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Bruxelles somme la Russie de quitter l'Ukraine d'ici une semaine

Written By Unknown on Minggu, 31 Agustus 2014 | 14.18

Les rebelles prorusses reprennent du terrain

L'Union européenne a donné un ultimatum d'une semaine à la Russie pour réduire son intervention en Ukraine, à défaut de quoi elle se verra imposer de nouvelles sanctions économiques.

Tôt dimanche, le président du sommet de l'UE, Herman Van Rompuy, a confirmé que les 28 leaders du bloc avaient confié à l'organe exécutif le mandat « d'amorcer urgemment un travail préparatoire à des fins de considération d'ici une semaine ».

Il a ajouté que « tout le monde est très conscient qu'il faut agir rapidement ».

Toutefois, dans ce qui semble être des craintes de représailles économiques, les leaders de l'Union européenne ont choisi d'attendre avant d'imposer immédiatement des sanctions plus sévères. La Russie est le troisième plus important partenaire économique de l'UE, et l'un de ses plus importants fournisseurs de pétrole et d'essence.

Les affrontements dans l'est de l'Ukraine entre l'armée et les séparatistes pro-russes ont fait 2600 victimes, selon des chiffres de l'Organisation des Nations unies. L'OTAN estime qu'au moins 1000 soldats russes se trouvent en Ukraine, ce que la Russie nie.

Les États-Unis ont déclaré, par communiqué samedi soir, qu'ils soutenaient la position de l'Union européenne quant à de possibles sanctions contre la Russie et le besoin de démontrer un appui renforcé envers l'Ukraine.

Porochenko craint « le point de non-retour »

Selon le président ukrainien, Petro Porochenko, une forte réponse de l'UE est nécessaire parce que son pays est soumis à une « agression militaire et à la terreur », tandis que des milliers de troupes russes et des centaines de chars se trouvent dans l'Est. De son côté, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a déclaré devant des leaders de l'UE à Bruxelles que « les sanctions ne sont pas une fin en soi », mais plutôt un moyen visant à dissuader la Russie de déstabiliser davantage l'Ukraine.

Les États-Unis et l'UE ont déjà imposé des sanctions contre des responsables russes, plusieurs entreprises et le secteur financier du pays.

L'Occident se mobilise

Le Financial Times rapporte que sept pays de l'OTAN, menés par la Grande-Bretagne, se préparent à créer une nouvelle force d'action rapide de 10 000 hommes afin de réagir rapidement à l'intervention de la Russie en Ukraine. La création de l'unité devrait être annoncée la semaine prochaine, lors du sommet de l'OTAN. Le Canada aurait fait connaître son intérêt à participer à l'action. Le premier ministre Stephen Harper en a d'ailleurs discuté au téléphone avec le président américain Barack Obama samedi. Selon l'OTAN, un millier de soldats russes se trouveraient sur le territoire ukrainien.

L'Ukraine a perdu du terrain lors des récents combats, et a dit samedi qu'elle abandonnait une ville où ses forces étaient encerclées par des rebelles depuis des jours. Kiev se retire également d'une autre ville qui était passée sous son contrôle deux semaines plus tôt. Cette déclaration du colonel Andri Lisenko, un porte-parole du Conseil national de sécurité, indique que les forces ukrainiennes font face à une forte résistance de la part des séparatistes et ce, quelques semaines seulement après avoir accumulé les gains et avoir expulsé les rebelles de la majorité de leur territoire.

Ce recul survient alors que Kiev et l'Occident soutiennent que la Russie augmente ses appuis envers les rebelles, y compris en leur fournissant des chars et des véhicules blindés.

Voilà plusieurs jours que les forces ukrainiennes étaient encerclées par les rebelles dans la ville d'Ilovaisk, à environ 20 kilomètres du fief rebelle de Donetsk. « Nous livrons cette ville, a dit M. Lisenko aux journalistes. Notre tâche est désormais d'évacuer nos hommes avec le moins de pertes possibles afin de nous regrouper. »

Toujours selon le porte-parole, les unités régulières de l'armée ont reçu l'ordre de se retirer de Novosvitlisvk et de Khriaschouvate, deux villes situées sur la route principale entre la frontière russe et Lougansk, la deuxième plus grande ville rebelle. Kiev avait pourtant annoncé avoir pris la première des deux localités plus tôt ce mois-ci.


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Société - Rentrée peu probable mardi en Colombie-Britannique

Une rentrée scolaire mardi est maintenant peu probable en Colombie-Britannique puisque le conflit de travail entre les enseignants et le gouvernement s'enlise.

Le médiateur Vince Ready a quitté la table des négociations samedi en fin de journée en affirmant que les enseignants et la province avaient des prises de position trop éloignées pour conclure une entente prochainement.

Le négociateur en chef du gouvernement, Peter Cameron, affirme être déçu de ce départ même s'il en comprend les raisons. Il souligne que les deux parties n'arrivent pas à s'entendre sur les salaires et la composition des classes.

« Les négociations sont effectivement terminées. Ça (l'année scolaire, NDLR) ne commencera pas à temps. » — Peter Cameron, négociateur en chef du gouvernement

La partie syndicale a déclaré être prêt à poursuivre les négociations afin d'éviter de perturber la rentrée des classes.

« En ce moment, l'école ne pourra commencer le 2 septembre, même si les enseignants ont hâte de retourner au travail », a déclaré Jim Iker, négociateur pour le syndicat des enseignants de la Colombie-Britannique (BCTF).

Vince Ready décidera quand les deux parties seront assez proches pour que les négociations puissent reprendre.

Pour sa part, le première ministre Christy Clark a utilisé les médias sociaux pour faire valoir son point de vue. Elle a insisté sur la nécessité de trouver un terrain d'entente qui respecte la capacité de payer des contribuables.

« Nous voulons une entente qui permet aux enseignants d'obtenir une augmentation et d'investir dans les classes, mais il faut aussi qu'elle soit cohérente avec les ententes conclues avec les autres syndicats. » — La première ministre Christy Clark, sur Twitter.

Salaires et composition des classes

Le BCTF déclare avoir réduit ses demandes de 125 millions de dollars, mais qu'il ne veut pas perdre ce que la Cour suprême provinciale lui a accordé.

Un des points en litige reste une loi introduite par le gouvernement libéral en 2002 qui retirait le droit aux enseignants de négocier le nombre d'élèves et le nombre d'élèves à besoins particuliers par classe ainsi que le droit d'avoir un regard sur le ratio d'aides-enseignants-élèves.

La législation a été invalidée par la Cour suprême de la Colombie-Britannique, mais le gouvernement a décidé de faire appel en affirmant que la demande des enseignants coûte trop cher à la province.

Vince Ready tenait le rôle de médiateur depuis jeudi. Deux séances de négociations entre le négociateur du syndicat, Jim Iker, et celui de la partie gouvernementale, M. Cameron, ont eu lieu depuis, mais sans résultats concrets.

Les 40 000 enseignants des écoles publiques de la Colombie-Britannique ont déclenché la grève en juin, deux semaines avant la fin prévue des classes. Le gouvernement provincial a affirmé qu'il ne comptait pas adopter de loi spéciale afin de forcer le retour au travail des professeurs.


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Des fuites dans les puits d'hydrocarbures abandonnés de la vallée du Saint-Laurent

Gaz de schiste : des écologistes dénoncent des fuites dans la vallée du Saint-Laurent

Selon l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), de nombreux puits de gaz et de pétrole abandonnés fuient dans la vallée du Saint-Laurent. Le groupe demande au gouvernement libéral de les faire inspecter.

Il y aurait plus de 600 puits abandonnés dans la vallée du Saint-Laurent, selon l'AQLPA et le Collectif moratoire alternatives, vigilance et intervention (CMAVI). Et certains d'entre eux ne sont pas étanches, affirment les deux associations. Lors d'une démonstration destinée aux médias aujourd'hui, un des membres de CMAVI a réussi à gonfler un sac en plastique « d'un pied cube » en deux minutes et demie, grâce au gaz qui s'échappait d'un puits abandonné à Saint-Françoise-de-Lotbinière.

« Nous comme citoyens, on est inquiet [...] Parce que si des puits de type conventionnel fuient [...] Qu'est-ce qui va arriver si on a 20 000 puits de gaz de schiste qui sont forés dans la vallée du Saint-Laurent » — Serge Fortier, membre du Collectif moratoire alternatives, vigilance et intervention (CMAVI)

M. Fortier s'inquiète d'un éventuel développement des puits de gaz de schiste.

Il serait plus difficile de s'assurer de l'étanchéité des puits de gaz lorsqu'il y a fracturation hydraulique, affirme le géologue Marc Durand, qui s'oppose à l'exploitation du gaz de schiste.

« Il y a un bogue technologique dans la façon de faire la fracturation, et même dans la façon de faire les forages, et ça amène des fuites à long terme de façon quasi certaine », affirme-t-il.

L'AQLPA demande au gouvernement de mettre sur pied un programme d'inspection des puits abandonnés. En 2011, 31 puits abandonnés avaient été inspectés dans le cadre d'une étude de Québec. La moitié d'entre eux n'étaient pas étanches.

L'Association pétrolière et gazière du Québec indique que c'est la province qui est responsable des puits abandonnés.

En ce début de longue fin de semaine, il a été impossible d'obtenir un commentaire du gouvernement. Philippe Couillard souhaite une large étude sur la filière des hydrocarbures.

Avec les informations de Jonathan Lavoie


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Golan: tous les Casques bleus philippins libérés

La Force des Nations Unies chargée d'observer le désengagement (UNDOF) sur le plateau du Golan, à la frontière entre la Syrie et Israël, a confirmé samedi soir que les 40 Casques bleus philippins qui étaient toujours encerclés par des militants islamistes avaient été libérés.

Les 40 soldats sont sains et saufs dans une zone sécuritaire, après avoir été coincés au camp 68 pendant environ 14 heures par une attaque de militants islamistes. Les tirs ont duré sept heures. Ils rejoignent donc en sécurité le premier groupe de 35 de leurs compatriotes qui avaient également été libérés d'une position périlleuse plus tôt, samedi.

« Tous sont en sécurité », a indiqué le lieutenant-colonel de l'armée philippine, Ramon Zagala. « Nous avons quitté notre position, mais nous avons emporté toutes nos armes. »

Toutefois, 44 Casques bleus fidjiens sont toujours détenus au camp 27. Un commandant du Front Al-Nostra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, a affirmé que les soldats fidjiens étaient bien traités. Il a affirmé que ceux-ci avaient été capturés parce que la mission de l'ONU n'agissait pas pour le bien-être du peuple syrien.

La mission des Nations unies a évacué les autres postes du secteur, puisque la situation est, selon ses dires, toujours « tendue ». Elle travaille toujours à la libération des soldats encerclés.

Dans une déclaration rapportée par son porte-parole, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a condamné l'attaque contre des forces de maintien de la paix, une action qu'il a attribuée à « des acteurs armés non étatiques, dont le Front Al-Nosra. »

Le mandat de l'UNDOF, qui regroupe plus de 1200 hommes, vient d'être renouvelé jusqu'à décembre prochain. Depuis 1974, la Force est chargée d'assurer la paix dans le plateau du Golan qui sert de zone tampon entre la Syrie et Israël.


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Irak: les États-Unis larguent de l'aide à Amerli

Les États-Unis ont mené une nouvelle opération de largage humanitaire dimanche en Irak, qui visait cette fois les civils assiégés de la ville d'Amerli, menacés par les djihadistes parce qu'ils sont chiites.

La ville turcophone, située à environ 160 kilomètres au nord de Bagdad, est entourée par les djihadistes de l'État islamique depuis plusieurs semaines, empêchant le ravitaillement en eau, nourriture et médicaments. Plutôt que de fuir lors de la première attaque des islamistes en juin, les 15 000 résidents d'Amerli ont choisi de s'enclaver dans leur ville, qu'ils protègent à l'aide d'armes et de tranchées.

Depuis juillet toutefois, seules quelques rares opérations de ravitaillement ont atteint la ville, également privée de sa seule centrale électrique, qui a été détruite dans les combats.

Avec l'aide d'appareils français, australiens et britanniques, 40 000 litres d'eau potable et 7000 repas ont été largués.

