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«Toi, signerais-tu un deal avec Vito Rizzuto?» - M. Arsenault

Written By Unknown on Kamis, 31 Oktober 2013 | 14.18

Le reportage de Catherine Kovacs et l'analyse d'Isabelle Richer

C'est grâce à Ken Pereira que le président de la FTQ, Michel Arsenault, apprendra le 16 février 2009 que Raynald Desjardins, proche du crime organisé italien, se trouve derrière Carboneutre, entreprise pour laquelle Jocelyn Dupuis tentait depuis mai 2008 d'obtenir du financement du Fonds de solidarité.

Un texte de Bernard Leduc

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C'est en effet lors d'une conversation ce jour là que l'ex-syndicaliste Ken Pereira lui révèle avoir en sa possession une carte d'affaires de Carboneutre au nom de Raynald Desjardins. Il se propose d'ailleurs de venir la porter à sa secrétaire, comme le révèlent les écoutes électroniques effectuées par la SQ, présentées à la commission par l'enquêteur Nicodemo Milano.

M. Arsenault, qui avait jusqu'alors soutenu l'ancien directeur général de la FTQ-Construction dans ses démarches en faveur de Carboneutre auprès du Fonds, dont il préside le CA, réagit sans éclat de voix, mais prend bien soin d'ajouter : « mets ça dans une enveloppe, je veux pas que personne ne voie ça ».

En entrevue à 24/60 ce 30 octobre, Ken Pereira a affirmé que s'il a cherché, puis réussi à mettre la main sur la carte d'affaires de Raynald Desjardins, c'est parce qu'il était « en mission commandée » pour Michel Arsenault.

Le sort de la demande de Carboneutre au Fonds sera alors rapidement scellé, comme le montre une conversation du 22 février entre M. Arsenault et son conseiller politique, Gilles Audette. « Quand il va revenir le 1er avril, je vais le pogner mon Jocelyn, m'a dire là : garde, ça, oublie ça, c'est non », lance, en colère, M. Arsenault. M. Dupuis est alors en vacances en Floride...

« Toi, signerais-tu un deal avec Vito Rizzuto, le vice-président d'une compagnie? Non. Bon, ben le Fonds ne signera pas ça. » — Échange entre MM. Arsenault et Audette

M. Arsenault semble cependant en savoir quelque peu sur le passé douteux de Domenico Arcuri, le patron officiel de Carboneutre avec lequel le Fonds traitait jusqu'ici, lorsqu'il lance, sur Arcuri père et fils : « Ah ça, c'est des bandits purs. Domenico Arcuri ».

Selon des documents obtenus par la commission, la demande faite par Carboneutre au printemps 2008 auprès du Fonds sera rejetée en avril 2009, notamment en raison de prévisions financières irréalistes. La présence du crime organisé n'est pas mentionnée pour expliquer ce rejet.

M. Arsenault en avisera lui-même M. Dupuis le 30 avril, lors d'une conversation téléphonique.

Et malgré cette révélation, Ken Pereira ne semble pas pour autant dans leurs bonnes grâces, puisque M. Audette le qualifie de « danger public ».

Desjardins, patron occulte de Carboneutre

Les extraits d'écoutes électroniques présentés devant la commission depuis mardi portant sur l'infiltration de Carboneutre par le crime organisé ont permis de révéler la grande proximité entre Raynald Desjardins - patron occulte de Carboneutre -  et Jocelyn Dupuis, ancien directeur général de la FTQ-Construction.

Ces écoutes, effectuées entre mai 2008 et le printemps 2009, démontrent surtout que M. Desjardins a la haute main sur Carboneutre.

« C'est clair qu'en réalité, c'est Raynald Desjardins qui s'occupe des activités au quotidien. » — L'enquêteur Nicodemo Milano

C'est à la mi-novembre que Jocelyn Dupuis fait officiellement son entrée chez Carboneutre avec le titre de directeur général, après avoir pendant des mois oeuvré officieusement pour l'entreprise par son démarchage auprès de Michel Arsenault.

Selon une conversation entre MM. Dupuis et Joe Bertolo (lui aussi impliqué dans Carboneutre) il est alors convenu qu'il participera désormais aux réunions avec le Fonds, soit avec son vice-président à l'investissement Gaétan Morin. M. Dupuis prend alors de plus en plus de place dans les décisions de l'entreprise, mais toujours sous la supervision de M. Desjardins.

Une conversation entre MM. Dupuis et Desjardins ne laisse en effet aucun doute sur qui décide à Carboneutre. Le 15 décembre, ce mafieux notoire l'appelle pour le convoquer à une rencontre avec M. Arcuri « pour définir toutes les tâches des employés », dont les leurs.

Carboneutre miné par l'amateurisme de sa direction

Les écoutes électroniques réalisées lors de l'opération Diligence ont aussi permis de mettre en lumière les difficulté de l'équipe de Carboneutre à monter un dossier solide à présenter au Fonds de solidarité pour en obtenir le financement tant convoité, malgré la relation privilégiée qu'entretient Jocelyn Dupuis avec Michel Arsenault.

La commission a notamment présenté un courriel saisi par la SQ lors d'une perquisition pour fraude chez M. Dupuis. Dans ce courriel du 30 septembre 2008 envoyé par Gaétan Morin à Michel Arsenault, M. Morin lui explique qu'il juge faible le plan financier de Carboneutre. M. Arsenault fera suivre ce courriel à M. Dupuis.

On entend aussi M. Dupuis et Joe Bertolo, frère d'un mafieux notoire, sur la possibilité d'approcher Investissement Québec pour du financement, afin de montrer leur sérieux au Fonds (cette démarche n'aboutira pas). Selon M. Nicodemo, Joe Bertolo est davantage un proche de M. Desjardins que de M. Arcuri.

La commission a aussi fait entendre une conversation du 24 novembre entre Michel Arsenault et Gaétan Morin du Fonds FTQ au sujet d'une rencontre que ce dernier doit avoir avec les gens de Carboneutre pour obtenir des projections financières plus élaborées. M. Arsenault souligne à M. Morin qu'il s'agit d'une entreprise intéressante, mais ce dernier paraît bien moins optimiste.

Le président de la FTQ prend alors la peine de souligner à M. Morin que c'est à lui que revient la décision d'accepter ou non le dossier :« Si ça a pas d'allure, tu m'enverras un e-mail de 4-5 lignes me dire pourquoi pis je dealerai avec ça ».

« Moi c'est clair, c'est ça je me suis engagé auprès de Dupuis, j'ai dit : ''regarde, c'est Gaétan Morin qui l'a, tu peux pas aller plus haut que ça". » — Michel Arsenault

Il n'est pas anodin de remarquer que M. Arsenault va évoquer lors de la conversation le dossier de Pascal une entreprise reprise par le Hells Angel Ronnie Beaulieu avec l'aide du Fonds.

« T'auras pas besoin d'aller faire des marches le soir comme t'as fait dans Pascal pis de te poser des questions sur l'avenir », dit Michel Arsenault à Gaétan Morin.

Une conversation tenue le 26 janvier entre M. Desjardins et Dupuis laisse croire que ces derniers commencent à se faire à l'idée que le Fonds pourrait bien ne pas investir dans Carboneutre.

« D'une manière ou d'une autre si le Fonds n'embarque pas, on a Investissement Québec. J'aimerais mieux avoir le Fonds mais... » — Raynald Desjardins s'adressant à Jocelyn Dupuis

Marlène Girard désespérée par Arcuri

L'amateurisme de l'équipe de direction de Carboneutre, au premier chef de Domenic Arcuri, est bien illustré par des conversations enregistrées en novembre entre M. Dupuis et Marlène Girard, gestionnaire chez Carboneutre.

Elles montrent toute son exaspération devant la mauvaise gestion de l'entreprise par le patron officiel de Carboneutre, ce qui complique, avance-t-elle, sa tâche pour monter des dossiers cohérents à présenter au Fonds et à Investissement Québec.

« On peut pas toujours faire des gaffes comme Domenic fait sans arrêt », laisse-t-elle tomber.

Elle demandera aussi, dans une autre conversation avec M. Dupuis, qu'il intervienne auprès de M. Arcuri pour qu'il cesse ses pressions auprès du ministre de la Famille Tony Tomassi qui tente d'obtenir pour eux un certificat auprès de ses collègues de l'Environnement.

M. Desjardins fera d'ailleurs passer ce dossier des mains de M. Arcuri à Dupuis.

Elle se plaindra à nouveau de M. Arcuri le 2 février 2009 à Jocelyn Dupuis en soulignant que ses efforts pour monter le dossier pour le Fonds sont minés par la gestion d'Arcuri, qui peine notamment à la payer, ainsi que tous ceux qui travaillent au dossier.

La version d'Arsenault sur Dupuis mise à mal

Les extraits diffusés par la commission depuis mardi ont mis à mal la version des faits du président de la FTQ Michel Arsenault tant sur son traitement du dossier Carboneutre que sur ses relations avec Jocelyn Dupuis.

Les révélations de Ken Pereira sur les dépenses somptuaires de M. Dupuis faites le 19 août 2008 à M. Arsenault ne semblent pas avoir mis à mal la relation entre les deux hommes, ou encore nui aux tentatives de M. Dupuis d'avoir accès au Fonds pour financer Carboneutre, du moins jusqu'au dénouement spectaculaire du 16 février 2009.

Pourtant, déjà, en mars 2009, M. Arsenault avait affirmé aux médias qu'en septembre 2008, confronté aux factures, ainsi qu'à d'autres informations sur les liens interlopes de M. Dupuis, il avait exigé sans détour le départ de ce dernier : « Il ne méritait plus d'être un permanent de la FTQ. Il ne méritait plus d'être associé à la FTQ ni à la FTQ-Construction ».


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Explosion dans une usine de produits chimiques à Granby

Un incendie provoqué par une explosion dans une entreprise de produits chimiques de Granby, en Montérégie, était toujours en cours, mais maîtrisé, mercredi soir.

L'incident s'est produit vers 17 h dans l'usine Aldex Chemical, située rue Laurent. L'immeuble a été détruit à 90 %. Un imposant panache de fumée noire pouvait être aperçu à plusieurs kilomètres de l'usine et couvrait une partie de la ville.

Des ouvriers s'affairaient en soirée à protéger le lieu d'entreposage des produits chimiques. On notait la présence d'acide sulfurique très corrosif, mais pas toxique, de même que de l'ammoniac et du styrène.

Un important périmètre de sécurité a été établi. Des usines du secteur, principalement industriel, ont été évacuées. Un avis d'évacuation a aussi été lancé pour 200 à 300 résidences à proximité.

Urgence Environnement effectuait des tests de qualité de l'air dans les rues avoisinantes.

L'explosion, dont on ne connaît pas l'origine, n'aurait pas fait de blessés.

Aldex Chemical de Granby est en activité depuis 34 ans et emploie 18 personnes. Il s'agit d'une entreprise de produits chimiques spécialisée dans la fabrication de résines et de caoutchouc synthétique utilisés dans les stations d'eaux usées.

Urgence Environnement s'y était rendu la semaine dernière pour un déversement de produits chimiques dans les égouts pluviaux. Il s'agit de la troisième intervention des services d'urgence à survenir à cette entreprise en moins de deux ans.


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Ken Pereira ne regrette rien

Il a vécu la peur, les menaces et l'exil forcé. Ken Pereira a payé cher ses révélations sur les dépenses faramineuses de l'ancien directeur général de la FTQ-Construction, Jocelyn Dupuis. Mais il ne regrette rien.

Dans une entrevue accordée à l'émission 24/60 à RDI, l'ancien directeur du local 1981 de la FTQ-Construction est revenu sur la controverse déclenchée en 2009 par son passage à l'émission Enquête.

« On est au Québec ici. On est une société libre, distincte. Il faut se tenir debout. » — Ken Pereira

On y apprend notamment qu'il n'a pas tout dit au sujet de Jocelyn Dupuis. « J'ai été très correct [...] J'aurais pu en dire beaucoup plus », déclare-t-il. Il estime que les dépenses extravagantes de Jocelyn Dupuis ont coûté 4 millions de dollars aux travailleurs de la FTQ-Construction.

Quant au président de la FTQ, Michel Arsenault, il refuse de lui jeter tout le blâme, mais ajoute qu'il « a joué avec ma vie », en référence aux liens de Jocelyn Dupuis avec Raynald Desjardins, un proche de la mafia, et le monde interlope. « Ils veulent utiliser la mafia pour me faire peur ».

Il revient également sur le traumatisme crânien survenu lors d'une chute dans un escalier, qui l'a forcé à interrompre son témoignage durant deux semaines.

