Morrow nie avoir trempé dans une présumée combine de Trépanier

Written By Unknown on Jumat, 29 Maret 2013 | 14.18

Le président de Morrow Communications, André Morrow, dément avoir été payé par la firme de génie-conseil SNC-Lavalin pour des services qu'il aurait en fait rendus à Union Montréal lors de la campagne électorale de 2005, comme l'a affirmé le vice-président principal de cette firme, Yves Cadotte.

La semaine dernière, M. Cadotte avait déclaré que Bernard Trépanier lui avait demandé de payer une facture de 75 000 $ de Morrow Communications à Union Montréal. Cela lui aurait ainsi permis de s'acquitter d'une partie du montant de 200 000 $ que l'ex-argentier d'Union Montréal exigeait de SNC-Lavalin en vue de la campagne de 2005.

« Je sais qu'à l'époque, il y a eu quelques services qui ont été rendus [par Morrow Communications]. Mais ce n'était pas à la hauteur du 75 000 $. Donc, c'était une fausse facture? C'était une fausse facture. » — Échange entre Yves Cadotte, vice-président de SNC-Lavalin, et Me Gallant, le 14 mars

Devant la commission Charbonneau, André Morrow a reconnu jeudi matin avoir signé une entente de gré à gré avec la firme de génie, en novembre 2005, selon laquelle cette dernière retenait ses services pour des projets à venir pour ce même montant. L'entente survenait peu après la fin de la campagne municipale de 2005, lors de laquelle Morrow Communications avait travaillé aux côtés de Gérald Tremblay.

«  Est-ce que c'est pour payer des choses qu'Union Montréal aurait dû payer? Non.  » — André Morrow

M. Morrow a affirmé que la somme de 75 000 $ lui avait été payé par SNC-Lavalin le 15 novembre. L'argent a été encaissé par son entreprise et n'a jamais servi à autre chose, soutient-il. M. Morrow dit qu'il n'a pas été étonné d'être payé pour des services qu'il n'avait pas encore rendus et qu'il faisait confiance à SNC-Lavalin, avec laquelle il voulait développer des relations d'affaires.

« J'ai fait peu ou presque pas de choses à l'intérieur de ce mandat-là », a-t-il cependant précisé. Par la suite, il n'a pas remboursé SNC-Lavalin. L'argent, dit-il, est resté dans le compte de Morrow Communications.

«  Tous les travaux que j'ai faits durant la campagne ont été facturés à Union Montréal et payés par Union Montréal.  » — André Morrow

M. Morrow se défend dans son témoignage d'avoir eu vent à l'époque de la possible existence de cette combine évoquée par M. Cadotte, ou encore nourri des soupçons.

« Si j'avais su qu'il y avait une possibilité que ce soit lié à Union Montréal, je me serais levé, j'aurais refusé, et je serais parti », a-t-il assuré.

La commission a été intriguée par le fait que la lettre d'entente était antidatée de neuf mois, soit en février 2005, mais M. Morrow dit qu'à l'époque il n'en a pas fait cas. Il soutient que Pierre Anctil de SNC-Lavalin, avec qui il avait négocié l'entente, lui avait demandé de faire cela, et il a cru alors que cela pouvait s'expliquer par des raisons budgétaires ou fiscales.

Pierre Anctil, un ancien directeur général du Parti libéral du Québec, était alors un des vice-présidents de la firme. Les deux hommes se connaissent depuis une trentaine d'années, alors qu'ils militaient ensemble au parti.

La version de Cadotte malmenée par Deschamps et Trépanier

Lors de son témoignage, le représentant officiel d'Union Montréal, Marc Deschamps, a soutenu que la facture, présentée devant la commission, ne concernait en rien Union Montréal et que le parti avait lui-même payé tout ce qu'il devait à Morrow Communications.

Marc Deschamps a reconnu qu'Union Montréal avait fait appel aux services de Morrow Communications pour la campagne de 2005, mais a assuré que le parti avait « payé toutes les heures facturées par Morrow Communications ». Il a aussi avoué avoir récemment parlé à M. Morrow et que ce dernier lui avait assuré, comme il l'a fait jeudi, « que cette facture-là n'avait pas trait à la campagne électorale ».

Peu après le témoignage de M. Morrow, Bernard Trépanier a nié avoir demandé à Yves Cadotte de SNC-Lavalin de payer cette facture. Il a cependant admis se rappeler que M. Cadotte lui avait dit, en septembre ou octobre 2005, alors qu'il lui remettait 40 000 $ pour les élections, qu'il avait justement une facture de 75 000 $ à payer à M. Morrow.

M. Morrow est un habitué des milieux politiques. Il a œuvré au sein du Parti libéral sous Robert Bourassa, puis a poursuivi jusque sous Jean Charest. Il a aussi été impliqué au Parti libéral du Canada.

C'est en 2001 qu'il s'associe à Gérald Tremblay, ex-ministre libéral, pour se lancer à l'assaut de la mairie de Montréal. Il sera de nouveau à ses côtés lors de la campagne de 2005 pour s'occuper de la publicité : affiches, pancartes, site Internet, etc.

« J'aime faire de la politique, je crois à la politique. » — André Morrow

M. Morrow explique qu'il ne s'est occupé que de communication pour le maire, jamais de financement ni d'organisation.

Il a admis avoir croisé, lors de la campagne de 2005, M. Trépanier, qui s'enquérait parfois du matériel de communication produit. La commission fait d'ailleurs état de quelques échanges téléphoniques.

Un texte de Bernard Leduc et François Messier


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