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Un couple accusé d'avoir séquestré un enfant pendant près de deux ans à London

Written By Unknown on Sabtu, 31 Mei 2014 | 14.18

Le reportage de Katherine Brulotte

Le service de police de London a porté des accusations contre l'oncle et la tante d'un enfant de 10 ans qu'ils auraient séquestré et mal nourri pendant près de deux ans.

Après avoir reçu un renseignement d'une personne du public, des policiers et un travailleur de la Société d'aide à l'enfance de London et Middlesex se sont rendus dans une résidence hier. Les autorités racontent que la maison semblait vide et qu'elles ont dû appeler les propriétaires pour qu'ils leur ouvrent la porte.

Ils ont découvert le garçon de 10 ans, le neveu des propriétaires, à l'intérieur.

Des conditions sordides

Le service de police de London affirme que l'enquête a permis de déterminer que l'enfant a été enfermé dans la chambre principale de la maison pendant 18 à 24 mois.

La chambre disposait d'une salle de bain. L'enfant avait donc accès à une douche et des toilettes, mais la chambre et toute la maison se trouvaient dans des conditions sordides selon les autorités.

Lors d'une conférence de presse aujourd'hui, le service de police de London a affirmé que la maison était jonchée de déchets, qu'il y avait des excréments, des restes de nourriture et de l'urine sur le sol et le lit de la chambre.

Selon les autorités, l'enfant recevait de la nourriture de restaurants rapides deux fois par jour, matin et soir.

L'enfant a été transporté à l'hôpital où il a été déterminé qu'il était d'un poids insuffisant et souffrait de malnutrition. Il est sorti de l'hôpital et a été placé sous la garde de la Société d'aide à l'enfance. 

L'enfant biologique du couple, une fille de 9 ans, a aussi été recueilli par les services sociaux. Les enquêteurs affirment qu'il n'y a cependant pas de preuve qui montrerait qu'elle aurait été elle aussi enfermée dans une pièce de la maison.

Les deux enfants ont été placés en famille d'accueil.

Les autorités n'ont pas encore contacté les parents de l'enfant qui se trouvent à l'étranger. Le bambin vivait dans la maison de son oncle et de sa tante depuis son arrivée au Canada en 2010 et ne serait jamais allé à l'école. Il serait sorti brièvement en 2013.

La Société d'aide à l'enfance a dit que le garçon a dit maintenant vouloir des repas plus traditionnels et aller à l'école.

L'enquête continue

Deux adultes, l'oncle et la tante de l'enfant qui sont aussi ses tuteurs légaux sont accusés de manquement au devoir de fournir les choses nécessaires à l'existence et de séquestration. Ils ont été placés en détention.

Les autorités affirment que ni la Société d'aide à l'enfance, ni la police n'avaient eu d'interaction avec les occupants de la maison avant hier. La Société d'aide à l'enfance de London et Middlesex a toutefois eu un contact bref avec la famille en 2007, à un autre endroit, au sujet d'un autre enfant qui ne vit plus dans la résidence.

L'enquête se poursuit. L'identité des deux accusés n'a pas été dévoilée pour protéger celle de l'enfant.


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Lapidation d'une femme enceinte au Pakistan : quatre nouvelles arrestations

La police pakistanaise a arrêté quatre suspects de plus vendredi dans l'affaire du meurtre d'une jeune femme battue et lapidée par des membres de sa propre famille pour s'être mariée sans permission.

Les quatre suspects ont été appréhendés, alors que le père de la victime est déjà détenu par la police. Il s'agit d'un oncle et deux cousins de la victime, Farzana Parveen, ainsi qu'un chauffeur.

Deux des frères de la jeune femme sont toujours recherchés par la justice pakistanaise.

Ces nouvelles arrestations surviennent après que le premier ministre du pays, Nawaz Sharif, eut exigé des résultats urgents dans cette affaire.

Farzana Parveen, qui était enceinte, a été sauvagement attaquée par sa famille alors qu'elle se rendait au tribunal, mardi, en compagnie de son mari, à Lahore, dans le nord du Pakistan.

Atteinte à la tête par plusieurs briques, trouvées par ses assaillants sur un chantier de construction adjacent, la femme de 25 ans a succombé à ses blessures.

La scène s'est déroulée devant des policiers, qui sont restés impassibles.

Au nom de l'honneur

Ce meurtre, commis au nom de l'honneur parce que la jeune femme, qui refusait un mariage arrangé, a choisi de vivre avec celui qu'elle aimait, a soulevé une vague d'indignation dans le pays et à l'étranger.

La famille de la jeune femme, qui trouvait que la dot de son prétendant n'était pas assez élevée, l'a accusé d'avoir enlevé leur fille. C'est en se rendant au tribunal dans le cadre de cette accusation que le couple a été attaqué.

Quant au mari de Farzana Parveen, il réclame que les responsables du meurtre soient tués devant lui à coups de briques, de la même façon dont son épouse est morte. « S'ils meurent dans la souffrance, je serai heureux », a déclaré Mohammad Iqbal à l'Agence France-Presse.

Le mari avait lui-même assassiné sa première femme

Mais en dépit du drame qu'il vit, l'homme a fait une confession étonnante aux journalistes, avouant candidement qu'il avait lui-même tué sa première femme avant d'épouser Farzana Parveen.

« J'étais amoureux de Farzana. Et c'est à cause de cet amour que j'ai tué ma première femme en l'étranglant », a confié Mohammad Iqbal à l'AFP.

« Un jour je me rendais chez Farzana, mais ma femme m'a bloqué le passage d'une façon qui m'a rendu furieux. Je ne voulais pas la tuer, je regrette mon geste », a déclaré l'homme. Comme il refuse le pardon aux meurtriers de sa femme, il pourrait toucher la « diya », une compensation financière déterminée par un juge que doit verser l'auteur d'un meurtre ou sa famille aux proches de la victime, selon les règles de l'islam.

Pas moins de 1000 femmes ou adolescentes ont été tuées au Pakistan l'an dernier pour avoir « déshonoré » leur famille, souligne la Commission pakistanaise des droits de l'homme, qui dénonce l'impunité des responsables de ces meurtres en dépit de lois qui interdisent les mariages forcés et qui punissent les crimes d'honneur.


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Accurso veut éviter à tout prix la commission Charbonneau

Tony Accurso poursuit le déploiement de tous les moyens légaux à sa disposition pour éviter de témoigner devant la commission Charbonneau. L'homme d'affaires a demandé, vendredi, à la Cour d'appel la permission de faire appel de la décision de la Cour supérieure, qui a refusé de casser sa citation à comparaître devant la commission.

L'affaire a été entendue en matinée par le juge François Doyon, qui a pris le tout en délibéré. Sa décision pourrait être connue la semaine prochaine. 

L'avocat de M. Accurso, Me Louis Belleau, a affirmé que le juge de la Cour supérieure, Jean-François Buffoni, a commis une erreur dans son jugement. Il soutient que la preuve est incomplète et que le contenu des enquêtes policières en cours au sujet de son client devrait être divulgué.

Il allègue en outre que le juge Buffoni ne s'est pas attardé sur le risque de préjudice auquel s'exposerait l'entrepreneur en témoignant devant la commission. Me Belleau craint que son client s'auto-incrimine et alimente les enquêtes policières.

Pour les avocats de la commission, le seul préjudice auquel l'entrepreneur s'expose, c'est d'être éventuellement accusé au terme des enquêtes policières. La procureure de la commission, Me Érika Porter, soutient que le juge Buffoni n'a pas commis d'erreur dans son jugement et qu'il a une analyse « très méthodique » de la situation.

Par ailleurs, lors de son exposé devant le juge, Me Belleau a fait état de l'existence d'une lettre de la commission adressée à M. Accurso. La commission exige de lui remettre la liste de tous les passagers qui ont séjourné sur son luxueux bateau, le Touch, depuis sa mise à l'eau en 2004.

Ce qui intéresse la commission

Dans une lettre datée du 16 mai dernier et signée par le procureur en chef adjoint de la commission Charbonneau, Simon Tremblay, dont Radio-Canada a obtenu copie, la commission a donné un aperçu à Me Belleau des sujets sur lesquels la Commission souhaite interroger Tony Accurso. Me Tremblay y prend bien soin de préciser que la liste des sujets n'est pas « limitative ».

La Commission souhaite entendre M. Accurso sur :

  • ses relations avec la FTQ-Construction, le Fonds de solidarité de la FTQ, la SOLIM, soit le bras immobilier du Fonds de solidarité, la Fraternité interprovinciale des employés en électricité (FIPOE) et « différents officiers de ces entités »;
  • le financement des partis politiques, tant provinciaux que municipaux;
  • ses activités dans la grande région de Montréal (sauf Mascouche et Laval);
  • les différents contrats publics de construction obtenus avec le gouvernement provincial;
  • l'utilisation du bateau communément désigné comme le Touch;
  • les liens de Tony Accurso, le cas échéant, avec des personnes liées au crime organisé;

Dans la lettre, le procureur adjoint ajoute qu'il communiquera sous peu avec Me Belleau afin de l'informer de l'intention, ou de la non-intention de la Commission de présenter, lors du témoignage de M. Accurso, des communications privées interceptées.

Demande de sursis à prendre en considération

Si le juge Doyon accepte d'entendre la cause de l'entrepreneur, il devra se pencher sur une demande de sursis de l'entrepreneur. Cette requête vise à suspendre l'application du jugement de la Cour supérieure et ainsi éviter à Tony Accurso d'être obligé de témoigner pendant l'audition de la cause devant la Cour d'appel.

M. Accurso s'était adressé à la Cour supérieure pour faire annuler la citation à comparaître devant la commission Charbonneau sous prétexte que la police pourrait se servir de son témoignage pour recueillir des éléments de preuve pouvant l'incriminer dans les procédures criminelles intentées contre lui.

Tony Accurso soutenait que la commission d'enquête sur l'industrie de la construction avait été créée « dans le but de nourrir les enquêtes criminelles et plus précisément de recueillir de la bouche des témoins des éléments de preuve qui serviront à les accuser devant les tribunaux de juridiction criminelle ».

Le juge Jean-François Buffoni avait toutefois rejeté sa requête, estimant que rien ne prouvait que la commission Charbonneau sert à alimenter les enquêtes policières. Il avait précisé que « la pertinence et l'utilité du témoignage de M. Accurso crèvent les yeux ».

La citation à comparaître de M. Accurso lui a été remise en juillet 2013, mais les procédures liées à sa requête pour cassation de sa citation à comparaître se sont échelonnées de septembre 2013 à février 2014. M. Accurso s'était rendu jusqu'en Cour suprême du Canada pour contester des décisions intérimaires du juge Buffoni.

Ce dernier avait refusé d'entendre des témoins dans le cadre de cette requête et c'est cette décision que M. Accurso a portée jusqu'en Cour suprême, qui a refusé de l'entendre.

À défaut de victoires juridiques, M. Accurso gagne du temps. Les audiences publiques de la commission Charbonneau devraient prendre fin au mois de juin. Les travaux doivent cependant se poursuivre cet automne, avec la présentation de mémoires.


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Quand l'ex-PDG de l'AMT demandait de détruire son cellulaire à «coups de talons»

Le reportage de François Cormier

De sérieuses allégations, dont l'ingérence dans l'octroi de contrats et le recours aux prête-noms, pèsent sur l'ancien président-directeur général de l'Agence métropolitaine de transport (AMT), Joël Gauthier, selon ce que relève un mandat de perquisition de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) obtenu par Radio-Canada et La Presse.

Les enquêteurs soupçonnent Joël Gauthier de fraude envers le gouvernement, d'abus de confiance par un fonctionnaire public et de participation à une infraction. Pour l'instant, aucune accusation n'a été déposée contre lui.

M. Gauthier aurait aussi demandé à son adjointe de détruire un cellulaire qui lui appartenait. Ce qu'elle aurait fait « à coups de talons ».

À deux ou trois reprises, l'adjointe de Joël Gauthier aurait également demandé à ce que des appareils BlackBerry de son patron soient remplacés, parce qu'ils étaient tombés dans un verre d'eau.

Selon le témoignage du directeur Technologie et Communication de l'AMT, « Joël Gauthier devait croire que ses données cellulaires seraient effacées ». La secrétaire de Joël Gauthier a été avisée que les données cellulaires demeuraient sur les serveurs de l'AMT, malgré tout.

On apprend par ailleurs que Joël Gauthier aurait demandé à son adjointe de faire des dépôts en argent dans son compte personnel, à la Banque de Montréal.

Un spectacle gratuit avec Jean Charest?

