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Vente d'Astral à Bell : le CRTC dit oui

Written By Unknown on Jumat, 28 Juni 2013 | 14.18

Le reportage de Daniel Thibeault

Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) donne le feu vert au projet d'acquisition d'Astral Media (TSX:ACM.A) par Bell.

La transaction de 3,4 milliards de dollars avait été refusée l'automne dernier, le CRTC estimant que BCE (TSX:BCE) aurait eu un contrôle trop important sur le marché.

Dans sa décision, le Conseil impose des mesures précises afin de garantir que la transaction apporte des avantages aux Canadiens et au système canadien de radiodiffusion.

Ainsi, BCE devra investir 246,9 millions de dollars au cours des sept prochaines années dans des projets qui offriront aux Canadiens une gamme de choix de programmation et aux créateurs canadiens davantage d'occasions de démontrer leur talent. Cela représente 72 millions de dollars de plus que ce que proposait BCE aux audiences de mai dernier.

BCE doit se départir des services de télévision suivants d'Astral : The Family Channel, Teletoon Retro, Télétoon Rétro, Teletoon/Télétoon, Disney XD, Disney Junior, Cartoon Network, Historia, Séries+, MusiquePlus et MusiMax.

« BCE n'aura plus que 22,6 % du marché télévisuel marché francophone et 35,8 % du marché anglophone. C'est donc dire que les Canadiens pourront continuer à accéder à une programmation provenant d'une diversité de voix », assure le président du CRTC, Jean-Pierre Blais. Québecor demeure le plus gros joueur dans l'espace francophone.

Bell doit aussi se départir des services de radio suivants d'Astral : CHHR-FM Vancouver, CKZZ-FM Vancouver, CISL Vancouver, CFQX-FM Selkirk, CHBM-FM Toronto, CKQB-FM Ottawa-Gatineau et CJOT-FM Ottawa-Gatineau et des services de radio suivants de BCE : CKCE-FM Calgary, CHIQ-FM Winnipeg et CFJX-FM Toronto.

BCE est autorisée à exploiter quatre stations anglophones dans la région de Montréal.

« Les conditions assorties à la décision tempèrent le climat, pense Pierre Bélanger, professeur titulaire au département de communication à l'Université d'Ottawa. Les 11 chaînes de télévision et la dizaine de chaînes de radio dont Bell doit se départir sont autant de propriétés qui vont vers les concurrents pour augmenter leur portefeuille. »

« C'est probablement le scénario le plus raisonnable et qui en bout de piste réussira à ménager tout le monde. » — Pierre Bélanger, professeur titulaire au département de communication à l'Université d'Ottawa

BCE est le premier fournisseur de services Internet au Canada, le deuxième fournisseur de services sans fil et la troisième entreprise de distribution de télévision.

Astral possède quant à elle plus de 80 stations de radio à travers le pays, dont les réseaux Rouge FM, Boom FM et NRJ, et une vingtaine de chaînes spécialisées, comme Canal D, Canal Vie, Télétoon et Super Écran.

Les réactions

Astral a indiqué qu'elle ne commentera pas la décision et Bell réagira vendredi matin avant l'ouverture des marchés.

Le Centre de défense de l'intérêt public (The Public Interest Advocacy Centre), qui était contre la transaction, a rapidement réagi à la décision du CRTC. Il est déçu.  « La concentration des médias au Canada va atteindre un niveau sans précédent, affaiblissant la diversité des voix. Les consommateurs vont en payer le prix et ils auront moins de choix et de flexibilité dans le marché », a déclaré l'avocate et porte-parole du groupe, Janet Lo.

Déception également du côté de l'Union des consommateurs pour qui la disparition d'Astral signifie la perte du plus grand producteur de contenu toujours indépendant au Canada.

Le groupe de pression OpenMedia s'inquiète de l'éventuel rachat, synonyme selon lui de pertes d'emplois, de prix plus élevés et de diminution des choix pour le public. « Le marché canadien des médias est le plus concentré parmi les pays du G8 et la décision du CRTC ne fait qu'empirer la situation. »

Le concurrent Cogeco Câble se dit désappointé mais accepte la décision. « Nous sommes confiants que si toutes les mesures de contrôle sont activement mises en œuvre et si leur application se fait en temps opportun, sous une étroite supervision, les intérêts des consommateurs canadiens pourraient être protégés efficacement », a déclaré par communiqué le président et chef de la direction de l'entreprise, Louis Audet.

Voir : Les stations de radio de Bell et d'Astral dans les marchés canadiens (en rose : Astral; en bleu : Bell) en plus grand format.


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Registre des armes à feu : victoire d'Ottawa contre le Québec en Cour d'appel

Le reportage de Catherine Kovacs

La Cour d'appel du Québec a cassé une décision de la Cour supérieure sur la conservation des données du registre fédéral des armes d'épaule qui concernent la province. Québec ne peut donc pas forcer Ottawa à lui transférer les données pour créer son propre registre.

« Le Québec ne détient aucun droit réel sur les données du RCAF [Registre canadien des armes à feu]. Elles ne sont pas les siennes et les provinces n'exercent aucun contrôle sur ces données. » — Extrait du jugement

La Cour a toutefois accepté la demande de sursis du gouvernement du Québec visant à empêcher de détruire les fichiers contenant les données québécoises, afin qu'ils demeurent accessibles et mis à jour jusqu'à ce que la Cour suprême tranche la question.

Selon la Cour d'appel, le juge de première instance s'est trompé quand il a conclu que le Québec avait contribué à la mise sur pied du registre et qu'il devait donc pouvoir récupérer les données. Il avait jugé, « à tort » qu'il existait « un partenariat entre les deux ordres de gouvernement en cette matière ».

« Le fait que des fonctions administratives aient été déléguées à des fonctionnaires provinciaux moyennant compensation par le fédéral ne confère à la province aucun droit de propriété et de contrôle sur le RCAF. » — Extrait du jugement

Qui plus est, concluent les juges, « les tribunaux ne doivent pas substituer à l'intention des législateur/es leur appréciation de l'opportunité d'une mesure législative ».

Québec ira devant la Cour suprême

Dans un communiqué, le ministre de la Justice du Québec, Bertrand St-Arnaud, s'est dit déçu du jugement et a annoncé que le gouvernement québécois ferait appel de cette décision. « Il y a un consensus au Québec en ce qui concerne l'enregistrement des armes à feu. Toutes les formations politiques représentées à l'Assemblée nationale défendent cette position unanime et s'opposent vivement à la décision du gouvernement fédéral d'abolir le registre des armes à feu », a indiqué le ministre de la Justice.

Le ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron, s'est dit « profondément déçu ».

« Il me semblait que les argument légaux qui avaient été invoqués par la cour de première instance étaient tout à fait valables et donnaient raison au Québec. C'est un peu étonnant que la Cour d'appel aille carrément à l'encontre de ce jugement. » — Stéphane Bergeron, ministre de la Sécurité publique du Québec

Pour sa part, le ministre de la Sécurité publique du Canada, Vic Toews, a salué la décision dans un communiqué, soulignant que son gouvernement s'était engagé « à défendre les droits des chasseurs, des agriculteurs et des tireurs sportifs respectueux des lois dans toutes les régions du pays, y compris au Québec ».

Jacques Gourde, député conservateur de Lotbinière-Chutes-de-la-Chaudière, a soutenu, en entrevue à RDI, que le gouvernement Harper espérait que le Québec suivrait son exemple. « Aujourd'hui, ces données-là sont vraiment obsolètes; il n'aurait absolumment servi à rien de les transmettre. Et transmettre, au niveau moral, des données qui ne sont pas bonnes, on ne pouvait pas se [le] permettre », a-t-il affirmé.

Gilles Ouimet, porte-parole de l'opposition officielle en matière de justice et député libéral provincial de Fabre, s'est dit déçu de la décision, mais heureux de savoir que Québec la portera en appel. « Ce qu'il est important de retenir, c'est le consensus qui existe dans la société québécoise, au-delà des partis politiques, tout le monde s'entend sur l'utilité, la nécessité d'un registre [...] des armes à feu », a-t-il indiqué.

Le porte-parole de la Coalition avenir Québec (CAQ) en matière de justice, Jacques Duchesneau, a soutenu, dans un communiqué, que « les Québécois ont payé pour ces données et devraient pouvoir les récupérer. Cela n'enlèvera rien au gouvernement fédéral ». Son parti appuie, lui aussi, la décision de Québec de porter la cause en Cour suprême.

Enfin, Québec solidaire juge la décision « regrettable » et estime « minable » le fait que les conservateurs veuillent obliger Québec « à payer une deuxième fois pour recueillir ces données ».

« Un pas en arrière »

Heidi Rathjen, porte-parole du groupe Poly se souvient et témoin de la tuerie de l'École polytechnique de Montréal, s'est dit extrêmement déçue et a qualifié la décision de « pas en arrière très important ».

« [Les conservateurs] ne peuvent pas dire qu'ils sont là pour protéger la sécurité publique, ni les femmes et les enfants et d'autres victimes d'armes à feu. Ils ne font que défendre les intérêts du lobby des armes à feu », a-t-elle soutenu.

Mme Rathjen garde toutefois espoir que, si la lutte se poursuit jusqu'en Cour suprême, celle-ci donne raison à Québec.

La Coalition pour le contrôle des armes, bien que déçue, continuera de lutter « pour maintenir des mesures de contrôle ». Sa présidente, Wendy Cukier, dénonce, par ailleurs, plusieurs décisions récentes du gouvernement Harper visant à « affaiblir » les contrôles sur les armes à feu, dont l'élimination du Règlement sur les foires d'armes.

« Nous espérons que le gouvernement du Québec trouvera un moyen de continuer à lutter pour protéger ses citoyens, là où le gouvernement fédéral a échoué. » — Wendy Cukier, présidente de la Coalition pour le contrôle des armes à feu

Une longue bataille juridique

En septembre 2012, la Cour supérieure avait conclu que le fédéral ne pouvait détruire unilatéralement ces informations et que le gouvernement du Québec avait le droit de les obtenir.

Cette décision a été portée en appel par le gouvernement Harper, qui estime qu'Ottawa a le pouvoir exclusif de modifier la Loi sur les armes à feu et qu'il n'a donc pas à demander l'approbation des provinces pour le faire.

En février 2012, le gouvernement conservateur a réussi à faire abolir le registre des armes d'épaule, ce qui comprenait également la destruction de toutes les données.

Le gouvernement de Stephen Harper milite depuis longtemps pour son abolition, soutenant qu'il « traite les chasseurs et les fermiers comme des criminels » et qu'il est « coûteux et inefficace ».

En février dernier, Québec a déposé un projet de loi sur l'enregistrement des armes à feu dans la province, qui a obtenu l'appui des partis d'opposition, des corps policiers et de plusieurs associations de la société civile favorables au contrôle des armes. Pour ce faire, le gouvernement souhaite le transfert des données du registre fédéral.


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Revenu Québec poursuit Construction Frank Catania et 6 autres sociétés

Revenu Québec poursuit Catania

Revenu Québec annonce le dépôt de 989 chefs d'accusation visant principalement Construction Frank Catania et Associés. Au total, sept sociétés sont impliquées dans l'affaire. Il est question d'un stratagème de fausse facturation, permettant de générer de l'argent comptant, selon l'Unité permanente anticorruption (UPAC).

« On parle d'un réseau de fausses facturations, permettant de faire des déclarations fausses ou trompeuses, de réclamer des crédits, des remboursements indus de taxes », explique Anne-Frédérick Laurence, la porte-parole de l'UPAC. Ce stratagème est similaire à celui qu'auraient utilisé Tony Accurso et ses entreprises qui font face à plus de 900 chefs d'accusation pour fraude fiscale.

Le communiqué de Revenu Québec précise que « certains dirigeants et employés de cette société, ainsi que six autres sociétés et quelques-uns de leurs administrateurs, sont également impliqués dans cette affaire ».

Les accusations contre Paolo Catania, André Fortin, Pasquale Fedele, David Chartrand, Martin D'Aoust et Pascal Patrice portent sur de fausses déclarations et des crédits de taxe obtenus illégalement.

