamment fait du démarchage pour Inspec-Sol auprès de municipalités de la Rive-Nord.

La commission a démontré qu'il a touché 30 000 $ en 2010 de cette entreprise spécialisée en contrôle de qualité. Le procureur Gallant soutient qu'Inspect Sol l'a engagé en raison de son réseau de contacts « phénoménal » dans le monde politique municipal, notamment.

M. Trépanier a par ailleurs offert des explications alambiquées sur la somme de 45 000 $ facturée en 2007, 2008 par Bermax à la firme SM, dirigée par son « grand chum » Bernard Poulin. Il soutient qu'il a notamment, pour ce montant, aidé un ami personnel de M. Poulin, propriétaire de la firme, qui avait un problème d'alcool. Il aurait aussi, selon ses propres dires, supervisé contre rémunération la réparation d'un condo de SM en Floride.

Le procureur Gallant a aussi affirmé que Bermax a touché 12 000 $ de Louisbourg Construction en 2007 (dirigée à l'époque par Tony Accurso), mais il ne s'en souvient pas.

Mardi, la commission a révélé que M. Trépanier et sa compagnie Bermax ont obtenu 900 000 $ en honoraires de la firme Dessau entre 2002 et 2010. La firme de génie-conseil a réagi en soirée en disant qu'elle « ignorait tout de l'existence de ces paiements, de même que de la nature des services rendus ». Lire notre article sur cette controverse.

Un texte de François Messier, avec Bernard Leduc


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Canadien 6 - Bruins 5 (F) - Le jour de la marmotte à Boston

Pas toujours évident d'envoyer un gardien auxiliaire dans un climat hostile comme celui du TD Garden, en plein milieu d'un match, de surcroit. C'est le pari qu'a pris Michel Therrien, et Peter Budaj lui a donné raison.

Budaj s'est dressé en relève à Carey Price et le Canadien (21-7-5) a arraché un gain de 6-5 aux Bruins (21-7-4) en tirs de barrage, mercredi.

Arrivé dans la mêlée après le deuxième entracte, le gardien slovaque a d'abord bloqué 14 des 15 tirs des Bruins dans les 25 dernières minutes de la rencontre. Il a notamment permis la tenue de la fusillade en repoussant une frappe de David Krejci à bout portant, avec deux secondes à écouler à la prolongation.

En tirs de barrage, Budaj a empêché les six patineurs des Bruins de marquer. Mais à l'autre bout, Tuukka Rask s'est montré tout aussi intraitable, jusqu'à ce que Brendan Gallagher le déjoue.

Ce but couronnait une remontée mémorable du Canadien, justement amorcée par Gallagher. La petite peste du Tricolore a répliqué au filet que l'on croyait alors d'assurance de Tyler Seguin. Gallagher a marqué 28 secondes après Seguin.

Et avec neuf secondes à écouler à la troisième période, Andrei Markov s'est racheté pour une soirée défensive atroce avec le but égalisateur. Les Montréalais profitaient alors d'un avantage numérique en raison d'une punition aux Bruins pour avoir retardé le match.

Le Canadien a donc refait le coup aux Bruins. Le 3 mars dernier, également dans la capitale du Massachusetts, les Montréalais avaient comblé un retard de 3-2 en troisième période pour ravir deux points aux hommes en noir et jaune.

Deuxième période à oublier

Quand Therrien regardera la vidéo du match, il pourra classer la deuxième période parmi ses courts métrages d'horreur.

Le Canadien semblait en plein contrôle quand P.K. Subban lui a donné une avance de 2-0 dès la troisième minute de la période médiane. Ce filet a visiblement fouetté les Bruins.

Les hommes de Claude Julien ont répliqué quatre fois plutôt qu'une, avec des buts de Dougie Hamilton, Brad Marchand, Patrice Bergeron et Nathan Horton. Ces deux derniers ont marqué à 35 s d'intervalle. Les quatre buts ont été inscrits aux dépens de Price. Le gardien a d'ailleurs été chassé d'un match pour la première fois depuis le 24 mars 2011... encore à Boston!

Trois des quatre buts ont été inscrits à forces égales, chaque fois contre le duo de Markov et Alexei Emelin. Les deux ont tour à tour gaffé et ont accordé aux Bruins un nombre incalculable de surnombres offensifs. Les déboires du duo russe se sont poursuivis en troisième période, quand Emelin s'est fait prendre et a laissé Markov seul face aux attaquants bostoniens, sur le but de Seguin.

On notera au passage que Markov, utilisé près de 25 minutes la veille, a cette fois passé près de 28 minutes sur la patinoire. Subban a dépassé la demi-heure, tandis que Josh Gorges a encore eu un temps d'utilisation de 25 minutes. Pendant ce temps, Jarred Tinordi a joué moins de sept minutes face aux Bruins, et à peine plus mardi à Pittsburgh.

À l'approche de la date limite des transactions et aucun signe de progrès de Raphael Diaz, il semble logique de penser qu'un défenseur fait partie des besoins de Marc Bergevin.

Héros offensifs et obscurs

Un tel festival offensif a évidemment permis à une pléthore de joueurs d'engraisser leurs statistiques personnelles.

Dans la défaite, Patrice Bergeron a inscrit un but et trois passes, tandis que son partenaire de trio Seguin s'est contenté de trois points. Les deux hommes comptent sept points en trois matchs face au CH cette saison.

Dans le camp adverse, Tomas Plekanec a inscrit trois aides, tandis que Subban, Ryder et Brian Gionta ont tous trois amassé deux points.

Même s'il n'apparaît pas sur la feuille de pointage, Travis Moen a quant à lui connu un de ses rares bons matchs de la saison. Souvent critiqué pour son manque de robustesse cette saison, le numéro 32 a livré un combat à Gregory Campbell et a distribué quatre mises en échec. En outre, son travail en désavantage numérique en deuxième période a permis à Jeff Halpern d'obtenir une chance de marquer.

Le Canadien a maintenant deux jours pour se remettre de ses émotions et a rendez-vous samedi soir avec les Rangers de New York, à Montréal.

À noter

  • Emelin disputait son 100e match dans la LNH. Le défenseur du Canadien a terminé sa soirée avec un différentiel de -3, tout comme Markov.
  • Le Canadien affiche maintenant un dossier de 3-6-2 quand il perd après deux périodes. De leur côté, les Bruins subissent une sixième défaite cette saison quand ils détiennent l'avance après 40 minutes (9-4-2).
  • Gabriel Dumont a été laissé de côté pour la rencontre. L'attaquant recrue a cédé sa place au robuste, et surtout, plus costaud Mike Blunden.

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Pas d'accusations contre les personnes impliquées dans l'affaire de la matricule 728

Serge Lavoie, Rudi Ochietti, Simon Pagé et Karen Molina, les quatre personnes arrêtées dans l'affaire impliquant la policière Stéfanie Trudeau, survenue en octobre dernier dans un immeuble d'habitation de l'avenue Papineau, à Montréal, ne seront pas accusées.

Les quatre personnes faisaient l'objet de plaintes de voies de fait contre la policière, d'entrave au travail des policiers et d'intimidation. Mais les accusations, suspendues depuis six mois, ont été abandonnées.