Les documents de l'UPAC démontrent à quel point Joël Gauthier était proche de certaines firmes. Par exemple, le 22 juin 2006, il aurait confirmé sa présence à un spectacle de Madonna, au Centre Bell, en compagnie de Rosaire Sauriol (Dessau), Jean Charest (ex-premier ministre), Jean-Pierre Sauriol (Dessau), David Whissel (député libéral), Benoît Savard et Violette Trépanier.

Jean Charest n'a aucun souvenir d'avoir assisté au spectacle de Madonna et l'événement ne figurerait pas à son agenda, selon son entourage.

Joël Gauthier aurait d'ailleurs obtenu plusieurs billets gratuits pendant qu'il était PDG de l'AMT. Autre exemple : à la suite de la signature d'un contrat avec Bombardier, une adjointe affirme qu'il s'est fait payer un voyage à Vancouver pour quatre personnes par la compagnie Bombardier. Il aurait également demandé à Bombardier des billets pour les Jeux olympiques d'hiver de 2010.

Ann MacDonald, vice-présidente de Bombardier, confirme que Joël Gauthier a été reçu dans la loge de Bombardier lors des Jeux olympiques, mais nie que le voyage a été payé par son entreprise. Elle confirme que Joël Gauthier s'est rendu deux à trois fois par année dans la loge de Bombardier, au Centre Bell, ou dans les estrades. Il regardait des parties de hockey ou des spectacles aux frais de Bombardier.

Rencontre au 357-C

Lors d'une rencontre avec les policiers, la vice-présidente de Bombardier, Ann MacDonald, affirme également qu'elle a convié des responsables de l'AMT et de Bombardier au club 357-C. 

Le but de la rencontre était de souligner l'obtention d'un contrat. Les frais ont été payés par Bombardier.

De l'ingérence dans les appels d'offres?

Selon la déclaration de son ancienne adjointe, Joël Gauthier aurait fait modifier les critères de certains appels d'offres. Elle ne peut toutefois dire de quels critères il s'agit.

L'ancienne vice-présidente Exploitation de l'AMT a également confirmé à l'UPAC que Joël Gauthier faisait « de l'ingérence dans les critères d'évaluation du dossier du déneigement et qu'il n'aurait pas dû intervenir à ce niveau ». Elle n'a pas pu nommer les critères modifiés.

Des prête-noms?

Selon le témoignage d'un avocat de l'AMT, Joël Gauthier lui aurait demandé de faire un don à la ministre libérale Christine St-Pierre. L'avocat aurait d'abord refusé pour ensuite émettre un chèque de son épouse, de 3000 $. Joël Gauthier aurait, par la suite, remboursé les 3000 $ à l'avocat.

Un ancien coordonnateur de la permanence du PLQ et ancien attaché politique de Line Beauchamp a déclaré aux enquêteurs qu'il s'est rendu à deux reprises au bureau de Joël Gauthier, à l'AMT, pour récupérer des enveloppes contenant des chèques pour une valeur de 10 000 $ (la première fois) et 12 000 $ (la seconde fois). Selon sa déposition, ces chèques provenaient de bureaux d'ingénieurs ou d'architectes de la région de Valleyfield et de Vaudreuil.

Les policiers de l'UPAC ont donc décidé de copier et de fouiller tous les disques durs qui se trouvent à l'AMT. Des allocations de dépenses, des clés USB et des téléphones portables ont également été saisis.

Nicolas Girard a dénoncé son prédécesseur

C'est le président actuel de l'AMT, Nicolas Girard, qui a fourni à l'UPAC des éléments d'enquête sur son prédécesseur Joël Gauthier.

Selon les documents obtenus par Radio-Canada, Nicolas Girard a appris que son prédécesseur entretenait des relations de proximité avec certains entrepreneurs et des firmes de génie-conseil. Joël Gauthier aurait eu des rencontres avec Rosaire Sauriol, Joe Borsellino, les firmes CIMA+, Dessau, SNC-Lavalin.

Selon les documents, ces rencontres étaient des repas, des billets pour les matchs des Canadiens de Montréal et d'autres événements culturels. Il aurait également reçu à son bureau Rosaire Sauriol (Dessau), Yves Cadotte (SNC-Lavalin) et Ann MacDonald (Bombardier).

Plutôt que de se rendre à certaines réunions, il se serait parfois rendu au Centre Bell. Nicolas Girard a donc demandé à un directeur de l'AMT de remettre les imprimés de l'agenda de Joël Gauthier à la Sûreté du Québec.

On apprend également que Joël Gauthier et du personnel de l'AMT recevaient des cadeaux de la part d'entrepreneurs, à la tête de simples compagnies de déneigement ou de firmes d'ingénieries. Joël Gauthier aurait conservé certains de ses cadeaux alors que d'autres étaient tirés au sort pour les employés. Par contre, les cadeaux n'étaient pas acceptés s'ils provenaient d'une compagnie qui avait présenté une soumission.

Éléments recherchés par l'UPAC lors de la perquisition du 2 mai 2014 :
  • les agendas de Joël Gauthier;
  • les comptes informations utilisés par Joël Gauthier;
  • les correspondances émises et reçues par Joël Gauthier;
  • les allocations de dépenses de Joël Gauthier;
  • les données cellulaires de Joël Gauthier;
  • les photos et les vidéos de Joël Gauthier lors d'événements sociaux;
  • les dossiers Excel produits par la secrétaire de direction de Joël Gauthier, Anne Dumoulin.

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Incident impliquant le moteur d'un CSeries de Bombardier

Les détails avec Mathieu Dion

Un incident impliquant un des moteurs de l'appareil CSeries de Bombardier survenu tard jeudi, à Mirabel, a forcé la compagnie à interrompre son programme d'essais en vol.

L'incident, dont la nature précise n'a pas été dévoilée, est survenu sur le premier appareil d'essai de la CSeries, le FTV1, lors d'activités d'entretien au sol aux installations de Mirabel.

Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST), qui a dépêché un enquêteur sur les lieux, a tout au plus indiqué dans un communiqué de presse qu'« un Bombardier CS100 a subi une panne de moteur durant des essais sur le sol. » Le fabricant des moteurs de la CSeries, Pratt & Whitney, participera également à l'enquête.

Bombardier précise que l'incident n'a fait aucun blessé et que la situation a été rapidement maîtrisée. L'appareil, qui est endommagé, a été transporté de la piste d'atterrissage au hangar de l'usine de Mirabel, a précisé le porte-parole de Bombardier, Marc Duchesne.

Les essais pourront reprendre lorsque l'enquête sera conclue. M. Duchesne a ajouté que le programme ne devrait pas être suspendu et que Bombardier prévoit toujours la mise en service de ses nouveaux appareils dans la deuxième moitié de 2015.

« Le programme d'essai en vol teste les limites de l'équipement et des appareils. Ce sont des choses qui arrivent, mais ce n'est pas souhaitable », a-t-il expliqué.

Bombardier a investi 15 ans de travail pour développer ces nouveaux appareils et la vente de la CSeries pourrait rapporter entre 5 et 8 milliards de dollars. Son succès est crucial pour l'entreprise et Bombardier doit éviter à tout prix d'autres incidents, croit le professeur de l'École des sciences de la gestion de l'UQAM, Ebrahimi Mehran.

« Il faut faire attention et ne pas donner trop de munitions aux compagnies qui vont ausculter ça avec précision et mettre en valeur les faiblesses de la CSeries. » — Le professeur de l'École des sciences de la gestion de l'UQAM, Ebrahimi Mehran.

Sur les marchés, l'action de Bombardier a reculé de 2,4 % vendredi.


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SNC-Lavalin demande 200 millions $ de plus pour le CUSM

Written By Unknown on Jumat, 30 Mei 2014 | 14.18

Le reportage d'Anne Panasuk

Exclusif - Radio-Canada a appris que SNC-Lavalin pourrait réclamer autour de 200 millions de dollars de plus pour le chantier du Centre universitaire de santé de McGill (CUSM). Une réclamation surprenante puisque la construction en partenariat public-privé supposait pourtant qu'il n'y aurait pas de surprises.

Selon les sources de Radio-Canada, SNC-Lavalin réclamerait 170 millions de dollars pour des travaux qu'elle affirme non prévus au contrat.

À cela s'ajouteraient 21,5 millions pour des arrêts de travail au chantier.

Le total s'élève donc à 191 millions et demi de dollars, soit 15 % du 1,34 millard de dollars prévu pour la construction de l'hôpital.

La formule en PPP devant pourtant prémunir Québec contre les coûts supplémentaires, comme l'affirmait la présidente du Conseil du Trésor, Monique Jérôme Forget, en 2007.

« Tout est fait finalement avec un souci; que la surprise, c'est qu'il n'y a pas de surprises », avait-elle déclaré à l'époque.

« Normal » pour les « projets d'envergure »

Une note interne du gouvernement, datée de décembre 2013, indiquait déjà que SNC-Lavalin considérait que plusieurs éléments ne pouvaient être perçus comme faisant partie intégrante des travaux.

On peut notamment y lire que « la relation entre les parties est tendue » et que la firme d'ingénierie se serait plainte d'avoir été retardée par la « lenteur de décisions » du CUSM.

Le gouvernement en déduit donc que « cela sent la réclamation globale en préparation ».

Selon les informations obtenues par Radio-Canada, les documents pour obtenir le remboursement de ses dépenses auraient été déposés.

Un porte-parole du CUSM a confirmé à Radio-Canada que des discussions ont eu lieu pour faire des réclamations, ce qui est normal pour tout projet d'envergure. Il ajoute que les demandes de SNC seront analysées avec rigueur et fermeté.

La note interne du gouvernement datée de décembre 2013 faisait déjà état d'une provision budgétaire de 26 millions de dollars. Cette somme est toutefois bien inférieure aux 191 millions que réclamerait aujourd'hui SNC-Lavalin.

Dans une déclaration par courriel, la firme a indiqué que les parties étaient toujours en discussion concernant ces coûts supplémentaires.


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Canadien 0 - Rangers 1 - Le Tricolore éliminé

Faits saillants et analyses avec Diane Sauvé et Martin Leclerc

NEW YORK - Comme en 2010, le printemps magique du Canadien a pris fin au seuil de la grande finale.

Les Rangers de New York ont éliminé le Tricolore avec une victoire de 1-0, jeudi, dans le sixième match de la finale de l'Est.

« La défaite fait très mal, parce que plus tu avances en séries, plus ça fait mal, a résumé l'entraîneur-chef du Canadien, Michel Therrien. Il y a 29 équipes qui sont déçues à la fin de la saison, et une qui est heureuse. Mais si tu regardes l'ensemble de notre saison, je suis fier de cette équipe. »

« C'est vraiment difficile en ce moment, a ajouté l'attaquant Max Pacioretty. On était si près. Si on avait gagné ce match, on aurait été très durs à battre dans notre amphithéâtre. »

Les New-Yorkais accèdent donc à la finale de la Coupe Stanley pour la première fois depuis leur conquête du titre en 1994. Pour l'entraîneur-chef Alain Vigneault, c'est aussi un joli pied de nez aux Canucks de Vancouver, qui l'ont congédié en mai dernier.

Dans l'autre camp, l'attente des Montréalais pour une première finale depuis 1993 se poursuivra au moins jusqu'en 2015.

Du jeu serré

Dans une série où chacune des deux équipes a connu un match de sept buts, le hockey ne ressemblait pas toujours à ce que l'on voit habituellement au printemps. C'était vrai jusqu'à ce match 6.

Un seul but a été marqué, et il est venu du quatrième trio des Rangers. Dominic Moore a donné la victoire aux « Blue Shirts » avec un but inscrit à moins de deux minutes de la fin de la deuxième période, à l'issue d'une présence inspirée de son unité.

Moore inscrit donc le deuxième but gagnant de sa carrière dans un match à élimination, après celui contre les Capitals de Washington au premier tour en 2010, quand il portait justement l'uniforme du CH. Mais surtout, c'est pour lui un fait marquant dans une saison haute en émotion, sa première depuis le décès tragique de son épouse, Katie, des suites d'une forme rare de cancer du foie.

« Je me sens tellement fier de faire partie de cette équipe, a raconté Moore. Je suis très reconnaissant envers mes coéquipiers, qui m'ont aidé à traverser la dernière année. »

À l'autre bout, Henrik Lundqvist n'a pas eu à trimer très dur pour son neuvième jeu blanc en séries dans la LNH. Contre des Rangers suffocants, les véritables chances de marquer des visiteurs se comptaient sur les doigts d'une main, et quand il a été sollicité, il a bien répondu. On n'a qu'à penser à son arrêt du bloqueur en deuxième période contre Thomas Vanek, un joueur qui n'aura finalement jamais eu le temps de se remettre en marche.

Pour Lundqvist, c'était la meilleure façon de se racheter avec une performance douteuse dans le match 5 de la série.

