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L'intégrité selon les utilisateurs de la Boussole

Written By Unknown on Senin, 31 Maret 2014 | 14.19

Le reportage de Louis-Philippe Ouimet

La question de l'intégrité a été sur toutes les lèvres en cette semaine de campagne électorale. La Boussole électorale a justement demandé à ses utilisateurs quel est le chef et le parti le moins intègre et digne de confiance. À partir d'un vaste échantillon de plus de 5000 utilisations, voici les résultats.

Quel parti est le moins intègre?

À la question, « Selon vous, lequel de ces partis est le moins intègre et digne de confiance » : 49 % des utilisateurs de la Boussole électorale ont répondu que le Parti libéral du Québec est le moins intègre et digne de confiance, 34 % ont dit le Parti québécois, 4 % la Coalition Avenir Québec et 1 % Québec solidaire.

L'échantillonnage

Ces résultats sont tirés d'un échantillon de 5243 utilisations de la Boussole électorale du 27 au 29 mars 2014.

Quel parti est le moins intègre? Louis-Philippe Ouimet pose la question à des électeurs.

Quel chef est le moins digne de confiance?

Les chefs et leur parti respectif n'obtiennent pas les mêmes résultats. À la question, « Selon vous, lequel de ces chefs de parti est le moins intègre et digne de confiance » : 44 % ont répondu Pauline Marois, 34 % Philippe Couillard, 7% François Legault et 2 % ont répondu Françoise David.

Méthodologie

Les participants qui complètent la Boussole électorale sur le site de Radio-Canada le font sur une base volontaire. Cependant les statistiques tirées de la Boussole électorale et publiées par Radio-Canada sont pondérées scientifiquement à l'aide d'un profil démographique précis pour assurer la représentativité des résultats.

À vous maintenant d'essayer la Boussole électorale : ICI.Radio-Canada.ca/boussole


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Musique - Juno 2014: 3 prix pour Tegan and Sara, 2 pour Arcade Fire et Serena Ryder

Le duo albertain Tegan and Sara a reçu le prix du groupe de l'année et celui de la chanson de l'année pour Closer. Le Juno de l'auteur-compositeur de l'année a été remis à Serena Ryder.

Serena Ryder, la chanteuse de Millbrook en Ontario, a composé entre autres les chansons Stompa et What I wouldn't do. Le groupe Arcade Fire a reçu le Juno de l'album de l'année pour Reflektor. De l'Amérique du Sud où ils sont en tournée, les membres du groupe ont remercié le public dans un message préenregistré.

Le gala des prix Juno, qui en était à sa 43e édition, a célébré la musique canadienne. La chanteuse Sarah McLachlan a interprété une nouvelle chanson et le groupe montréalais Arcade Fire a offert une prestation préenregistrée de la chanson Afterlife

Justin Bieber a reçu le prix du public une quatrième année de suite.

La formation de musique électronique A Tribe Called Red a reçu le Juno du groupe découverte de l'année.

La grande majorité des 41 trophées a été remise samedi.

La chanteuse Serena Ryder, le chanteur country Johnny Reid et le rappeur Classified ont coanimé ce 43e gala.

Des prestations

De nombreuses prestations musicales ont marqué la soirée, dont celle de Walk Off The Earth, de Matt Mays, de Tegan and Sara, de OneRepublic, de Dean Brody, de Brett Kissel, de Gord Bamford et de Bachman-Turner Overdrive.

Il faut cependant souligner la prestation de Sarah McLachlan, qui a joué au gala des prix Juno sept fois durant sa longue carrière. Elle a interprété Beautiful girl, une chanson tirée de son prochain album intitulé Shine on.

Un hommage à Bachman-Turner Overdrive

L'astronaute Chris Hadfield a eu l'honneur d'introduire le groupe de Winnipeg Bachman-Turner Overdrive.

Au cours des années 70, BTO a connu le succès avec les chansons Takin' care of business et You ain't seen nothing yet, entre autres.

Depuis 1978, l'Académie des arts et des sciences de l'enregistrement (CARAS) intronise des artistes au Temple de la renommée de la musique canadienne. Anne Murray, Blue Rodeo, Bruce Cockburn, Daniel Lanois, Hank Snow, Joni Mitchell, k.d. lang, Leonard Cohen, Neil Young, Oscar Petersen, Rush et Shania Twain font partie de ce club sélect.


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Dimitri Soudas contraint à démissionner de son poste de DG du Parti conservateur

Dimitri Soudas a été forcé de quitter son poste de directeur général du Parti conservateur après avoir présumément tenté de s'ingérer dans la campagne de sa fiancée pour la nomination conservatrice dans une circonscription ontarienne, selon CBC.

M. Soudas a été directeur des communications de Stephen Harper de 2010 à 2011. Il avait quitté cette fonction pour se joindre au Comité olympique canadien (COC) à titre de directeur des communications. Il a été nommé directeur général du Parti conservateur en décembre dernier.

Le Parti conservateur confirme que Dimitri Soudas n'est plus le directeur général, mais se contente de parler de « démission ». Simon Thompson, numéro un du parti en matière de technologie, et un ancien dirigeant chez Mitel, remplacera M. Soudas sur une base intérimaire.

La fiancée de Dimitri Soudas, Eve Adams, livre bataille à Natalia Lishchyna pour être candidate conservatrice dans la circonscription d'Oakville-North Burlington, une nouvelle circonscription en vue des élections de 2015. Eve Adams est actuellement députée de Mississauga-Brampton South, une circonscription qui sera scindée.

Des conservateurs de la circonscription d'Oakville-North Burlington se sont plaints de ce qu'ils percevaient comme une forme d'ingérence de la part de M. Soudas, qui se serait immiscé dans la prochaine assemblée d'investiture de cette nouvelle circonscription.

M. Soudas s'était retiré de toute participation en vue de cette assemblée en raison de sa relation avec la candidate, mais cela ne semble pas avoir apaisé les inquiétudes de certains conservateurs.

La tension s'est amplifiée à la suite d'un échange acrimonieux entre Mme Adams et des membres de l'association conservatrice de cette circonscription lors d'une rencontre, le 19 mars. M. Soudas attendait Mme Adams dans un hall situé non loin.

Envois postaux

Certains résidants de la région ont récemment affirmé avoir reçu du matériel promotionnel de Mme Adams alors que leur députée actuelle est la ministre des Transports, Lisa Raitt.

Mme Adams, qui a choisi de ne pas se représenter dans sa circonscription de Mississauga-Brampton South, a soutenu avoir le droit, en tant que députée, d'envoyer des documents à l'extérieur de sa circonscription.

Une telle situation a toutefois soulevé des questions sur l'utilisation par Mme Adams de ressources parlementaires pour assurer sa nomination.

Le dépliant a été posté sans timbre, ce qui indique qu'il a été acheminé en vertu des privilèges postaux des parlementaires, payés par les contribuables. Les députés peuvent envoyer des lettres sans payer les frais d'expédition, mais les règles de la Chambre des communes interdisent l'utilisation de ressources parlementaires à des fins électorales.

Plainte envoyée au Parti conservateur

Le président d'une association de circonscription à Hamilton, Julian DiBattista, a écrit une lettre de plainte vendredi au Parti conservateur, après avoir reçu un dépliant de Mme Adams à sa résidence de Burlington, en Ontario.

Dans la lettre, M. DiBattista évoque la controverse entourant trois anciens sénateurs conservateurs dont les réclamations de dépenses illégitimes ont mené à leur suspension du Sénat, l'an dernier.

« En tant que contribuable, j'ai été furieux quand j'ai entendu dire que Mike Duffy, Patrick Brazeau et Pamela Wallin utilisaient des ressources fournies à mes frais pour leur profit personnel », a écrit M. DiBattista.

« Dans cette situation, je suis tout autant dérangé par l'usage abusif de ressources gouvernementales pour faire campagne à un poste élu ».


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Entrevues de chefs: l’intégrité revient sur la table àTout le monde en parle

Philippe Couillard et Pauline Marois ont chacun défendu leur programme respectif lors de deux entrevues séparées à l'émission Tout le monde en parle, dimanche soir. En entrevue avec l'animateur Guy A. Lepage, le chef du Parti libéral du Québec (PLQ) a déploré que la fin de la campagne soit marquée par du « lançage de « boue ».

« Je vais me tenir debout, mais moi, je n'irais pas dans la boue », a lancé M. Couillard.

Il a aussi défendu le financement de son parti lors des dernières années. Il a précisé qu'il avait voulu qu'il y ait un « profond changement » dans la « culture du financement » du PLQ. Réagissant aux perquisitions de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) aux bureaux du PLQ l'été dernier, M. Couillard a indiqué qu'il attendait les résultats de l'enquête.

« La culpabilité par association, moi j'en ai ras-le-bol. » — Philippe Couillard

Philippe Couillard défend son bilan en santé

Il a aussi défendu son bilan en temps que ministre de la Santé lorsqu'il était membre du gouvernement de Jean Charest. « Il y a eu des progrès considérables malgré le fait qu'on n'avait pas beaucoup de médecins », a-t-il expliqué.

Pour preuve, les mesures qu'il a prises à l'époque permettent aujourd'hui d'avoir un plus grand nombre de médecins de famille qui sortent des facultés, selon lui. « Il y a des régions aujourd'hui où il y a deux ou trois médecins pour un poste », a dit M. Couillard.

Dans une entrevue séparée pour des raisons d'équité, Mme Marois a aussi répondu aux questions de Guy A. Lepage, alors que M. Couillard avait déjà quitté le plateau de l'émission.

Mme Marois a aussi répondu à des questions concernant l'intégrité, précisant que la visite des agents de l'UPAC au siège du Parti québécois n'était pas « une perquisition ». Les agents avaient simplement des questions entourant la méthode de financement du parti, a assuré Mme Marois.

Les questions de l'animateur ont aussi visé le mari de Mme Marois. Dans une conversation du 20 avril 2009, présentée à la commission le 21 janvier dernier, l'ex-président de la FTQ-Construction Jean Lavallée estimait qu'il était temps de parler « à nos amis du PQ », afin de les convaincre de ne pas appuyer l'idée d'une commission sur la construction, alors proposée par la défunte ADQ. Michel Arsenault répliquait alors : « Ben y sont mal pris en ostie, parce qu'on a un deal avec Blanchet ».

Pauline Marois ne dévoilera pas ses états financiers

« Vous savez très bien qu'il n'y a pas eu de deal », a affirmé Mme Marois. Elle a par ailleurs expliqué que son mari, peu visible depuis le début de la campagne, était chargé de l'aider dans sa circonscription de Charlevoix-Côte-de-Beaupré.

« Je lui ai demandé de m'aider à faire ma campagne dans Charlevoix (...) mon mari m'a donné un solide coup de pouce », a-t-elle expliqué.

Mme Marois a réitéré qu'elle ne comptait pas rendre publics ses états financiers ou ceux de son mari.

« Je crois qu'a ce moment-ci, on en est quasiment à du voyeurisme. » — Pauline Marois

Elle a précisé qu'elle n'avait « pas d'argent » qui serait placé dans un « paradis fiscal », et qu'elle respectait toutes les normes d'éthiques. Elle a aussi attaqué M. Couillard sur un placement qu'il avait fait à Jersey avant son entrée en politique. « Je ne suis pas sûre que c'est moral », a-t-elle indiqué. Elle a toutefois rajouté qu'à son avis, le placement n'était pas illégal.

Mme Marois a aussi défendu l'arrivée de M. Péladeau au sein de son parti. « Je ne savais pas si M. Péladeau allait venir ou pas, ça a été assez long avant qu'il puisse prendre sa décision », a-t-elle expliqué, précisant que cela ne mettait pas en cause les valeurs « progressistes » défendues par le PQ.

Elle a par ailleurs défendu le projet de charte des valeurs de son parti, expliquant qu'il jouissait d'un important soutien populaire, y compris au sein des communautés culturelles. « Ce ne sont pas tous les Anglophones ni tous les nouveaux Québécois qui rejettent la charte des valeurs », a-t-elle affirmé.

Sur Twitter, l'animateur Guy A. Lepage a répondu à des questions des téléspectateurs entourant l'équité de ses entrevues, lors de la diffusion de son émission, qui a été enregistrée dans le courant de la semaine.


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Tirs de missiles: les habitants d’une île sud-coréenne aux abris

La Corée du Nord a procédé lundi à des tirs de missiles en direction de l'Ouest et d'une frontière maritime contestée entre les deux Corées, rapporte l'agence Yonhap.

La Corée du Sud affirme avoir répliqué à ces tirs. Pyongyang avait auparavant prévenu Séoul de l'imminence de tirs.

Selon la chaîne de télévision YTN, les missiles nord-coréens ont terminé leur course dans des eaux situées au nord d'une île sud-coréenne très peuplée, sans qu'il soit possible de dire dans l'immédiat s'ils ont touché les eaux sud-coréennes.