On apprend par ailleurs que Ken Pereira, forcé de travailler en Alberta depuis 2009, souhaite revenir un jour travailler au Québec. « Je suis syndicaliste, je suis Québécois et j'adore la FTQ », conclut-il.


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Pas de grève chez Renaud-Bray… pour l’instant

Le Syndicat des employés professionnels et de bureau (SEPB-Québec), qui représente 250 employés de la chaîne de librairies Renaud-Bray, a accepté de reporter le déclenchement de la grève générale initialement prévue à minuit, mercredi.

Le syndicat a indiqué, par communiqué, qu'il avait pris cette décision à la demande du conciliateur. Celui-ci a convoqué les deux parties à une rencontre, vendredi.

Le SEPB dit avoir présenté, mercredi, une offre globale de règlement dans l'espoir « d'éviter la grève ».

Toutefois, la partie patronale a réagi en dénonçant ce qu'elle considère comme des « moyens de pression qui ne sont nullement de nature à faire progresser la situation ».

Elle a dit que l'offre présentée par le syndicat reposait sur une tactique du « tout ou rien », faisant valoir que les questions salariales n'avaient pas encore été abordées jusqu'à maintenant.

La direction a indiqué que les 11 succursales touchées, la plupart dans la région montréalaise, demeureront ouvertes même s'il y a grève. Les heures d'ouverture seront modifiées dans certains cas.

La reconnaissance du métier de libraire, la stabilité des horaires et les conditions salariales sont les priorités du SEPB dans cette négociation. Le syndicat demandait aussi des augmentations de 3 % par année pendant trois ans.

Les employés ont déclenché une grève de 48 heures, la fin de semaine dernière. Ils avaient voté pour des moyens de pression pouvant aller jusqu'à une grève illimitée lors d'une assemblée, le 11 octobre.

La convention collective est échue depuis le 31 décembre.

La Presse Canadienne


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Trudeau passe à l’offensive

L'analyse d'Emmanuelle Latraverse

Exclusif - Radio-Canada a appris que le Parti libéral du Canada s'apprête à lancer une vaste offensive publicitaire pancanadienne.

Radio-Canada a obtenu en exclusivité les publicités de 30 secondes en français, qui seront diffusées à partir de lundi, au lendemain du congrès du Parti conservateur à Calgary.

La campagne sera aussi faite en anglais sur toutes les grandes chaînes de télévision du pays. Les publicités seront d'abord distribuées aux membres et sympathisants libéraux.

Dans ses publicités, Justin Trudeau se présente comme le candidat de la transparence et du changement. Le message libéral s'adresse aux citoyens las de la politique.

À aucun moment, le chef libéral ne mentionne le nom du premier ministre, Stephen Harper, ou encore le scandale des dépenses au Sénat. Il veut se présenter comme un candidat au-dessus de la mêlée.

Justin Trudeau est présent dans l'actuel débat politique, sur la scène fédérale, mais c'est plutôt le chef néo-démocrate, Thomas Mulcair, qui mène l'attaque.

Le Parti libéral en profite pour miser sur leur plan de match à long terme. Le chef divise son temps entre la colline parlementaire et le travail de terrain. Mercredi, il était à Calgary pour livrer un discours et participer à un grand rassemblement partisan.

Les libéraux espèrent ainsi s'approprier le vote défavorable aux conservateurs, qui pourrait être généré par le scandale des dépenses au Sénat.

Le scandale des dépenses au Sénat


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Allégations de pots-de-vin : un candidat de Coderre se fait montrer la porte

Written By Unknown on Rabu, 30 Oktober 2013 | 14.19

Le reportage d'Alain Gravel et les réactions recueillies par François Cormier

Exclusif - Robert Zambito, qui était l'un des candidats de l'Équipe Denis Coderre aux élections municipales dans l'arrondissement de Saint-Léonard, démissionne à la demande du candidat à la mairie de Montréal.

M. Zambito, un ancien conseiller d'Union Montréal, est mêlé à des allégations de pots-de-vin.

Radio-Canada a appris que M. Zambito aurait tenté à deux reprises, depuis 2010, d'offrir de l'argent à un autre conseiller d'Union Montréal pour que ce dernier l'aide à faire réduire le prix d'un terrain appartenant à la Ville, qui nécessitait des travaux de décontamination.

Une première fois, au printemps 2010, Robert Zambito aurait, selon les sources du module Enquête de Radio-Canada, offert 20 000 $ à un autre conseiller d'Union Montréal, Bernard Blanchet, de l'arrondissement de Lachine. M. Blanchet aurait refusé le pot-de-vin sur-le-champ, aurait dénoncé les agissements de M. Zambito lors d'une rencontre avec le maire de l'époque, Gérald Tremblay. Celui-ci lui aurait conseillé de porter plainte à la police, ce que Bernard Blanchet a fait.

La seconde tentative serait survenue à la Salle Renaissance de Saint-Léonard, en 2011, lors d'une réunion d'Union Montréal. Robert Zambito aurait alors invité Bernard Blanchet à le suivre au sous-sol de l'établissement, en compagnie du promoteur Joe Libertella, l'acheteur du terrain au coeur de cette histoire.

Les deux hommes auraient dit à M. Blanchet qu'ils allaient le récompenser s'il les aidait à réduire le prix du terrain. Encore une fois, le conseiller Blanchet aurait refusé la proposition et aurait à nouveau alerté la police.

Robert Zambito nie toute malversation. Il admet avoir discuté de l'acquisition du terrain par une compagnie de Libertella avec le conseiller Blanchet, mais sans plus.

L'escouade Marteau, bras policier de l'Unité permanente anticorruption (UPAC), poursuit son enquête. Impossible de savoir où elle en est. Aucune accusation n'a été portée.

Mis au courant de l'enquête policière en cours, Denis Coderre a exigé le retrait de son candidat. « Moi, c'est tolérance zéro. Quand je l'ai appris, quand vous nous avez appelés, vous nous avez dit qu'il y avait une enquête policière [...] j'ai rencontré M. Zambito, on a posé des questions. Il nie que c'est arrivé. Mais étant donné qu'il y a enquête policière, moi c'est tolérance zéro et je lui ai demandé sa démission. Il a la présomption d'innocence, il va pouvoir se défendre. Mais je lui ai demandé sa démission et il me l'a signée ce matin », a indiqué M. Coderre en entrevue.

« Au moment de son recrutement, M. Richard L. Zambito a, comme tous nos candidats, rempli un questionnaire exhaustif assermenté et rien d'irrégulier n'y apparaissait », ajoute un communiqué publié par l'Équipe Denis Coderre.

Robert Zambito était le conseiller de la Ville sortant du district de Saint-Léonard-Est. Élu pour la première fois en 1986, il en était à son septième mandat.

Gestionnaire immobilier de carrière, M. Zambito siégeait notamment à la Commission sur la sécurité publique de la ville centre et à la Commission de l'aménagement de la Communauté métropolitaine de Montréal, en plus d'autres commissions et comités dans son arrondissement.

Pour sa part, Bernard Blanchet est candidat pour un poste de conseiller de la Ville dans Lachine, sous la bannière de la Coalition Montréal Marcel Côté.

Les adversaires enfoncent le clou

Tant le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, que la chef du Vrai Changement pour Montréal, Mélanie Joly, ont rappelé que l'Équipe Denis Coderre comptait toujours une vingtaine de candidats issus du parti Union Montréal.

« Si la population veut que l'on mette fin une fois pour toutes à ces scandales à répétition, à ces démissions forcées, à ces perquisitions dans les bureaux des arrondissements de Montréal ou de la Ville de Montréal elle-même, ce n'est pas compliqué, elle doit voter pour une équipe honnête, une équipe complète de gens intègres », a déclaré Richard Bergeron, rappelant du même coup que Bernard Blanchet, alors président du caucus des élus d'Union Montréal, avait continué à siéger aux côtés de Robert Zambito à l'époque des faits allégués.

« Pour des fins électoralistes, M. Coderre a décidé de s'entourer d'"ex" d'Union Montréal, alors qu'il savait qu'il y avait des perquisitions dans certains arrondissements, dont Saint-Léonard. Alors clairement, encore une fois, M. Coderre démontre qu'il n'a pas la crédibilité pour s'attaquer à la corruption à Montréal », a ajouté Mélanie Joly.

Le candidat de la Coalition Montréal, Marcel Côté, s'est moqué du « filtre Coderre » dont l'ancien député fédéral dit s'être servi pour choisir ses candidats. « À trois jours des élections, découvrir que son filtre n'était pas suffisant pour découvrir [qu']un de ses candidats, un candidat qui siège au conseil [municipal] de Montréal, était enquêté par l'UPAC, c'est vraiment décevant, décourageant », a déclaré M. Côté.

Un autre candidat de l'Équipe Denis Coderre avait dû démissionner à la fin septembre. Mario Charpentier, qui se présentait dans l'arrondissement d'Outremont, faisait l'objet de deux constats d'infraction du Directeur général des élections, à titre d'ex-président de la défunte Action démocratique du Québec. Le DGE lui reprochait d'avoir aider en 2008 deux personnes à verser une contribution à l'ADQ supérieure à la limite de 3000 $.

Avec des informations d'Alain Gravel


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La version d'Arsenault sur Dupuis mise à mal

Le reportage de Catherine Kovacs et l'analyse d'Isabelle Richer

Des nombreuses conversations captées par la Sûreté du Québec entre mai et octobre 2008 lors de l'opération Diligence indiquent que le président de la FTQ Michel Arsenault a personnellement défendu au Fonds de solidarité le dossier de Carboneutre porté par Jocelyn Dupuis.

Un texte de  Bernard Leduc et François Messier

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M. Arsenault était - et est toujours - président du conseil d'administration du Fonds. Le Fonds n'investira finalement pas dans cette entreprise infiltrée par la mafia.

Les écoutes démontrent par ailleurs que le mafieux Raynald Desjardins était le véritable patron de la société de décontamination et qu'il œuvrait de fait dans l'ombre de Domenic Arcuri, ce qu'ignorait cependant M. Arsenault.

Les écoutes ne semblent pas indiquer que les relations entre MM. Dupuis et Arsenault aient été affectées par les révélations de Ken Pereira sur les factures exorbitantes de l'ex-directeur général de la FTQ-Construction.

M. Pereira a soutenu devant la commission que M. Arsenault, confronté à cette réalité le 19 août 2008, avait été d'accord pour mettre en œuvre un plan pour éjecter Jocelyn Dupuis de la FTQ-Construction. Dans les faits, les discussions entre MM Arsenault et Dupuis sur Carboneutre se sont poursuivies bien après cet épisode. La dernière conversation entendue mardi a été réalisée le 15 octobre de la même année. 

C'est d'ailleurs dans cet extrait que Jocelyn Dupuis annonce à Michel Arsenault qu'il va devenir directeur général de Carboneutre. M. Arsenault ne semble guère étonné de cette relation d'affaires; les deux hommes discutaient en fait du dossier Carboneutre depuis des mois à ce moment.

Selon l'enquêteur Nicodemo Milano, une conversation entre MM. Arsenault et Dupuis captée le 8 septembre 2008 montre selon lui que les deux hommes fomentent un « putsch » contre Jean Lavallée. « Quand que lui est là, on y dit le contraire » dit Arsenault à Dupuis en parlant de Lavallée. Dupuis lui répond :  « Tout le monde va y dire direct, bien direct », rétorque Dupuis.   Or, selon M. Pereira, MM. Lavallée et Arsenault avaient pourtant convenu ensemble de se débarasser de M. Dupuis.

En mars 2009, Michel Arsenault avait affirmé aux médias avoir appris l'affaire des comptes de dépenses de Jocelyn Dupuis en septembre 2008 et agi avec vigueur : « Le ménage s'est fait en deux semaines. Moi, quand j'ai été convaincu comme président de la FTQ qu'il y a eu du laxisme, de l'exagération dans les comptes de dépenses, j'ai demandé à Jocelyn Dupuis de quitter la FTQ-Construction ».

M. Arsenault, qui affirmait avoir appris à la même époque d'un policier retraité de la GRC que Jocelyn Dupuis était sous enquête dans une cause de blanchiment d'argent relié aux gangs de motards, dit avoir débaler le tout devant ce dernier et exigé son départ : « Il ne méritait plus d'être un permanent de la FTQ. Il ne méritait plus d'être associé à la FTQ ni à la FTQ-Construction ».

De nombreux suspects ciblés par Diligence

Les écoutes électroniques diffusées à la commission Charbonneau ont été effectuées par la SQ en 2008 dans le cadre de l'opération Diligence et portant sur l'infiltration par la mafia de l'entreprise Carboneutre.

