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Hamza Chaoui contre Denis Coderre

Written By Unknown on Selasa, 31 Maret 2015 | 14.18

Rencontre avec l'imam Hamza Chaoui, qui met en demeure le maire Coderre de s'excuser

Exclusif - L'imam Hamza Chaoui fait parvenir une mise en demeure contre Denis Coderre lui réclamant des excuses publiques. À défaut de quoi, il entamera une poursuite en dommages et intérêts. Le maire de Montréal refuse de se rétracter.

C'est la première fois qu'Hamza Chaoui accorde une entrevue aux médias. Il affirme avoir été attaqué, et accusé injustement d'être un agent de radicalisation par des élus dont le maire de Montréal.

Aujourd'hui, le jeune imam de 29 ans décide de briser le silence. Nous l'avons rencontré dans le bureau de son avocat. « Je réfute toutes ces accusations, ces déclarations », dit-il. « Je me considère comme un agent de déradicalisation. »

« À travers mes huit années de prédication depuis 2007, je n'ai jamais tenu de propos radical. J'ai incité les jeunes à poursuivre leurs études académiques.  » — Hamza Chaoui

Coderre persiste et signe 

Dans un communiqué, Denis Codderre a fait savoir qu'il n'a « aucunement l'intention » de s'excuser pour les propos tenus au sujet de M. Chaoui. « S'il persiste et dépose une poursuite contre moi, je me défendrai devant les tribunaux », a précisé le maire.

Pourtant en janvier 2015, la Ville lui interdit d'ouvrir un centre communautaire islamique dans l'arrondissement Hochelaga-Maisonneuve, évoquant des questions de zonage. Hamza Chaoui est qualifié de controversé, voire radical.

Le maire Denis Coderre disait alors : « Nous avons affaire aujourd'hui à un agent de radicalisation, à un fomenteur de tensions sociales. »

Représenté par son avocat, Habib Rachidi, Hamza Chaoui fait parvenir une mise en demeure au maire Coderre. « Le but de cette mise en demeure est de demander que M. Coderre se rétracte et s'excuse publiquement », soutient Me Habib Rachidi, qui explique que le dossier va bien au-delà du simple cas de son client. « Est-ce qu'une personne qui a une vision des choses ou une opinion qui est différente de la grande majorité des gens peut se faire lyncher publiquement, comme l'a été M. Chaoui? », demande-t-il. « La réponse est non. »

L'imam Chaoui explique sa vision de la démocratie

« Si je représente une menace pour la sécurité publique, je ne serais pas devant vous. Je suis libre, je n'ai pas été arrêté. » — Hamza Chaoui

Nous tentons de joindre le maire Denis Coderre pour savoir ce qu'il pense de cette mise en demeure.

Hamza Chaoui a prêché dans plusieurs mosquées, dont celle de Saint-Jean-sur-Richelieu, fréquentée par Martin Couture-Rouleau, le jeune Québécois responsable de l'attentat qui a coûté la vie à l'adjudant Patrice Vincent. L'imam reconnaît l'avoir rencontré lors de ses prêches à la mosquée de Saint-Jean-sur-Richelieu, mais affirme ne pas avoir eu de contacts personnels avec lui.

Quand on lui demande s'il condamne le geste de Couture-Rouleau, l'imam répond qu'il « condamne toute forme de violence, que ce soit la torture, le bombardement ou la décapitation. ». 

L'imam Chaoui soutient avoir été utilisé

M. Chaoui croit en la charia dans les pays musulmans. Selon lui, l'islam est incompatible avec la démocratie. Cependant, il affirme qu'il « applique les lois » du Canada et que la charte lui donne le droit de s'exprimer et de critiquer le système.

Hamza Chaoui a des convictions religieuses, certes, mais il affirme ne pas être un fomenteur de tensions sociales.

« Est-ce que j'ai incité à la haine, à la violence ? La réponse est non. » — Hamza Chaoui

L'imam affirme que sa réputation et sa dignité ont été salies, et ses droits fondamentaux, bafoués. Il réclame une lettre d'excuses publiques du maire Coderre d'ici cinq jours, sinon il y aura poursuite en dommages et intérêts.

Le maire Coderre ne s'excusera pas à Hamza Chaoui


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Le Canada prolonge son engagement contre l’EI

Vote sur l'expansion en Syrie de la mission canadienne contre l'EI

La campagne de bombardement aérien du Canada en Syrie pourrait s'amorcer d'ici quelques jours, alors que les parlementaires ont adopté lundi soir la motion du gouvernement sur le prolongement de l'intervention militaire contre le groupe armé État islamique (EI).