Les habitants de l'île frontalière de Baengnyeong ont été évacués dans des abris, selon une source officielle.

Il s'agit de la deuxième série de tirs organisés par la Corée du Nord en moins d'une semaine.

Elle avait tiré mercredi deux missiles de moyenne portée en direction de la mer du Japon.

Le régime de Pyongyang, qui proteste contre la tenue de manoeuvres militaires communes entre la Corée du Sud et les États-Unis, a procédé depuis mi-mars au tir de dizaines de missiles de courte portée.


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François Legault dévoile sa fortune

Written By Unknown on Minggu, 30 Maret 2014 | 14.19

Le bilan financier du chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, et de sa femme, Isabelle Brais, montre que le couple possède des actifs évalués à près de 10 millions de dollars.

M. Legault a accepté de dévoiler ses états financiers et ceux de sa femme, ses adversaires Philippe Couillard et Françoise David ayant amorcé le mouvement plus tôt cette semaine.

Actifs de François Legault et Isabelle Brais

Résidence (évaluation municipale) : 4 779 000 $
REER (obligations du Québec) : 4 652 000 $
Placements (actions privilégiées de banques canadiennes) : 274 000 $
Véhicules : 70 000 $

Total : 9 775 000 $

Les états financiers du couple montrent aussi que M. Legault a déclaré un revenu de 118 474,39 $ à Revenu Québec en 2012, alors que son épouse, elle, a déclaré un revenu de seulement 3306,51 $. Les rapports d'impôts fédéraux du couple n'ont pas été dévoilés.

« Je n'ai pas honte des succès que j'ai eus. Je n'ai pas hérité ça de mon père. J'ai travaillé fort », a-t-il martelé, ajoutant qu'il était fier du succès de la compagnie aérienne Air Transat, qu'il a dirigé jusqu'en 1997 et qu'il n'avait rien à se reprocher, sa fortune ayant été bâtie « de façon honnête » et « transparente ».

« J'ai commencé en empruntant 50 000 $ dans une caisse populaire, a raconté M. Legault. Ce 50 000 $, quelques années plus tard, a valu 9 millions. Et aujourd'hui, moi, je veux mettre ces connaissances-là, cette expérience-là au service de l'ensemble des Québécois et j'espère qu'on puisse faire la même chose avec le Québec. »

De la pression sur Pauline Marois

Plus tôt dans la journée, samedi, le chef libéral Philippe Couillard avait exigé de ses principaux adversaires politiques qu'ils fassent comme lui et mettent carte sur table pour permettre aux Québécois de faire un choix éclairé le 7 avril prochain.

La chef péquiste, Pauline Marois, s'est contentée pour sa part de rendre publique sa déclaration de revenus 2012.

Devait-elle imiter ses adversaires et révéler l'étendue de sa fortune et de celle de son mari, Claude Blanchet? « C'est à elle à répondre à ces questions-là », croit François Legault.

Maintenant que ses états financiers sont connus, François Legault réclame que Philippe Couillard fasse toute la lumière sur la compagnie qu'il a fondée avec l'ancien directeur général du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), Arthur Porter.

« Qu'est-ce qu'il voulait faire avec cette entreprise-là? C'était quoi son plan d'affaires?, a-t-il demandé. Qu'il dépose le rapport annuel de la compagnie, qu'on sache ce qu'il voulait faire avec M. Porter, qui aujourd'hui est en prison. »


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Québecor se défend de faire de l’évasion fiscale

Le reportage de Sébastien Bovet

Québecor confirme la présence de certaines de ses filiales au Delaware, mais dit y être pour des raisons parfaitement légitimes. Plus tôt dans la journée, Québec solidaire a posé des questions à l'actionnaire majoritaire de Québecor, Pierre Karl Péladeau, et au Parti québécois au sujet de ces entreprises.

L'entreprise québécoise dit qu'il est de notoriété publique que ses filiales ont eu par le passé des activités aux États-Unis. « Par exemple, Vidéotron a des ententes de connexion de réseaux sans fil avec des télécommunicateurs américains, Nurun a des bureaux aux États-Unis afin de desservir ses multiples clients américains », dit Québecor par voix de communiqué.

« En aucun cas de tels enregistrements ont été effectués dans le but de se soustraire à nos obligations fiscales à l'égard du trésor québécois ou canadien. » — Québecor

Québecor affirme que certaines de ses filiales au Delaware ne sont plus actives, mais qu'elles y sont conservées « pour des raisons juridiques ou afin de pouvoir saisir rapidement des occasions d'affaires lorsqu'elles se présentent ».

« Les États-Unis et le Canada ont du reste un traité fiscal qui régit les échanges fiscaux des compagnies canadiennes opérant aux États-Unis, et vice versa », souligne Québecor pour démontrer qu'elle ne cherche pas à contourner les lois fiscales canadiennes.

Un « pétard mouillé », selon le PQ

Questionné sur le sujet en fin de journée, M. Péladeau a accusé Québec solidaire de faire preuve d'une « grande méconnaissance » de la fiscalité internationale.

« Les entreprises, si elles font des affaires à l'étranger, elles ont des incorporations, elles ont des comptes de banque... Ce sont les administrateurs, ce sont les actionnaires, ce sont les clients qui exigent de telles modalités », a-t-il soutenu, alors qu'il arrivait au Théâtre Télus pour participer à un rassemblement militant du Parti québécois.

M. Péladeau, qui se porte candidat pour le PQ dans la circonscription de Saint-Jérôme, a par ailleurs assuré que, contrairement au chef libéral Philippe Couillard, il n'avait jamais placé de l'argent dans un paradis fiscal.

Plus tôt dans la journée, le candidat péquiste Pierre Paquette a demandé des excuses à Québec solidaire au nom du Parti québécois, qualifiant la sortie de QS de « manoeuvre totalement en bas de la ceinture » et de « pétard mouillé ».

« QS a tout simplement tenté de salir un candidat du Parti québécois pour nuire au Parti québécois. » — Pierre Paquette

Selon le PQ, le Delaware n'est pas un paradis fiscal. De grandes compagnies sont incorporées dans cet État américain, affirme le parti, qui cite notamment PepsiCo, Jean Coutu, Gaz Métro et Bombardier en exemple. Ces entreprises s'enregistrent là-bas notamment à cause des « tribunaux spécialisés » qu'on y trouve, selon le PQ, qui considère que Québec solidaire fait des « amalgames ».

Pauline Marois a par ailleurs affirmé que si un de ses candidats possédait des placements dans un paradis fiscal, il « devrait s'amender ». Ce ne serait toutefois pas un motif suffisant pour exclure ce candidat de son équipe, dit-elle.


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Pauline Marois : aucuns fonds publics pour la promotion de la souveraineté

Extrait de l'entrevue avec Pauline Marois

Le livre blanc sur l'avenir du Québec ouvrira un dialogue, mais n'aura pas pour objectif de créer une fenêtre référendaire. C'est ce qu'affirme la chef du Parti québécois, Pauline Marois, qui précise également qu'aucun denier public ne servira à promouvoir la souveraineté.

En entrevue aux Coulisses du pouvoir, Pauline Marois, fait la distinction entre son projet de livre blanc sur l'avenir du Québec si son gouvernement est réélu et la responsabilité qu'aurait son parti de promouvoir la souveraineté advenant une campagne référendaire.

« La promotion de la souveraineté, c'est une responsabilité du Parti québécois. Ce n'est pas le gouvernement qui va faire ça. » — Pauline Marois, chef du Parti québécois

Elle réitère qu'un gouvernement péquiste ne tiendrait pas de référendum sur l'indépendance du Québec si les Québécois n'en veulent pas. Le but du livre blanc sur l'avenir du Québec serait d'abord de faire le point sur la situation de la province.

« Nous allons rouvrir le dialogue sur cette question-là et, moi, je crois qu'il faut se garder cette possibilité, reconnaît Pauline Marois. Évidemment, à ce moment-ci, l'enjeu de la campagne, ce n'est pas cela. »

Par contre, le livre blanc pourrait servir à mettre de l'avant certaines questions où le Québec est en désaccord avec le gouvernement fédéral. « Il pourra se dégager de cette discussion le fait qu'on mette de l'avant des dossiers qui vont nous amener à demander à Ottawa de respecter nos responsabilités et nos pouvoirs sans nous amener à un référendum », soutient Pauline Marois.

La défense des intérêts du Québec auprès du gouvernement fédéral et du français fera partie de ses priorités si elle obtient un gouvernement majoritaire.

Par ailleurs, Pauline Marois indique que les consultations pour son livre blanc sur l'avenir du Québec coûteront moins cher que celles de la commission Bouchard-Taylor.

L'entrevue avec la chef du Parti québécois sera diffusée à l'émission Les Coulisses du pouvoir dimanche à 11 h sur Ici Radio-Canada Télé.


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Glissement de terrain à Oso: le nombre de disparus tombe à 30

Les autorités ont revu à la baisse le nombre de personnes manquant à l'appel à la suite du glissement de terrain mortel survenu il y a une semaine dans l'État de Washington.

La liste des disparus est ainsi passée de 90 à 30 noms, après que de nombreuses personnes furent retrouvées saines et sauves.

Le nombre de victimes confirmées de cet éboulement survenu le 22 mars près de Seattle s'établit désormais à 18, a indiqué samedi soir en point de presse le directeur de programme du département de la gestion des situations d'urgence du Comté de Snohomish, Jason Biermann.

Un autre corps repéré dans la boue n'a pas encore été identifié et ne fait pas partie de décompte officiel des victimes, mais porte le nombre de morts présumés à 28.

Samedi dernier, un pan entier d'une colline surplombant la petite communauté rurale d'Oso s'est détaché, provoquant une coulée de boue qui a tout enseveli, dont une trentaine de maisons.


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Arcade Fire et Karim Ouellett récompensés d'un prix Juno

Le groupe montréalais Arcade Fire a fait partie du premier groupe de vainqueurs lors du gala hors des ondes des prix Juno au cours duquel la grande majorité des trophées seront remis, samedi, au Centre des congrès RBC de Winnipeg.

Le groupe multinational a mérité un septième trophée Juno en carrière, celui-là pour le meilleur album de musique alternative, pour Reflektor.

Les membres d'Arcade Fire brillaient cependant par leur absence, puisqu'ils étaient en tournée. Ils livreront une performance, par vidéo, dans le cadre de la portion télévisée du gala, durant laquelle ils seront en lice pour cinq autres trophées, dimanche soir.

Karim Ouellet, un chanteur originaire de Dakar et qui est établi au Québec depuis 2002, a reçu le trophée du meilleur album francophone, grâce à Fox.

Serena Ryder a par ailleurs été couronnée artiste de l'année, tandis que Tegan and Sara ont remporté le Juno pour le meilleur album pop, grâce à Heartthrob.

Le Manitobain James Ehhes, un maestro du violon, a été le seul artiste à se voir remettre deux Juno - portant son total en carrière à neuf - tandis que Matt Mays remportait le prix du meilleur album rock et Dean Brody, celui du meilleur album country.

Le trophée du meilleur album blues a été décerné à Downchild, tandis que Johnny Reid a reçu le prix de l'album alternatif adulte de l'année.

Six autres trophées seront présentés dimanche.


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Paradis fiscal: Couillard défend la légitimité de ses placements

Written By Unknown on Sabtu, 29 Maret 2014 | 14.19

Le chef libéral, Philippe Couillard, dit qu'il a agi de manière « morale » en plaçant de l'argent dans un paradis fiscal alors qu'il travaillait en Arabie saoudite dans les années 1990. Il n'aurait pas fait autrement à la lumière de ce qu'il sait aujourd'hui, dit-il.

« Il y a des milliers de Québécois et de Canadiens qui chaque année sont non résidents, travaillent à l'étranger, et ne paient pas d'impôt. À moins qu'on veuille changer les lois fiscales, ce sont les règles et elles s'appliquent », dit-il.

M. Couillard a possédé entre 1992 et 2000 un compte à l'île Jersey, en Europe, où le secret bancaire était absolu et qui figurait jusqu'à tout récemment sur la liste noire des paradis fiscaux, selon ce qu'a divulgué Radio-Canada.

Ses adversaires ne s'attaquent pas à la légalité de l'affaire, mais s'interrogent sur l'éthique du chef libéral.

« C'est moral, à moins qu'on dise que le régime fiscal est immoral et qu'on veuille le changer. » — Philippe Couillard

M. Couillard affirme qu'à son arrivée en Arabie saoudite, il a demandé conseil à des collègues pour trouver une banque à charte canadienne, et l'institution à Jersey lui a été suggérée. « À l'époque, il s'agissait d'une banque à charte canadienne avec une excellente réputation, dit-il. Mes collègues ingénieurs, médecins, professionnels canadiens qui étaient là-bas l'utilisaient et je suis content de l'avoir fait », dit-il.