« C'est incroyable. Le sentiment qu'il faut dire merci pour ça. Tout ça pour une bière », a affirmé Serge Lavoie, réagissant à la décision de la Couronne. C'est après avoir vu M. Ochietti, une bière en main sur la voie publique, que la policière a procédé à l'intervention qui a vite dégénéré.

Après la diffusion d'images de cette arrestation par Radio-Canada, la policière, mieux connue par son numéro de matricule, le 728, avait été suspendue par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) pour la durée d'une enquête interne.

Quelques mois plus tôt, en mai, la policière s'était encore une fois trouvée au coeur d'une controverse après avoir été filmée alors qu'elle poivrait sans préavis un groupe de manifestants étudiants. La vidéo avait fait le tour de la toile. Le SPVM l'avait alors retirée des manifestations, mais sans la suspendre.

L'agente Trudeau a récemment été hospitalisée pour subir une évaluation psychiatrique.


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Le présumé tireur d'Aurora ouvert à plaider coupable

Les avocats du suspect de la fusillade survenue dans une salle de cinéma du Colorado, James Holmes, ont offert à leur client de plaider coupable et de passer le reste de ses jours en prison afin d'éviter d'écoper de la peine de mort.

Une motion en ce sens a été déposée mercredi.

Les procureurs n'ont pas accepté l'offre puisqu'ils pourraient demander la peine capitale. Ils doivent faire part de leurs intentions lundi et ont refusé de commenter le dossier pour l'instant.
James Holmes fait face à 166 accusations, dont plusieurs de meurtres et de tentatives de meurtre.

« M. Holmes souhaite mettre fin à l'affaire, et donner une issue rapide et définitive à la procédure, pour toutes les personnes concernées », peut-on lire des documents judiciaires transmis mercredi au tribunal.

En juillet 2012, le jeune homme avait fait irruption dans un cinéma d'Aurora et ouvert le feu sur le public assistant à la séance de minuit du film Batman: l'ascension du chevalier noir, faisant 12 morts et 70 blessés, dont 58 par balles.

Selon les avocats de l'accusé, le dossier pourrait se conclure lors de la prochaine comparution de Holmes, lundi, si les procureurs acceptent l'offre.


Associated Press


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Chili: Bachelet confirme sa candidature

Michelle Bachelet a confirmé qu'elle représentera la gauche lors des prochaines élections présidentielles au Chili.

L'ancienne présidente socialiste, la première femme à avoir occupé ce poste, a gouverné le pays entre 2006 et 2010.

Puisque la Constitution chilienne ne permet pas les mandats consécutifs, Mme Bachelet n'avait pu être candidate à sa propre succession, malgré sa forte popularité. Le conservateur Sebastien Pinera avait été élu.

En annonçant sa candidature à la présidentielle du 17 mars, elle a affirmé qu'elle souhaitait terminer le travail entamé lors de premier mandat. Elle a expliqué vouloir endiguer les inégalités énormes qui subsistent au Chili, l'un des pays où l'écart entre les riches et les pauvres est le plus grand.

« Le Chili est fatigué des abus de pouvoir et les Chiliens sont fatigués d'être tenus pour acquis », a-t-elle ajouté. « Et les inégalités sont au centre de la colère des Chiliens. »

Il y a peu de temps, elle avait annoncé qu'elle quittait son poste de directrice exécutive d'ONU Femmes, une agence dont le mandat est de promouvoir l'égalité entre les hommes et les femmes.

Michelle Bachelet, âgée de 61 ans, avait évoqué des raisons personnelles pour expliquer son départ, mais les rumeurs concernant son retour en politique avaient commencé à circuler. La pédiatre de formation avait aussi dit qu'elle souhaitait rentrer au Chili, après plus de deux ans passés à New York.

Sa popularité n'est certainement pas étrangère à sa décision. Un récent sondage lui prédit 54 % des voix, alors que les socialistes n'obtiendraient que 20 % du vote sans elle à leur tête.


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Commission Charbonneau - Trépanier congédié pour mieux rester

Written By Unknown on Selasa, 26 Maret 2013 | 14.18

Marc Deschamps admet que Bernard Trépanier a continué à récolter des dons pour Union Montréal après son congédiement par le maire Gérald Tremblay en février 2006. Il se défend cependant d'avoir su que l'argentier du parti faisait de la collusion avec des entrepreneurs et des firmes de génie et soutient que s'il collectait effectivement auprès d'eux une ristourne de 3 % sur les contrats, c'était pour la mettre dans ses poches.

« Si je vous comprends bien, en bref, pour vous, l'argent que collectait M. Trépanier, le 3 % n'allait pas dans les coffres d'Union Montréal, mais il restait dans ses poches? Oui. » — Échange entre la commissaire Charbonneau et Marc Deschamps, représentant officiel d'Union Montréal

Sous la pression du procureur Paul Crépeau, mais aussi des commissaires, M. Deschamps avait reconnu un peu plus tôt que Bernard Trépanier avait été congédié « pour la forme », puisqu'il est demeuré très actif par la suite dans le cadre d'activités de financement, dont celle organisée annuellement au profit du maire Tremblay, et d'autres liées plus spécifiquement aux campagnes des maires de Saint-Léonard et de Lachine, Frank Zampino et Claude Dauphin.

Le représentant officiel d'Union Montréal a confirmé à la commission Charbonneau qu'il a lui-même signé les certificats de solliciteurs demandé par Bernard Trépanier en 2007, 2008 et 2009.

« C'est comme s'il n'était jamais parti, si je comprends bien ? Oui » — Échange entre la commissaire Charbonneau et Marc Deschamps

Trépanier ou le changement dans la continuité

Marc Deschamps dit qu'il n'a jamais su, à l'époque, les raisons pour lesquelles le maire Tremblay avait exigé le départ de Bernard Trépanier. Le procureur Crépeau a suggéré que cette décision avait été prise après que le maire eut été informé que l'argentier d'Union Montréal avait tenté d'extorquer 1 million de dollars au promoteur immobilier Smart Centre dans le cadre d'un projet dans le quartier Saint-Michel.

Le témoin a cependant dit ne pas être au courant d'une telle histoire.

Le représentant officiel d'Union Montréal soutient que ce n'est en fait qu'à l'automne 2012 que Gérald Tremblay lui a expliqué sa décision. L'ex-maire de Montréal lui aurait alors dit, lors d'une conversation téléphonique, qu'il avait exigé son congédiement en raison de sa trop grande proximité avec l'ex-président du comité exécutif, Frank Zampino, et d'une autre raison qu'il ne lui a pas dévoilée.

Le témoin a laissé entendre à plus d'une reprise que Gérald Tremblay la révélerait lui-même, lors de son éventuel témoignage devant la commission.

Bernard Trépanier, qui gagnait environ 82 000 $ par année, a officiellement été congédié d'Union Montréal en février 2006. Il a quitté le bureau qu'il occupait à la permanence du parti, situé rue St-Jacques, avec quatre mois de salaire en poche et une prime de 25 000 $. Son poste a été officiellement aboli.

Le congédiement s'est fait de façon « hermétique » a dit le témoin, qui a notamment révélé qu'aucune lettre officielle n'a été envoyée à Bernard Trépanier à l'époque. Le comité exécutif du parti n'a d'ailleurs été informé qu'après coup, a-t-il dit. M. Trépanier lui-même aurait dit à Marc Deschamps ignorer les raisons de son congédiement :« Je n'ai rien fait. Pourquoi? ».