Le Pentagone a expliqué que l'opération avait été menée en parallèle avec des « frappes coordonnées à proximité contre des terroristes de l'État islamique ».

« Les opérations seront limitées dans leur étendue et dans leur durée de manière à répondre à cette crise humanitaire et protéger les civils piégés à Amerli », a ajouté le contre-amiral John Kirby, porte-parole du Pentagone.

Samedi, des frappes américaines ont aussi été menées près du barrage de Mossoul, dans le nord de l'Irak, afin, toujours selon le Pentagone, d'affaiblir les positions des djihadistes, mais aussi de protéger des infrastructures et du personnel américains.

L'Australie a annoncé dimanche qu'elle allait larguer des équipements militaires aux milices kurdes afin de les aider dans leur lutte contre les djihadistes. Le premier ministre Tony Abbott a estimé que la situation en Irak constituait une « catastrophe humanitaire » qui nécessite des actions de la part de la communauté internationale. Le pays rejoint ainsi le Canada, l'Italie, la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis, qui mènent déjà des opérations du genre.

Progression sur le terrain

Dans la foulée de ses attaques, l'armée irakienne a annoncé que ses soldats avancent vers Amerli, et ont repris le contrôle de plusieurs petites localités sur la route qui mène vers la ville assiégée.

Sur le front sud, les soldats seraient à une quinzaine de kilomètres d'Amerli, tandis qu'au nord, la coalition serait à trois kilomètres de la ville, selon un commandant de l'armée irakienne.

En plus de soutien américain, l'armée est aidée par des milices kurdes. L'avancée est toutefois compliquée par l'état des routes, plusieurs ayant été détruites par les combattants de l'État islamique.


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Des villageois guatémaltèques expulsent les Lev Tahor

Written By Unknown on Sabtu, 30 Agustus 2014 | 14.18

Quelques mois après avoir quitté le Canada pour le Guatemala, environ 230 membres de la secte juive Lev Tahor ont dû quitter précipitamment, vendredi, en autobus, le village de San Juan la Laguna où ils vivaient. Un conflit les opposait aux habitants du village.

« Je suis très inquiet », dit le rabbin Shalom Felman, directeur de la maison Chabad au Guatemala, en entrevue téléphonique avec Radio-Canada. Le rabbin, dont l'organisme offre des services religieux et communautaires aux juifs du pays, décrit le départ précipité des Lev Tahor comme un épisode « digne du Moyen-Âge », qui a débuté jeudi soir.

Des villageois se sont montrés « hostiles » envers les membres de cette secte juive ultra-orthodoxe, selon l'agence Reuters. Personne n'a été blessé durant la fuite, indique M. Felman. « Mais je pense que le fait de demander à des femmes, des enfants, des adultes, des personnes âgées, de partir avec un si court délai, ce n'est pas facile », a déclaré le rabbin à Radio-Canada.

Le rabbin n'est pas en mesure de dire dans quelle ville du Guatemala se trouvent maintenant ces 40 familles, car il est présentement en voyage aux États-Unis.

« On se sentait intimidés par eux dans la rue. On pensait qu'ils voulaient changer notre religion et nos coutumes », explique Miguel Vasquez Cholotio, chef du conseil des aînés du village, en entrevue avec Reuters.

Certains villageois auraient intimidé les membres de la secte, selon Reuters. Un des responsables des Lev Tahor sur place a expliqué toutefois que la grande majorité des habitants de San Jose la Laguna étaient amicaux envers les membres du groupe. Les Lev Tahor ne passaient pas inaperçus dans le village.

Les femmes de la secte portent des vêtements amples noirs qui couvrent leur corps et leurs cheveux, et les hommes portent une redingote noire à la manière des juifs ultra-orthodoxes.

« Je ne comprends pas pourquoi ils ne veulent pas de nous, on n'a rien fait de mal », a fait valoir Uri Goldman, un des membres du groupe, en entrevue avec Reuters. Selon lui, le « conseil des aînés » du village a demandé aux Lev Tahor de partir, faute de quoi l'électricité et l'eau leur seraient coupées.

« Ils nous ont aussi prévenus qu'ils pourraient nous faire partir en ayant recours à la force », affirme M. Goldman.

La communauté, forte de quelques centaines de personnes, vivait dans les Laurentides depuis plusieurs années. Selon la Direction de la protection de la jeunesse du Québec, des enfants de la secte recevaient des punitions physiques, avaient des problèmes d'hygiène et n'étaient pas scolarisés correctement. Les responsables de la secte ont toujours vigoureusement nié ces allégations.

La communauté a fui le Québec pour l'Ontario le 18 novembre dernier, craignant des procédures judiciaires. Cependant, la secte ultra-orthodoxe a aussi attiré l'attention des services sociaux et de la justice de l'Ontario.

La majorité des membres de la secte ont progressivement quitté l'Ontario pour aller s'installer au Guatemala, où ils sont à la recherche d'une trentaine de maisons pouvant accueillir la communauté.

La saga des Lev Tahor

18 novembre 2013 : Environ 200 membres de la secte Lev Tahor quittent Sainte-Agathe-des-Monts et s'installent dans la région de Chatham en Ontario, alors que la Direction de la protection de la jeunesse au Québec enquête sur des allégations de mauvais traitements. Les dirigeants de la secte nient catégoriquement les allégations.

Mercredi 27 novembre : Un tribunal de la jeunesse au Québec ordonne que 14 enfants de la secte soient retirés de leur milieu et placés dans des familles d'accueil au Québec.

Lundi 3 février 2014 : Un juge ontarien décide de retirer 13 enfants du groupe Lev Tahor à leurs parents, mais leur laisse 30 jours pour faire appel de la décision.

Vendredi 21 février : La Cour supérieure du Québec refuse à la secte juive Lev Tahor le droit de faire appel de la décision de novembre qui ordonnait le retour de 14 enfants au Québec.

Lundi 3 mars : Une quinzaine de membres de la secte prennent l'avion en direction du Guatemala. Un groupe de 9 personnes est intercepté à Trinité-et-Tobago.

Mardi 4 mars : Au moins 2 adultes et 6 enfants de la secte arrivent au Guatemala.

Jeudi 6 mars : En Ontario, un juge ordonne que les 14 enfants des 2 familles qui ont pris la fuite soient placés dans des foyers d'accueil en Ontario en attendant que leur appel soit entendu.

Samedi 8 mars : Six enfants de la secte issus de 2 familles, leurs parents et un autre adulte sont rapatriés au Canada après s'être enfuis à Trinité-et-Tobago.

Dimanche 9 mars : Une mère d'âge mineur, dont une partie de la famille a tenté de fuir vers Trinité-et-Tobago, est arrêtée à sa descente de l'avion à Calgary et ramenée en Ontario avec son bébé.

Lundi 10 mars : Sept enfants de la secte sont retirés de leur famille par les services de protection de l'enfance de Chatham-Kent.

Vendredi 14 mars : Trois adultes et 6 enfants qui avaient pris la fuite au Guatemala comparaissent devant une juge à Panajachel. La juge décide de laisser les enfants dans leur famille.

Mercredi 7 mai : La justice ontarienne décide que 4 enfants de la secte Lev Tahor pourront être réunis avec leurs parents après avoir passé près de 2 mois en famille d'accueil à Toronto. Les avocats des parents et de la Société d'aide à l'enfance de Chatham-Kent sont parvenus à une entente.

Août 2014 : Il ne resterait qu'une qurantaine de membres de la secte au Canada, la plupart ont rejoint le Guatemala

Avec Reuters


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Les CPE craignent de manquer de fonds pour l'entretien

L'Association québécoise des centres de la petite enfance s'attend à devoir livrer bataille pour défendre la survie des CPE.

Les nombreuses compressions annoncées depuis quelques semaines pourraient susciter un ressac dans le réseau des CPE. « On se questionne à savoir si les libéraux souhaitent vraiment le maintien du réseau », affirme Gina Gasparini, présidente de l'AQCPE.

Les règles budgétaires présentées vendredi confirment les inquiétudes qui existaient quant aux surplus. Le gouvernement abaisse le pourcentage des actifs qu'un CPE peut garder en réserve et plafonne la somme maximale à 180 000 $. Pour certaines grosses organisations, cela pourrait limiter la marge de manœuvre, estime l'AQCPE.

L'association soutient que la formule de récupération de l'an dernier assurait à chaque CPE un surplus équivalant à trois mois de dépense. Gina Gasparini affirme que la marge est réduite et que « les gros CPE pourraient se retrouver avec seulement trois semaines de surplus ».

L'AQCPE craint qu'on crée dans les CPE un problème semblable à ce qui s'est passé dans les écoles quant à l'entretien des bâtiments. « On n'aura pas de fonds pour entretenir nos bâtiments », affirme Mme Gasparini, qui se demande qui va payer pour les imprévus.

Selon les calculs de l'AQCPE, depuis 10 ans, le réseau des services de garde a vu son financement diminuer de 250 millions de dollars. Gina Gasparini estime que c'est très inquiétant « surtout que la commission sur la révision des programmes n'a même pas encore débuté ses travaux ».

Difficile de dire si le réseau des CPE est prêt à monter aux barricades pour s'opposer aux mesures du gouvernement. Le report dans la création de nouvelles places a provoqué une certaine colère et surtout beaucoup de confusion dans le réseau. L'élimination de l'allocation pour les milieux défavorisés a aussi déplu à plusieurs. « La majeure partie des compressions depuis 10 ans ont été faites par les libéraux », affirme Gina Gasparini.

En fin de compte, c'est environ 45 millions de dollars que Québec récupère dans les surplus des CPE, qui totaliseraient environ 190 millions. Une somme appréciable pour un gouvernement qui gratte les fonds de tiroirs.

Le gel des octrois devrait permettre de récupérer un autre 20 millions de dollars. Plusieurs sources consultées par Radio-Canada indiquent qu'on pourra prendre le pouls du réseau la semaine prochaine. « On jauge mal l'impact concret des mesures », indique une source qui s'attend à plus de réactions des décideurs au cours des prochaines semaines.


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Stephen Harper mérite le prix Nobel de la paix, selon B'nai Brith

Stephen Harper devrait recevoir le prix Nobel de la paix car il a su faire la différence entre ceux qui cherchent « à faire le mal » et ceux qui en sont « les victimes » dans les récentes crises internationales, a expliqué dans un communiqué vendredi l'association juive B'nai Brith Canada, qui propose du coup sa nomination.

B'nai Brith Canada estime que Stephen Harper a fait preuve « d'un leadership moral hors du commun ».

« Il n'y a eu aucun autre leader dans le monde qui a su montrer un tel leadership à l'international et une telle compréhension claire des différences entre ceux qui cherchent à faire le mal, et leurs victimes », écrit Frank Dimant, chef de la direction de B'nai Brith et professeur au Canadian Christian College. Il met ainsi en nomination M. Harper pour le prix Nobel de la paix.

Les membres des assemblées nationales ou des gouvernements, les membres des cours internationales de justice, les recteurs d'université, les universitaires travaillant dans le domaine des sciences sociales, de la paix, de l'histoire, de la philosophie, du droit ou de la théologie font partie des personnes qui peuvent sélectionner un candidat pour le prix Nobel de la paix.

Selon M. Dimant, le premier ministre a constamment défendu les droits des populations qui vivent sous la menace, faisant notamment allusion aux Ukrainiens, victimes de « l'agression russe ». M. Harper a aussi joué un rôle dans la sensibilisation des autres dirigeants à la menace du « terrorisme islamique » auquel le monde fait face, dit B'nai Brith.

Interrogé sur la nomination de M. Harper, l'attaché de presse du premier ministre n'a pas commenté directemen le sujet, mais il tenu à souligner les principes qui sous-tendent la politique étrangère canadienne. « La politique étrangère de notre gouvernement en est une de principe, basée sur des principes clairs : la liberté, la primauté du droit et la démocratie. Ces principes guident nos prises de position dans les différents conflits », a écrit Carl Vallée, dans un courriel à Radio-Canada.

B'nai Brith Canada est une des associations qui défend les intérêts des Canadiens de confession juive. Le Centre consultatif des relations juives et israéliennes (CCRJI) qui représente la majorité des juifs canadiens, ne s'est pas joint à l'initiative de B'nai Brith, souhaitant rester non-partisan.