Savait-il que Jersey était liée au secret bancaire? M. Couillard n'a pas voulu répondre clairement à la question, qui lui a été posée à trois reprises. « Ce n'est pas une considération qui a effleuré mon esprit et ce n'est pas comme ça que mes collègues m'en ont parlé non plus. »

M. Couillard affirme avoir déposé 600 000 $ dans le compte, mais il affirme ne plus détenir de preuve. Et puisqu'à l'époque le secret bancaire était absolu à Jersey, il est impossible de vérifier l'information. « Regardez mon train de vie », a-t-il lancé comme preuve de sa bonne foi.

« C'est pitoyable de voir que des gens, non seulement reculent 20 ans en arrière, mais vont en plus fouiller dans des papiers de divorce pour faire du salissage », dénonce-t-il.

Couillard dévoile un avis juridique

Lors du débat de jeudi, Philippe Couillard a aussi été attaqué sur ses liens avec l'ancien directeur général du CUSM Arthur Porter, aujourd'hui accusé de complot pour fraude et d'abus de confiance. Les deux hommes ont enregistré une compagnie ensemble en 2010. Elle a été dissoute deux ans plus tard. 

M. Couillard a présenté vendredi un avis légal pour démontrer que cette compagnie n'avait jamais été active et qu'il n'y avait donc pas d'états financiers. Mais le chef caquiste, François Legault, les réclame toujours, affirmant que leur inexistence serait illégale. 

M. Couillard ne croit pas que ces événements passés nuiront à sa campagne. Selon lui, les Québécois verront en lui un chef « digne », qui « reçoit de la boue, mais qui ne veut pas en lancer à ses adversaires ».


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Ottawa confirme le péage sur le futur pont Champlain

Le gouvernement Harper a déposé vendredi midi un nouveau projet de loi omnibus de mise en oeuvre du budget. Il inclut une section confirmant qu'Ottawa imposera un péage sur le futur pont Champlain, malgré l'opposition de Montréal, de villes de banlieue et de Québec

L'un des articles du projet de loi stipule expressément que le propriétaire d'un véhicule empruntant le pont devra payer les droits imposés sur son véhicule. Le tarif n'est cependant pas précisé.

Dans le texte du projet de loi déposé vendredi à la Chambre des communes, on peut notamment lire au sujet du nouveau pont pour le Saint-Laurent :

« Le propriétaire d'un véhicule empruntant le pont doit payer les droits imposés sur le véhicule en vertu de la présente loi. Les droits exigibles aux termes de la présente loi constituent une créance de Sa Majesté du chef du Canada; leur recouvrement peut être poursuivi devant tout tribunal compétent. »

Le gouvernement Harper s'arroge par ailleurs le droit d'exempter le projet de certaines contraintes en cours de travaux. La portée de cette mesure, qui semble liée à la volonté d'accélérer les travaux, demeure cependant à être précisée.

Coderre frustré

Le maire de Montréal, Denis Coderre, n'a pas caché sa frustration vendredi face à la décision d'Ottawa d'aller de l'avant avec le péage, malgré les réticences des élus locaux. « C'est pas juste un pont entre deux rives, on parle de l'économie de l'est du Canada », a-t-il expliqué en conférence de presse, après une rencontre avec le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault. 

Selon lui, si un péage est instauré sur le pont Champlain, il serait inévitable d'en installer sur les autres ponts de la région, ce serait un frein important pour ceux qui voudraient aller à Montréal, croit M. Coderre.

« Ça va créer des problèmes majeurs, j'en suis convaincu. » —  Denis Coderre

Par cette décision, le gouvernement fédéral s'est inévitablement invité dans la campagne électorale québécoise, estime le maire de Montréal.

« C'est pas juste une affaire entre Québec et Ottawa. Les municipalités, on est là. On n'est pas une créature des provinces, on est là pour être partie prenante de la décision », a conclu M. Coderre. 

Les chefs québécois contre le péage

Les chefs des principaux partis ont été appelés à réagir à cette décision du gouvernement fédéral en pleine campagne électorale québécoise. Le libéral Philippe Couillard a répété qu'il s'opposait au péage sur le pont Champlain. « On aura des conversations avec eux [le gouvernement fédéral] », a-t-il déclaré M. Couillard.

Le chef de la CAQ, François Legault, qui est également contre le péage, a affirmé que cela démontrait le manque de leadership du gouvernement péquiste. « Un gouvernement de la CAQ serait plus en mesure de négocier ce genre de dossier », a-t-il assuré. 

L'imposition d'un péage sur le nouveau pont Champlain est l'objet d'une vive controverse dans la grande région de Montréal. Plusieurs élus provinciaux et municipaux refusent en effet catégoriquement cette option, qui compromettrait, selon eux, le développement économique de la région. Les opposants au péage estiment aussi que faire payer les usagers du futur pont serait une injustice, car les autres ponts sur le Saint-Laurent demeureront gratuits. 


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Les policières pourront porter le hijab, dit une candidate libérale

Le Parti libéral du Québec permettrait aux policières de porter le hijab, selon la députée libérale sortante de la circonscription de Hull, Maryse Gaudreault. Philippe Couillard avait évité de répondre à cette question du chef de la Coalition avenir Québec lors du débat de jeudi.

« Le projet de loi qu'un gouvernement libéral va adopter ne parlera pas de bannir les signes religieux dans l'administration publique ni dans les postes d'autorité », a indiqué Mme Gaudreault dans une entrevue accordée à une station du réseau Cogeco en Outaouais. Questionnée quant à la possibilité de permettre le port du hijab à une policière qui le demanderait, elle a déclaré : « elle pourra porter un hijab ».

Couillard rectifie le tir

Le chef libéral, Philippe Couillard, n'a pas voulu rappelé sa candidate à l'ordre, mais a répété la position de son parti. « La meilleure façon de traiter ces questions-là, c'est par une décision des autorités compétentes avec des balises. Ce n'est surtout pas de légiférer sur les libertés sur une situation qui n'existe pas », a-t-il dit en faisant référence à la charte des valeurs du Parti québécois.

Maryse Gaudreault est seulement « allée au bout de la démarche, qui est hypothétique », croit M. Couillard.

« Nous sommes en train de monter une situation en épingle encore une fois. Il n'y a pas une seule policière au Québec qui porte [le hijab]. Il n'y a pas un cas actuellement. » — Philippe Couillard

Selon le chef du Parti libéral, une telle demande d'accommodement raisonnable devrait être traitée au cas par cas si elle se présentait plutôt qu'avec le projet de charte des valeurs du Parti québécois.

Ainsi, dans le cas précis où une policière voudrait porter le hijab, la demande serait soumise au directeur de police, a expliqué M. Couillard. La policière devrait alors démontrer qu'elle fait un effort réciproque, selon les balises que veut adopter le PLQ pour encadrer les accommodements raisonnables. « On est très loin de la conclusion », souligne-t-il.


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Le Brésil veut arrêter un dirigeant de Bombardier pour collusion

Des procureurs brésiliens ont demandé que soient arrêtés 13 administrateurs étrangers de trois multinationales, dont un de Bombardier, au Canada. On ignore l'identité de ce dernier. 

Ces multinationales sont soupçonnées d'avoir fait partie d'un cartel afin de faire gonfler les prix de la construction et de l'entretien de systèmes de métro et de train à Sao Paulo.

Selon les relations médias du bureau du procureur de l'État de Sao Paulo, aucun des 13 administrateurs ne se trouve au Brésil, et la police fédérale pourrait demander l'aide de l'agence de police internationale Interpol.

Onze des 13 travaillent pour Siemens, en Allemagne, et l'autre, pour Hyundai Rotem, en Corée du Sud.

Siemens a simplement indiqué par communiqué vouloir une « enquête exhaustive sur les irrégularités commises ». Bombardier et Hyundai Rotem n'avaient pas publié de commentaires dans l'immédiat.

Plus tôt cette semaine, les procureurs avaient porté des accusations contre 30 dirigeants de 12 entreprises. On ignorait si les arrestations des 17 autres dirigeants seraient requises.

Outre Siemens, Bombardier et Hyundai Rotem, la liste inclut CAF d'Espagne, Mitsui du Japon et la française Alstom.

La déclaration publiée mardi indiquait que les compagnies étaient impliquées dans des mécanismes de fixation des prix, et que celles qui remportaient les appels d'offres faisaient ensuite appel aux candidats défaits pour fournir des services.

Cinq contrats signés entre 1998 et 2008 font l'objet d'une enquête.


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Baseball - Baseball : une foule nombreuse au Stade olympique

Un soir de nostalgie au Stade olympique

Les Montréalais ont répondu en grand nombre à l'appel des Blue Jays de Toronto et du Baseball majeur, qui les conviaient à assister à un match de baseball au Stade olympique pour la première fois en 10 ans.

Plus de 46 000 personnes ont répondu « présentes » pour le premier de deux matchs préparatoires opposant les Mets de New York et les Blue Jays, vendredi soir. Nombreux étaient ceux qui arboraient les couleurs des Expos.

Plusieurs amateurs sont arrivés bien en avance pour se replonger dans l'ambiance du baseball professionnel. Sous les cris de « On veut du baseball » et « Let's Go Expos! », les supporteurs attendaient impatiemment de gagner leur siège, le tout dans le calme et la bonne humeur.

Par leur présence, la grande majorité des spectateurs souhaitaient démontrer leur appui en faveur d'un retour des Expos à Montréal.

« C'est la première fois que nous assisterons à un match de baseball ensemble, les trois générations, au stade, a raconté Stéphane Charbonneau, qui assistait au match en compagnie de son père et de son fils. C'était important pour moi d'être ici, car on souhaite tous le retour des Expos. On veut ravoir du baseball à Montréal. J'ai dirigé et je joue encore. Je veux que ça revienne. »

« Il fallait que les gens achètent des billets en grand nombre pour montrer au baseball majeur que Montréal peut faire vivre une équipe », a indiqué Chris Baird, un autre partisan. « Je crois que c'est mission accomplie. En tout cas, pour moi c'était important d'être ici », a-t-il ajouté.

Hommage à Gary Carter

Tout juste avant le début du match, un vibrant hommage a été rendu à l'as receveur Gary Carter, qui a succombé à une tumeur au cerveau le 16 février 2012. Une bannière disant « Merci » à celui qu'on surnommait « The Kid » a été dévoilée sur le mur du champ droit.

Sandy et Kimmy Carter, respectivement la veuve et la fille de Gary, ont été très émues par la cérémonie.

« Dès que j'ai entendu les acclamations de la foule, les larmes me sont montées aux yeux », a déclaré Kimmy, qui est née à Montréal en 1980.

« C'était très beau, c'était très émouvant. C'était au-delà de mes attentes, et pourtant, je m'attendais à quelque chose de grandiose. Nous avons ressenti tellement d'amour de la part de tout le monde », a souligné Sandy.

Les anciens Expos Steve Rogers et Warren Cromartie ont chacun présenté une allocution honorant la mémoire de leur ancien coéquipier.

« Tout a été bien fait sur le terrain, c'est juste triste qu'au lieu que Gary soit ici pour célébrer le retour du baseball avec nous, nous devions saluer sa mémoire de la sorte », a noté Rogers avec émotion.

Cromartie a conclu son discours avec un appel en faveur du retour du baseball à Montréal. Les paroles du dirigeant de Projet Baseball Montréal (PBM), un groupe qui tente de ramener un club de baseball dans la métropole, ont été accueillies chaleureusement par une foule nostalgique de l'ère des Expos.

Vêtu des couleurs des Expos, le maire de Montréal, Denis Coderre, a effectué le lancer protocolaire du match.

Denis Coderre, favorable à un retour des Expos à Montréal, a souligné le message qu'envoyaient les partisans au Baseball majeur.

« 46 000 personnes pour un match de Ligue des pamplemousses -- ça compte pas là! --, on envoie le message clair que Montréal est une ville de baseball, aime le baseball. C'était plus qu'un « happening », a-t-il déclaré

« Ce qu'on envoie comme message, avec la réponse du public -- et demain il y aura plus de monde -- c'est important. »

Une fois le match amorcé, l'ambiance n'a pas dérougi, malgré le peu d'action au cours des premières manches.

Les spectateurs semblaient favoriser la formation torontoise. On sentait leur déception lorsque Chris Young a procuré l'avance aux Mets grâce à un double de deux points, en quatrième manche. En revanche, la foule a été énergique lorsque Jose Bautista a frappé un circuit pour les Blue Jays dans la demi-manche suivante.

Les partisans des Blue Jays ont été choyés, puisque Munenori Kawasaki a franchi le marbre sur un coup sûr de Jonathan Diaz en fin de 9e manche, procurant la victoire 5-4 à la formation torontoise.