Les procureurs et les commissaires lui ont longuement demandé comment il avait pu, à titre de trésorier du parti, offrir une telle prime de départ à Bernard Trépanier, alors qu'il ne connaissait pas les raisons sous-jacentes à son renvoi. Le témoin a convenu que, s'il s'avérait qu'il avait été impliqué dans des activités de nature criminelle, cette prime de départ se révélerait alors inappropriée.

Marc Deschamps soutient cependant qu'à l'époque, aucune rumeur de financement illégal ou de ristournes de 3% n'était dans l'air.

Le procureur Crépeau a par ailleurs suggéré que le directeur d'Union Montréal avait emporté des boîtes remplies d'argent lorsqu'il avait quitté son bureau à la permanence du parti en 2006. Là encore, le témoin a dit ne pas être au courant.

Que savait le maire ?

Marc Deschamps a convenu ultérieurement que c'était comme si Bernard Trépanier « n'était jamais parti ». Selon lui, le maire Tremblay et Bernard Trépanier ont d'ailleurs continué de se croiser. Ils ont notamment assisté à un même évènement tenu au club privé 357c en décembre 2007. Frank Zampino était également présent.

« Ces gens-là se sont retrouvés dans la même salle [...] et il ne semble pas y avoir de contradiction entre sa présence et celle du maire. » — Marc Deschamps

Il a aussi affirmé avoir vu Bernard Trépanier et Gérald Tremblay lors d'un bal annuel automnal organisé pour la Fondation du maire en 2006 ou 2007. Selon Marc Deschamps, il est « clair et limpide » que Bernard Trépanier jouait un rôle dans le financement de la fondation. 

Marc Deschamps affirme aussi que Bernard Trépanier a assisté à des rencontres dominicales que le parti organisait lors de la campagne électorale de 2009.

Marc Deschamps dit qu'il n'a cependant pas demandé la permission du maire pour lui signer de nouveaux certificats de solliciteur en 2007, 2008 et 2009. Et s'il ne lui en a pas donné un en 2010, c'est possiblement en raison des événements qui commencaient à secouer le parti.

Deschamps et Trépanier : des liens solides

Marc Deschamps a lui aussi continué d'entretenir des relations étroites avec Bernard Trépanier après son départ d'Union Montréal. La commision a révélé que les deux hommes se sont parlés plus de 1400 fois entre janvier 2005 et août 2011. Le témoin dira qu'il est impossible de dissocier ce qui relevait des activités d'Union Montréal et ce qui relevait des liens qu'il entretenait avec lui à titre de comptable.

« J'ai dit d'entrée de jeu que c'est un feu roulant de téléphones, je ne suis pas surpris (...) c'est presque robocall quand on le compile. » — Marc Deschamps

Le témoin, qui est un associé de la firme de comptables Raymond Chabot Grant Thornton, a en effet révélé qu'il s'était aussi occupé de dossiers personnels de Bernard Trépanier. Ce dernier a commencé à avoir des problèmes avec le fisc en 2005, relativement à des sommes importantes qu'il avait amassé à la fin des années 1990 ou au début des années 2000, mais qu'il n'avait pas déclarés.

Marc Deschamps a dit que sa firme s'était aussi occupé des affaires de Frank Catania et associés à partir de 2007, mais principalement en 2008. Elle a aussi commencé à travailler pour les compagnies de l'entrepreneur Tony Accurso à compter de 2009, a-t-il dit.

Marc Deschamps dit aussi avoir fait les impôts de l'ex-directeur général de la Société d'habitation de Montréal (SHDM), Martial Fillion, et de sa conjointe, l'ex-vice-présidente du comité exécutif de la Ville Francine Sénécal, ainsi que ceux d'André Fortin, de Frank Catania et associés. 

La mystérieuse facture de Morrow Communications

En après-midi, Marc Deschamps a été interrogé sur une facture de 75 000 $ que Morrow Communications a envoyé à Pierre Anctil de SNC-Lavalin à l'automne 2005.

Selon Yves Cadotte, vice-président principal de la firme de génie-conseil, Bernard Trépanier avait demandé à sa firme de payer une facture de Morrow Communications à Union Montréal afin de s'acquitter d'une partie du montant de 200 000 $ qu'il exigeait en vue de la campagne de 2005.

Il s'agissait donc d'une « fausse facture » pour des services en fait rendus à Union Montréal, a dit M. Cadotte.

Mais M. Deschamps a soutenu que cette facture ne concernait en rien Union Montréal et que le parti avait lui-même payé tout ce qu'il devait à Morrow Communications.

« Union Montréal a payé toutes les heures facturées par Morrow Communications (...). Il n'y a pas d'heures impayées, et il n'y a pas d'heures de travail non facturées » pour des services rendus à Union Montréal, a-t-il dit.

Le témoin a alors expliqué qu'André Morrow lui a révélé vendredi dernier que la facture avait été envoyée par sa boîte à SNC-Lavalin pour des services rendus. M. Morrow lui a dit que ce n'était donc en aucune façon une facture pour des services à Union Montréal, et qu'il n'avait incidemment jamais entendu parlé de l'entente évoquée par Yves Cadotte.

« M. Morrow a fait une déclaration à la commission » à ce sujet, a-t-il dit.

Le fait que Marc Deschamps ait discuté avec André Morrow au beau milieu de son témoignage, entrepris jeudi dernier, a fait bondir les procureurs et les commissaires. Lorsque la commissaire lui a demandé pourquoi il avait agi de la sorte, le représentant officiel du parti a répondu qu'il voulait « avoir l'heure juste ». 

Le témoin dire plus tard qu'il a aussi été informé qu'un coordonateur d'Union Montréal Jean-Bosco Bourcier avait fait une déclaration à la commission au sujet de son congédiement, à la fin de 2009. « Ça m'a été rapporté », a-t-il expliqué à la commissaire Charbonneau, qui lui demandait s'il avait aussi communiqué avec lui. 

Selon Marc Deschamps, Jean-Bosco Bourcier a été congédié à la demande de Gérald Tremblay, après qu'il se soit présenté au parti avec une somme de 5000 $ sollicitée auprès d'un entrepreneur.

Le représentant officiel d'Union Montréal a été interrogé en fin d'après-midi par l'avocat d'Union Montréal. Il a admis à la commissaire Charbonneau qu'il avait préparé ce contre-interrogatoire avec Me Dorval.

Deschamps nie la pratique d'une double comptabilité

M. Deschamps a par ailleurs affirmé que, lors de sa conversation avec le maire en octobre 2012, le jour même du témoignage de Martin Dumont, les deux hommes ont convenu que jamais il n'y avait eu de rencontre en 2004 avec ce dernier en marge de deux élections partielles dans l'arrondissement Saint-Laurent.

L'ex-organisateur politique d'Union Montréal a soutenu puis maintenu devant la commission qu'il avait participé à une rencontre au cours de laquelle M. Deschamps lui avait révélé, devant le maire Tremblay, que le parti pratiquait une double comptabilité.

Selon Marc Deschamps toutefois, il « n'y a pas eu de rencontre avec Martin Dumont au sujet de quelque comptabilité que ce soit » lors de ces partielles dans Saint-Laurent. « Il n'y a pas de double comptabilité du parti », a-t-il en outre assuré. 