Ces éléments de preuve ont été commentés par l'enquêteur de la commission Nicodemo Milano après qu'il eut présenté les différents acteurs impliqués dans cette affaire, dont Jocelyn Dupuis, Raynald Desjardins et Giuseppe Bertolo, mafieux notoires, et Domenic Arcuri fils, considéré comme proche de la mafia italienne.

Les premiers enregistrements présentés, impliquant MM Dupuis et Desjardins, montrent notamment que dès le début de mai 2008, Jocelyn Dupuis s'impliquait activement en faveur de Carboneutre, que dirigeait officiellement Domenic Arcuri. Il ne quittera son poste de directeur général de la FTQ-Construction que quelques mois plus tard.

Les deux premières conversations, captées le 5 mai,entre MM. Dupuis et Desjardins montrent que les deux hommes se connaissent bien. Jocelyn Dupuis appelle Desjardins « mon chum » à plusieurs reprises; son interlocuteur lui donne du « mon ami ». On peut notamment y entendre Jocelyn Dupuis dire qu'il veut « attendre d'être avec Élaine » Zakaïb avant d'appeler deux personnes du Fonds.

Mme Zakaïb, aujourd'hui ministre déléguée à la Politique industrielle et à la Banque de développement économique du Québec dans le gouvernement Marois, était à l'époque présidente-directrice générale des Fonds régionaux de solidarité FTQ, un poste qu'elle a occupé de 2004 à 2012.

Dans la seconde conversation, les deux hommes se donnent rendez-vous au restaurant Cavalli,« un lieu de fréquentation du crime organisé italien » a précisé M. Milano.

La troisième conversation, captée le 9 mai 2008, implique Jocelyn Dupuis et un dénommé « André », qui travaillait au sein d'un fonds régional de la FTQ-Construction. André lui rapporte avoir parlé avec Domenic Arcuri mais souhaite que M. Dupuis lui en dise davantage sur les affaires de ce dernier, ses explications ne l'ayant pas satisfait.

M. Dupuis fait un portrait flatteur de son entreprise de construction Mirabeau. Il pense qu'il a ce qu'il faut pour se préqualifier pour le Fonds.

« Moi je pense que ça va être une bonne business. » — Jocelyn Dupuis

André fait cependant valoir que les besoins de 7,5 millions de Domenic Arcuri pour Carboneutre sont élevés pour un Fonds régional. M. Dupuis convient qu'Élaine Zakaïb n'était pas au courant de la hauteur du montant, mais qu'elle lui avait néanmoins promis de l'aider dans ce dossier. M. Dupuis pense que ce Fonds pourrait fournir au moins une partie de la somme.

Dupuis connaissait à peine Arcuri

En fait, l'extrait suivant du 16 mai démontre que M. Dupuis ne connaissait pas encore vraiment Domenic Arcuri, patron officiel de Carboneutre, puisqu'il demande à Giuseppe Bertolo de lui épeler son nom de famille ainsi que celui de sa compagnie, Mirabeau. Il appelera cependant le lendemain Raynald Desjardins qui lui fournira davantage d'informations sur Carboneutre.

Puis, le 20 mai, M. Dupuis s'entretient avec M. Arsenault pour lui vanter Carboneutre. Ce dernier lui offre des conseils d'ordres généraux pour M. Arcuri sur la meilleure façon d'obtenir de l'aide du Fonds. « Quand t'es dans la ligne nationale, ça te prend un dossier étoffé », fait valoir le président de la FTQ.

Le même jour, MM Dupuis et Arsenault se reparlent : le directeur général de la FTQ-Construction le sollicite pour Garnier Kids, la fondation de Joe Borsellino, dont il est le président d'honneur. M. Arsenault lui assure sinon que Carboneutre est « dans la machine à saucisses », un propos que va rapporter plus tard M. Dupuis à M. Desjardins.

L'échange démontre à la fois le rôle central de ce dernier à Carboneutre, mais aussi le fait qu'il doit garder profil bas: M. Dupuis souligne clairement à M. Desjardins qu'il ne doit pas se pointer à la rencontre prochaine avec le Fonds de solidarité FTQ.

Une conversation du 9 juin, entre MM Dupuis et Desjardins, permet de savoir que la rencontre avec le Fonds s'est bien déroulée. Elle montre aussi que ce dernier comprend mal comment le Fonds fait du financement, ce que M. Dupuis se fait fort de lui expliquer.

Fast-track au Fonds de solidarité

Le 4 août, Joe Bertolo, lui aussi impliqué dans Carboneutre, confie au téléphone à Dupuis qu'il a rendez-vous avec Gaétan Morin, vice-président au développement corporatif et investissement du Fonds de solidarité FTQ et bras droit de son patron, Yvon Bolduc. M. Dupuis lui dit alors que Michel Arsenault lui avait dit que c'est M. Morin qui avait le dossier, qu'il le lui avait donné.

Puis, le 5 août, M. Dupuis appelle M. Bertolo et lui dit que Gilles Audette, conseiller politique de Michel Arsenault, a parlé à Gaétan Morin et qu'il va rencontrer Benoit Ringuette, l'ingénieur de Carboneutre. Deux jours plus tard, M. Dupuis affirme à M. Desjardins qu'il attend des nouvelles de M. Arsenault mais qu'il est confiant :« Y m'a garantie, il m'a dit écoutes, je t'ai dit que c'était réglé, ça va se faire »

Mais le 29 août, M. Arsenault affirme à Jocelyn Dupuis que le Fonds n'est pas satisfait du dossier de Carboneutre : l'entreprise ne fournit pas assez d'argent dans l'aventure et le Fonds veut les preuves qu'elle a un bon volume d'affaires.

« Tabarnak, il n'y en aura pas de deal », lance Arsenault, qui concède que le Fonds est prêt à faire 50 % 50 % si Arcuri leur démontre qu'il a ce qu'il faut.

Le 8 septembre, Jocelyn Dupuis parle à Michel Arsenault et lui répète de fournir à Gaétan Morin ce qu'il leur a demandé : « Qu'ils produisent des documents pis après ça (...) moi je m'organiserai. »

Le 1er octobre, Joe Bertolo et Jocelyn Dupuis semblent toujours croire que la relation avec le Fonds pourrait encore fonctionner, cette fois pour un prêt de 4,5 millions $

« Moé, m'a m'organiser pour que vous ayez le prêt là (...) je vais parler à Michel Arsenault. » — Jocelyn Dupuis

Et le 14 octobre, Michel Arsenault dit à Jocelyn Dupuis que Gaétan Morin va appeler M. Arcuri pour le convoquer à une réunion où se retrouveront M. Morin, M. Arsenault lui-même et le président du Fonds.

C'est finalement seulement le 15 octobre que M. Dupuis annonce à Michel Arsenault qui va aller travailler chez Carboneutre comme directeur général.

M. Milano a travaillé pendant des années au SPVM à la section antigang qui menait la lutte contre les motards criminels et contre la mafia. Il a par la suite intégré l'Escoudade régionale mixte impliquant la SQ et la GRC, avant de revenir au SPVM pour s'impliquer dans la lutte contre les stupéfiants. Il est enquêteur à la commission Charbonneau depuis 2011.

M. Milano a participé à l'extradition du parrain Vito Rizzuto, lorsque ce dernier a été envoyé aux États-Unis pour y purger une peine de prison.


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Scandale au Sénat: Harper est excédé

Le reportage de Marc Godbout

L'impatience du premier ministre Stephen Harper était palpable, mardi, à la Chambre des communes, alors que la période des questions a été le théâtre de nouveaux heurts entre les conservateurs et l'opposition au sujet du scandale qui ébranle le Sénat.

Le chef de l'opposition Thomas Mulcair a, une fois de plus, pressé Stephen Harper de s'expliquer sur les circonstances ayant mené à la remise d'un chèque de 90 000 $ au sénateur Mike Duffy par l'ancien chef de cabinet de M. Harper, Nigel Wright. « C'est quoi la vraie histoire? », a demandé Thomas Mulcair.

Le premier ministre a répondu en incriminant directement son ancien bras droit : « De notre côté, la personne responsable de cette tromperie est Nigel Wright, de son propre aveu. Et, pour cette raison, il ne travaille plus pour nous ».

Stephen Harper s'en est pris aussi à Mike Duffy, qui y était allé la veille de nouvelles allégations, affirmant qu'un deuxième chèque lui avait été versé, cette fois pour rembourser ses frais judiciaires dans cette histoire. Mike Duffy soutient avoir reçu « au moins deux chèques », dont un de 13 560$ du Parti conservateur, destiné à rembourser ses frais d'avocats. Cela s'ajoute au chèque qu'aurait signé Nigel Wright, afin qu'il rembourse des allocations de logement auxquelles M. Duffy n'avait pas droit.

D'un ton cassant, le premier ministre a affirmé que le sénateur Duffy n'avait pas exprimé de remords pour ses gestes et qu'il n'avait pas remboursé un cent de l'argent qu'il a pris aux contribuables pour des dépenses inappropriées. « Pour ce faire, il doit être privé de salaire », a tranché le premier ministre.

Relativement aux frais judiciaires encourus par M. Duffy, le premier ministre Harper a cependant reconnu que le parti conservateur avait pour usage de rembourser les frais judiciaires des membres de son caucus. « Tout comme le font les autres partis », a tranché M. Harper.

« Si ce qu'il [le sénateur Duffy] a fait était inapproprié, pourquoi le Parti conservateur a-t-il payé ses frais judiciaires? » s'est insurgé Thomas Mulcair. Le premier ministre a esquivé cette question.

Le premier ministre Harper appelle la Chambre haute à voter sur les motions qui sont destinées à priver les trois sénateurs tombés en disgrâce de leur salaire durant deux ans. Le Sénat pourrait procéder à ce vote jeudi ou vendredi.

La semaine dernière, le scénario présenté par le sénateur Duffy pour expliquer de quelle manière, à son avis, le bureau du premier ministre avait orchestré le remboursement de ses dépenses avait donné lieu à une période de questions houleuse à la Chambre des communes. 

Stephen Harper avait dû faire face à un barrage de questions venant de l'opposition, qui tente de déceler de présumées défaillances dans les déclarations faites par M. Harper dans cette affaire. Rappelons que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) enquête sur les dépenses des trois sénateurs.

Mike Duffy, Patrick Brazeau et Pamela Wallin assurent qu'ils n'ont rien fait de mal et qu'ils sont victimes d'un scénario concocté par le bureau du premier ministre pour étouffer le scandale.


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Le Cirque du Soleil blâmé pour la mort d’une acrobate

Les autorités du Nevada ont l'intention d'envoyer des citations au Cirque du Soleil et au casino MGM Grand de Las Vegas à la suite de la mort d'une acrobate survenue à la suite d'une chute sous les yeux d'un auditoire, en juin.

L'Occupational Safety and Health Administration (OSHA) a dit avoir terminé son enquête sur la mort de Sarah Guillot-Guyard.

Selon les enquêteurs, l'acrobate française de 31 ans a fait une chute d'une quinzaine de mètres parce que le câble de sécurité auquel elle était suspendue était endommagé en raison d'une rapide ascension.

Une porte-parole de l'État du Nevada, Teri Williams, a expliqué que l'enquête avait permis de conclure que si Mme Guillot-Guyard avait fait une ascension trop rapide, c'est parce que, en partie, elle n'avait pas reçu une formation adéquate.

Amendes

L'OSHA a proposé que six citations soient transmises au Cirque du Soleil Nevada, ce qui pourrait valoir à l'entreprise des amendes de plus de 25 000 $. Quand au casino, lieu où est survenu l'accident, il pourrait recevoir trois citations qui pourraient lui coûter 7000 $.

L'agence du Nevada reproche aussi au Cirque du Soleil de ne pas avoir correctement évalué les lieux pour de possibles dangers.

Elle reproche à MGM d'avoir exposé ses employés à du danger en raison de la mauvaise évaluation du Cirque du Soleil.

En appel

Des représentants des deux entreprises visées ont affirmé que celles-ci en appelleront de la décision.

« Le Cirque du Soleil a complété une révision exhaustive de ces politiques et procédures en matière de sécurité à la suite du tragique accident impliquant Sarah [Guillot-Gayard] », a déclaré sa porte-parole, Renée-Claude Ménard. « Nous avons redoublé d'efforts pour nous assurer de la totale sécurité de nos artistes et de nos employés de soutien. »

L'accident est survenu lors d'une scène de bataille combinant acrobaties et arts martiaux à la fin d'une représentation de KÀ.

Les représentations de KÀ ont été interrompues pendant 17 jours à la suite de la mort de l'acrobate.

Mme Guillot-Guyard était la première artiste du Cirque du Soleil à périr lors d'un accident survenu pendant un spectacle, en 29 ans d'existence.