Les conservateurs ont profité de leur majorité pour faire adopter la motion par un vote de 142 contre 129. Un seul député de l'opposition les a appuyés: l'indépendant Scott Andrew, récemment exclu des rangs libéraux.

Les néo-démocrates, les libéraux, les deux députés du Parti vert, les deux du Bloc québécois, le chef de Force et Démocratie et trois autres indépendants s'y sont opposés.

Auparavant, un amendement présenté par le NPD avait été défait.

La Défense nationale assure que les forces aériennes du pays sont prêtes à commencer les frappes dès l'adoption de la motion, mais une conseillère en communication du ministère, Ashley Lemire, a déclaré à La Presse Canadienne que « le calendrier des frappes dépend des priorités de la coalition et de l'attribution de cibles pour le Canada ».

Le premier ministre Stephen Harper s'est réjoui de l'adoption de la résolution. Même s'il a reconnu que la coalition internationale menée par les États-Unis était parvenue à freiner l'expansion territoriale de l'EI, il a affirmé que le groupe armé constitue toujours une menace mondiale.

« Nous ne pouvons pas rester en marge pendant que (l'EI) continue à lancer des appels au terrorisme contre le Canada et contre nos alliés et partenaires; nous ne pouvons pas non plus permettre à (l'EI) de se réfugier en Syrie », a-t-il déclaré par communiqué.

Au cours du débat, qui a duré toute la journée, le ministre fédéral de la Défense, Jason Kenney, a rappelé que les conservateurs n'avaient pas changé leur position. « Sans une réponse militaire concrète pour arrêter les crimes contre l'humanité, ces crimes vont continuer avec davantage de victimes », a-t-il prévenu.

Du même souffle, M. Kenney a raillé la position du Nouveau Parti démocratique (NPD) - le parti de Thomas Mulcair est farouchement opposé au volet prévoyant une intervention militaire en territoire syrien et souhaiterait voir le Canada miser plutôt sur l'aide humanitaire. « La logique du NPD est de laisser le terrain à l'État islamique pour tuer davantage de victimes et donner à ces victimes à la fin de l'aide humanitaire? Ça n'a aucun sens », a lancé le ministre aux Communes.

Un problème éthique selon le NPD

Au cours de son intervention en soirée, le chef du NPD, Thomas Mulcair a déploré à maintes reprises que l'intervention aérienne ne soit pas menée à l'initiative des Nations unies et de l'OTAN.

« C'est un sérieux problème éthique pour le Canada. Ne pas en tenir compte trahit le manque de connaissance du gouvernement au sujet d'une région qui pourrait entraîner le Canada dans un conflit pendant des décennies. Le premier ministre a dit aux Canadiens que nous avions le choix entre bombarder l'Irak et la Syrie ou de rester à l'écart. C'est un faux choix. »

M. Mulcair a aussi accusé le gouvernement de faire fi des stratèges militaires. « Les stratèges militaires nous disent qu'il faut deux choses pour qu'une mission soit couronnée de succès: il faut connaître l'objectif clair de la mission et la stratégie de retrait. Les conservateurs n'ont ni l'un, ni l'autre. Ils n'ont pas de plan. »

Le député conservateur John Duncan a accusé le NPD d'être hypocrite. « L'intervention en Afghanistan était appuyée par l'OTAN et les Nations unies, mais le NPD a quand même voté contre », a-t-il lancé.

La Syrie et Bachar Al-Assad

Pour les néo-démocrates, comme pour les libéraux d'ailleurs, le fait de mener des bombardements en Syrie équivaudrait à cautionner le régime du président Bachar Al-Assad, voire à renforcer son emprise sur le pouvoir.

Le chef du Parti libéral, Justin Trudeau, l'a rappelé lors de sa prise de parole à la Chambre des communes en fin d'après-midi, lundi.

« Nous ne pouvons pas apporter notre soutien à une mission qui pourrait très bien aboutir à une plus grande consolidation du pouvoir d'Assad en Syrie », a-t-il plaidé.

« L'État islamique doit être confronté. Là-dessus, nous sommes tous d'accord. Là où nos opinions divergent, c'est sur la manière dont le Canada peut intervenir afin d'être le plus efficace possible », a indiqué M. Trudeau.

Les libéraux estiment que les troupes canadiennes devraient se consacrer à la formation des forces irakiennes dans le but de combattre l'État islamique.

En octobre dernier, les troupes du premier ministre Stephen Harper avaient voté à l'unanimité en faveur de la motion initiale, qui prévoyait un déploiement de six mois et limitait le champ d'action à l'Irak.


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Zizanie à la cabane

Les producteurs de sirop d'érable pris en otage ?

