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Commotions cérébrales : vos questions sur notre enquête

Written By Unknown on Jumat, 31 Januari 2014 | 14.19

Vous avez été nombreux à poser vos questions à notre journaliste Madeleine Roy et à Pierre Frémont, médecin et président de l'Académie canadienne de médecine du sport et de l'exercice, pendant l'émission Enquête. Nous vous invitons à relire la discussion ci-dessous. 

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Un cadeau luxueux d’Accurso vite retourné, soutient Arsenault

Le compte rendu de Catherine Kovacs

Michel Arsenault a admis que son épouse avait reçu des boucles d'oreilles de 12 500 $ de la part de Tony Accurso, pour le Noël 2008, quelques semaines après leur voyage sur le Touch aux frais de l'entrepreneur.

Un texte de Bernard Leduc et François Messier

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Il affirme avoir appris, peu après, la valeur réelle du bijou et demandé à sa femme de le remettre à M. Accurso, ce qui sera fait quelques mois plus tard.

« Je dis sous serment que ma femme a rendu ces boucles d'oreilles à Tony Accurso à ma demande, je n'étais pas content. » — Michel Arsenault

La procureure en chef Sonia LeBel croit plutôt que la révélation, entre temps, par les médias de son voyage sur le Touch a joué dans sa décision de faire remettre le bijou. L'ex-président de la FTQ rejette l'hypothèse. Il a sinon admis que son épouse était proche de celle de M. Accuro.

L'ex-président de la FTQ soutient au passage que son séjour sur le Touch constitue le seul voyage qu'il ait jamais fait avec M. Accurso

« J'ai payé mes rénovations! »

M. Arsenault soutient par ailleurs avoir entièrement payé lui-même les rénovations de près de 100 000 $ sur sa maison en 2009, à même ses économies et une hypothèque qu'il a prise.

Il admet qu'à l'origine, Tony Accurso devait être impliqué dans ces travaux. Il a même fait une avance par chèque de 10 000 $ à Louisbourg, une de ses compagnies, comme en témoigne une écoute du 19 février 2009 entre les deux hommes.

Mais il soutient qu'il a par la suite compris qu'il n'avait pas besoin de l'aide de M. Accurso. L'avance lui aurait donc été remise quelques mois plus tard.

« Il n'a jamais été question qu'Accurso paye les rénovations chez nous. » — Michel Arsenault

Il ajoute avoir obtenu une évaluation d'un évaluateur agréé du coût de ces travaux afin de pouvoir démontrer qu'il a payé le juste prix, afin de se « protéger sur la place publique ». Il ajoute que Revenu Québec a étudié son dossier et n'a rien trouvé à lui reprocher.

« J'ai une évaluation qui dit que ce que j'ai payé, c'est ce que ça vaut. J'ai les documents qui corroborent ça. » — Michel Arsenault

Mais la commission fait l'hypothèse qu'il aurait d'abord été prévu que ce soit Tony Accurso qui paye les rénovations, sinon qu'il y contribue, mais que, craintif depuis son séjour sur le Touch, il aurait décidé de tout payer lui-même.

La procureure en veut notamment pour preuve une conversation du 23 février dans laquelle sa femme se plaint du coût du plancher et lance que c'est Tony Accurso qui va payer. M. Arsenault associe plutôt cela à une saute d'humeur, puisque c'est ce dernier qui aurait choisi le type de plancher, fort dispendieux. Il répond à sa femme: « On payera ».

Arsenault se défend de faire le lobbying d'Accurso

M. Arsenault s'est défendu, en début de matinée, d'être intervenu auprès de ministres libéraux à l'hiver 2009 au seul bénéfice de M. Accurso dans le dossier de la réfection de l'échangeur Turcot, ou encore de Bernard Poulin, du groupe SM (ingénieurs), un des partenaires d'affaire de M. Accurso à l'occasion.

Il soutient que son souci était que le contrat soit attribué à des entrepreneurs et des ingénieurs québécois, et non à des groupes internationaux, tout comme pour le dossier du prolongement de l'autoroute 30 commenté hier devant la commission Charbonneau.

« On devrait faire travailler notre monde (...) il fallait que le contrat se fasse au Québec par des Québécois » soutient M. Arsenault, une philosophie qui, dit-il, était partagée pour Turcot par les entrepreneurs et les ingénieurs du Québec, tout comme la Chambre de commerce ou le Conseil du patronat du Québec.

M. Arsenault admet que le contrat pouvait intéresser M. Accurso, mais qu'il n'avait pas encore été attribué à l'époque et qu'il n'avait donc pas de garantie qu'il l'aurait.

« C'est sûr qu'il aurait eu l'opportunité d'appliquer dessus [...] ses compagnies avaient intérêt que ça se fasse ici. » — Michel Anrsenault

L'écoute du 25 février 2009 entre MM. Accurso et Arsenault sur le sujet a l'intérêt d'aborder la question des fameux extras, déjà soulevée dans la portion montréalaise de la commission Charbonneau.

M. Arsenault affirme qu'au gouvernement, on se plaint que, lorsque les travaux sont fait par des entreprises d'ici, « les extras leur coûtent les yeux de la tête ». M. Accurso rétorque que dans les faits, la moyenne des coûts des travaux « en dessous des estimés ».

Le témoignage de Michel Arsenault est maintenant terminé. La commission fera relâche la semaine prochaine. Les audiences publiques reprendront le 10 février. Le nom du témoin qui sera alors entendu n'a pas été dévoilé

Retour sur un mercredi chargé

M. Arsenault a été confronté mercredi à une série d'écoutes électroniques captées en 2008-2009 par les policiers de l'opération Diligence, et dans lesquelles on peut l'entendre discuter avec son conseiller politique Gilles Audette, un membre du C.A. du Fonds de solidarité, Louis Bolduc, mais surtout l'entrepreneur Tony Accurso et l'ex-premier ministre du Québec Jean Charest.

La procureure LeBel a longuement interrogé M. Arsenault sur la possibilité qu'il utilisait ses entrées dans les officines politiques pour défendre ou promouvoir les intérêts de M. Accurso. Ce dernier était à la fois un ami de M. Arsenault... et un des principaux bénéficiaires des investissements du Fonds de solidarité FTQ et de son bras immobilier. M. Arsenault présidait alors le C.A. du Fonds de solidarité.

Michel Arsenault s'est défendu avec vigueur de ces allégations. Il a argué que les intérêts de M. Accurso pouvaient converger avec ceux de la plus grande centrale syndicale du Québec, mais a nié qu'il agissait comme une simple courroie de transmission. Il dément d'ailleurs que l'entrepreneur profitait d'un accès privilégié aux millions du Fonds de solidarité ou de la Solim et qu'il a pu lui renvoyer l'ascenseur de quelque manière que ce soit. 

Les écoutes électroniques l'ont tout de même forcé à faire quelques aveux. Il a notamment admis qu'il a songé à utiliser le fait que la Solim avait investi dans Capital BLF, une société d'investissement appartenant au mari et au fils de Pauline Marois, pour faire pression sur la première ministre. Il ne l'a finalement pas fait.

Les écoutes électroniques ont aussi révélé que le mea culpa fait publiquement par Michel Arsenault après son séjour sur le Touch de Tony Accurso n'était que de la frime. « Ça change rien pour nous deux [...] c'est juste pour la galerie », l'entend-on dire à l'entrepreneur en mars 2009. 


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Québec lance un comité de travail sur les commotions cérébrales

Le reportage d'Azeb Wolde-Giorghis

Québec a décidé d'intervenir dans le dossier des commotions cérébrales chez les jeunes qui s'adonnent au football. La ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Marie Malavoy, a annoncé la mise en place d'un groupe de travail qui aura six mois pour étudier la question avant de lui transmettre ses conclusions.

Le groupe sera composé de membres des milieux sportif, médical, juridique et ses travaux seront menés par le neuropsychologue Dave Ellemberg.

« J'ai réuni dans ce groupe des experts qui connaissent tant les réalités sportives et médicales que juridiques. Ils devaient être indépendants des structures déjà établies pour être en mesure de brosser un portrait exact de la situation des commotions cérébrales dans le sport », a précisé Mme Malavoy jeudi.

« On est facilement 10 ans en retard au Québec, et aussi au Canada, sur la gestion des commotions cérébrales. Ça fait en sorte que nos jeunes risquent leur vie en jouant dans nos sports. » — Dr Dave Ellemberg, auteur du livre Les commotions cérébrales dans le sport

Une équipe de l'émission Enquête de Radio-Canada a colligé des données qui illustrent qu'au sein de plusieurs écoles de football amateur, il se produit de 5 à 10 commotions par année.

Au Réseau du sport étudiant du Québec et de Football Québec, on se dit fort surpris de ces données. En effet, Jean-Charles Meffe, directeur de Football Québec, affirme que très peu d'équipes rédigent un rapport écrit, comme elles seraient censées le faire, dans les 30 jours suivant un incident durant lequel un jeune footballeur subit une commotion cérébrale.

La réglementation de Football Québec n'oblige pas les écoles à se doter d'un protocole de prévention et de prise en charge lorsque des commotions cérébrales se produisent sur leur terrain de football. Or, une personne qui a déjà subi une commotion cérébrale a cinq fois plus de risques d'en faire une seconde.


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Des Canadiens espionnés avec le wifi d'un aéroport

Les explications de Daniel Thibeault

Exclusif - Un document ultrasecret obtenu par la CBC révèle que l'agence de surveillance électronique canadienne s'est servie du système wifi d'un l'aéroport pendant deux semaines pour obtenir des informations à partir des appareils mobiles des voyageurs.

Ainsi, selon les experts, de nombreux Canadiens ont dû traverser le terminal sans se rendre compte que les signaux de leur téléphone intelligent et de leur portable étaient interceptés.

Selon le document, le Centre de la sécurité des télécommunications Canada (CST) a pu suivre les voyageurs à la trace pendant plusieurs jours dès qu'ils entraient dans les nombreux endroits au pays pourvus d'un réseau wifi, et même dans des aéroports américains.

Toujours d'après le document, le CST expérimentait ainsi un nouveau logiciel très puissant développé par l'agence canadienne et par sa contrepartie américaine, la National Security Agency (NSA).

Selon les sources de CBC, les technologies testées sur les Canadiens en 2012 sont devenues depuis pleinement opérationnelles.

Le document révèle que le CST avait l'intention de partager les technologies et l'information recueillie avec ses partenaires en matière d'espionnage : les agences de surveillance des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie.

Ce document daté de mai 2012 provient des données divulguées par Edward Snowden, l'ex-technicien de la CIA qui a révélé au monde des pans d'envergure de la surveillance qu'effectuent les renseignements américains.

Le CST a pour mission de recueillir des renseignements étrangers en interceptant les appels téléphoniques, les textos ou encore les communications par Internet. La loi lui interdit de viser des Canadiens ou quiconque au Canada sans mandat judiciaire.

« Le CST vise uniquement les entités et les communications étrangères. De fait, la loi lui interdit de viser des Canadiens ou toute personne se trouvant au Canada dans le cadre de la partie de son mandat touchant le renseignement électromagnétique. » - extrait tiré du site du CST

Commission d'enquête réclamée

L'expert reconnu en cybersécurité Ronald Deibert estime que cette opération clandestine du CST était sûrement illégale.

« En aucun cas ceci serait légal, en vertu de la loi canadienne, de notre Charte et des mandats du CST. » — Ronald Deibert

Il réclame d'urgence une commission d'enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Ronald Diebert est l'auteur du livre Black Code sur la cybersurveillance, en plus de diriger un programme de recherche informatique mondialement reconnu, le Citizen Lab, à l'Université de Toronto.

Un autre expert en sécurité et espionnage, Wesley Wark, croit lui aussi que cette opération du CST est sûrement illégale.

Le chef du CST, John Forster, a récemment déclaré que la protection de la vie privée des Canadiens était ce qu'il y avait de plus important pour son organisme.

La commissaire à l'information et à la protection de la vie privée de l'Ontario, Ann Cavoukian, se dit « dévastée » par ces révélations.

« « Il est vraiment incroyable que le CST se mette ainsi à surveiller les Canadiens. Nous. Je veux dire, ça aurait pu être moi à l'aéroport! Cela ressemble aux activités d'un État totalitaire, pas à celles d'une société libre et ouverte. » » — Ann Cavoukian

La commissaire rappelle que tout comme les Américains avec le scandale de la NSA, les Canadiens méritent d'avoir des réponses sur les agissements de leur agence de surveillance.