Le porte-parole du CCRJI, David Ouellette, explique toutefois que la communauté apprécie le soutien du gouvernement de M. Harper et des « principaux partis d'opposition » à Israël. B'nai Brith n'a pas précisé si un dossier avait été envoyé à l'organisation du prix Nobel.


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Ebola: les scientifiques rapatriés au Canada

L'Agence de la santé publique du Canada a annoncé vendredi soir que les trois scientifiques canadiens évacués de la Sierra Leone en raison du virus Ebola sont de retour au pays.

Le trio avait quitté la nation africaine à bord d'un avion nolisé, plus tôt vendredi, pour effectuer le voyage de retour.

À leur arrivée au pays, dans un endroit qui n'a pas été identifié, ils ont été évalués par un responsable de la quarantaine. Ils ont reçu le feu vert pour regagner des résidences privées, où ils seront toutefois placés en isolement et feront l'objet d'un suivi médical approprié pendant une période d'au moins 21 jours.

Ils seront transportés à l'hôpital s'ils développent des symptômes.

Leur nom et lieu de résidence n'ont pas été révélé afin d'éviter de semer l'inquiétude dans la population. Il s'agirait toutefois d'employés du Laboratoire national de microbiologie, situé à Winnipeg.

Mesures préventives

Le Canada a décidé de rapatrier les scientifiques après que des personnes logeant au même complexe hôtelier qu'eux, situé à Kailahun dans l'est de la Sierra Leone, eurent été diagnostiquées comme étant atteintes du virus Ebola.

L'un des malades est un épidémiologiste sénégalais qui a été évacué en Allemagne afin de recevoir des traitements expérimentaux contre l'Ebola. Comme les trois Canadiens, il faisait partie de la mission de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'éradication de l'épidémie du virus Ebola. Les États-Unis ont rapatrié deux de leurs scientifiques qui logeaient au même hôtel.

L'OMS a temporairement suspendu les activités de la mission pendant qu'elle enquête sur la source de la propagation de la maladie dans le complexe hôtelier.

Le Laboratoire national de microbiologie du Canada opérait un laboratoire mobile qui était jumelé à une clinique de Médecins sans frontières.


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Accord de coopération environnementale Canada-États-Unis

Les gouvernements du Canada et des États-Unis ont annoncé une nouvelle initiative visant à coordonner de façon constante leurs réglementations environnementales vis-à-vis un vaste éventail d'industries.

Des agences fédérales oeuvreront de concert avec leurs homologues outre-frontière afin de produire, d'ici six mois, des déclarations publiques qui expliqueront de quelle façon elles travailleront avec l'industrie, et avec elles-mêmes, afin de simplifier la réglementation pour les entreprises établies dans les deux pays.

L'initiative, baptisée « Plan prospectif conjoint du Conseil de coopération Canada-États-Unis en matière de réglementation », touchera une vingtaine de secteurs, incluant la salubrité des aliments, la santé des animaux, la sûreté et la sécurité maritime, l'aviation, l'efficacité énergétique, les produits pharmaceutiques et les produits antiparasitaires, selon un document dévoilé vendredi.

Le document de 44 pages, rendu public par le Bureau du Conseil privé du Canada et par la Maison-Blanche, précise que l'objectif est de faire en sorte que la collaboration soit un processus continuel et permanent, pendant le développement de futures politiques.

Mais le document insiste aussi sur le fait que chaque nation maintiendrait ses pouvoirs de faire ses propres choix.

Le processus sera supervisé, du moins au départ, par le Conseil de coopération en matière de réglementation, fondé en 2011 par le premier ministre Stephen Harper et le président Barack Obama.

« Le Plan prospectif conjoint (...) permettra de renforcer la coopération en matière de réglementation entre le Canada et les États-Unis grâce à de nouveaux processus et partenariats binationaux, explique un communique du bureau du premier ministre Harper. Cette approche officialisera la planification conjointe et la collaboration entre les organismes de réglementation du Canada et des États-Unis. »


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Eugenie Bouchard progresse àFlushing Meadows

Written By Unknown on Jumat, 29 Agustus 2014 | 14.18

Eugenie Bouchard a difficilement atteint le 3e tour des Internationaux des États-Unis, jeudi soir, à Flushing Meadows.

La Québécoise, septième tête de série, a vaincu la Roumaine Sorana Cirstea en trois manches de  6-2, 6-7 (7/4), 6-4.

Après une première manche sans histoire où Bouchard s'est imposée dans tous les aspects du jeu, Cirstea s'est ressaisie dans la deuxième manche, qu'elle a enlevée au bris. La Roumaine est actuellement 81e raquette mondiale, mais elle a déjà occupé le 21e rang.

Bouchard a puisé dans ses ressources en 3e manche et a finalement écarté Cirstea après une bataille de 2 h 17 min.

Elle a réussi 29 coups gagnants contre 21 et elle a brisé le service de son adversaire à 7 reprises contre 4. 

Bouchard, qui a participé aux Internationaux des États-Unis pour la première fois en 2013 (défaite au 2e tour), disputait pour la première fois de sa carrière un match sur le prestigieux court du Arthur Ashe Stadium. 

Au prochain tour, la Montréalaise affrontera la Tchèque Barbora Zahlavova Strycova.

Serena en flèche, Ivanovic écartée

Ana Ivanovic, 8e tête de série, a été éliminée au deuxième tour. La Serbe a été surprise 5-7, 4-6 par la Tchèque Karolina Pliskova, 41e joueuse mondiale.

Nouvellement revenue au sein du top 10 mondial, Ivanovic était une prétendante sérieuse au titre. Ses sept doubles fautes et sont taux de réussite de 57 % sur ses premières balles de services ont pavé la voie à sa rivale, qui a signé 5 bris de service en 13 occasions.

Et c'est sans surprise que la no 1 mondiale, l'Américaine Serena Williams, a remporté son match de deuxième tour en écartant sa compatriote et 80e joueuse mondiale, Vania King, en deux manches de 6-1 et 6-0.

Williams a maintenu un taux de 88 % de points inscrits sur sa première balle de serrvice. En fait, elle a marqué 59 des 88 points disputés durant cette courte rencontre de 56 minutes. Sa prochaine adversaire sera également américaine en la personne de Varvara Lepchenko, 52e au monde.

D'autre part, la Bélarussienne Victoria Azarenka, finaliste des deux dernières éditions, s'est qualifiée pour le 3e tour en éliminant l'Américaine Christina McHale en deux manches de 6-3 et 6-2.

Azarenka a dû lutter pendant plus d'une heure pour la seule première manche en plus de repousser trois balles de bris quand elle était déjà en arrière 0-3 au tableau.

L'ancienne no 1 mondiale, maintenant classé 17e à la WTA, jouera son billet pour les 8es de finale face à la gagnante du match opposant la Russe Elena Vesnina à la Néo-Zélandaise Marina Erakovic.

La 3e tête de série, la Tchèque Petra Kvitova, s'est qualifiée pour le 3e tour en battant sa compatriote Petra Cetkovska 6-4, 6-2. Kvitova, victorieuse à Wimbledon en juillet, sera opposée au prochain tour à la Serbe Aleksandra Krunic, tombeuse de l'Américaine Madison Keys (no 27) par  7-6 (7/4), 2-6, 7-5.

La Californienne CiCi Bellis, la première adolescente de 15 ans à gagner un match aux Internationaux des États-Unis depuis 1996, n'a pu récolter une autre victoire. Bellis, 1208e au monde et qui dispute son premier tournoi sur le circuit de la WTA, a gagné sept jeux de suite à un certain moment avant de finalement perdre 6-3, 0-6, 6-2 contre la Kazakhe Zarina Diyas.

Autres résultats (2e tour):

  • Flavia Pennetta (ITA/no 11) bat Shelby Rogers (USA) 6-4, 6-3
  • Casey Dellacqua (AUS/no 29) bat Qiang Wang (CHN) 4-6, 6-4, 6-2
  • Victoria Azarenka (BLR/no 16) bat Christina McHale (USA) 6-3, 6-2
  • Varvara Lepchenko (USA) bat Mona Barthel (GER) 6-4, 6-0
  • Elena Vesnina (RUS) bat Marina Erakovic (NZL) 7-5, 2-6, 6-4
  • Barbora Zahlavova Strycova (CZE/no 30) bat Monica Niculescu (ROM) 4-6, 6-4, 6-2
  • Nicole Gibbs (USA) bat Anastasia Pavlyuchenkova (RUS/no 23) 6-4, 6-7 (6/8), 6-3
  • Kaia Kanepi (EST) bat Samantha Stosur (AUS/no 24) 3-6, 6-3, 7-6 (10/8)
  • Carla Suarez (ESP/N.15) bat Coco Vandeweghe (USA) 6-3, 6-3

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La faune première victime de l’austérité libérale

Exclusif - Radio-Canada a appris que des agents de protection de la faune figuraient parmi les premiers employés touchés par les mesures d'austérité du gouvernement de Philippe Couillard, destinées à atteindre l'équilibre budgétaire.

Ces agents font partie d'un groupe d'une cinquantaine d'employés du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs qui ont été avisés jeudi matin de la perte de leur emploi.

Des biologistes et des techniciens de la faune perdent aussi leur travail.

Ces suppressions d'emplois font fulminer le président du Syndicat des agents de protection de la faune.

« Les seuls qui doivent se réjouir de ça, ce sont les braconniers », affirme son président Paul Legault qui perd 17 de ses membres.

« Le gouvernement libéral est complètement irresponsable. Il fait des coupures un peu partout et je pense que nous sommes les premiers à écoper réellement. Je pense que dans les prochaines semaines, ça va être un peu partout dans les ministères. » — Paul Legault

Paul Legault s'inquiète des impacts négatifs de ces coupes dans les différents bureaux, dont celui de Saint-Jean-sur-Richelieu qui couvre un vaste territoire qui n'est pas épargné par le braconnage.

« C'est un bureau qui était prévu pour une quinzaine d'agents déjà... y'en a à peine cinq aujourd'hui. Pis là on demande à ces gens-là de couvrir un territoire, d'être là 24 heures sur 24 : c'est complètement impossible », explique-t-il.

Il ajoute que le travail d'enquête des agents chargés de traquer les braconniers sera affecté par la coupe de personnel en raison de la surcharge de travail et de la réduction du nombre d'heures supplémentaires.

Le ministère soutient que les postes abolis sont des postes occasionnels. Mais selon Paul Legault, c'est une affirmation discutable, donnant notamment en exemple la région de Valleyfield.

« Depuis deux ans, ces gens faisaient 12 mois. Cette année on vient de les perdre. » — Paul Legault

Il croit d'ailleurs que ce n'est que le début et appréhende d'autres coupes en 2015-2016.

Paul Legault en a profité au passage pour dénoncer le manque de moyens des agents de la faune pour effectuer leur travail.

« En Gaspésie, les agents n'ont même plus de bateau patrouilleur pour protéger le territoire », s'insurge le président de syndicat.

« C'est ridicule : la Gaspésie est entourée d'eau et ils n'ont même plus de bateau pour patrouiller! » — Paul Legault

Le syndicat prévoit dénoncer les impacts de la réduction de nombre d'agents de la protection de la faune au courant de la semaine prochaine dans différentes régions du Québec.


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Les Russes ripostent au tweet des diplomates canadiens

Les diplomates russes n'ont pas l'intention de se faire donner de leçons de géographie par leurs homologues canadiens au sujet des frontières de la Russie, qui à leur avis incluent la Crimée. Ils l'ont exprimé sur Twitter, de manière aussi peu diplomatique que l'ont fait les Canadiens la veille.

Pour mieux comprendre la géographie de l'Europe, rien de mieux qu'une carte. Enfin presque. En ce moment, les frontières européennes sont sujettes à discussions. Les Russes ont voulu aider les Canadiens à mieux comprendre leur position, avec l'aide d'un tweet, d'un peu de sarcasme et d'une touche de condescendance.

« Pour aider nos collègues canadiens à comprendre la nouvelle géographie de l'Europe », peut-on lire sur le compte Twitter de la délégation russe à l'OTAN.