« Tu vis des hauts et des bas, tu te remets en question, mais tu dois finir par croire en ce que tu fais, a raconté le gardien suédois. J'ai été dans cette situation contre les Flyers (au premier tour), je me suis fait retirer du match, mais tu dois garder confiance. Je n'ai pas eu à en faire beaucoup aujourd'hui (NDLR : 18 arrêts), les joueurs ont si bien joué. Mais tu dois être dans de bonnes dispositions mentales pour faire les arrêts quand vient le moment. »

Nerveux?

Toute la soirée, le Canadien a semblé manquer de vigueur offensivement. La situation crevait les yeux en début de troisième période, quand l'équipe n'a rien pu générer en avantage numérique, malgré un retard d'un but et une saison à sauver. Le premier tir de la période, en provenance de la zone neutre, a finalement été enregistré à la 10e minute...

« On aurait dit qu'on paniquait avec la rondelle, moi en particulier, a estimé Pacioretty. On doit être meilleurs quand on met de la pression pour marquer, mais on semblait paniquer. »

« On avait de la difficulté à générer de l'attaque, donc dans ce temps-là, tu tentes des choses que tu ne devrais pas faire, et c'est ce qu'on a fait en troisième, a jugé Therrien. Le jeu défensif va toujours avoir l'avantage sur le jeu offensif et c'est ce qu'ils ont eu ce soir. »

On a fait grand cas de l'absence de Carey Price dans cette série, mais au final, le numéro 31 aurait difficilement pu régler les problèmes du Canadien dans ce sixième match. Dustin Tokarski a offert un dernier effort intéressant, et sa tenue au cours de cette série fera certainement réfléchir l'état-major du Tricolore au sujet de la situation devant le filet, derrière Price, cet été.

À noter

  • Les Rangers deviennent la première équipe, depuis l'instauration du format à quatre séries 4 de 7, à atteindre la finale de la Coupe Stanley après avoir remporté les deux premiers tours en sept matchs.
  • Raphael Diaz a remplacé John Moore, suspendu, à la ligne bleue des Rangers. Chez le Tricolore, Brandon Prust était de retour au jeu et a pris la place de Dale Weise, blessé.

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Opération Diligence: l’entrepreneur Paul Sauvé veut témoigner pour la défense

Revirement de situation dans le projet Diligence : l'entrepreneur Paul Sauvé, qui jusqu'ici collaborait avec la Couronne, souhaite maintenant témoigner en faveur de certains des accusés, puisqu'il allègue que les procureurs ont refusé de tenir compte d'informations « sensibles et disculpatoires ».

L'entrepreneur intente aussi une poursuite de cinq millions de dollars contre la Sûreté du Québec, le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) et le procureur général du Québec pour « dommages moraux » et « atteinte intentionnelle » à ses droits.

Paul Sauvé est à l'origine de l'opération Diligence, qui portait sur l'infiltration de membres du crime organisé dans l'industrie de la maçonnerie au Québec.

En 2007, il a dénoncé aux policiers certains de ses partenaires d'affaires qui tentaient de prendre le contrôle de sa compagnie LM Sauvé. Il a d'ailleurs témoigné à ce sujet devant la commission Charbonneau.

Dans un document de 22 pages déposé jeudi en Cour supérieure, Paul Sauvé allègue que certains coaccusés du projet Diligence sont innocents. Il dit avoir tenté de le démontrer aux enquêteurs à de nombreuses reprises, sans succès.

Selon M. Sauvé, les procureurs du DPCP auraient décidé d'accuser certaines personnes en raison « de leur seule accointance avec Normand Marvin Ouimet ».

Normand « Casper » Ouimet était chef du chapitre des Hells Angels de Trois-Rivières. Il a plaidé coupable le 6 mars dernier à une accusation réduite de complot de meurtre pour son implication dans la guerre des motards.

« Étant donné que le demandeur se refuse de croire à la culpabilité par association du simple fait de travailler dans une entreprise de manière légitime, il a l'intention de témoigner pour la défense », soutient la poursuite.

Dans le document, Paul Sauvé laisse aussi entendre que ses relations avec le DPCP se sont détériorées au fil du temps.

Il allègue que les procureurs ont fait « obstruction à la réception de l'ensemble de l'information pertinente » qu'il avait à offrir.

« Le demandeur refuse catégoriquement de participer à un exercice qui fait abstraction d'une divulgation importante de l'information pertinente qu'il détient et que [sic] le DPCP connaît l'existence », soutient la poursuite.

Il estime également que le DPCP n'a pas pu fournir un ordre du jour clair au cours des procédures et accuse les enquêteurs d'avoir commis de nombreuses erreurs. Il leur reproche également de ne jamais avoir assuré sa protection.

Toujours selon Paul Sauvé, la Sûreté du Québec et le DPCP auraient « formulé les représentations fausses et inexactes afin d'obtenir [sa] participation et [sa] coopération au lancement et au développement du projet Diligence », indique-t-il dans la poursuite.

Radio-Canada a tenté, sans succès, d'obtenir les commentaires de la SQ et du DPCP.

Aucun de ces allégués n'a été prouvé devant le tribunal.


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La Russie retire ses troupes de la frontière ukrainienne, selon Kerry

Si le secrétaire d'État américain, John Kerry, confirme que la grande majorité des soldats russes massés à la frontière de l'Ukraine ont commencé à se retirer, il précise que c'est pour mieux céder leur place à des combattants tchétchènes prorusses.

« Les troupes qui étaient à la frontière reculent vers Moscou, pas vers Kiev », a déclaré M. Kerry lors d'une entrevue au réseau américain PBS, confirmant ce qu'avait constaté mardi un responsable du Pentagone.

Néanmoins, selon M. Kerry, « il y a des preuves selon lesquelles des Russes traversent la frontière, le personnel de Tchétchénie entraîné en Russie franchit la frontière pour attiser les choses, pour engager le combat. »

Cette semaine, des médias ukrainiens ont rapporté que des soldats tchétchènes étaient présents à Donetsk. Le président tchétchène Ramzan Kadyrov a démenti avoir envoyé des militaires dans cette région, mais n'a pas nié que des Tchétchènes aient pu s'y rendre de leur propre gré.

Washington craint aussi que les rebelles en Ukraine aient en leur possession des armes sophistiquées fournies par la Russie, après la mort de 12 soldats ukrainiens dans un hélicoptère abattu par les prorusses.

Moscou subira des conséquences plus graves si elle ne trouve pas un moyen de collaborer avec l'Ukraine, a averti M. Kerry dans son entrevue. « Nous espérons que les Russes s'engageront dans une désescalade des tensions. »

Pour sa part, la diplomatie russe exhorte les Occidentaux à faire pression sur les autorités ukrainiennes pour arrêter l'escalade de la violence et ainsi éviter une « catastrophe nationale. »


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Pas de matières dangereuses au centre-ville de Lac-Mégantic avant 2016

Les matières dangereuses pourraient traverser à nouveau le centre-ville de Lac-Mégantic, mais pas avant 2016. C'est ce que prévoit l'entente de principe conclue entre l'administration de la mairesse Colette Roy-Laroche et Forteress Investment, l'acquéreur de la compagnie ferroviaire MMA.

D'ici 2016, Mme Roy-Laroche espère que la décision entourant la construction d'une voie de contournement sera prise et qu'elle évitera la circulation de matières dangereuses au centre-ville, ravagé l'été dernier par l'explosion de plusieurs wagons transportant du pétrole.

En attendant, Forteress Investment s'engage à circuler à un maximum de 16 km/h dans la municipalité de Lac-Mégantic.

Le groupe propose aussi d'acquérir une assurance de 75 millions de dollars des deux côtés de la frontière en cas d'accident. C'est trois fois plus élevé que les 25 millions de couverture dont bénéficiait la MMA.

Les citoyens de Lac-Mégantic qui ont assisté à la présentation de l'entente jeudi soir ont été très critiques de ce plafond de 75 millions, qu'ils considèrent comme insuffisant en regard des dégâts causés par le drame du 6 juillet dernier. Mais selon le patron de Forteress Investment John Giles, qui s'était déplacé pour assister à la rencontre, les assureurs n'ont pas beaucoup plus à offrir en terme de couverture d'assurance ferroviaire.

L'entente, dont la présentation avait été reportée le 13 mai dernier en raison d'un malentendu entre les parties, devrait être entérinée d'ici une semaine par le conseil municipal de Lac-Mégantic.

D'après les informations de Claudine Richard-Beaudoin


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Un agent parle d'une «crise de la santé mentale» au sein de la GRC

Written By Unknown on Kamis, 29 Mei 2014 | 14.18

Le reportage de Frédéric Arnould

Un membre de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) depuis 25 ans affirme qu'être le témoin de morts violentes et la victime d'intimidation de la part de ses supérieurs l'ont mené à tenter de se suicider.

L'agent, qui a demandé à ne pas être identifié par crainte de perdre son emploi, explique avoir été traité en secret pour qu'aucun de ses collègues ne sache qu'il était dépressif. « J'ai travaillé avec six gars qui se sont enlevé la vie », témoigne-t-il.

Selon lui, certains policiers atteignent le fond du baril à cause d'une « accumulation de fierté ». « Si vous êtes isolé, victime d'intimidation, si vous avez délaissé votre famille - quand vous en avez encore une - et si vos seuls amis sont des policiers, vous mesurez tout par votre succès au travail. Et si cela aussi va mal, vous ne pouvez pas accepter l'échec. »

L'agent soutient que ses superviseurs ont attribué les suicides de ses collègues à des problèmes personnels ou matrimoniaux, mais jamais au travail qu'ils faisaient. Il se dit fatigué d'être porteur à des funérailles. « J'ai perdu et j'ai porté trop de collègues morts. Nous ne pouvons plus nous permettre d'en perdre d'autres. Il s'agit d'une crise de la santé mentale. »

Ses propos sont rejoints par ceux du psychiatre Greg Passey, qui travaille avec des militaires et des policiers fédéraux atteints de stress post-traumatique. « Honnêtement, la GRC n'a aucun programme qui se rapproche, ne serait-ce qu'un peu, de celui de l'armée », reproche le Dr Passey.

La GRC s'emploie pourtant à éliminer la stigmatisation de ses membres atteints d'un trouble de santé mentale, dit le commissaire adjoint Gilles Moreau. Elle lancera bientôt un plan quinquennal sur la santé mentale et espère encourager les agents dépressifs à demander de l'aide.

Toutefois, le Dr Passey fait remarquer que le plan n'offre aux agents que six séances de thérapie sans autorisation, en plus d'inclure trop de bureaucratie dans le chemin vers un traitement.

Selon le commissaire adjoint, il y a eu 16 cas documentés de suicides de membres actifs de la GRC et 13 cas de membres retraités depuis les huit dernières années. De l'aveu de M. Moreau, ces cas n'ont pas été examinés.

L'an dernier, la GRC a révélé qu'elle ne recensait pas les suicides dans ses rangs, mais M. Moreau mentionne que cela change. « Nous rendrons obligatoire la tenue d'une autopsie après chaque suicide et nous évaluerons chaque cas pour en tirer des leçons », promet-il.

Un enquêteur spécial du bureau des coroners de la Colombie-Britannique enquête sur le suicide, en juillet 2013, du sergent Pierre Lemaitre. Celui-ci agissait comme porte-parole quand la GRC a fourni de l'information inexacte aux médias au sujet de la mort par pistolet électrique de Robert Dziekanski. Des amis affirment qu'il n'a jamais pu laver son nom.

La GRC assure qu'elle tiendra compte des recommandations du bureau des coroners et fera des changements, si nécessaire.


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Le chantier Davie veut construire le prochain brise-glace canadien

Le reportage de Marc Godbout

Exclusif - Radio-Canada a appris que le chantier naval Davie a présenté une offre au gouvernement fédéral pour construire le futur brise-glace polaire du Canada, un des grands projets de la stratégie navale fédérale.

Le chantier naval de Lévis propose de prendre la relève de son concurrent Seaspan de Vancouver, qui est pourtant un des deux chantiers maritimes à avoir été sélectionnés en 2011 par Ottawa pour les projets de construction de grands navires militaires et de la garde côtière.

La construction du navire Diefenbaker, le plus grand et le plus puissant brise-glace de l'histoire canadienne, accuse maintenant plusieurs années de retard et fait face à des dépassements de coûts considérables.

La mise à l'eau du bateau qui était prévue pour 2017 est officiellement repoussée de trois ans. Mais des sources confirment à Radio-Canada qu'au rythme où vont les choses, le Diefenbaker pourrait même ne pas être livré avant 2025, soit huit ans plus tard que prévu.

Quant au budget, il a bondi de 720 millions de dollars, à 1,3 milliard de dollars.