Revenu Québec réclame des amendes et des peines de prison

Des amendes totalisant 12,5 millions de dollars et des peines d'emprisonnement sont réclamées. La peine maximale est de deux ans de prison pour ce type d'infraction. Les faits reprochés se seraient déroulés entre le 1er mai 2005 et le 30 juin 2009. Paolo Catania, à lui seul, pourrait avoir à payer le tiers de cette somme. Lui et son entreprise font face au fisc pour la vaste fraude présumée de plus de 1,8 million de dollars, dont plus de la moitié concerne le projet du Faubourg Contrecoeur.

Les six autres sociétés et leurs administrateurs impliqués ont participé, selon Revenu Québec, à la mise en œuvre d'un stratagème basé sur l'utilisation de fausses factures dans le but d'aider la société Construction Frank Catania & Associés inc. à demander des remboursements de taxes auxquels elle n'avait pas droit. Certaines des entreprises ayant fourni de fausses factures à M. Catania pour des travaux de décontamination étaient en fait des coquilles vides qui n'avaient pas d'employés, de bureaux, de camions ou d'équipement d'excavation.

L'UPAC a refusé de préciser si des saisies avaient été effectuées jeudi dans les entreprises visées. Une perquisition avait eu lieu en avril 2012.

Les accusés comparaîtront à Longueuil, le 12 septembre prochain. Les enquêteurs de Revenu Québec de l'UPAC ont découvert ce stratagème dans le cadre de « plusieurs enquêtes majeures » dans ce secteur d'activité.

Revenu Québec cite l'exemple du projet Faufil, au cours duquel plusieurs mandats de perquisition ont été exécutés, en avril 2012, dans différents lieux d'affaires, résidences, bureaux de comptables et syndics de faillite.

L'enquête visait les opérations frauduleuses d'un réseau œuvrant dans l'exécution de contrats publics de construction impliquant l'utilisation répétitive de fausses factures, rappelle le communiqué de Revenu Québec.

Une tentative d'entente

En 2011, Paolo Catania avait tenté d'obtenir une entente de règlement avec le fisc. Dans les documents déposés pour soutenir les accusations, il est écrit que lors d'une rencontre, ses avocats ont confirmé que M. Catania n'avait pas eu d'autre choix que de fonctionner avec de fausses factures, que les services avaient été rendus, mais qu'il ne pouvait divulguer les noms de ceux qui ont réellement rendu les services sous peine de « représailles ». Le projet d'entente a échoué.

Il y a un an, Paolo Catania faisait face à une série d'accusations criminelles pour son rôle dans l'achat à rabais des terrains du Faubourg Contrecoeur. Il avait été arrêté en compagnie de huit autres personnes, dont l'ancien président du comité exécutif de la Ville de Montréal, Frank Zampino.


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Le Sénat américain adopte la réforme de l'immigration

Réforme de l'immigration sans-papiers

Les 11 millions de sans-papiers installés aux États-Unis sont en bonne voie de voir leur situation régularisée. Le Sénat américain a adopté jeudi par une large majorité la réforme de l'immigration chère au président Barack Obama.

« Yes we can! » ont crié, depuis les tribunes, des militants pro-immigrés, à l'annonce de l'adoption.

Le texte de plus de 1000 pages prévoit la régularisation massive des sans-papiers, dont environ 7 millions de Mexicains. La plupart devraient pouvoir obtenir un statut provisoire s'ils sont arrivés au pays avant le 31 décembre 2011, n'ont commis aucun crime, ont payé leurs éventuels amendes et arriérés d'impôts et prouvé leur indépendance financière. Ils n'auront droit à aucun des programmes d'aide sociale américains.

Au terme d'une période transitoire de dix ans, ils pourront déposer une demande de permis de séjour permanent, la fameuse carte verte, et enchaîner trois ans plus tard avec une demande de naturalisation.

Les personnes arrivées avant l'âge de 16 ans et les travailleurs agricoles pourront bénéficier d'un traitement accéléré.

La Chambre des représentants doit examiner le projet dans les prochains mois. Beaucoup de républicains le considèrent trop laxiste.

Sécurité renforcée à la frontière

La réforme prévoit des mesures pour renforcer la sécurité à la frontière de 3200 kilomètres avec le Mexique. Des centaines de kilomètres de clôtures hautes s'ajouteront au millier qui existe déjà et l'effectif d'agents chargés de surveillance sera doublé.

Si la réforme reçoit l'aval Chambre des représentants, les États-Unis investiront 3,2 milliards de dollars pour du matériel de surveillance à la frontière, notamment des drones, des hélicoptères, des systèmes de caméras fixes et mobiles et des détecteurs de mouvement.

Des logiciels permettront de plus aux employeurs de vérifier systématiquement le statut de leurs employés et d'enregistrer les informations de passeports à l'arrivée et à la sortie du territoire dans tous les aéroports et ports internationaux, d'ici la fin 2015.

Hausse du nombre de visas

Les quotas de visas et de cartes vertes pour les travailleurs hautement qualifiés se verraient augmentés par la réforme, notamment dans les secteurs technologiques et scientifiques, afin de réorienter les règles d'immigration vers une immigration de travail.

Un nouveau système de points pour l'obtention de cartes vertes serait aussi créé, de même qu'un visa de trois ans, nommé « W », pour les travailleurs moins qualifiés dans des secteurs en pénurie comme le bâtiment.


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Le maire de Laval, Alexandre Duplessis, porte plainte pour extorsion

Le maire par intérim de Laval, Alexandre Duplessis, se retrouve de nouveau dans l'embarras. Il a porté plainte pour tentative d'extorsion à la Sureté du Québec (SQ) contre deux escortes.

Des sources à la SQ ont indiqué à Radio-Canada que M. Duplessis avait demandé les services d'une prostituée, qui s'est rendue à son domicile, accompagnée d'une chauffeuse. Une des deux femmes l'a reconnu et le maire de la ville en tutelle a alors décidé d'annuler le rendez-vous, sans les payer.

Ces dernières ont toutefois insisté pour se faire payer, malgré l'annulation. Elles sont revenues à la charge trois fois. M. Duplessis a alors décidé de porter plainte à la SQ pour tentative d'extorsion, ce que nous a confirmé son bureau.

L'enquête est en cours. Les policiers ont rencontré les deux femmes, mais aucune accusation n'a été déposée.


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Construction : les négociations reprendront jeudi dans le secteur toujours en grève

Written By Unknown on Kamis, 27 Juni 2013 | 14.19

Les négociations se poursuivent, rapporte Karine Bastien.

Les négociations dans le secteur institutionnel, commercial et industriel de l'industrie québécoise de la construction, dont les quelque 77 000 travailleurs sont toujours en grève, ont été ajournés jusqu'à jeudi matin, a annoncé l'Association de la construction du Québec.

Les travailleurs de la construction étaient de retour sur tous les chantiers résidentiels mercredi matin, après la conclusion d'une entente de principe, mardi après-midi, dans ce secteur qui embauche plus de 57 000 salariés.

Avec les 41 000 travailleurs de la voirie et du génie civil rentrés au travail mardi à la suite d'une entente conclue avec leur employeur, la moitié des travailleurs de la construction est maintenant sortie du conflit de travail.

Sur les chantiers du secteur résidentiel, les travailleurs étaient soulagés de reprendre le collier. Plusieurs ont dit avoir senti la pression des consommateurs qui souhaitent prendre possession de leur maison le 1er juillet, et celle des syndiqués qui tenaient à faire respecter les mandats de grève.

Même s'ils continuent de se mobiliser, les travailleurs du secteur institutionnel, commercial et industriel sentent la pression de s'entendre avec la partie patronale, tandis que la menace d'une loi spéciale plane toujours pour le début de la semaine prochaine.

Mercredi matin, les syndiqués se sont réunis devant un local syndical de l'est de Montréal avant d'amorcer la tournée de leurs chantiers. Les syndiqués veulent ainsi s'assurer que les mandats de grève sont respectés. Quant à la rumeur selon laquelle les syndiqués s'apprêtaient à perturber le retour au travail sur les chantiers des deux secteurs qui ont réglé leur conflit, elle a été démentie par le porte-parole syndical Yves Ouellet.

M. Ouellet préserve le mot d'ordre du médiateur spécial en refusant de parler du contenu des négociations. Il se contente de dire que les syndiqués demeurent mobilisés. « S'il y en a de découragés, ça ne paraît pas dans leur attitude », avance M. Ouellet.

« Ça fait 30 ans qu'il n'y avait pas eu de grève générale. Ils sont tous là. Les autres secteurs sont réglés, mais nous on va continuer parce qu'il reste le nôtre à régler », ajoute-t-il.

Le porte-parole syndical estime que les ententes dans les deux autres secteurs encouragent les travailleurs du secteur institutionnel, industriel et commercial. « C'est un signe encourageant pour nos travailleurs. L'intransigeance syndicale n'est pas si forte qu'on veut bien le laisser croire puisqu'on a réglé deux secteurs. Je pense que ça aide le moral de nos troupes », estime-t-il.

Les travailleurs de ces secteurs en sont à leur neuvième journée de grève. Les représentants des parties syndicales et patronales ont rencontré mardi le médiateur spécial nommé par Québec, Normand Gauthier.

Une industrie sclérosée ?

Les négociations achopperaient davantage sur les conditions de travail - notamment le travail à temps simple le samedi - que sur la question salariale. C'est d'ailleurs la principale cause du conflit de travail, selon le président de l'Institut canadien des économistes de la construction, Jean Paradis. Ce dernier estime que ce qui a conduit au présent conflit dans le milieu de la construction réside dans la nature des négociations.

M. Paradis souligne que les conventions collectives se sont réglées essentiellement avec des augmentations salariales par les années passées. « Cette fois-ci, je pense que l'Association de la construction du Québec a tenté de toucher de gros acquis dans le domaine des conventions collectives », explique M. Paradis. « Ils ont tenté de simplifier les conventions collectives et de donner plus de flexibilité aux entrepreneurs. C'est ce qui a probablement provoqué la réaction syndicale. »

« Je pense que c'est là que ça achoppe. On ne parle pas juste de salaire, on parle de clause importante dans la convention collective que les employeurs aimeraient beaucoup modifier et que les syndicats ne sont pas prêts à modifier », poursuit-il.

M. Paradis estime qu'il faudra que l'industrie se penche sur l'épineuse question des conditions de travail de ces conventions collectives. « Il y a des problèmes dans nos conventions collectives, poursuit-il. Il y a des problèmes dans les lois de base qui définissent les métiers. » Il croit que le milieu de la construction s'est figé dans le temps alors que le monde a évolué.

« C'est une industrie qui n'a pas évolué depuis presque 40 ans. Les mêmes clauses sont demeurées. Le monde a évolué depuis ce temps-là. Il va falloir commencer à y penser. » — Jean Paradis

M. Paradis estime par ailleurs que les coûts de la grève sont largement exagérés par l'opposition officielle à Québec. « Le chiffre d'un milliard est dangereux parce qu'il [est fondé sur la prémisse] que tous les projets ne s'étaient pas exécutés », explique-t-il. Il convient que des coûts fixes seront irrécupérables - comme les salaires des cadres, les locations de roulottes de chantier et les factures d'électricité -, mais que les autres coûts ne seront que différés de quelques jours.


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Mandela dans un état critique, Zuma annule une visite à l'étranger

Les précisions de notre envoyée spéciale, Anyck Béraud

Le président sud-africain, Jacob Zuma, a annulé une visite prévue au Mozambique après avoir rendu visite mercredi soir à Nelson Mandela à l'hôpital, qui se trouve toujours dans un état critique.

L'ancien président de l'Afrique du Sud, hospitalisé depuis le 8 juin, est sous assistance respiratoire, a précisé à l'Agence France-Presse Napilisi Mandela, un chef de clan qui lui a rendu visite à Pretoria.

Les Sud-Africains se préparent avec un mélange de tristesse et de résignation à l'éventualité de la mort de l'ex-président, au moment où le président américain, Barack Obama, entame un séjour en sol africain. Débarqué mercredi à Dakar, la capitale sénégalaise, le président Obama a prévu se rendre vendredi en Afrique du Sud. 

Pendant ce temps, les témoignages et les vœux de rétablissement affluent devant l'hôpital où est soigné Nelson Mandela ainsi que devant son ancienne maison, à Soweto, où des journalistes sont massés.

Figure emblématique et père de la lutte contre le régime ségrégationniste de l'apartheid, Nelson Mandela est aujourd'hui âgé de 94 ans.

L'état de santé de Nelson Mandela s'est aggravé au cours du week-end dernier. Il avait été hospitalisé d'urgence le 8 juin après une récidive de l'infection pulmonaire qui le tourmente depuis deux ans et demi.