Le procureur Crépeau a présenté au témoin un estimé des dépenses globales que Me Dorval avait déjà présenté dans le cadre du témoignage de Martin Dumont. On y voit une colonne intitulée « dépenses globales », avec un solde de 96 448 $, et une autre intitulée « budget autorisé », avec un solde de 51 035 $. 

Marc Deschamps a expliqué que le parti n'avait pas dépensé plus que la limite permise lors de cet exercice, soit 50 000 $ ou 52 000 $ au total. La colonne « dépenses globales », a-t-il dit, n'était qu'un sommaire des dépenses envisagées par le directeur général du parti à l'époque, Christian Ouellet. 

Il a d'ailleurs noté que certaines éléments prévus dans la colonne « dépenses globales » n'avaient aucun sens. Il a par exemple souligné qu'il était impensable d'envisager une dépense de 14 500 $ pour un logiciel dans le cadre de deux élections partielles.

Deschamps témoigne sous interdit de publication au sujet de Faubourg Contrecoeur

M. Deschamps a été interrogé cet après-midi sur le fait qu'il a siégé au comité de sélection qui a choisi Frank Catania et associés comme promoteur immobilier dans le dossier du projet Faubourg Contrecoeur à l'automne 2006.

Cette dernière portion du témoignage n'a cependant pas été livrée publiquement, puisque la commissaire Charbonneau a accepté une requête partielle et préventive de non-publication demandée par le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).

L'avocate du DPCP, Julie-Maude Greffe, avait expliqué la semaine dernière que cette requête a pour but de « préserver l'équité procédurale » dans le cadre du procès que doivent subir huit accusés, dont Frank Zampino, Bernard Trépanier et Paolo Catania, dans le dossier du Faubourg Contrecoeur.

L'enquêtrice principale dans ce dossier, la sergente Isabelle Toupin, a révélé lors de son témoignage que Marc Deschamps avait siégé au comité de sélection malgré le fait que sa firme, Raymond Chabot Grant Thornton avait des mandats avec Frank Catania et associés. Elle a aussi révélé que Marc Deschamps a été le comptable personnel de Paolo Catania en 2008.

Le témoignage de Marc Deschamps se poursuivra sous ordonnance de non-publication mardi matin. 

Bernard Trépanier devrait lui succéder à la barre des témoins.

Un texte de Bernard Leduc et François Messier


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Québec uniformise les ordonnances collectives

Des milliers de Québécois atteints de maladies chroniques pourront, sans l'intervention de leur médecin, renouveler leurs ordonnances.

Le ministre québécois de la Santé et des Services sociaux, Réjean Hébert, uniformise donc les ordonnances collectives et en confie la surveillance à l'Institut national d'excellence en santé et services sociaux (INESSS).

Les professionnels de la santé pourront, à compter du 15 avril, se procurer le modèle d'ordonnance sur le site Internet de l'INESSS. Ces ordonnances permettront aux infirmières d'assurer le suivi de la médication de patients atteints des maladies chroniques suivantes :

  • L'hypertension artérielle
  • Le diabète
  • Les affections demandant l'usage de l'anticoagulothérapie
  • La dyslipidémie

Le ministre Hébert, de même que ses quatre partenaires dans le dossier des ordonnances collectives, assure que le nouveau procédé permettra d'accroître l'accessibilité au système de santé. « Le déploiement d'une première ligne de soins forte et accessible pour tous est l'une des grandes priorités de notre gouvernement, a indiqué M. Hébert. Parmi les actions que nous privilégions pour y arriver se trouve notamment la valorisation des pratiques collaboratives, sur lesquelles s'appuient justement les ordonnances collectives. »

Le diagnostic appartient au médecin

Les médecins devront toujours diagnostiquer la maladie et émettre l'ordonnance collective, mais elle pourra être ajustée par les infirmières qui suivent le patient, explique le président du Collège des médecins, Charles Bernard. La prise en charge de l'ajustement de ces ordonnances permettra aux médecins d'accorder plus de temps au traitement d'autres patients.

La présidente-directrice générale de l'Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec, Lucie Tremblay, précise que l'uniformisation de l'ordonnance collective permettra d'épargner du temps en ce qui touche l'élaboration de plusieurs types d'ordonnances, comme ça se fait actuellement dans plusieurs groupes de médecine familiale.

« Afin d'offrir la meilleure prise en charge de la clientèle présentant une condition chronique, l'ordonnance collective représente un des outils de l'infirmière. Dans un contexte de collaboration entre l'infirmière, le médecin et le pharmacien, les nouvelles ordonnances collectives amélioreront l'accès aux soins pour un grand nombre de clients puisque les situations cliniques visées sont parmi les plus fréquentes dans la population », souligne Mme Tremblay.

« Les citoyens du Québec ont besoin que tous les professionnels de la santé soient davantage mis à contribution et travaillent en interdisciplinarité pour le bien-être du patient , soutient la présidente de l'Ordre des pharmaciens du Québec, Diane Lamarre. Ces nouvelles ordonnances collectives nationales favoriseront une collaboration plus étroite, un suivi plus simple et un partage plus fluide d'informations entre médecins, infirmières et pharmaciens. »

Des ordonnances contagieuses

Le ministre Hébert s'est félicité de l'aboutissement de quelque 10 ans de travail pour en arriver au consensus sur les ordonnances collectives. Il estime que le changement de culture nécessaire à l'instauration des ordonnances collectives explique la longueur des discussions pour en arriver à une entente. « On est passé d'une culture où le médecin était le seul à pouvoir prescrire des médicaments à une culture plus interprofessionnelle. »

« Ça fait partie du changement culturel qui vise à répartir à l'ensemble des professionnels la tâche de faire le suivi auprès des patients atteints de maladies chroniques en première ligne. » — Réjean Hébert

« Maintenant qu'on a fait la route, on peut utiliser notre véhicule. C'est plus facile que de défricher une route dans la forêt , explique M. Hébert. Maintenant qu'on a une structure, je pense que ce sera beaucoup plus facile de réaliser les ordonnances plus rapidement. » Les maladies pulmonaires obstructives chroniques et les infections transmises sexuellement et par le sang (ITSS) pourraient être les prochaines maladies qu'on traitera selon le principe des ordonnances collectives.


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De l'amiante dans une centaine d'établissements de santé

Exclusif - Au moins une centaine d'établissements de santé et de services sociaux du Québec contiennent de l'amiante, selon leur propriétaire, la Société immobilière du Québec (SIQ).

La liste des établissements, obtenue grâce à une demande d'accès à l'information, comprend entre autres des hôpitaux, des centres de réadaptation, des CLSC, des CHSLD et des centres jeunesse. Cette liste, qui est rendue publique pour la première fois, pourrait toutefois s'allonger, puisque seulement les deux tiers, soit 180 des 296 établissements de santé et de services sociaux, appartenant à la SIQ ont complété leur recensement.

Les vérifications de Radio-Canada ont d'ailleurs permis d'apprendre que plusieurs grands hôpitaux du Québec, dont le CHUM, le CHU de Québec et l'Hôpital de Chicoutimi, contiennent également de l'amiante.