« C'est ce que je dirais à notre gouvernement, à notre ministre de la Défense nationale et à notre premier ministre : nous demandons des explications sur cette affaire », a-t-elle indiqué.

Le CST dépense plus de 400 millions de dollars par année, et emploie environ 2000 personnes. Près de la moitié des employés interceptent des conversations téléphoniques et piratent des systèmes informatiques supposément à l'étranger.


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Canadien 4 - Bruins 1 - Therrien gagne son pari

Les faits saillants et l'analyse de Martin Leclerc

Envoyer son gardien auxiliaire contre une équipe qui a marqué 18 buts à ses 3 derniers matchs. Contre le meneur de division. À l'étranger. Michel Therrien jouait gros.

L'entraîneur-chef a eu une bonne intuition. Peter Budaj et le Canadien (29-20-5) l'ont emporté 4-1 sur les Bruins (34-16-3) à Boston, jeudi.

C'est donc un dénouement heureux pour le Tricolore, après l'audacieuse décision de Therrien d'accorder une soirée de repos à Carey Price malgré l'enjeu du match, malgré aussi le fait que le gardien avait signé un jeu blanc mardi.

Budaj a bien répondu au défi lancé par son entraîneur. Car malgré le pointage, le Slovaque n'a pas seulement joué un rôle de figurant, avec 34 arrêts. Il a aidé ses coéquipiers à écouler les trois avantages numériques des rivaux, non sans un coup de main de Douglas Murray, toujours aussi efficace le long des rampes contre les colosses des Bruins.

Le CH signe une deuxième victoire de suite, un exploit rarissime pour l'équipe depuis quelques semaines. Il s'agit de sa première séquence de la sorte depuis les 21 et 28 décembre.

Le Canadien défait les Bruins pour une cinquième fois de suite.

Deux visages

Pour un deuxième match de suite, le Tricolore a offert une performance impressionnante, et qui amène les observateurs à se demander comment cette équipe peut paraître si mal une semaine et si bien l'autre.

Le quatrième trio du Canadien a surpris les Bruins d'entrée de jeu. Le défenseur Alexei Emelin a battu Tuukka Rask de la ligne bleue, pendant que le colosse George Parros voilait la vue du gardien.

Max Pacioretty, avec Johnny Boychuk sur le dos, a doublé l'avance des visiteurs, avant de voir Dougie Hamilton, d'un tir de la ligne bleue dévié accidentellement par Andrei Markov, couper l'écart de moitié avant le premier entracte.

Brian Gionta, en avantage numérique, et Daniel Brière, en échappée, ont gonflé l'avance des Montréalais en période médiane. Le but de Gionta a signifié la fin de la journée de travail de Rask, remplacé par Chad Johnson.

Brière a touché la cible en remplacement de David Desharnais, qui était alors puni, au centre de Pacioretty et Brendan Gallagher. Le trio de Desharnais a connu un autre grand match et a totalisé 10 tirs, dont moult chances de marquer.

Fidèle à son habitude, Gallagher a passé la soirée dans le demi-cercle du gardien adverse et a conclu quelques présences dans le filet, à défaut d'y enfoncer la rondelle. Il a fini le match avec deux aides.

Serti dans un étau, mais pourtant si fécond

De son côté, Brière a connu une sortie des plus efficaces. Même s'il a à peine passé sept minutes sur la patinoire, il a inscrit un but et une aide en plus de remporter ses quatre mises au jeu. Avec de telles sorties, il pourrait convaincre Therrien de le rapatrier dans les trois premiers trios. Encore dans ce match, il a passé la soirée au centre de Parros et Travis Moen.

Un autre mal-aimé de l'équipe, Rene Bourque, a également connu une bonne sortie, avec quatre tirs au but et quatre autres hors cible, dont un sur le poteau. Reste à voir s'il pourra répéter de telles performances avec plus de constance qu'en première moitié de saison.

À noter

  • Le but de Gionta était son premier en avantage numérique depuis le 24 octobre.
  • Les Bruins subissent une première défaite en 60 minutes à leurs sept derniers matchs (6-0-1).
  • Avant le match, le Canadien a rappelé l'attaquant Christian Thomas de sa filiale de Hamilton. Le jeune homme devrait retrouver ses coéquipiers vendredi à l'entraînement.

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Arsenault dit ne s’être jamais fait offrir de pot-de-vin de sa vie

Written By Unknown on Rabu, 29 Januari 2014 | 14.19

Les explications d'Isabelle Richer

 L'ex-président de la FTQ dément les allégations de Ken Pereira selon lesquelles un Italien accompagné par Jocelyn Dupuis lui aurait offert 300 000 $  - qu'il aurait refusé - pour faire passer le dossier de Carboneutre au Fonds de solidarité, dont il présidait le C.A.

Un texte de Bernard Leduc et François Messier

« Je n'ai jamais, jamais, jamais eu une offre de pot-de-vin dans toutes mes années à la présidence de la FTQ, j'ai jamais eu une offre de pot-de-vin de M. Arcuri (Carboneutre), de Jocelyn Dupuis, de qui que ce soit », soutient Michel Arsenault.

« Ça serait plus facile pour moi, ce matin, de venir vous dire : ''j'ai reçu une offre, je l'ai refusé'', mais je ne mentirais pas devant votre commission. » — Michel Arsneault

Selon Ken Pereira, M. Arsenault aurait mentionné cette tentative de corruption devant lui ainsi que Bernard Girard et Jean Lavallée à l'été 2008. Tant MM. Girard que Lavallée ont confirmé cette histoire, le premier dans une conversation avec Ken Pereira, le second devant la commission. M. Girard a cependant signé un affidavit niant l'histoire.

M. Arsenault avance qu'il aurait plutôt dit que même si quelqu'un arrivait avec 300 000 $ sur son bureau, il serait impossible pour un président de la FTQ d'aller au Fonds pour faire passer un dossier.

« Ken Pereira a un problème entre les deux oreilles. » — Michel Arsenault

M. Arsenault « soupçonne » en fait Ken Pereira de vouloir « détruire la FTQ et la FTQ-Construction » en raison de sa haine pour Jocelyn Dupuis et parce qu'il a refusé de lui donner 400 000 $ et de lui offrir un emploi à la FTQ. Il affirme aussi que Ken Pereira l'a menacé afin d'avoir gain de cause. (Voir : la colère de Pereira)

M. Arsenault n'a pas paru ébranlé lorsque la commission a fait réentendre une conversation enregistrée par Ken Pereira avec Bernard Girard le 20 septembre 2010, dans laquelle ce dernier partage de toute évidence la version des faits de M. Pereira.

La commission a alors présenté un affidavit signé du 20 octobre suivant par M. Girard dans lequel il affirme : « je n'ai jamais entendu de la bouche de Michel Arsenault, président de la FTQ, qu'il aurait reçu une offre d'argent comptant pour favoriser l'acceptation d'un dossier d'une compagnie de décontamination par le Fonds de solidarité, ni aucun autre dossier ».

Michel Arsenault se défend d'avoir ainsi voulu faire taire M. Girard, mais explique qu'il cherchait plutôt à se « protéger de Ken Pereira », puisque ses allégations sur ce fameux pot-de-vin étaient sorties dans les médias. « Et dans ce bas monde, quand de quoi sort dans les médias, t'es immédiatement condamné », plaide-t-il.

« Si j'avais une offre de pot-de-vin, je serais allé immédiatement au contentieux du Fonds de solidarité » — Michel Arsenault

Le crime organisé aurait voulu la tête d'Arsenault et Lavallée

La commission a présenté une écoute électronique du 20 février 2009 dans laquelle Michel Arsenault soutient à son conseiller politique Gilles Audette que Tony Accurso « a eu de la visite » d'individus réclamant sa tête et celle de Jean Lavallée. Selon Arsenault, cette demande venait de Jocelyn Dupuis, qu'il appelle « le cayen » et de Richard Goyette.

« Ces tabarnaks-là, c'est des osties de cancer. Fait qu'ils sont allés voir Tony pour faire des pressions là-dessus » — Michel Arsenault

Michel Arsenault défend ensuite dans l'écoute sa présence sur le yacht de Tony Accurso. « J'ai pas vendu personne, j'ai pas tué personne, [...] je me suis pas fait corrompre, j'ai aucun problème avec ça », ajoute-t-il.

Cette histoire, croit-il à l'époque, se résorbera dans « une couple de jours ».

« Le problème est pas là » poursuit M. Arsenault dans l'écoute. « Le problème, ostie, c'est que t'as la pègre ostie qui veulent rentrer au Fonds de solidarité. » Gilles Audette semble parfaitement d'accord avec cette déclaration. « Le Fonds passerait pas à travers de ça », répond-il à Arsenault. « Même s'il faut aller voir la police, y rentreront pas là », lui répond le président de la FTQ.

Interrogé à ce sujet, Michel Arsenault a minimisé l'affaire. Il a assuré n'avoir « pas pris ça au sérieux plus qu'il faut » : « Ça n'a pas duré ».

« En aucun moment lors de me présidence, la FTQ a été sous le joug du crime organisé », a-t-il ajouté. « J'ai jamais senti de pression du crime organisé sur moi, comme président de la FTQ ».

La colère de Pereira

La commission a présenté trois messages du 10 et du 16 avril 2010 laissés par Ken Pereira sur la boîte vocale de Michel Arsenault. M. Pereira y emploie fréquemment des expressions comme : « mon ostie de vidange », « estie de pourriture » et « ostie d'enfant de chienne crosseur de trou du cul ».

L'homme, selon M. Arsenault, était fâché parce qu'il a dit à des journaux de l'Alberta, où travaillait alors M. Pereira, qui n'avait pas transmis à la Commission de la Construction du Québec (CCQ) les rapports de son local, le 1981.

M. Pereira menace alors de détruire dans les médias sa réputation et celle de Gilles Audette, son conseiller politique, s'il ne le rappelle pas, grâce à des enregistrements qu'il a fait de leurs conversations : « Compte tes jours comme président »...

M. Arsenault avait cependant décidé qu'il n'entendait plus faire affaire avec quelqu'un « qui l'enregistrait à son insu ».

« Moi je me sens menacé en écoutant ça, c'est tout ce que j'ai à dire. » — Michel Arsenault

Dupuis « est parti : que voulez-vous que je vous dise de plus? » - Arsenault

Michel Arsenault maintient qu'il a agi comme il le devait lorsque Ken Pereira l'a confronté aux comptes de dépenses exorbitants de Jocelyn Dupuis. Il a rapidement rencontré ce dernier, lui a dit que ses dépenses étaient inacceptables et lui a suggéré de quitter son poste de directeur général de la FTQ-Construction à l'été 2008, ce qu'il a fait deux ou trois semaines plus tard.

« C'est de l'argent qui nous est confié pour défendre les membres : 150 000 $ sur six mois c'est indéfendables. » — Michel Arsneault

M. Arsenault, qui ne manque pas une occasion de rappeler que le pouvoir d'un président de la FTQ sur ses affiliés se limite à son « autorité morale », se félicite donc du résultat obtenu.

Il se défend d'avoir commis une erreur en n'informant pas la police des dépenses de M. Dupuis, estimant que ce genre de choses se règlent à l'amiable par le renvoi de l'individu.

« Dans le vrai monde, c'est de même que ça marche », soutient M. Arsenault : « En relation de travail, le congédiement, c'est la peine capitale »

Arsenault, gardien des apparences

Michel Arsenault se défend d'avoir eu une influence indue sur la SOLIM, comme semble le laisser croire une écoute du 20 février 2009. On entend alors l'ex-président de la FTQ, écœuré des luttes internes à la FTQ-Construction, déterminé à ce que plus aucun leader de ce syndicat n'y siège à l'avenir.

« M'a te dire une affaire, y'aura plus de gars de construction sur SOLIM (...) quand Johnny (Lavallée) va partir, pas sous ma présidence » lance à son conseiller politique Gilles Audette M. Arsenault : « SOLIM, c'est moi qui décide, c'est ma décision ».

Mais devant la commission, M. Arsenault reconnaît que s'il avait effectivement « une influence » sur les nominations, la décision revenait au comité exécutif et au C.A. et que dans cette écoute, il exagère donc son influence réelle : « je faisais le jar un peu ».

Mais il savait qu'il n'aurait pas de misère à convaincre le PDG du Fonds Yvon Bolduc ainsi que ces instances du bien-fondé de son intention, afin de sauver les « apparences de bonne gouvernance » à la SOLIM, que les conflits à la FTQ-Construction risquaient de ternir.