La carte tweetée par les Russes ne sera pas affichée dans les représentations diplomatiques canadiennes à l'étranger. Voici pourquoi :

  • La Crimée y est incluse dans la Fédération russe, ce que le Canada ne reconnaît pas.
  • L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, traversés de barres jaunes et roses sur la carte russe, se sont séparés de la Géorgie grâce à l'implication des forces russes en 2008, une situation que n'a pas reconnue la communauté internationale.

Le tweet russe est une réponse à un précédent tweet de la diplomatie canadienne, qui tente de se faire entendre en utilisant les médias sociaux. Mercredi, la délégation canadienne à l'Otan avait ridiculisé la Russie en tweetant la carte suivante.

Celle-ci fait référence à des déclarations de soldats russes qui avaient affirmé être entrés en Ukraine par erreur.

John Baird a d'ailleurs félicité ses diplomates, sur Twitter, évidemment.

M. Baird a aussi vanté la stratégie de diplomatie directe que son ministère souhaite développer, pour faire valoir les positions canadiennes sur la scène internationale. Le ministre encourage ses ambassadeurs à utiliser les réseaux sociaux.

La version anglaise du tweet est vite devenue virale, avec plus de 25 000 retweets.

La carte russe, elle, a été retweetée environ 400 fois, jeudi après-midi. Sur le front de la viralité, le Canada a donc triomphé, en attendant le prochain gazouilli russe.


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Un chandail pro-armes aussi inoffensif qu’un chandail du Canadien, selon le ministre Lebel

En tournée pré-électorale, le ministre conservateur Denis Lebel a tenté jeudi de minimiser la controverse soulevée par son collègue de la Justice, Peter MacKay.

M. MacKay essuie un tir nourri de critiques depuis la publication, il y a quelques jours sur Facebook, d'une photographie le montrant tout sourire portant un chandail à l'effigie d'un lobby pro-armes, l'Association canadienne pour les armes à feu (ACAF).

Sur la photo, le ministre de la Justice est flanqué de deux militants du groupe. Le message « No compromise » (pas de compromis) est imprimé sur son chandail.

La Coalition pour le contrôle des armes à feu, le Nouveau Parti démocratique du Canada (NPD) et le Parti québécois (PQ), entre autres, ont vertement dénoncé la décision du ministre de la Justice et procureur général du Canada de porter un vêtement affichant un message aussi controversé.

En point de presse à Québec, au terme d'une tournée militante d'une douzaine de jours, M. Lebel a d'abord banalisé l'incident, n'y voyant rien de répréhensible.

« Écoutez, j'ai vu d'autres de mes confrères avec des chandails des Canadiens, j'en ai vu d'autres avec toutes sortes de chandails. » — Denis Lebel, ministre de l'Infrastructure, des Collectivités et des Affaires intergouvernementales

Lorsque des reporters ont insisté pour savoir s'il endossait le geste posé par son collègue, M. Lebel a paru mal à l'aise et a fini par dire qu'il n'avait pas vu la photographie en question.

Néanmoins, il a défendu les orientations de son gouvernement en faveur des utilisateurs d'armes à feu.

« Je comprends qu'il peut y avoir des questions, mais moi, je réaffirme que notre volonté est de laisser plus de liberté au niveau des chasseurs, entre autres des Premières nations, qui se servent des fusils de chasse et des armes d'épaule », a-t-il argué.

Pour le reste, le ministre MacKay « répondra » de ses actions, a ajouté M. Lebel.

Un projet de loi sur la délivrance des permis d'armes à feu doit en principe être déposé à l'automne afin de simplifier les règles pour l'acquisition et la possession d'armes.

Lebel en tournée régionale

Après avoir sillonné le Québec, le ministre Lebel a rencontré une soixantaine de militants dans la Vieille capitale pour les inviter à se mobiliser en prévision du scrutin général, l'an prochain.

Le Parti conservateur a perdu ses assises dans la région de Québec à l'élection de 2011 au profit du NPD qui a raflé six circonscriptions dans la capitale. Le député de Roberval-Lac-Saint-Jean a promis « des gains » aux militants, mais a soigneusement évité de s'engager sur le terrain des chiffres.

Pendant son allocution, M. Lebel s'en est pris au syndicat des Métallos qui blâme sur toutes les tribunes le gouvernement fédéral, et lui-même en particulier à titre d'ancien titulaire des Transports, pour la catastrophe ferroviaire de Lac-Mégantic.

Le directeur québécois des Métallos, Daniel Roy, a même prédit que les conservateurs paieront le prix politique du laxisme réglementaire.

M. Lebel a accusé le syndicat d'exploiter la tragédie pour faire de la petite politique.

« Je trouve que c'est malhonnête, un total manque de respect. C'est manquer de respect aux 47 personnes qui ont perdu la vie et aux familles de ces personnes. Quand quelqu'un veut faire de la petite politique avec un dossier comme celui-là, je trouve ça tout à fait odieux », a-t-il dit.


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La première bataille contre l'Ebola a été perdue, selon Médecins sans frontières

Ebola : plan d'action de l'OMS

La communauté internationale a perdu une première bataille contre le virus Ebola, mais si « tout le monde » s'unit, le virus peut être vaincu, explique la présidente de Médecins sans frontières (MSF), Joanne Liu, en entrevue à l'émission 24/60.

« On est en constat d'échec. L'épidémie continue, les cas augmentent, maintenant les travailleurs humanitaires internationaux sont infectés parce qu'on est débordé », dit Mme Liu. Plus de 3000 personnes ont été infectées, selon les dernières données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Et 1552 personnes, dont 120 travailleurs de la santé, sont mortes après avoir contacté le virus. « On croit qu'on aurait dû mobiliser davantage de monde », déplore Mme Liu.

Le virus Ebola pourrait contaminer plus de 20 000 personnes, a averti jeudi l'OMS, dévoilant un plan d'action nécessitant près de 532 millions de dollars sur une période de 6 à 9 mois pour mettre fin à l'épidémie. « On va y arriver, mais il faut que tout le monde s'y mette », dit la présidente de MSF, qui estime que les « pays riches » ont une « responsabilité politique ». Il faut des moyens financiers, mais aussi humains.

« On a besoin de gens qui vont avoir le courage et la volonté d'aller travailler sur le terrain », dit Mme Liu, dont l'organisation gère un centre qui accueille 120 personnes infectées au Liberia.

Les conditions de travail sont particulièrement difficiles pour les travailleurs humanitaires de MSF. « Le risque par rapport à l'Ebola, c'est parce qu'il est toujours présent. Il n'y a pas de temps mort. Il faut avoir le courage de surpasser ses propres craintes », dit Mme Liu.

Les tenues de protection des travailleurs sont lourdes et inconfortables. « Pour l'avoir fait, le kit de cosmonaute, il y fait chaud [...] C'est sûr que ce n'est pas confortable, donc on fait des rotations », dit Mme Liu, qui indique que la tenue ne peut être portée pendant plus d'une heure.

L'OMS estime qu'il va falloir mobiliser 12 000 travailleurs de la santé pour en terminer avec l'épidémie. MSF est aussi en discussion avec les autorités internationales afin qu'un pont aérien régulier pour transporter les travailleurs humanitaires, notamment ceux qui tombent malades, soit mis en place. Il faut dire que de plus en plus de compagnies ont annulé leurs vols en direction de la Guinée, de la Sierra Leone, du Liberia et du Nigeria. Une situation que déplore Mme Liu.

« Je n'ai pas de vols aériens assurés, de ponts aériens, pour sortir mon personnel [...] Je brieffe 200 personnes qui partent toutes les quatre semaines, puis je leur dis : "En passant, si tu tombes malade, je vais tout faire pour te sortir, mais peut-être que je n'y arriverais pas" », dit Mme Liu.

Essais sur le vaccin canadien

Le vaccin contre le virus Ebola, développé par le Laboratoire national de microbiologie, situé à Winnipeg, devrait être testé dans les prochaines semaines.

L'entreprise américaine NewLink Genetics a obtenu une licence pour commencer la phase 1 des essais sur 25 à 60 volontaires, selon la compagnie.

Le Canada avait indiqué plus tôt ce mois-ci qu'il offrirait entre 800 et 1000 doses de son vaccin expérimental à l'OMS.


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«Le cadavre du français en Louisiane se lève et demande une bière»

Written By Unknown on Kamis, 28 Agustus 2014 | 14.18

Tandis que les Québécois luttent pour préserver leur langue, la Louisiane vient d'adopter une loi permettant l'affichage bilingue, une grande victoire pour toute une nouvelle génération de francophones, qui combattent l'assimilation et rament à contre-courant.

« Dès qu'on est prêt à fermer le cercueil sur le cadavre de la francophonie louisianaise, ben, le cadavre se lève, pis demande une bière », lance Zachary Richard.

L'auteur-compositeur-interprète milite depuis plus de 40 ans pour empêcher que le français louisianais, l'identité, l'histoire d'un peuple ne disparaissent. Et aujourd'hui, il peut passer le flambeau à la jeune génération.

« J'ai beaucoup d'espoir parce qu'il y a non seulement une volonté culturelle, mais il y a aussi une volonté économique et une volonté politique. Ce qui est vraiment très nouveau dans notre histoire. On a fini par comprendre, comme les Québécois ont toujours compris, que c'était d'abord une question politique, la question linguistique », poursuit Zachary Richard.

L'immersion française dans les écoles, un programme qui a commencé vers la fin des années 80, commence à porter ses premiers fruits. On ne parle pas d'une renaissance du français, mais plutôt d'un réveil.

Le représentant démocrate Stephen Ortego a même réussi à faire adopter deux lois à l'Assemblée de la Louisiane pour préserver le français :

  1. L'affichage bilingue dans les 22 comtés acadiens, des comtés où l'identité française est encore évidente dans les noms de villes, de rues, de commerces. Ces comtés pourront maintenant choisir d'afficher dans les deux langues.
  2. Les écoles d'immersion française, qui seront désormais plus accessibles. Une simple pétition avec les signatures de 25 familles suffit pour forcer une commission scolaire à mettre en place un programme d'immersion.

La Louisiane est le seul État à s'être doté d'une agence gouvernementale dont l'objectif est de préserver et de promouvoir le français. Une sorte de conseil supérieur de la langue française, mais sans les pouvoirs, sans les moyens de son cousin québécois. Mais il faut dire qu'en Louisiane les francophones sont une petite minorité.

Le français aux États-Unis

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« En Louisiane, on dit toujours qu'il y a à peu près 150 000 francophones. Et moi je dirais qu'il y a un autre 150 000 [qui sont] des francos passifs. Les gens qui disent qu'ils ne parlent pas le français, mais qui le comprennent. » — Charles Larroque, directeur général du Conseil pour le développement du français en Louisiane (CODOFIL)

Sur une population de 4,5 millions de personnes, ce n'est pas énorme. Le nombre de francophones « monolingues », autrefois majoritaires dans les comtés acadiens, a commencé à chuter après 1916, quand l'école - monolingue anglaise - est devenue obligatoire.

Parler le français était interdit dans les écoles de Louisiane. En fait, on battait les enfants cajuns qui osaient parler leur langue maternelle.

« J'ai composé une chanson sur la question qui s'appelle No French No More, mais j'ai jamais pu vraiment imaginer le sentiment de mes grands-parents par rapport à cette assimilation forcée qui a été accomplie avec l'humiliation et la punition corporelle des enfants », dit Zachary Richard.

C'est avec cette génération fustigée que la transmission du français a été interrompue.

Sauver l'héritage d'un peuple

« Mon grand-père paternel, lui, était puni, était frappé, était battu à l'école par ses enseignantes parce qu'il ne pouvait pas parler anglais. So à cause qu'il pouvait pas parler anglais, pis qu'il était battu par ses enseignantes, il n'a pas parlé français avec mon père, ni mes tantes, ni mes oncles », raconte Mandy Migues, enseignante de français langue seconde.

Pour protéger l'héritage de ses grands-parents, elle a fondé Francos-Jeunes, un mouvement de Louisianais dans la trentaine, pour faire rayonner le français. Elle organise régulièrement des soirées françaises avec des amis qui, comme elle, ont tous des racines cajuns perdues, et qui parlent aujourd'hui à peine français.