La SIQ, qui est propriétaire, mais pas gestionnaire des édifices, tient cependant à souligner que l'amiante que ces édifices contiennent n'est ni exposé, ni accessible. Il n'y a donc pas de risque pour les occupants, selon elle, à moins que des travaux de rénovation ne soient entrepris.

Malgré tout, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS), qui représente près de 100 000 employés du secteur, s'inquiète de la situation. « Quand il y a de l'entretien ou des bris, le risque devient de plus en plus présent », indique le vice-président de la FSSS pour le personnel paratechnique, services auxiliaires et métiers, Guy Laurion.

M. Laurion explique que cela fait 10 ans que les organisations syndicales demandent qu'un règlement sur l'amiante soit adopté, qui obligerait tous les établissements publics à établir un registre pour chaque édifice qui contient de l'amiante.

Quant à la Société pour vaincre la pollution, qui milite elle aussi depuis plusieurs années pour obtenir un inventaire détaillé des établissements publics, elle estime que la situation actuelle est un manque flagrant de transparence.

« Il me semble qu'un État prévoyant qui a des édifices contaminés à l'amiante devrait au moins aviser les employés qui travaillent pour nous qu'il y a un risque, pour qu'ils puissent se protéger eux-mêmes », indique le coprésident, Daniel Green.

Mentionnons que le règlement demandé par les deux organismes devrait bientôt être approuvé par la CSST, avant d'être adopté par décret par le conseil des ministres, ce qui pourrait se faire d'ici le mois de juin prochain. Le règlement sera mis en application deux ans plus tard.

Un reportage de Julie Dufresne


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Deux témoins à la commission Charbonneau quittent leur emploi respectif

Peu de temps après avoir témoigné à la commission Charbonneau, le vice-président Amérique latine de la firme Dessau, Rosaire Sauriol, et l'ingénieur pour le Groupe SM Robert Marcil démissionnent de leurs fonctions respectives au sein de ces entreprises.

« Cette démission prend effet immédiatement », a indiqué lundi la firme Dessau au sujet de M. Sauriol, tout en soulignant les efforts qu'il avait réalisés depuis 2009 afin de corriger une situation qu'elle a jugée « inacceptable », « notamment en modifiant ses pratiques d'affaires et en renforçant [...] son code d'éthique ».

Rosaire Sauriol a déclaré la semaine dernière que, dans les années 2000, sa firme avait fait partie d'un cartel de firmes de génie-conseil à Longueuil comprenant, outre Dessau, SNC-Lavalin, CIMA, Genivar et SM.

La Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction (CEIC) a également établi que des cadres et des employés de la firme de génie-conseil avaient versé près de 1 million de dollars aux deux grands partis provinciaux - Parti québécois et Parti libéral du Québec - entre 1998 et 2010.

Rosaire Sauriol est le fils de Paul-Aimé, qui a cofondé Dessau avec Jean-Paul Desjardins en 1957. Dessau est la 6e firme d'ingénierie du Canada et se situe parmi les 60 plus importantes du monde. L'entreprise possède des bureaux en Algérie, au Chili, en Colombie, au Costa Rica et au Pérou. Rosaire Sauriol occupait son poste de vice-président depuis 1986.

Rosaire Sauriol a déclaré avoir fait pour 2 millions de dollars de fausse facturation afin de contribuer financièrement aux partis politiques. Les employés qui faisaient des dons étaient ensuite remboursés par l'entreprise.

Il a admis que, durant la période où sa firme faisait du financement politique illégal et participait à un système de collusion à Montréal, l'entreprise n'avait jamais craint de voir ses pratiques démasquées par les autorités. M. Sauriol a d'ailleurs souligné qu'avant que sa firme cesse ces pratiques sous la pression des enquêtes journalistiques et policières, elle ne s'était jamais informée des sanctions encourues. Cela n'a été fait qu'à partir de 2010, lorsque Dessau a décidé de tout cesser et de dénoncer sa pratique de fausse facturation aux autorités fiscales dans le cadre d'un processus de divulgation volontaire.

Robert Marcil quitte le Groupe SM

Le Groupe SM a pour sa part annoncé la démission de l'ingénieur Robert Marcil, ex-directeur des travaux publics à la Ville de Montréal, « pour des raisons personnelles ».

Dans un communiqué, la firme précise qu'« à la suite d'une rencontre, les deux parties se sont entendues sur les modalités relatives à ce départ. Il a été convenu que ces modalités demeureront confidentielles ».

Lors de son témoignage à la commission Charbonneau, en février dernier, Robert Marcil a maintenu qu'il ignorait tout de la collusion et de la corruption qui gangrénaient l'octroi et la gestion des contrats de construction de Montréal. Il entretenait pourtant d'étroites relations avec tous les acteurs clés qui usaient de ces stratagèmes illégaux dans les années 2000, dont Giuseppe Borsellino, de Garnier Construction, qui l'a invité à ses frais en Italie.

Avec la collaboration d'Isabelle Richer


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La Cour suprême des États-Unis entame son débat historique sur le mariage gai

La Cour suprême des États-Unis commencera mardi à débattre de la question très sensible du mariage entre personnes de même sexe, interdit au niveau fédéral et dans la majorité des États.

Pendant cette audience de deux jours, le plus haut tribunal américain se penchera sur deux cas précis.

Les neuf juges étudieront d'abord l'interdiction du mariage gai en Californie.

Dans cet État de la côte ouest, le mariage entre personnes de même sexe a été brièvement autorisé en 2008 avant d'être interdit dans la Constitution de l'État par la « proposition 8 ». Celle-ci a été jugée, en 2010, contraire au principe d'égalité de protection inscrit dans la Constitution fédérale.

Le plus haut tribunal américain doit décider si le 14e amendement de la Constitution sur l'égalité de protection interdit à cet État de définir le mariage comme l'union entre un homme et une femme.

Le président Obama, qui s'est prononcé en faveur du mariage entre personnes de même sexe, ne sera pas présent en cour, mais il interviendra, par la voix de son avocat, en tant qu' « ami de la cour ». Il demandera à la cour d'annuler l'amendement, arguant une « discrimination sur la base de l'orientation sexuelle ».

« Chaque Américain doit pouvoir épouser la personne qu'il aime », a écrit le président sur Twitter lundi.

Présentement, aux États-Unis, le mariage homosexuel est autorisé dans 9 États sur 50, mais il est interdit au niveau fédéral. La loi fédérale américaine stipule depuis 1996 que le mariage est l'union légale entre un homme et une femme.

Mercredi, les juges se pencheront précisément sur cette loi, appelée la loi fédérale de Défense du mariage, signée par le président Bill Clinton, qui s'est récemment dit en faveur de son invalidation. La loi empêche les personnes de même sexe, légalement mariées dans les neuf États qui l'autorisent, d'être reconnues comme tel au niveau fédéral.

Le tribunal devra trancher pour déterminer s'il est acceptable que les droits que la loi fédérale accorde aux époux hétérosexuels pour les successions, les abattements fiscaux, les déclarations communes d'impôts et les indemnités de santé soient refusés aux couples de même sexe, même légalement mariés.

Sur cette question, la Cour étudiera notamment sur le cas d'Edith Windsor, une homosexuelle légalement mariée au Canada, qui doit payer une taxe sur l'héritage de sa défunte épouse, ce qu'elle n'aurait pas eu à faire si son mariage avait été reconnu.