« Moi, je voulais libérer la SOLIM de la FTQ-Construction [...] Ça m'a pris quelques mois à le faire. » — Michel Arsenault


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Des délégués syndicaux au gouvernement fédéral craignent de prendre la parole

La journaliste Brigitte Bureau a recueilli les témoignages de représentants syndicaux dans la fonction publique fédérale.

Exclusif - À Ottawa, des délégués syndicaux au sein de la fonction publique fédérale se disent victimes d'intimidation. Certains n'osent plus prendre la parole publiquement. D'autres se cachent pour rencontrer leurs membres. Ils accusent le gouvernement conservateur de mener une campagne antisyndicale sans précédent.

Les mises à pied massives avaient déjà envenimé les relations entre le gouvernement Harper et les syndicats des fonctionnaires. Mais ces derniers mois, c'est pire que jamais, nous dit-on.

Trois délégués syndicaux, dans trois ministères différents, ont accepté de nous parler à la condition que ce soit sous l'anonymat complet.

« Je perdrais probablement mon travail si on apprenait qui je suis », avance un délégué syndical. Il rapporte avoir subi des mesures disciplinaires après avoir commenté publiquement les répercussions des compressions budgétaires.

« Avant, on pouvait parler des enjeux qui touchent le milieu de travail, comment les travailleurs réagissent aux mises à pied, par exemple. Ce n'est plus le cas », soutient-il.

Cette déléguée syndicale soutient quant à elle que ses allées et venues sont surveillées.

« Les gestionnaires sont plus portés à nous demander : "Bon, est-ce que tu t'en vas dîner ou est-ce que tu t'en vas rencontrer un membre?" » rapporte-t-elle.

« Les gens ont peur d'être vus avec toi. Les gens ont peur même de te parler. Toi-même tu commences à avoir peur de parler aux gens pour ne pas qu'ils soient visés. » — Une déléguée syndicale, représentant des fonctionnaires fédéraux à Ottawa

Une autre déléguée soutient que lorsqu'elle a commencé son mandat, il n'y avait pas de bâillon.

« Maintenant, c'est plus difficile de travailler pour nos membres. On se sent surveillés. Nos courriels sont surveillés. On m'a même laissé entendre que mon emploi était menacé », note-t-elle.

Réactions d'un expert et du ministre

De tels témoignages n'étonnent pas le professeur de gestion et de droit à l'Université d'Ottawa, Gilles Levasseur.

« On sent qu'il y a un effritement des droits des travailleurs dans ce qui était habituellement accepté, comme le droit de grève, le droit d'avoir une voix, la capacité d'expression », souligne-t-il.

Par exemple, le gouvernement Harper va désormais décider seul quels employés fédéraux sont jugés essentiels et donc privés du droit de grève. La loi omnibus de mise en œuvre du budget fédéral (projet de loi C-4) a reçu la sanction royale le 12 décembre dernier.

Elle touche tous les employés de la fonction publique et quiconque est concerné par le Code canadien du travail, notamment dans le domaine de l'aviation, du chemin de fer et des télécommunications.

Également, le projet de loi privé conservateur C-377 veut obliger les syndicats à divulguer le détail de leurs finances. Le texte est passé en première lecture au Sénat le 27 octobre dernier et rediscuté le 26 novembre à la Chambre haute,

De son côté, le professeur Levasseur s'inquiète du climat de peur qui semble s'instaurer.

« Le danger c'est qu'il n'y a plus personne qui peut, peut-être, sonner l'alarme sur quelque chose qui n'est peut-être pas toujours adéquat. » — Gilles Levasseur, professeur de gestion et de droit à l'Université d'Ottawa

Le ministre responsable de la Fonction publique, Tony Clement, nie quant à lui l'existence d'une quelconque directive pour faire taire les délégués syndicaux. Il les accuse, à son tour, de mener une campagne de peur. Chose certaine, les négociations collectives qui s'amorcent au fédéral s'annoncent ardues.

D'après le reportage de Brigitte Bureau.


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Hurricanes 0 - Canadien 3 - Un baume pour le moral

Faits saillants, les réactions avec Guillaume Lefrançois et l'analyse de Dany Dubé

La réunion entre joueurs après le cinglant revers de samedi aura finalement produit des résultats. Du moins, le temps d'un match.

Le Canadien (28-20-5) a mis fin à sa séquence de quatre défaites avec une victoire de 3-0 sur les Hurricanes de la Caroline (24-20-9), mardi, à Montréal.

Le Tricolore stoppe du même coup la séquence de quatre triomphes de suite des Hurricanes.

« On s'est dit ce qu'on devait faire et on l'a fait ce soir, a résumé l'attaquant Brandon Prust, au sujet de l'effet de la réunion de samedi. On ne voulait pas perdre le moral, les partisans étaient contre nous et ils avaient raison de l'être. On s'est assuré que ça ne se reproduise pas ce soir. »

Opposé à un adversaire qui disputait un deuxième match en deux soirs, mais surtout, un cinquième en sept, le CH n'a pas mis de temps à s'imposer.

Un des nouveaux trios formés par Michel Therrien, celui de Prust, Rene Bourque et Lars Eller, a ouvert la marque, au terme d'un tic-tac-toe de Bourque, à Josh Gorges, à Prust. Eller, de retour à sa position naturelle de centre, a amorcé la séquence en zone neutre.

« Je marque la plupart de mes buts en fonçant au filet ou quand la rondelle dévie sur ma jambe, donc ce but-là a fait du bien », a mentionné Prust.

Toujours au premier vingt, Brendan Gallagher, avec un but inscrit à quelques décimètres du gardien, comme il le fait si bien, a doublé l'avance des Montréalais.

Max Pacioretty a ajouté au coussin du CH au retour du premier entracte avec son 22e de la saison.

Pour remplacer Eller à gauche de Tomas Plekanec et Brian Gionta, Therrien a muté Michaël Bournival dans ce trio. L'unité a frappé à la porte en fin de période médiane, mais Anton Khudobin a frustré coup sur coup Gionta et Bournival.

Hermétique

Le Canadien a finalement été en mesure de conserver une avance de 3-0. Il s'agissait du pointage maudit pour cette équipe depuis les fêtes. Les trois dernières fois que les Montréalais avaient pris une telle avance, ils avaient fini par la perdre, dont une fois contre ces mêmes Hurricanes, le 31 décembre.

« Dans cette ligue, tu dois jouer différemment en début de match et quand tu détiens une avance et c'est ce qu'on a fait, a soutenu Pacioretty. On leur a peut-être donné trop de chances à la fin, mais c'est un pas dans la bonne direction. »

Cette fois, Carey Price s'est notamment permis un vol de la mitaine sur Alexander Semin en période médiane pour préserver son jeu blanc. Mais surtout, les joueurs devant lui n'ont pas ménagé les sacrifices, en particulier pendant les trois infériorités numériques en deuxième. À lui seul, Josh Gorges a repoussé sept rondelles.

« C'est un guerrier et il n'obtient pas assez de crédit pour ce qu'il fait », a rappelé Price.

Parmi les autres bons gestes de Price, on retiendra aussi ceux, en première période, sur une descente à deux contre un de Drayson Bowman et Jordan Staal, pour préserver la mince avance de 1-0.

C'est de cette façon que le Tricolore a mis fin à une séquence possiblement plus gênante que celle de quatre défaites de suite : à ses six derniers matchs, il avait permis quatre buts ou plus.

Price signe quant à lui son troisième jeu blanc de la saison.

Un défi attend maintenant Gionta et les siens : un duel avec les Bruins, à Boston, jeudi.


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État de l'Union: Obama évoque des décrets pour réduire les inégalités

Les explications de Joyce Napier

La présente année électorale aux États-Unis pourrait voir l'administration de Barack Obama poser des gestes pour combattre les inégalités économiques, du moins si on en croit le discours sur l'état de l'Union qu'a prononcé, mardi soir, le président démocrate.

À un peu plus de neuf mois des élections de mi-mandat, le président Obama promet des propositions « concrètes et pratiques » pour « faire accélérer la croissance, renforcer la classe moyenne et créer des nouvelles passerelles vers la classe moyenne ».

Quelques mesures annoncées par le président Barack Obama
  • Hausser le salaire minimum à 10,10 $ l'heure
  • Créer un régime d'épargne-retraite pour les petits épargnants
  • Aider les chômeurs à réintégrer le marché du travail
  • Améliorer les programmes de formation de la main-d'oeuvre
  • Prolonger la couverture d'assurance-emploi pour les Américains qui sont toujours à la recherche d'un travail
  • Améliorer l'accessibilité aux études universitaires
  • Installer Internet haute vitesse dans les écoles
  • Poursuivre la réforme de l'assurance maladie
  • Proposer de nouvelles normes environnementales pour les poids lourds
  • Réduire les émissions de gaz à effet de serre des usines américaines
  • Promouvoir l'utilisation sécuritaire et responsable du gaz naturel comme carburant pour les véhicules
  • Réformer le système d'immigration
  • Renforcer le contrôle des armes à feu
  • Fermer la prison de Guantanamo
  • Poursuivre les négociations diplomatiques avec l'Iran

« Faisons de cette année une année d'action. C'est ce que la plupart des Américains veulent. » — Barack Obama

Barack Obama a aussi l'intention de se montrer combatif face à ses adversaires républicains au Congrès, particulièrement la Chambre des représentants majoritairement républicaine et souvent réfractaire à ses politiques, même s'il dit avoir « hâte de travailler » avec tous les élus.

« Mais les États-Unis ne restent pas immobiles, et moi non plus. Donc, quand je pourrai prendre des mesures sans passer par la voie législative pour améliorer les occasions de réussir pour davantage de familles américaines, c'est ce que je ferai », a affirmé le président.

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Le président américain a annoncé des mesures qu'il compte adopter par voie de décret, comme l'augmentation du salaire minimum de 7,25 $ à plus de 10 $ l'heure pour certains employés du gouvernement fédéral.

M. Obama a aussi parlé de la foi en une égalité des chances pour tous. « Soyons francs : cette foi a subi de graves revers. Depuis plus de trois décennies, avant même que la grande récession s'abatte, des évolutions technologiques massives et la concurrence mondiale ont éliminé de nombreux emplois de qualité de la classe moyenne, et sapé les fondations de l'économie dont leurs familles dépendent », a déclaré le président américain.

Comme à l'habitude, le Parti républicain a délégué un représentant pour donner la réplique au discours présidentiel. Cette fois-ci, c'est une représentante, Cathy McMorris Rodgers, élue de l'État de Washington, qui avait cette responsabilité.

Au cours des dernières années, les répliques républicaines sont parfois restées en mémoire pour les mauvaises raisons. En 2009, celle de Bobby Jindal, gouverneur de la Louisiane, a été critiquée pour sa mise en scène rappelant une émission pour enfants. L'an dernier, celle de Marco Rubio a été marquée par une gorgée d'eau prise par le sénateur de la Floride en plein milieu de son intervention.


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Des anciens combattants demandent la démission du ministre Fantino

Un groupe d'anciens combattants a réclamé la démission du ministre Julian Fantino, mardi à Ottawa, après que celui-ci eut annulé à la dernière minute une rencontre visant à discuter de la fermeture de centres de services régionaux.

Le groupe s'était rendu à Ottawa pour manifester contre la décision du gouvernement de fermer ces huit centres qui offrent des services aux ex-militaires canadiens. Ils seront remplacés par des services en ligne et à distance.

Les manifestants prévoyaient rencontrer le ministre des Anciens Combattants. Mais l'annulation de la rencontre à la toute dernière minute a aggravé la colère du groupe.

« Je demande la démission de M. Fantino ou son congédiement », a indiqué Ron Clarke, un vétéran des Forces canadiennes. Il a demandé à ses confrères de partout au pays de faire valoir leur mécontentement lors de l'élection générale prévue en 2015.

Une trahison

Les manifestants disent qu'ils se sentent trahis par les conservateurs. Roy Lamore, qui a servi pendant les années 1940, a soutenu que ses confrères et lui étaient réduits à « quémander » de l'aide.

L'ancien caporal Bruce Moncur, qui a été blessé en Afghanistan, a affirmé pour sa part que le système en ligne causait de la frustration chez les ex-militaires.

Il soutient avoir mis une semaine à remplir les formulaires sur Internet. Selon lui, l'affaire aurait pu être réglée en une demi-journée s'il avait eu un service en personne.

Il croit que la fermeture des bureaux est une stratégie du gouvernement afin de réduire l'utilisation des services.

Les conservateurs persistent et signent

De son côté, le ministre Fantino a réaffirmé son intention de fermer ces centres de services.