Cette infection serait d'ailleurs une séquelle héritée des 27 années qu'il a passées en prison, où il a attrapé la tuberculose.

Dans plusieurs grands quotidiens sud-africains, l'éventualité du décès de Nelson Mandela est maintenant clairement évoquée. Si certains saluent la lutte acharnée qu'il a menée contre l'apartheid, d'autres lui souhaitent une fin paisible.

Le président des États-Unis, Barack Obama, qui doit se rendre vendredi au chevet de Nelson Mandela, que les Sud-Africains appellent affectueusement « Madiba », a quitté mercredi les États-Unis à destination de l'Afrique. Il est arrivé à Dakar, au Sénégal, en fin de journée.

Les conseillers du président américain détermineront avec la famille de Nelson Mandela s'il peut recevoir le président Obama.

Outre l'Afrique du Sud, Barack Obama doit visiter le Sénégal et la Tanzanie au cours de cette visite d'une semaine en sol africain.


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Revenu Québec dépose plus de 900 chefs d'accusation, principalement contre Tony Accurso

Les explications de Catherine Kovacs

Revenu Québec dépose 928 chefs d'accusation contre l'entrepreneur Antonio Accurso et ses sociétés. Accusé de fraude fiscale dans le domaine de la construction, M. Accurso pourrait recevoir des amendes totalisant plus de 8,5 millions de dollars et écoper de peines de prison.

Outre M. Accurso, ses sociétés Simard-Beaudry Construction inc., Constructions Louisbourg ltée, Constructions Marton (une division de Constructions Louisbourg ltée) et Louisbourg Simard-Beaudry Construction inc. sont accusées d'avoir fait de fausses déclarations et d'avoir demandé indûment des crédits de taxe et des remboursements de taxe. Des accusations de fausse facturation ont également été déposées contre M. Accurso et ses sociétés.

Les accusations déposées couvrent des périodes comprises entre le 1er juin 2005 et le 31 mars 2010.

« C'est grâce à la collaboration des équipes qui forment l'Unité permanente anticorruption (UPAC) que de nombreux dossiers en matière de lutte contre la corruption et la malversation peuvent faire l'objet d'enquêtes rigoureuses comme celle menée par l'équipe de Revenu Québec, qui a pu déposer aujourd'hui d'importants chefs d'accusation contre des individus et des entreprises qui abusent du système fiscal québécois », a déclaré le commissaire à la lutte contre la corruption, Robert Lafrenière.

M. Accurso et l'un de ses partenaires, Franco Minicucci, sont également accusés d'avoir produit de fausses déclarations de revenus de 2005 à 2010. Les deux hommes auraient oublié d'inclure dans leur déclaration des revenus imposables provenant des sociétés suivantes : Simard-Beaudry Construction inc., Constructions Louisbourg ltée, Constructions Marton (une division de Constructions Louisbourg ltée) et Louisbourg SBC S.E.C.

Revenu Québec avait déposé 14 autres chefs d'accusation contre Antonio Accurso le 1er mai dernier.

La comparution est fixée au 25 septembre prochain.


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«Vem pra rua», quand un slogan publicitaire devient politique

Le slogan des manifestants brésiliens « Vem pra rua » (en français, « Venez dans la rue ») continue de résonner pour dénoncer les dépenses faramineuses associées à la Coupe du monde de soccer de 2014 et aux Jeux olympiques de 2016 au Brésil, malgré les concessions promises par le gouvernement en matière d'éducation et de transparence.

Un texte de Lili Boisvert

Mercredi, 50 000 personnes se sont réunies à Belo Horizonte, la troisième plus grande ville du pays où s'affrontent en demi-finale les équipes de soccer de l'Uruguay et du Brésil à la Coupe des confédérations. Sur les réseaux sociaux, l'appel à la manifestation avait été lancé plus tôt avec le mot-clic #vemprarua.

Ce slogan en portugais se trouve partout sur Twitter, sur Facebook, ou dans les photos publiées en ligne depuis le début des manifestations brésiliennes. Ironiquement, cette devise qui invite à descendre dans la rue a été tirée d'une publicité du constructeur automobile Fiat qui voulait célébrer la Coupe des confédérations, en marge de laquelle les protestataires de Belo Horizonte manifestent.

La publicité de Fiat a été lancée en mai, avant la vague de contestation. Elle met en scène des Brésiliens qui dansent et font la fête dans la rue sur le rythme de la chanson Vem pra rua, du groupe O Rappa.

La publicité de Fiat :

La chanson d'O Rappa - un groupe de musique connu pour ses critiques sociales - a été écrite précisément pour cette publicité, lancée en mai, qui veut associer Fiat aux célébrations du tournoi de soccer.

Or, à la mi-juin, une nouvelle vidéo qui reprend le même indicatif entraînant a été publiée sur YouTube. On y voit toujours des gens dans la rue, mais cette fois, ce sont des blessés au visage tuméfié, des protestataires arrêtés, des manifestants et des policiers qui s'affrontent tandis que des gaz lacrymogènes sont utilisés et que des incendies sont allumés.

La vidéo des manifestants :

Il semble que pour les Brésiliens, l'occasion était trop belle de récupérer à leur compte la publicité de Fiat, transformant le slogan publicitaire « Venez dans la rue » en slogan politique.


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Affaire Dziekanski: un juge doute des allégations de parjure contre un policier

Le juge présidant le procès pour parjure d'un policier de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) accusé d'avoir menti dans le cadre de l'enquête publique sur la mort de Robert Dziekanski, un immigrant polonais décédé en 2007 après avoir reçu plusieurs décharges de pistolet électrique à l'aéroport de Vancouver, a dit douter que la Couronne ait réussi à prouver que les quatre agents impliqués dans l'affaire s'étaient entendus pour mentir au sujet des événements.

Le procureur Scott Fenton a présenté sa plaidoirie mercredi devant le magistrat Mark McEwan de la Cour suprême de la Colombie-Britannique en soutenant que les ressemblances frappantes entre les notes et les déclarations de Bill Bentley et de ses trois collègues étaient la preuve que les quatre hommes avaient élaboré ensemble une histoire fictive à l'intention des enquêteurs.

Me Fenton a poursuivi en disant que Bentley avait menti lors de l'enquête publique en tentant d'expliquer les différences entre sa déclaration initiale et une vidéo amateur montrant les policiers en train d'administrer de multiples décharges de pistolet électrique à M. Dziekanski.

Le juge McEwan, qui siège sans jury, a interrompu le procureur à maintes reprises, reconnaissant que les déclarations des agents ne concordaient pas toujours mais faisant valoir que les déclarations de plusieurs témoins civils comportaient des erreurs similaires à celles identifiées dans le compte rendu des quatre membres de la GRC.

Il a également déclaré que l'explication avancée par Bill Bentley durant son témoignage lors de l'enquête publique en février 2009, à savoir qu'il était confus en raison de la vitesse à laquelle la situation évoluait, était plausible.

Les quatre policiers ont répondu à un appel à l'aéroport de Vancouver tôt le matin du 14 octobre 2007 après que Robert Dziekanski eut commencé à lancer des meubles dans l'un des terminaux. Quelques secondes après leur arrivée, l'un des policiers a tiré plusieurs fois sur l'homme avec son arme électrique. M. Dziekanski a rendu l'âme sur le plancher de l'aéroport.

Bill Bentley, Kwesi Millington, Gerry Rundell et Benjamin Robinson ont tous été accusés de parjure en mai 2011. Les trois derniers seront jugés séparément. Ces procès, qui se dérouleront devant jury, doivent avoir lieu en novembre 2013 et en février 2014.


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Le maire de Montréal, Laurent Blanchard, promet une transition harmonieuse

Written By Unknown on Rabu, 26 Juni 2013 | 14.18

Le reportage de Jacques Bissonnet

Le nouveau maire de Montréal, Laurent Blanchard, promet la stabilité et la continuité à l'Hôtel de Ville jusqu'aux élections municipales du 3 novembre prochain. 

M. Blanchard, président du comité exécutif, a été élu maire de Montréal au terme d'une lutte serrée au conseil municipal, mardi. Il a obtenu 30 votes contre 28 pour Harout Chitilian, président du conseil municipal.

Jane Cowell-Poitras a obtenu trois votes. Les deux autres candidats en lice, François Croteau et Alan DeSousa, se sont retirés juste avant le début du scrutin au conseil municipal.

Laurent Blanchard, 61 ans, est un ancien élu de Vision Montréal qui siège maintenant comme indépendant. M. Blanchard a été assermenté dans ses nouvelles fonctions peu après 15h30 à l'hôtel de ville.

« Notre priorité absolue sera l'intérêt supérieur des Montréalais et nous exercerons nos pouvoirs dans un esprit de consensus et de collaboration. Pour les prochains mois, notre mot d'ordre sera la stabilité », a déclaré le maire dans son discours d'assermentation, promettant de maintenir l'équilibre entre les partis au comité exécutif.

« Ce qui nous attend, moi en particulier, c'est un beau défi. C'est aussi vertigineux, exaltant, angoissant. Mais je me console en me disant que je n'en ai que pour quatre mois », avait dit le maire élu dans un discours à l'issue du vote.

« Nous avons encore quatre mois devant nous pour démontrer que nous sommes capables de faire fonctionner Montréal dans une transition tranquille et dans l'harmonie », a-t-il poursuivi.

M. Blanchard a annoncé qu'il quittera ses fonctions de président du comité exécutif et qu'il recommandait Josée Duplessis, de Projet Montréal, pour assumer le poste. 

Il a aussi déjà indiqué qu'il se sera pas candidat à la mairie aux élections de novembre.

Défait par seulement deux voix, Harout Chitilian, un ancien d'Union Montréal qui siège maintenant comme indépendant, a félicité le nouveau maire, estimant que M. Blanchard allait faire un « travail remarquable ». Il a aussi promis de travailler avec lui.

L'opposition satisfaite

La chef de la première opposition, Louise Harel, s'est réjouie de la victoire de Laurent Blanchard, qui assure, selon elle, la stabilité à Montréal jusqu'aux élections du 3 novembre prochain.

Elle a vanté les qualités de « rassembleur » du nouveau maire. « Je pense que c'est la démonstration que cette coalition qui administre Montréal a été capable pour la seconde fois de sortir la Ville de la crise après l'arrestation de Michael Applebaum », a déclaré la chef de Vision Montréal.

Le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, a lui aussi félicité M. Blanchard et a souligné le geste posé par son candidat, François Croteau, qui a décidé de retirer sa candidature mardi matin.

« [Ça favorise] ce que nous recherchions avant tout, dans l'intérêt des Montréalais, soit la continuation d'une transition tranquille », a-t-il dit aux journalistes à l'issue de la séance, en rappelant que le vrai enjeu demeure les élections municipales de novembre.

Il a aussi réaffirmé sa confiance envers M. Blanchard en matière d'intégrité. « On n'a plus rien à craindre. Laurent Blanchard est vraiment au-dessus de tout soupçon », a-t-il dit.

Québec salue la rapidité du processus

Le gouvernement du Québec a félicité Laurent Blanchard et l'a assuré de son entière collaboration. Il a aussi salué la rapidité avec laquelle les élus ont procédé à l'élection du nouveau maire. « Je veux remercier tous les élus de la Ville de Montréal d'avoir exercé leur droit de vote avec rigueur et engagement malgré un contexte difficile », a déclaré le ministre des Affaires municipales, Sylvain Gaudreault.

Selon le ministre, la nomination du nouveau maire permettra d'assurer une transition harmonieuse jusqu'aux élections. « Il ne reste que quelques mois à peine avant l'élection du 3 novembre, alors c'est important que Montréal ait une stabilité », a-t-il ajouté.

« Cette élection rapide démontre que les institutions montréalaises fonctionnent », a pour sa part soutenu le ministre responsable de la région de Montréal, Jean-François Lisée.

Croteau et DeSousa se retirent

Les élus devaient choisir entre trois candidats pour succéder à Michael Applebaum, après le désistement de François Croteau et d'Alan DeSousa. 

Le maire de l'arrondissement Rosemont-La-Petite-Patrie, François Croteau, de Projet Montréal, s'est retiré pour appuyer Laurent Blanchard. Le maire de l'arrondissement de Saint-Laurent, Alan DeSousa, un ancien élu d'Union Montréal, s'est également désisté et a donné son appui à Harout Chitilian.