La Cour suprême étudiera cette question alors que de plus en plus d'Américains sont en faveur du mariage entre personnes de même sexe. Un récent sondage Washington Post/ABC News révèle que 58 % des Américains y sont favorables, contre 36 % qui s'y opposent. En 2003, les pourcentages étaient inversés : 37 % des Américains étaient en faveur du mariage gai et 55 % étaient contre.

La décision des neuf juges est attendue en juin.


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LNH - L’Artiste précipité dans l’arrière-scène

Written By Unknown on Senin, 25 Maret 2013 | 14.18

Un match des anciens, ça se joue toujours dans la joie et la bonne humeur. Mais Alex Kovalev n'avait pas le cœur à la fête.

Trois jours après que la nouvelle de sa retraite eut commencé à filtrer, Kovalev faisait déjà partie d'un match des anciens à Montréal. Avec lui sur la glace, il y avait un gardien de 55 ans. Quelques joueurs, dont Eric Lindros, qui étaient à plusieurs kilos de leur « forme de match ». Une rencontre au cours de laquelle Marc Bergevin et Chris Chelios ont été échangés pendant un entracte.

Difficile pour l'égo, quand un mois plus tôt, vous patiniez contre Sidney Crosby et Evgeni Malkin dans un match qui comptait...

« C'était pour une bonne cause, mais je n'étais pas prêt à jouer un tel match, a admis l'Artiste. Il n'y a pas si longtemps, je jouais encore de vrais matchs dans la Ligue nationale. »

C'est dans l'amertume qu'Alex Kovalev a officiellement signé ses papiers de retraite, un geste lourd de conséquences, car il signifie qu'il ne peut plus offrir ses services aux équipes du circuit Bettman.

« Les papiers que j'ai signés disent que je ne peux pas revenir pendant deux ans. Personne ne voudra de moi dans deux ans », a-t-il expliqué.

Et un retour dans la KHL, là où il s'est produit en 2011-2012, est exclu.

« Je ne veux pas retourner là-bas, les jeux de coulisses sont pires qu'ici. J'aimerais jouer en Suisse », a laissé tomber Kovalev.

Sans réponse

À plus d'une reprise, Kovalev a souligné à quel point les explications données par les Panthers étaient illogiques.

Embauché comme joueur autonome en janvier sur les termes d'un contrat d'un an et 1,45 million, l'ancien du Canadien a amorcé son séjour dans le sud de la Floride sur les chapeaux de roues. Il s'est offert une soirée d'un but et deux passes aux côtés du prometteur Jonathan Huberdeau, dans un gain de 5-1 sur les Hurricanes.

Tout laissait croire que Kovalev, à l'image des Teemu Selanne, Saku Koivu et autres Ray Whitney, pouvait demeurer productif malgré un âge vénérable.

Mais la bombance n'aura duré qu'un match. Limité à un but et une aide dans les 13 matchs suivants, le Russe a vu son temps d'utilisation péricliter, jusqu'au jour de son 40e anniversaire de naissance, le 24 février, quand la direction des Panthers lui a demandé de rester à la maison.

« Ils m'ont dit que mon synchronisme n'était pas bon. Ils trouvaient que ça ne fonctionnait pas dans les deux premiers trios et par respect pour moi, ils ne voulaient pas me placer dans les trios 3 et 4.

« Ça ne fait aucun sens. Je peux aussi bien faire jouer un troisième trio qu'un premier.

« Je n'y peux rien, leur décision est prise. Les Panthers m'ont donné une chance de revenir dans la LNH. Mais je trouve dommage qu'on me force à prendre ma retraite sans que ça vienne de moi. »

Le positif

C'est donc sur une fructueuse carrière de 1316 matchs que Kovalev tire le rideau. L'ancien numéro 27 a inscrit 430 buts et 599 passes pour 1029 points, le 70e total de l'histoire de la LNH.

Pour des propos plus positifs sur ce qui a été une carrière plus que respectable, il y avait ses anciens coéquipiers, notamment ceux des Rangers de New York, là où il a gagné l'unique Coupe Stanley de sa carrière, en 1994.

« C'est un de ces joueurs spéciaux, uniques, a commenté l'ancien attaquant Glenn Anderson. Il est si talentueux. Il comprend très bien le sport. Et il ne voulait jamais quitter la patinoire, il aurait pu jouer 60 minutes par match! »

Cet amour du hockey a également marqué Luc Robitaille, son coéquipier à Manhattan de 1995 à 1997.

« C'était un joueur spécial, il aimait tellement jouer au hockey. On le voit, il prend sa retraite et il est déjà ici. Il restait une heure ou deux après les entraînements, jouer à 3 contre 3! C'était spécial. »


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Les bornes électriques d'Hydro-Québec peu utilisées

Exclusif - Il y a bientôt un an, Hydro-Québec et ses partenaires lançaient le Circuit électrique, le premier réseau de recharge publique au Canada pour les automobiles électriques.

Les chiffres indiquent que les utilisateurs ont effectué seulement 2000 recharges, soit une recharge par mois pour chaque borne. Hydro-Québec est satisfaite de cette première année, mais pourquoi les bornes sont-elles si peu utilisées?

Les explications de Louis-Philippe Ouimet :


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Al-Qaïdaau Maghreb islamique a un nouveau chef

L'Algérien Djamel Okacha a été désigné par Al-Qaïda pour prendre la tête de la branche maghrébine (AQMI) du mouvement. Il remplace le chef Abdelhamid Abou Zeïd, tué en février au Mali, mais dont la mort a été confirmée par la France samedi.

Djamel Okacha, 34 ans, est natif de Reghaïa dans la préfecture d'Alger. Il est soupçonné d'implication dans l'assassinat en juin dernier d'un Américain en Mauritanie, et dans l'attaque contre l'ambassade de France en 2009, qui avait fait deux blessés.

Okacha est impliqué dans le nord du Mali depuis 2004. En octobre, il a succédé à Nabil Makhloufi comme coordonnateur d'AQMI pour le Sahel.

Il doit encore être confirmé dans ses fonctions par la direction d'AQMI.

Combats à Gao

Après plusieurs semaines d'accalmie, Gao a vécu dimanche de nouveaux accrochages entre l'armée malienne et des combattants islamistes. Ces violences ont fait sept morts, « un militaire malien, quatre islamistes et deux civils », selon des sources concordantes.

Selon une source sécuritaire africaine, le calme était revenu à Gao à la mi-journée.

Il s'agit du troisième assaut majeur mené à Gao par les islamistes depuis sa reconquête par les armées française et malienne à la fin janvier. 


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Chypre, l'Union européenne et le FMI parviennent à une entente

L'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) se sont entendus avec Chypre sur un programme pour dénouer la crise dans ce pays et renflouer les banques. Les ministres des Finances de la zone euro ont approuvé l'accord.

L'entente prévoit de protéger les dépôts assurés de la première banque au pays, la Banque de Chypre, mais elle conduirait à la fermeture de la deuxième banque du pays, Popular Bank of Cyprus, dite Laïki.