Associated Press

La Presse Canadienne


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Les Frères musulmans toujours sous pression

Les autorités égyptiennes ont procédé à l'arrestation d'un chef de file des Frères musulmans, Essam El-Arian, nouvel épisode de la répression menée par le gouvernement contre les islamistes, indique une source au ministère de l'Intérieur, mercredi.

« Oui, il a été arrêté et des précisions seront bientôt rendues publiques », a dit cette source.

Erian, vice-président du Parti liberté et justice (PLJ), émanation de la confrérie, a été appréhendé dans une résidence du quartier du Nouveau Caire où il se cachait, précise l'agence de presse MENA.

La presse locale a publié une photo décrite comme prise au moment de son arrestation et montrant Erian souriant debout à côté d'un lit avec deux duvets.

La confrérie a été interdite par la justice au mois de septembre et ses avoirs financiers ont été saisis, le gouvernement affirmant que l'organisation incitait à la violence et au terrorisme.

L'Égypte, entre révolution populaire et pouvoir militaire

Procès ajourné

Le procès de Mohamed Badie, le leader des Frères musulmans égyptiens, et de ses adjoints Kaïrat Al-Chater et Rachad Bayoumi, a été ajourné, mardi, en raison de la « gêne » qu'il inspire au tribunal.

Le juge Mohamed Amin Fahmi Al-Karmouti, qui l'a annoncé à l'ouverture des audiences, a remis l'affaire à une autre juridiction.

Le procès entre dans le cadre de la campagne de répression menée contre la confrérie depuis le 3 juillet, date à laquelle le président Mohamed Morsi, qui en est issu, a été déposé par l'armée.

Plusieurs centaines de ses partisans ont été tués et 2000 autres ont été arrêtés, dont Mohamed Morsi lui-même.

Mohamed Badie et ses adjoints sont poursuivis pour incitation au meurtre dans le cadre de l'enquête sur les affrontements qui ont fait neuf morts et 91 blessés, le 30 juin, aux abords du siège cairote de la confrérie.

Des centaines de milliers d'Égyptiens étaient alors descendus dans les rues pour réclamer la démission de Mohamed Morsi.

« La Cour a décidé [...] de se décharger de l'affaire en raison de sa gêne », a déclaré, mardi, le juge Mohamed Amin Fahmi Al-Karmouti, sans autres explications.

Aucun des prévenus n'a assisté à l'audience. Le magistrat a invité le parquet à demander au ministre de la Justice de s'assurer de leur présence lors de la prochaine audience.

Mohamed Morsi, premier chef de l'État démocratiquement élu en Égypte, doit quant à lui comparaître lundi. Il est également poursuivi pour incitation au meurtre.

Reuters


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Le sénateur Duffy aurait reçu un deuxième chèque

Written By Unknown on Selasa, 29 Oktober 2013 | 14.18

Le reportage de Marc Godbout et l'analyse d'Emmanuelle Latraverse

Devant le Sénat, le sénateur Mike Duffy a accusé lundi le bureau du premier ministre d'avoir orchestré un plan menant à la perte de sa crédibilité, dévoilant du même coup l'existence d'un autre chèque, cette fois-ci signé par l'avocat du Parti conservateur.

« C'est vrai. Un seul chèque de Nigel Wright? Non, mesdames et messieurs. Il y avait même deux chèques - au moins deux chèques », s'est exclamé M. Duffy au milieu d'un discours enflammé.Il affirme qu'il a aussi reçu une somme de 13 560 $ pour ses frais de justice. 

Selon lui, l'entourage du premier ministre avait peur qu'il rende publique la vérité entourant le chèque de 90 000 $ signé par l'ancien chef de cabinet du premier ministre, Nigel Wright, pour le remboursement de ses dépenses. 

« [...] Quand j'ai insisté pour avoir une garantie écrite que rembourser de l'argent que je ne devais pas ne serait pas vu par le Sénat comme un plaidoyer de culpabilité, Nigel Wright s'est arrangé pour que mes frais de justice soient payés », a lancé M. Duffy. 

« Ça n'a jamais été un enjeu éthique. Ça a toujours été politique.  » — Mike Duffy 

Le sénateur Mike Duffy s'est par ailleurs ardemment défendu d'avoir surfacturé le Sénat.  Il a assuré qu'en quatre ans, seulement 437,45 $ ont été réclamés en trop. Il a ajouté qu'il avait reçu la confirmation à deux reprises de la légalité de ses réclamations.

La première fois remonte au 3 décembre, lorsque le sénateur Tkatchuk lui a confirmé par courriel que ses dépenses étaient justifiées. M. Wright aurait fait le même constat le jour suivant, aussi par courriel.

Sinon, pourquoi M. Wright aurait-il signé ce chèque, se défend M. Duffy. « Il ne l'aurait jamais fait s'il pensait que mes réclamations étaient irrégulières », a-t-il argumenté. Il affirme d'ailleurs n'avoir vu ce fameux chèque. Le prêt contracté par M. Duffy auprès de la Banque royale du Canada pour supposément rembourser ses dépenses indûment réclamées faisait aussi partie de cette « fraude monstre élaborée de toutes pièces », selon le sénateur indépendant. 

Il a demandé à déposer en Chambre des copies des courriels échangés entre ses avocats et le bureau du premier ministre, ainsi qu'une copie du chèque de 13 560 $ que lui a donné Arthur Hamilton, avocat du Parti conservateur. « Toutes les tractations, les négociations [sont] prouvées. Vous verrez bien », a-t-il maintenu. 

Le directeur des communications du Parti conservateur du Canada, Cory Hann, a répliqué au sénateur en affirmant que Mike Duffy était membre du caucus conservateur lorsque ces frais de justice ont été remboursés. « Le Parti conservateur aide parfois les membres du caucus avec leur frais juridiques », soutient-il. 

Possibilité d'amendement

Même si le vote n'aura pas lieu avant jeudi, les sénateurs ont aussi discuté de la possibilité d'atténuer les motions déposées contre les sénateurs Mike Duffy, Patrick Brazeau et Pamela Wallin. Ces derniers sont menacés de suspension sans salaire, mais certains sénateurs estiment la sanction trop sévère. Plusieurs d'entre eux, autant conservateurs que libéraux, prétendent que le droit à la présomption d'innocence n'a pas été respecté dans leur cas. 

 « Nous causerions des dommages irréparables envers nos institutions en supportant ces trois motions », a soutenu la sénatrice Mobina Jaffer dans un vibrant témoignage. 

En entrevue à l'émission Les coulisses du pouvoir, le leader du gouvernement au Sénat, Claude Carignan, s'était montré ouvert dimanche à l'idée d'assouplir ces motions. Lundi, il a toutefois soutenu que le droit d'être entendus des trois sénateurs a été respecté.

 « J'ai l'impression que vous remettez en cause le travail de nos collègues de la Régie interne et du sous-comité de la Régie interne qui ont travaillé de façon consciencieuse pour s'assurer de faire des rapports à la Chambre qui soient complets par rapport aux manquements de nos trois sénateurs », a soulevé M. Carignan.

Selon lui, les fondements du système parlementaire canadien justifient le fait de pouvoir imposer des sanctions à ce stade-ci. 

« Ce n'est pas en important des règles qui viennent des tribunaux [...] et ce n'est pas avec un système de contre-interrogatoire qu'on respecte le droit d'être entendu dans notre Parlement. » — Claude Carignan, leader du gouvernement au Sénat

« Dans le cas des sénateurs Brazeau et Duffy, [leurs rapports] ont été présentés et acceptés par les sénateurs », affirme M. Carignan.

Claude Carignan s'est retrouvé à l'avant-plan du long débat sur les motions de suspension des trois sénateurs, qui se sont tour à tour défendus cette semaine en écorchant au passage le premier ministre, Stephen Harper, et certains de leurs collègues.

Le leader soutient que les plaidoyers de Pamela Wallin et de Patrick Brazeau étaient louables.

Selon lui, le sénateur Brazeau n'a pas interprété correctement des documents financiers, et a agi de bonne foi. Toujours selon le leader du gouvernement au Sénat, Pamela Wallin a fait un bon et vibrant plaidoyer pour se défendre. Mais il juge que Mike Duffy a essayé de régler ses comptes ces dernières semaines, plutôt que de répondre aux accusations le visant.

Le sénateur Brazeau a d'ailleurs révélé vendredi que M. Carignan lui avait offert une entente secrète pour alléger sa sanction, ce que nie le leader du gouvernement au Sénat. Il affirme plutôt avoir informé le sénateur des recours qui s'offrent à lui.

Soutien du premier ministre

Concernant la possibilité de revoir les sanctions qui seraient imposées aux trois sénateurs, le directeur des communications de Stephen Harper, Jason MacDonald, affirme que le premier ministre ne dicte pas les activités du Sénat et qu'il ne peut pas commenter les discussions que les sénateurs pourraient avoir à ce sujet.

Il rappelle toutefois que des sénateurs qui ont réclamé des remboursements pour des dépenses inappropriées ne devraient pas être rémunérés avec l'argent des contribuables. C'est pourquoi le gouvernement appuie la motion actuelle, une opinion à nouveau exprimée par Stephen Harper lors d'une entrevue donnée ce matin sur les ondes d'une radio d'Halifax.

Lors de cette même entrevue, le premier ministre a révélé avoir lui-même congédié son ancien chef de cabinet Nigel Wright. Celui-ci avait reconnu avoir fait un chèque au sénateur Mike Duffy pour qu'il rembourse les dépenses jugées inappropriées. Jusqu'à présent, M. Harper avait toujours affirmé que son chef de cabinet avait démissionné.


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«Ma motivation, c'est la vérité!» - Pereira

Le reportage de Catherine Kovacs

 L'avocat de la FTQ-Construction a tenté de dépeindre Ken Pereira comme un individu agressif, motivé par le goût du pouvoir et qui, insulté par la façon dont Jocelyn Dupuis aurait tenté de le tasser, se serait retourné contre lui en volant ses comptes de dépenses mirobololants, entraînant sa chute.

Un texte de Bernard Leduc et François Messier

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Mais l'ex-syndicaliste s'est défendu avec ardeur, répliquant coup sur coup aux allégations de Me Turcotte, qui a incidemment été rappelé à l'ordre plus d'une fois par la commissaire France Charbonneau. Celle-ni n'a notamment pas apprécié qu'il ait tenté de discréditer le témoin en se référant à des documents, lettres ou chèques, sans les avoir préalablement soumis à la commission.

À Me Denis Turcotte, qui lui a demandé en contre-interrogatoire s'il avait un « caractère orageux », l'ex-syndicaliste s'est plutôt décrit comme insistant et tenace.

« Je ne me ferai jamais intimider par personne. » — Ken Pereira

Il ne croit pas que c'est en raison de doutes sur sa compétence que M. Dupuis a voulu l'écarter, précisant que jamais ce dernier ne lui a dit qu'il faisait mal son travail de directeur général du local 1981. Il ajoute que sa ténacité était en fait bien vue, au début, par l'ex-directeur général de la FTQ-Construction.

« Jean Lavallée et Jocelyn Dupuis m'ont choisi, même avec ma violence », a lancé quelque peu moqueur M. Peireira à Me Turcotte: « dès fois, tu as besoin de quelqu'un qui se tient debout ».

La commissaire Charbonneau s'est lassée, plus d'une fois, de la façon de Me Turcotte d'insister sur le caractère de M. Pereira pour le discréditer et l'a rappelé à l'ordre : « Vous allez arrêter! vous allez passer à autre chose, Me Turcotte! ».

« ''Je veux comprendre son attitude, son comportement...'' ''Je vous comprends, mais on ne va nulle part avec des hypothèses''. » — Échange entre Me Turcotte et la commissaire Charbonneau

M. Pereira a de nouveau admis qu'il avait volé à l'été 2008, dans les bureaux du comptable de la FTQ-Construction, une partie des factures de Jocelyn Dupuis, mais a souligné qu'à l'époque, personne à qui il avait montré ces factures n'avait présenté l'affaire comme un vol.

« Je les ai données à Michel Arsenault (président de la FTQ), il ne m'a pas traité de voleur », a-t-il souligné, précisant qu'il avait plutôt été scandalisé par les factures de M. Dupuis, qui étaient gonflées et fausses, selon Ken Pereira.

L'analyse d'Isabelle Richer à l'émission 24 heures en 60 minutes

Il a rappelé, comme il l'a fait tout au long de son témoignage, qu'il les avait prises afin de dénoncer le train de vie de M. Dupuis, mené aux dépens des travailleurs. Il a aussi convenu qu'il avait appris à haïr Jocelyn Dupuis et a dit que s'il y avait un besoin de commissions comme la commission Charbonneau, c'est à cause d'individus comme lui.