« La décision est prise, a-t-il dit aux journalistes. Nous avons trouvé d'autres façons de répondre adéquatement aux anciens combattants et à leurs besoins. »

Pour sa part, le premier ministre Stephen Harper a minimisé l'impact qu'aura la fermeture de ces centres.

Au cours de la période de questions, il a indiqué que les vétérans pouvaient obtenir toute l'aide dont ils avaient besoin dans les bureaux de Service Canada. Il a soutenu que seul un petit nombre de bureaux peu achalandés seraient fermés.

Liste des centres de services qui seront fermés :
  • Kelowna, Colombie-Britannique;
  • Saskatoon, Saskatchewan;
  • Brandon, Manitoba;
  • Thunder Bay, Ontario;
  • Windsor, Ontario;
  • Sydney, Nouvelle-Écosse;
  • Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard;
  • Corner Brook, Terre-Neuve-et-Labrador:
  • Prince George, Colombie-Britannique (ce neuvième bureau a déjà fermé ses portes).

Réaction de l'opposition

Le chef du Nouveau Parti démocratique, Thomas Mulcair, juge de son côté que la décision du gouvernement conservateur est inacceptable, surtout au moment où les Forces canadiennes sont secouées par un nombre élevé de suicides.

« Nos forces font face à une crise avec huit suicides de militaires en l'espace de deux mois et le maintien de ces services n'a jamais été aussi important qu'en ce moment », a indiqué le chef de l'opposition officielle.


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Angry Birds, un outil de surveillance, selon Snowden

Written By Unknown on Selasa, 28 Januari 2014 | 14.19

Des documents envoyés à des médias par l'ex-analyste informatique Edward Snowden avance que l'agence de surveillance américaine NSA et l'agence de renseignement britannique GCHQ utilisent des applications mobiles comme celle du jeu Angry Birds dans le cadre de leurs activités de surveillance.

Les documents ont été publiés lundi par le journal américain The New York Times, le quotidien britannique The Guardian et le site américain d'enquête ProPublica.

Les documents affirment que les applications sociales, les applications de cartographie et celles de jeux sont un outil de choix pour la NSA puisqu'elles récoltent des informations de localisation sur les gens, leur âge, leur appartenance politique ou même leur orientation sexuelle. Tant les États-Unis que la Grande-Bretagne auraient accès à ces données récoltées par plusieurs applications dans le monde.

Google Maps serait une autre de ces applications mobiles utilisées par la NSA, selon les documents, tout comme l'application de Facebook, celle de LinkedIn ou celle de Flickr, qui sert à publier des images.

Depuis 2007, la NSA et la GCHQ auraient travaillé ensemble afin de collecter et stocker des informations prélevées à partir d'applications mobiles. Pour la seule année 2007, l'agence américaine aurait consacré 767 millions de dollars à ce programme, quatre fois plus que l'année précédente.

La NSA n'a pas commenté directement les allégations publiées lundi, mais elle a publié un communiqué affirmant - comme elle l'a déjà dit par le passé - que les communications des personnes qui ne sont pas considérées comme « des cibles valables de l'agence » ne l'intéressaient pas. « Toutes les allégations selon lesquelles la NSA se concentre sur les communications des Américains ordinaires sur les téléphones intelligents ou les médias sociaux sont fausses », a répliqué la NSA.

« Nous nous intéressons seulement aux communications auxquelles la loi nous donne accès à l'étranger en tant que service de renseignement. » — La NSA

L'agence britannique GCHQ a quant à elle déclaré que ses activités de renseignement étaient « autorisées, nécessaires et proportionnées ».

L'intérêt des agences de renseignements pour les téléphones mobiles et les réseaux sociaux ont déjà fait l'objet de nombreux documents d'Edward Snowden par le passé, mais ces révélations concernant les applications mobiles spécifiquement montrent bien à quel point il est facile de détourner l'utilisation de petits logiciels employés quotidiennement, pour qu'ils servent d'instrument d'espionnage.

Devant l'ampleur du scandale sur la surveillance de la NSA, le président américain Barack Obama a annoncé ce mois-ci un encadrement plus strict des activités de l'agence en matière de collecte des métadonnées téléphoniques. Rien n'a cependant été spécifié sur la surveillance des programmes informatiques comme les applications mobiles, susceptibles de donner un accès aux données personnelles des utilisateurs.

Le gouvernement américain a annoncé lundi qu'il permettrait à des entreprises comme Facebook, Google, LinkedIn, Microsoft et Yahoo! de rendre publiques « plus d'informations que jamais » sur la surveillance dont font l'objet leurs clients. Le procureur général des États-Unis, Eric Holder, et le directeur de la sécurité nationale, James Clapper, ont expliqué que ces entreprises pourraient par exemple donner le nombre de comptes clients surveillés à la suite d'une demande d'une agence de renseignement.

M. Holder a indiqué dans une lettre envoyée aux cinq géants « les moyens supplémentaires à la disposition de [leur] entreprise » à cette fin. Les cinq groupes ont en échange retiré leur plainte auprès du Foreign Intelligence Surveillance Court, un tribunal secret supervisant les programmes de surveillance.

Un nouveau directeur pour la NSA

Par ailleurs, selon le Washington Post, Barack Obama s'apprêterait à nommer le vice-amiral et directeur du Cyber Command, Michael Rogers, directeur de la NSA. L'actuel directeur de la NSA, le général Keith Alexander, doit partir sous peu à la retraite. Il était en poste depuis 2005.

Le vice-amiral Michael Rogers, dont la nomination, une fois annoncée, devra encore être validée par le Sénat, gardera la double casquette de directeur de la NSA et de chef du Cyber Command.

Alors que la mission de la NSA consiste à espionner les communications, qui passent de plus en plus par Internet, celle du Cyber Command, créé en 2009, est de protéger les réseaux militaires des attaques informatiques et de mener lui-même ce type d'attaques.


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«Goyette prend ses ordres du moineau…» - Michel Arsenault

Le reportage de Catherine Kovacs

L'ex-président de la FTQ Michel Arsenault a donné une explication pour le moins alambiquée des doutes qu'il avait entretenus à l'égard de l'ex-directeur général de la FTQ-Construction Richard Goyette sur ses liens avec le mafieux Raynald Desjardins, un proche de Jocelyn Dupuis.

Un texte de Bernard Leduc

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Lire aussi :« Il n'y a jamais eu de fast track au Fonds de solidarité » - Arsenault

La commission Charbonneau a présenté une écoute électronique du 17 février 2009 dans laquelle Michel Arsenault affirme à Louis Bolduc, qui siège au Fonds, avoir appris de Tony Accurso et de Ken Pereira que le successeur de Jocelyn Dupuis à la direction générale de la FTQ-Construction, « [Richard] Goyette, prend ses ordres du moineau ».

Le mot, a-t-il convenu, désignait Raynald Desjardins, dont il venait juste d'apprendre de Ken Pereira l'implication dans Carboneutre avec Jocelyn Dupuis.

« Pereira a confirmé ce que Tony me dit : Goyette prend ses ordres du moineau. » — Michel Arsenault à Louis Bolduc, 17 février 2009

Puis, dans une conversation du 5 mars 2009 avec son prédécesseur à la tête de la FTQ, Henri Massé, il laisse tomber : « Desjardins a le contrôle sur cette gang-là aussi. J'ai pas de trace de ça, mais c'est ce que j'entends ».

La commission avait déjà fait entendre cet automne une autre écoute dans laquelle Michel Arsenault affirme que M. Goyette lui aurait avoué avoir demandé la permission à Raynald Desjardins pour briguer le poste de directeur général, qu'il remportera en novembre 2008.

« Je ne pense pas qu'il prenait ses ordres de Desjardins » - Arsenault

Mais devant la commission, Michel Arsenault soutient en fait n'avoir jamais cru ou eu de preuves que Richard Goyette, dauphin désigné de Jocelyn Dupuis, prenait ses ordres de Raynald Desjardins : « J'ai jamais pensé une seconde que Goyette était dans le crime organisé ».

« J'ai toujours mis en doute que Richard Goyette était contrôlé par Raynald Desjardins (...) Moi personnellement, j'ai jamais cru ça. Souvent, ces conversations c'est du brainstorming. » — Michel Arsenault à la commission Charbonneau

« Je suis pas un chef de police, j'étais un chef syndical. Je ne peux pas congédier et suspendre sur la foi de simples rumeurs », a-t-il poursuivi, ajoutant d'ailleurs que ses fonctions ne lui en donnaient pas le pouvoir.

Il ajoute par ailleurs avoir été réconforté par l'enquête faite par le ministère de la Sécurité publique sur M. Goyette, au moment de son accession à la CSST, qui avait démontré qu'il n'avait aucun antécédent judiciaire.

Il a cependant précisé que jamais Raynald Desjardins n'a eu d'aide du Fonds de solidarité et que, dans la foulée du scandale des comptes de dépense de Jocelyn Dupuis, les finances de la FTQ-Construction étaient sous surveillance.

« On a surveillé Richard Goyette de très près » a-t-il fait valoir, expliquant qu'il avait eu son autorisation pour vérifier les dépenses de la FTQ-Construction dès novembre 2008. Il soutient d'ailleurs que son conseiller politique, Gilles Audette les avaient lui-même vérifiés à l'occasion.

Des écoutes ont cependant démontré que c'est seulement en mars 2009 que Richard Goyette a signé la lettre autorisant la FTQ à faire de telles vérifications. La lettre, dit M. Arsenault dans l'écoute, a été antidatée du mois de novembre.

Pereira en maître chanteur...

Il a au passage cassé du sucre sur le dos de Ken Pereira, qui lui a pourtant révélé le pot aux roses sur les liens de Raynald Desjardins avec Jocelyn Dupuis ainsi que Carboneutre, une entreprise dans laquelle les deux hommes étaient associés et pour laquelle ils ont tenté, en vain, d'avoir de l'argent du Fonds.

Il soutient que Ken Pereira, qui l'inondait d'allégations, avait, de fait, un passé criminel, qu'il lui laissait des messages de menace au téléphone ou encore qu'il aurait exigé une prime de 400 000 $ et une job à la FTQ-Construction.

Michel Arsenault soutient qu'il n'avait aucune idée qui était Raynald Desjardins avant que Ken Pereira ne l'en informe, entre la fin 2008 et le début 2009.

« J'étais sous l'impression que ce gars-là était un délégué syndical. Il [Pereira] m'en avait plusieurs fois. À un moment donné, il m'a dit : ''t'as pas l'air de réaliser qui que c'est''. Il le traitait de « capo », il était dans la famille... »

Aussi, lorsque Ken Pereira lui apporte quelques mois plus tard une carte professionnelle prouvant l'implication de ce dernier dans Carboneutre, un dossier que Jocelyn Dupuis le pressait de défendre au Fonds, il sait clairement à qui il a affaire.

Une entente entre les clans ennemis parrainés par Arsenault

Michel Arsenault a par ailleurs admis qu'il avait fait une entente avec Richard Goyette et Jean Lavallée, pour que le premier accède au C. A. du Fonds et que le second garde son poste de président du C. A. de la SOLIM malgré son départ de la présidence de la FTQ-Construction, le tout en marge des élections à la tête de la FTQ-Construction en novembre 2008.

Ainsi, espérait-il, la paix reviendrait entre les clans Lavallée et Dupuis, dont la querelle déchirait leur syndicat.

Mais il refuse de croire que l'enjeu de leur lutte, qui se traduira par des élections à la FTQ-Construction en novembre 2008, était uniquement l'accès à un siège au C. A. du Fonds, comme l'a soutenu le syndicaliste Ken Pereira. Il soutient que leur chicane était davantage liée à l'accession au poste de vice-président de la FTQ.

Le président de la FTQ n'est pas « le grand patron » de la FTQ-Construction

Michel Arsenault estime, à la lecture des médias et au regard de propos entendus à la commission, que le rôle et les pouvoirs du président de la FTQ sont mal compris.

« Tu peux pas donner d'ordre, ta job c'est de convaincre », souligne M. Arsenault, qui a précisé que tous les 37 locaux affiliés, dont la FTQ-Construction, sont liés à la FTQ sur une base volontaire. Ils sont donc libres de décider qui embaucher, qui renvoyer, ou encore comment gérer leur budget.

Ce sont « des gens sur qui tu n'as aucune autorité hiérarchique », le président de la FTQ n'est pas le « grand patron », a-t-il insisté.

Il a donc soutenu que c'est en se fondant sur sa seule autorité morale qu'il a approché Jocelyn Dupuis, en septembre 2008, pour le convaincre de quitter ses fonctions en raison de ses dépenses somptuaires comme directeur général de la FTQ-Construction.