Ainsi, les dépôts de moins de 100 000 euros dans cette banque seront transférés à la Banque de Chypre et ils seront garantis. Dans les deux établissements, les dépôts de plus de 100 000 euros, qui ne sont pas assurés suivant les règles de l'Union européenne, seront gelés et serviront en partie à financer le renflouement des banques.

Les déposants non assurés seront mis à contribution. La hauteur du prélèvement sur ces dépôts non assurés doit être déterminée dans les prochaines semaines par les autorités chypriotes et ses créanciers. Mais certaines sources parlent d'un prélèvement pouvant aller jusqu'à 40 %.

L'idée d'une taxe sur tous les dépôts bancaires, prévue dans le premier plan concocté en fin de semaine dernière, qui avait suscité un tollé, a été abandonnée

Les négociations qui ont eu lieu dimanche entre le président chypriote, la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le FMI visaient à établir un plan de sauvetage de l'économie de l'île.

Chypre devait réunir 5,8 milliards d'euros (7,7 milliards de dollars) afin d'avoir accès à un prêt d'urgence de 10 milliards d'euros (13,3 milliards de dollars) de la part de pays européens de la zone euro et du FMI. Si elle n'y parvient pas, la BCE menaçait de couper lundi les vivres aux banques.

La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a salué l'accord, estimant qu'il s'agit d'un « plan complet et crédible » portant sur le coeur du problème
de l'île, son système bancaire.

Selon le chef de file de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, l'accord « met fin aux incertitudes affectant Chypre et la zone euro ».

« Ce sera très difficile pour le pays » mais la Commission européenne « fera tout son possible pour alléger les conséquences sociales » de ce plan, a pour sa part assuré le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn.

Les actifs bancaires de Chypre sont évalués à 750% du produit intérieur brut, plus du double de la moyenne des pays de la zone euro, selon la Commission européenne.

En raison de sa fiscalité avantageuse, l'île méditerranéenne a longtemps été considérée comme un paradis fiscal. Environ le tiers des dépôts des comptes bancaires de Chypre est détenu par des ressortissants russes; le pays est devenu une destination bancaire très prisée ces dernières années.

L'agence Moody's évalue à 19 milliards de dollars les avoirs de sociétés russes à Chypre et à 12 milliards de dollars les avoirs de banques russes dans le pays.


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Une voiture entre en collision avec un restaurant à Princeville

Les clients d'un restaurant de Princeville, dans le Centre-du-Québec, ont dû interrompre leur repas lorsqu'une voiture est entrée en collision avec le bâtiment, dimanche vers 18 h.

Selon les explications du conducteur, un octogénaire, l'accélérateur de son véhicule serait resté coincé alors qu'il quittait le stationnement du restaurant Chez Leli, sur le boulevard Baril. L'homme aurait par la suite perdu le contrôle de la voiture.

Le conducteur et sa passagère s'en sont tirés indemne.

Dans le restaurant, cinq clients ont subi des blessures mineures et une autre, une nonagénaire, a été blessée plus sérieusement. La dame a été transportée dans un centre hospitalier de la région et son état de santé a été qualifié d'instable par le porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ), Claude Denis.

Le véhicule fera l'objet d'un examen mécanique et la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) évaluera les capacités de conduite de l'homme.

Un expert en reconstitution d'accidents de la SQ a été dépêché sur les lieux. L'alcool ne serait pas en cause dans l'accident, selon M. Denis.


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Une heure sans lumière pour la Terre

Written By Unknown on Minggu, 24 Maret 2013 | 14.18

De Moscou à Phnom Penh, en passant par New York et Montréal, les lumières d'édifices et de monuments de milliers de villes partout dans le monde ont été éteintes pendant une heure samedi soir dans un geste symbolique pour l'environnement.

L'événement international « Une heure pour la Terre » était de retour en ce 23 mars pour une sixième année.

À 20h30, heure locale, le port de Sydney, en Australie, a été plongé dans le noir, donnant le coup d'envoi de l'événement. Les lumières éclairant l'Empire State Building à New York, la Tour Eiffel à Paris, le Kremlin à Moscou, la porte de Brandebourg à Berlin, les chutes du Niagara, la tour la plus haute du monde Burj Khalifa à Dubaï, les remparts de Dubrovnik en Croatie et le stade olympique de Pékin ont aussi été éteintes.

Au Québec, l'éclairage des édifices de l'Assemblée nationale a été interrompu de 20h30 à 21h30. Seules les lumières nécessaires à la sécurité des lieux ont été maintenues.

À Montréal, les lumières des principaux bâtiments municipaux ont aussi été éteintes pendant une heure.

En tout, quelque 150 pays et 6500 villes participent à « Une heure pour la Terre », geste auquel prennent aussi part des centaines de millions de personnes.

Le Fonds mondial pour la nature (WWF) veut sensibiliser la population au défi mondial le plus urgent : les changements climatiques. Ils réclament des mesures concrètes de lutte aux changements climatiques.


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Chypre à24 heures du délai européen pour éviter la faillite

Le gouvernement chypriote dit qu'il reprendra dimanche, à Bruxelles, ses négociations « très délicates » avec la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) pour établir un plan de sauvetage de l'économie de l'île.

Chypre s'est entendue samedi avec les bailleurs de fonds sur quelques points, notamment sur la création d'une taxe exceptionnelle de 4 % sur les dépôts bancaires supérieurs à 100 000 euros. Le gouvernement avait pourtant rejeté cette même taxe il y a quelques jours.

La veille, le gouvernement chypriote a approuvé neuf projets de loi qui permettront notamment de restructurer les banques, de limiter les transactions financières en temps de crise et de créer un fonds de solidarité.

Malgré les progrès, l'agence de presse du pays, CNA, cite samedi un haut responsable du gouvernement non identifié qui critique l'attitude « rigide » du FMI lors des négociations. Ce responsable soutient que le Fonds monétaire formule « chaque demi-heure une nouvelle exigence ».

Chypre a reçu l'ordre de réunir 5,8 milliards d'euros (7,7 milliards de dollars) afin d'avoir accès à un prêt d'urgence de 10 millions d'euros (13,3 milliards de dollars) de la part de pays européens de la zone euro et du Fonds monétaire international (FMI). Si elle n'y parvient pas, la BCE coupera lundi les vivres aux banques, qui doivent rouvrir mardi après 10 jours de fermeture.

Sans son soutien, les institutions bancaires de Chypre pourraient s'effondrer mardi, acculant le pays à la faillite et l'obligeant probablement à quitter la zone euro.

Les parlementaires de l'île ont déjà rejeté un premier plan qui proposait de saisir jusqu'à 10 % de l'argent se trouvant dans les comptes bancaires des citoyens et cherchent désespérément une solution de rechange.

Samedi, des milliers d'employés des institutions bancaires chypriotes ont manifesté dans le centre-ville de la capitale, Nicosie. Les manifestants craignant de perdre leur travail et exigeant la démission du président Nicos Anastasiades.


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Mort du milliardaire russe Berezovski: des experts en matières dangereuses sur place

Des enquêteurs britanniques spécialisés dans les environnements contaminés par des substances nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques ont été dépêchés à la résidence du milliardaire russe Boris Berezovski, retrouvé mort samedi à Surrey, dans le sud de l'Angleterre.