Les cinq candidats ont prononcé un discours en avant-midi à l'hôtel de ville de Montréal. Chaque candidat pouvait prendra la parole pendant un maximum de 20 minutes pour faire valoir sa candidature. Après les discours, les élus ont procédé au vote.

Les trois candidats à la mairie intérimaire se disputaient un total de 61 votes. Il y a 65 postes de conseillers, mais 3 sont présentement vacants. Il s'agit des sièges de Gérald Tremblay, Claude Trudel et Michael Applebaum. De plus, une conseillère, Cindy Trudel de Rivière-des-Prairies, est absente.

Ce vote a été rendu nécessaire par la démission du maire intérimaire précédent, Michael Applebaum. Celui-ci a été arrêté à son domicile de Notre-Dame-de-Grâce le 17 juin par l'Unité permanente anticorruption (UPAC). Il fait face à 14 chefs d'accusation.

Michael Applebaum avait pris la relève de Gérald Tremblay en novembre dernier, promettant de former une coalition avec les différents partis et de mettre fin à la corruption. M. Tremblay a démissionné à la fin de l'année dernière à la suite de témoignages accablants à la Commission Charbonneau, mais aucune accusation n'a été portée contre lui.

La comparution au tribunal de Michael Applebaum est prévue pour le 9 octobre.


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Fin de la grève dans le secteur résidentiel

Les précisions de Karine Bastien

Les travailleurs de la construction seront de retour sur tous les chantiers résidentiels dès mercredi matin. Une entente de principe a été conclue mardi après-midi dans ce secteur qui embauche plus de 57 000 salariés, ont confirmé l'Association provinciale des constructeurs d'habitations du Québec (APCHQ) et la FTQ-Construction.

Avec les 41 000 travailleurs de la voirie et du génie civil rentrés au travail mardi à la suite d'une entente conclue avec leur employeur, la moitié des travailleurs de la construction est maintenant sortie du conflit de travail.

La ministre québécoise du Travail, Agnès Maltais, se dit satisfaite de cette entente qui prouve, estime-t-elle, que la négociation fonctionne.

« Nous nous réjouissons d'avoir réussi à obtenir une autre entente négociée. Les négociations sont toujours préférables à la confrontation et nous l'avons démontré une fois de plus », a quant à lui affirmé le porte-parole de l'Alliance syndicale, Yves Ouellet.

Un blitz de négociations a abouti au renouvellement de la convention collective dans le secteur résidentiel jusqu'à 2017. L'entente de principe couvre l'ensemble des clauses, tant normatives que monétaires. Les détails ne sont pas dévoilés, afin de ne pas nuire aux négociations toujours en cours dans les secteurs industriel, commercial et institutionnel.

Les travailleurs de ces secteurs en sont à leur neuvième journée de grève. Les représentants des parties syndicales et patronales ont rencontré mardi le médiateur spécial nommé par Québec, Normand Gauthier.

Québec reconnaît l'impact économique de la grève

Plus tôt dans la journée, le gouvernement Marois avait reconnu que la grève dans l'industrie de la construction aura un impact sur l'économie de la province.

La Coalition avenir Québec (CAQ) et le Parti libéral du Québec (PLQ), qui réclament une loi spéciale pour mettre fin au conflit de travail, estiment que la grève entraîne des coûts de 1 milliard de dollars par semaine. Ils en arrivent à ce chiffre à partir du pourcentage que représente l'industrie de la construction dans l'économie québécoise.

Pour sa part, le gouvernement est réticent à estimer les pertes. À la sortie du conseil des ministres, Agnès Maltais a qualifié le calcul de l'opposition de « simpliste » puisque, selon elle, « beaucoup de grands travaux sont simplement reportés d'une semaine ». « On fera l'évaluation à la fin de la grève », a-t-elle soutenu. « Ça ne sert à rien actuellement d'évaluer, on ne connaît pas la longueur de la grève. »

Selon la ministre responsable de la Politique industrielle, Élaine Zakaïb, ce montant de 1 milliard de dollars « sort de nulle part ». L'impact du conflit de travail n'est pas nécessairement quantifiable, a-t-elle soutenu, citant l'exemple de condos qui ne seront pas livrés à temps.

« L'impact, dépendamment de la longueur, va être différent. On ne peut pas calculer un impact par jour. Parce que les gens vont se reprendre, les contrats vont se terminer [...] On verra après ce que sera la note. » — Élaine Zakaïb, ministre responsable de la Politique industrielle

Le président du Conseil du Trésor, Stéphane Bédard, a souligné que les parties avaient des « responsabilités » et devaient « être à la hauteur ». « C'est sûr qu'il y a des conséquences à tout cela, et les gens ne semblent pas le mesurer », a-t-il ajouté.

La première ministre Pauline Marois souhaite laisser le médiateur spécial faire son travail pendant quelques jours avant d'intervenir, comme le réclament les partis d'opposition. Elle a également sommé les parties de s'entendre d'ici la fin de la semaine, faute de quoi une loi spéciale pourrait être adoptée.

La ministre Maltais a insisté, elle aussi, sur l'importance de la négociation. « La meilleure entente, c'est toujours une entente négociée [..] Ça assure la paix sociale, ça assure aussi une meilleure productivité », a-t-elle déclaré.

« Je pense qu'ils ont entre les mains tout ce qu'il faut. [...] On les laisse travailler, puis on souhaite qu'ils en arrivent à un règlement négocié. » — Agnès Maltais, ministre du Travail


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Keystone XL ne devra pas contribuer au réchauffement climatique, dit Obama

Le reportage de Daniel Thibeault

Barack Obama approuvera le projet Keystone XL seulement s'il obtient la certitude que l'oléoduc n'augmentera pas de façon significative les émissions de gaz à effets de serre aux États-Unis.

« Notre intérêt national ne sera préservé que si ce projet n'exacerbe pas de manière significative le problème de la pollution au carbone », a déclaré mardi le président américain à l'Université de Georgetown, à Washington. Il y a prononcé un discours attendu sur son plan de lutte aux changements climatiques.

Le gouvernement canadien demeure confiant

Le ministre des Ressources naturelles du Canada, Joe Oliver, a donné la réplique au président Obama. « Il n'y a pas vraiment de désavantage écologique », a-t-il martelé.

Sans se dire plus confiant quant à la réalisation du projet après la déclaration de Barack Obama, le ministre Oliver a rappelé que deux rapports du département d'État américain ont conclu que l'oléoduc n'entraînerait pas de hausse d'émissions de gaz à effet de serre. « Cet oléoduc est celui qui a été le plus étudié dans l'histoire du monde », a-t-il plaidé.

« Tout le monde sait qu'il y a des avantages économiques énormes et établis en matière de création d'emplois et croissance économique avec la construction de l'oléoduc. » — Le ministre des Ressources naturelles du Canada, Joe Oliver

Des évaluations environnementales ont conclu en mars que le projet Keystone XL n'aurait qu'un impact minime sur les ressources naturelles se trouvant aux abords du trajet. Cette conclusion avait cependant été accueillie avec scepticisme par l'Agence de protection environnementale (EPA) des États-Unis.

Le pipeline proposé par TransCanada transporterait du pétrole brut issu des sables bitumineux de l'Alberta vers les raffineries du golfe du Mexique. Les écologistes exhortent le président américain de ne pas approuver le projet.

Une décision finale sur le projet de 7,6 milliards de dollars devrait être rendue à l'automne.

Urgence d'agir

Lors de son discours, Barack Obama a par ailleurs estimé que les Américains payaient déjà très cher pour les changements climatiques liés à la pollution et qu'il était impératif d'agir.

« La question est de savoir si nous aurons le courage d'agir avant qu'il ne soit trop tard et la manière dont nous répondrons aura un profond impact sur le monde que nous laisserons à nos enfants et nos petits-enfants », a-t-il prévenu.

« En tant que président, en tant que père et en tant qu'Américain, je suis ici pour vous dire que nous devons agir », a-t-il poursuivi.

Le président a aussi indiqué avoir ordonné à l'EPA d'élaborer des normes réglementant les émissions de gaz à effet de serre des centrales électriques au charbon.


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Edward Snowden, traître ou héros?

Edward Snowden, traître ou héros ?

Les révélations d'Edward Snowden font-elles de lui un traître ou un héros? Radio-Canada est allée poser la question à l'ancien chef du Service canadien du renseignement de sécurité, Michel Juneau-Katsuya, et à l'ancien lieutenant-colonel des Forces canadiennes Rémy Landry.

Pour M. Landry, il ne fait aucun doute que l'ancien agent de l'agence de sécurité américaine (NSA) est un traître, qui n'a pas respecté ses engagements vis-à-vis de son organisation. « Il a trahi l'engagement qu'il avait signé avec l'agence de la sécurité nationale, il n'y a aucun doute dans mon esprit », explique-t-il.

M. Landry estime que l'ancien analyste de la NSA doit faire face à la justice américaine, afin de montrer qu'il a voulu agir dans l'intérêt public, comme il l'affirme. « S'il est réellement convaincu, donc à ce moment-là, qu'il fasse face à la justice américaine, plutôt que de chercher à fuir », a-t-il expliqué, en entrevue lors de l'émission 24 heures en 60 minutes.

M. Juneau-Katsuya estime qu'Edward Snowden a contribué à mettre en lumière des situations qui méritent d'être débattues de manière publique, même s'il a agi illégalement.

« Il a bel et bien enfreint les lois américaines, toutefois, il a peut-être dénoncé quelque chose et engagé une discussion dans un processus démocratique [...] peut-être que les manières de le faire sont questionnables, mais la question de fond est importante », a indiqué M. Juneau-Katsuya.

Selon lui, les autorités américaines ont utilisé des méthodes très discutables, dans le cadre de la guerre contre le terrorisme, à partir de 2001.

« On a organisé des prisons secrètes, on a commencé à faire de la torture, on a commencé à faire des assassinats sélectifs en dehors d'un cadre juridique [...] parce qu'on a dit que la fin justifiait les moyens, et c'est ça que Snowden met en lumière », a-t-il expliqué, en entrevue à l'émission 24 heures en 60 minutes. Mais selon M. Landry, c'est aux élus de déclencher un tel débat.

Des informations dont pourraient se servir des pays hostiles aux États-Unis

En révélant, à des pays hostiles aux États-Unis, comme la Chine, des informations censées être gardées secrètes, M. Snowden peut mettre en danger la sécurité des Américains, selon M. Juneau-Katsuya. « Snowden est allé révéler certaines opérations que les Américains avaient dans des pays étrangers, on est peut-être allé un peu trop loin », explique-t-il.

« Durant son court séjour à Hong Kong, il a probablement passé de l'information à nos alliés chinois et c'est probablement ce qu'il a fait aujourd'hui [...] en Russie », estime M. Landry.


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Des plongeurs de la Saskatchewan envoyés dans les zones inondées de l'Alberta

Des membres de l'équipe de plongée de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) de la Saskatchewan cherchent des corps dans les sous-sols submergés de la communauté inondée de High River en Alberta.

L'agent Todd Kaufmann, qui est arrivé à High River plus tôt cette semaine, indique qu'il n'en croit pas ses yeux.

« Cela me fait penser à un film », raconte-t-il. « Il y a des véhicules dans les arbres. C'est incroyable. Il n'y a plus personne aux alentours. C'est abandonné ».

Le policier de Regina travaille avec les plongeurs de Saskatoon, Moose Jaw et Fort Qu'Appelle.

« Lorsqu'un chien de l'équipe canine de récupération de cadavre repère un endroit dans un secteur donné, on nous envoie s'il faut faire des vérifications dans l'eau », explique-t-il.

L'équipe n'a encore découvert aucun corps, mais elle a retrouvé plusieurs animaux domestiques morts. Les chiens de l'équipe canine de récupération des cadavres ne peuvent faire la distinction entre des animaux et des êtres humains, selon le policier.

C'est la première fois que ce plongeur effectue ce genre de mission, raconte-t-il.

D'habitude, il s'agit de fouiller les lacs et rivières, pas dans des parties de bâtiments où dans des voitures perchées dans des arbres, ajoute-t-il.

L'équipe restera sur place aussi longtemps que nécessaire, selon Todd Kaufmann.

Quelque 4500 bâtiments ont déjà été fouillés, selon la GRC, mais 63 autres n'ont pas encore pu l'être en raison de problèmes d'intégrité de la structure ou du niveau des eaux extrêmement élevé.