M. Pereira a insisté sur le fait qu'il n'était pas seul à avoir voulu écarter M. Dupuis : il avait alors l'appui du président de la FTQ-Construction, Jean Lavallée, et du président de la FTQ pour se servir des factures à cette fin en confrontant les différents directeurs de locaux affiliés à leur réalité.

L'ex-directeur général du local 1981 des mécaniciens industriels affilié à la FTQ-Construction demeure convaincu d'avoir agi dans le bon intérêt du syndicat :

« Le mettre de côté, c'est faire avancer la FTQ. » — Ken Pereira sur Jocelyn Dupuis

Il admet avoir enregistré à leur insu plusieurs directeurs de locaux lorsqu'est venu le temps de les confronter aux factures, dont Yves Ouellet, Yves Mercure, Mario Basilico, George Lannéval, Bernard Girard, Michel Ortolano et Arnold Guérin. Il ajoute avoir aussi enregistré Gilles Audette, attaché politique de Michel Arsenault, mais jamais ce dernier, ou encore Jean Lavallée.

M. Pereira ne regrette pas d'avoir été voir directement M. Arsenault, plutôt que les seuls responsables de la FTQ-Construction, avec les factures, convaincu que ces derniers les auraient détruites en raison de l'influence qu'avait sur eux Jocelyn Dupuis.

Il se défend aussi d'avoir agi, comme l'insinue M. Turcotte, dans l'espoir d'obtenir le siège de M. Dupuis.

L'ex-syndicaliste souligne en conclusion que, malgré tous ses efforts, ses dénonciations, aujourd'hui encore, les membres du local 1981 ne travaillent toujours pas au Québec.

« Moi, à ce jour-ci, je suis barré de la FTQ, la bâtisse, Jocelyn Depuis ne l'est pas. » — Ken Pereira

La FTQ-Construction a été fort malmenée par les nombreuses allégations de l'ex-syndicaliste devant la commission Charbonneau, notamment à l'endroit de son ancien directeur général Jocelyn Dupuis. Selon M. Pereira, ce dernier entretenait des liens avec des Hells Angels et des membres présumés de la mafia, au vu et au su des gens de son syndicat.

Le Fonds de solidarité FTQ a annoncé qu'il se réservait le droit de contre-interroger aussi M. Pereira mais qu'il attendrait la fin du contre-interrogatoire de la FTQ avant de faire savoir s'il va de l'avant.

La FTQ tente de contourner les règles de la commission

En fin de journée, Me Turcotte a soulevé l'ire de France Charbonneau en tentant d'interroger Ken Pereira à l'aide documents qu'il avait en sa possession, mais qui n'avaient pas été remis aux procureurs au préalable, comme l'exigent les règles de la commission.

L'avocat de la FTQ-Construction a d'abord voulu interroger le témoin sur une lettre qu'il aurait écrite en 2011 au président de la FTQ-Construction, Arnold Guérin, et dans laquelle il indiquerait être en mesure de lui donner de l'information sur des journalistes qui le contactaient.

Le procureur Simon Tremblay, qui a mené l'interrogatoire de Ken Pereira, s'est opposé à ce que Me Turcotte pose des questions au sujet de cette lettre, puisqu'elle n'avait pas été remise aux procureurs dans les délais prescrits par l'article 72 des règles de procédure de la commission. Me Tremblay s'est dit d'autant plus « mal à l'aise » devant les méthodes utilisées par Me Turcotte qu'il dit avoir rappelé cette règle à tous les avocats vendredi dernier.

Article 72 des règles de fonctionnement de la commission : Les participants fourniront sur support numérique aux procureurs de la Commission tous les documents qu'ils entendent déposer à titre de pièces ou auxquels ils entendent se référer pendant les audiences, au moins trois (3) jours ouvrables avant le moment où ils entendent s'y référer ou avant le moment où ils entendent déposer ledit document.

« C'est mes notes! Je peux lire n'importe quoi. L'objectif, c'est la vérité », a alors avancé l'avocat de la FTQ-Construction, ce qui a fait rire la présidente de la commission. « Nous sommes à la recherche de la vérité, mais il y a des règles à respecter », a-t-elle ensuite rétorqué.

« Si je ne veux pas le mettre en preuve, si je ne veux pas le mettre en contradiction [le témoin] avec, moi je pense que je peux m'en servir. C'est pour moi. C'est comme mes notes personnelles! », a alors répliqué Denis Turcotte, en affirmant croire qu'il était dans « son bon droit » d'agir de la sorte.

« J'en reviens pas » a alors lâché France Charbonneau, avant d'ajouter : « Je ne permets pas la question ».

Me Turcotte a cependant tenté de revenir à la charge, en disant que « ce n'était pas si dramatique que ça », et qu'il était « fort pertinent » d'obtenir la réponse de M. Pereira à ce sujet.

M. Pereira a finalement dit qu'il ne savait pas de quoi il était question, ce qui a mis un terme à l'échange.

Le bras de fer a repris quelques minutes plus tard, lorsque Me Turcotte a interrogé le témoin sur une série de chèques qu'il aurait signés à compter de l'été 2011, après qu'il eut quitté la direction du local 1981. Après que ce dernier eut donné des dates et des montants précis, Me Simon Tremblay s'est de nouveau opposé à l'approche de l'avocat.

« On réfère à un chèque qui provient du local avec la date et le montant. Clairement, on a possession du chèque. On se sert du chèque. On essaie encore une fois de contourner la règle 72. Je ne sais pas si on joue à cache-cache, à quel jeu on veut jouer », s'est offusqué le procureur de la commission.

« C'est mes notes », s'est de nouveau exclamé l'avocat de la FTQ-Construction. « Mais comment pouvez-vous dire ça? » s'est impatientée France Charbonneau, visiblement excédée, qui a néanmoins invité le témoin à répondre à la question. « Ça se peut », a dit ce dernier.

Ken Pereira a finalement convenu qu'il avait pu faire des chèques à une dénommée Martineau, mais a plaidé qu'il « n'était pas en position » d'en dire davantage à ce sujet, sinon à huis clos.

France Charbonneau est alors intervenue une dernière fois.

« Si vous avez d'autres questions de cet ordre-là, je vais vous dire tout de suite que je ne les permettrai pas. Ou alors vous allez vous adresser aux procureurs de la commission. Et encore là, je vous fais une faveur. » — France Charbonneau à Me Turcotte

Me Turcotte poursuivra son contre-interrogatoire mardi matin.


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Reconstruction d'autoroutes : Lisée dit comprendre la frustration des aspirants maires

Le ministre responsable de la région de Montréal, Jean-François Lisée, veut rassurer les candidats à la mairie, à six jours du scrutin. Il dit comprendre leur frustration par rapport au projet de règlement qui vise à soustraire de leur autorisation les projets de reconstruction et d'élargissement des autoroutes en milieu urbain.

« Je suis d'accord avec eux. Il va falloir en rediscuter », a affirmé M. Lisée sur le plateau de l'émission 24/60, lundi.

Denis Coderre, Richard Bergeron, Marcel Côté et Mélanie Joly ont tous dénoncé ce qu'il considère comme un affront de la part de Québec.  Le projet de règlement, publié dans la Gazette officielle du 7 août, stipule que les certificats d'autorisation environnementale délivrés par les Villes ne seront plus requis pour les travaux routiers en milieu urbain.

Les ministères des Transports et de l'Environnement expliquent vouloir gagner du temps et réduire les coûts des grands projets autoroutiers. 

Dans les faits, ce sont les délais occasionnés par la Ville de Montréal et l'arrondissement du Sud-Ouest dans le cadre de la reconstruction du complexe Turcot qui sont à l'origine du projet de règlement. 

« Dans le cas particulier de Turcot, il fallait prendre une décision rapide et l'arrondissement refusait de donner son approbation », dit M. Lisée. « Je pense que si on avait été le 4 novembre, avec un nouveau maire élu et fort, on n'aurait pas eu ce problème-là. La gouvernance actuelle de Montréal fait en sorte qu'il y a des blocages sur des projets importants pour les Montréalais. Il y a un petit peu de mou dans le système. »

« Ce genre de décision là n'est pas emblématique de la voie qu'on veut suivre. » — Jean-François Lisée

Il assure que l'approche du gouvernement après les élections en sera une « de collaboration et dans plusieurs cas, de codécision ». 


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L'Iran courtise les grandes pétrolières

L'Iran envisage de proposer, à des investisseurs internationaux, des accords lucratifs pour un montant de 100 milliards de dollars sur des sites d'exploitation pétrolière pour les trois prochaines années, rapporte le Financial Times, lundi.

Dans un article publié par le quotidien britannique, un conseiller du ministre iranien du Pétrole, Mehdi Hosseini, annonce que la République islamique envisage d'abandonner son système de « rachat » de contrat qui empêche les sociétés étrangères de prendre des positions sur les projets iraniens de développement.

Selon le conseiller Mehdi Hosseini, cette nouvelle disposition est un contrat « gagnant-gagnant » dont les détails seront présentés à Londres, en mars prochain.

L'Iran avait fait, la semaine passée, un geste en direction de ses anciens clients et avait annoncé être prêt à réduire ses prix de vente si les sanctions imposées par les Occidentaux étaient assouplies.

La République islamique semblait prête à revenir sur un marché mondial beaucoup moins dépendant du pétrole qu'il ne l'était avant l'adoption des sanctions par le Conseil de sécurité des Nations unies.

Les exportations de brut iranien ont été réduites de moitié depuis les sanctions imposées, à la mi-2012, par l'Union européenne et les États-Unis en réponse au programme nucléaire mené par le gouvernement de Téhéran.

Reuters

Élections en Iran


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Grève terminée dans les réserves fauniques du Québec

La grève qui touchait quelque 300 employés de la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ) est terminée.

Les syndiqués des 14 réserves fauniques québécoises étaient en arrêt de travail depuis samedi. Ces travailleurs sont affiliés au Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ).

Il a été impossible, lundi soir, d'obtenir plus d'informations sur les raisons qui expliquent la fin de cette grève.

Les activités normales devraient reprendre dès mardi matin, alors que tous les employés des réserves fauniques et de SEPAQ Anticosti devraient être à leur poste.

Toujours en négociations

Malgré tout, les négociations se poursuivent entre la SEPAQ et ses quelque 2300 employés, qui sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre.

« La SEPAQ souhaite conclure une entente avec ses employés au cours des prochaines rencontres », a affirmé l'organisme gouvernemental dans un communiqué.

La SEPAQ avait tenu le même discours, le 12 octobre, au terme d'une journée de grève d'une autre portion de ses employés qui avaient débrayé pendant une journée dans les 23 parcs nationaux québécois.

Les négociations achoppent principalement sur la question des salaires. Les employés réclament une augmentation de 2 % par année. L'employeur leur offre plutôt une hausse de 4 % sur cinq ans.

Il y a deux semaines, le syndicat estimait que la grève était devenue l'ultime moyen d'action pour faire bouger l'employeur, parce qu'il y avait « absence de progrès » à la table de négociations.

« Le gouvernement du Québec donne à ses sociétés d'État 2 % par année. On l'a donné à la Société des alcools du Québec, à Hydro-Québec, à la construction dernièrement, on le veut pour la SEPAQ », avait affirmé le 12 octobre, Lucie Martineau, présidente du SFPQ, déplorant que l'employeur n'offre pas un salaire convenable par rapport au « coût de la vie ».


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Un intellectuel iranien menacé d'expulsion du Canada

Written By Unknown on Senin, 28 Oktober 2013 | 14.18

Le reportage de Normand Grondin

Il est de plus en plus fréquent qu'Ottawa expulse des ressortissants étrangers en raison de leur casier judiciaire. Cette fois-ci, Immigration Canada a ciblé un intellectuel iranien qui s'oppose au régime islamique de Téhéran, le soupçonnant d'activités terroristes.

Il s'agit de Djaber Kalibi, un homme de 77 ans que le Canada considère comme une menace à la sécurité nationale.

« Mon travail, c'est intellectuel. C'est pas quelque chose qu'on soupçonne que quelqu'un est dangereux pour la sécurité publique. » — Djaber Kalibi

Né en Iran, M. Kalibi a fui son pays en 1981 pour des raisons politiques, après l'arrivée au pouvoir du régime islamique. Un régime qu'il dénonce haut et fort depuis plus de 30 ans.

« Oui, il en est fier et j'en suis fière également. Je pense que c'est extrêmement bien d'avoir dédié toute sa vie à vouloir mettre fin à ce régime de terreur en Iran », estime sa belle-fille, Nastaran Daniali.