« Sa mort est actuellement considérée comme inexpliquée et une enquête exhaustive est en cours », a déclaré dans un communiqué la police de la vallée de la Tamise, chargée de l'enquête. Le corps de M. Berezovski est toujours dans la résidence, a ajouté la police.

« Des officiers spécialement formés, y compris des enquêteurs spécialisés en NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique) sont actuellement sur place pour mener des investigations », a précisé la police, qui parle d'une mesure préventive et qui assure que la sécurité des résidents du voisinage n'est pas menacée.

L'avocat russe de M. Berezovski, Alexandre Dobrovinski a de son côté déclaré à la télévision Rossia 24 que l'homme d'affaires s'était enlevé la vie. « On m'a téléphoné de Londres pour me dire que Berezovski s'est suicidé », a déclaré M. Dobrovinski, sans préciser qui lui avait donné cette information.

« Ces derniers temps, Berezovski était dans un état terrible, il était criblé de dettes, il était détruit... Il était obligé de vendre ses tableaux et d'autres choses », a-t-il ajouté.

M. Berezovski était âgé de 67 ans. Il était devenu le premier milliardaire de Russie en tirant profit de la libéralisation post-communiste et de ses liens avec le cercle de l'ancien président russe Boris Elstine.

Il était tombé en disgrâce à l'arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine. Poursuivi pour fraude et évasion fiscale en Russie et pour financement illégal d'un club de football par les autorités du Brésil, le milliardaire s'était exilé en Grande-Bretagne en 2001. Il avait obtenu un statut de réfugié en 2003.

Moscou a demandé à Londres l'extradition de Boris Berezovski à plusieurs reprises par le passé, mais sans succès.

L'homme d'affaires s'opposait publiquement au gouvernement de Vladimir Poutine. Il a notamment appelé à un coup d'État en Russie en promettant une récompense à quiconque arrêterait « le dangereux criminel Poutine ». À Londres. Il était l'une des figures d'un groupe d'exilés russes anti-Poutine auquel avait appartenu Alexandre Litvinenko, un transfuge du FSB (services de renseignement russes) empoisonné en novembre 2006 au polonium, une substance radioactive. M. Litvinenkoavait, peu avant, bu un thé avec l'homme d'affaires Dmitri Kovtoun et Andreï Lougovoï, un agent secret russe, dans un hôtel de Londres.

Andreï Lougovoï, considéré par Londres comme le principal suspect du meurtre, a accusé Berezovski d'être impliqué dans l'empoisonnement.

Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, M. Berezovski avait récemment « demandé pardon » à Vladimir Poutine. « Il y a quelque temps, peut-être deux mois, Berezovski a envoyé une lettre à Vladimir Poutine, qu'il avait écrite personnellement, où il a reconnu avoir commis beaucoup de fautes et en a demandé pardon à Poutine », a déclaré samedi M. Peskov à la chaîne de télévision russe Vesti 24.


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Sabres 2 - Canadien 1 - Indomptables

Quand Ryan Miller joue comme il en est capable, les Sabres de Buffalo forment une équipe nettement plus respectable que leur dossier l'indique.

Miller s'est dressé face au Canadien (20-6-5) et a aidé les Sabres (13-15-4) à l'emporter 2-1, samedi soir, à Montréal.

Le Tricolore subit ainsi une première défaite en 60 minutes depuis le 5 mars à Long Island. L'équipe présentait une fiche de 6-0-1 depuis. Plus impressionnant encore, le CH rentre au vestiaire sans point pour seulement la deuxième fois à ses 20 dernières sorties (14-2-4), soit depuis la défaite de 6-0 face aux Maple Leafs de Toronto.

S'ils ont dompté une de leurs bêtes noires jeudi à New York, les Montréalais ont été incapables d'en faire autant avec les Sabres, si bien que leur fiche face aux Sabres s'établit à 1-1-2 cette saison.

« On n'a pas profité de nos chances, a estimé le défenseur Francis Bouillon. On a eu des chances, mais le retour n'était pas là, la rondelle sortait du mauvais côté. On a été agressifs au filet, on a pris beaucoup de lancers, mais il y a des matchs comme ça. C'est un peu notre bête noire, on a de la misère à jouer contre eux. »

Miller intraitable

Ryan Miller a été bombardé de 39 rondelles pour signer ce gain. Et on ne parle pas de jeux faciles ici; les défenseurs des Sabres ont multiplié les bourdes devant lui (19 revirements à leur fiche), comme ce cadeau de Tyler Myers à Tomas Plekanec en milieu de troisième période, avec une avance d'un but pour les Sabres.

« Quand on créait de la pression, qu'on faisait bien circuler la rondelle dans leur zone, on les forçait à commettre des revirements », a jugé le capitaine du CH, Brian Gionta.

Mais les coéquipiers de Miller ont également réparé quelques-unes de leurs erreurs. Les patineurs des Sabres ont totalisé 32 tirs bloqués, dont 8 par le défenseur Mike Weber.

« C'est un effort collectif, a ajouté Miller. Si on peut bien se positionner et les faire travailler autour de nous, on va reprendre la rondelle et repartir dans leur zone. »

Le début du match ne laissait pas croire à un tel succès, puisque Miller a failli se faire prendre sur un lobe de P.K. Subban de la ligne bleue dès la troisième minute.

« On l'a vu sur cette patinoire, Cam Ward s'est fait prendre plus tôt cette saison, a rappelé Miller. La glace est bonne, mais la rondelle fait parfois de drôles de bonds. Ç'a semblé amuser la foule! Mais je ne crois pas que c'était aussi près que ça en avait l'air. »

Michael Ryder, en avantage numérique en troisième période, lui a volé son jeu blanc. Le Terre-Neuvien a redirigé un « tir-passe » parfait d'Andrei Markov pour son premier but au Centre Bell depuis son retour avec le Canadien.

Punition controversée

Thomas Vanek a inscrit le premier filet de la soirée en faisant dévier un tir de la pointe de Christian Ehrhoff pendant un avantage numérique de deux hommes des visiteurs. Mike Blunden et Subban se trouvaient alors au banc des pénalités.

La punition de Subban a fait maugréer la foule. Le défenseur a été chassé pour un dégagement par-dessus la rampe, mais les reprises semblaient indiquer qu'aucun joueur des Sabres n'avait touché à la rondelle. Il n'était toutefois pas clair si la rondelle avait effleuré la baie vitrée avant de se retrouver dans les estrades.

Quoi qu'il en soit, personne dans le vestiaire du Canadien ne semblait vouloir attirer l'attention des instances disciplinaires de la LNH...

« C'est de la malchance », a succinctement analysé Michel Therrien.

« Ce sont des choses hors de notre contrôle, a martelé le défenseur Josh Gorges. On ne veut pas chercher d'excuses. Si c'est la décision de l'arbitre, on doit écouler le 5 contre 3 et passer à autre chose. On ne se demandera pas ce qui se serait passé s'il n'avait pas été puni. »

Vanek a ajouté le proverbial but « qui fait mal » avec 37 secondes à écouler au deuxième vingt. Carey Price a bloqué les 16 autres tirs des hommes de Ron Rolston.

Après une semaine à jouer contre des adversaires plus faibles, le Canadien en aura plein les bras cette semaine, avec des visites à Pittsburgh et à Boston mardi et mercredi, avant d'accueillir les Rangers de New York samedi.


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