La mise sur pied d'une agence, en 2002, pour centraliser la vente du sirop d'érable ne fait pas que des heureux. Une poignée d'acériculteurs résiste encore et toujours à la Fédération des producteurs acéricoles du Québec, qui a été jusqu'à déployer des gardiens de sécurité dans quelques cabanes à sucre pour saisir la production d'opposants à la mise en marché collective.

Comment en arrive-t-on là?

Au début des années 2000, le marché du sirop d'érable s'est effondré, ce qui a forcé Québec à injecter plus de 40 millions de dollars pour sauver la mise aux producteurs.

Pour éviter que la situation ne se reproduise, la Fédération a décidé, en assemblée générale, d'opter pour la création d'une agence de vente. Si bien que depuis 2002, les producteurs doivent envoyer leur production à cette agence qui l'entrepose et la vend.

Les producteurs ne peuvent depuis vendre eux-mêmes, à leur cabane, qu'un quota déterminé par la Fédération.

Ce système fait l'affaire de la très vaste majorité des producteurs, plus de 7000 au Québec. Mais, une minorité résiste.

Depuis quelques années, la Fédération a fait saisir des centaines de milliers de livres de sirop.

Une soixantaine de litiges sont devant les tribunaux.

Ce qu'ils reprochent à la Fédération

Certains producteurs dont les entreprises fonctionnaient bien avant la création de l'agence, ayant développé leur marché, ne comprennent pas pourquoi ils devraient maintenant ne plus être maîtres chez eux. D'autres reprochent à la Fédération de prélever 12 ¢ la livre de sirop pour financer une agence qui leur paraît inutile.

Enfin, beaucoup de producteurs sont mécontents que la Fédération se permette de conserver dans ses coffres une partie du profit de la vente de leur sirop (soit plus ou moins 20 %) en cas de mauvaise récolte, bien qu'elle la leur redonne ultérieurement. Pour certains, le sirop n'est pas la principale source de revenus et ce montant est conçu comme une épargne. Pour d'autres, cet argent représente, justement, le profit nécessaire pour en vivre.

Une approche très lucrative pour tous, se défend la Fédération

À la Fédération des producteurs acéricoles du Québec, on est convaincu que cette agence de vente a fait de petits miracles.

Alors qu'au début des années 2000, le marché du sirop d'érable était estimé à 75 millions, il est aujourd'hui de 300 millions de dollars. Le prix du sirop a aussi triplé. Alors que les producteurs le vendaient 1 $ la livre en 2000, ils le vendent aujourd'hui 2,75 $ la livre.

Cette augmentation sensible du prix du sirop a attiré de nouveaux joueurs dans le marché. Si bien que depuis quelques années le Québec, qui est le plus gros producteur au monde, perd des parts de marché au profit des Américains, de l'Ontario et du Nouveau-Brunswick.

« On est victime de notre succès. Vous comprenez qu'à une piastre la livre, les autres, ils n'étaient pas fous, ils n'en faisaient pas. Maintenant qu'il est à 2,75 $ la livre. On a perdu des parts de marché, mais nos volumes vendus et l'argent qu'on verse dans la poche des producteurs n'a jamais baissé. Année après année, on vend 10 % de plus de sirop », fait valoir Paul Rouillard, vice-président de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec.


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Manifestation nocturne pacifique à Montréal

Une manifestation nocturne contre les politiques d'austérité du gouvernement Couillard, lancée de la place Émilie-Gamelin à 20 h avec quelques centaines de personnes, s'est déroulée dans le calme, lundi soir. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) n'a pas reçu d'itinéraire, mais n'a pas déclaré la manifestation illégale et l'a tolérée.

Il n'y a eu aucune arrestation. Une interpellation a été confirmée, elle est intervenue avant le début de la manifestation.

Les manifestants ont marché sur le boulevard Saint-Laurent vers le nord et ont tourné vers l'ouest sur Laurier où les pompiers d'une caserne les ont encouragés, ce qui a provoqué des cris de joie.

L'atmosphère était plutôt bon enfant, les policiers, nombreux, aidaient à la circulation.

Notre journaliste Anne Levasseur rapporte que des projectiles ont été lancés vers des policiers. 

Il y a eu quelques moments de tension quand les policiers ont bloqué tous les accès vers l'ouest, au moment où les manifestants se trouvaient au coin de Saint-Denis et Sainte-Catherine.

Mais la marche a repris sur Sainte-Catherine, vers l'est. Elle pris fin un peu après 23 h, près du métro Berri-UQAM, où les manifestants se sont dispersés dans le calme.