« Il y a des gens qui disent que je suis militante, but, je ne trouve pas. Je trouve que je suis juste une enseignante qui veut avoir une réalité francophone chez elle. [...] Je veux faire vivre le français en Louisiane, chez nous. » — Mandy Migues, enseignante de français langue seconde

Ces nouveaux combattants du français ont accès aujourd'hui à la francophonie du monde entier, un club qui compte 300 millions de personnes. Leur français évolue, influencé par leurs enseignants importés : Français, Belges, Québécois, Acadiens de l'est du Canada.

Le français que parlent les jeunes Louisianais ne ressemble plus beaucoup à celui de leurs grands-parents. Le français n'est peut-être plus la première langue des nouveaux cajuns, mais c'est la langue qu'ils aiment.

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Pour voir le graphique sur un appareil mobile, cliquez ici

Et pour voir le portrait de trois personnes militant pour le français en Louisiane sur votre appareil mobile, cliquez ici

Avec la collaboration de Joyce Napier, Marcel Calfat et Sylvain Richard

Le reportage de Joyce Napier


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Ebola : trois spécialistes canadiens rapatriés en jets privés

Le Canada rapatriera au pays trois spécialistes ayant œuvré contre l'éclosion d'Ebola en Afrique de l'Ouest dans des jets privés, a indiqué mercredi l'Agence de la santé publique du Canada, alors qu'elle a livré une courte mise à jour sur l'évacuation de l'équipe en Sierra Leone.

L'agence a réitéré que les Canadiens étaient ramenés au pays peu après qu'il eut été découvert que plusieurs personnes à l'hôtel où ils demeuraient avaient été infectées du virus.

Plus tôt mercredi, le Centre de contrôle des maladies des États-Unis a révélé qu'il avait rapatrié deux de ses experts en Atlanta de Sierra Leone en réponse au même signalement.

L'Agence de la santé publique du Canada avait parlé initialement de trois infections à cet endroit, et bien que la déclaration de mercredi ne signale pas de nouveau ce bilan, des sources affirment qu'il y a bel et bien le signalement de trois personnes malades à l'hôtel.

L'agence n'a pas voulu accorder d'entrevue sur la situation. Plutôt, un communiqué de six paragraphes transmis tard mercredi affirme que les Canadiens sont en bonne santé et présenteraient un faible risque d'infection.

À titre préventif, les employés ne voyageront pas sur un vol commercial, seront suivis de près lors de leur voyage et de leur retour au pays, et « seront mis en isolement volontaire », a-t-on indiqué.

L'identité des experts, et le moment de leur retour, ne seront pas divulgués pour des raisons de protection de la vie privée.

L'agence a ajouté que le Canada demeurait engagé à aider à combattre l'éclosion, et enverrait une autre équipe de laboratoire mobile en Sierra Leone « une fois que les mesures appropriées auront été prises pour assurer un environnement de vie sécuritaire ».


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MacKay pose avec un chandail pro-armes

Le lobby pro-armes canadien, l'ACAF, a publié sur sa page Facebook une photo du ministre de la Justice Peter MacKay portant un chandail promotionnel du groupe sur lequel est imprimé le slogan « sans compromis ».

« Peter MacKay croit en la liberté! » — L'Association canadienne pour les armes à feu sur sa page Facebook

« Peter Mackay, le ministre de la Justice du Canada, avait belle allure avec un chandail ''sans compromis'' avec moi aujourd'hui! », a écrit sur Twitter Ericka Clarke, une employée de l'ACAF qui pose avec M. MacKay dans la photo publiée il y a quelques jours.

Questionné à ce sujet par Radio-Canada, le ministre de la Justice a voulu minimiser la portée de l'image, expliquant que c'était un membre des forces armées canadiennes qui lui avait remis le chandail et que c'est aux forces armées qu'il donnait son appui.

« Un ancien combattant canadien blessé en Afghanistan m'a approché lors d'une activité à Edmonton, il m'a remis un de ses t-shirts et m'a demandé de poser pour une photo », a expliqué le ministre dans un courriel que nous a fait parvenir sa porte-parole Mary Ann Dewey-Plante. « Comme j'ai passé beaucoup de temps avec des membres des forces canadiennes, je n'ai jamais cherché à éviter une occasion de manifester mon appui à leur égard et à leur famille ».

Au sujet des armes à feu, il dit : « J'ai toujours été clair sur le fait que je soutiens les politiques sûres et sensées en matière d'armes à feu. De plus, notre gouvernement cherche à légiférer dans l'intérêt des chasseurs, des agriculteurs et des tireurs sportifs ».

Sur Facebook, l'employée de l'ACAF, Ericka Clarke, dit que c'est elle qui a remis le chandail à Peter MacKay. L'autre homme qui apparaît dans l'image est Kurtis Gaucher, qui s'identifie sur Facebook comme étant un employé des forces armées canadiennes.

En entrevue à 24/60, le chef de l'opposition, Thomas Mulcair, a fortement critiqué la décision du ministre de porter ce chandail. « Je n'arrive tout simplement pas à croire que dans le Canada de Stephen Harper, un ministre de la Justice, procureur général, endosse - au sens figuré et au sens propre - une position en faveur d'une arme qui porte des restrictions au Canada, a-t-il déclaré. Il y a vraiment de quoi être inquiet. »

« C'est une honte que M. MacKay ait fait ça. » — Thomas Mulcair

L'Association canadienne pour les armes à feu défend les intérêts des propriétaires d'armes à feu. Elle dit qu'elle fait pression auprès du gouvernement pour que la loi canadienne reflète leurs besoins.

Un projet de loi sur les armes attendu

En juillet dernier, le gouvernement fédéral a présenté au public certains éléments de son projet de loi sur la délivrance des permis d'armes à feu, qui devrait être déposé à l'automne. Ottawa dit vouloir simplifier les règles pour l'acquisition et la possession d'armes.

Le gouvernement souhaite notamment supprimer l'obligation d'obtenir une autorisation lorsqu'une personne veut déplacer son arme à feu - tel que requis au Québec, en Ontario et à l'Île-du-Prince-Édouard.

Le projet de loi, qui sera déposé à l'automne, prévoit également que les juges canadiens devraient pouvoir confisquer les armes des personnes reconnues coupables de violence conjugale ou d'autres offenses reliées à la violence.


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Un avion de Sunwing fait demi-tour vers Toronto sous bonne escorte

Un Boeing 737 effectuant la liaison entre Toronto et Cuba a dû rebrousser chemin, mercredi soir, à cause du comportement de deux passagères d'une vingtaine d'années.

L'avion de la compagnie Sunwing se trouvait alors dans l'espace aérien américain.

Les deux passagères, qui étaient saoules, auraient proféré des menaces envers l'équipage, jugées peu crédibles, allumé une cigarette dans les toilettes, et se seraient battues, selon la compagnie aérienne.

L'incident a été rapporté à NORAD, le Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord, qui a dépêché deux avions de chasse CF-18 de la base de Bagotville, au Saguenay, pour escorter l'appareil jusqu'à l'aéroport Pearson de Toronto.

La police régionale de Peel confirme avoir arrêté deux femmes et a ouvert une enquête. Des accusations pourraient être portées contre les passagères, selon l'agent George Tudos.

L'avion est reparti de Toronto ce soir vers 23 h avec un nouvel équipage.


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La sœur des auteurs présumés de l'attentat de Boston arrêtée

La sœur des auteurs présumés de l'attentat qui a ensanglanté l'an dernier le marathon de Boston a été arrêtée pour avoir menacé au téléphone une femme de lui « jeter une bombe », a fait savoir mercredi un porte-parole de la police de New York.

Aliana Tsarnaev, qui a depuis été remise en liberté, risque désormais des poursuites judiciaires pour harcèlement aggravé, selon ce même porte-parole.

« Je connais des gens qui peuvent venir et te jeter une bombe dessus », a dit au téléphone la jeune femme de 23 ans, qui d'après la police new-yorkaise, était en "conflit" avec une habitante de Harlem.

Ses deux frères sont accusés d'avoir commis l'attentat qui a fait trois morts et 264 blessés le 15 avril 2013 sur la ligne d'arrivée du marathon de Boston.

Dzhokhar Tsarnaev a été arrêté quelques jours plus tard au terme d'une chasse à l'homme et son aîné, Tamerlan, a été tué lors d'une fusillade avec la police.


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Une alliance Gaudreault-Hivon pour contrer PKP

Written By Unknown on Rabu, 27 Agustus 2014 | 14.18

Les précisions de Martine Biron

Exclusif - Le caucus du Parti québécois se réunit mercredi à Québec pour préparer la rentrée parlementaire, mais c'est la course à la direction du parti qui retiendra l'attention.

Selon nos informations, le candidat potentiel Pierre Karl Péladeau détient l'avance au sein du caucus. Dans ce contexte, d'autres clans s'organisent pour contrer la vague PKP.

Ainsi, nos sources font état d'une solide alliance entre les anciens ministres Sylvain Gaudreault et Véronique Hivon. Ils songeraient à se présenter ensemble pour affronter le député de Saint-Jérôme, comme l'avaient tenté, en 2001, Pauline Marois et François Legault contre Bernard Landry.

Mais d'autres possibilités sont sur la table.

Notamment la présence de Jean-François Lisée, qui gravite autour de ce camp. Il est lui aussi très tenté par la direction du PQ. Il pourrait chercher à rallier M. Gaudreault et Mme Hivon.

La députée Martine Ouellet, qui a siégé au conseil d'administration du club politique de gauche SPQ libre, veut aussi barrer la route à M. Péladeau. Les syndicats seraient derrière sa candidature. Selon nos informations, elle pourrait annoncer qu'elle sera de la course d'ici la fin du mois de septembre.

Secret de polichinelle, Bernard Drainville se prépare aussi et continue de jauger ses appuis.

Quant à Pierre Karl Péladeau, il est très actif sur le terrain. Il aurait l'appui de la majorité des députés péquistes.

M. Péladeau tente, entre autres, de convaincre l'ancien chef d'Option nationale Jean-Martin Aussant, maintenant à Londres, de revenir au Québec au sein du Parti québécois. Pour l'instant, nous dit-on, M. Aussant résiste.

Demain, les députés du PQ seront informés des scénarios entourant la course. Le plus plausible, en ce moment, parle de mises en candidature d'ici le 15 décembre. Le choix du chef aurait lieu à la fin mars ou au début avril 2015.


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Énergie Est : des environnementalistesdéposent une requête en injonction

Des organismes environnementaux ont déposé, mardi, une requête en injonction à la Cour supérieure du Québec pour mettre un frein aux forages de TransCanada à Cacouna, où la compagnie souhaite construire un port pétrolier pour son projet d'oléoduc Énergie Est.

Québec a donné le feu vert pour des travaux de forages géotechniques, jeudi dernier. Les organismes environnementaux, dont la Fondation David Suzuki et Nature Québec, estiment que cette décision ne repose sur aucun avis scientifique, notamment en ce qui a trait à l'impact des travaux sur la santé des bélugas.

Les forages géotechniques doivent servir à déterminer les emplacements du possible port pétrolier et de possibles réservoirs de stockage de pétrole à Cacouna. Les travaux visent donc à étudier la composition du sol sous-marin dans le secteur du port de Gros-Cacouna.

« Il est devenu important de demander de cesser rapidement les travaux de manière à vider la question de la suffisance des autorisations », explique l'avocat Michel Bélanger.

Deux études sont menées pour évaluer le projet de la compagnie albertaine. C'est ce qu'a confirmé le ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, David Heurtel.

La requête en injonction sera entendue vendredi au palais de justice de Montréal. Les environnementalistes demanderont d'abord une injonction provisoire. Ils souhaitent que cela permettra d'éclairer la situation.

La semaine dernière, le gouvernement québécois a donné son accord aux travaux, à certaines conditions. La compagnie albertaine devra se plier à une série de mesures afin de protéger les bélugas. Le secteur de Cacouna est reconnu comme la pouponnière du mammifère marin.

Les mesures imposées (en vertu de la Loi sur la qualité de l'environnement) :
  • S'assurer qu'aucun béluga ne se trouve dans un rayon de 540 m au moment des forages.
  • Arrêter les travaux quand un béluga se trouve à proximité des travaux et mettre en place un moyen pour les détecter.
  • Respecter le niveau de bruit subaquatique (moins de 120 décibels à 540 m) lors des forages et respecter le bruit maximal de 45 décibels aux limites de la résidence la plus proche.
  • Limiter le trafic maritime à un seul aller-retour quotidien entre la plateforme et la rive.