De son côté, le chantier Davie, qui a ouvert discrètement un nouveau bureau à Ottawa, affirme pouvoir commencer les travaux rapidement et à moindres coûts pour les contribuables. Le chantier de Lévis propose de livrer le Diefenbaker dans les délais et les budgets initiaux.

« Nous pouvons construire le brise-glace polaire, ici, aujourd'hui, selon le budget initial », affirme Alex Vicefield, PDG de la société-mère de Davie, le groupe Inocea.

Un tel contrat représenterait 1500 emplois pour le chantier de Lévis.

Ottawa ne se prononce pas

La Davie est toujours en attente d'une réponse du gouvernement, mais assure que sa proposition a été bien accueillie.

De son côté, Ottawa ne veut pas se prononcer sur le sujet. « Ce qui est important pour le gouvernement canadien, c'est de s'assurer que les processus sont transparents et que les contribuables sont gagnants », s'est contenté de répondre le ministre conservateur Steven Blaney, élu dans la circonscription de Lévis-Bellechasse.

Le ministre souligne toutefois que Davie est en train de démontrer qu'il a « la capacité et l'expertise de construire des navires de qualité au pays ».

D'après les informations de Marc Godbout


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Roméo Dallaire demeure convaincu de la pertinence du Sénat même s'il le quitte

Entrevue avec le général à la retraite Roméo Dallaire

« Le Sénat n'est pas utile, il est essentiel. » Roméo Dallaire assure qu'il n'abandonne pas son rôle de sénateur parce qu'il doute de sa nécessité, même si, lui, se sent davantage utile à l'extérieur de l'institution. 

Le général à la retraite ne met « aucunement en doute » l'existence d'un groupe non politisé pour équilibrer la Chambre des communes. Le Sénat peut avoir un « deuxième regard » sur les décisions politiques qui peuvent influencer les lois du pays, a-t-il expliqué à l'émission 24/60.

Réagissant au départ de Roméo Dallaire, le chef du NPD, Thomas Mulcair, avait estimé plus tôt qu'il s'agissait d'un argument favorable à l'abolition du Sénat. « Lorsque quelqu'un de la trempe de Roméo Dallaire est en train de dire que lui-même n'en peut plus de ce qui s'est passé de scandaleux au Sénat, peut-être que les Canadiens vont commencer à se dire que c'est une institution dont on n'a plus besoin. C'est la position du NPD depuis longtemps », a-t-il dit.

« Absolument pas », a réagi M. Dallaire en entrevue. Il continue plutôt de déplorer la façon dont ont été traités les trois sénateurs au coeur du scandale des dépenses, souhaitant l'instauration d'un processus ouvert et objectif.

Dallaire veut être utile

Après neuf ans au Sénat, le général à la retraite explique vouloir investir davantage de temps dans ses projets personnels et ses engagements internationaux, là où il se sent le plus utile, dit-il.

« Je vois que mon rôle est de remplir des fonctions où je me sens utile. En faisant avancer les causes comme l'élimination de l'utilisation des enfants-soldats ou l'arrêt des abus massifs des droits de la personne comme les génocides. Ça me garde orienté vers un futur beaucoup plus positif, optimiste. Beaucoup mieux que de rester [...] assis dans un coin caché. » — Roméo Dallaire

Roméo Dallaire souffre toujours de stress post-traumatique. Il a été profondément marqué par la mission qu'il a dirigée au Rwanda de 1993-1994, pendant que se jouait un des pires massacres de l'histoire.  « C'est une blessure opérationnelle qui nous rend vulnérables, même avec la thérapie, les médicaments et l'aide des paires. »

D'ailleurs, M. Dallaire n'a pas choisi la date de son départ du Sénat, le 17 juin, par hasard. Elle coïncide avec le début d'une opération militaire dirigée par la France, il y a 20 ans, pendant le massacre au Rwanda. « Ils n'ont pas arrêté le génocide, ils ont protégé les génocidaires », affirme-t-il. Une façon pour lui de rappeler ce qui s'est passé.


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Un randonneur québécois secouruau Colorado

Un jeune randonneur québécois de 19 ans a été secouru après avoir passé la nuit à 3900 mètres d'altitude sur une corniche de la plus haute montagne du parc national des montagnes Rocheuses, au Colorado.

Samuel Frappier s'est retrouvé coincé, mardi, sur la façade est du pic Longs, au moment où il redescendait du sommet de ce précipice de 4345 mètres, ont indiqué des responsables du parc.

Le calvaire du Québécois s'est poursuivi jusqu'à mercredi soir, car ce n'est qu'à ce moment que les secours ont pu l'extirper de sa fâcheuse position.

« Le jeune homme a été héliporté vers le bas de la montagne et il a été transporté dans un centre hospitalier », a confirmé à La Presse Canadienne, Kyle Patterson, porte-parole du parc national.

Mardi en journée, il effectuait une randonnée dans cette montagne en compagnie d'un ami. Les deux se sont séparés et Samuel Frappier s'est retrouvé coincé en hauteur, selon un communiqué du parc national.

Grâce à un téléphone cellulaire, il a pu appeler à l'aide. Des gardes forestiers ont alors déclenché une opération de secours d'envergure et déployé une équipe d'une trentaine de secouristes pour tenter de le rejoindre.

Les équipes de sauvetage ont cependant dû mettre l'opération de secours sur la glace pendant plusieurs heures pour préserver leur propre sécurité.

« En raison des conditions météorologiques, d'importantes quantités de neige et de roches descendaient de la montagne. Ce sont des débris qui auraient pu blesser notre personnel ou même Samuel », ont affirmé les autorités, mardi.

Les secours ont passé la nuit au pied de la montagne et ont pu amorcer son ascension mardi matin, grâce à une météo plus clémente.

« Le jeune homme est en forme, mais il n'a pas d'équipement d'escalade et il est inexpérimenté en montagne. Il n'était pas non plus préparé à passer la nuit à cet endroit, où les températures avoisinent le point de congélation, la nuit. Il était inquiet, mais nous lui avons parlé et lui avons fait comprendre qu'il devait avoir le bon état d'esprit pour passer à travers la nuit », a indiqué Mme Patterson.

Cinquante-huit personnes ont perdu la vie sur le pic Longs depuis 1968, soit un peu plus d'une personne par année, en moyenne. Plusieurs publications spécialisées en alpinisme considèrent qu'il s'agit de l'une des 10 montagnes les plus dangereuses de la planète.

La montagne, visible depuis la région de Denver, est un endroit prisé des alpinistes et peut être escaladée sans équipement spécial durant l'été. Cependant, des visiteurs ont récemment indiqué que les conditions hivernales persistaient.

Le cauchemar du jeune Québécois a obtenu une importante couverture médiatique au Colorado, où les médias ont couvert les opérations de secours toute la journée.

Le quotidien britannique The Daily Mail a aussi fait mention des événements sur son site web en illustrant son article de plusieurs photos des sommets escarpés de la montagne.


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Empress of Ireland : récit d'une nuit tragique sur le Saint-Laurent

Le reportage de Catherine St-Vincent Villeneuve

Au coeur des commémorations qui ont lieu à Rimouski, l'histoire tragique des passagers d'un grand paquebot qui s'est abîmé en quelques minutes seulement, dans les eaux glacées du fleuve Saint-Laurent.

Nous sommes en mai 1914, deux mois avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale. L'Empress of Ireland assure alors une liaison de façon régulière entre la ville de Québec et celle de Liverpool, en Angleterre.

La compagnie Canadian Pacific Steamship a commandé deux paquebots jumeaux à la Fairfield Shipbuilding and Engineering Company. L'Empress of Britain et l'Empress of Ireland ont fait leurs voyages inauguraux au cours de l'été 1906. Ils ont tous deux établi des records de vitesse et sont très rapidement devenus populaires pour leur taille ainsi que leur confort.

Le 28 mai 1914, l'Empress of Ireland quitte le port de Québec à 16 h 27. Le navire entreprend sa 192e traversée de l'Atlantique en direction de Liverpool. 1477 personnes prennent place à bord. Pour les passagers, la soirée est douce, c'est l'allégresse.

Au même moment, à 16 h 30, le charbonnier norvégien Storstad remonte le Saint-Laurent, environ à la hauteur de Sainte-Anne-des-Monts. Ses cales contiennent 10 000 tonnes de charbon en provenance de la Nouvelle-Écosse, Il est rempli au maximum de sa capacité.

Un voyage de courte durée

Dans la nuit le brouillard se fait épais. À 1 h 55, le Storstad, surgissant du brouillard, frappe l'Empress of Ireland du côté tribord, entre les deux cheminées. Parce qu'il a amorcé une marche arrière, et que l'Empress of Ireland progresse toujours vers l'avant, le charbonnier demeure peu de temps dans la brèche et l'eau s'engouffre rapidement dans le paquebot.

Un premier message de détresse est émis par l'Empress of Ireland une minute plus tard, afin de signaler la collision.

À 2 h 05, environ 10 minutes après l'impact, l'Empress se renverse sur la droite. À bord, c'est la panique générale. Les membres de l'équipage et les passagers manquent de temps pour remplir les canots et les mettre à l'eau

À 2 h 09, 14 minutes après la collision l'Empress of Ireland disparaît sous la surface.

Les embarcations tentent tant bien que mal de porter secours aux survivants.

Un mois après le naufrage de l'Empress of Ireland, la tragédie sombre rapidement dans l'oubli de l'autre côté de l'Atlantique. L'Europe est en émoi après l'assassinat de Francois Ferdinand, héritier de l'empire austro-hongrois, l'élément déclencheur de la Première Guerre mondiale.

Le Storstad connaît lui aussi une fin tragique. Il est torpillé et coulé en 1917 par un sous-marin allemand, au nord de l'Irlande.

Il est difficile encore aujourd'hui d'attribuer clairement la responsabilité du naufrage de l'Empress à l'un ou l'autre des équipages, malgré la tenue de diverses enquêtes à l'époque.


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Un million de kilomètres : 0 accident, 0 chauffeur

Written By Unknown on Rabu, 28 Mei 2014 | 14.18

Le reportage de Vincent Maisonneuve

Pour toute une génération de trentenaires et de quadragénaires, le concept de la voiture entièrement automatisée ravive instantanément le souvenir lointain de la série télé K2000. Non seulement KITT pouvait parler, mais cette Pontiac Firebird 1982 roulait à chaque épisode au secours du justicier Michael Knight.

Voilà que la réalité semble sur le point de rattraper la fiction. Le jour où nous n'aurons plus à toucher au volant, où notre voiture nous laissera devant le bureau, le restaurant ou la maison pour ensuite se stationner elle-même n'est peut-être pas si loin.

Plusieurs constructeurs planchent actuellement sur des modèles de voiture entièrement automatisée. « On vise 2020, dit Benoit Charrette, rédacteur en chef de l'Annuel de l'automobile. « Les compagnies automobiles comme Nissan, Volvo, Mercedes et Audi travaillent déjà sur des projets pour présenter d'ici 2020 leur modèle au public. »

Pendant que les grands constructeurs multiplient les expériences en circuit fermé, une douzaine de voitures automatisées conçues par Google sillonnent les routes achalandées de la Californie.

En 5 ans, les voitures de Google ont franchi le cap du million de kilomètres sans avoir un seul accident. Après avoir maitrisé les déplacements sur les autoroutes, Google affirme avoir perfectionné son logiciel pour l'adapter à la conduite en ville, beaucoup moins prévisible. Dans un récent texte publié sur son blogue, Google assurait que le logiciel est aujourd'hui capable de détecter des centaines d'objets simultanément.

« Que ce soit un piéton qui traverse la rue au mauvais endroit, le signal d'arrêt tenu à bout de bras par un brigadier scolaire ou le geste d'un cycliste qui s'apprête à changer de direction, l'ordinateur peut tout voir en même temps sans jamais être distrait », affirme la société américaine.

Chez Google on est convaincu que la voiture automatisée permettra de prévenir les accidents et d'améliorer la fluidité de la circulation routière. L'Américain qui passe en moyenne 52 minutes par jour derrière le volant pourrait en profiter pour maximiser le temps passé dans les bouchons.

Mais si la technologie est disponible, Benoit Charrette rappelle que l'introduction des voitures autonomes soulève encore bien des questions. « On fait quoi si une voiture sans conducteur a un accrochage? Qui est assuré? Qui va payer pour cela? Il n'y a personne au volant! »


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Les dépenses de Lise Thibault scrutées à la loupe

Des frais de 193 000 $ pour la gestion de la Fondation Lise Thibault. Une facture d'avocats de 37 800 $ pour son divorce. L'experte-comptable de la Sûreté du Québec a continué à détailler pour une deuxième journée mardi la longue liste des dépenses de Lise Thibault qu'elle qualifie d'injustifiées.

Jacinthe Senneville a eu le mandat d'éplucher toutes les allocations de dépenses de l'ex-lieutenante-gouverneure durant son mandat de 10 ans. Elle a scruté tous ses comptes bancaires et vérifié une à une les transactions.