« J'ai demandé à Dupuis de s'en aller, je lui ai dit que c'était indéfendable », a insisté M. Arsenault, qui avait été mis aux faits de ses dépenses extravagantes par Ken Pereira.

« Je suis allé rencontrer Jocelyn à Pointe-aux-Trembles dans un Mike's pour déjeuner. J'y ai pété une estie une crise, j'ai dit: ''ça a pas d'ostie de bon sens'' Y m'a dit : ''crisse, m'a m'en aller''. ''C'est une bonne idée : décâlisse ostie''. » — Michel Arsenault rapporte à Henri Massé sa rencontre avec Dupuis - mars 2009

Le 17 septembre, Jocelyn Dupuis et Jean Lavallée lui annonçaient qu'ils quittaient respectivement leurs fonctions de directeur général et de président de la FTQ-Construction, ouvrant la voie aux élections de novembre 2008.

M. Lavallée, soutient-il, ne lui a jamais précisé pourquoi il avait décidé lui aussi de partir, sinon qu'il était « fatigué » : « J'ai peut-être posé des questions, mais j'ai jamais eu de réponse ».

« Si tu veux survivre longtemps comme président de la FTQ, mets-toi pas le nez dans la politique de tes affiliées à moins qu'on te le demande ou à moins que la chicane est prise entre deux clans, affirme M. Arsenault : laisse les forces s'affronter (...) et tu travailles avec le gagnant. »

Arsenault fréquente toujours Accurso

L'ex-président de la FTQ Michel Arsenault (2007-2013) a admis d'entrée de jeu entretenir toujours des liens avec l'entrepreneur Tony Accurso.

« C'est pas un ami que je vois toutes les semaines, mais on se voit à l'occasion », a expliqué celui qui était aussi président du C.A du Fonds de solidarité FTQ, mentionnant notamment avoir soupé avec lui peu après sa retraite en novembre 2013.

M. Arsenault s'est par ailleurs emporté en fin de journée lorsque la commissaire France Charbonneau a soulevé son séjour sur le yacht de Tony Accurso qui avait défrayé la manchette en 2009.

« Madame, le voyage sur le Touch de M. Accurso, je l'ai payé très cher. » — Michel Arsenault

Michel Arsenault juge injuste le traitement qui lui a été réservé à la suite de cet épisode alors que le président de la Caisse de dépôt, qui a lui séjourné chez Paul Desmarais père dans Charlevoix, s'est en sorti sans un blâme.

« Moi je pense que dans la mentalité québécoise, il y a deux poids deux mesures : quand c'est le président du syndicat c'est pas correct, quand c'est Michael Sabia tout est correct. » — Michel Arsenault


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Du vent, de la neige, des dizaines d'accidents et trois morts sur les routes du Québec

Le compte rendu de Pascal Robidas

Les conditions climatiques difficiles ont été à l'origine de 150 accidents routiers au Québec, dont trois mortels, lundi.

La Sûreté du Québec a confirmé trois décès après une journée marquée par de nombreuses sorties de route et collisions sur le réseau routier québécois.

À Saint-Edmond-de-Grantham, près de Drummondville, un homme est décédé des suites de ses blessures, après avoir été impliqué dans un accident sur la route 122, alors qu'un camion remorque a percuté son véhicule, vers 10 h 30.

À Saint-Georges, dans Chaudière-Appalaches, une jeune conductrice a perdu la vie à la suite d'une collision frontale avec un camion semi-remorque, survenue sur la route 271, à Saint-Georges. Vers 10 h 50, le conducteur du camion montait une pente, en direction ouest, lorsque la jeune fille de 17 ans, de Saint-Honoré-de-Shenley, a dérapé avant de heurter de plein fouet le camion.

En Montérégie, la Sûreté du Québec a aussi rapporté un important accident entre deux camions remorques, sur l'autoroute 30 Ouest, à la hauteur de Vaudreuil-Dorion. Le conducteur d'un train routier a perdu la vie lorsqu'il a embouti un autre camion. La Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) enquêtera sur les événements, la victime étant décédée alors qu'elle travaillait.

Un important carambolage impliquant une quarantaine de véhicules s'est aussi produit au kilomètre 72 de l'autoroute 15 Sud, à la hauteur de Sainte-Adèle, dans les Laurentides, peu avant 11 h. Une trentaine de personnes se sont retrouvées coincées dans leur véhicule et plusieurs personnes ont été blessées, dont sept gravement. Les autorités ne craignent plus pour la vie d'aucune des personnes impliquées dans l'accident. La circulation a pu reprendre vers 15 h 15.

Toujours sur l'autoroute 15, mais plus au sud, un véhicule a été la proie des flammes, ce qui a contribué à garder les effectifs policiers mobilisés.

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Dans Lanaudière, la poudrerie et des rafales ont affecté la visibilité qui passait de nulle à presque nulle en plusieurs endroits. L'autoroute 40 Ouest a été frappée de plusieurs fermetures temporaires et partielles pour dégager une série de véhicules impliqués dans des embardées. Des tracteurs routiers et des remorques ont aussi fait des mises en portefeuille.

À Saint-Wenceslas, dans la MRC de Nicolet-Yamaska, cinq ou six véhicules ont été impliqués dans des accidents avec deux camions semi-remorques. Trois personnes ont été transportées à l'hôpital pour des blessures légères.

Un carambolage impliquant plus de cinq véhicules est survenu dans le secteur de Drummondville, sur la route 55 en direction de Sherbrooke, sans faire de blessé grave.

La Sûreté du Québec a également rapporté deux autres carambolages : un impliquant une vingtaine de véhicules sur l'autoroute 20, au kilomètre 330, près de Lévis, ainsi qu'un autre, toujours sur l'autoroute 20, à la hauteur de Saint-Nicolas. Dans les deux cas, il n'y aurait pas de blessé grave.


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Un programme canado-américain pour retrouver les fraudeurs de l'assurance-emploi

L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) envisage un nouveau programme de partage d'informations avec les États-Unis visant à retrouver les fraudeurs de l'assurance-emploi.

Une note de l'ASFC, obtenue en vertu de la Loi sur l'accès à l'information, indique que le programme sur les entrées sur le territoire et les sorties pourrait être utilisé pour la surveillance de divers programmes de prestations, de même que pour identifier les personnes traversant la frontière dans le but de participer à des actes terroristes.

Le commissariat fédéral à la protection de la vie privée a déjà manifesté ses inquiétudes à propos de ce programme, affirmant qu'il devrait y avoir des limites strictes à l'utilisation des informations personnelles recueillies grâce à cette initiative.

Le système sur les entrées et les sorties, dont l'implantation doit être complétée le 30 juin, est une composante cruciale du Plan d'action par-delà la frontière élaboré avec les États-Unis.

Le programme implique l'échange d'information recueillie à l'entrée des voyageurs, afin que ces données puissent servir à l'autre pays lors de la sortie de ces mêmes personnes.

En plus, le Canada prévoit rassembler de l'information sur les gens quittant le pays par la voie des airs, une mesure déjà en vigueur aux États-Unis, en requérant aux transporteurs de soumettre les données sur les passagers aux départs de vols internationaux.

La note indique que le système pourrait aider à retrouver les bénéficiaires de l'assurance-emploi ou des prestations fiscales canadiennes pour enfants alors qu'ils sont absents du pays.

La note, préparée à l'attention du ministre de la Sécurité publique, Steven Blaney, précise également que ce système pourrait « générer des économies à long terme » en aidant à se concentrer sur les gens recevant des prestations d'assurance-emploi ou des prestations fiscales familiales alors qu'ils ne vivent pas au pays, contrairement aux obligations du programme.

Ces informations pourraient par ailleurs être partagées avec la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et les services de renseignement pour venir en aide aux autorités et soutenir les opérations touchant la sécurité nationale, poursuit la note. « Cela est particulièrement intéressant en raison de la récente attention médiatique accordée aux Canadiens voyageant à l'étranger pour s'adonner à des activités terroristes. »

L'Agence des services frontaliers du Canada a refusé, lundi, d'accorder des entrevues pour discuter du programme, qui a reçu un financement fédéral avoisinant les 117 millions $.

La note d'information mentionne toutefois que le projet pourrait avoir des avantages à travers l'administration fédérale en ce qui concerne « le renforcement de l'immigration, de la gestion des frontières, de la sécurité nationale, de l'application de la loi et de l'intégrité des programmes ».

Dans son plus récent rapport annuel, la commissaire à la protection de la vie privée recommande à l'Agence que les utilisations secondaires du programme d' « entrées-sorties » soient « strictement limitées », et que la transmission d'informations aux autres ministères soit « clairement justifiée ».

La note mentionne que l'Agence continue de consulter le commissariat sur la mise en place du nouveau programme, afin de s'assurer que les recommandations soient « correctement évaluées et mises en place ».


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Quatre ex-hauts gradés de la SQ accusés de fraude

Quatre anciens hauts gradés de la Sûreté du Québec (SQ) seront formellement accusés de fraude.

Les quatre policiers retraités sont Richard Deschenes, l'ancien directeur général de la SQ, Jean Audette, Steven Chabot et Alfred Tremblay.

Ils auraient utilisé une caisse secrète, un fonds entre autres destiné aux enquêtes criminelles, pour payer des indemnités de départ.

Or, l'argent de cette caisse de 26 millions de dollars doit servir aux enquêtes policières. Il peut par exemple être utilisé pour payer des informateurs et d'autres éléments liés aux enquêtes criminelles.

Lors des premières révélations sur cette enquête, le ministre de la Sécurité publique du Québec, Stéphane Bergeron, avait expliqué qu'aucune indemnité de départ ne pouvait être versée à un membre de la SQ, et que le fonds secret devait servir exclusivement à financer des opérations policières.

Qui sont-ils?

Richard Deschenes : directeur général de la SQ de 2008 à 2012; relevé de ses fonctions dès que Mario Laprise a alerté le ministre Bergeron des allégations qui pesaient contre lui

Steven Chabot : directeur adjoint aux enquêtes criminelles jusqu'au moment de sa retraite en 2010

Jean Audette : directeur adjoint aux enquêtes criminelles de 2010 à 2012; a remplacé Steven Chabot à sa retraite; relevé de ses fonctions dès que Mario Laprise a alerté le ministre Bergeron des allégations qui pesaient contre lui

Alfred Tremblay : première mention publique de son nom dans cette affaire

Après l'élection du PQ

L'enquête sur ces anciens hauts gradés a été lancée au lendemain d'un changement de garde au sein de la police provinciale. Ce changement a été provoqué par l'arrivée au pouvoir du Parti québécois, en septembre 2012.

Mario Laprise, le nouveau directeur général de la SQ, avait alors ordonné une enquête spéciale. On soupçonnait trois des quatre ex-policiers d'avoir utilisé cette caisse spéciale.

L'indépendance de cette enquête avait toutefois été remise en question lorsqu'on a découvert qu'un des amis de Mario Laprise, un de ses partenaires d'affaires, était un des enquêteurs qui travaillaient au dossier.

Réponse de Steven Chabot

Le Directeur des poursuites pénales et criminelles devrait officiellement rendre les accusations publiques mardi.

Un avocat, Me Jean-Claude Hébert, a confirmé à Radio-Canada que son client, Steven Chabot, a bel et bien été accusé de fraude, de vol de plus de 5000 $ et d'abus de confiance.

Steven Chabot crie haut et fort que cette histoire est fausse, que tout ce qui a été écrit dans les médias sur cette affaire est également faux.

M. Chabot a répliqué en lançant une poursuite de 1,5 million de dollars contre l'actuel directeur général de la SQ, Mario Laprise. M. Chabot soutient que les informations révélées aux médias ont détruit sa vie.


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Cérémonie à L'Isle-Verte : le propriétaire de la résidence ovationné

Written By Unknown on Senin, 27 Januari 2014 | 14.18

Le reportage de Karine Bastien

Des centaines de personnes sont venues assister à une messe privée à la mémoire des victimes de l'incendie d'une résidence pour personnes âgées à L'Isle-Verte. Le propriétaire de la Résidence du Havre, Roch Bernier, a prononcé un discours, durant lequel il a été ovationné à deux reprises par les gens présents à l'église de La Décollation-de-Saint-Jean-Baptiste.