En mai dernier, TransCanada s'était engagée devant la Cour supérieure à suspendre ses travaux.Les groupes environnementalistes avaient tenté d'obtenir une injonction pour faire cesser les travaux de forage. Les deux parties s'étaient entendues sur un énoncé qui confirmait l'engagement de l'entreprise albertaine à ne pas forer avant d'avoir l'autorisation du ministre de l'Environnement, David Heurtel.


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Harper inquiet des visées russes en Arctique

Le compte rendu de Manon Globensky

Une Russie renforcée est une menace pour ses voisins dans l'Arctique et le Canada doit être prêt à répondre à d'éventuelles incursions de Moscou dans la région, a affirmé mardi le premier ministre Harper au moment où il terminait sa visite annuelle du Nord canadien.

Dans un discours aux accents nationalistes prononcé devant des troupes participant à une série de manoeuvres militaires au large de l'île de Baffin, M. Harper a parlé de la façon dont le Canada ne devait jamais baisser la garde face à l'impérialisme russe grandissant.

« En Europe, nous voyons les ambitions impériales de Vladimir Poutine, qui semble déterminé à ce qu'il n'y ait pas de paix pour les voisins de la Russie », a dit le premier ministre.

« Puisque la Russie est aussi un voisin du Canada, nous ne devons pas faire preuve d'aveuglement ici non plus. » — Stephen Harper

Voilà deux fois en six jours que M. Harper parle de la Russie. La souveraineté dans l'Arctique est l'un des aspects sur lesquels M. Harper a largement insisté au cours de sa visite, à l'occasion notamment d'annonces d'initiatives agricoles et de remarques sur l'impact des fouilles pour trouver les navires de l'expédition Franklin sur le contrôle canadien des régions nordiques.

Plus tôt dans la journée, l'armée avait effectué une partie de son exercice annuel, l'opération Nanook, dans les eaux voisines du détroit de Davis. Cette partie de l'exercice visait à simuler les secours apportés à un navire de croisière échoué dans la baie York, près de la pointe sud de l'île de Baffin.

La version 2014 de l'exercice implique des membres des trois secteurs des Forces canadiennes, un navire de la marine danoise et un avion de surveillance américain.

Le premier ministre a déclaré que l'armée serait toujours nécessaire pour protéger le Canada contre les menaces d'un monde de plus en plus dangereux et incertain.


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Retraites : le gouvernement et les syndicats campent sur leurs positions

Le dialogue de sourds entre le gouvernement et les syndicats aura prévalu du début à la fin de la consultation menée sur le projet de loi 3 devant revoir le financement des régimes de retraite des employés municipaux.

Au terme de cinq jours d'audiences, la commission parlementaire a pris fin mardi en exposant la profondeur du fossé qui sépare les deux parties quant aux meilleurs moyens d'assurer la santé et la pérennité des régimes de retraite à prestations déterminées.

On ne s'est entendu ni sur les constats, ni sur les principes en cause, et encore moins sur les solutions à privilégier, sur fond de méfiance réciproque.

Mais malgré l'opposition farouche des syndicats, tout indique que le projet de loi du ministre des Affaires municipales, Pierre Moreau, demeurera à peu près intact.

Personne ne l'a convaincu que les orientations et principes inscrits dans son projet de loi devaient être revus ou abandonnés, a-t-il réaffirmé mardi en point de presse, se disant « extrêmement déçu » de l'attitude des porte-parole syndicaux.

Dans ses grandes lignes, il faut donc s'attendre à ce que la mouture finale de la loi inclue les éléments suivants : partage à 50-50 entre employeurs et employés de la facture des déficits passés, obligation de prévoir un fonds de stabilisation, possibilité pour les villes de suspendre temporairement l'indexation des rentes, objectif de capitalisation à 100 % des régimes.

Dès lors, le ministre Moreau veut presser le pas pour que le projet de loi franchisse rapidement les prochaines étapes et soit adopté dès le début de l'automne.

En matinée, en marge de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres, le premier ministre Philippe Couillard a renchéri pour dire que le temps était venu de « finaliser le processus ».

« Ça fait deux ans que ça dure cette question des retraites municipales. Il faut avancer là-dessus », a-t-il commenté, lors d'un bref point de presse, en ajoutant que cette question faisait partie « des changements importants à faire au Québec ».

Entrevue avec Pierre Moreau

Du côté syndical, un des derniers intervenants aura été l'aile québécoise du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Québec), qui représente 70 % des employés municipaux dans 258 municipalités.

Le SCFP-Québec et la Coalition syndicale pour la libre négociation se sont présentés à la consultation, mardi, avec en mains une étude actuarielle démontrant, selon les experts consultés, que les régimes de retraite municipaux étaient en bien meilleure santé et les déficits bien moins importants que ce que prétendait Québec.

Mais le ministre Moreau n'a pas paru impressionné, demandant à répétition, en vain selon lui, aux dirigeants syndicaux Denis Bolduc et Marc Ranger, qui devrait selon eux payer la note des déficits passés et combien d'ententes ils avaient réussi à conclure à ce chapitre.

« Comment voulez-vous faire une conversation avec quelqu'un qui refuse systématiquement de répondre à une question? » du seul fait que la réponse pourrait être incriminante, s'est interrogé le ministre, qui dit s'être senti « comme un dentiste pour essayer d'avoir une réponse ».

Le total des déficits des régimes de retraite municipaux atteindrait 3,9 milliards de dollars selon Québec, ou, plus modestement, 2,2 milliards de dollars selon les syndicats.

En priorité, selon les leaders syndicaux, Québec doit à tout prix renoncer à revoir des ententes passées librement négociées entre les parties.

Entrevue avec Marc Ranger

Contestation judiciaire en vue

Mais se disant bien conscients de la fermeté de la position gouvernementale, les syndicats se disent déjà prêts à contester la loi 3 devant les tribunaux dès son adoption.

Persuadés que « tout est joué d'avance », les syndicats soutiennent que le gouvernement Couillard agit sous de faux prétextes dans ce dossier.

« L'impression qu'on a actuellement, c'est qu'on se sert des régimes de retraite pour attaquer les conditions de travail globales des employés municipaux », a fait valoir le président de la Coalition, Marc Ranger, en point de presse mardi.

Le gouvernement se servirait donc du débat sur les régimes de retraite « pour niveler les conditions de travail vers le bas », selon lui.

Selon l'étude actuarielle rendue publique par le SCFP, le niveau de capitalisation de 60 régimes municipaux dont les participants sont membres du syndicat se situait à près de 91 % au 31 décembre 2013.

« Il n'y a rien qui justifie une restructuration des régimes de retraite », conclut le syndicat dans son mémoire.

Mais le ministre s'est refusé à déclarer une guerre de chiffres. « Je ne veux pas entrer là-dedans », a-t-il dit.

Selon le porte-parole de l'opposition péquiste, Alain Therrien, député de Sanguinet, le problème réside dans le fait que le projet de loi 3 ne laisse aucune place à la négociation entre syndicats et municipalités.

Il a dit craindre des amendements purement « cosmétiques » au projet de loi 3.


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Ebola : trois spécialistes canadiens évacués de Sierra Leone

Le Canada évacue les trois spécialistes du laboratoire mobile, provenant du Laboratoire national de microbiologie, situé à Winnipeg, qu'il avait envoyés en Sierra Leone.

Santé Canada a indiqué que trois personnes demeurant dans le même hôtel que les Canadiens ont attrapé le virus Ebola.

Selon l'agence, les Canadiens n'ont jamais été en contact avec les personnes atteintes et n'ont montré aucun des symptômes de la maladie. Dans une déclaration transmise par courriel, Santé Canada a indiqué que les risques qu'ils soient infectés du virus étaient faibles.

En attendant, ils ont tous trois accepté d'être placés en quarantaine. Leur état de santé sera étroitement surveillé pendant leur voyage de retour et après leur arrivée au Canada.

L'agence a dit que le Canada était prêt à envoyer une autre équipe en Sierra Leone lorsque des mesures auront été prises pour s'assurer qu'ils travaillent dans un environnement sûr.

On ne sait pas si les Canadiens reviendront au Canada par avion ou par un autre moyen de transport.


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André Bellavance quitte le Bloc québécois

Written By Unknown on Selasa, 26 Agustus 2014 | 14.18

Le reportage de Mylène Crête

Le député bloquiste de Richmond-Arthabaska, André Bellavance quitte le Bloc québécois en dénonçant l'orientation que le nouveau chef, Mario Beaulieu, tente d'imposer au parti. Ce dernier se dit déçu du départ d'André Bellavance et déplore qu'il ne se soit jamais rallié à son leadership.

Bien qu'il quitte le Bloc québécois, André Bellavance continuera de siéger aux Communes à titre de député indépendant jusqu'à la fin de son mandat.

En conférence de presse à Victoriaville, le député a expliqué que sa vision ne concordaient pas avec celle de son nouveau chef, Mario Beaulieu.

Affirmant avoir rencontré à deux reprises M. Beaulieu et discuté avec lui, André Bellavance a expliqué en être arrivé à la conclusion qu'il valait mieux pour lui de quitter le Bloc en raison des divergences d'opinions importantes qui persistent entre lui et son chef.

« La vision et les orientations concernant l'avenir du Bloc québécois [sous la direction de Mario Beaulieu] sont diamétralement opposées aux miennes. » — André Bellavance

Sous la direction de Mario Beaulieu, le député de Richmond-Arthabaska affirme ne plus reconnaître le Bloc québécois dans lequel il s'est engagé en 2000.

Il assure au passage ne pas être à la tête d'une rébellion au sein du parti et ne pas remettre en question la victoire de Mario Beaulieu lors de la course à la direction du parti, en juin dernier.

Pas candidat aux prochaines élections

Assurant ses électeurs qu'il poursuivra néanmoins son mandat jusqu'au bout à titre de député indépendant, André Bellavance a ajouté qu'il ne se portera pas candidat aux prochaines élections fédérales et qu'il ne se joindra à aucun autre parti politique à Ottawa.

« Ma première loyauté va envers les électrices et électeurs de Richmond-Arthabaska et je tiens à les assurer de mon dévouement indéfectible pour continuer à les représenter comme je l'ai toujours fait en défendant et portant leurs dossiers avec rigueur et acharnement. » — André Bellavance

Parmi les raisons qui l'incitent à quitter le parti, André Bellavance a évoqué le départ, il y a deux semaines, du député de Haute-Gaspésie-La Mitis-Matane-Matapédia, Jean-François Fortin.

Ce dernier a claqué la porte du parti en dénonçant l'intransigeance et l'approche unidimensionnelle de son chef, Mario Beaulieu. M. Fortin, qui siège désormais comme indépendant, accusait son chef de tenter de détourner la vocation du Bloc québécois.

« On est en deuil de notre parti, on aurait aimé voir le Bloc québécois être un véhicule qui garde sa crédibilité », a réagi lundi le député Fortin, affirmant avoir « beaucoup de respect » pour André Bellavance.

« Chasse aux sorcières »

André Bellavance a également dénoncé la « chasse aux sorcières » dont sont victimes, dit-il, ses partisans et ses collègues au sein du parti, notamment sur les réseaux sociaux. Selon lui, plusieurs d'entre eux sont l'objet d'intimidation et d'exclusion par les partisans du chef Mario Beaulieu, qui les accusent de ne pas être « assez souverainistes pour être au Bloc québécois ».

« Je n'adhère pas au ''crois ou meurs'' et je crains que l'entourage du nouveau chef ait amorcé une chasse aux sorcières qui vise à écarter ceux qu'ils qualifient encore de pro-Bellavance. » — André Bellavance

Mario Beaulieu déçu

Dans un communiqué publié en avant-midi, le chef du Bloc québécois a réagi en déplorant le départ d'André Bellavance. Se disant déçu, Mario Beaulieu écrit : « Monsieur Bellavance était en réflexion quant à son avenir politique depuis le résultat de la course à la direction. Malheureusement, il ne s'est jamais vraiment rallié malgré toutes nos tentatives de rapprochement. »

Reconnaissant que la relance du parti, qui ne compte plus que deux députés en Chambre, nécessite un coup de barre, M. Beaulieu se défend toutefois d'avoir dérogé aux principes fondamentaux du Bloc québécois.