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Construction : les négociations ajournées à dimanche matin

Written By Unknown on Minggu, 23 Juni 2013 | 14.18

Pascal Robidas fait le point.

Les négociations entre les représentants des travailleurs de la construction et l'Association de la construction du Québec (ACQ) ont été ajournées dimanche soir au terme d'une sixième journée de grève, à Montréal.

Les pourparlers devraient reprendre dimanche matin, vers 10 h.

Rien n'a filtré des discussions jusqu'ici. Les parties patronale et syndicale ont convenu de ne pas s'adresser aux médias tant que les pourparlers se poursuivront.

Quelque 175 000 travailleurs sont en arrêt de travail depuis lundi.

Les deux parties s'étaient réunies à la table de négociation, vendredi matin, au lendemain de l'intervention de la ministre du Travail, Agnès Maltais, qui a nommé un conciliateur pour encadrer les discussions entre les deux parties.

Quant à la première ministre Pauline Marois, elle a évoqué sans détour, jeudi, la possibilité de recourir à une loi spéciale dès la semaine prochaine pour forcer un retour au travail.

La grève dans le milieu de la construction paralyse des dizaines de chantiers majeurs dans la province, dont la construction du nouvel amphithéâtre multifonctionnel de la ville de Québec et le chantier du complexe hydroélectrique La Romaine, sur la Côte-Nord.

Les sujets sur lesquels achoppent les négociations sont les salaires, la rémunération des heures supplémentaires, les horaires de travail et la mobilité de la main-d'œuvre.

Selon certaines estimations, le conflit coûte au moins 13 millions de dollars par jour aux entrepreneurs.


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Inondationsen Alberta: retour progressif des évacués à Calgary

Le reportage de Frédéric Arnould

Les résidents de quatre quartiers de Calgary peuvent regagner leurs maisons, malgré le maintien de l'état d'urgence en raison des importantes inondations qui ont obligé l'évacuation de près de 75 000 personnes.

Dans sa dernière mise à jour samedi, le maire de Calgary, Naheed Nenshi, a annoncé aux habitants de Quarry Park, Riverbend, Douglasdale et de Deer Run, qu'ils pouvaient rentrer chez eux. Ceux de Discovery Ridge avaient déjà été autorisés à regagner leurs domiciles. 

Le maire a toutefois rappelé aux résidents de se tenir loin des eaux.

Le maire a également expliqué que le niveau de l'eau baissait progressivement, comme l'avaient prévu les autorités. Selon les estimations, les rivières Bow et Elbow devraient baisser de façon lente au cours des prochaines 48 heures.

Plus tôt, le directeur de la gestion des urgences, Bruce Burrell, avait clairement mis en garde les résidents évacués contre un retour précipité.

Des résidents d'une douzaine de quartiers de la ville ont été obligés de quitter leurs logements à cause des inondations. 

La Ville demande aussi aux citoyens de limiter leurs déplacements et d'utiliser l'eau potable de façon responsable, pour les besoins de base et sans gaspillage. Celle-ci est toujours de bonne qualité et les autorités ne désirent pas voir la situation se détériorer.

Quant au centre-ville, il ne devrait pas être accessible avant plusieurs jours, puisque la plupart des routes y menant sont inondées et qu'on ne prévoit pas que le courant y soit rétabli avant le milieu de la semaine prochaine.

Les dégâts causent ainsi le report de nombreux évènements prévus au cours des prochains jours.

Le Parti conservateur du Canada a par exemple reporté son congrès qui devait s'ouvrir la semaine prochaine.

Le sort du Stampede de Calgary qui doit commencé le 5 juillet est également incertain, même si la Ville promet de faire tout son possible pour ne pas modifier la date.

Enfin, le Saddledome, l'amphithéâtre des Flames de Calgary, a été inondé jusqu'à la dixième rangée. Lors d'une conférence presse samedi, les responsables ont rapporté des dommages importants aux installations, aux machines et autres articles qui étaient gardés dans ce stade.

Victimes des eaux

La Gendarmerie royale du Canada a confirmé vendredi que trois corps ont été repérés dans les eaux de la rivière Highwood près de High River. L'identité des victimes n'est pas encore connue. De plus, une femme qui a été emportée par le courant de la rivière Highwood, jeudi, alors qu'elle était à bord de son camping-car, près de Longview, manque toujours à l'appel.

Environ 1300 soldats ont été déployés dans le sud de la province pour prêter main-forte aux sinistrés.


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Chiheb Esseghaier continue de rejeter les lois canadiennes

Chiheb Esseghaier, un homme accusé d'avoir comploté afin de faire dérailler un train de passagers Via Rail entre Toronto et New York, critique vivement le gouvernement canadien pour son engagement militaire en Afghanistan, disant que c'est une forme de « colonisation », meurtrière et préjudiciable.

« Je veux qu'en Afghanistan, ils ne souffrent plus de la colonisation, la colonisation de l'OTAN. Ceux qui colonisent, ils savent très bien qu'ils ont tort », a dit Chiheb Esseghaier à CBC dans une entrevue de 40 minutes au centre de détention de l'ouest de Toronto.

Il a profité de l'occasion pour clamer son innocence face aux accusations de terrorisme dont il fait l'objet. Selon lui, le portrait qu'ont fait de lui les médias s'est concentré sur le terrorisme. Il a jugé ce portrait d'« injuste ».

Contre une forme de « colonisation »

« Ce que je voudrais que les gens sachent à mon sujet est que je suis un musulman. Je ne suis pas égoïste », a-t-il dit. « Comme je voudrais réussir mon doctorat, je voudrais aussi la même chose pour mes frères et mes sœurs en Afghanistan. Je me sens libre de la colonisation et je veux cela pour mes frères et sœurs », a-t-il ajouté. 

Chiheb Esseghaier étudiait en doctorat à l'Université de Sherbrooke. Il a été arrêté au mois d'avril et a été en détention depuis. Il a emménagé au Canada après avoir quitté sa Tunisie natale en 2008.

L'homme a aussi critiqué son coaccusé dans cette affaire, Raed Jaser, qu'il a rencontré dans une mosquée de Toronto. Contrairement à Chiheb Esseghaier, Raed Jaser a embauché un avocat afin de l'aider à se défendre d'accusations criminelles qui pèsent contre lui.

« Je préfère passer toute ma vie en prison plutôt que d'être jugé par des lois faites par des humains. » — Chiheb Esseghaier

Chiheb Essaghaier a affirmé qu'il refuse d'être jugé sur la base des lois du Code criminel, et demande à être jugé selon le Coran. « J'étais déçu de l'entendre, parce que Jaser est un musulman et autant que je sache il croit au Coran. Je ne comprends pas pourquoi il choisit une autre référence que le Coran », a-t-il dit.

Chiheb Esseghaier a demandé un avocat musulman qui utilisera le Coran comme base de défense, mais il a assuré préparer ses propres arguments pour le juge, se représentant donc lui-même. Il a affirmé s'attendre à présenter ses arguments dès mardi, lors de sa prochaine comparution en cour. S'il ne parvient à persuader le juge de l'autoriser à utiliser le Coran, Chiheb Esseghaier a suggéré qu'il pourrait ne pas prendre part l'action en justice contre lui.

Demande difficile à satisfaire

Un avocat spécialisé en droit criminel, Nader Hasan, qui est aussi membre de l'Association canadienne des avocats musulmans, dit qu'il ne croit pas que Chiheb Esseghaeir peut obtenir l'avocat qu'il souhaite. « Vous ne pouvez pas répondre de ces accusations sans vous appuyer sur des lois du Code criminel et sur les principes de la consitution canadienne », a dit Nader Hassan. « En tant que musulman, je sais suffisamment de choses pour savoir que les musulmans, qu'ils vivent dans un pays à majorité musulmane ou non, doivent suivre la loi de l'état », a-t-il précisé.

Le Canada a achevé sa mission de combat officielle en Afghanistan en 2011 même si des formateurs sont encore sur place. Ces derniers doivent être rapatriés en 2014.


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Bruins 1 - Blackhawks 3 - Les Hawks frôlent la coupe

Les Blackhawks l'ont emporté 3-1 contre les Bruins de Boston dans le cinquième match de la série finale de la Coupe Stanley, à Chicago.

Patrick Kane a haussé son jeu d'un cran samedi et a marqué les deux premiers buts des siens.

En première période, Johnny Oduya a effectué un tir de la ligne bleue qui a été partiellement arrêté par le bâton de Dennis Seidenberg et qui a trompé Tuukka Rask. Kane a sauté sur la rondelle libre et a profité de la mauvaise posture du gardien adverse pour procurer l'avance à Chicago.

Dans une montée offensive au deuxième vingt, Bryan Bickell a tiré sur Rask, a récupéré le retour pour ensuite contourner le filet et refiler la rondelle à Kane dans l'enclave. Kane a creusé l'écart grâce à sa neuvième réalisation du tournoi printanier.

Les Bruins ont répliqué tôt au dernier tiers. Zdeno Chara, qui était présent sur la glace lors des deux buts des Hawks, a déjoué Corey Crawford d'un tir de la pointe.

Dave Bolland a toutefois assuré la victoire chicagolaise avec un but dans un filet désert.

Rask a été bombardé de 32 tirs au cours de la rencontre. Crawford a quant à lui réalisé 24 arrêts.

Patrice Bergeron a dû quitter le match en deuxième période et a été transporté dans un hôpital pour y subir des examens plus approfondis. La nature de sa blessure n'est cependant pas connue.

Les Blackhawks pourraient également se passer des services de Jonathan Toews pour le prochain match. Le capitaine a reçu un coup à la tête de la part de Johnny Boychuck. Toews n'a pas pris part à la troisième période, mais il est tout de même demeuré sur le banc des siens.

Le match no 6 aura lieu lundi, à Boston.


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Neuf touristes étrangers abattus au Pakistan

Neuf touristes étrangers et leur guide ont été abattus dimanche par des hommes armés qui ont attaqué leur hôtel dans une zone reculée du nord du Pakistan, ont annoncé la police et des responsables de la sécurité pakistanais.

Les victimes - cinq Ukrainiens, trois Chinois, un Russe et leur guide pakistanais - ont été surprises dans la nuit de samedi à dimanche non loin du camp de base du Nanga Parbat, un sommet de plus de 8000 mètres situé dans la partie pakistanaise de l'Himalaya.

« Des individus non identifiés sont entrés la nuit dernière dans un hôtel où résidaient des touristes étrangers et ont ouvert le feu », a déclaré à Reuters Ali Sher, responsable de la police de la province septentrionale du Gilgit-Baltistan.

L'attaque a été revendiquée par le Jundollah, un groupe islamiste armé qui s'en est pris par le passé à des membres de la minorité chiite du Pakistan, dont une embuscade contre un car qui a fait 18 morts en février 2012 dans le nord du Pakistan.

« Ces étrangers sont nos ennemis, nous revendiquons avec fierté la responsabilité de cette attaque et nous en commettrons d'autres », a déclaré à Reuters un porte-parole du groupe armé joint par téléphone.

Des forces de sécurité ont été déployées en nombre sur place pour tenter de retrouver les auteurs de la tuerie.

« Étant donné que cette zone est très isolée, sans routes ni transports, leurs corps seront récupérés par hélicoptère », a-t-il expliqué.

Le Cachemire est une région instable, séparée de facto entre l'Inde, la Chine et le Pakistan. Les tensions y sont vives. En janvier, par exemple, l'Inde a accusé le Pakistan d'avoir tué deux de ses soldats près de la Ligne de contrôle (LoC).

C'est toutefois la première fois que des touristes sont la cible d'une telle attaque dans la région, réputée pour la beauté de ses paysages.


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Grève dans la construction : les négociations ajournées

Written By Unknown on Sabtu, 22 Juni 2013 | 14.18

Le reportage de Maxime Bertrand

Les négociations entre les représentants des travailleurs de la construction en grève et l'Association de la construction du Québec (ACQ) ont été ajournées vendredi soir, jusqu'à samedi.

Le retour à la table de négociation s'était fait en matinée, au cinquième jour d'une grève générale qui touche 175 000 travailleurs de la construction et au lendemain de l'intervention de la ministre québécoise du Travail, Agnès Maltais, dans le conflit.

Mme Maltais a indiqué qu'elle suivait les négociations d'heure en heure. Elle a également affirmé que les deux parties lui avaient exprimé leur intention d'en arriver à une entente.