La foule a laissé clairement entendre son enthousiasme pour le baseball en scandant un « Olé, olé, olé, olé », durant la dernière manche.

Samedi après-midi, la rencontre sera précédée d'un hommage à la mouture 1994 des Expos, la meilleure de l'histoire de l'équipe, dont les aspirations ont été tuées dans l'œuf en raison d'une grève des joueurs. Plus de 45 000 supporteurs sont attendus pour ce deuxième et dernier match de la série. Le match aura lieu à 12 h 30 (HE).

Le dernier match des Expos au Stade olympique a eu lieu le 29 septembre 2004. L'équipe montréalaise est devenue les Nationals de Washington en 2005.

Les Jays veulent répéter l'expérience

Le directeur général des Blue Jays, Alex Anthopoulos, ne s'attendait pas à jouer devant une foule si nombreuse.

« Quand on m'a parlé de ces matchs, je me suis dit que ce serait bien d'avoir 25 000 spectateurs pour chacun d'eux, a-t-il souligné. Mais plus de 40 000 [vendredi] et près de 50 000 [samedi], c'est au-delà de nos espérances. »

Le président de l'organisation torontoise, Paul Beeston, a fait écho aux commentaires d'Anthopoulos.

« Le moins que je puisse dire, c'est que c'est une très plaisante surprise. Nous aurions été heureux d'avoir 25 000 personnes par match, très heureux de 35 000, mais là, je suis soufflé », a déclaré Beeston à La Presse canadienne.

Ce dernier espère bien pouvoir répéter l'expérience dès l'an prochain.

« Il faudra que le Baseball majeur nous donne de nouveau son autorisation, mais comment voulez-vous ne pas avoir envie de revenir? »

Pour le président des Jays, il ne fait aucun doute : la réponse des Montréalais et des Québécois est un message clair au Baseball majeur en faveur d'un retour d'une équipe professionnelle.

« On ne peut plus clair. Et les Jays sont dans le coin de Montréal : il n'y a rien de mieux qui pourrait arriver aux Jays et au baseball au Canada que le baseball revienne à Montréal. Ce soir, je suis fier des Jays, je suis fier d'être Canadien et je suis fier pour cette ville. »

Un supporteur chute

Malheureusement, un triste événement a assombri le bilan du match.

En fin de rencontre, un homme de 40 ans serait tombé des gradins du champ centre pour atterrir entre la clôture et le terrain délimitant les gradins, 10 à 15 mètres plus bas. Le tout se serait produit vers 22 h 20, a rapporté Danny Richer, porte-parole du Service de police de la ville de Montréal (SPVM).

L'homme, dont l'identité n'a pour l'instant pas été dévoilée, a été transporté vers un centre hospitalier et se trouverait dans un état critique.

Le SPVM a ouvert une enquête et selon les premiers témoins rencontrés sur place, l'homme serait tombé accidentellement.


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Éric Daudelin coupable du meurtre deJoleil Campeau

Written By Unknown on Jumat, 28 Maret 2014 | 14.18

Le reportage de Jacques Bissonnet

Après trois jours de délibérations, le verdict est tombé cet après-midi dans le procès d'Éric Daudelin : l'accusé est reconnu coupable du meurtre de Joleil Campeau. 

La victime, alors âgée de 9 ans, avait disparu le 12 juin 1995, et son corps avait été retrouvé plusieurs jours plus tard, non loin de chez ses parents. On apprendra que Joleil Campeau avait été agressée sexuellement.

C'est en juin 2011 qu'Éric Daudelin a été arrêté à Montréal. Il a admis avoir commis plusieurs agressions sexuelles au cours de sa vie, tout en niant s'être attaqué à des enfants.

Grâce à une analyse de son ADN et aux aveux qu'il a faits à des enquêteurs qui se faisaient passer pour des membres d'une organisation criminelle, l'homme de 37 ans avait pu être formellement accusé de meurtre prémédité, d'agression sexuelle et de séquestration.

Durant les plaidoiries, qui se sont achevées lundi, la défense a tenté de semer le doute dans l'esprit des jurés au sujet d'une preuve d'ADN présentée par la Couronne et sur le travail des policiers, qui affirment avoir obtenu des aveux en faisant croire au suspect qu'il était recruté par une organisation criminelle pour lui soutirer des confidences sur son passé criminel.

De son côté, la Couronne, estimant détenir un dossier solide, a maintenu que seul le tueur pouvait connaître autant de détails sur le meurtre de la fillette. Le suspect aurait fourni à des agents doubles une description précise de l'agression sexuelle et du meurtre de l'enfant.

Mardi, Donna Sénécal, la mère de la victime, s'est adressée aux médias pour la première fois en lisant une émouvante lettre de sympathie qui lui a été transmise par une femme qui a le même âge qu'aurait eu la petite Joleil aujourd'hui. 


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Un réseau de fraudeurs aux guichets automatiques démantelé

Les explications d'Isabelle Richer

Un réseau de fraudeurs qui aurait déjoué la police pendant six ans et empoché plus d'un million de dollars aurait finalement été neutralisé par la Sûreté du Québec (SQ) en collaboration avec la Police provinciale de l'Ontario.

Selon la SQ, le stratagème consistait à trafiquer des guichets automatiques appartenant à des institutions financières en insérant, dans le lecteur de la carte de guichet, un mécanisme discret permettant de lire et d'enregistrer les données de la bande magnétique.

Les fraudeurs se seraient assurés d'installer une caméra bien dissimulée au-dessus du clavier de sorte que le numéro d'identification personnel du client était capté.

Munis de ces informations essentielles, les fraudeurs auraient ensuite fabriqué des cartes de débit qu'ils envoyaient à l'étranger, où des retraits importants étaient effectués.

Les fraudeurs, incapables de cloner des cartes à puces, auraient réussi à déjouer cette mesure de sécurité en utilisant les cartes clonées dans des pays où ces mesures sont inexistantes ou moins répandues, comme le Mexique, le Pérou, l'Inde ou la République dominicaine.

Les dispositifs installés sur les guichets automatiques fonctionnaient grâce à des piles de cellulaires dont l'autonomie dépassait rarement plus de deux heures. Les suspects devaient donc récupérer leur matériel, bien souvent dans la même journée. Plus de 200 guichets auraient ainsi été modifiés au fil des ans.

Quatre suspects ont été arrêtés à Saint-Sauveur, dans les Laurentides, dont la tête dirigeante du réseau. Ils ont comparu jeudi après-midi au palais de justice de Saint-Jérôme et seront de retour en cour, à Québec, au début du mois prochain. 

Quatre autres suspects sont recherchés dans la région de Toronto.

Les enquêteurs de l'escouade des crimes économiques rappellent une mesure de sécurité toute simple et qui peut éviter bien des ennuis: il suffit de bien cacher son NIP lorsqu'on l'inscrit sur un clavier. Les utilisateurs sont aussi invités à changer de numéro d'identification régulièrement.


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Canadien 5 - Red Wings 4 - Début de voyage chaotique, mais victorieux

Un début de voyage chaotique, mais victorieux

La nouvelle mouture des trios du Canadien offre à l'équipe une attaque plus équilibrée, et on en a eu une nouvelle preuve jeudi.

Le trio de Tomas Plekanec a tonné au premier tiers, celui de David Desharnais a pris le relais, et le Canadien (42-26-7) l'a emporté 5-4 sur les Red Wings (33-26-14) à Détroit.

Le Tricolore signe un septième gain à ses huit derniers matchs. Mais surtout, il poursuit une impressionnante - et utile, dans le nouveau format des séries - séquence de six triomphes de suite contre des équipes de sa division. Cette séquence s'est amorcée avec la remontée spectaculaire du CH contre les Sénateurs le 15 mars dernier.

Plekanec tonne

Tomas Plekanec a animé la première période en touchant la cible non pas une, mais deux fois. Le Tchèque a d'abord battu Jimmy Howard lorsqu'abandonné seul dans l'enclave, d'un tir frappé haut, côté gant. Il en a remis sur une montée du CH, appuyée par P.K. Subban, pendant que l'on jouait à 4 contre 4.

Subban a obtenu des aides sur chacun des deux filets de Plekanec, chaque fois en analysant bien la séquence et en tentant un jeu simple, au lieu d'y aller d'un tir frappé ou d'une feinte audacieuse.

La soirée s'est vite gâchée à partir du deuxième vingt pour Subban et son partenaire, Francis Bouillon. Les deux hommes étaient sur la patinoire pour les quatre buts des Red Wings, les quatre à forces égales.

Résultat : ce qui s'annonçait comme une victoire sans histoire est devenu un match drôlement excitant. En avant 3-1 après 40 minutes, le Canadien a vu les Wings faire 3-3 tôt au dernier tiers. Subban a particulièrement mal paru sur le deuxième but des hommes en rouge, quand il a tenté de dégager par le centre de la patinoire au lieu d'y aller par la bande, où Plekanec attendait. Tomas Tatar ne demandait pas mieux et a marqué. C'était le premier de ses deux buts dans un intervalle d'à peine trois minutes.

D'ailleurs, le trio des jeunes des Red Wings, formé de Tatar, Riley Sheahan et Tomas Jurco, a de loin été le meilleur de son équipe avec trois buts dans une cause perdante. Sheahan a marqué l'autre but de cette unité, tandis que Johan Franzen a aussi battu Carey Price pour les hommes de Mike Babcock.

Price a bloqué 26 des 30 tirs dirigés vers lui, tandis que Howard a réussi 24 arrêts.

Un trio dominant

Le trio de Plekanec n'était pas le seul à fonctionner, celui de Desharnais en avait également une bonne dans le corps, si bien que ses trois membres ont marqué.

Desharnais a amorcé le feu d'artifice en période médiane, mais Thomas Vanek a fait le gros du travail en servant un puissant coup d'épaule à Niklas Kronwall pour récupérer la rondelle, avant de la refiler à son petit joueur de centre.

Vanek et Max Pacioretty ont chacun touché la cible en troisième. Le trio a conclu sa soirée de travail avec six points, dont trois pour Vanek. Les trois hommes ont chacun présenté un différentiel de +9. Et les résultats auraient pu être encore plus impressionnants si Howard n'avait pas volé Vanek pendant un avantage numérique en deuxième.

Vanek totalise maintenant huit points à ses six derniers matchs.

On notera par ailleurs que les Montréalais ont inscrit leurs 5 buts à forces égales, pour un total de 10 dans ces circonstances au cours de la présente séquence de 4 victoires.

Le Tricolore poursuit son périple de quatre matchs à l'étranger avec un arrêt à Sunrise samedi pour un duel contre les Panthers de la Floride.

À noter

  • Francis Bouillon était de retour dans la formation. Pour lui faire une place à la ligne bleue, Michel Therrien a laissé Douglas Murray de côté.

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L'intégrité et l'identité s'imposent encore au 2e débat des chefs

Martine Biron résume les moments forts du débat

Le deuxième débat des chefs de la campagne électorale au Québec, diffusé par le réseau TVA, a donné lieu à de bons échanges sur l'intégrité et l'identité, reflétant le durcissement de ton de la campagne au cours des derniers jours. Premier selon les sondages, mais dans une course toujours serrée, le chef du Parti libéral, Philippe Couillard, s'est imposé comme une cible de choix tout au long de la soirée.

Le deal et le cas Porter

Des sujets souvent abordés récemment, comme le financement du Parti libéral ou le « deal », évoqué dans un enregistrement entendu à la commission Charbonneau, qu'aurait conclu le Fonds de solidarité FTQ avec Claude Blanchet, le mari de la chef du Parti québécois, Pauline Marois, ont donné des échanges houleux.

« Il n'y a pas eu de deal. Pourquoi? Parce qu'il y en a une, une commission d'enquête sur l'industrie de la construction, et si la FTQ avait voulu faire des pressions sur moi, M. [Michel] Arsenault l'a dit sous serment : "quand je rencontrais Mme Marois, je rencontrais un mur. Un mur de béton" », a soutenu la chef péquiste.

Les premières salves ont fusé lorsque Philippe Couillard a dû de nouveau se défendre concernant son association passée avec l'ex-directeur général du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) Arthur Porter, aujourd'hui accusé de fraude.

Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, a sorti des détails sur la compagnie enregistrée conjointement par MM. Couillard et Porter. Il a notamment souligné que la date à laquelle la compagnie avait cessé d'exister, le 4 octobre 2012, faisait suite à l'éclatement du scandale impliquant SNC-Lavalin au CUSM.