La cérémonie s'est déroulée à l'abri des caméras, en milieu d'après-midi, dimanche. Ceux qui y ont assisté ont dit avoir été émus par les différents discours, notamment celui du propriétaire de la résidence. M. Bernier a fait une courte déclaration aux médias sur le perron de l'église, une fois la cérémonie terminée. « Je suis ici cet après-midi pour offrir mes condoléances aux familles [...] démontrer qu'on est solidaires avec eux et qu'on ne les lâchera pas », a-t-il expliqué.

« On fait partie de la communauté », a-t-il rajouté. Il n'a pas souhaité donner plus de détails au sujet de l'incendie, insistant sur le fait qu'il voulait seulement rendre hommage aux personnes disparues. Lors de son allocution à l'église, M. Roch a notamment demandé aux personnes présentes de ne pas désigner des coupables à la hâte.

L'allocution de M. Roch dans l'église a particulièrement marqué la mairesse de L'Isle-Verte, Ursule Thériault. « Je peux vous dire que moi, j'ai pris une grande leçon de vie, ce monsieur nous a parlé avec un aplomb que je ne peux pas vous décrire », a dit la mairesse émue, lors d'un point presse.

La première ministre Pauline Marois s'est dite touchée par la cérémonie. « C'était une cérémonie très émouvante, empreinte d'une grande, grande simplicité », a-t-elle déclaré. « Il y a eu le témoignage, entres autres, d'une infirmière qui travaillait avec les personnes âgées, qui était là, dont la grand-mère était là, et elle a, je crois, très bien traduit ce que les gens ressentaient », a dit Mme Marois.

Également présent, le chef du Parti libéral du Québec, Philippe Couillard, s'est dit touché par le discours de M. Bernier. Il a aussi insisté sur le fait qu'il ne faut chercher des boucs émissaires avant les résultats d'une enquête. « Au Québec, des fois, on a tendance à pointer un peu rapidement, on veut avoir la fin de l'histoire avant de l'avoir entendue », a-t-il déclaré, à sa sortie de la cérémonie.

La cérémonie a surtout permis d'apporter un peu de réconfort aux proches des victimes. « Je pense surtout aux personnes qui restent, ils ont besoin de grâce, ils ont besoin d'aide et ils ont besoin d'amour », a expliqué une femme dont le mari a disparu durant l'incendie. Désormais, cette dernière souhaite récupérer le corps de son mari, afin d'effectuer son deuil. « Quand on va l'avoir eu, il me semble que ça va être un cadeau », a-t-elle dit, en sortant de l'église.


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Musique - Les 56es Grammy :la soirée de Daft Punk et deMacklemore and Ryan Lewis

Daft Punk a mis la main sur cinq prix, et le duo Macklemore and Ryan Lewis sur quatre Grammys. Le Grammy de la chanson de l'année est allé à Royals de Lorde. Daft Punk remporte celui d'album de l'année pour Random access memories.

En plus de remporter le Grammy de la révélation de l'année, le duo Macklemore and Ryan Lewis a aussi reçu, lors du pré-gala cet après-midi, ceux de la meilleure prestation et de la meilleure chanson rap, pour le succès Thrift shop interprété en collaboration avec Wanz, et celui du meilleur album rap pour The heist.

Le duo électronique français Daft Punk (avec Pharrell Williams et Nile Rodgers) a gagné les Grammys de la meilleure prestation par un duo ou un groupe pop et d'enregistrement de l'année pour la pièce Get lucky. Le duo a aussi remporté deux Grammys lors du pré-gala.

Le Grammy de la chanson rock a été remis à Dave Grohl, Paul McCartney, Krist Novoselic et Pat Smear pour Cut me some slack. Celui de la meilleure prestation pop solo est allé à la jeune chanteuse néo-zélandaise Lorde.

En lice pour neuf Grammys, le rappeur Jay Z a reçu celui de la meilleure collaboration rap/chant pour Holy grail (avec Justin Timberlake). Le Grammy du réalisateur de l'année est allé à Pharrell Williams. Celui du meilleur album pop vocal à Bruno Mars pour Unorthodox jukebox.

En musique country, Kacey Musgraves a reçu le Grammy du meilleur album pour Same trailer different park, devant la grande vedette Taylor Swift.

Des prestations de vedettes

Chaque année, le gala des prix Grammy met en scène des prestations musicales des artistes de l'heure. La chanteuse Beyoncé a commencé le gala en interprétant la pièce Drunk in love. À cette occasion, son mari, le chanteur hip-hop Jay Z, l'a rejoint sur scène.

Ensuite, des prestations plus modérées se sont succédées. La jeune chanteuse néo-zélandaise Lorde a chanté son grand succès Royals, et la populaire Katy Perry Dark horse avec le rappeur Juicy J. Le légendaire groupe Chicago a offert un étonnant duo avec le chanteur canado-américain Robin Thicke. Le chanteur country Keith Urban (avec le guitariste Gary Clark Jr.), John Legend, Taylor Swift, P!nk (avec Nate Ruess de .fun) et Ringo Starr ont aussi chanté.

Enfin, une prestation endiablée du rappeur Kendrick Lamar et du groupe rock Imagine Dragons a relevé le gala.

Mais la prestation tant attendue était celle des ex-Beatles Paul McCartney et Ringo Starr. Ils n'ont pas interprété une chanson des Beatles, mais leur présence sur scène a mis le feu aux poudres au Staples Center de Los Angeles. Lundi, Paul McCartney et Ringo Starr seront les vedettes d'une soirée spéciale soulignant les 50 ans de la première apparition des Beatles à la télévision américaine. Une série d'artistes, dont Eurythmics, viendront interpréter les grands succès des Beatles.

Autre prestation attendue : celle de Daft Punk, toujours casqué, mais vêtu de blanc, accompagné de Stevie Wonder, de Pharrel Williams et de Nile Rodgers. Cette équipe toute étoile a interprété la pièce Get lucky. Les classiques de Chic et de Stevie Wonder se sont faufilés dans cette prestation.

Les prestations de Metallica en duo avec le pianiste chinois Lang Lang, ainsi que de Macklemore and Ryan Lewis (pour son succès Same love) avec Madonna et Queen Latifah ont suivi. D'ailleurs, cette prestation a célébré le mariage pour tous, lors d'une cérémonie inédite qui a scellé l'union de 34 couples, homosexuels ou hétérosexuels, parrainée par la chanteuse Madonna. Sur la scène du Staples Center, tapissée pour l'occasion de vitraux comme au fond d'une église, les 34 couples se sont dits « oui ». La chanteuse Queen Latifah a célébré ces mariages; elle est déjà autorisée à sceller des unions en Californie.

Miranda Lambert et Billie Joe Armstrong ont rendu hommage à Phil Everly des Everly Brothers, qui est mort il y a quelques semaines. Enfin, Dave Grohl, Nine Inch Nails, Queens of the Stone Age et le chanteur-guitariste Lindsey Buckingham du groupe Fleetwood Mac ont clôt le gala.

La 56e cérémonie des prix Grammy, animée par LL Cool J, a eu lieu au Staples Center de Los Angeles.


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Perquisition au domicile du boxeur Jean Pascal

Les policiers ont mené une perquisition à la résidence du boxeur Jean Pascal à Lorraine, dans les Basses-Laurentides, en lien avec une présumée affaire d'agression sexuelle.

La plaignante est une femme de 25 ans.

Selon le communiqué de la Régie de police de Thérèse-De Blainville, l'enquête a été ouverte vers 5 h 30 dimanche matin. La présumée victime a été prise en charge par les patrouilleurs. Elle a été transportée à l'hôpital de Saint-Jérôme, avant d'être rencontrée par les enquêteurs.

Selon les policiers, la jeune femme a mentionné avoir eu une relation sexuelle non consentante lors d'une fête tenue à la résidence de Jean Pascal.

Les policiers disent qu'ils ne peuvent préciser l'implication et le rôle de Jean Pascal dans cet événement.

Jean Pascal n'a pas été arrêté et n'est pas visé par un mandat d'arrestation. Il se trouve présentement en Californie pour assister à la cérémonie des prix Grammy.

Il sera rencontré par les policiers à son retour au pays. D'autres témoins seront rencontrés au cours des prochaines heures.


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Keystone:TransCanada bonifie son offre aux propriétaires réticents du Nebraska

La compagnie TransCanada, qui est derrière le projet d'oléoduc Keystone XL, est prête à offrir jusqu'à sept fois le montant initial qu'elle avait proposé aux propriétaires de terres résistants du Nebraska.

Ces propriétaires affirment avoir reçu, au cours des dernières semaines, des offres écrites de la compagnie qui est prête à multiplier la compensation initialement offerte, à condition qu'ils signent rapidement.

Une famille, par exemple, a vu l'offre faite en 2012 de 8900 $US passer à 61 977,84 $US, le 13 janvier 2014, pour qu'elle laisse l'oléoduc passer sur son terrain.

Mais la famille doit rapidement prendre une décision. Un boni de 27 000 $US inclus dans ce montant diminue à 18 000 $US après 30 jours et disparaît complètement après 45 jours.

Selon Jeanne Crumly, une enseignante à la retraite, la compagnie en a marre des propriétaires réticents et veut avancer.

Ces offres bonifiées surviennent à un moment charnière pour l'oléoduc canado-américain, qui augmenterait du quart la quantité de pétrole acheminé aux États-Unis.

Non seulement les promoteurs de l'oléoduc espèrent commencer la construction en 2014, mais l'administration Obama pourrait décider dans les semaines à venir si elle approuvera le projet.

Au même moment, des propriétaires poursuivent le gouvernement du Nebraska pour un projet de loi qui les forcerait à permettre que Keystone XL traverse leurs terres.

Si toutefois ces mêmes propriétaires signent les ententes proposées par TransCanada, la poursuite perdrait des appuis et la construction de l'oléoduc pourrait aller de l'avant, si la Maison-Blanche donne son approbation.


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Déraillement d'un train du CN au Nouveau-Brunswick

Des wagons d'un train de marchandise du Canadien National (CN) ont déraillé, dimanche en fin de soirée, dans la municipalité de Saint-Basile, au Nouveau-Brunswick.

Les autorités font savoir qu'au moins trois wagons ont quitté les rails, mais que pour l'instant la situation est sous contrôle.

Un wagon-citerne contenant possiblement du propane est au nombre des wagons déraillés, mais aucune fuite n'est observée, rapporte Pierre Damien Arel, du Service des incendies d'Edmundston.

Les sapeurs de plusieurs municipalités, ainsi que des responsables des mesures d'urgence, sont déployés sur les lieux afin de déterminer la suite des étapes à suivre.

À 23 heures, les autorités étudiaient l'ampleur des dommages sur les wagons et effectuaient différentes vérifications quant à leur contenu.

Aucun avis d'évacuation n'a été émis pour l'instant par les autorités, même si cette éventualité n'est pas écartée par le service des incendies.


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La famille d'un prisonnier dont l'exécution a duré 26 minutes poursuit l'Ohio

Written By Unknown on Minggu, 26 Januari 2014 | 14.18

La famille d'un prisonnier dont l'exécution en Ohio a duré 26 minutes poursuit l'État et la compagnie pharmaceutique qui a fabriqué le médicament utilisé pour l'injection létale.

La poursuite, déposée tard vendredi en cour fédérale, soutient que l'exécution de Dennis McGuire a duré plus longtemps qu'à l'accoutumée, une sentence cruelle et inhabituelle qui devrait être interdite à l'avenir.

La poursuite soutient également que Hospira Inc., le fabricant du médicament, a posé un geste illégal en permettant que son produit soit utilisé pour une exécution.

Selon le texte de la poursuite, Dennis McGuire « a reniflé, émis des bruits gutturaux et arqué son dos à répétition, semblant se tordre de douleur. » Il semblait suffoquer, ajoute la famille.

L'exécution de McGuire, le 16 janvier, a duré 26 minutes, la plus longue mise à mort depuis le retour de la peine capitale dans l'État, en 1999, selon l'analyse de l'Associated Press des 53 dossiers du Département de la réhabilitation et des services correctionnels.

Il est impossible de dire ce que McGuire a véritablement ressenti. L'Associated Press l'a vu sembler s'évanouir, avant qu'il ne se mette à renifler, haleter et ouvrir et fermer la bouche.

L'exécution de l'homme, durant laquelle ses enfants d'âge adulte pleuraient de consternation, a mené à plusieurs demandes de moratoire sur la peine de mort en Ohio.

Selon la poursuite, qui réclame un dédommagement au-delà de 75 000 $, la compagnie Hospira, basée à Lake Forest en Illinois, savait que les substances qu'elle fabrique étaient utilisées pour des exécutions, mais qu'elle continuait de les vendre à l'Ohio.