« Ce que je souhaite, et ce que je pense que tous les Québécois souhaitent, c'est que la table continue à travailler jusqu'à un règlement final », a-t-elle déclaré vendredi.

La veille, la ministre avait rencontré individuellement les représentants de l'ACQ et de l'Alliance syndicale pour les inciter à reprendre le dialogue afin de mettre un terme le plus rapidement possible à ce conflit qui paralyse des dizaines de chantiers majeurs dans la province.

Il faut dire que la ministre Maltais a reçu un coup de pouce de la première ministre Pauline Marois, qui a évoqué sans détour jeudi la possibilité de recourir à une loi spéciale dès la semaine prochaine pour forcer un retour au travail, si l'impasse persiste entre les parties.

Il semble que l'avertissement de Québec ait eu l'effet escompté.

Les représentants de l'Alliance syndicale et de l'Association de la construction du Québec ont tous deux répondu favorablement à l'invitation du conciliateur nommé dans le dossier qui les a convoqués à la table de négociation vendredi matin.

Les sujets sur lesquels achoppent les négociations sont les salaires, la rémunération des heures supplémentaires, les horaires de travail et la mobilité de la main-d'œuvre.

Selon certaines estimations, le conflit coûte au moins 13 millions de dollars par jour aux entrepreneurs.

Avec des informations de Maxime Bertrand


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Inondations en Alberta:3victimes, selon la GRC

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) confirme que trois corps ont été repérés dans les eaux de la rivière Highwood près de High River en Alberta, qui est en proie à d'importantes inondations.

Seulement deux corps ont pu être repêchés, car les autorités jugent qu'il serait trop dangereux de récupérer le troisième.

L'identité des victimes n'est pas encore connue.

La GRC confirme également qu'une femme qui a été emportée par le courant de la rivière Highwood, jeudi, alors qu'elle était à bord de son camping-car, près de Longview, manque toujours à l'appel.

Pour suivre cet événement depuis votre téléphone cellulaire, cliquez ici.

Le premier ministre Harper n'a jamais rien vu de tel à Calgary

Vendredi après-midi, le premier ministre du Canada, Stephen Harper, a rencontré la première ministre de l'Alberta, Alison Redford, à Calgary ainsi que le maire de la ville, Naheed Nenshi, en raison des inondations dans le sud de l'Alberta.

M. Harper, qui représente la circonscription Calgary-Sud-Ouest depuis plus de 10 ans, a qualifié la situation de « surprenante ».

« C'est un événement incroyable, la situation est très mauvaise pour certaines communautés », a souligné le premier ministre.

« Je n'ai jamais rien vu de tel auparavant. » — Stephen Harper, premier ministre du Canada

Il a assuré qu'Ottawa offrirait une aide constante aux Albertains pendant cette catastrophe naturelle.

« Les gens du sud et du centre de l'Alberta font preuve d'une force, d'un courage et d'une détermination remarquables face aux ravages des inondations dans leurs régions », a déclaré le premier ministre Harper. « Le gouvernement fédéral agit promptement pour aider les autorités municipales et provinciales à répondre aux besoins des sinistrés. »

Mme Redford et de M. Nenshi ont souligné le travail des membres de la communauté, des secours et du gouvernement fédéral depuis le début des inondations.

Évacuations à Calgary

Le reportage de Stéphanie Rousseau

Environ 75 000 personnes ont dû quitter leur logement vendredi matin à Calgary ainsi que de nombreux Albertains du sud de la province.

Les autorités de Calgary ont procédé à une évacuation contrôlée du centre-ville vendredi après-midi. Le courant a dû être coupé à cause de l'eau. Selon le maire Nenshi, il serait fort surprenant que l'électricité soit rétablie d'ici le milieu de la semaine prochaine.

Environ 1300 soldats ont été déployés dans le sud de la province pour prêter main forte aux sinistrés, indique un porte-parole de la base militaire d'Edmonton, Fraser Logan. La nuit dernière, trois hélicoptères des Forces ont sauvé 31 personnes réfugiées sur des toits et les ont transportées à l'aéroport de High River.

Les priorités des soldats seront les opérations de sauvetage, l'aide humanitaire et l'aide au déplacement des sinistrés.

Le bureau du premier ministre du Canada ajoute que « l'équipement suivant est aussi en train d'être acheminé vers les personnes touchées par les inondations : huit hélicoptères, un avion militaire, des camions et d'autres véhicules. »

Poste Canada a aussi temporairement suspendu son service dans le sud de la province en raison de l'état des routes. Cette interruption de service touche plus de 100 000 logements à Calgary et 25 000 autres résidents du sud de l'Alberta.

Les refuges de Calgary ont une capacité de 2500 personnes et en ont accueilli environ 1500 jusqu'à présent, a précisé le maire de la ville, Naheed Nenshi. Il ajoute que la majorité des évacués se sont réfugiés chez des amis ou des proches.

Les niveaux des rivières Elbow et Bow ont atteint leur sommet vendredi au petit matin.

De nombreux citoyens, incluant le maire Nenshi, affirment qu'ils n'ont jamais vu la rivière Bow aussi élevée et aussi rapide. Pour sa part, l'eau de la rivière Elbow déborde de deux mètres le barrage, mais celui-ci a été conçu pour ce genre de situation.

La Ville déconseille à quiconque de se rendre au centre-ville. La plupart des routes y sont submergées et les commerces sont fermés. Plus d'une vingtaine d'artères et de ponts à travers la ville figurent au nombre des routes fermées sur le site web de la Ville. Également, on compte de nombreux détours aux parcours de la régie des transports de Calgary.

Le stade Saddledome de Calgary, où le traditionnel Stampede aura lieu dans deux semaines, est aussi inondé jusqu'à la septième rangée de sièges. Pour ce qui est du zoo de Calgary, certains animaux ont dû être transportés dans des secteurs plus élevés du site.

Toutes les écoles sont fermées vendredi également, incluant l'Université de Calgary et l'Université Mount Royal.

Le Parti conservateur du Canada songe quant à lui à annuler son congrès national, qui doit se tenir la semaine prochaine dans la métropole albertaine.

Évacuation et état d'urgence ailleurs

En plus de Calgary, de nombreuses municipalités du sud de l'Alberta étaient toujours aux prises avec des cours d'eau déchaînés vendredi.

L'état d'urgence a été décrété à Medicine Hat vendredi après-midi. Environ 10 000 résidents doivent se préparer à évacuer leurs logements. Un transport en autobus est disponible pour les résidents qui n'auraient pas de véhicules pour se déplacer.

La Ville indique qu'à cause de l'importante quantité d'eau anticipée, l'installation de sacs de sable près des maisons et des commerces serait inefficace. Un refuge a été aménagé au Collège Medicine Hat.

À High River, l'ordre d'évacuation complète est toujours en vigueur. Les lignes téléphoniques terrestres ne fonctionnent pas et le service cellulaire est intermittent. La route 2 est inondée entre High River et Nanton et la circulation est redirigée vers le nord.

Le reportage de Jonathan Lavoie

Canmore reste pratiquement coupée du monde. Une seule route est à peu près praticable et elle est réservée aux services d'urgence. Le niveau de la rivière Cougar a baissé mais demeure dangereux. Un avis de faire bouillir l'eau est toujours en vigueur et les évacués ne peuvent toujours pas rentrer chez eux.

Okotoks connaît un peu de répit : l'avis d'évacuation y a été levé et toutes les routes ont été rouvertes. La rivière Sheep regagne lentement son lit. Le centre d'accueil établi au centre récréatif d'Okotoks demeure ouvert. Toutefois, le débit de la rivière est toujours rapide et les berges pourraient être instables. Les autorités conseillent donc d'éviter les environs du cours d'eau.

Du côté de Bragg Creek, 600 personnes évacuées jeudi après-midi demeurent loin de chez elles.

À Redwood Meadow, un avis d'évacuation est devenu un ordre d'évacuation durant la nuit : 1100 personnes ont dû quitter leur domicile.

Selon les autorités, ceux qui résident aux abords de la rivière Elbow ne pourront pas réintégrer leur domicile avant lundi soir. Quant à ceux qui habitent près de la rivière Bow, il est encore trop tôt pour savoir quand ils pourront rentrer chez eux en toute sécurité.

À Red Deer, l'état d'urgence n'est plus en vigueur.

La Saskatchewan est également aux prises avec des inondations, bien que la situation soit bien moins préoccupante dans cette province.

La Croix-Rouge - aide aux sinistrés du sud de l'Alberta :

Si vous cherchez un proche, ou voulez signaler l'endroit où vous êtes : 1-866-696-6484

Pour faire un don aux sinistrés : 1-800-418-1111


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Pas de contrats publics sans intégrité, dit le ministre Bédard

Le reportage de Michel Rochon

Le président du Conseil du Trésor, Stéphane Bédard, affirme avec fermeté que les entreprises québécoises devront agir selon des valeurs d'intégrité si elles veulent obtenir des contrats gouvernementaux, et que tout sera mis en oeuvre pour que la corruption et la collusion soient éliminées des moeurs.

M. Bédard a commenté vendredi matin les conséquences pour les entreprises qui se voient empêchées de soumissionner pour des contrats publics en vertu de la Loi 1, à la suite de la décision de l'Autorité des marchés financiers (AMF) de placer la firme de génie Dessau ainsi que son entreprise de construction associée Verreault sur sa « liste noire ».

Ainsi, ces entreprises ne pourront plus obtenir de contrats publics au Québec pendant une période allant jusqu'à cinq ans.

M. Bédard plaide pour un changement de culture dans ce secteur. « Le profit est important dans une société capitaliste, mais respecter la loi c'est aussi important. [...] Ceux qui pensaient qu'écarter un ou deux dirigeants serait suffisant ont tort », a-t-il déclaré.

Le président du Conseil du Trésor réitère qu'il n'y aura pas « de passe-droit » et que les entreprises visées par la décision de l'AMF ne pourront absolument pas obtenir quelque contrat que ce soit. « L'interdiction sera totale. On va être implacable quant à l'application de la loi », a répété Stéphane Bédard.

Conscient des répercussions sur les employés des firmes visées, M. Bédard souligne que les contrats en cours qui ont déjà été alloués à ces entreprises seront maintenus « dans un cadre très strict ». Il explique que les entreprises seront suivies de près, par l'entremise d'un vérificateur, de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) ou d'un audit, par exemple.

Stéphane Bédard explique également que le gouvernement a l'intention de collaborer avec les firmes qui coopéreront. « On va suivre et accompagner les entreprises qui ont la volonté de se réhabiliter », dit-il. Il indique que l'AMF considère que Dessau et Verreault ont déjà commencé à collaborer, mais qu'elles ont pris des mesures tardives. « On n'a pas besoin d'une loi pour savoir que la corruption et la collusion sont inacceptables », a-t-il lancé.

Cependant, les mesures de correction adoptées par les entreprises seront réexaminées. L'AMF devrait faire connaître dans les prochaines semaines à quel moment celles-ci pourront refaire une demande d'habilitation pour avoir la possibilité d'obtenir de nouveau des contrats.

De son côté, Dessau a l'intention de présenter une nouvelle demande auprès de l'AMF dans les 90 jours, comme la loi le permet. La direction pense que l'AMF n'a pas pris en compte certains changements récents, comme la démission il y a quelques jours du PDG, Jean-Pierre Sauriol. Son frère, Rosaire Sauriol, avait également démissionné en mars après son passage devant la commission Charbonneau. Il avait révélé que Dessau a participé à un système de partage de contrats et à du financement illégal de partis politiques.

Par ailleurs, Stéphane Bédard a également indiqué que le gouvernement a l'intention d'aller récupérer les sommes « volées aux Québécois dans les dernières années », en ayant recours aux tribunaux. « Nous ferons en sorte que les dossiers soient montés par les procureurs de la Couronne pour récupérer ces sommes, et qu'elles soient retournées aux payeurs de taxes. [...] Corruption et collusion ne sont pas une façon de faire au Québec », a-t-il affirmé.

Des employés inquiets

Les 5000 employés de Dessau s'apprêtent à payer le prix fort pour les erreurs commises par quelques-uns de leurs dirigeants.

Vendredi matin, devant le siège social de la firme à Montréal, les employés étaient surpris et inquiets. « On ne sait pas ce qui va arriver, je ne comprends pas », a dit l'une d'entre elles avant de rentrer au travail. « Je pensais que l'entreprise avait fait ce qu'il fallait. On avait fait plein de changements, il y a eu le départ de nos dirigeants. Je ne sais pas si le gouvernement se rend compte de ce que ça veut dire pour Dessau ».