« Cette compagnie [conjointe avec Arthur Porter] n'a jamais été activée, [un document] légal le prouve, il n'y a jamais eu d'état financier. Elle n'a jamais existé », a répondu le chef libéral à François Legault. « M. Porter, il s'agit de quelqu'un que j'ai connu, mais m'associer à ce qui lui est reproché, c'est inacceptable. Je trouve déplorable que l'on fasse ces associations, je n'entrerai pas dans ce jeu », a aussi dit Philippe Couillard, en réponse à la question de l'animateur et aux attaques de Pauline Marois.

Financement politique

Plus tôt cette semaine, le Parti québécois portait plainte contre le Parti libéral, devant le Directeur général des élections, pour financement illégal. Selon des documents rendus publics au début du mois, une enquête de l'Unité permanente anticorruption, amorcée en août 2012, a notamment permis aux policiers de découvrir un montant de 428 000 $ récolté au cours d'une seule activité de financement et qui ne figure nulle part dans les rapports annuels du PLQ entre 2004 et 2012.

Le sujet est évidemment revenu sur le tapis au débat. « Il y a un 400 000 $ qu'on ne trouve plus dans vos coffres et dans vos livres », a lancé Pauline Marois à son adversaire libéral.

« Il n'y a pas d'activité de financement qui peut ramasser une telle somme, c'est impossible », a répliqué Philippe Couillard. Vérification faite par Radio-Canada, l'activité la plus lucrative retrouvée dans les rapports annuels libéraux, de 2008 à 2012, frôle les 300 000 $.

Paradis fiscal

De son côté, la co-porte-parole de Québec solidaire, Françoise David, a voulu en savoir plus sur la somme de 600 000 $ déposée par Philippe Couillard dans un compte bancaire de l'île de Jersey - reconnue comme étant un paradis fiscal - alors qu'il travaillait en Arabie saoudite. Elle a reconnu que la manœuvre était tout à fait légale, mais l'a tout de même remise en question.

« Est-ce que c'est vraiment moral? Vous aviez beaucoup d'argent, je ne vous le reproche pas. Vous n'auriez pas pu, tout simplement, l'envoyer dans une caisse populaire au Québec et que ça puisse être utile à la communauté. » — Françoise David, s'adressant à Philippe Couillard

Le chef libéral a répondu avoir respecté les lois fiscales et fait ce qui était normal pour un Canadien non résident travaillant à l'étranger. « Si vous voulez changer [les lois fiscales], mettez ça dans votre programme, Mme David », a-t-il rétorqué.

Langue et identité

Philippe Couillard a été la cible d'attaques senties de ses adversaires sur la question de la défense du français et de l'identité nationale. « Je n'ai jamais vu un chef libéral si peu se soucier du français », a dit François Legault. Mme David a quant à elle dit que le chef du PLQ avait bien peu à proposer pour contrer l'anglicisation du monde du travail, particulièrement à Montréal.

Philippe Couillard a écarté ces accusations du revers de la main. Il a aussi soutenu qu'il demeurait important de favoriser l'apprentissage de l'anglais, ce qui est essentiel à la compétitivité des PME, rappelant sa proposition de relancer l'anglais intensif en sixième année du primaire.

Sur la question de l'indépendance du Québec, Mme David, qui se dit une souverainiste convaincue, a qualifié la position de M. Legault d'ambiguë. « Vous étiez un souverainiste plutôt pressé. Et là, j'ai de la difficulté à comprendre ce que vous êtes au juste. Vous êtes encore souverainiste et vous n'osez pas le dire ou un fédéraliste un peu gêné. Vous êtes quoi, M. Legault? »

Le chef de la CAQ, qui se dit nationaliste, a rappelé que « 70 % des Québécois » ne veulent pas de référendum. Il a d'ailleurs attaqué Mme Marois sur sa volonté présumée de tenir une consultation populaire sur la souveraineté.

« Vous devriez changer de slogan sur votre autobus. Au lieu de "déterminée", ça devrait être "déconnectée"! » — François Legault, s'adressant à Pauline Marois

Philippe Couillard a quant à lui dit qu'il ne condamnait pas tant la position souverainiste de Mme Marois que la façon dont elle fait les choses, en voulant enfermer les Québécois dans un « piège » référendaire, selon lui. La chef péquiste a réitéré qu'il n'y aurait pas de référendum tant que les Québécois ne seraient pas prêts.

La charte

Tous les partis proposent un projet pour réaffirmer la laïcité de l'État, mais c'est véritablement la question du port de signes religieux par les employés du gouvernement qui empêche les formations d'arriver à un consensus, ce que le débat a mis une nouvelle fois en lumière.

François Legault, qui propose d'interdire le port de signes religieux uniquement aux employés en position d'autorité, a accusé sa rivale péquiste de ne pas avoir voulu faire de compromis sur le projet de charte avec les autres partis, pour des raisons électoralistes. « La charte qu'on propose [à la CAQ], elle est appuyée par Jacques Parizeau, Gilles Duceppe et Lucien Bouchard. Trouvez-vous M. Parizeau mou? » a lancé le chef caquiste à Mme Marois.

La chef péquiste a rétorqué que le projet de charte du PQ - qui prévoit d'interdire le port de signes religieux pour tous les fonctionnaires - se veut rassembleur, et qu'il était appuyé par une majorité de la population. Par ailleurs, elle a répliqué à Philippe Couillard - qui craint des licenciements nombreux avec la charte du PQ - qu'il n'était pas question de congédier qui que ce soit et que des périodes de transition étaient prévues.

« Si effectivement, malheureusement, [...] on devait choisir le Parti libéral, il n'y aurait pas de charte au Québec et la vôtre serait tronquée à mon point de vue. » — Pauline Marois, s'adressant à François Legault

La question de la lutte contre l'intégrisme et du départ de Fatima Houda-Pepin du caucus libéral est revenue dans cette joute. Philippe Couillard a affirmé que la députée, qui siège désormais comme indépendante, « a décidé de quitter le caucus, elle n'a pas été expulsée, et on a tout fait pour la garder chez nous ». Françoise David en a profité pour mentionner une autre expulsion politique liée à la charte, celle de la députée fédérale Maria Mourani du Bloc québécois.

Nominations partisanes

Le chef de la CAQ a insisté pour que Mme Marois et M. Couillard s'engagent à ce que les nominations dans la haute fonction publique soient désormais soumises à une commission parlementaire. Il a ciblé notamment la nomination de Nicolas Girard à l'Agence métropolitaine de transport. Mme Marois a rétorqué que son critère de sélection pour les nominations était avant tout la compétence, défendant le choix de M. Girard. « Il a redressé la situation financière de l'AMT », a-t-elle répondu.

« C'est les copains d'abord. C'est pareil comme le Parti libéral, le Parti québécois », a lancé François Legault.

M. Couillard a reconnu qu'il fallait « augmenter la dose d'indépendance dans la nomination des cadres supérieurs dans la fonction publique », mais éviter qu'une commission parlementaire sur les nominations devienne une chasse aux sorcières, ce qui serait nuisible à la démocratie, selon lui.

Économie et finances publiques

Le thème de l'économie et des finances publiques a donné lieu à un affrontement philosophique plutôt à des promesses concrètes.

Philippe Couillard a reproché à François Legault sa promesse d'abolir les commissions scolaires, et par conséquent la taxe scolaire. M. Couillard a souligné que les commissions signifiaient beaucoup pour les communautés rurales, un argument de cohésion déjà souligné à Radio-Canada par la présidente de Solidarité rurale du Québec.

« Vous parlez de ménage, mais ça finit par du saccage. » — Philippe Couillard, s'adressant à François Legault

M. Legault a contre-attaqué en reprochant autant à M. Couillard qu'à Mme Marois de vouloir ajouter des milliards de dollars à la dette du Québec en immobilisations. Il a cité en exemple le projet d'anneau de glace couvert à Québec, auquel il s'oppose et qui a créé certaines tensions entre lui et le maire Régis Labeaume. « J'ai dit non à des maires, moi! » a-t-il lancé.

Françoise David a fourni un argument intéressant, en soulignant que les pays de l'OCDE, de même que les États-Unis, étaient généralement plus endettés que le Québec.

La santé

François Legault, a rappelé qu'il veut abolir les agences de santé pour réduire le personnel administratif et réinvestir l'argent économisé dans la prestation de services. Il a voulu savoir pourquoi son adversaire libéral, Philippe Couillard, ne s'engagerait pas à éliminer un niveau administratif sur trois, comme lui. M. Couillard a répliqué que beaucoup d'employés administratifs donnent aussi des services aux patients. Le nombre d'emplois que la CAQ veut abolir est trop élevé, selon lui. Le chef libéral en a profité pour rappeler son engagement de créer 50 supercliniques.

François Legault a insisté pour que M. Couillard dise combien de postes il abolirait. « Vous ne savez pas », a-t-il lancé en fin de segment sur le sujet.

La chef du Parti québécois, Pauline Marois, a rappelé l'engagement du PQ de créer plus de groupes de médecine familiale - et soutenu que 350 000 personnes de plus avaient un médecin de famille depuis l'arrivée du PQ au pouvoir. La co-porte-parole de Québec solidaire, Françoise David, a rappelé l'engagement de QS de rendre des CLSC ouverts en tout temps.


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L'avion disparu de Malaysia Airlines volait plus vite que prévu

Les recherches aériennes ont repris vendredi afin de retrouver les débris de l'appareil de la Malaysia Airlines et les autorités australiennes ont annoncé qu'elles avaient décidé de les porter au nord-est de la zone où ont été localisés des centaines d'objets après avoir reçu de nouvelles informations en provenance de Malaisie.

La décision annoncée vendredi se fonde sur l'analyse d'informations collectées par radars entre la mer de Chine méridionale et le détroit de Malacca, a expliqué l'autorité australienne de la Sécurité maritime (AMSA).

Les données en question montrent que l'appareil volait à une vitesse plus élevée que ce qui avait été évalué jusqu'à présent et que l'avion avait par conséquent brûlé son carburant plus rapidement que prévu et parcouru une distance plus courte.

« Sur la base de données mises à jour par l'équipe internationale de recherche, les recherches vont être effectuées à 1100 kilomètres plus au nord-est », dit l'AMSA.

Depuis plus d'une semaine, des navires et des avions de surveillances parcouraient une zone située à 2500 kilomètres de la ville australienne de Perth où des images satellites avaient détecté des objets censés appartenir au vol MH370 qui a disparu le 8 mars avec 239 personnes à son bord dans une zone située 1100 km plus au nord-est.

Ces images satellite avaient révélé la présence de débris, dont l'un mesurait 24 mètres, que l'on pense appartenir au Boeing 777 dans une zone située dans le sud de l'Océan indien.

Une porte-parole de l'AMSA a dit ne pas avoir de précisions sur la provenance de ces débris et ne pas savoir s'ils appartiennent ou non à l'appareil recherché.

La marine américaine a par ailleurs annoncé vendredi l'envoi d'un deuxième avion de recherches P8 Poseidon afin d'aider aux recherches.

Le temps presse pour ces recherches, en particulier pour celle des boîtes noires, alimentées par des batteries dont la durée de vie est d'environ un mois, ce qui rend leur récupération hypothétique.


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L’est du pays paralysé par une tempête

Written By Unknown on Kamis, 27 Maret 2014 | 14.19

Le reportage de Julie-Anne Lapointe

L'est du Québec et les provinces de l'Atlantique sont paralysés par une tempête qui souffle des rafales de plus de 160 km/h et devrait laisser 50 cm de neige par endroits.

Le système, qualifié de « bombe météorologique » par les spécialistes, en raison de la très basse pression atmosphérique en son centre, progresse vers le nord en longeant la côte américaine.

La puissante dépression affecte la Nouvelle-Angleterre, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick, l'Île-du-Prince-Édouard, l'est du Québec, la Gaspésie, les Îles-de-la-Madeleineet Terre-Neuve-et-Labrador.

La plupart des écoles et certains bureaux gouvernementaux ont été fermés en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick et à l'Île-du-Prince-Édouard.

Les vols en partance et en direction de la région atlantique ont été annulés.

La compagnie d'autocars MaritimeBus a annulé presque tous ses trajets mercredi. Les services du traversier Marine Atlantique, qui fait la liaison entre la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador, sont interrompus mercredi et jeudi.

À mi-journée mercredi, la société de transport d'Halifax a ramené ses autobus aux garages.

Une partie de la Transcanadienne fermée

Au Nouveau-Brunswick, la transcanadienne entre Moncton et la Nouvelle-Écosse est fermée en raison de la poudrerie qui empêche les déneigeuses de circuler.

La transcanadienne est également fermée en Nouvelle-Écosse entre Oxford et Amherst.

Le pont de la Confédération, menant vers l'Île-du-Prince-Édouard, a même dû être temporairement fermé en raison des puissantes rafales qui soufflaient à travers le détroit de Northumberland.

En début de soirée, le pont Hillsborough, le principal point de liaison de la banlieue ouest de Charlottetown, dans l'Île-du-Prince-Édouard, a dû être fermé en raison des conditions météorologiques.