Selon la comptable, tous les frais liés à la fondation privée de Mme Thibault, qui fait la promotion du sport pour les personnes à mobilité réduite, n'avaient pas à être assumés par des fonds publics.

Or, les deux paliers de gouvernement ont investi 193 307 $ dans cette bonne cause. La majorité de cette somme a été déboursée par le gouvernement provincial pour payer le salaire des membres du cabinet de la lieutenante-gouverneure qui travaillait pour la Fondation.

Dans la liste des factures qui n'auraient pas dû être remboursées par les gouvernements, Jacinthe Senneville note des honoraires d'avocat de 37 797 $ pour le divorce de Lise Thibault.

Elle souligne également 1700 $ pour l'achat de lingerie et le nolisement de l'avion du gouvernement au coût de 6783 $ pour participer au lancement du ski assis en Abitibi.

Dans son rapport, l'experte-comptable qualifie le rôle de Guy Hamelin, qui était le chef de la sécurité de Lise Thibault de « caddie et non d'un garde du corps » lors de 73 journées de golf où il l'a accompagné.

Dans son rapport déposé en 2009, l'experte-comptable évalue les dépenses injustifiées de l'ex-lieutenante-gouverneure à 654 335 $ en 10 ans.

Comme lundi, l'avocat de Lise Thibault a interrompu le témoignage de Jacinthe Senneville à de multiples reprises. Me Marc Labelle a répété les objections, se plaignant que le témoin portait un jugement de valeur et sortait de son champ d'expertise.

« Elle confond son rôle d'expert avec celui de décideur des faits », a dénoncé Me Labelle au juge, qui a rejeté la plupart de ses griefs. Le juge Carol St-Cyr a rappelé qu'il n'est pas lié par l'opinion d'un expert.

L'experte-comptable reviendra à la barre des témoins mercredi.


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«C'est un vrai miracle» - les parents de la petite Victoria racontent leur soirée

Mélissa McMahon et Simon Boisclair racontent ce qu'ils ont vécu.

Les parents de la petite Victoria, Mélissa McMahon et Simon Boisclair, soufflent un peu après les heures infernales qu'ils ont connues lundi soir.

Seize heures après sa naissance, leur petite fille a été enlevée par une femme déguisée en infirmière. Grâce aux réseaux sociaux et à la vigilance de quatre jeunes Trifluviens, Victoria a retrouvé ses parents trois longues heures plus tard.

Au lendemain du cauchemar, Mélissa McMahon et Simon Boisclair remontent le fil des événements et estiment que c'est un miracle s'ils tiennent leur quatrième enfant dans leur bras.

« Quand je pense qu'on a failli la perdre », a dit Mélissa McMahon, le regard ancré sur le bébé emmailloté dans ses bras.

Le poupon a subi plusieurs tests depuis son retour à l'hôpital Sainte-Marie. Sa santé est normale et sa mère est convaincue qu'elle ne s'est rendu compte de rien.

Trois heures de cauchemar

Simon Boisclair se souvient que plusieurs personnes leur ont rendu visite dans les heures avant l'enlèvement de Victoria. Il était lui-même reparti en direction de sa résidence quand la suspecte est entrée en scène.

« Quelqu'un est parti avec notre fille pour la peser et l'examiner », raconte la mère de Victoria. « J'ai eu un mauvais pressentiment... Je suis allée voir les infirmières au poste de garde pour voir ma fille se trouvait. Elles ont tout de suite su elles aussi que quelque chose clochait. »

« Je suis partie à la course vers les escaliers pour essayer de la rattraper », explique Mélissa McMahon. « Dans le hall, des gens se scandalisaient qu'un si jeune bébé soit sorti sans chapeau et nu-pied. Je leur ai dit que c'est ma fille, que je venais d'accoucher, que l'infirmière me l'avait volée! »

Son conjoint est immédiatement revenu à l'hôpital, puis les démarches avec les policiers ont commencé.

« Pendant les trois heures, je me disais que les fins heureuses, ça n'arrivait que dans les films. À un moment donné, je me suis dit que s'ils ne la retrouvaient pas avant minuit, ils ne la retrouveraient jamais... » — Mélissa McMahon

« On a serré son linge et on s'est dit que c'était peut-être la dernière fois qu'on l'avait vue... » — Simon Boisclair

Une fin heureuse

Les parents ont rapidement partagé des photos de Victoria sur les réseaux sociaux. « On se disait que c'était une des meilleures choses à faire », explique Simon Boisclair. « À partir de là, ça a déboulé. »

Un peu après 22 h, les policiers leur ont dit qu'ils avaient retrouvé leur petite fille. « Tout le monde s'est mis à crier, tout le monde pleurait... c'était vraiment un beau moment », se souvient Mélissa McMahon.

Une fois qu'on lui a rendu son bébé, la mère a regardé si elle était correcte, puis un médecin l'a examinée. « Je pense qu'elle ne s'est rendu compte de rien », se rassure la jeune femme.

Les deux jeunes parents tiennent maintenant à remercier du fond du cœur tous ceux qui ont aidé de près ou de loin à retrouver leur Victoria. Maintenant que le cauchemar est terminé, ils espèrent retrouver une vie normale avec leur nouveau-né et leurs trois autres enfants.


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Rangers 4 - Canadien 7 - Bourque permet au CH de survivre

On n'aurait jamais cru écrire ça un jour, mais grâce à Rene Bourque, la saison du Canadien durera au moins un match de plus.

Le gros attaquant a inscrit un tour du chapeau et a mené le Tricolore à une victoire de 7-4 sur les Rangers de New York, mardi, à Montréal, dans le match 5 de la finale de l'Est.

« Probablement le plus grand match de ma carrière », a estimé un Bourque envahi par les journalistes après la rencontre.

Le CH évite donc l'élimination dans cette série, maintenant menée 3-2 par les Rangers. Ils tenteront de survivre une nouvelle fois jeudi, à New York, dans le sixième match de la série.

Ce printemps, les hommes de Michel Therrien sont parfaits en trois matchs quand ils risquent l'élimination.

La soirée du 17

Bourque a été le héros offensif de cette victoire avec son triplé, en plus d'une frappe qu'il a fait dévier sur le poteau en début de troisième période. L'athlète de Lac la Biche, en Alberta, a justement conclu son œuvre au dernier tiers quand il s'est faufilé entre les chandails blancs pour se présenter seul devant le gardien auxiliaire Cam Talbot. Quelques secondes plus tard, la patinoire du Centre Bell était recouverte de casquettes, pour le premier tour du chapeau en séries d'un joueur du Canadien à Montréal depuis... Éric Desjardins en finale en 1993!

« Rene Bourque a joué un excellent match, a jugé l'entraîneur-chef Therrien. Il était une force. Il prenait son homme en échec-avant, il patinait et il peut marquer. C'était une bonne performance de sa part. »

Bourque compte maintenant 8 buts en 16 matchs depuis le début des séries, lui qui avait inscrit 9 buts en 63 rencontres en saison. Dominant contre le Lightning au premier tour, il semblait retomber en hibernation comme on l'a trop souvent vu depuis son arrivée à Montréal, et comptait un seul but à ses 10 derniers matchs avant sa razzia de mardi.

« Notre trio jouait bien quand même, mais on n'obtenait pas de bonds favorables, a estimé le héros du jour. D'autres trios se levaient, donc on ne compte pas sur un seul trio. »

Passage à vide

La victoire semblait déjà acquise au Canadien en début de deuxième période, quand Max Pacioretty, puis Bourque, ont marqué dans un intervalle de 3 min 10 s pour chasser le gardien Henrik Lundqvist du match.

Mais les Rangers ont vite calmé la frénésie dans le Centre Bell avec trois filets en 4:24, une remontée chapeautée par l'ennemi public numéro 1 des partisans montréalais, Chris Kreider. Mais malgré ce tourbillon, Therrien n'a pas demandé de temps d'arrêt, et 58 secondes plus tard, Bourque replaçait le CH en avance.

« C'est une des raisons pour laquelle je n'ai pas senti le besoin de demander un temps d'arrêt, parce que je sentais que l'attitude était bonne au banc, à part ce petit laps de temps, a expliqué Therrien. Le but de Bourque nous a redonné cette confiance dont on avait besoin. »

Alex Galchenyuk, Tomas Plekanec et David Desharnais, ce dernier dans un filet désert, ont aussi touché la cible dans la victoire.

Kreider a inscrit un but et trois aides pour les Rangers. Derek Stepan, deux fois, et Rick Nash ont aussi déjoué Dustin Tokarski. Le but de Nash a toutefois été inscrit par Josh Gorges dans son propre filet.

Coup dangereux

En troisième période, le défenseur des Rangers John Moore a été expulsé pour une violente mise en échec à l'endroit de Dale Weise. Ce dernier a paru sonné et étourdi après coup, mais est revenu au banc des siens après avoir retraité au vestiaire. « Les docteurs ont jugé qu'il était correct », a dit Therrien.

« La décision sur la patinoire était la bonne, a estimé l'entraîneur-chef des Rangers, Alain Vigneault. C'était une mise en échec tardive, le geste a été puni en conséquence. John Moore n'est pas ce type de joueur. »

Moore a quant à lui rendez-vous avec le département de la sécurité des joueurs mercredi, au téléphone, et pourrait donc être suspendu. Par ailleurs, selon une source, Bourque, du Canadien, et Derek Dorsett, des Rangers, pourraient aussi recevoir un appel de Stéphane Quintal pour des incidents survenus en troisième période, mais rien n'était encore décidé au moment d'écrire ces lignes.

À noter

  • Le défenseur Alexei Emelin a été laissé de côté au profit de Nathan Beaulieu chez le Canadien.
  • Pour les Rangers, Derek Stepan était de retour au jeu après avoir raté le dernier match en raison d'une fracture à la mâchoire. Il a pris la place de J.T. Miller, blessé.
  • Le Canadien n'avait pas marqué sept buts dans un match en séries depuis le 27 avril 1992 contre les Whalers de Hartford.

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Deux nouvelles conditions ajoutées à Keystone XL après la découverte de défauts

Les autorités américaines ont discrètement ajouté deux conditions à la construction de l'oléoduc Keystone XL, après avoir appris l'existence de défauts de construction sur la partie sud du projet qui permettrait d'expédier le pétrole de l'Alberta vers les raffineries du Texas.

Une grande quantité de mauvaises soudures, de tuyaux bosselés et le revêtement endommagé du conduit ont été réparés, mais l'administration fédérale américaine responsable des oléoducs et des matériaux dangereux veut s'assurer que des problèmes semblables ne surviennent pas durant la construction possible de la partie nord de l'oléoduc, en attente de la décision du président Barack Obama.

L'une des deux nouvelles conditions impose à la compagnie TransCanada d'embaucher une entreprise désignée par l'agence de sécurité pour superviser la construction et fournir des rapports au gouvernement américain. La seconde condition exige de TransCanada qu'elle adopte un programme de qualité de gestion pour s'assurer que « cet oléoduc soit construit dès le début en fonction des plus hauts standards par le personnel de Keystone et par ses nombreux entrepreneurs ».

Les conditions se trouvent à la fin des 26 annexes d'un volumineux rapport d'impact environnemental déposé le 31 janvier par le département d'État.

La majeure partie de l'annexe Z porte sur 57 « conditions spéciales » bien connues auxquelles TransCanada a accepté de se plier il y a trois ans. Les conditions 58 et 59, toutefois, figurent sur une page distincte.

Selon l'analyste en matière de ressources énergétiques Kevin Book, ces conditions ont été ajoutées sans annonce, quatre mois après que l'agence de la sécurité des oléoducs eut envoyé des lettres à TransCanada à propos des défauts et problèmes de construction sur l'oléoduc Keystone Gulf Coast, qui s'étend de l'Oklahoma à la côte du golfe du Mexique, au Texas.

Une de ces lettres soutient que TransCanada n'utilisait pas des procédures approuvées en matière de soudure pour connecter les tuyaux et que la compagnie avait embauché des soudeurs non qualifiés pour le projet.

Dans un courriel, le porte-parole de TransCanada, Devis Sheremata, a affirmé qu'il ne fallait pas faire de liens entre la construction de la portion nord de l'oléoduc et les problèmes de construction de la portion sud, qui sont « un dossier distinct ».

Un porte-parole de l'agence de la sécurité des oléoducs a, pour sa part, expliqué que les conditions additionnelles étaient le résultat « d'observations sur le terrain durant les projets de construction de plusieurs opérateurs d'oléoducs au cours des dernières années ».