Djaber Kalibi vit au Québec depuis 2005 avec sa femme et ses deux belles-filles. Huit ans sans histoire. Mais tout récemment, il a reçu un avis d'Immigration Canada sur lequel il est écrit qu'on veut l'expulser « pour des motifs de sécurité » et parce qu'on le soupçonne « de se livrer au terrorisme ».

Immigration Canada reproche à Djaber Kalibi d'avoir omis de déclarer à son arrivée qu'il avait fait trois ans de prison en France dans les années 80 pour avoir entreposé des explosifs destinés à la résistance iranienne. M. Kalibi explique qu'il ne se croyait pas obligé de le faire puisqu'il a obtenu un pardon pour ce crime.

« J'étais condamné par la France il y a une trentaine d'années. Après, on a été relaxé par la Cour de cassation et on a obtenu la nationalité française. On est revenu ici. [Ça fait] huit ans qu'on est ici. Quel acte de terrorisme on a fait? Rien du tout », dénonce Djaber Kalibi.

« On n'est pas seulement en train de lui dire qu'il va être expulsé, mais ça serait également une interdiction de territoire. Il ne pourrait plus jamais remettre les pieds au Canada. » — Nastaran Daniali

« Pour nous, c'était vraiment une surprise énorme. C'était incroyable d'avoir cette situation », affirme Djaber Kalibi, qui a appris la nouvelle cet été.

Mouvement d'appui

Une vingtaine de professeurs de niveau collégial et universitaire ont signé une pétition qui dénonce l'expulsion de Djaber Kalibi. Parmi eux figure Hadi Qaderi, professeur de politique au Cégep de Maisonneuve, qui connaît bien la famille Kalibi.

« Ça veut dire que s'il est ici depuis neuf ans, et qu'on croyait qu'il était dangereux ou pour des activités terroristes, on ne l'aurait pas laissé ici. Et sa femme a une garderie avec des enfants. Je trouve que c'est vraiment en soi quelque chose qui est illogique », souligne Hadi Qaderi.

M. Qaderi ne comprend pas pourquoi le Canada veut mettre à la porte un homme qui dénonce l'Iran, un régime que le gouvernement canadien condamne durement, et ce, depuis longtemps.

« On ne peut pas expulser quelqu'un qui milite pour les droits de l'homme et pour les droits des femmes. C'est vraiment deux raisons pour lesquelles le Canada est allé à l'étranger pour faire la guerre. Et qu'on expulse quelqu'un qui a fait ça, c'est vraiment scandaleux. » — Hadi Qaderi, professeur de politique au Cégep de Maisonneuve

Citoyenneté et Immigration Canada considère que Djaber Kalibi a commis une faute importante et qu'on doit l'expulser du pays. M. Kalibi pourra quant à lui défendre sa cause une dernière fois mardi prochain devant la Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada (CISR).

D'après un reportage de Normand Grondin


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Musique - Louis-Jean Cormier, Marie Mai et Marc Dupré se démarquent au 35e Gala de l’ADISQ

Le compte rendu de Tanya Lapointe

Pour une huitième année consécutive, l'humoriste Louis-José Houde était à la barre du Gala de l'ADISQ, dont c'était la 35e édition.

Un texte de Ronald Georges

L'animateur a d'ailleurs reçu le Félix du spectacle d'humour de l'année pour Les heures verticales lors de l'Autre Gala de l'ADISQ.

Onze Félix ont été décernés lors de la soirée télédiffusée à Radio-Canada en direct de la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. D'autres trophées ont été remis hors d'ondes la semaine dernière.

Les grands gagnants de la soirée sont Louis-Jean Cormier avec trois prix Félix, ainsi que Marie Mai et Marc Dupré avec deux chacun.

Le gala s'est mis en branle avec des prestations en forme de pot-pourri de Daniel Bélanger, des sœurs Boulay, de Karim Ouellet, de Pierre Lapointe et de Louis-Jean Cormier.

En forme, l'animateur Louis-José Houde a discuté du premier disque acheté, de la qualité du son, de notre intérêt envers les DJ's et de la vie de rêve des artistes. C'était une introduction vraiment réussie.

Le premier prix de la soirée est allé à Marie Mai pour le Félix de l'album de l'année - pop pour Miroir. La chanteuse continue d'engranger les succès et les Félix depuis sa première apparition au gala en 2008. Elle en compte maintenant huit. Elle a également mis la main sur le Félix de l'interprète féminine de l'année. Celui de l'interprète masculin de l'année a été remis à Marc Dupré qui, après une carrière d'imitateur, confirme sa place parmi les chanteurs du Québec les plus populaires. D'ailleurs, il a tout de suite gagné le Félix de la chanson populaire de l'année pour Nous sommes les mêmes.

Le Félix de l'auteur ou compositeur de l'année est allé à Louis-Jean Cormier et à Daniel Beaumont pour le disque Le treizième étage de Louis-Jean Cormier. Le chanteur en a profité pour remercier chaleureusement les musiciens du groupe Karkwa, ses amis et complices en musique. Il en a aussi profité pour encourager le public à continuer à écouter de la musique francophone. Ce disque s'est aussi mérité le Félix du spectacle de l'année - auteur-compositeur-interprète. Dans ses remerciements, le chanteur a loué le travail des diffuseurs de spectacles du Québec. Soulignons aussi que Louis-Jean Cormier a reçu le Félix de l'album de l'année - rock.

Céline Dion a remporté le Félix de l'album de l'année - adulte contemporain pour Sans attendre. Depuis 1983, la chanteuse à la carrière internationale a gagné 40 prix Félix.

Le Félix honorifique, le premier de l'histoire de l'ADISQ, a été remis à l'imprésario Guy Latraverse. Diane Dufresne, Jean-Pierre Ferland, Louise Latraverse, Dominic Champagne, André Gagnon, Mouffe, Jean Lapointe et Dan Bigras ont rendu hommage aux 50 ans de carrière de celui qui a rendu possible L'Osti d'Show et les rassemblements de la Saint-Jean au Mont-Royal durant les années 70. Par la suite, Robert Charlebois a interprété la pièce Ordinaire.

Les sœurs Boulay ont remporté le Félix de la révélation de l'année. La lauréate de l'an dernier, la chanteuse acadienne Lisa LeBlanc, leur a remis le précieux prix. Les sœurs Boulay confirment leur entrée dans le paysage discographique et musical québécois avec deux Félix, en comptant celui gagné à L'Autre Gala de l'ADISQ.

Fred Pellerin a gagné Félix du spectacle de l'année - interprète pour De peigne et de misère. Il a remercié le public et les gens de l'industrie musicale avec sa verve et sa poésie habituelle.

Pour la deuxième année consécutive, Mes Aïeux a reçu le Félix du Groupe de l'année.


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Lou Reed, légende du rock américain, est mort

Nathan LeLièvre revient sur la carrière de Lou Reed.

Lou Reed, fondateur du groupe The Velvet Underground et icône du rock américain, est mort à l'âge de 71 ans.

Selon son agent littéraire cité par Associated Press, il a succombé à une maladie du foie. En mai dernier, Lou Reed avait subi une transplantation du foie.

C'est le magazine Rolling Stone qui a annoncé en premier la mort du musicien, sans en préciser la cause.

Né en 1942 à Brooklyn, il fonde The Velvet Underground au milieu des années 1960 avec John Cale, Sterling Morrison et Maureen Tucker. Le groupe commence alors à collaborer avec l'artiste Andy Warhol. Le maître du pop art devient le gérant du groupe, qui se produit régulièrement à la Factory de Warhol, à New York.

En prévision de l'enregistrement de leur premier album, Andy Warhol impose au groupe la chanteuse allemande Nico. Produit par Warhol, qui réalisa aussi la fameuse pochette à la banane, The Velvet Underground and Nico sort en 1967 dans l'indiférence.

Le disque deviendra par la suite un incontournable du rock et influencera un grand nombre de musiciens, grâce à un son unique, mêlant guitares stridentes aux mélodies et à la voix d'outre-tombe de Reed, et les paroles de Reed qui abordent les sujets tabous comme les perversions sexuelles et les drogues. 

Le disque comprend les classiques I'm wainting for the man, Venus in furs, Heroin et Femme fatale.

Le producteur Brian Eno aura cette phrase célèbre à propos de l'album. « Le premier album du Velvet Underground ne s'est vendu qu'à 10 000 exemplaires, mais tous ceux qui l'ont acheté ont créé un groupe ».

The Velvet Underground enregistre par la suite trois autres albums, sur lesquels on retrouve notamment les chansons White light/white heatPale blue eyes, Sweet Jane.

Peu de groupes ont autant ouvert la scène à l'avant-garde que The Velvet Underground, faisant référence à la fois au théâtre expérimental, à l'art contemporain, à la littérature et au cinéma, et canalisant des influences aussi variées que l'écrivain William Burroughs et les compositeurs Kurt Weill et John Cage. The Velvet Underground a été intronisé au Rock and Roll Hall of Fame en 1996.

En 1970, Lou Reed entame une carrière solo. Sorti en 1972, l'album Transformer propulse Reed encore plus loin dans la légende avec les chansons Perfect day et Walk on the wild side. En 1973, Lou Reed enregistre Berlin, qui deviendra un autre classique de la musique.

Admettant être un gros buveur et un consommateur de drogues, Lou Reed avait subi en mai dernier une transplantation du foie à la Mayo Clinic de Cleveland après avoir annulé cinq concerts prévus le mois précédent en Californie.

« Je suis un triomphe de la médecine moderne », disait-il dans un message posté le 1er juin dernier sur son site Internet. « Je suis plus grand et plus fort que jamais », ajoutait-il.


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Un colis suspect provoque une importante opération du SPVM

Les explications de Louis-Philippe Ouimet

La découverte d'un colis suspect à l'aéroport Montréal-Trudeau au petit matin, dimanche, a mené les autorités policières à ériger un périmètre de sécurité et évacuer des résidences de l'arrondissement LaSalle, dans le sud-ouest de Montréal, quelques heures plus tard, une mesure qui a été maintenue jusque tard en soirée.

Les événements ont pris naissance vers 5 h 45 dans la zone de fouille à proximité des douanes américaines. Ce terminal a été évacué en raison de la présence d'un élément suspect qui aurait été découvert dans les bagages d'un individu. La police a été appelée sur les lieux, un vaste périmètre de sécurité a ensuite été mis en place et les artificiers ont été appelés pour neutraliser le colis. Ce dernier a été envoyé à un laboratoire afin d'être analysé. Les activités de l'aéroport sont revenues à la normale dimanche, en après-midi.

Puis en début d'après-midi dimanche, le Service de police de la ville de Montréal a amorcé des vérifications dans une résidence de l'arrondissement LaSalle, et demandé l'évacuation de plusieurs citoyens du secteur, « pour assurer la sécurité de tous les gens qui se trouvent aux alentours », a expliqué l'agent Jean-Pierre Brabant, porte-parole du SPVM.

Selon l'agent Ian Lafrenière, un autre porte-parole du SPVM, une vingtaine de personnes ont dû être évacuées. Vers 22 h, ces gens ont reçu la permission de réintégrer leur résidence, à l'exception de ceux vivant dans la demeure où s'effectuait la perquisition.

L'agent Lafrenière a aussi fait savoir qu'un homme de 71 ans était détenu. Vers 22 h 30, il n'avait toujours pas été interrogé.

Les items se trouvant dans le colis n'étaient pas des explosifs, mais « n'étaient pas du genre que vous transportez dans un avion », a ajouté M. Lafrenière.

« Je ne connais personne qui voyagerait avec de tels objets », a-t-il ajouté.


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Les Red Sox égalisent la Série mondiale 2 à 2

Jonny Gomes a frappé un circuit de trois points en sixième et les Red Sox de Boston ont battu les Cardinals de St. Louis 4-2, dimanche, créant ainsi l'impasse 2-2 en Série mondiale.

Le match s'est terminé sur un coup de théâtre, quand le coureur suppléant Kolten Wong s'est fait prendre à contre-pied par Koji Uehara, comme dernier retrait de la rencontre.

Wong était sur les sentiers en remplacement d'Allen Craig. Ralenti par une blessure au pied, ce dernier a dû se contenter d'un simple sur une claque qui a donné contre le bas de la clôture au champ droit.

Gomes a donné les devants 4-1 aux siens avec sa longue balle après deux retraits en sixième, après un simple de Dustin Pedroia et un but sur balles à David Ortiz.
Il a cogné son circuit contre Seth Maness, qui a remplacé Lance Lynn après le but sur balles.

La cinquième rencontre sera disputée lundi soir à St. Louis, alors que Jon Lester des Sox va se mesurer à Adam Wainwright des Cards.