Également en début de soirée, la Gendarmerie royale du Canada dans l'ouest de Terre-Neuve-et-Labrador rapportait que les autoroutes entre Port-aux-Basques, Stephenville et Corner Brook étaient pour ainsi dire impraticables à cause de la poudrerie.

Pannes de courant

En Nouvelle-Écosse, les pannes d'électricité, qui ont commencé à affecter le littoral sud-ouest de la province, se sont répandues le long de la côte de la baie de Fundy, jusque dans la région de Halifax et dans certains secteurs de Cap-Breton. À un certain moment, plus de 16 000 résidants et places d'affaires étaient privés de courant.

Des pannes d'électricité ont aussi été rapportées au Nouveau-Brunswick, particulièrement dans la région de St. Stephen. Dans l'Île-du-Prince-Édouard, la société Maritime Electric tentait de réparer des pannes un peu partout sur son territoire lorsque la température est devenue si rigoureuse qu'elle a dû retirer ses équipes des routes.

Les autorités des régions touchées par la tempête demandent aux citoyens de faire des réserves de nourriture, d'eau et de carburant pour tenir au moins trois jours. Elles préviennent également les gens que les conditions de blizzard intense rendront la visibilité complètement nulle et les déplacements impossibles dans plusieurs régions.

Des rafales de 186 km/h

À Brier Island, le long de la côte occidentale de la Nouvelle-Écosse, une rafale de vent a été chronométrée à 133 km/h en après-midi, a rapporté Environnement Canada. À Grand Étang, une région de l'ouest de Cap-Breton généralement reconnue pour ses forts vents, une bourrasque venant de l'est s'est élevée à 161 km/h, à 16 h.

À 19 h, des rafales de 186 km/h sévissaient à Wreckhouse, dans l'ouest de Terre-Neuve-et-Labrador, une autre région notoire pour ses vents puissants.

Le directeur du Bureau de gestion des urgences de la Nouvelle-Écosse, Sean Irvine, a indiqué que les avertissements au sujet de la tempête avaient aidé les citoyens à se préparer.

« Nous savons que la plupart des gens ont respecté nos recommandations et ont évité de s'aventurer sur les routes. La plupart des places d'affaires sont fermées et les gens sont restés à la maison, ce qui est une bonne nouvelle. » — Sean Irvine,

Les autorités n'ont rapporté aucun dommage, a également déclaré M. Irvine. Il a cependant averti que la tempête allait demeurer quelque temps dans la région.

Tracey Talbot, météorologue à Environnement Canada à Halifax, a fait savoir que les répercussions de la tempête ne seront pas connues avant tard jeudi.

Les Îles-de-la-Madeleine dans la tourmente

La visibilité est nulle aux Îles-de-la-Madeleine partout sur la route 199. La visibilité est aussi réduite sur la pointe de la Gaspésie, entre Chandler et Gaspé.

Selon Hydro-Québec, 527 clients sont privés d'électricité aux Îles-de-la-Madeleine, tous dans le secteur de Havre-Aubert.

Orléans Express a annulé des départs de Rimouski vers Gaspé.

Pour les utilisateurs de la mobilité, suivez la couverture en direct des journalistes d'ICI Radio-Canada dans les provinces de l'Atlantique.

Des rafales de plus de 160 km/h

Selon Environnement Canada, de 15 à 40 cm de neige tomberont sur les régions touchées, avec un maximum de 50 cm. Toute cette neige sera propulsée par des vents du nord-est qui atteindront 130 km/h. Il pourrait même y avoir des rafales de 180 km/h dans la région de Port-aux-Basques, à Terre-Neuve.

Risques d'inondations et de déferlements côtiers

Des avertissements destinés aux résidents des secteurs côtiers ont aussi été émis en raison des risques d'inondations et des marées, qui seront beaucoup plus hautes que la normale, selon Environnement Canada. Les marées pourraient en effet augmenter de 50 à 80 cm en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick, prévient le service météorologique du gouvernement du Canada.

Les masses d'eau agitées par les grands vents pourraient provoquer des déferlements côtiers dans plusieurs secteurs, déclarent les autorités.

Les glaces, qui pourraient être poussées dans les terres par les flots, représentent aussi un danger pour les gens qui habitent en bord de mer et pour leurs maisons.

Sur la côte Est américaine et en Nouvelle-Angleterre, jusqu'à 25 cm de neige et de forts vents sont attendus. Les régions situées le plus au nord seront davantage touchées. 


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L'exploration pétrolière à Anticosti, vue par ses résidents

Le reportage de Raymond Saint-Pierre

L'autorisation de l'exploration pétrolière à Anticosti ne fait pas l'unanimité dans la société québécoise. Mais qu'en pensent les quelque 180 habitants de cette île?

Pas facile de s'y rendre à ce temps-ci de l'année. Le bateau cesse de l'approvisionner au moment des glaces. Nous sommes partis dans une tempête de neige, en avion de Montréal à Sept-Îles, le 13 mars. Le lendemain, nous avons pris un deuxième vol avec Air Liaison, le seul moyen d'arriver à Anticosti.

À peine le temps de filmer. Le samedi, grosse tempête de neige. Le dimanche, blizzard aveuglant qui faisait craquer les murs de notre gîte.

Le principal sujet de conversation

Malgré tout, l'exploration pétrolière est sur toutes les lèvres. Au magasin, Chez Mario, le seul petit restaurant de Port-Menier, et au brunch dominical des Chevaliers de Colomb.

Les résidents de l'île se montrent ambivalents face à cette nouvelle vague d'exploration pétrolière. D'un côté, on sent le besoin de relancer l'économie locale, on a besoin d'emplois. Mais d'un autre, on craint pour l'avenir de ce petit paradis où on trouve des pourvoiries, dans lesquelles plusieurs travaillent.

Sans compter les risques d'accidents liés à l'exploration. On compte sur le fait que le gouvernement possède des parts dans cette aventure pour s'assurer que tous les moyens sont pris pour protéger l'environnement.

Regardez les avis de résidents de l'île d'Anticosti ci-dessous.

Des retombées difficiles à prévoir

De son côté, le maire de Port-Menier, Jean François Boudreault, veut que l'on consulte la population, qu'on l'implique dans les prochaines étapes de ce projet d'exploration, et, éventuellement, d'exploitation pétrolière.

« Maintenant on veut faire partie du discours et de l'élaboration du travail pour s'assurer que les retombées soient les meilleures pour nous ici. » — Jean-François Boudreault, maire de Port-Menier

Selon des firmes spécialisées en évaluation de réserves pétrolières, le sous-sol d'Anticosti contiendrait au moins 40 milliards de barils de pétrole.

On ne s'entend toutefois pas sur la quantité que l'on pourrait extraire (les estimations vont de 1 à 10 %), ni sur la façon de le faire.

Et aussi : Port-Menier en photos

Une brève histoire d'Anticosti

L'île d'Anticosti a éte achetée en 1895 par un riche chocolatier, Henri Menier. D'où le nom du village, Port-Menier. Il y avait bâti son château et avait équipé le village pour exploiter la pêche. À sa mort en 1913 l'île a été vendue à une firme forestière qui est plus tard devenue la Consolidated Bathurst. En 1974, le gouvernement du Québec achète Anticosti pour 25 millions de dollars.


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Couillard a placé de l'argent légalement dans un paradis fiscal

Le compte de Philippe Couillard

Exclusif - Pendant qu'il travaillait en Arabie saoudite, Philippe Couillard a possédé pendant huit ans un compte à l'étranger dans l'île de Jersey, considérée comme un paradis fiscal. Si cette manoeuvre n'avait rien d'illégal, sa mise au jour contribue néanmoins à dresser le portrait financier du chef libéral qui, depuis quelques jours, joue la carte de la transparence.

« En Arabie, comme tous les gens qui sont là, j'étais un non-résident. Donc, j'ai placé mes avoirs à l'époque dans une banque à l'étranger et quand je suis revenu, j'ai rapatrié ça chez nous », a admis M. Couillard mardi.

Or, l'émission Enquête a appris que le compte en question avait été ouvert à Jersey, une île située entre l'Angleterre et la France où le secret bancaire était absolu et qui figurait jusqu'à tout récemment sur la liste noire des paradis fiscaux.

Interrogé sur le sujet, le chef libéral a admis par la voie d'un porte-parole avoir possédé ce compte bancaire de 1992 à 2000.

Il dit y avoir déposé 600 000 $ provenant de ses revenus alors qu'il pratiquait la neurochirurgie en Arabie saoudite, de 1992 à 1996.

M. Couillard n'a payé aucun impôt sur cette somme, mais la manoeuvre était tout à fait légale, puisqu'il avait à l'époque rompu tous ses liens avec le Canada.

À son retour au pays, M. Couillard a fait une déclaration volontaire sur l'existence de ce compte et il a payé des impôts, mais uniquement sur les intérêts, comme l'exige la loi.

S'il a choisi l'île de Jersey, c'est qu'il cherchait avant tout à faire affaire avec une banque canadienne, affirme son porte-parole. Mais des spécialistes consultés par l'équipe d'Enquête demeurent sceptiques sur cette raison.

Selon la fiscaliste Brigitte Alepin, Philippe Couillard « pouvait effectivement déposer son argent dans toutes les institutions financières de la Terre ». Mais « s'il a choisi Jersey, c'est pour les attraits que ça lui apportait et le principal attrait que ça lui apporte à Jersey, surtout à cette époque-là, c'est le secret bancaire ».

Puisque le secret bancaire était absolu à Jersey à cette époque, il est impossible de vérifier si le montant qui a transité dans ce compte était bien de 600 000 $. Mais il n'existe aucune raison d'en douter.

D'après un reportage d'Alain Gravel


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Placement dans un paradis fiscal : Couillard priéde s'expliquer

Anne-Marie Dussault s'entretient avec Alain Deneault, spécialiste des paradis fiscaux

Des voix s'élèvent pour demander au chef libéral Philippe Couillard de fournir des explications à la suite des révélations de Radio-Canada sur son placement de 600 000 $ dans un paradis fiscal, l'île de Jersey, pendant qu'il pratiquait la neurochirurgie en Arabie saoudite.

« Au moment même où la population du Québec fait son rapport d'impôts et alors que nous réclamons depuis plusieurs années de faire une lutte acharnée aux paradis fiscaux, il est inacceptable de voir qu'un prétendant au poste de premier ministre ait eu recours à ce stratagème », a déclaré le co-porte-parole de Québec solidaire, Amir Khadir.

« L'évitement fiscal est profondément immoral. M. Couillard doit s'expliquer et faire la lumière sur ses agissements ainsi que sur ses années en Arabie saoudite. » — Amir Khadir

Le député sortant de Mercier s'attend aussi à ce que « tous les chefs de parti s'engagent à exclure tout candidat ou député qui opère des entreprises ou possède des avoirs dans un paradis fiscal ». 

Invitée de l'émission 24/60, la candidate de la CAQ Sylvie Roy a raillé la position du chef du PLQ. « Je pense que M. Couillard a manqué une bonne occasion de se poser une question d'équité, parce que seuls les plus riches peuvent se payer des paradis fiscaux. Ils ne partagent pas tout le fardeau de la société québécoise », a dit Sylvie Roy.

Toujours à l'émission, le candidat du PQ, Daniel Lebel, s'est exclamé qu'il n'en revenait pas. « Hier, on parlait de transparence, on parlait de patrimoine, on parlait de REER, on parlait d'hypothèque qu'on voulait étendre sur la place publique et aujourd'hui on apprend que M. Couillard avait 600 000 $, c'est ce qu'il déclare, dans les paradis fiscaux. Moi, je n'en reviens pas de ça. » 

La candidate libérale Christine Saint-Pierre, qui participait aussi à l'émission, s'est portée à la défense de son chef, en rappelant que Philippe Couillard n'a rien fait d'illégal.

« On parle de quelque chose qui s'est passé il y a 20 ans. Lorsqu'il est revenu au pays, il a rapatrié cet argent. Il a fait une déclaration volontaire, il a payé les impôts sur les intérêts de l'argent », a déclaré Christine Saint-Pierre, ajoutant que les fiducies familiales constituent aussi une manière de ne pas payer d'impôt.

Philippe Couillard a précisé que ce placement provenait de ses revenus pendant qu'il pratiquait la neurochirurgie en Arabie saoudite, de 1992 à 1996. La pratique était tout à fait légale, puisqu'il avait à l'époque rompu tous ses liens avec le Canada.

À son retour au pays, M. Couillard a fait une déclaration volontaire sur l'existence de ce compte et il a payé des impôts, mais uniquement sur les intérêts, comme l'exige la loi.