Hospira aurait dû savoir que les drogues « causeraient une douleur et une souffrance extrêmes et inutiles durant l'exécution », dit la poursuite.

En 2011, incapable de garantir aux autorités de l'Italie, où est située son usine, que la substance n'allait pas être vendue pour procéder à des exécutions, Hospira a cessé de produire du thiopental sodique.

Selon une déclaration de la compagnie, Hospira a aussi interdit que d'autres produits soient utilisés pour les mises à mort, dont le midazolam et l'hydromorphone, les deux substances utilisées dans l'exécution de Dennis McGuire. La compagnie pharmaceutique soutient aussi que ses distributeurs ont accepté de ne pas vendre ces médicaments aux prisons.


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L'Isle-Verte : objectif atteint pour la Croix-Rouge

Le reportage de Monica Lalancette

La générosité des gens a permis à la Croix-Rouge d'atteindre l'objectif qu'elle s'était fixé à la suite de la tragédie de L'Isle-Verte. L'organisme va donc pouvoir élargir son aide aux sinistrés.

Le fonds d'urgence de la Croix-Rouge pour L'Isle-Verte est maintenant clôt. Les dons à l'organisme pour venir en aide aux sinistrés de L'Isle-Verte ont été nombreux, si bien que l'organisme a amassé 200 000 $, quadruplant son objectif initial de 50 000 $.

« Aux généreux donateurs qui désireraient donner à la Croix-Rouge au cours des prochains jours, même si nos besoins pour cette opération, sont déjà rencontrés, il demeure que les bénévoles de la Croix-Rouge interviennent au Québec, en moyenne, trois fois par jour, pour venir en aide à des victimes d'incendie.  » — Pascal Mathieu, directeur général par intérim de la Croix-Rouge, division du Québec

Les députés sur place ont salué cet élan de générosité et le dévouement de la communauté. Ils ajoutent que les parlementaires seront eux aussi mis a contribution.

Les sommes recueillies devraient permettre d'offrir une aide supplémentaire à la population, selon la directrice des relations publiques pour le Québec, Myriam Marotte, qui est à pied d'oeuvre sur les lieux de la tragédie.

« En fait, les besoins les plus pressants, ce sont les besoins pour les sinistrés qui sont sortis rapidement de chez eux et qui n'ont pas rien apporté, donc c'est question de qualité de vie en fait. Donc, on parle de vêtements, on parle de prothèses auditives, de lunettes, de prothèses dentaires, ça c'est vraiment les besoins les plus urgents et c'est ce qu'on visait à couvrir avec notre appel préliminaire d'hier (vendredi) », explique Mme Marotte.

Les dons vont donc permettre à la Croix-Rouge d'aider les sinistrés à se remeubler par exemple, en complémentarité avec les dédommagements versés par les assurances. « Des meubles adaptés à leur situation, à leur situation de santé et ça on sait que c'est très coûteux, donc on va pouvoir aider les gens là-dedans », confirme la représentante.

La Croix-Rouge va aussi pouvoir aider les familles à se regrouper pour vivre leur deuil. « Il y a des gens qui n'habitent pas nécessairement la région, ce sont des frais supplémentaires. On va pouvoir rencontrer les familles pour pouvoir les soutenir là-dedans », a indiqué Myriam Marcotte. Ce volet du programme, destiné aux familles endeuillées, offrira entre autres un soutien en matière de frais de déplacement et de frais d'hébergement et d'alimentation.

L'organisme avait estimé à environ 200 000 $ l'argent nécessaire pour pouvoir couvrir tous ces besoins. Myriam Marotte confirme que la Croix-Rouge sera présente à L'Isle-Verte pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

La Croix-Rouge compte des équipes de bénévoles dans chacune des MRC. Les bénévoles déployés à L'Isle-Verte sont originaires de Rimouski, de Trois-Pistoles et de Rivière-du-Loup.

Gestes de solidarité

Des témoignages de solidarité se multiplient dans la région, que ce soit a l'intention des sinistrés ou encore aux bénévoles sur le terrain. À Saint-Paul-de-la-Croix, à proximité de l'Isle-Verte, les épiciers du village offrent leur soutien aux pompiers volontaires qui prêtent main forte aux recherches.

À Cacouna, au dépanneur Kakou, des dons de 300$ ont été amassés en une seule journée.

À partir de maintenant, tous les dons recueillis par la Croix-Rouge seront versés au fonds de secours pour les sinistrés de partout au pays.


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Incendie à L’Isle-Verte : 10 morts, 22 disparus

Le reportage de Jean-Sébastien Cloutier

Le bilan des victimes de l'incendie d'une résidence pour personnes âgées à L'Isle-Verte est maintenant de 10 morts, a confirmé la Sûreté du Québec lors d'un point de presse en fin d'après-midi samedi. Les recherches ont permis de retrouver deux autres corps dans la journée. 

La SQ précise que 22 personnes manquent toujours à l'appel.

Le lieutenant Michel Brunet a précisé que malgré l'arrivée d'un nouvel équipement pour faire fondre l'épaisse couche de glace qui recouvre la Résidence du Havre, les opérations se font très lentement pour protéger l'intégrité des victimes potentielles. Une partie de la scène sera recouverte cette nuit pour tenter de faciliter la fonte de la glace, qui atteint par endroits 60 centimètres d'épaisseur. 

Les travaux de recherche ont été suspendus à 19 h pour se concentrer sur les opérations de déglaçage. Les recherches reprendront dimanche matin. Les équipes seront alors scindées en deux groupes, l'un travaillera sur la partie qui aura été déglacée et l'autre sur la partie encore dans la glace.

Le Bureau du coroner a de son côté indiqué qu'une troisième victime avait été identifiée au cours des dernières heures. Son identité sera dévoilée dimanche. Samedi, le Bureau du coroner a dévoilé l'identité des deux premières victimes. Il s'agit de Mme Juliette Saindon, 95 ans, et de Mme Marie-Lauréat Dubé, 82 ans.

Par ailleurs, une vingtaine de personnes auraient été rescapées du brasier. Le chiffre exact n'est pas encore connu pour le moment.

Pour ce qui est de l'enquête, le lieutenant Brunet a souligné qu'elle était toujours en cours et que la possibilité qu'une cigarette ait causé l'incendie est une hypothèse parmi plusieurs autres. « Toutes les hypothèses sont retenues par les enquêteurs de la Sûreté du Québec, il n'y a pas une hypothèse en particulier qui est la meilleure. On a entendu des rumeurs, je vous le dis ce sont des rumeurs », a-t-il expliqué.

Selon des informations obtenues par Radio-Canada, l'incendie aurait pris naissance dans la chambre d'un locataire qui fumait, malgré une interdiction.

La SQ continue d'interroger des témoins et demande au public de lui fournir des vidéos et des photos qui pourraient aider les enquêteurs à comprendre les causes de l'incendie. « Il y a beaucoup, beaucoup de témoins qui ont été rencontrés », a dit M. Brunet.

Pour accéder à la couverture en direct à l'aide de votre appareil mobile, cliquez ici.

Croix-Rouge : objectif atteint

Samedi après-midi, la Croix-Rouge a annoncé qu'elle avait réussi à atteindre son objectif de 200 000 $ pour venir en aide aux personnes touchées par la tragédie de L'Isle-Verte. L'organisme a tenu à remercier les Québécois pour la grande générosité dont ils ont fait preuve dans la situation.

En raison de la tragédie, la première ministre Pauline Marois, en mission au Forum économique de Davos, en Suisse, a décidé d'écourter son voyage en Europe de 24 heures. Elle sera à L'Isle-Verte dimanche, alors que se tiendra une cérémonie à l'église qui aura lieu à 14 h en l'honneur des disparus.

« Une célébration qui se veut familiale et intime pour qu'on puisse se retrouver et se rebâtir le cœur », a indiqué le curé de la paroisse, Gilles Frigon. M. Frigon indique qu'une messe commémorative, ouverte aux dignitaires celle-là, aura également lieu le samedi 1er février. 

Réaction des propriétaires

Dans un communiqué rendu public vendredi, les propriétaires de la résidence du Havre, Roch Bernier et Irène Plante, ont offert leurs condoléances aux familles des victimes de l'incendie.

Ils ont aussi remercié « les employés de la résidence, les pompiers, les ambulanciers et tous les intervenants qui, de par leur travail dès les premiers instants du brasier, ont contribué à sauver plusieurs vies », peut-on lire, ajoutant que toutes leurs énergies étaient consacrées à collaborer avec les autorités et au bien-être des survivants.

Les propriétaires affirment par ailleurs qu'il est encore trop tôt pour dire s'ils vont reconstruire la résidence.

Soutien psychologique

À la suite de ce drame, des travailleurs sociaux ont été dépêchés sur les lieux pour offrir du soutien psychologique à ceux qui en ont besoin.

« Il est très important de ne pas rester isolé et d'aller chercher de l'aide au besoin. » — Véronique Hivon, ministre déléguée aux Services sociaux

Une ligne téléphonique est d'ailleurs disponible pour les gens de la région qui ont besoin d'aide : 1 418 868-0145.

Une résidence sécuritaire?

La partie plus ancienne du complexe, qui a été incendiée, n'était pas munie d'un système de gicleurs automatiques, contrairement à la partie plus récente du bâtiment, qui a été épargnée. Le gouvernement a indiqué que la résidence était malgré tout conforme aux normes de sécurité en vigueur, selon les informations disponibles pour l'instant.

La ministre de la Solidarité sociale du Québec, Agnès Maltais, a affirmé qu'il fallait attendre les résultats de l'enquête avant d'identifier quelque cause ou défaillance que ce soit. La ministre s'est toutefois engagée à réagir rapidement une fois que seront connues les causes de l'incendie. Elle a admis que cette tragédie obligera les députés à revoir l'ensemble des normes de sécurité qui régissent les résidences pour personnes âgées.

Le président de l'Association québécoise de défense des personnes retraitées et préretraitées, Louis Plamondon, s'inquiète d'ailleurs des normes de sécurité dans ces résidences, évoquant que la moitié d'entre elles n'ont pas de gicleurs. « Le niveau d'inquiétude et de risque vient de changer », a-t-il dit en entrevue à Radio-Canada. Ces inquiétudes et remises en question sont partagées par le Conseil pour la protection des malades.

Au Québec, environ 115 000 personnes retraitées vivent dans des résidences pour personnes âgées.


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Capitals 5 - Canadien 0 - Le naufrage se poursuit

Il y a eu la dégelée de 6-0 aux mains des Kings de Los Angeles. Il y a eu cette défaite de 5-1 à St. Louis. Il y a eu la bastonnade de 5-1 à Pittsburgh mercredi. Et il y a cette défaite, samedi.

Le Canadien semble jouer de plus en plus de « pire match de l'année ». À la différence que cette fois, il n'affrontait pas exactement une grosse machine de hockey.

Contre des Capitals (23-21-8) qui avaient perdu leurs sept derniers matchs, le Canadien (27-20-5) s'est incliné 5-0, à Montréal, dans un Centre Bell qui a vibré au son des huées.

« On n'a pas été bons, a martelé Michel Therrien. Il n'y a rien de positif à retenir de ce match. Tu prends le DVD, tu le jettes aux vidanges et tu penses au prochain match. »

Le Tricolore subit une quatrième défaite de suite, une sixième à ses huit dernières sorties. Et la séquence cauchemardesque de l'unité défensive se poursuit de plus belle. L'équipe a accordé 4 buts ou plus dans ses 6 derniers matchs, et dans 10 de ses 13 derniers. Des chiffres qui font penser à du hockey des années 1980, mais seulement pour les adversaires...

« C'est dans l'adversité que tu bâtis du caractère, a répondu l'entraîneur-chef, tenant essentiellement le même discours qu'en fin de saison et en séries 2013. Il n'y a rien de mal à connaître de l'adversité. C'est de la façon dont tu réagis. Quelle équipe, quel individu n'a pas eu de l'adversité au courant d'une saison, d'une carrière? Ça va arriver d'avoir un genou à terre. Tu ne dois pas mettre l'autre. Tu dois te relever. »

Les Capitals, eux, ont profité de ce passage dans leur édifice préféré pour retrouver la voie du succès. La formation américaine a maintenant remporté ses sept derniers matchs à Montréal, soit depuis le premier tour des séries 2010.

Tout s'écroule

La soirée n'avait pourtant pas mal commencé pour les hommes de Michel Therrien. Ils avaient certes été limités à trois tirs, mais avaient minimisé les chances de marquer des visiteurs à deux occasions en début de période.