La firme de génie emploie 3700 personnes au Québec. Les trois quarts de ses activités dépendent des contrats publics, avec le ministère des Transports ou des Affaires municipales. Les conséquences de la décision de l'AMF, qui applique la nouvelle Loi 1 sur l'intégrité, pourraient également se faire sentir sur les contrats actuels de Dessau, comme ceux avec les centres hospitaliers universitaires de McGill (CUSM) et de l'Université de Montréal (CHUM). La firme ne pourra plus être candidate pour le gigantesque chantier de réfection de l'échangeur Turcot, à Montréal.

« À chaque jour qui passe [sans contrat public] ce sera de plus en plus de mises à pied », se désole Isabelle Jodoin, vice-présidente principale et chef de l'exploitation chez Dessau. « 75 % d'activité en moins, c'est une catastrophe », ajoute-t-elle sans préciser l'ampleur qu'aura cette réduction d'effectifs. L'entreprise s'inquiète également pour ses 430 actionnaires.


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Brésil: la présidente réprouve la violence, mais promet des réformes

L'analyse de François Brousseau

La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, condamne la violence et le vandalisme dans les rues du pays. Elle assure dans un discours à la nation, vendredi soir, que les forces de sécurité défendront les biens publics contre ces menaces. Sur une note plus conciliante, la présidente s'engage aussi à mener des réformes.

Dans son allocution préenregistrée, la présidente se reconnaît l'obligation de tendre l'oreille aux revendications des manifestants qui ont pris la rue et se dit ouverte au dialogue.

En matière de réformes, elle propose un nouveau plan pour améliorer le réseau de transport public. De plus, elle s'engage à allouer toutes les redevances du pétrole au système d'éducation brésilien. Cette dernière mesure n'est pas nouvelle, mais elle fait l'objet de débats depuis quelque temps.

Mme Rousseff reconnaît aussi que le système politique brésilien doit être plus transparent et propose que la loi d'accès à l'information soit améliorée à cette fin.

Plus tôt dans la journée, Dilma Rousseff s'est réunie d'urgence avec ses principaux ministres pour décider de la manière dont le gouvernement doit gérer la crise politique qui sévit, à un an de la Coupe du monde de soccer organisée dans le pays.

La présidente était restée jusqu'ici presque totalement absente de la scène publique depuis le début de la crise. Elle n'avait fait qu'une seule déclaration en début de semaine pour dire que les manifestations pacifiques font partie du processus démocratique.

Le gouvernement brésilien s'inquiète pour la visite du pape

Le gouvernement a par ailleurs dit vendredi s'inquiéter que les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), qui rassemblent des catholiques du monde entier, et la visite du pape François, prévue à la fin de juillet, soient perturbées par les manifestations.

« Nous devons nous préparer, y compris à l'éventualité que les JMJ se déroulent dans le climat actuel de manifestations dans le pays. » — Le chef de cabinet de la présidence, Gilberto Carvalho

Plus de 10 jours de colère

Le Brésil, septième puissance économique mondiale, est le théâtre d'une importante vague de mécontentement. Les Brésiliens manifestent en grand nombre contre la qualité déplorable des services publics - notamment le transport - la corruption, mais aussi contre les dépenses de 11 milliards d'euros engagées pour la Coupe de soccer.

Après une semaine de manifestations d'abord violemment réprimées, les autorités ont tenté de désamorcer la crise en renonçant à l'augmentation du tarif des transports en commun qui avait déclenché la colère des Brésiliens. Mais l'annonce est restée sans effet et jeudi soir, environ 1,25 million de manifestants ont déferlé dans plus de 80 villes du pays.

Les manifestations se sont poursuivies jusqu'aux petites heures du matin, vendredi. Elles ont repris en soirée.

Dans la capitale Brasilia, une poignée de manifestants ont attaqué le ministère des Affaires étrangères. Ils ont réussi à briser une fenêtre en jetant des objets enflammés contre le bâtiment à l'architecture emblématique créée par Oscar Niemeyer. Les manifestants ont été refoulés par la police juste avant qu'ils ne réussissent à pénétrer dans l'immeuble.

Trois manifestants ont été renversés par une voiture dans une ville de l'État de Sao Paulo. Selon la police, l'un d'eux a perdu la vie. Il s'agit du premier décès associé aux manifestations depuis le début de la grogne populaire, il y a 10 jours. Une femme de 54 ans a par ailleurs succombé à une crise cardiaque après l'explosion d'une bombe lacrymogène.

De son côté, la fédération internationale de soccer, la FIFA, a affirmé vendredi qu'elle n'avait pas l'intention d'annuler la tenue de la Coupe du monde pour l'instant. « Nous allons continuer à surveiller la situation et nous sommes en contact permanent avec les autorités locales » a ajouté le porte-parole de la FIFA, Pekka Odriozola.


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Inondations : le PCC songe à annuler son congrès

L'eau qui ne cesse de monter et inonde des quartiers de Calgary pourrait forcer le Parti conservateur à annuler son congrès national qui doit y avoir lieu la semaine prochaine.

La réunion biennale des conservateurs a lieu du 27 au 29 juin, au centre des congrès, situé en plein centre-ville, tout comme la plupart des hôtels qui doivent accueillir les partisans.

Or, vendredi après-midi, le niveau d'eau était dangereusement haut à Calgary et le centre-ville a dû être évacué. Des secteurs entiers étaient inondés et frappés par des pannes d'électricité.

Le président du Parti conservateur, John Walsh, a fait savoir vendredi aux délégués que la situation était surveillée de près.

« Nos pensées sont avec nos amis à Calgary cette fin de semaine alors que nous surveillons les inondations qui se sont produites », écrit M. Walsh, aussi co-président du congrès.

« Au cours de la fin de semaine, nous communiquerons avec les diverses autorités au fait de la situation et nous aurons une mise à jour pour tous les délégués ce lundi. »

Le président devra notamment évaluer si la ville et ses infrastructures seront en mesure d'accueillir environ les 2000 délégués conservateurs.

Vendredi après-midi, l'hôtel Hyatt du centre-ville était évacué. L'hôtel Le Germain était de son côté pleinement fonctionnel, mais à l'aide d'une génératrice.

Des sources conservatrices ont confié que le report de la réunion demeurait une option.

Le congrès 2013 est réellement important pour le parti. Il s'ouvre quelques jours après la fin d'une session parlementaire particulièrement houleuse pour le parti alors que le scandale des dépenses du Sénat et le rôle du bureau du premier ministre dans l'affaire Nigel Wright-Mike Duffy ont endommagé l'image du parti.

Le congrès national doit aussi servir de préparation stratégique en vue des prochaines élections, prévues pour 2015.

Le premier ministre Stephen Harper s'est rendu vendredi après-midi à Calgary, là où il habite, pour constater lui-même les dégâts.

La Presse Canadienne


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Les négociations dans la construction reprendront vendredi matin

Written By Unknown on Jumat, 21 Juni 2013 | 14.18

Le reportage d'Alexandra Duval

Les négociations dans l'industrie de la construction reprendront vendredi matin à Montréal, tandis que les ouvriers amorceront une cinquième journée de grève consécutive.

À l'issue d'une rencontre jeudi à Québec avec la ministre du Travail, Agnès Maltais, le représentant de l'Alliance syndicale, Yves Ouellet, a indiqué qu'il attendait l'appel du conciliateur et qu'il était prêt à négocier.

La ministre Maltais a rencontré individuellement les représentants de l'Association de la construction et de l'Alliance syndicale pour tenter de régler le conflit qui paralyse l'industrie de la construction.

Les représentants patronaux ont refusé de commenter l'état des pourparlers, à la sortie de la réunion. Même mutisme de la part des représentants syndicaux.

La ministre a aussi donné peu de détails sur l'état des discussions, mais laissait entendre que la réunion permettrait aux négociations de reprendre rapidement.

« Aujourd'hui, j'avais un objectif, que les discussions, les négociations reprennent. Je remercie les représentants des associations syndicale et patronale qui ont accepté de recevoir et de répondre à l'appel des négociateurs et de se rasseoir à la table des négociations. Maintenant, laissons-les travailler », a affirmé la ministre Maltais lors d'un bref point de presse à la suite des rencontres.

Yves Ouellet n'a pas voulu donner plus de détails sur la discussion avec la ministre Maltais. « La ministre nous a demandé de garder ces choses-là confidentielles et je suis sûr que la même demande a été faite du côté patronal. On ne veut pas faire la négo sur la place publique. S'ils veulent négocier dans une heure, on va négocier dans une heure. On attend l'appel du conciliateur », a-t-il dit.

La grève se poursuit

Entre-temps, la grève se poursuit. Depuis quatre jours, plus de 175 000 travailleurs de la construction sont en grève au Québec.

Les négociations sont interrompues entre les syndiqués et leurs employeurs en dépit de l'intervention d'un conciliateur dans le dossier pour ramener les parties à la table de négociation.

Malgré plusieurs voix qui s'élèvent pour réclamer l'adoption d'une loi spéciale pour mettre un terme à la grève, la ministre du Travail exclut toujours, pour l'instant, le recours à une telle mesure.

Néanmoins, la première ministre, Pauline Marois, a durci le ton jeudi matin, sur les ondes du 98,5 FM. « Je ne veux pas mettre de délai, mais je ne tolérerai pas que la situation dure longtemps. Ils ont intérêt à régler vite », a-t-elle dit, en entrevue.

Manifestations à Montréal et dans plusieurs régions 

En guise de soutien aux travailleurs de la construction en grève, les cinq syndicats de l'Alliance ont mobilisé leurs membres pour une manifestation à Montréal, qui s'est mise en marche en fin d'avant-midi, jeudi.

Les manifestants se sont rassemblés devant les bureaux de l'Association provinciale des constructeurs d'habitations du Québec (APCHQ), à Anjou. Ils étaient environ 2000, selon un porte-parole des syndicats. Ils devaient se rendre devant les bureaux de l'Association de la construction du Québec, situés boulevard Métropolitain.


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Un million de Brésiliens dans les rues

Le compte rendu de l'envoyé spécial de Radio-Canada au Brésil, Antoine Deshaies

Près de 1 million de personnes ont manifesté dans plusieurs villes du Brésil jeudi contre la précarité des services de base offerts à la population par le gouvernement, qui a pourtant délié les cordons de sa bourse en prévision de la Coupe du monde de soccer, prévue en 2014. Le gouvernement se réunira vendredi pour gérer la crise.

Les policiers ont utilisé des gaz lacrymogènes à Rio. Les affrontements sont survenus lorsque les protestataires se sont approchés du stade où se tenait un match de la Coupe des confédérations. À l'intérieur, les partisans scandaient des slogans en appui aux manifestants.

Dans la capitale Brasilia, une poignée de manifestants ont attaqué le ministère des Affaires étrangères. Ils ont réussi à briser une fenêtre en jetant des objets enflammés contre le bâtiment à l'architecture emblématique créée par Oscar Nemeyer. Les manifestants ont été refoulés par la police juste avant qu'ils ne réussissent à pénétrer dans l'immeuble.

Trois manifestants ont été renversés par une voiture dans une ville de l'État de Sao Paolo. Selon la police, l'un d'eux a perdu la vie. Il s'agit du premier décès associé aux manifestations depuis le début de la grogne populaire, il y a 10 jours.

Les villes de Salvador, Manaus et Sao Paolo ont aussi connu d'importants rassemblements.

Crescendo malgré les mesures

La gravité de la situation a forcé la présidente Dilma Rousseff a convoquer une réunion d'urgence vendredi, selon diverses sources gouvernementales.

Plus tôt, la présidente avait annulé le voyage qu'elle devait faire au Japon du 26 au 28 juin prochain.

Les manifestations se multiplient partout au Brésil, où la population se révolte depuis plus d'une semaine contre le gouvernement accusé de délester des services publics au profit de l'organisation de la Coupe du monde de soccer 2014.

La colère des Brésiliens se fait entendre jusqu'à Montréal, où des centaines de personnes devaient défiler du centre-ville jusqu'au consulat du Brésil, dans l'ouest de la métropole. Les organisateurs ont lancé un appel à une manifestation pacifique.