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Lac-Mégantic : des résidents de la zone rouge craignent l'expropriation

Written By Unknown on Selasa, 27 Mei 2014 | 14.18

Le reportage de Denis-Martin Chabot

Exclusif - Avec la divulgation hier par Radio-Canada du  plan de reconstruction de la zone rouge, centre de la tragédie du 6 juillet dernier à Lac-Mégantic, proposé par le Groupe Action Mégantic, des résidents et des propriétaires de ce secteur craignent de ne plus jamais pouvoir retourner chez eux ou de subir des pertes énormes. Il s'agit de propriétaires dont les immeubles ne sont pas contaminés. Selon nos informations, seulement quelques-uns des bâtiments sur 39 dans ce secteur sont contaminés.

Ces jours-ci, Hélène Rodrigue se contente d'observer sa maison à travers une clôture. Rachetée il y a cinq ans, la maison familiale qu'elle a rénovée au coût de 60 000 $ est située en plein dans la zone rouge, le centre de la tragédie du 6 juillet. Elle en parle avec émotion.

« On a été élevés là. C'est une maison pleine de souvenirs. On était une famille heureuse et unie, on était bien dans cette maison-là. » — Hélène Rodrigue, résidente sinistrée

Les évaluations environnementales démontrent que sa maison n'est pas contaminée par le pétrole qui s'est déversé. Elle peut donc rêver y retourner vivre, d'ici l'an prochain. On lui a dit que ça pourrait arriver en décembre de cette année ou en janvier 2015. Mais elle a entendu parler de juin 2015, pratiquement deux ans après la tragédie.

Or, en mars, elle a reçu une lettre signée par la mairesse Colette Roy-Laroche l'invitant à rencontrer un représentant indépendant en vue du rachat de sa maison. Elle apprend alors que sa maison a été évaluée en son absence à un prix qu'elle estime inacceptable.

« J'ai reçu une lettre de Mme Roy-Laroche qui me disait que j'allais être convoquée à un rendez-vous pour le rachat de ma maison, à ma grande surprise, car jamais je n'ai parlé de vendre, encore moins de faire racheter ma demeure », dit-elle.

Line Champagne est copropriétaire de l'édifice qui abritait la succursale de la Société des alcools du Québec (SAQ) depuis 10 ans. La SAQ vient de décider de s'installer dans l'édifice qui abritera l'épicerie Métro, dont la construction a été annoncée en grande pompe il y a deux semaines.

« Cela représente ma retraite, c'est là-dessus que je me fiais pour prendre une retraite avec le loyer pour vivre. Pour le reste, [je le léguerais] en héritage à mes enfants, car c'est ce qu'on a réussi à ramasser. »

Mme Champagne dit qu'elle a également été approchée pour vendre sa propriété pour 445 000 $, soit moins que son évaluation foncière de 515 000 $ et de l'évaluation de septembre 2013 de 669 000 $.

Les deux femmes se sentent sous pression pour vendre.

« Quand j'ai rencontré le ministre de l'Environnement en décembre, il m'a dit que la rue Principale serait décontaminée et que de la terre propre serait ajoutée pour rebâtir. Alors j'ai dit à Mme la mairesse, Colette Roy-Laroche, pourquoi rebâtir, si moi je dois partir? Elle m'a dit résidentiel, ça veut dire bien des choses, pas nécessairement des maisons. Alors je ne sais pas ce qu'ils veulent faire. » — Line Champagne, résidente sinistrée

Rejointe à Gatineau, où elle participait aux assises de l'Union des municipalités du Québec, la mairesse de Lac-Mégantic, Colette Roy-Laroche, a souligné qu'aucune décision n'est encore prise quant au développement de la zone rouge, mais elle s'est défendue de vouloir forcer la main à certains propriétaires.

Toutefois, rien n'est écarté.

« Si certains propriétaires n'acceptent pas de se départir de leur bâtiment, il faudra analyser quel portrait ça représente sur ce secteur-là. » — Colette Roy Laroche, mairesse de Lac-Mégantic

Il reste que parmi les projets proposés, celui du Groupe d'action Mégantic prévoit tout raser ce qui reste dans la zone rouge.

« Il faut absolument racheter ces immeubles-là, il n'y a plus personne qui veut aller dans ces immeubles-là. » — Michel Duval, Groupe action Mégantic

Or, Hélène Rodrigue est claire : elle ne partira pas.

« Ma maison n'est pas à vendre. » — Hélène Rodrigue, résidente sinistrée


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Xavier Dolan à la défense des artistes

Entrevue avec Xavier Dolan

Xavier Dolan espère que son succès à Cannes permettra de faire évoluer les mentalités afin que les artistes au Québec ne soient plus seulement vus comme étant « des parasites qui vivent aux crochets de l'État » par certains « blogueurs démagogues ».

En entrevue à l'émission 24/60, le jeune réalisateur a voulu profiter de son succès pour tenter de faire changer l'image que certains ont des artistes du Québec. « C'est aussi la vision que les chroniqueurs ou les blogueurs démagogues aiment populariser, celle des artistes qui viennent piger dans la poche du contribuable pour aller manger du caviar à Cannes », a déploré M. Dolan.

Il a indiqué que l'art a une place tout aussi importante que la politique ou la science dans une société. « Il n'y a rien comme l'art, en fait, pour imprimer dans l'imaginaire mondial l'existence d'un peuple », a affirmé M. Dolan.

« L'art, lui, est dans les livres à jamais, il dit qui ont est, il permet aux gens de se souvenir de nous concrètement », rajoute-t-il. Le gagnant du prix du Jury à Cannes a aussi voulu dire aux gens de sa génération d'avoir confiance en eux, et de ne pas être pessimistes quant à l'avenir.

« Rien n'arrête quelqu'un qui est travaillant, quelqu'un qui espère », a dit Xavier Dolan, alors qu'il a raconté qu'il a commencé à s'intéresser au cinéma d'auteur il y a 10 ans.
M. Dolan a aussi évoqué les idées politiques de sa génération, tel qu'il les percevait. « Ma génération s'est détournée du Parti québécois, mais pas du projet d'indépendance », a-t-il affirmé, soutenant que le concept de l'indépendance n'était pas « mort ».

Mommy, qui raconte l'histoire d'une mère monoparentale dont le fils souffre de troubles du développement, sortira prochainement au Québec. Mais le réalisateur ne connaît pas la date exacte. « Mommy est un film qui a un potentiel commercial très très fort. [...] Il y a une stratégie à élaborer, il ne sortira pas tout de suite », a-t-il expliqué.

M. Dolan ne sait pas s'il pourra retourner aux études comme il avait prévu de le faire avant de remporter le prix du Jury. Mais à court terme, il souhaite se concentrer sur la sortie de son film, plutôt que de retourner aux études. « C'est sûr que je ne veux pas pénaliser mon film », a-t-il conclu.


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Nomination à la Cour suprême: Ottawa se passera de l'opposition

Le reportage d'Emmanuelle Latraverse

Exclusif - Le gouvernement Harper n'a pas l'intention de consulter à nouveau un comité de députés pour combler le siège vacant depuis près de 10 mois à la Cour suprême, a appris Radio-Canada. La nomination d'un nouveau juge serait d'ailleurs imminente à Ottawa, selon nos sources.

Ces informations surviennent au moment où l'opposition dénonce le processus qui a mené à la nomination invalidée du juge Marc Nadon.

Un comité formé de cinq députés - trois du gouvernement et deux de l'opposition - a étudié dans le plus grand secret une liste de noms qui lui avait été soumise par le gouvernement pour remplacer l'an dernier le juge Morris Fish, qui prenait sa retraite.

Or, selon ce que révèle le Globe and Mail, quatre des six noms sur cette liste étaient des juges de la Cour fédérale, dont Marc Nadon, alors que des doutes existaient déjà sur l'admissibilité des juges fédéraux pour combler les sièges réservés au Québec à la Cour suprême.

Les dés étaient pipés, disent les libéraux

À la lumière de cette enquête, le député libéral Stéphane Dion croit que le gouvernent s'est servi des députés de l'opposition pour cautionner un choix qui semblait partisan et fait d'avance. (Il est à noter que M. Dion ne siégeait pas au comité en question.)

« Le premier ministre aura politisé le processus de sélection, en nommant le juge le plus conservateur sur le plan idéologique », a dit Stéphane Dion, à la Chambre des communes, lundi.

« On les soupçonne fortement d'avoir choisi le candidat dès le début », a-t-il ajouté plus tard en point de presse.

Selon lui, les libéraux devraient se poser de sérieuses questions avant de participer à nouveau à un processus semblable.

Mulcair veut des engagements de la part des conservateurs

Quant au Nouveau Parti démocratique, il est prêt à donner une autre chance au gouvernement, tout en demeurant vigilant.

« Je pense que les absents ont toujours tort. Advenant le cas que M. Harper tente à nouveau de corrompre, on n'aura d'autre choix que de reconsidérer à nouveau notre participation [au comité de consultation] », a dit le chef de l'opposition officielle, Thomas Mulcair, à Ottawa, lundi.

« On voit que c'était du grand Stephen Harper, parce qu'il a joué encore une fois avec les règles. En mettant quatre noms sur six, il était certain qu'un des trois noms retenus pour la courte liste allait être un juge de la Cour fédérale. C'est sa manière de piper les dés », a plus tard soutenu M. Mulcair en entrevue à Radio-Canada.

Le chef néo-démocrate a d'ailleurs demandé en Chambre au premier ministre de prendre l'engagement de ne pas nommer à nouveau un juge de la Cour fédérale pour combler un siège revenant à un juge québécois.

Le gouvernement Harper dit avoir pris en considération le récent jugement de la Cour suprême, qui invalidait le choix du juge Nadon.

« J'ai dit à plusieurs reprises que le gouvernement doit respecter cette décision », a répondu Stephen Harper aux Communes, lundi.

Le ministre de la Justice, Peter MacKay, a quant à lui voulu rabrouer l'opposition, en soulignant certaines contradictions. Selon lui, elle avait de bons mots à l'endroit du juge Nadon lors du processus de consultation, alors qu'elle dénonce aujourd'hui cette nomination. Les néo-démocrates, qui admettent avoir reconnu la « compétence » de Marc Nadon, nient avoir donné leur accord, assurant avoir soutenu à l'époque que sa candidature n'était pas admissible à la Cour suprême.

Québec poursuit les échanges avec Ottawa

De son côté, le gouvernement du Québec se dit satisfait du processus de consultation.

La ministre québécoise de la Justice, Stéphanie Vallée, parle d'un « principe de collaboration » à l'heure actuelle avec le fédéral. « Les échanges sont très fluides [avec mon homologue fédéral, Peter MacKay] » , a-t-elle affirmé, lundi.

Mais Québec ne veut surtout pas que le processus de nomination se fasse de la même façon utilisée dans le cas du juge Marc Nadon.

Questionné sur les révélations du Globe and Mail, le premier ministre Philippe Couillard a lancé : « Franchement, ce n'est pas de cette façon qu'on veut voir le processus se faire ».

Pour le premier ministre Philippe Couillard, la ligne demeure simple. « Il est important d'avoir un niveau de communication très élevé. Ça fait partie des demandes traditionnelles du Québec d'avoir un droit de regard sur le processus de nomination des juges », a-t-il dit.

Le choix de ce magistrat de la Cour d'appel fédérale avait soulevé l'ire de Québec peu après que l'annonce eut été faite en octobre.

Marc Nadon a été écarté par la Cour suprême, qui a souligné que les critères de la loi ne permettent pas qu'un juge de la Cour fédérale, en provenance du Québec, accède au plus haut tribunal canadien.

Ces magistrats sont trop déconnectés du droit civil, en vigueur au Québec, écrivait alors la Cour en rendant son opinion.

Par ailleurs, un nouveau poste sera à pourvoir à la Cour suprême du Canada à l'automne. Le juge québécois Louis LeBel a officiellement annoncé qu'il prendrait sa retraite en novembre, alors qu'il atteindra l'âge de 75 ans.

Avec les informations de Madeleine Blais-Morin et d'Emmanuelle Latraverse


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Le bébé enlevé dans un hôpital de Trois-Rivières est retrouvé

Le bébé manquant à l'appel a été retrouvé sain et sauf et la suspecte a été arrêtée, a annoncé lundi soir la Sûreté du Québec.

Le nouveau-né, âgé de seulement un jour, avait été enlevé à l'hôpital Sainte-Marie de Trois-Rivières vers 19 h. Les policiers ont pu retrouver le nourrisson trois heures plus tard, grâce à quatre jeunes gens qui les ont alertés après avoir identifié la voiture de leur voisine.

La suspecte, une femme d'une trentaine d'années, s'est rendue à l'hôpital, déguisée en infirmière. Elle s'est présentée dans la chambre d'une nouvelle maman en invoquant un prétexte, avant de quitter les lieux quelques instants plus tard à bord d'une voiture avec le bébé enveloppé dans une couverture.