Le château de cartes s'est vite effondré après l'entracte. Pendant un avantage numérique, Alexander Ovechkin a marqué sur un énième retour, en tirant pratiquement dans le dos de Carey Price. C'était un 36e filet cette saison pour le Moscovite.

John Erskine, sur une passe banale qui s'est rendue jusqu'à Price sans qu'il voie la rondelle, Jay Beagle, sur un joli tic-tac-toe, et John Carlson, sur un tir dévié par Nathan Beaulieu, ont ensuite enlevé au Tricolore tout semblant de vigueur qu'il pouvait avoir à mi-chemin en période médiane.

Ce dernier but a également signifié la fin de la soirée de travail de Price, battu 4 fois sur 26 tirs.

« Un match comme ce soir, c'est au-delà de l'exécution, a statué le défenseur Josh Gorges, après une longue réunion entre joueurs dans le vestiaire. C'est celui qui a le plus de volonté. On était dans le match jusqu'à ce qu'on accorde un but. Avec nos problèmes dernièrement, on doit être plus forts mentalement. Avec un retard d'un ou deux buts, c'est loin d'être fini. Mais on doit trouver une façon de rebondir. »

Foule hostile

N'ayant rien à se mettre sous la dent, les spectateurs se sont alors mis en mode sarcastique. Il a fallu attendre la 13e minute du deuxième vingt avant d'assister à un premier tir sur Braden Holtby. La frappe de Daniel Brière a engendré des applaudissements de dérision, tristement plus bruyants que ceux réservés à Anthony Calvillo avant le match...

« Les gens ont raison d'être frustrés, a mentionné le défenseur P.K. Subban. Tout le monde l'est. Je le suis. C'est la vie, c'est le hockey, ça fait partie du sport. Tu vis des hauts et des bas. Mais on a la bonne attitude ici. »

Casey Wellman, bien alimenté par Alexander Ovechkin, a ajouté le cinquième but au troisième tiers-temps, devant un amphithéâtre aussi vide que désintéressé.

À noter

  • Avant le match, le Canadien a rendu hommage au quart nouvellement retraité Anthony Calvillo. L'ancien des Alouettes a effectué la mise au jeu protocolaire.

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Les proches des victimes de L'Isle-Verte s'apprêtent à leur rendre hommage

Les proches des victimes de l'incendie de la Résidence du Havre, à L'Isle-Verte, vont leur rendre hommage aujourd'hui.

Une cérémonie privée est prévue à 14 heures, à l'Église de La Décollation-de-Saint-Jean-Baptiste, à la mémoire des 10 morts et des 22 disparus. C'est le prêtre Gilles Frigon qui présidera la cérémonie.

La première ministre Pauline Marois, qui a écourté sa mission économique en Suisse, participera à la cérémonie privée. Elle doit auparavant se rendre sur le site du désastre à 11 heures, où elle fera une déclaration publique.

Une cérémonie publique doit avoir lieu le 1er février à L'Isle-Verte, toujours à l'église du village de 1500 habitants.


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Internationaux d'Australie - Fin de parcours pour Eugenie Bouchard

Written By Unknown on Kamis, 23 Januari 2014 | 14.18

Le formidable parcours d'Eugenie Bouchard a pris fin, jeudi, en demi-finales des Internationaux de tennis d'Australie, à Melbourne.

La Québécoise, 30e tête de série, a subi une défaite somme toute honorable de 6-2 et 6-4 aux mains de la Chinoise Li Na, tête de série numéro 4.

Plus que la défaite, on retiendra de cette rencontre que Bouchard a une capacité exceptionnelle de garder son sang-froid lorsque la pression se fait forte, dans des situations de match où plusieurs auraient tendance à s'effondrer mentalement. Sans parler de sa combativité, qui fait déjà sa renommée.

Dès le tout premier point de la rencontre, on a vu que ce ne serait pas facile pour elle... Après avoir complètement raté son premier service, un solide revers de Li Na sur son côté droit l'a déstabilisée. Elle a ensuite perdu son service à 0.

À 2-0, Eugenie, toujours rongée par la nervosité, a commencé le 3e jeu par une double faute. Là encore, un bris à 0.

À 4-0, Eugenie semblait cassée. Un autre bris à 0 !

À 5-0, Li au service, Bouchard a finalement commencé à jouer de façon plus détendue et elle a bien réagi en brisant l'adversaire à son tour.

Elle a suivi en gagnant son service, mais Li a mis fin à la menace par une superbe volée et elle a pris la manche 6-2.

Eugenie a tenu bon et gagné son service d'entrée de jeu à la deuxième manche, qui a fait place à du très bon tennis.

Le sang-froid d'une vétérane

Telle une vétérane, Eugenie a gardé son sang-froid et brisé Li au jeu suivant pour prendre les devants 2-0. Les deux premiers jeux ont duré 22 minutes. Li a elle-même répliqué avec un bris avant de créer l'égalité 2-2, puis trois revers imparables lui ont notamment permis de briser Eugenie pour prendre l'avance 3-2. On croyait bien que c'était là le tournant de la deuxième manche, mais non! Montrant une résilience propre aux championnes, Bouchard a répliqué en brisant Li pour créer l'égalité trois partout.

À 31 ans, Li Na en a cependant vu d'autres, réalisant le bris pour faire 4-3.

Les deux ont ensuite conservé leur service, de sorte que Li menait 5-4 quand elle a pu écarter Bouchard pour de bon.

La rencontre a duté 76 minutes.

Les deux joueuses s'étaient affrontées une fois auparavant et ce à la Coupe Rogers à Montréal en 2012. Li avait prévalu 6-4 et 6-4, au deuxième tour.

Li a remporté son seul tournoi majeur à Roland-Garros, il y a trois ans. En Australie elle s'est inclinée deux fois en finale, en 2011 et en 2013.

Bouchard était la première Canadienne en demi-finales d'un tournoi majeur depuis Carling Bassett en 1984, à New York. Sa belle tenue à Melbourne lui permettra d'accéder au top 20 de la WTA.

Au cours de l'année 2013, la Québécoise de 19 ans est passée du 144e au 32e rang mondial, grâce notamment à quatre victoires contre des joueuses du top 15. Bouchard a disputé sa première finale à la WTA en octobre dernier à Osaka, perdant alors en trois sets devant Samantha Stosur.

La finale des dames aura lieu samedi à 19h30 en Australie, soit dans la nuit de vendredi à samedi au Canada (03h30). Li affrontera la Slovaque Dominika Cibulkova ou la Polonaise Agnieska Radwanska, qui s'affrontaient plus tard sur le central.


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Vie privée - Des renseignements privés de 620000Albertains dans un portable volé

Un portable contenant des renseignements confidentiels de 620 000 Albertains a été volé au mois de septembre, a révélé le ministre de la Santé Fred Horne, mercredi.

Les informations comprennent notamment les noms, les dates de naissance, les numéros de carte de santé de l'Alberta, des codes de facturation et de diagnostics de patients recueillis entre le 2 mai 2011 et le 10 septembre 2013.

Le ministre Horne a indiqué avoir été informé du vol mardi par une lettre du vice-président des cliniques familiales de soins de santé Medicentres. Il a ajouté qu'il a demandé à la commissaire à la vie privée, Jill Clayton, d'enquêter sur les raisons qui ont poussé les responsables à lui faire part de cette affaire plusieurs mois après le vol.

« Je suis extrêmement déçu que cela ait pris si longtemps pour porter cette information à l'attention du gouvernement. Les Albertains souhaitent savoir que leurs informations sont en sécurité et protégées », dit Fred Horne dans un communiqué. Le ministre a répété son étonnement et sa colère lors d'une conférence presse tenue mercredi après-midi.

Le Service de police d'Edmonton, le Collège des médecins et des chirurgiens de l'Alberta et l'Association médicale de l'Alberta ont été également informés de cet incident.

Le ministre Horne a invité toute personne qui aurait été touchée par le vol à porter plainte au bureau de la commissaire à la vie privée.

Dans un communiqué de presse, les Medicentres ont expliqué que le portable volé appartenait à un consultant en technique d'information, ajoutant que le vol a été immédiatement rapporté à la commissaire Clayton.

« Jusqu'à présent, les Medicentres n'ont aucune information portant à croire que quelqu'un a accédé aux informations que contenait le portable, ou en a fait usage », affirment les responsables, ajoutant que les Medicentres ont renforcé leur sécurité et entrepris de faire évaluer leurs politiques en cette matière. Ils promettent de mettre en application de nouvelles mesures pour assurer une meilleure protection des renseignements confidentiels.

« Nous prenons nos responsabilités pour protéger sérieusement les informations médicales des patients de Medicentres. Nous leur présentons nos excuses pour toute inquiétude que l'incident a pu leur causer », conclut le communiqué.

Décision sur une possible enquête

Le porte-parole de la commissaire à la vie privée a indiqué qu'elle est en voyage et qu'elle décidera jeudi de la suite à donner à l'enquête demandée par le ministre de la Santé. Brian Hamilton a néanmoins assuré que l'information contenue dans le portable est incomplète pour permettre un vol d'identité. Il a, dans la foulée, souligné que le bureau de la commissaire presse les Medicentres depuis octobre pour divulguer l'incident.

La chef de l'opposition officielle Danielle Smith a aussi jugé ce délai inconcevable. Elle veut aussi savoir pourquoi autant d'informations ont été mises dans un seul fichier d'un ordinateur. « La Loi en matière d'information autorise aux fournisseurs de services de n'avoir accès qu'aux informations dont ils ont besoin pour le travail à faire, pas davantage », a expliqué Mme Smith.


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Affaire Roberge : un autre policier dans la mire des enquêteurs

Le reportage d'Alain Gravel

Exclusif - Après l'arrestation l'automne dernier de l'ex-policier Benoît Roberge, accusé d'avoir vendu des informations au crime organisé, un autre policier du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) se trouve dans la mire des enquêteurs.

Ce policier, proche collaborateur de Benoît Roberge, a échoué au test du polygraphe auquel il a été soumis après l'arrestation de son ex-collègue. Même si des soupçons pèsent contre lui, il est toujours en devoir et ne fait face à aucune accusation. Le policier en question a été affecté à des tâches administratives.

Certains de ses collègues du SPVM ne cachent pas leur inconfort de le voir continuer à travailler au centre des enquêtes spécialisées à la Place Versailles, dans l'est de Montréal. D'autant plus que sa conjointe est aussi procureure de la Couronne, tout comme l'est la femme de Benoît Roberge.

Lorsque Benoît Roberge a été arrêté en octobre dernier, c'est toute la communauté policière qui a été ébranlée. Cette affaire a forcé les grands corps policiers qui ont travaillé avec cet enquêteur chevronné à revoir plusieurs de leurs enquêtes pour évaluer l'étendue des dommages qu'il aurait causés.

Le collègue de l'ex-policier Roberge sur lequel pèsent des soupçons fait partie de l'équipe d'enquêteurs spécialisés dans la lutte contre le crime organisé au SPVM. Il a travaillé étroitement avec Roberge dans la gestion des sources liées au monde des motards.

Échange d'informations sensibles

Selon des personnes proches de l'enquête, les deux policiers avaient des méthodes de travail qui se ressemblaient étrangement. Et ils auraient échangé beaucoup d'informations sensibles.

Depuis le début de son incarcération en attente de son procès, Benoît Roberge a eu de nombreux échanges par lettre et au téléphone avec un ami de longue date, Benoît Perron. Dans ses échanges, l'ex-policier Roberge lance un avertissement clair aux autorités qui souhaitent le faire condamner.

« Il a dit que les policiers étaient très durs avec lui et qu'ils aimeraient ça le voir mort. Et moi je lui ai dit : "Voyons Ben, ne parle pas comme ça". Alors il a dit : "S'ils veulent m'amener en enfer et bien je ne vais pas y aller tout seul". » — Benoît Perron, un ami de Benoît Roberge

Après son arrestation, on a présenté Roberge comme un as du renseignement. Mais aujourd'hui, alors qu'il croupit en prison en attendant son procès, des voix s'élèvent pour critiquer ses méthodes et son manque de rigueur dans sa gestion des sources. À un point tel que certains se demandent s'il n'a pas commencé à trahir les siens bien avant 2010, avant la période visée par les accusations qui pèsent contre lui.

Benoît Roberge est accusé d'avoir fourni de l'information aux Hells Angels René Charlebois. Le motard, qui s'est enlevé la vie en octobre dernier après s'être évadé de prison, avait pris soin d'enregistrer des conversations téléphoniques avec Benoît Roberge.


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