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Vol MH370: recherches suspendues à cause de la météo

Le mauvais temps qui s'est abattu sur le sud de l'océan Indien a provoqué jeudi la suspension des recherches aériennes dans la zone présumée où le vol MH370 de la Malaysia Airlines s'est abîmé, le 8 mars, a annoncé un officier de la marine américaine.

Les cartes météo prévoient de fortes turbulences, des températures très négatives et une visibilité quasi nulle, a précisé le commandant Adam Schantz, qui dirige l'unité aérienne mise à disposition des recherches par les États-Unis.

« Tous les avions en vol rentrent à la base et les autres sorties prévues ont été annulées », a-t-il dit.

Les recherches se concentrent sur une zone de 400 km2 située à 2500 km au sud-ouest de la ville australienne de Perth.

De nouvelles images satellitaires y ont révélé la présence d'une centaine d'objets la présence d'une centaine d'objets qui pourraient être des débris du Boeing 777 disparu depuis le 8 mars avec 239 personnes à son bord.

 


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Couillard entend dévoiler sa situation financière, Marois refuse de faire de même

Written By Unknown on Rabu, 26 Maret 2014 | 14.18

Le compte rendu de Davide Gentile

Le chef du Parti libéral, Philippe Couillard, demande à ses adversaires de publier leur déclaration de revenus et de dévoiler leurs actifs et ceux de leur conjoint. Il s'engage à faire la même chose. Tant Pauline Marois que François Legault jugent qu'il n'est pas nécessaire de dévoiler les actifs, puisqu'ils sont déjà enregistrés auprès du commissaire à l'éthique.

« Je m'engage à divulguer non seulement ma déclaration de 2012, quand j'étais dans le secteur privé, mais également le bilan chiffré de mes actifs et ceux de mon épouse. Ces renseignements seront disponibles sur le site du PLQ avant le débat de jeudi », a dit d'emblée le chef libéral, en conférence de presse, à Trois-Rivières.

Invitant les autres chefs à faire de même, M. Couillard a dit qu'il s'agissait d'un geste essentiel pour assurer la transparence, un véritable « test ». Il soutient qu'il est possible de déplacer des actifs dans un couple, ce qui explique que la demande s'applique aussi aux conjoints.

« La transparence fait partie du lien de confiance. Elle sert à donner et à manifester la garantie d'intégrité. Pour les chefs de parti qui aspirent à diriger le Québec, c'est un niveau de transparence qui m'apparaît essentiel », a-t-il ajouté.

Le chef libéral a dû expliquer sa démarche. « Vous allez voir que ce n'est pas très compliqué. On a une maison et des REER, comme beaucoup de Québécois. J'ai bien réussi dans la vie. Je ne dis pas que je suis pauvre. L'idée, ce n'est pas de faire un concours indiquant qui est le plus riche ou le moins riche, mais [de montrer aux Québécois] qui est la personne qui se trouve devant eux et qui veut être premier ministre du Québec. »

En réponse à un journaliste qui tentait de savoir si la manœuvre visait Claude Blanchet, le mari de Pauline Marois, le chef libéral s'est défendu de cibler une personne en particulier.

« Je vise tous les chefs de parti et leurs conjoints. Les remarques des derniers jours de Mme Marois et de M. Legault, ce n'est pas le genre de politique que j'aime. Je comprends que des fois on puisse salir pour se faire élire, mais je ne suis pas sûr que c'est ce que les Québécois veulent entendre », a-t-il répondu.

Rappelons que, dans un enregistrement diffusé à la commission Charbonneau, l'ex-président de la FTQ, Michel Arsenault, disait vouloir discuter avec Pauline Marois, tout en parlant d'un « deal » passé avec son mari, Claude Blanchet. Les adversaires de Mme Marois ont maintes fois tenté d'avoir des réponses concernant un prêt accordé par le Fonds à Capital BLF, une entreprise dont Claude Blanchet a abandonné la direction après l'accession de Pauline Marois au pouvoir, en 2012.

Philippe Couillard soutient par ailleurs qu'il n'a « pas un sou hors Québec ». Il a été amené à faire le point sur ses activités en Arabie saoudite - où il a cofondé un service de neurochirurgie dans les années 1990.

« Les gens seront bien déçus quand ils vont voir mes états financiers. Il n'y a pas de millions là. En Arabie, comme tous les gens là, j'étais non résident. J'ai placé mes avoirs dans une banque étrangère. Quand je suis revenu, j'ai rapatrié ça chez nous, j'ai acheté une maison, et j'ai payé de l'impôt sur ce qui restait. »

Marois ne se prêtera pas à l'exercice

De son côté, Pauline Marois a jugé que la demande de Philippe Couillard était une tentative de diversion. Elle a du même souffle refusé de dévoiler ses états financiers.

« La réponse est non », a-t-elle dit aux journalistes, à Blainville. « Le commissaire à l'éthique a reçu tous les documents que je devais déposer et que mon conjoint devait déposer, et il était très satisfait. Par ailleurs, le salaire de la première ministre est connu. »

« M. Couillard essaie de faire de la diversion parce qu'il n'a rien à proposer en matière d'intégrité. Il ne se rend pas compte qu'un code d'éthique a été déposé. Évidemment, il n'y avait pas de commissaire à l'éthique quand il était au gouvernement », a-t-elle poursuivi.

De son côté, après avoir laissé entendre qu'il était ouvert à l'idée en autant que les autres chefs le fassent, François Legault a nuancé sa position en après-midi. Le chef de la Coalition avenir Québec a souligné que les actifs étaient déjà déclarés au commissaire à l'éthique. « Quand on dépose notre rapport d'impôt, je pense que c'est surtout ça qui est important. De savoir combien vaut la maison de Mme Marois, là, je pense qu'on tombe dans le domaine un peu personnel », a-t-il précisé.

La co-porte-parole de Québec solidaire, Françoise David, a dit mardi avoir déjà rendu publique sa déclaration de revenus.

Concernant le refus de Mme Marois, Philippe Couillard a dit en après-midi « c'est sa décision. [Mais] elle aurait peut-être dû y penser un peu plus longtemps. Les citoyens s'attendent à ça ».

En 2012, François Legault et Pauline Marois avaient accepté de publier leur déclaration d'impôt, contrairement à leur adversaire libéral, Jean Charest.

Formation professionnelle

M. Couillard était à Trois-Rivières, mardi, pour faire part des engagements de son parti dans le domaine de la formation professionnelle.

Le PLQ veut s'inspirer de l'Allemagne et de ses écoles de métier pour offrir davantage de stages en entreprise dans les programmes de formation professionnelle. Il désire aussi assouplir les critères d'entrée pour les formations menant à des diplômes d'études professionnelles (DEP) ou encore à des diplômes d'études collégiales (DEC). Enfin, il veut qu'il soit plus facile de passer d'une formation à une autre, en créant des « passerelles » autant dans la formation professionnelle qu'au collégial et à l'université.

M. Couillard s'est engagé à ne pas revoir les frais de scolarité à l'université - il s'en tiendrait à l'indexation actuelle de 3 % par année. Il reconnaît toutefois que les institutions manquent de financement. Il misera à ce chapitre sur les revenus de brevets, l'accroissement du nombre d'étudiants étrangers et l'augmentation de la philanthropie. Il n'est pas question pour lui de moduler les frais en fonction des programmes.

Un gouvernement libéral reverrait aussi la gestion des universités.

Lundi, le PLQ a fait la promesse de mettre en place un nouveau crédit d'impôt en matière de rénovation domiciliaire.

M. Couillard a été la cible de ses adversaires Pauline Marois et François Legault, notamment au sujet de la commission Charbonneau. Il a dû répondre à plusieurs questions au lendemain des déclarations d'un candidat libéral sur les circonstances ayant mené à la mise en place d'une commission d'enquête sur l'industrie de la construction.


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Blizzards et vents forts menacent les provinces Atlantique

L'Atlantique est prête à affronter la tempête, expliquent Nadia Gaudreau et Rebecca Martel.

Les responsables des mesures d'urgence invitent les gens à se préparer en vue de la tempête de neige, prévue mercredi en Atlantique.

Le blizzard et les vents forts pourraient entraîner des pannes d'électricité, de même que des inondations près des côtes. Les marées, selon le météorologue d'Environnement Canada Claude Côté, risquent d'être beaucoup plus hautes que la normale.

« Avec des vents très forts du secteur nord-est, on surveille des mouvements possibles de glace, explique-t-il. Donc, la marée haute qui sera surtout en fin d'après-midi mercredi, mais avec les conditions météorologiques, on s'attend d'avoir des niveaux d'eau élevés ».

De 15 à 40 centimètres de neige sont attendus par endroits. La neige sera propulsée par des vents forts et des bourrasques pourraient atteindre 130 kilomètres à l'heure. Dans la région de Port aux Basques, à Terre-Neuve, Environnement Canada prévient que les rafales pourraient même atteindre 180 km à l'heure, mercredi soir.

Les prévisions sont également alarmantes pour les gens situés à l'intérieur des terres, qui devraient recevoir des vents violents.

« C'est un système qui s'intensifie rapidement, et on dit que plus le système est intense, plus il est creux, plus les vents associés à ce système sont importants.  » — Claude Côté, météorologue d'Environnement Canada

Une « bombe météorologique » est un cyclone extratropical qui se développe rapidement, toujours par temps froid, et qui peut avoir une force semblable à celle d'un ouragan.

L'Organisation des mesures d'urgence du Nouveau-Brunswick suggère aux gens d'avoir un approvisionnement de 72 heures en provisions, en eau et en piles, et d'avoir sous la main suffisamment de médicaments pour quelques jours.

[<a href="//storify.com/RadioCanadaInfo/recommandations-des-autorites" target="_blank">View the story "Recommandations des autorités" on Storify</a>]

Le site des prévisions météorologiques d'Environnement Canada


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Glissement de terrain dans l'État de Washington: au moins 24 morts

Les secouristes ont retrouvé d'autres corps dans les débris et la boue laissée par le glissement de terrain dans l'État de Washington, portant le bilan à au moins 24 morts, a annoncé le bureau du shérif du comté.

Mardi soir, les autorités ont annoncé avoir trouvé deux corps et en avoir localisé huit autres. Le précédent bilan faisait état de 14 morts.

En matinée, les pompiers avaient indiqué que la liste des personnes disparues comptait 176 noms. Le directeur du département des urgences du comté de Snohomish, John Pennington, a toutefois noté que cette liste allait être révisée au cours de la journée afin de repérer les personnes qui pourraient y être inscrites plus d'une fois.

Les équipes de secours sont de plus en plus pessimistes quant à la possibilité de retrouver des survivants dans les décombres.

« Malheureusement, nous n'avons trouvé aucun signe de vie aujourd'hui », a déploré Travis Hots, chef des pompiers du comté de Snohomish.

L'état d'urgence a été déclaré par les autorités du comté de Snohomish et de l'État de Washington, ainsi que par le président Barack Obama, ce qui a permis de débloquer des fonds pour assurer les efforts de recherche et de sauvetage.

En plus du personnel déjà en place, le chef Hots a annoncé qu'une cinquantaine de membres de la Garde nationale américaine ainsi que 70 membres de l'équipe de recherche et de sauvetage en zone urbaine de l'Agence fédérale de gestion des situations d'urgence (FEMA) se joindront aux efforts mardi.

Travis Hots a souligné que de dizaines de bénévoles locaux participent également aux efforts et que ceux-ci ont été inscrits sur la liste des travailleurs d'urgence. En tout, 200 personnes s'affairent dans les décombres.

M. Hots a par ailleurs demandé aux autres citoyens d'éviter de se rendre seuls sur le site du désastre pour y faire des recherches, car, ne sachant pas qu'ils sont là, les équipes ne pourraient pas les avertir si elles devaient faire évacuer le secteur.

Le chef des pompiers a ajouté que le sol est toujours instable et que lundi, par exemple, des travailleurs ont été évacués d'une zone de recherche le temps d'en réévaluer la stabilité.

De la pluie est prévue au cours des prochains jours, mais cela ne devrait pas ralentir les efforts, selon le directeur du département de la gestion des urgences, John Pennington.

Par ailleurs, une seconde route d'accès vers à la communauté de Darrington, située à l'est du désastre, devrait bientôt être ouverte, selon le directeur des travaux publics du comté de Snohomish, Steve Thomson.

Ce dernier a également déclaré que ses équipes surveillaient le bras nord de la rivière Stillaguamish, dans la zone du désastre. Il a expliqué que le cours d'eau se comportait comme prévu et que, même s'il croit que son niveau augmentera au cours des prochains jours en raison de la pluie, cela ne devrait pas compliquer les efforts de recherche dans la zone du glissement de terrain.