Les Sox avaient créé l'égalité 1-1 en cinquième, alors qu'un double d'Ortiz et deux buts sur balles ont pavé la voie au ballon sacrifice de Stephen Drew.

Les Cardinals avaient pris les devants 1-0 en troisième. Matt Carpenter a frappé un simple et a filé au deuxième sur l'erreur de Jacoby Ellsbury au champ centre, avant de marquer sur un simple de Carlos Beltran.

Clay Buchholz des Sox a espacé un point, trois coups sûrs et trois buts sur balles en quatre manches.

Felix Doubront a brillé en relève, disposant des huit premiers Cardinals à l'affronter avant d'allouer un double au frappeur suppléant Shane Robinson, en septième.

Doubront a ensuite cédé sa place à Craig Breslow, qui a accordé un simple d'un point à Carpenter.

Lynn a permis trois points, trois coups sûrs et trois buts sur balles en cinq manches et deux tiers. Il a retiré cinq frappeurs sur des prises.

Les Cards ont gagné la Série mondiale 11 fois, le plus récemment en 2006 et en 2011. Les Red Sox ont triomphé à sept reprises, incluant en 2004 et en 2007.

Associated Press


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Sol Zanetti nouveau chef d'Option nationale

Written By Unknown on Minggu, 27 Oktober 2013 | 14.18

Sol Zanetti succède à Jean-Martin Aussant à la tête du parti souverainiste Option nationale.

M. Zanetti l'a emporté sur Nic Payne dans la course à la direction. Il a obtenu 67,4 % des voix. Le résultat a été annoncé samedi soir au cours de la soirée organisée à la Tohu de Montréal.

Après sa victoire, le nouveau chef d'Option nationale a affirmé qu'il était confiant de voir parti prendre le pouvoir d'ici cinq ans et faire la souveraineté du Québec. « Voter pour nous, ce sera un vote pour nous donner les moyens de recommencer la pédagogie de l'indépendance, de soulever l'enthousiasme de la jeunesse envers la politique et de ressusciter l'espoir que leurs parents ont eu jadis envers la possibilité de faire du Québec un pays », a-t-il déclaré dans son discours de remerciement.

« Nous renouons avec l'ardeur de ceux qui ont essayé pour vrai. » — Sol Zanetti, chef d'Option nationale

Les militants du parti ont pu s'exprimer du 7 au 24 octobre. Bien que la formation compte 7000 membres, seuls 2060 se sont inscrits pour voter. Le taux de participation s'est élevé à 63,2 %.

Né en 1982, Sol Zanetti avait été le premier à se lancer dans la course. Il est enseignant en philosophie au Campus Notre-Dame-de-Foy, à Saint-Augustin-de-Desmaures, près de Québec. Il était candidat aux dernières élections dans la circonscription de Louis-Hébert.

Nic Payne, lui, a contribué à fonder le parti et préside sa commission politique. Né en 1970, il travaille depuis plus de 10 ans comme chroniqueur, blogueur et commentateur politique. Il s'est présenté dans Mercier aux dernières élections.

Un troisième candidat, Jean-Claude St-André, s'était lancé dans la course, mais il s'est rapidement désisté. Cet ancien député péquiste de L'Assomption a annoncé qu'il se rangeait derrière Sol Zanetti le 28 septembre lors d'un débat à l'Université de Sherbrooke.

Le fondateur d'Option nationale, l'ancien député Jean-Martin Aussant, a quitté la barre du parti en juin dernier, évoquant des raisons familiales.

Le parti ne compte actuellement aucun représentant à l'Assemblée nationale.


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Charte:les Janettes manifestent à Montréal

Le reportage de Louis-Philippe Ouimet

Quelques milliers de personnes ont répondu à l'appel du mouvement des Janettes et ont manifesté dans les rues de Montréal pour appuyer le projet de Charte des valeurs québécoises proposée par le gouvernement Marois.

La manifestation a débuté à la place des Festivals, où Janette Bertrand, auteure d'une lettre ouverte en faveur de la charte et une des principales représentantes du mouvement, a prononcé quelques mots. 

La marche a ensuite défilé dans les rues du centre-ville. Scandant des slogans favorables à l'égalité hommes-femmes et à la laïcité de l'État, les manifestants se massaient derrière quelques-unes des Janettes, comme l'animatrice Julie Snyder; l'auteure Djemila Benhabib, l'ex-leader étudiante Martine Desjardins, ou encore la scénariste et femme de Bernard Landry, Chantal Renaud.

La manifestation s'est terminée au Parc La Fontaine, où plusieurs discours ont aussi été prononcés. « Je pense aujourd'hui à toutes ces femmes anonymes, à toutes nos grands-mères, à toutes nos mères qui ont eu 15 enfants, 12 enfants, 10 enfants », a notamment déclaré Djemila Benhabib, avant de lancer : « Pour l'égalité, pour la liberté, pour la laïcité! ».

« On ne peut pas, et on ne pourra pas, on n'a pas le droit de renier les acquis de la Révolution tranquille », a pour sa part affirmé Akli Ourdja, cofondateur de l'Association québécoise des Nord-Africains pour la laïcité.

Des membres du mouvement Femen se sont jointes à la manifestation, en début de parcours. Seins nus et le corps peint de slogans, elles brandissaient des affiches sur lesquelles on pouvait lire, notamment : « Dieu est féministe », « la laïcité est rassembleuse » ou encore « aussi forte qu'une bête aussi libre qu'un Dieu ». Les policiers sont intervenus pour les isoler. Après discussions avec les organisateurs, les militantes se sont rhabillées et ont pu continuer la marche.

Le mouvement des Janettes, fondé spontanément par Janette Bertrand et Julie Snyder il y a quelques semaines, a récolté plus de 39 000 signatures pour sa pétition en faveur de la charte, qu'il aimerait bien voir rebaptisée « Charte de la laïcité ».

Plusieurs personnalités publiques se sont associées à cette démarche, comme Guylaine Tremblay, Pierre Légaré et Gilles Vigneault.

La manifestation de samedi, organisée en partenariat avec le Rassemblement pour la laïcité visait « à rassembler des femmes et des hommes de toutes les origines et de toutes les régions du Québec, au-delà de leurs convictions religieuses, philosophiques ou politiques », pouvait-on lire dans un communiqué diffusé jeudi.

La publication d'une lettre ouverte, le 15 octobre dernier, n'a laissé personne indifférent. Dès le lendemain, un autre groupe, les « Inclusives », a publié sa propre lettre pour défendre une tout autre vision du féminisme.


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Pas d'élections générales cet automne, dit Marois

Le reportage de Martine Biron

La première ministre du Québec, Pauline Marois, a déclaré samedi que son gouvernement ne déclencherait pas d'élections générales cette année, mettant fin aux rumeurs qui couraient à ce sujet ces dernières semaines. Elle n'a toutefois pas précisé si des élections seraient envisagées plus tard, en 2014.

« Nous avons eu des échanges très fructueux. Nous sommes prêts à continuer à travailler pour faire avancer le Québec. Notre gouvernement ne souhaite pas d'élections générales en 2013. Nous avons un mandat que la population nous a confié, et nous allons l'assumer », a-t-elle dit lors d'un bref point de presse, en marge de la rencontre des membres de son exécutif, réunis depuis vendredi à Saint-Michel-des-Saints, dans Lanaudière.

Mme Marois compte aller de l'avant avec plusieurs projets, dont la présentation d'une mise à jour économique, une politique de solidarité pour les plus démunis et le dépôt du projet de loi sur la Charte des valeurs québécoises.

« On nous a accusés depuis quelques semaines de vouloir faire de l'électoralisme par les annonces des grandes politiques que nous avons mises de l'avant. Or, c'est le résultat d'une réflexion d'une année. Nous allons maintenant pouvoir déployer les grands projets pour la population », a-t-elle ajouté.

Elle a également évoqué la politique d'électrification des transports au menu de ses priorités.

Sur la question constitutionnelle, Pauline Marois souligne que son gouvernement continuera à défendre les intérêts du Québec, rappelant la dernière « offensive inadmissible » d'Ottawa contre la loi 99.

La première ministre a indiqué son intention d'appeler le gouvernement fédéral à « assumer ses responsabilités », notamment en matière de financement de la reconstruction de Lac-Mégantic et dans le dossier du pont Champlain.

Élections partielles

Par ailleurs, la première ministre va déclencher des élections partielles dans Viau et Outremont, pour un scrutin qui se tiendrait le 9 décembre. 

Mme Marois tend la main au chef libéral Philippe Couillard : le Parti québécois ne présenterait pas de candidat dans Viau. La première ministre affirme qu'il est temps pour M. Couillard de venir siéger à l'Assemblée nationale.

Depuis quelques semaines, la tenue de la réunion spéciale des ministres dans Lanaudière alimentait les rumeurs d'élections au Québec.

Mais le conseil des ministres semblait lui-même divisé sur la question. À l'entrée de la réunion, le ministre des Affaires intergouvernementales, Alexandre Cloutier, a fait savoir qu'il était de ceux qui ne croient pas qu'il faille déclencher des élections, laissant entendre qu'il n'y avait pas unanimité sur le sujet.


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Sharks 2 - Canadien 0 - Une leçon de hockey

Ce n'est pas un hasard si les Sharks de San José forment la meilleure équipe de la Ligue nationale. Les joueurs du Canadien ont eu un accès privilégié pour le constater.

Les Sharks (9-1-1) l'ont emporté 2-0 sur le Canadien (6-5-0), samedi, à Montréal.

« C'est un bon défi pour nous, on savait qu'on affronterait une bonne équipe. On doit apprendre de ça, c'est une bonne leçon », a résumé le défenseur Andrei Markov.

« C'est vraiment une bonne équipe, a ajouté le capitaine du Tricolore, Brian Gionta. En général, on a été corrects, mais ce n'est pas assez contre une aussi bonne équipe. »

Antti Niemi a bloqué les 22 tirs du CH vers lui, pour son deuxième blanchissage de la saison, tandis que Logan Couture a inscrit les deux buts des siens.

En deuxième période, l'attaquant des Sharks a fait trébucher le défenseur Raphael Diaz et s'est aussitôt posté devant le filet de Carey Price, où il a mis la touche finale à un tic-tac-toe, pour faire 1-0.

Le jeune homme de 24 ans a bénéficié d'un coup de pouce inattendu de la baie vitrée pour sa deuxième réussite. Le dégagement de Patrick Marleau a ricoché dans la vitre pour se retrouver dans l'enclave, pendant que Price attendait la rondelle derrière son filet.

Le gardien du Canadien a conclu sa soirée avec 33 arrêts. Au cours de chacun de ses 7 derniers départs, Price a reçu au moins 32 tirs chaque fois.

Le Tricolore conclut son séjour de cinq matchs à domicile avec une décevante fiche de deux victoires et trois défaites.

Attaque stérile

Les Sharks ne marquent peut-être plus six buts par match comme en début de saison, mais lorsqu'ils commettent aussi peu d'erreurs en possession de rondelle, deux buts suffisent amplement.

Dans ce contexte, l'attaque montréalaise a été réduite au silence, à l'exception de la deuxième moitié de la période médiane. C'est d'ailleurs pendant cette séquence que les Montréalais ont bénéficié de leur unique avantage numérique de la soirée, en vain.

Et contre des rivaux qui contrôlaient aussi bien la rondelle, il devient presque impossible de leur faire prendre des punitions.

« Tu attires des punitions quand tu joues en zone adverse et on l'a fait, a analysé Couture. Nos troisième et quatrième trios ont attiré leurs punitions. Quand tu fatigues l'autre équipe et que tu étires leurs présences, ils vont prendre des punitions. »

« Quand tu as la rondelle, l'autre équipe se retrouve derrière le jeu, et c'est comme ça qu'on a pris nos punitions, a expliqué l'entraîneur-chef du Canadien, Michel Therrien. On croit qu'on aurait dû avoir plus d'avantages numériques, mais que voulez-vous? »

Sans le dire ouvertement, Therrien faisait sans doute référence à la violente mise en échec par-derrière de Tommy Wingels sur Brendan Gallagher en première période. Alex Galchenyuk s'est aussitôt porté à la défense de son bon ami, et a été puni.

Parlant de Gallagher, il a de nouveau été sonné en troisième période, lorsque mis en échec par Matt Irwin. Il est brièvement rentré au vestiaire, mais est vite revenu au banc.

Desharnais garde le moral

Avec ce jeu blanc, c'est donc dire que la léthargie de David Desharnais se poursuit. Après 11 matchs, le petit centre du Canadien ne compte qu'un maigre point, et toujours pas de but. Est-il dérangé par les statistiques?