« Ce que je propose pour relancer le Bloc Québécois est en droite ligne avec les principes fondamentaux du parti. Ce sont simplement les moyens pour faire la promotion de l'indépendance qui ont été renouvelés », se défend Mario Beaulieu dans le communiqué.

« J'étais conscient dès le départ que ce ne serait pas facile. Ce matin, la pente devient encore plus abrupte, mais ce serait de sous-estimer la résilience et la détermination du mouvement indépendantiste que de croire que nous n'allons pas nous relever remonter la pente », poursuit M. Beaulieu.

« La situation est maintenant claire, ceux qui ont décidé de baisser les bras ne seront plus là pour nous ralentir. » — Mario Beaulieu, chef du Bloc québécois

Plus que deux députés

Avec le départ d'André Bellavance, le seul parti souverainiste à Ottawa ne détient plus que deux députés à la Chambre des communes : Claude Patry, élu sous la bannière du NPD à Jonquière-Alma, et Louis Plamondon, qui représente la circonscription de Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour.

Rappelons que quelques jours après le départ bruyant de Jean-François Fortin, des rumeurs rapportaient que le député bloquiste de Jonquière-Alma,Claude Patry, s'apprêtait lui aussi à quitter le parti. M. Patry a mis fin aux rumeurs peu de temps après, en annonçant qu'il terminerait son mandat comme député bloquiste, mais qu'il ne se présenterait pas aux prochaines élections fédérales d'octobre 2015.

Quant à Louis Plamondon, il assure qu'il demeurera député de Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour pour le Bloc québécois et qu'il maintient son appui au chef du parti, Mario Beaulieu.

Un nouveau chef qui ne fait pas l'unanimité

Le climat est tendu au sein du parti depuis l'arrivée de l'ancien président de la Société Saint-Jean-Baptiste, Mario Beaulieu, à la tête du Bloc québécois, en juin dernier. Sa candidature ne faisait d'ailleurs pas l'unanimité au sein du parti. Les membres du caucus avaient plutôt donné leur appui au député André Bellavance.

Mario Beaulieu avait promis quant à lui de remettre la souveraineté du Québec au centre du discours du Bloc québécois, appelé à devenir, selon lui, le moteur de la relance souverainiste au Québec. Une vision que ne partageaient pas certains de ses collègues, dont André Bellavance, qui briguait lui aussi la direction du Bloc lors de la course à la direction de l'été.

Le parti avait également connu une crise en septembre 2013, sous la direction de Daniel Paillé, avec l'expulsion du caucus de la députée d'Ahuntsic, Maria Mourani, en raison de son opposition au défunt projet de charte des valeurs québécoises proposé par le gouvernement péquiste de Pauline Marois.


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Télévision - Prix Emmy : Breaking Bad et Modern Family se distinguent

Le 66e gala des prix Emmy, qui récompensent le meilleur de la télévision américaine, a décerné lundi soir le trophée de la meilleure série comique à Modern Family, pour la cinquième fois d'affilée. Breaking Bad a été sacré meilleure série dramatique pour la deuxième fois de suite. 

Le triomphe est complet cette année-ci pour Modern Family puisqu'il a aussi valu à Bryan Cranston le trophée du meilleur acteur dans un drame, à Aaron Paul celui du meilleur acteur secondaire et à Anna Gun celui de la meilleure actrice secondaire.

La cérémonie, diffusée sur les ondes de NBC avec à la barre le comédien Seth Meyers, se tient généralement le dimanche, mais elle a été postposée afin d'éviter les conflits avec le football du dimanche soir à NBC et les MTV Video Music Awards.

Hommage à Robin Williams

Bien que les prix Emmy célèbrent ce qui se fait de mieux à la télévision, le gala comprend également un hommage aux membres de l'industrie qui sont morts au cours de la dernière année. C'est l'acteur Billy Crystal a été choisi pour rendre un hommage à son ami de longue date, Robin Williams, décédé le 11 août dernier. Les deux acteurs sont devenus amis dans les années 1980, alors qu'ils tentaient tous deux de percer dans le milieu de la comédie. Les concepteurs de la cérémonie ont ensuite réussi le tour de force de présenter un court montage de passages télévisuels du grand comédien sans y inclure un extrait de Mork & Mindy, la série qui l'a révélé au grand public.

Le record qui a été fracassé lundi soir ...

Comme le baseball, le gala des prix Emmy est un jeu de statistiques : les émissions en ondes depuis longtemps arrivent, année après année, à cumuler les prix les plus prestigieux et à fracasser des records. 

  • Modern family a reçu pour une cinquième fois le trophée de la meilleure comédie, égalant ainsi le record établi par Frasier

... et ceux qui auraient pu l'être

  • Orange is the new black et House of cards, toutes deux diffusées sur Netflix, auraient pu devenir les premières séries en ligne à obtenir les prix les plus prestigieux des Emmys, soit respectivement ceux de la meilleure série comique et de la meilleure série dramatique. 
  • S'il l'avait emporté pour son rôle dans True detective, Matthew McConaughey aurait rejoint le club sélect des acteurs ayant remporté un Emmy et un Oscar la même année, selon l'historien Tom O'Neil. Helen Mirren, Helen Hunt, Liza Minnelli et George C. Scott ont déjà réussi l'exploit. En mars, McConaughey a obtenu l'Oscar du meilleur acteur pour son travail dans Dallas buyers club de Jean-Marc Vallée.
  • Enfin, Kerry Washington, de Scandal, aurait pu devenir la première actrice noire à recevoir le prix Emmy de la meilleure actrice dans une série dramatique, mais c'est Julianna Margulies pour The good wife qui s'est vue décerner cette récompense .

Par ailleurs, pour ceux qui s'intéressent aux coulisses de l'industrie, l'agence de marketing numérique Critical Mass a préparé une petite infographie animée sur le processus de sélection des gagnants : 

Les principales nominations aux prix Emmy et leurs gagnants

CATÉGORIE DRAME

Meilleure série dramatique
Breaking bad (AMC)
Downton abbey (PBS)
Game of thrones (HBO)
House of cards (Netflix)
Mad men (AMC)
True detective (HBO)

Meilleure actrice dans une série dramatique
Lizzie Caplan pour Masters of sex (Showtime)
Claire Danes pour Homeland (Showtime)
Michelle Dockery pour Downton abbey (PBS)
Julianna Margulies pour The good wife (CBS)
Kerry Washington pour Scandal (ABC)
Robin Wright pour House of cards (Netflix)

Meilleur acteur dans une série dramatique
Bryan Cranston pour Breaking bad (AMC)
Jeff Daniels pour The newsroom (HBO)
Jon Hamm pour Mad Men (AMC)
Woody Harrelson pour True detective (HBO)
Matthew McConaughey pour True detective (HBO)
Kevin Spacey pour House of cards (Netflix)

CATÉGORIE COMÉDIE
Meilleure série comique
The Big Bang theory (CBS)
Louie (FX)
Modern family (ABC)
Orange is the new black (Netflix)
Silicon Valley (HBO)
Veep (HBO)

Meilleure actrice dans une comédie
Lena Dunham pour Girls (HBO)
Edie Falco pour Nurse Jackie (Showtime)
Julia Louis-Dreyfus pour Veep (HBO)
Melissa McCarthy pour Mike and Molly (CBS)
Amy Poehler pour Parks and recreation (NBC)
Taylor Schilling pour Orange is the new black (Netflix)

Meilleur acteur dans une comédie
Louis C.K. pour Louie (FX)
Don Cheadle pour House of lies (Showtime)
Ricky Gervais pour Derek
Matt LeBlanc pour Episodes (Showtime)
William H. Macy pour Shameless (Showtime)
Jim Parsons pour The Big Bang theory (CBS)

CATÉGORIE MINISÉRIE OU TÉLÉFILM
Meilleure minisérie
American horror story : Coven
Bonnie and Clyde
Fargo
Luther
Treme
The white queen

Meilleur téléfilm
Killing Kennedy
Muhammad Ali's greatest fight
The normal heart
Sherlock : his last vow
The trip to bountiful


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Une Mexicaine menacée d'expulsion peut rester au pays

Entrevue avec Sheila Ayala

Soupir de soulagement pour Sheila Sedinger Ayala. Cette Mexicaine menacée d'expulsion pourra finalement rester au pays au moins deux autres années. Son expulsion prévue pour le 30 août a été suspendue par Immigration Canada.

C'est avec joie qu'a réagi Mme Ayala à ce sursis. « Je suis très contente, j'ai pleuré d'émotion », a-t-elle raconté en entrevue à l'émission 24/60.

« J'ai hâte de voir mes enfants ce soir pour leur donner un gros, gros câlin. » — Sheila Sedinger Ayala

Cette mère de deux jeunes filles de 5 et 8 ans n'avait pas réussi à obtenir le statut de résidente permanente, car sa demande de parrainage a échoué en raison d'un ex-conjoint violent.

En 2008, ce dernier a été reconnu coupable d'avoir cassé la jambe du bébé de la famille, alors seulement âgé de trois semaines. Il a hérité d'un casier judiciaire, ce qui a fait déraper la demande de parrainage.

Mme Ayala devait donc être expulsée, sans ses enfants nés au Canada. « C'était une situation terrible », explique la mère de 27 ans, qui ne savait pas à qui confier ses deux filles.

La bonne nouvelle est arrivée lundi, à quelques jours de son expulsion. Elle a obtenu un permis de résidence temporaire qui lui permet de rester au pays deux ans, a expliqué à Anne-Marie Dussault son avocate Angela Potvin, qui croit que la médiatisation de la cause a aidé à débloquer le dossier.

Elle aura donc le temps de déposer une nouvelle demande de parrainage avec son conjoint actuel. 

Sheila Ayala avait quitté le Mexique parce qu'elle craignait pour sa sécurité après avoir été victime d'un viol. Elle habite à Montréal depuis 2005.


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Indépendance de l'Écosse: les deux camps croisent une dernière fois le fer

Le reportage de Raymond Saint-Pierre

Le chef de file des indépendantistes écossais, Alex Salmond, s'est montré convaincant - voire pugnace - lundi soir à l'occasion du dernier débat avant un référendum historique prévu le 18 septembre, mais rien ne dit que sa prestation fera basculer le scrutin.

Durant ces échanges parfois difficilement compréhensibles, Alex Salmond n'a pas hésité à hausser le ton face à son adversaire, Alistair Darling, qui conduit la campagne des partisans d'un maintien de l'Écosse dans le giron britannique.

Les tenants du oui à l'indépendance, en retard de plus de dix points dans les sondages, espéraient voir leur champion, en difficulté lors du premier débat, briller lors de cet ultime exercice.

Alex Salmond a répondu à leurs attentes: selon un sondage réalisé par le Guardian et l'institut ICM, 71 % des 500 personnes interrogées à l'issue de la discussion d'une heure et demie ont jugé qu'il l'avait emporté contre 29  % qui ont un avis contraire.

La figure de proue des indépendantistes n'a pas avancé de nouveaux arguments mais, tout au long du débat, il a régulièrement interrompu son interlocuteur et lui a répété les mêmes questions, une stratégie qui a réussi à désarçonner l'ancien ministre des Finances britannique.

« Les yeux du monde sont tournés vers l'Écosse », a dit Alex Salmond en guise d'introduction: « Notre heure est venue, franchissons le pas ».

John Curtice, professeur à l'université de Strathclyde et spécialiste des sondages, a également estimé qu'Alex Salmond était sorti vainqueur de la soirée. Mais, selon lui, ce succès ne signifie pas que les tendances vont s'inverser d'ici le 18 septembre.

« Un débat ne permet pas forcément de gagner des suffrages », a-t-il dit, tout en soulignant le manque de discussions de fond au sujet des questions économiques.

Les récents sondages montrent une légère remontée du camp indépendantiste, mais, selon une étude rendue publique le 15 août - dans laquelle n'apparaissent pas les indécis -, 57  % des votants tiennent toujours à l'accord qui lie l'Écosse à l'Angleterre depuis 307 ans, contre 43  % de personnes favorables à l'indépendance.