La Sûreté du Québec (SQ) a alors déclenché une alerte Amber, ce qui a impliqué un important déploiement policier. Plusieurs barrages routiers avaient été mis en place afin d'interroger les conducteurs à bord de véhicules similaires à celui de la suspecte.

Par ailleurs, la mobilisation a également été très forte sur les réseaux sociaux, mais aussi à l'hôpital où s'est produit l'enlèvement, qui a déclenché la gestion de crise.

La direction de l'établissement a confirmé au cours de la soirée que le poupon était en pleine forme, et a annoncé qu'elle procéderait dans les prochains jours à une analyse des événements.

Des employés de l'hôpital ont indiqué que tous se demandaient comment la suspecte avait pu entrer dans le bâtiment et passer inaperçue.

La ravisseuse présumée a été arrêtée à son domicile, a indiqué la SQ. Les enquêteurs ont procédé à la fouille de l'appartement, à la recherche d'indices.

De sources policières, la suspecte est hospitalisée pour troubles mentaux.


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Lev Tahor : le père parti au Guatemala est de retour au Canada

Exclusif - Le membre de la secte Lev Tahor qui était précipitamment parti au Guatemala en compagnie de six de ses enfants et de sa femme est de retour au Canada, a indiqué son avocat à Radio-Canada.

« Il est arrivé au Canada jeudi dernier, il va bien et il est particulièrement heureux, car il a pu rencontrer ses deux enfants qu'il n'avait pas pu voir depuis des mois », explique son avocat torontois, Guidy Mamann, en entrevue téléphonique avec Radio-Canada.

Ses deux enfants avaient été placés en famille d'accueil peu de temps après que sa famille et lui furent partis au Guatemala en mars dernier. Les deux enfants n'avaient pu se rendre au Guatemala avec le reste de la famille, car ils avaient été interceptés par les autorités avant d'arriver sur le territoire guatémaltèque.

Les deux enfants voyageaient avec d'autres membres de la communauté, car la famille n'avait pas réussi à prendre le même avion, pour des raisons logistiques, indique M. Mamann.

L'homme, dont Radio-Canada ne peut révéler l'identité afin de préserver l'anonymat des enfants, se présentera en cour jeudi. Il tentera de convaincre le juge de lui confier ses enfants. M. Mamann souhaite aussi que le juge autorise les enfants de la secte à quitter le Canada avec leurs parents. Il ne sait pas encore si son client veut rentrer au Guatemala avec les enfants, où s'il souhaite revenir au Canada avec le reste de sa famille.

L'homme a été récupéré à l'aéroport par un membre de la communauté Lev Tahor. L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et les services à l'enfance de l'Ontario ont été informés de son retour. « Tout s'est très bien passé », dit l'avocat. « L'AFSC a très bien travaillé avec nous pour essayer de résoudre tous les problèmes », rajoute-t-il. Il a rencontré des responsables des services à l'enfance de l'Ontario jeudi matin, selon M. Mamann. Il n'a pas été arrêté, précise-t-il.

L'homme avait quitté le Canada, car il craignait que la justice ontarienne ne lui retire la garde de tous ses enfants. « Il s'est enfui du Canada, il est parti pour le Guatemala, car il pensait que cela serait dans le meilleur intérêt de ses enfants. Il n'avait pas foi en la justice », poursuit son avocat. Toutefois, l'homme est désormais un peu plus rassuré, et il espère pouvoir réunir sa famille dans un même endroit.

Ce dernier a laissé au Guatemala sa femme et six de ses enfants. La famille a aussi dû faire face à la justice de ce pays, mais les enfants ont pu rester avec leur parent pour le moment.

La communauté de quelques centaines de personnes vivait dans les Laurentides depuis plusieurs années. Selon la Direction de la protection de la jeunesse du Québec, les enfants de la secte recevaient des punitions physiques, avaient des problèmes d'hygiènes et n'étaient pas scolarisés correctement. Les responsables de la secte ont vigoureusement nié ces allégations. La communauté a fui le Québec pour l'Ontario le 18 novembre dernier, craignant des procédures judiciaires. Cependant, la secte ultra-orthodoxe a aussi attiré l'attention des services sociaux et de la justice de l'Ontario.

La saga de Lev Tahor
  • 18 novembre : Environ 200 membres de la secte Lev Tahor quittent Sainte-Agathe-des-Monts et s'installent dans la région de Chatham en Ontario, alors que la Direction de la protection de la jeunesse au Québec enquête sur des allégations de mauvais traitements. Les dirigeants de la secte nient catégoriquement les allégations.
  • Mercredi 27 novembre : Un tribunal de la jeunesse au Québec ordonne que 14 enfants de la secte soient retirés de leur milieu et placés dans des familles d'accueil au Québec.
  • Lundi 3 février : Un juge ontarien décide de retirer 13 enfants du groupe religieux Lev Tahor à leurs parents, mais leur laisse 30 jours pour faire appel de la décision.
  • Vendredi 21 février : La Cour supérieure du Québec refuse à la secte juive Lev Tahor le droit d'en appeler de la décision de novembre qui ordonnait le retour de 14 enfants au Québec.
  • Lundi 3 mars : Une quinzaine de membres de la secte prennent l'avion en direction du Guatemala. Un groupe de 9 personnes est intercepté à Trinité-et-Tobago.
  • Mardi 4 mars : Au moins deux adultes et six enfants de la secte arrivent au Guatemala.
  • Jeudi 6 mars : En Ontario, un juge ordonne que les 14 enfants des deux familles qui ont pris la fuite soient placés dans des foyers d'accueil en Ontario en attendant que leur appel soit entendu en cour.
  • Samedi 8 mars : Six enfants de la secte issus de deux familles, leurs parents et un autre adulte sont rapatriés au Canada après s'être enfuis à Trinité-et-Tobago.
  • Dimanche 9 mars : Une mère d'âge mineur, dont une partie de la famille a tenté de fuir vers Trinité-et-Tobago, est arrêtée à sa descente de l'avion à Calgary et ramenée en Ontario avec son bébé.
  • Lundi 10 mars : 7 enfants de la secte sont retirés de leur famille par les services de protection de l'enfance de Chatham-Kent.
  • Vendredi 14 mars : Trois adultes et 6 enfants qui avaient pris la fuite au Guatemala comparaissent devant une juge à Panajachel. La juge décide de laisser les enfants avec leur famille.
  • Mercredi 7 mai: la justice ontarienne décide que quatre enfants de la secte Lev Tahor pourront être réunis avec leurs parents après avoir passé près de deux mois en famille d'accueil à Toronto. Les avocats des parents et de la Société d'aide à l'enfance de Chatham-Kent sont parvenus à une entente.

En complément: La secte Lev Tahor en quatre questions


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Canadien 2 - Rangers 3 (P) - Le Canadien n'a plus droit à l'erreur

Written By Unknown on Senin, 26 Mei 2014 | 14.18

NEW YORK - Avec un gardien sans expérience et un avantage numérique dysfonctionnel, le Canadien doit maintenant se battre pour sauver sa saison.

Martin St-Louis a marqué en prolongation et le Tricolore s'est incliné 3-2 à New York, dimanche. Les Rangers prennent l'avance 3-1 dans la série finale de l'Est et pourraient accéder à la grande finale dès mardi, au Centre Bell.

« Ce n'est pas le fun présentement, tout le monde est déçu. Mais on doit tourner la page. On a un autre gros match à jouer dans deux jours », a déclaré le défenseur Francis Bouillon.

« J'ai déjà vécu des séries où on perdait 1-3 et le vent peut vite tourner. On est prêts à jouer un gros match à la maison », a ajouté son collègue P.K. Subban.

Deux fois, ces dernières années, le Tricolore est parvenu à surmonter des retards de 1-3. C'était en 2004 contre les Bruins de Boston et en 2010 contre les Capitals de Washington.

Les Rangers, eux, ont réussi l'exploit au deuxième tour, contre les Penguins.

« C'est loin d'être terminé, a rappelé l'attaquant Brad Richards. Je me souviens de nous quand on perdait 1-3 contre Pittsburgh. Ils vont se sentir mal ce soir, mais ils vont se retrouver devant leurs partisans et vont réaliser que lorsque le match commence, le 3-1 ne tient plus et c'est une nouvelle bataille. Plus la série sera longue, plus ils vont reprendre vie. »

Une malchance, des erreurs

La prolongation était encore jeune quand Andrei Markov a été incapable de dégager son territoire à deux reprises près de la ligne bleue. Carl Hagelin s'est alors emparé de la rondelle libre qu'il a remise à St-Louis, fin seul de l'autre côté de la zone. St-Louis a eu tout son temps pour ajuster son tir et il a logé la rondelle au-dessus de l'épaule de Dustin Tokarski, du côté rapproché, à 6 min 2 s de la prolongation.

« On a eu quelques chances de sortir la rondelle et ça nous a coûté le match », a estimé l'entraîneur-chef Michel Therrien.

Le CH aurait pourtant pu faire l'économie de la prolongation puisqu'un tir d'Alex Galchenyuk a frappé la barre horizontale avec moins de quatre minutes à écouler en troisième période. Le but aurait constitué un juste retour des choses pour le trio de Tomas Plekanec, possiblement le meilleur des visiteurs dans le match.

« La rondelle est tombée sur la ligne rouge. Quand on parle de breaks (NDLR : coups de chance), c'en était un », a rappelé Therrien.

En panne

Les vraies chances, c'était toutefois les sept avantages numériques bousillés, dont un en prolongation, sur une punition à Benoît Pouliot. Dans la catégorie « se tirer dans le pied », le Canadien a plutôt excellé.

Les Montréalais ont en effet passé 6 des 12 premières minutes du match en avantage numérique, et perdaient malgré tout par un but avec seulement trois tirs au compteur.

Trois fois dans la seule première période, les Rangers ont joué d'indiscipline, dans les trois cas en zone offensive. Mais les unités d'avantage numérique du Tricolore étaient si brouillonnes que ce sont plutôt les New-Yorkais qui ont pris l'avance, grâce à un but en échappée de Hagelin. Sur la séquence, Subban s'est fait prendre profondément en zone adverse.

« L'avantage numérique n'a pas été notre force ce soir. C'est peut-être ce qui nous a coûté le match », a admis Bouillon.

En fait, les attaques à cinq manquaient à ce point de conviction qu'elles ne permettaient pas non plus au Canadien de se créer du rythme. C'était plutôt l'effet contraire.

« Ils ont beaucoup gagné en momentum, en énergie avec leur désavantage numérique, a analysé Therrien. Avec les occasions qu'on a eues, ça aurait dû faire la différence et ça ne l'a pas fait. »

Toujours exemptés de conséquences, les Rangers n'ont pas perdu leurs vilaines habitudes en période médiane, en prenant deux autres punitions en zone adverse. Le cinquième avantage numérique du CH a enfin montré du mordant, mais a pris fin quand Subban a été puni.

Le sixième avantage numérique du Tricolore aura été le bon, quand Subban a touché la cible, à la suite d'une présence inspirée de Brendan Gallagher. C'est finalement ce but qui a forcé la tenue de la prolongation.

Dérick Brassard, en échappée pendant un mauvais changement au banc de Montréal, et Francis Bouillon, sur une séquence amorcée par une jolie passe de Rene Bourque en zone neutre, ont aussi touché la cible.

À noter :

  • L'attaquant Michaël Bournival a remplacé Brandon Prust, suspendu, pour le Canadien. À la ligne bleue, Nathan Beaulieu a été laissé de côté au profit de Bouillon.
  • Chez les Rangers, les attaquants Derek Stepan (mâchoire) et Dan Carcillo (suspension) étaient absents. En revanche, Brassard était de retour au jeu après avoir raté deux matchs sur blessure à une épaule. J.T. Miller a aussi réintégré la formation, mais a quitté le match en deuxième période, après qu'Andrei Markov l'eut poussé dans le poteau.

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Percées des eurosceptiques aux élections européennes

Le reportage d'Alexandra Szacka

Les partis eurosceptiques semblent avoir fait d'importants gains dans plusieurs pays aux élections européennes de dimanche. En France, le Front national de Marine Le Pen arriverait en tête, selon les sondages menés à la sortie des urnes.

Du Portugal à la Finlande, les électeurs de 21 pays étaient appelés aux urnes dimanche afin de choisir le prochain Parlement européen, un exercice démocratique qui contribuera à déterminer l'avenir de l'Union européenne (UE).

Selon les sondages, les candidats souhaitant réduire les pouvoirs de l'UE, mettre fin à la participation de leur pays ou carrément abolir l'organisation pourraient remporter jusqu'à un tiers des 751 sièges. Cela constituerait le plus important désaveu de l'institution depuis sa création.