« Pour l'instant, même si les statistiques ne sont pas bonnes, c'est d'aider l'équipe, avoir un rôle », a expliqué Desharnais, victime d'une légère coupure à l'œil gauche pendant le match.

En deuxième période, Desharnais a possiblement eu droit à une des meilleures chances de marquer de son équipe de la soirée. Le Québécois tentait de sauter sur une rondelle libre à l'embouchure du filet, mais son compatriote Marc-Édouard Vlasic a bien placé son bâton pour l'empêcher de tirer.

« Les chances sont là. C'est plate, mais il faut continuer. Quand les chances sont là, c'est bon signe. »

Il s'agit maintenant de voir pendant combien de temps lesdites chances seront là, car son temps d'utilisation continue à s'effriter. Desharnais a joué 12 min 37 s. C'était la deuxième fois depuis la campagne 2010-2011 qu'il passait moins de 13 minutes sur la patinoire (le 8 mars 2012, il avait joué cinq minutes, mais avait quitté le match sur blessure).

À noter

  • Avant le match, le Canadien a annoncé le renvoi du défenseur Greg Pateryn aux Bulldogs de Hamilton. Après la rencontre, c'était au tour du défenseur Nathan Beaulieu et de l'attaquant Patrick Holland de subir le même sort. Les trois pourront disputer le match de dimanche des Bulldogs.
  • Beaulieu  a eu droit à une seule présence sur la patinoire en troisième période, après avoir commis moult revirements dans les deux premières. « Il jouait sur les talons », a dit Therrien au sujet de son défenseur recrue.

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Crise au Sénat : Trudeau met au défi Harper de témoigner sous serment

Le chef du Parti libéral du Canada, Justin Trudeau, défie à nouveau le premier ministre Stephen Harper de témoigner sous serment dans le dossier des dépenses illégales remboursées à certains anciens sénateurs conservateurs.

En entrevue à la radio de CBC, le réseau anglais de Radio-Canada, le député de Papineau a déploré que le Parlement « croule sous les scandales et les conflits ».

« C'est vraiment frustrant de voir le niveau de méfiance et de dégoût qu'éprouvent les Canadiens envers le Parlement et le premier ministre actuellement, a-t-il regretté. Il est temps pour le premier ministre de faire preuve de leadership et de transparence concernant ce qu'il savait à ce sujet, et le seul moyen de faire cela, c'est que tout le monde témoigne sous serment. »

Ce n'est pas la première fois que le chef libéral met le premier ministre Harper au défi de témoigner sous serment. Son appel, cette semaine, est toutefois demeuré sans réponse.

Au micro de l'émission The House, M. Trudeau n'a pas donné plus de précisions quant au type d'interrogatoire auquel il aimerait voir le premier ministre se soumettre. « Les enquêteurs de la GRC se penchent déjà sur l'affaire Wright-Duffy. Ils tentent de découvrir le fond de l'histoire. Mais il y a plusieurs autres manières différentes de témoigner sous serment. »

Cette nouvelle invitation du chef libéral intervient 24 heures après que le sénateur Patrick Brazeau ait déclaré que le Parti conservateur lui avait proposé une entente secrète.

M. Brazeau a déclaré devant la Chambre haute que le leader du gouvernement au Sénat, Claude Carignan, lui avait fait une offre en matinée.

« L'entente secrète était que si je me levais dans cette chambre pour m'excuser auprès des Canadiens en prenant l'entière responsabilité de mes actes, la sanction de la Chambre serait plus clémente que celle proposée dans la motion du leader du gouvernement au Sénat », a-t-il déclaré.

Le sénateur Carignan a ensuite affirmé aux journalistes de la Colline du Parlement que M. Brazeau avait mal interprété ses propos.

« Il semble que les conservateurs font tout ce qu'ils peuvent pour minimiser cette affaire et le tort qu'elle a causés à leur réputation, à crédibilité et sur à capacité à faire face aux multiples défis auxquelles les Canadiens sont aujourd'hui confrontés », a constaté Justin Trudeau.

Le Sénat devrait se prononcer la semaine prochaine sur une motion conservatrice visant à suspendre sans salaire les sénateurs Patrick Brazeau, Mike Duffy et Pamela Wallin - une motion que les libéraux n'appuieront pas sans amendement.

« Nous demandons plus d'ouverture et de transparence et nous aimerions qu'un comité entende ce que ces trois sénateurs ont à dire, a exigé Justin Trudeau. M. Harper a manifestement décidé de refiler toute la responsabilité de l'affaire à ces trois sénateurs et de leur imposer une punition sévère qui, selon moi, devrait à tout le moins être discutée raisonnablement avant de décréter quelque chose qui pourrait créer un précédent. »


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L'abbé Gravel se bat contre un grave cancer

Written By Unknown on Sabtu, 26 Oktober 2013 | 14.18

L'abbé Raymond Gravel, connu pour ses positions progressistes notamment sur les homosexuels et la place des femmes dans l'Église, est atteint d'un cancer du poumon de stade quatre, avec métastases aux os. 

« J'ai fumé durant 49 ans. C'est sûr que je ne me suis pas aidé. » L'abbé Gravel vient de terminer une sixième session de chimiothérapie et continue de se battre, malgré le pronostic pessimiste du médecin qui l'a diagnostiqué le 28 août dernier. « Il m'a dit: "si vous vous faites soigner, c'est trois mois, sinon c'est six mois" . C'est le plafond qui te tombe dessus », a-t-il confié à l'émission Après tout c'est vendredi, à ICI Radio-Canada Télé. Malgré tout, il s'accroche à l'espoir.

Raymond Gravel affirme qu'après avoir accompagné de nombreuses personnes mourantes, il ne craint pas la mort. C'est plutôt la souffrance qui l'effraie.

« J'ai peur de souffrir, pas de mourir.  » — Raymond Gravel

Il ajoute comprendre ceux qui réclament de l'aide pour mourir lorsque la souffrance devient trop forte et impossible à soulager. « Je n'en suis pas là, mais ça pourrait m'arriver », glisse-t-il.

« Lorsque je viens de recevoir des traitements en chimiothérapie et que je souffre le martyre, parce que c'est ce que ça fait, j'ai le goût de mourir. Si un médecin me disait "est-ce que tu veux avoir une piqûre pour en finir?", je lui dirais oui. Alors je peux comprendre que des gens qui sont dans la souffrance puissent demander à mourir. » — Raymond Gravel

Le combat contre le cancer, il le poursuit. En entendant, il se réjouit d'en avoir gagné un, celui-là contre la droite religieuse, qui lui en a fait baver durant des années en l'accusant d'avoir renié sa religion, d'être un « prêtre gai » pour avoir défendu le mariage homosexuel, ou encore un « assassin d'enfants » en raison de sa position pour l'avortement. « On a reconnu qu'on avait fait de la diffamation à mon endroit et ça m'a soulagé », dit-il.

Selon lui, c'est aussi cette droite religieuse qui l'a obligé à abandonner la politique en faisant pression auprès du Vatican.

L'abbé Gravel a mis de côté la soutane entre 2006 et 2008 pour être député fédéral de la circonscription de Repentigny, sous la bannière du Bloc québécois. Il avait obtenu le feu vert du Vatican et avait pu garder son statut de prêtre, sans toutefois pouvoir célébrer les messes et les sacrements.

Curé de la paroisse de Saint-Anne-des-Plaines, Raymond Gravel a régulièrement exposé des points de vue allant à l'encontre des doctrines du Vatican. Il s'est notamment prononcé en faveur de l'ordination des femmes et des hommes mariés, de même que des personnes homosexuelles.

Il a aussi été attaqué par des organismes opposés à l'avortement après avoir affiché son soutien envers le docteur Henry Morgentaler lorsque celui-ci a reçu l'Ordre du Canada, en 2008.

En plein débat sur la Charte des valeurs québécoises, l'abbé Gravel se prononce contre l'interdiction des signes religieux dans la fonction publique. « Si on enlève tous les symboles religieux, c'est comme si on interdisait aux gens de manifester leur foi. Manifester sa foi ne veut pas dire qu'on n'assure pas la neutralité de l'État. Moi je porte ma croix et je n'impose pas ma religion à personne. » Pour lui, la neutralité de l'État existera quand des musulmans, des catholiques, des juifs et des athées, pour ne nommer que ceux-là, riront et travailleront ensemble, dit-il. 

À voir aussi : une entrevue avec l'abbé Raymond Gravel sera diffusée dans le cadre de l'émission Second Regard, le dimanche 3 novembre à 13 h 30, heure de l'Est, sur les ondes d'ICI Radio-Canada Télé.


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Brazeau dit avoir reçu une offre d'entente en coulisse des conservateurs

Le sénateur Patrick Brazeau affirme que le leader du gouvernement au Sénat, Claude Carignan, lui a offert une entente en coulisse, vendredi matin, pour enterrer l'histoire de ses allocations de logement. M. Brazeau a fait cette révélation lors d'une intervention à la Chambre haute du Parlement canadien, vendredi après-midi.

Le sénateur Carignan aurait proposé cette entente à M. Brazeau au cours d'une pause dans les travaux de la Chambre vers 10 h 20, vendredi matin. « On m'a offert une entente secrète et l'entente secrète était que si je me levais dans cette chambre pour m'excuser auprès des Canadiens en prenant l'entière responsabilité de mes actes, la sanction de la Chambre serait plus clémente que celle proposée dans la motion du leader du gouvernement au Sénat », a déclaré Patrick Brazeau.

Claude Carignan nie avoir fait une proposition formelle à son collègue, mais admet avoir tâté le terrain. « Il aurait pu dire : "je propose d'avoir six mois [de suspension] et je m'excuse auprès des Canadiens pour le trouble que j'ai fait" ».

« J'avais peut-être l'envie de trop aider. J'ai peut-être commis une erreur. » — Claude Carignan

Le Sénat réclame 48 000 $ au sénateur Brazeau pour des allocations de logement réclamées indûment.

Les deux hommes avaient croisé le fer en Chambre plus tôt en avant-midi. « [Est-ce que vous] pouvez me dire exactement dans la politique, qui m'a été référée par l'administration, quelle politique exactement j'ai enfreinte », avait déclaré M. Brazeau en Chambre. « [...] Dans un deuxième temps, est-ce que tu peux me citer, dans n'importe quelle politique du Sénat, où il y a un certain pourcentage [...] qu'il faut passer dans la résidence principale pour ne pas contrevenir à aucune politique. »

« Des statistiques, dans votre dossier, au niveau de la présence, démontrent un niveau très élevé de présence à Ottawa et dans la région de Gatineau par rapport à la région de Maniwaki », avait répliqué M. Carignan. « Donc, c'est une question d'intention et d'habitude de vie ou d'endroit où vous vous situez. Il n'y a pas de pourcentage. »

La perche tendue par le sénateur Carignan, vendredi, a beau avoir été repoussée, les événements de vendredi semblent indiquer que certains conservateurs sont prêts à des compromis. Mais pas le premier ministre Stephen Harper. « Il n'y a aucun doute sur ce que chacun des trois sénateurs a fait », a-t-il lancé sur les ondes d'une radio de Toronto.

« C'était des discussions de coulisses », a encore précisé le sénateur conservateur Jean-Guy Dagenais à l'émission 24/60 à RDI, vendredi. « Des discussions de coulisses demeurent des discussions de coulisses. On s'en tient au premier plan de suspendre les trois sénateurs sans solde. »

Un vote d'ici mercredi 

Plus tôt, les sénateurs conservateurs ont décidé de couper court aux débats entourant les motions de suspension sans salaire de trois des leurs. Après plusieurs heures de discussions, ils ont convenu de voter mardi ou mercredi prochain.

Le leader libéral au Sénat, James Cowen, dénonce l'empressement des conservateurs.

« La seule explication logique, c'est qu'ils veulent étouffer l'affaire et retirer l'immunité parlementaire de trois sénateurs à cause de ce qu'ils savent et de ce qu'ils pourraient dire. » — James Cowen

Des dissensions sont apparues au sein du caucus conservateur, jeudi, quand le sénateur Donald Neill Plett s'est dit en désaccord avec les motions concernant ses trois collègues. Il prévoit voter contre la position de son parti pour la première fois dans sa carrière. Plusieurs sénateurs déplorent qu'on sanctionne les trois sénateurs avant qu'une quelconque culpabilité n'ait pu être établie.

M. Duffy et Mme Wallin ont présenté leur défense mardi et mercredi, écorchant au passage Stephen Harper et quelques sénateurs conservateurs.

Quant à M. Harper, il a dû faire face à un barrage de questions sur ses déclarations et sur ce qu'il savait des dépenses des sénateurs qu'il a lui-même nommés.


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