Tout pour retrouver des vivants


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Harper piqué au vif par «la mentalité» de Moscou

Stephen Harper a lancé quelques piques à la Russie, mardi, mettant en doute la « mentalité » du leadership à Moscou pour avoir banalisé la condamnation, par le Canada, de ses actions en Crimée, et pour avoir imposé des sanctions à un important leader ukraino-canadien.

Lors d'une conférence de presse à La Haye, aux Pays-Bas, le premier ministre s'est quelque peu emporté lorsqu'il a abordé les sanctions imposées plus tôt cette semaine par la Russie contre plusieurs politiciens et responsables canadiens, mais aussi contre Paul Grod, directeur du Congrès des Ukrainiens-Canadiens.

À l'issue du sommet sur la sécurité nucléaire, le premier ministre a estimé que Moscou n'avait pas seulement imposé de sanctions à des élus, mais avait également puni un homme, simplement parce qu'il était d'origine ukrainienne.

Pour le premier ministre, cela explique entre autres les craintes qu'entretiennent les Ukrainiens face à leur ancien maître soviétique, en plus d'en dire long sur le fonctionnement du gouvernement russe.

M. Harper a également remis en question la « mentalité » du régime du Kremlin, en réponse aux remarques d'un responsable russe, selon qui le Canada ne devrait pas s'immiscer dans les affaires de Moscou, en raison de son éloignement de l'Europe de l'Est.

Le Canada, martèle le premier ministre, a tous les droits de condamner l'agression russe en Ukraine, y compris l'annexion de la Crimée il y a une semaine.

Les commentaires de M. Harper surviennent au lendemain de l'exclusion, par le G7, de la Russie du Groupe des huit. Des responsables russes ont, de leur côté, indiqué mardi qu'ils espéraient garder contact avec leurs partenaires du G8.

Le président américain Barack Obama et ses alliés du G7 se sont entendus pour ne pas imposer de sanctions économiques plus sévères à Moscou, à moins que le Kremlin ne poursuive ses conquêtes territoriales en Europe de l'Est, dans le cadre de la pire crise dans la région depuis la Guerre froide. Au cours de sa propre conférence de presse à la fin du sommet sur la sécurité nucléaire (un sujet grandement relégué aux oubliettes en raison de la crise ukrainienne), M. Obama a assuré qu'aucune force militaire ne serait employée pour expulser la Russie de la Crimée.

Il a cependant ajouté que l'annexion de cette péninsule stratégique bordant la mer Noire n'était pas encore « coulée dans le béton ». M. Harper a pour sa part appelé à une « inversion complète » des gestes de Moscou dans la région.

« La Russie doit agir de façon responsable et montrer encore une fois qu'elle est prête à respecter les normes internationales, a dit M. Obama. Si elle n'agit pas en ce sens, il y aura des coûts. »

Harper en Allemagne

Stephen Harper entamera ce mercredi une visite de deux jours en Allemagne. Il doit rencontrer la chancelière Angela Merkel qui, tout comme M. Harper, est l'un des vétérans leaders du G7. Les deux dirigeants ont établi une bonne relation. Comme le mentionne M. Harper, Mme Merkel et lui « ont vécu une série de hauts et de bas sur le plan de l'économie, ainsi que dans le domaine politique ».

Les Allemands, tout comme d'autres nations européennes, étaient tout d'abord réticents à imposer de sévères sanctions économiques à la Russie, en raison de leurs liens commerciaux étroits avec Moscou et de leur dépendance envers le gaz et le pétrole russes.

Au cours des dernières semaines, Mme Merkel s'est rapprochée de la position plus intransigeante de l'Amérique du Nord, furieuse semble-t-il après que le président russe Vladimir Poutine l'eut faussement assurée, le mois dernier, qu'il n'avait aucune visée sur la Crimée.

M. Harper a dit vouloir rassurer Mme Merkel que le Canada pourrait aider les Allemands dans le cas d'une crise énergétique si l'Occident impose des sanctions envers le lucratif secteur énergétique russe. « Il y a des opportunités économiques pour le Canada; c'est évidemment notre intention, dans tous les cas, de faire ce que nous pouvons pour tenter d'exporter de l'énergie à l'extérieur du continent nord-américain. Cela étant dit, nous étudions un programme de sanctions. Nous croyons tous qu'à court terme, cela nous causera tous des problèmes, Canada y compris. »


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Des responsables du PQ rencontrés par l’UPAC

Le directeur général du Parti québécois, Sylvain Tanguay, et son directeur des finances et de l'administration, Pierre Séguin, ont rencontré deux enquêteurs de l'escouade Marteau, en février dernier.

Le PQ, qui en fait état dans un communiqué, précise que cette rencontre a eu lieu « de manière informelle ».

Les policiers « ont affirmé vouloir obtenir, de tous les partis politiques, des renseignements quant au financement du parti, à sa structure et à ses méthodes de financement », selon le communiqué du PQ.

La rencontre aurait été gardée secrète à la demande de l'Unité permanente anticorruption (UPAC), selon le PQ.

« Les représentants du Parti Québécois ont expliqué que son financement est assuré par des bénévoles, que pour chaque don, une fiche était dûment remplie avec tous les renseignements sur le donateur et un reçu était émis », explique le PQ.

La formation de Pauline Marois rappelle qu'elle n'a été soumise à aucune perquisition et n'a pas eu d'autres rencontres avec les enquêteurs et aucun document n'a été demandé.

Couillard : « Un contraste entre le discours et les événements réels »

« Je pense qu'on est au comble de l'hypocrisie », a déclaré le chef libéral, Philippe Couillard, en référence à la plainte portée plus tôt dans la journée par le PQ à l'endroit de son parti. 

« C'est assez, pour le PQ, de se draper dans la vertu. La vérité, elle apparait depuis le rapport Moisan [en 2006] et elle apparait encore aujourd'hui », a ajouté M. Couillard.

Lorsqu'un journaliste lui a fait remarquer qu'aucune perquisition n'avait été faite lors de la rencontre entre l'UPAC et le PQ, le chef du PLQ a estimé que « oui, il y a une différence [entre rencontre et perquisition], mais je remarque un contraste entre le discours des derniers mois, même des dernières années, et puis les événements réels. »

Le porte-parole de la Coalition avenir Québec (CAQ), Guillaume Simard-Leduc, a indiqué pour sa part que son parti n'a jamais eu de rencontre avec l'UPAC et n'a jamais reçu de demande en ce sens.


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Les anglophones sont loin de bouder la Belle province

Written By Unknown on Selasa, 25 Maret 2014 | 14.18

Une enquête de Ici Radio-Canada Ottawa-Gatineau révèle que le prix avantageux des maisons du côté québécois et le faible coût des garderies ont contribué depuis 10 ans à faire croître la population de Gatineau de 5000 personnes aux dépens d'Ottawa.

Pourtant, un sondage de CBC, publié en février dernier, indiquait que 51 % des anglophones du Québec avaient sérieusement songé à déménager durant l'année.

Dans les faits, pour l'ensemble du Québec, l'exode des anglophones est en chute depuis de nombreuses années.

Entre 1976 et 1981, soit peu après l'élection du Parti québécois en 1976, 106 000 anglophones ont quitté le Québec et pendant la période du référendum de 1995, ils sont 24 500 à avoir plié bagage.

Les données du dernier recensement montrent que les départs ont chuté à 5 900 entre 2006 et 2011, ce qui montre que l'on est plus proche d'un ralentissement que d'une accélération des départs des anglophones.

« Ce qu'on voit, c'est que le poids des anglophones augmente aussi, et ça, c'est quelque chose qu'on n'a jamais vu dans l'histoire des recensements. » — Charles Castonguay, professeur titulaire au Département de mathématique de l'Université d'Ottawa

Selon le dernier recensement fédéral, la population de la belle province déclarant avoir l'anglais comme langue maternelle s'est accrue de plus de 40 000 personnes, passant de 8,2 % en 2006 à 8,3 % en 2011. Cette augmentation est une première au Québec en l'espace de 38 ans.

D'après un reportage de Marc Gauthier.

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Couillard accuse le PQ de vouloir refaire l'élection de 2012

Les précisions de Davide Gentile

Le chef du Parti libéral du Québec, Philippe Couillard, a dû répondre lundi à plusieurs questions sur la commission Charbonneau au lendemain des déclarations d'un candidat libéral sur les circonstances ayant mené à la mise en place d'une commission d'enquête sur l'industrie de la construction.

Le candidat libéral dans Portneuf, Michel Matte, a affirmé que derrière les portes closes du caucus libéral, des députés dissidents avaient exprimé le souhait qu'une commission d'enquête soit mandatée le plus rapidement possible, malgré les résistances publiques de l'ancien premier ministre Jean Charest.

« Il y a toujours des discussions dans les caucus, a soutenu Philippe Couillard. Ce qui est important de rappeler à la population, c'est que la commission Charbonneau est en place, qu'elle a été créée par le gouvernement libéral et qu'elle va faire ses recommandations, qui devront être suivies. »

Le chef libéral n'a pas nié qu'il pensait que la commission d'enquête aurait dû être déclenchée plus tôt. « Je pense que cela aurait été bénéfique de la faire plus tôt. Ceci dit, elle est en place et son effet bénéfique va être le même. Ce n'est pas le délai de mise en place qui va faire en sorte qu'elle est moins utile. Au contraire, elle risque d'être même plus utile », a soutenu M. Couillard.

« On ne refait pas l'élection de septembre 2012. Elle a eu lieu, les Québécois se sont prononcés, on est maintenant à une élection d'avril 2014. » — Philippe Couillard

La chef du Parti québécois, Pauline Marois, a de nouveau demandé lundi à Philipe Couillard et aux candidats libéraux de se dissocier de l'« ère Charest », disant avoir la meilleure équipe au PQ pour assurer l'intégrité à Québec.

Elle leur demande de dire clairement s'ils étaient pour ou contre une commission d'enquête publique sur l'industrie de la construction, rappelant que des libéraux sous le gouvernement Charest avaient voté à 11 reprises contre la tenue d'une enquête publique.

Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, a estimé que Philippe Couillard faisait preuve de l'« incohérence la plus totale ». « Si cela a été utile de retarder cette commission, c'est utile seulement pour le Parti libéral du Québec, sûrement pas pour les intérêts des Québécois », a tranché M. Legault.

L'ancien premier ministre Jean Charest, qui livrait un discours lundi après-midi devant la Chambre de commerce française au Canada, à Montréal, a refusé de répondre aux questions des journalistes, invoquant un manque de temps. Pour François Legault, « monsieur Couillard a demandé à monsieur Charest de se taire ». « Il ne veut sûrement pas que le gars qui eu eu les deux mains sur le volant pendant neuf ans réponde à trop de questions actuellement, parce que ça mettrait le Parti libéral dans la merde », a-t-il déclaré.

Philippe Couillard a accusé le PQ et Pauline Marois de vouloir faire diversion avec des sujets comme un éventuel référendum, des allégations d'irrégularités électorales, ce qu'il a décrit comme une attaque « presque grotesque » du PQ contre le Directeur général des élections, et même les mesures de renforcement de la Charte de la langue française. À ce sujet, M. Couillard estime que le français se porte bien au Québec et n'apporterait donc aucune modification à la loi 101 actuelle. Il a qualifié de « vexatoires » les mesures proposées par le PQ.

« Je mets ça dans le grand sac des diversions qui visent à toujours ramener les Québécois dans un état d'inquiétude, d'appréhension : on est assiégé, on nous menace de partout, de façon à les amener dans la "cage à homards". On a déjà vu ça, c'est la même manœuvre chaque fois », a lancé le chef libéral, rappelant une métaphore déjà employée par l'ex-premier ministre Jacques Parizeau pour illustrer les conséquences d'un « oui » au référendum.

Encourager la rénovation domiciliaire

Entouré de candidats de la région de l'Estrie, M. Couillard était à Sherbrooke pour faire la promesse de mettre en place un nouveau crédit d'impôt en matière de rénovation domiciliaire. Il a décrit ce type de mesures comme un « outil puissant de relance à court terme de l'emploi ». Le chef libéral a affirmé que cette mesure serait efficace contre le travail au noir, puisque pour avoir droit au crédit, un propriétaire doit présenter ses factures.

Les libéraux proposent un crédit d'impôt de 20 %, jusqu'à concurrence de 2500 $, pour des dépenses de rénovation effectuées avant le 31 décembre 2016. La valeur minimale des travaux devra atteindre 3000 $.

Tous les propriétaires de leur résidence principale, que ce soit une maison unifamiliale, une copropriété ou un immeuble de deux ou trois logements, pourraient profiter de ce crédit d'impôt. S'y ajouteraient les maisons intergénérationnelles et les adaptations de domicile pour personnes handicapées et aînées en perte d'autonomie.

Le crédit pour rénovation verte, qui doit prendre fin en décembre prochain, serait intégré au nouveau crédit d'impôt et, donc, prolongé jusqu'en décembre 2016.


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