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Le Canada pas encore prêt à envoyer son vaccin expérimental contre l'Ebola

Le Canada n'a pas encore livré de doses d'un vaccin expérimental offert par le pays pour combattre l'éclosion d'Ebola en Afrique de l'Ouest, alors que les stocks d'un traitement expérimental américain sont épuisés.

Un médecin libérien infecté par le virus d'Ebola et qui avait reçu le traitement expérimental ZMapp, produit aux États-Unis, est décédé, a annoncé lundi le ministre de l'Information du Liberia.

Seulement six personnes ont reçu du ZMapp à travers le monde, et toutes les réserves du médicament sont maintenant épuisées. Deux Américains qui ont été traités au ZMapp ont survécu, mais un religieux espagnol est décédé.

On ne dispose d'aucun traitement éprouvé contre la maladie, une fièvre hémorragique fortement contagieuse dont le taux de mortalité peut atteindre 90 %.

Les doses du vaccin expérimental canadien se trouvent toujours dans un laboratoire au pays, a dit lundi Patrick Gaebel, porte-parole de l'Agence de la santé publique du Canada, qui a refusé de s'avancer sur le nombre de semaines avant que le traitement ne se rende dans les pays touchés.

M. Gaebel a affirmé que le Canada oeuvrait actuellement avec l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) « pour répondre à des enjeux éthiques, logistiques, réglementaires complexes afin que le vaccin puisse être déployé de manière sécuritaire et éthique aussi vite que possible ».

Plus tôt ce mois-ci, le Canada avait annoncé l'offre de 800 à 1000 doses du vaccin contre l'Ebola. Les récipiendaires devraient être d'abord des travailleurs de la santé soignant les patients souffrant de l'Ebola.

Le vaccin, mis au point par des scientifiques au laboratoire national de microbiologie de l'Agence à Winnipeg, n'a jamais été testé sur des humains, mais a montré des signes prometteurs sur des animaux.


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Une Mexicaine menacée d'expulsion à cause d'un ex-conjoint violent

Written By Unknown on Senin, 25 Agustus 2014 | 14.18

Une mère de famille d'origine mexicaine, qui habite à Montréal depuis 2005, pourrait être expulsée du pays dans moins d'une semaine sans ses deux filles âgées de 5 et 8 ans.

La femme, dont le nom ne peut être dévoilé pour assurer l'anonymat de ses enfants, n'a pas réussi à obtenir le statut de résidente permanente, car sa demande de parrainage aurait échoué en raison d'un ex-conjoint violent.

Ce dernier a été reconnu coupable d'avoir blessé le nourrisson de la famille en 2008. Il a hérité d'un casier judiciaire, ce qui a fait déraper la demande de parrainage. Une situation que juge absurde l'avocate de la dame, Angela Potvin. « Si elle n'avait pas dit aux autorités qu'il y avait eu violence contre ses enfants, elle serait résidente permanente aujourd'hui. »

La jeune femme de 27 ans craint pour sa sécurité si elle retourne au Mexique. Elle dit avoir épuisé toutes ses économies dans la bataille judiciaire qu'elle mène contre Immigration Canada depuis le mois de mai.

« Si je retourne au Mexique, je pourrais être dans la rue. Ça ne fait pas de sens, je ne peux pas comprendre pourquoi le Canada fait cela à ma famille. » — La femme menacée d'expulsion

Les deux filles de la dame, qui sont nées au Canada, ne pourront pas suivre leur mère si elle quitte bel et bien le pays le 30 août, jour de l'anniversaire de la cadette. Le dossier de leur garde n'est pas réglé; la femme étant en procédure de divorce. C'est la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) ou le père qui s'occupera des fillettes.

Lors d'une conférence de presse organisée dimanche pour dénoncer la situation, l'actuel conjoint de la femme a demandé : « Pourquoi c'est elle qui devrait être punie? En quoi est-ce logique qu'une femme qui essaie de se protéger de l'abus soit retournée dans un pays sans ressource, sans support, sans enfant? »

La mère, qui a quitté le Mexique parce qu'elle craignait pour sa sécurité après avoir vécu un viol, a fait une nouvelle demande de parrainage avec son conjoint actuel.

Son dernier espoir repose dans une audience en cour fédérale qui aura lieu mardi matin.


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Le ministre Bolduc est un «élève à risque», selon la CSQ

Même si elle estime que le ministre de l'Éducation Yves Bolduc est un « élève à risque » qui a une « méconnaissance sérieuse » du réseau, la présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Louise Chabot, n'est pas encore prête à exiger sa démission.

Si cette dernière a indiqué dimanche qu'elle était prête à donner la chance au coureur, Mme Chabot a toutefois prévenu que M. Bolduc devra donner un « coup de barre » afin de rassurer les intervenants du milieu.

« Il y a une question de jugement dans ces déclarations et cela illustre à quel point l'austérité et l'équilibre budgétaire à tout prix peuvent conduire dans des corridors où il ne faut pas aller », a dit la présidente de l'organisation syndicale la plus importante en éducation, à Montréal.

Le ministre de l'Éducation est sur la sellette depuis qu'il a affirmé, en entrevue, qu'il ne voyait aucun problème à ce que les commissions scolaires réduisent leur budget consacré à l'achat de livres pour leurs bibliothèques dans la foulée des compressions budgétaires imposées par Québec.

Entrevue avec Louise Chabot

La CSQ a par ailleurs fait un clin d'oeil aux propos de M. Bolduc en organisant sa conférence de presse à la Bibliothèque nationale, à Montréal, où Mme Chabot était accompagnée de ses homologues de la Fédération des syndicats de l'enseignement, de la Fédération des professionnels de l'éducation du Québec, et de la Fédération du personnel de soutien scolaire.

Les quatre intervenants ont déploré une rentrée scolaire sous le signe de l'austérité, puisque selon eux, les coupes budgétaires des cinq dernières années dans le réseau scolaire atteignent près de 800 millions de dollars.

« Là, j'espère que personne ne croit que nous sommes seulement dans les coupures de frais de gestion, nous sommes rendus à l'os », a déploré Mme Chabot, qui croit que les services feront bientôt les frais des compressions.

Outre l'augmentation des taxes scolaires, Mme Chabot a rappelé que certains frais, comme ceux de transport scolaire et de surveillance pour le dîner, ont grimpé afin d'absorber les réductions budgétaires imposées.

Selon la présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement, plusieurs enveloppes budgétaires prévues pour des services aux élèves ont été regroupées par le ministère de l'Éducation avant l'imposition de compression.

« On nous dit que l'anglais intensif restera une priorité pour tout le monde, [mais] on n'y ajoute pas de services, pas de formation, [...] mais on veut continuer ce développement », a déploré Josée Scalabrini, en donnant un exemple.

Mme Scalabrini a toutefois tenu à calmer le jeu lorsqu'elle a été questionnée à savoir si les parents qui ont les moyens financiers pour envoyer leurs enfants dans le réseau privé devraient le faire.

« Le réseau public est encore un très bon réseau parce que les enseignants se donnent à 100 %, a-t-elle dit. Au-delà des conditions [...] nous tenons le réseau scolaire à bout de bras. Mais là, nous sommes épuisés. »

Les intervenants ont fait état d'une réduction d'effectifs professionnels dans plusieurs commissions scolaires, dont près de 25 % à la commission scolaire de La Jonquière.

« Une présidente syndicale d'une petite commission scolaire me disait qu'en heures, on a coupé [...] l'équivalent de 26 éducateurs spécialisés, a dit Mme Scalabrini. Poste par poste, ça ne paraîtra pas. »

Automne chaud

Si elle prévoit un « automne chaud » au Québec en raison de la volonté du gouvernement Couillard d'imposer des restrictions budgétaires à l'appareil public, la CSQ a néanmoins décidé de soumettre une liste de priorités - qui réclame principalement l'abolition des compressions - à M. Bolduc.

Mme Chabot n'a toutefois pas voulu dire si l'« automne chaud » se traduirait par l'introduction de moyens de pression visant à défier le gouvernement Couillard.

« Nous avons un rendez-vous important de plusieurs groupes de la société civile en septembre et l'idée de développer un plan d'action pour l'automne sera mis sur la table », a-t-elle dit.

La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont 130 000 dans le secteur de l'éducation.


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Décès du réalisateur britannique Richard Attenborough

L'acteur et réalisateur Richard Attenborough, dont la carrière devant et derrière la caméra s'est échelonnée sur 60 ans, est décédé à l'âge de 90 ans.

Le fils de l'acteur, Michael Attenborough, a confirmé le décès de son père à la BBC, dimanche. Il souffrait de problèmes de santé depuis quelque temps.

Le premier ministre britannique David Cameron a diffusé un communiqué dans lequel il décrit Attenborough comme « l'un des grands du cinéma ».

« Son interprétation de Brighton Rock était brillante, sa réalisation de Gandhi était sensationnelle », a déclaré Cameron.

Ben Kingsley, qui a connu la gloire mondiale pour son rôle de Mahatma Gandhi, s'est rappelé la lutte passionnée d'Attenborough, qui s'est battu pendant 20 ans pour porter l'histoire de Gandhi au grand écran. Le film a remporté huit Oscars, dont celui du meilleur film, de la meilleure réalisation pour Attenborough et du meilleur acteur pour Kingsley.

« Il m'a donné toute sa confiance, j'ai fait de même et mon amour pour lui n'a fait que grandir, a dit Kingsley. Je fais partie, comme des millions de gens, des personnes qu'il a touchées au cours de sa vie et il va nous manquer énormément. »

Avec sa longue barbe et ses cheveux blancs, Attenborough était l'un des visages les plus connus de la scène artistique britannique et était reconnu universellement par son surnom Dickie.

Il a participé à plusieurs grands films hollywoodiens en plus de réaliser une série de longs métrages. Il s'est également fait connaître pour son travail d'ambassadeur de bonne volonté de l'UNICEF et pour son engagement dans plusieurs autres causes humanitaires.

Attenborough a réalisé plusieurs films à succès, de Oh What a Lovely War en 1969 à Chaplin en passant par Shadowlands dans les années 1990.

Le Parc Jurassique

L'acteur a interprété des rôles marquants pour la génération des années 1990, en jouant le rôle d'un propriétaire de parc thématique dans Le Parc Jurassique et celui de Kriss Kringle dans la reprise du film Miracle sur la 34e rue.

Sa vie a été marquée par une tragédie personnelle lorsque sa fille Jane et sa petite-fille sont décédées dans le tsunami qui a frappé la Thaïlande au lendemain de Noël en 2004. Le coeur brisé, Attenborough avait déclaré qu'il ne serait plus jamais capable de célébrer le temps des Fêtes.

Il avait une santé fragile depuis une chute survenue à son domicile en 2008, et avait passé les dernières années dans une maison de retraite avec son épouse.


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Burger King intéressé par Tim Hortons

Le géant américain du hamburger est en pourparlers avec l'entreprise canadienne Tim Hortons qu'elle envisage de racheter pour créer une nouvelle société, qui serait établie au Canada.

Burger King et Tim Hortons ont confirmé cette information dimanche soir, après la publication d'un article du Wall Street Journal.

Les deux entreprises de restauration rapide ont indiqué par voie de communiqué qu'elles continueraient à être gérées comme des marques indépendantes, mais qu'elles partageraient leurs services organisationnels.

La nouvelle société cotée en bourse aurait son siège social au Canada, le plus grand marché de la société absorbée.

L'actionnaire principal de l'entreprise de Miami, 3G Capital, continuerait de détenir la majorité des actions de la nouvelle entité. Le reste des actions serait détenu par les actionnaires actuels de Burger King et de l'ontarienne Tim Hortons.

La nouvelle société posséderait 18 000 restaurants dans 100 pays à travers le monde et deviendrait la troisième plus grande entreprise de restauration rapide au monde, selon les deux protagonistes.

Ces derniers soulignent qu'il n'y a aucune garantie qu'ils parviennent à un accord ou que la transaction soit conclue.

Les deux entreprises ne feront pas de commentaires jusqu'à la conclusion d'une entente ou la fin des discussions.


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