En France, deux firmes de sondages ont prédit que le Front national, un parti d'extrême droite ouvertement opposé à l'UE, remportera le quart des votes avec plusieurs candidats de premier plan, dont la chef Marine Le Pen, qui aurait été facilement élue dans la région Nord-Ouest où elle était candidate. Les sondages menés à la sortie des urnes par Ipsos et CSA prédisent que le Front national obtiendra 25 % du vote à travers la France, plus que tout autre parti.

Si cette tendance eurosceptique se confirme dans d'autres pays, elle pourrait donner le coup d'envoi de changements importants dans les politiques de l'UE, notamment en ce qui concerne le contrôle des frontières à l'immigration et le nouveau traité sur les échanges commerciaux et les investissements avec les États-Unis.

Les électeurs de sept autres pays européens ont voté au cours des derniers jours. Les sondages non officiels réalisés à la sortie des bureaux de vote montrent une hausse des appuis au Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP), une formation anti-UE.

Aux Pays-Bas, le Parti pour la liberté (PVV), une autre formation eurosceptique, est toutefois passé de la deuxième à la quatrième place dans les sondages.

Au Danemark, le Parti populaire danois, décrit comme populiste et xénophobe, aurait reçu l'appui de 23 % des électeurs, devenant ainsi le principal parti danois au Parlement européen. En Allemagne, un tout nouveau parti qui milite pour le retrait du pays de la zone euro aurait remporté 6,7 % du vote.

Même dans la victoire, l'unité pourrait échapper aux partis eurosceptiques. Mme Le Pen a dit qu'elle travaillerait au Parlement avec le Parti pour la liberté, mais le chef de l'UKIP, Nigel Farage, a déjà exclu toute coopération avec ces partis, qui disposent de plateformes fortement opposées à l'immigration.

« Nous ne travaillons pas avec les populistes de l'aile droite », a lui aussi déclaré le chef de l'Alternative pour l'Allemagne, Bernd Lucke, insistant sur le fait que son parti était généralement en faveur de l'Union européenne malgré son rejet de la monnaie unique.

En Suède, les élections européennes ont été marquées par l'arrivée d'un parti féministe pour la première fois à Bruxelles. Le Parti d'initiative féministe aurait récolté 7 % des suffrages, selon des sondages effectués à la sortie des urnes. Ce parti s'en est directement pris aux mouvements de droite sur le Vieux Continent en scandant « Remplacez les racistes par des féministes! ».

Le Parlement européen, qui compte 751 sièges, est la seule institution élue par la population des 28 États membres de l'UE.

On estime que le taux de participation général est quasiment identique à celui des dernières élections, en 2009, où il avait atteint 43,1 %.

Impasse en Belgique

Outre les élections européennes, c'était aussi jour d'élections nationales en Belgique, dimanche, et le parti régionaliste N-VA a remporté une importante victoire en Flandre, tandis que la gauche demeurait forte en Wallonie, ouvrant la voie à des négociations gouvernementales auxquelles le petit royaume est déjà habitué.

« Notre pays compliqué est devenu encore plus compliqué », a déclaré le chef du N-VA, Bart de Wever, après des projections lui accordant 34 des 150 sièges au Parlement, un gain de 7 sièges qui fait du parti la plus importante formation à l'échelle nationale.

Les socialistes francophones du premier ministre Elio Di Rupo devraient perdre un siège pour tomber à 25.

Les deux hommes, qui ne s'apprécient guère, seront vraisemblablement forcés de collaborer pour former une nouvelle coalition. Les dernières négociations du genre ont nécessité 541 jours de tractations, provoquant une crise sans précédent.

 


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Élections européennes: score historique en vue pour le Front national

Le Front national (FN) devrait sortir grand vainqueur en France des élections européennes avec environ 25 % des voix, une percée historique qui relègue l'UMP à près de cinq points derrière (20 %-21 %) et lamine le Parti socialiste au pouvoir, crédité selon les estimations de son plus mauvais score dans un scrutin européen.

Malgré une abstention notable (autour de 57 %), le « 21 avril européen » redouté par la gauche au pouvoir et la droite républicaine est advenu, l'extrême droite s'imposant comme la première force politique en France et mettant fin au bipartisme.

Le 21 avril 2002, le candidat socialiste avait été éliminé au premier tour de la présidentielle, laissant le président sortant Jacques Chirac affronter Jean-Marie Le Pen.

« C'est un choc, un séisme [...] un moment grave pour la France et pour l'Europe. » — Manuel Valls, premier ministre français

À l'issue d'un scrutin souvent considéré en France comme un «  vote défouloir  », le FN devrait quadrupler son score des Européennes de 2009, où il avait recueilli 6,34 % des voix et gagné trois sièges au Parlement européen.

Il glanerait de 22 à 25 sièges sur les 74 eurodéputés que la France envoie à Strasbourg. La présidente du parti, Marine Le Pen, a pour objectif de créer un groupe parlementaire avec les autres partis souverainistes et eurosceptiques européens.

Les règles européennes imposent un nombre minimal de 25 députés européens, issus d'au moins sept États membres, pour obtenir le statut de groupe politique.

Le vote français témoigne à la fois d'un climat de défiance aiguë envers l'exécutif et d'un euroscepticisme grandissant.

Le FN demande la dissolution de l'assemblée

« C'est une défaite pour l'UMPS, c'est une déroute », a déclaré Jean-Marie Le Pen qui reconquiert avec sa fille Marine, notamment, un siège au Parlement de Strasbourg.

La présidente du FN a demandé à François Hollande la dissolution de l'Assemblée nationale pour qu'elle soit « représentative du peuple et à même de mener la politique d'indépendance que le peuple a choisie ce soir ».

L'UMP, qui entendait conforter son statut de première opposante en sortant premier des urnes, est nettement devancé avec 20 à 21 % des voix, selon les estimations Ifop, TNS-Sofres, CSA. Première en 2009, elle avait obtenu 27,88 % et 29 sièges.

Le verdict est rude pour son président Jean-François Copé, qui comptait rééditer le succès des municipales de mars pour conforter sa place à la tête de la formation de droite et échapper à la vindicte de ses pairs quant aux soupçons de malversations financières entachant son mandat.

Plusieurs responsables du mouvement, dont Alain Juppé et Bruno Le Maire, ont réclamé dès dimanche soir une refonte de l'UMP, « une gouvernance plus collective » et « une transparence » absolue sur les pratiques et la gestion du parti.

« C'est pour notre famille politique une grande déception, c'est aussi l'expression d'une gigantesque colère », a dit Jean-François Copé sur France 2. Il a dit prendre sa « part » de l'échec, mais a appelé sa famille à « méditer la nécessité de se rassembler ».

Le Parti socialiste s'achemine vers le pire résultat à un scrutin européen après les 14,5 % de 1994 (14,1 % à 14,5 %, selon les estimations). Les centristes réussissent leur premier test national depuis la fusion de l'UDI et du MoDem en novembre 2013 en dépassant les 10 %.

Les écologistes sont crédités de 9 à 10,3 % des voix (contre 16,28 % en 2009) et le Front de gauche réalise un score identique à celui du précédent scrutin (autour de 6,5 %).

« Une tragédie démocratique »

La ministre de l'Écologie Ségolène Royal a parlé d'« un choc profond ». « Ce soir, nous avons un gagnant et beaucoup de perdants » dont « l'image de la France et l'Europe elle-même », a commenté le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. « C'est plus qu'un avertissement, c'est vraiment un séisme ». « C'est une tragédie démocratique », a déclaré Rama Yade, vice-présidente de l'UDI. « Une décomposition de la vie politique française », a jugé le président du MoDem, François Bayrou.

« La France est entrée en éruption volcanique », a affirmé pour sa part le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon. Le député socialiste Jean-Marc Germain, l'un des 41 « frondeurs » à avoir voté contre le plan d'économies de Manuel Valls, a écrit sur Twitter : « Le 25 mai est un 21 avril puissance 2 ».

« Si on ne change pas, on est assuré d'un désastre », a estimé Jean-Luc Mélenchon.

« Ce qui s'est passé aux municipales n'a pas été entendu et aujourd'hui, il se manifeste quelque chose de très fort, comme un malaise, une incompréhension. » — Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts

Au-delà de la composition du prochain Parlement, ces élections auront indirectement pour enjeu la désignation du président de la Commission européenne, bras exécutif de l'UE.

Le candidat du Parti populaire européen (PPE, centre droit), Jean-Claude Juncker, est en bonne position pour remplacer José Manuel Barroso si les dirigeants européens, qui se réunissent mardi soir à Bruxelles, respectent le verdict des urnes.

François Hollande a dit qu'il s'y plierait, mais la chancelière Angela Merkel et le premier ministre britannique David Cameron veulent garder leur liberté de manœuvre.


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Marcel Côté est mort

Le reportage de François Cormier

L'ancien candidat à la mairie de Montréal, Marcel Côté, est mort d'une crise cardiaque à l'âge de 71 ans ce matin.

Réputé pour son énergie et sa grande forme, la nouvelle de sa mort a pris tout le monde par surprise.

Il participait aujourd'hui au défi métropolitain à vélo dans la région de Lanaudière lorsqu'il a été victime d'un malaise cardiaque sur la route 346. Les premiers soins sont arrivés immédiatement et l'ont transporté en ambulance au Centre hospitalier régional de Lanaudière, situé à Joliette. Son décès a été constaté vers 11 h 15.

Bien connu des milieux d'affaires, il était associé fondateur du cabinet-conseil en gestion SECOR, une société qu'il a dirigée pendant plus de 30 ans avant de se lancer dans la course à la mairie de Montréal l'année dernière.

Vu comme le représentant du monde des affaires, M. Côté a fait campagne aux côtés de Louise Harel lors des dernières élections municipales à Montréal. C'est finalement Denis Coderre qui a remporté la mairie. Depuis l'élection de novembre 2013, M. Côté travaillait en collaboration avec M. Coderre.

« Vers la fin de la campagne électorale, on sentait bien que lui et moi on avait beaucoup d'atomes crochus et que peu importe le résultat, on allait travailler ensemble », affirme M. Coderre. « C'est une des raisons pour lesquelles la Ville de Montréal fonctionne mieux. C'est à cause de cette relation qui a débuté entre Marcel et moi. »

« Toute la réforme administrative que l'on fait présentement, tout le changement de culture... Marcel y est pour quelque chose. » — Denis Coderre, maire de Montréal

Il a également été conseiller économique du premier ministre du Québec Robert Bourassa et siégeait comme administrateur au conseil d'administration de l'Orchestre symphonique de Montréal. Philanthrope, il était président de la fondation de la chorégraphe Marie Chouinard.

Il avait reçu le prix Arts-Affaires 2012 remis par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et le Conseil des arts de Montréal.

« Une dynamo »

« Je suis absolument stupéfaite », a témoigné Louise Harel en entrevue à RDI. « Il ne se déplaçait qu'en Bixi. »

Selon Mme Harel, Marcel Côté était un homme d'une grande simplicité, généreux, tant de son temps que de son argent. « L'approcher, c'était l'apprécier. »

L'ancien premier ministre du Québec Lucien Bouchard, avec qui il a travaillé sous le gouvernement de Brian Mulroney, partage aussi cette vision de lui, le décrivant comme un homme convivial et amical.

« C'était un homme positif. Il cherchait toujours la solution », a dit M. Bouchard à RDI. « Un homme intelligent et engagé politiquement et communautairement. [...] C'était une dynamo, Marcel. »

« Marcel Côté était l'incarnation même du don de soi », témoigne Michael Sabia, patron de la Caisse de dépôt. « Il cherchait toujours des façons d'améliorer la vie des gens autour de lui, d'améliorer le sort de sa communauté. Il travaillait avec une énergie sans bornes : c'était un guerrier heureux. Ses contributions remarquables à Montréal, au Québec et au Canada tout entier nous ont tous rendus meilleurs. »

M. Bouchard a révélé que plusieurs de ses amis lui avaient déconseillé de se lancer en politique l'an dernier, craignant que la dureté de la joute compromette sa sérénité. Mme Harel admet que les dernières élections ont été dures pour Marcel Côté, leur coalition étant arrivée en troisième place derrière Équipe Denis Coderre et Projet Montréal.

« C'était un homme très intègre [...] Un grand livre ouvert. Dans la vie politique, parfois ça dessert, » affirme Mme Harel. « C'était quelqu'un de foncièrement authentique », confirme Denis Coderre. « Il n'avait pas de filtre. »

Le premier ministre du Québec Philippe Couillard a également offert ses condolélances à la famille de Marcel Côté. « Marcel Côté était un gestionnaire, un visionnaire et un homme de cœur », indique-t-il par communiqué.

« C'est une lourde perte pour tout le Québec », a déclaré Suzanne Roy, présidente de l'Union des municipalités du Québec.


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