Une augmentation des tarifs dans les transports publics est l'étincelle qui a mis le feu aux poudres. Le mouvement a pris naissance à Porto Alegre, le 6 juin dernier, avant de s'étendre à l'ensemble des grandes villes du pays dans les jours suivants. La présidente Rousseff s'est dit « à l'écoute » des revendications de la rue, mardi, sans toutefois avancer de propositions concrètes.

Les mairies de Sao Paulo et Rio de Janeiro ont cédé aux revendications populaires en abaissant les tarifs des transports en commun, une mesure appliquée dans plusieurs autres villes mardi.

Une crise plus profonde

Le recul des autorités sur les hausses des tarifs dans les transports s'avère toutefois insuffisant pour calmer la grogne des manifestants. Ces derniers, majoritairement des jeunes des classes moyennes, rejettent les milieux politique et médiatique et dénoncent la précarité des services publics de base alors que des milliards sont dépensés pour l'organisation de la Coupe du monde 2014.

« Mon Brésil est dans les rues. Le géant s'est réveillé. » — Une affiche d'un spectateur dans un stade de soccer

La légende du ballon rond Pelé a tenté de ramener le calme en invitant les manifestants, dans une vidéo, à oublier les manifestations pour soutenir la sélection brésilienne. « Nous allons oublier toute cette confusion qui se passe au Brésil et nous allons penser que la sélection brésilienne est notre pays, est notre sang », a déclaré le « roi Pelé » maintenant âgé de 72 ans.

La sortie de Pelé, à qui plusieurs Brésiliens reprochent d'ignorer à quel point leurs conditions de vie sont difficiles, a suscité les railleries des manifestants : « Va dans les hôpitaux, prends un bus sans aucune sécurité et ensuite j'aimerais voir si tu continues à débiter des âneries », a commenté un Brésilien au bas d'un article en ligne.

« Pelé, ton ignorance est proportionnelle à ton génie sur un terrain », a tranché un autre.

La Force nationale pour protéger les matchs

Le gouvernement brésilien a décidé de déployer des troupes d'élite de la police dans cinq des six villes où se déroulent les matchs de la Coupe des confédérations. Les renforts sont notamment présents à Fortaleza, dans le nord-est du pays, où le Brésil rencontrait le Mexique, mercredi, et où des manifestations ont tout de même eu lieu. L'armée se déployait aussi à Rio de Janeiro, Salvador, Belo Horizonte et dans la capitale fédérale, Brasilia.

« Nous protestons, car l'argent investi dans les stades devrait l'être dans l'éducation et dans la santé. Ils ont monté un cirque aux yeux du monde », a déclaré un manifestant de 18 ans de Fortaleza, Matheus Dantas. Des spectateurs ont violé les consignes de la Fédération internationale de football association (FIFA) en brandissant des affiches en appui aux manifestants : « Mon Brésil est dans les rues. Le géant s'est réveillé ».


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Explosion mortelle dans une usine à Coteau-du-Lac

Le compte rendu d'Yvan Côté

Deux employées de l'entreprise de feux d'artifice BEM de Coteau-du-Lac, en Montérégie, ont péri jeudi matin dans l'explosion des bâtiments de ce fabricant de pièces pyrotechniques qui emploie une vingtaine de personnes.

Les deux victimes sont des mères de famille, a appris Radio-Canada. Il n'y aurait pas eu de blessés, selon la Sûreté du Québec (SQ).

Plus de 150 pompiers ont été mobilisés pour éteindre cet incendie, qui a généré des explosions entendues à plus d'une vingtaine de kilomètres à la ronde.

Une quarantaine de résidences et un terrain de camping situés près de l'usine ont dû être évacués à la hâte en raison de l'ampleur du sinistre, mais tous ont pu rentrer à la maison vers 15 h 30.

L'autoroute 20, qui a été fermée toute la matinée dans les deux directions, est désormais rouverte à la circulation.

Un périmètre de sécurité de 1 kilomètre a été établi autour du brasier en raison de la puissance des explosions et des quantités importantes de feux d'artifice stockés sur les lieux.

Le ministère de l'Environnement du Québec, qui fait des tests de qualité de l'air avant d'autoriser les évacués à rentrer chez eux, a détecté de très faibles concentrations de contaminants, essentiellement des produits qui se trouvent normalement dans les feux. Le coordonnateur d'Urgence-Environnement de l'Estrie et de la Montérégie, Christian Blanchette, a indiqué qu'il n'y a rien à craindre pour la santé de la population.

Plus tôt, on annonçait avoir mesuré de faibles concentrations de métaux lourds à certains endroits. Les métaux sont généralement utilisés pour créer les couleurs des feux d'artifice.

Pas d'eau

Selon le chef des pompiers de Coteau-du-Lac, les flammes auraient pris naissance dans l'entrepôt où étaient stockées les plus grosses pièces pyrotechniques notamment utilisées pour les grands feux d'artifice comme celui de la Fête nationale.

L'incendie alimenté par ces pièces pyrotechniques a été d'autant plus difficile à combattre, selon les pompiers, puisqu'aucune sortie d'aqueduc ou borne-fontaine ne se trouvait à proximité de l'entrepôt en flammes, qui n'était pas pourvu de gicleurs.

Les pompiers ont donc dû transporter l'eau nécessaire pour éteindre l'incendie qui a fait rage pendant de longues heures.

On ignore toujours la raison de la puissante déflagration survenue vers 9 h, jeudi matin. Une enquête a été ouverte pour déterminer la nature de cet incendie.

Toute la matinée, une épaisse colonne de fumée et des flammes se sont élevées des bâtiments de l'usine de BEM, situés sur le chemin Masson, en bordure de l'autoroute 20 à Coteau-du-Lac, au sud-ouest de Montréal, près de Valleyfield.

De nombreuses autres explosions et des chutes de débris à plusieurs centaines de mètres à la ronde ont été rapportées par de nombreux témoins.

Le maire de Coteau-du-Lac, Robert Sauvé, a indiqué que l'usine BEM était installée dans la municipalité depuis 1970, où elle faisait partie du paysage urbain. Ses propriétaires sont également résidents de Coteau-du-Lac.

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Inondations à Calgary: des milliers d’évacués et des écoles fermées

Evelyne Asselin résume la situation

L'ordre d'évacuation obligatoire en vigueur dans la ville de Calgary depuis jeudi pourrait toucher jusqu'à 100 000 personnes vendredi matin, selon la ville.

Par mesure préventive, la Ville de Calgary a diffusé un ordre d'évacuation obligatoire pour 18 quartiers longeant la rivière Elbow : Mission, Elbow Park, Stanley Park, Roxboro, Rideau, Discovery Ridge, Cliff Bungalow, Victoria Park, Inglewood, Stampede Park, Erlton, Bowness, Sunnyside, Westmount, Montgomery, Eau Claire, Downtown East Village et Bonnybrook, sont en voie d'être évacués ou l'ont déjà été.

Toute circulation dans ces zones est interdite, sauf pour quitter les résidences.

Selon les policiers, les résidents des quartiers Deer Run, Riverbend et le centre-ville pourraient aussi devoir évacuer jeudi soir.

Écoles fermées et centre-ville à éviter vendredi
Lors d'un point de presse jeudi à 22 h heure locale, le service de police de Calgary a affirmé que le centre-ville pourrait fort bien être affecté par les inondations d'ici vendredi matin. Les policiers recommandent aux citoyens qui peuvent éviter le centre-ville vendredi de rester loin de cette zone.

Toutes les écoles du Conseil scolaire de Calgary et du Conseil scolaire catholique de Calgary seront fermées le vendredi 21 juin à cause des problèmes d'inondations qu'éprouve la ville de Calgary et ses environs.

Les écoles du Conseil scolaire de Calgary sont toutes dans les limites de la ville, alors que celles du conseil scolaire catholique comprennent également les communautés de Chestermere, Airdrie et Cochran. Toutes ces écoles seront fermées.

Conseils d'évacuation
Les citoyens sont invités à trouver refuge chez des membres de leur famille ou des amis pour les 72 prochaines heures. Les résidents n'ont plus accès à ces quartiers depuis 15 h heure locale.

Des refuges sont également à la disposition des évacués au Southland Leisure Centre (2000 Southland Drive sud-ouest) et au Acadia Recreation Complex au 240-90e Avenue sud-est.

Les citoyens qui se rendent dans les refuges doivent apporter des pièces d'identité et leurs médicaments d'ordonnance.

Calgary Transit et Access Calgary se préparent à évacuer les résidents qui ne peuvent partir par leurs propres moyens. Les personnes qui ont besoin d'aide peuvent s'identifier auprès des intervenants d'urgence qui font du porte-à-porte.

Les citoyens qui ont des animaux de compagnie sont encouragés à les laisser chez des amis ou d'autres membres de leur famille. Si cela est impossible, les animaux peuvent être amenés à la fourrière.

Calgary n'a pas besoin de dons ou de bénévoles pour aider les évacuations en cours, selon un message diffusé jeudi après-midi dans les médias sociaux.

Plus de pluie en vue

L'avertissement de pluie abondante pour Calgary, High River-Okotoks et Claresholm a été levé un peu avant 16 h jeudi, mais ces régions pourraient quand même recevoir de 20 à 25 mm de pluie d'ici vendredi soir.

Les municipalités plus à l'ouest, dont Canmore, Cochrane, Kananaskis, Rocky Mountain House et le parc national de Banff, sont toujours sous le coup d'un avertissement de pluie et pourraient recevoir de 20 à 50 mm de pluie.

Inondations pires qu'en 2005
Après avoir déclaré l'état d'urgence jeudi, le directeur de l'Agence de gestion des urgences de Calgary, Bruce Burrell, a souligné que les données qu'il avait en main laissaient croire que l'eau allait probablement déborder par-dessus le barrage Glenmore, à un débit qui dépasserait ceux qui ont été enregistrés en 2005.

La ville a aussi ouvert son centre des opérations d'urgence où les personnes-clé des entreprises de la ville et de groupes externes comme Enmax, Atco et Services de santé Alberta se rassemblent pour appuyer les intervenants de première ligne.

La ville a commencé à mettre en place son plan d'intervention en cas d'inondations : elle distribue des sacs de sable et des barrages temporaires dans des endroits stratégiques.

« Nous savons qu'il y aura des évacuations, que certaines parties de Calgary seront inondées », a expliqué M. Burrell. « Nous savons que cela [les inondations] n'arrivera pas avant tard ce soir ou tôt demain matin », a-t-il ajouté.

Précautions à prendre
Les porte-parole de la ville ont rappelé aux citoyens de se tenir loin des rivières et des ruisseaux, car les berges de ceux-ci pourraient être affaiblies par l'augmentation des niveaux d'eau, et d'éviter les bassins d'eau pluviale.

Les résidents dont les sous-sols sont inondés sont priés de composer 3-1-1.

Réactions des élus

La première ministre Alison Redford prévoit visiter les régions inondées vendredi.

« J'ai suivi les événements toute la journée avec beaucoup d'inquiétude et je suis de tout cœur avec les nombreux Albertains qui ont été évacués à la suite des inondations qui touchent la plus grande partie du Sud et du Centre de la province », a-t-elle déclaré par voie de communiqué.

« J'encourage fortement tout le monde à suivre les directives de la sécurité publique. Si on vous demande d'évacuer, s'il vous plaît, faites-le, pour votre propre sécurité », a-t-elle ajouté.

CBC a appris que le maire la métropole albertaine, Naheed Nenshi, précipite son retour d'un voyage dans l'est du pays consacré au développement économique. Il est attendu à Calgary jeudi soir.

Des ressources des Forces armées canadiennes, notamment un hélicoptère Cormorant et un hélicoptère Griffon, ont été déployées dans la région pour appuyer l'équipe d'urgence provinciale de l'Alberta dans les efforts de secours et d'évacuation, affirme le premier ministre canadien Stephen Harper dans une déclaration officielle. Il souligne aussi que le fédéral offre « toute l'aide possible à la province de l'Alberta en réaction à cette situation ». 

« Nos pensées et nos prières accompagnent les familles qui ont été touchées par les importantes inondations survenues à Calgary et dans le Sud de l'Alberta. » — Stephen Harper, premier ministre du Canada

« Nous espérons que les inondations prendront fin rapidement et souhaitons un retour à des conditions sécuritaires le plus tôt possible. Nous demeurons prêts à fournir de l'aide supplémentaire à la demande des autorités provinciales », conclut M. Harper.


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