Cette manifestation fait écho à celle de vendredi dernier ou plusieurs milliers de personnes ont marché dans le centre-ville de Montréal. Les policiers avaient alors interpellé 81 personnes à qui ils avaient remis un constat d'infraction en vertu du règlement municipal P-6. Une personne avait aussi été arrêtée pour voies de fait contre un policier.

Une autre manifestation nocturne a eu lieu mardi dernier. Elle a rassemblé des milliers de personnes et entraîné des affrontements entre manifestants et policiers. Quatre arrestations sont survenues et trois personnes ont été blessées, dont un policier.

Quelque 40 000 étudiants sont en grève depuis deux semaines.


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Le Lightning complète une saison parfaite contre le Canadien

Les faits saillants avec Guy Daoust et les échos de vestiaire avec Antoine Deshaies

Le Lightning l'a emporté 5-3 contre le Canadien lundi soir au Centre Bell pour balayer la série de cinq matchs entre les deux équipes cette saison.

Il n'y a rien à faire: le Lightning de Tampa Bay a le numéro du Canadien cette saison. Même privé de quelques éléments importants, le Lightning a fait la barbe au Tricolore.

En complétant le coup de balai, l'équipe de la Floride s'est approchée à un point du Canadien, qui trône au sommet de la section Atlantique (102-101).

Vladislav Namestnikov a dirigé l'attaque des vainqueurs, avec deux buts et une passe. Jonathan Drouin, son troisième, Nikita Kucherov et Anton Stralman, en plus d'une aide, ont été les autres contributeurs à l'attaque. Ondrej Palat a amassé deux passes, tout comme le gardien Ben Bishop! Bishop a terminé la soirée à une passe du record de la LNH pour un gardien, que possède Jeff Reese depuis 1993.

Max Pacioretty, son 37e, Jeff Petry et P.K. Subban ont fourni la réplique.

Price a subi la mitraille de 43 tirs du Lightning tandis que Bishop a été mis à l'épreuve 28 fois.

CH foudroyé

Après avoir tenu bon au premier vingt grâce au brio de Price, le Canadien a été dévoré tout rond en deuxième période. C'en était gênant, on aurait dit deux équipes de calibres différents.

Surclassé 31-13 dans les tirs, le Tricolore pouvait s'estimer chanceux de n'accuser qu'un retard de deux buts (3-1) avant la troisième.

Même Bishop avait un plaisir fou devant son filet, en ayant prêté son coucours à deux filets des siens.

Michel Therrien en a eu assez avec 10:24 à jouer et il s'est prévalu du temps d'arrrêt à sa disponibilité afin de secouer les puces de ses troupiers. Rien n'y fit. Le rouleau compresseur ne s'est pas arrêté.

L'indiscipline de Weise

À 1:24, Namestnikov avait commencé le bal en profitant d'une relance ultrarapide des visiteurs pendant que les hôtes procédaient à un changement de joueurs.

Dale Weise a par la suite écopé d'une double pénalité mineure coûteuse, la seconde pour conduite antisportive. L'entraîneur n'a pas apprécié et Weise a été cloué au banc pour le reste de la période.

Pacioretty a créé l'égalité en infériorité, à 4:24, en faisant mal paraître Bishop à l'aide d'un long tir sur réception.

Mais le Lightning a rappliqué avec la vitesse de l'éclair, à 4:57. Stralman a envoyé Drouin en échappée de la ligne bleue adverse et le jeune Québécois a mystifié Price.

Kucherov a doublé l'avance des siens avant la fin, à 18:07, en complétant la stratégie de Palat et de Namestnikov.

Sursaut d'énergie

Sûrement piqué au vif par les huées du public à l'issue de l'engagement, le CH est revenu fort.

Le défenseur Petry a fait 3-2 dès la 29e seconde du dernier vingt, à la suite de la mise au jeu remportée par Lars Eller en territoire ennemi.

Mais Namestnikov est venu refroidir les ardeurs de tout le monde en déjouant Price du côté du bloqueur, à 6:13.

Les visiteurs ont repris l'initiative jusqu'à ce que Subban ne ravive l'espoir pendant une attaque massive à 16:10.

On a alors assisté à une fin de match enlevante. Alex Galchenyuk a frappé la barre horizontale au moment où on avait retiré Price du filet.

Stralman a clôturé le débat en envoyant le disque dans le filet abandonné à 57 secondes de la fin.


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Matraque, perceuse électrique et autres objets confisqués à l'aéroport

Written By Unknown on Senin, 30 Maret 2015 | 14.18

Les voyageurs doivent laisser à l'aéroport les objets qu'ils n'ont pas le droit d'amener avec eux dans l'avion. Radio-Canada s'est rendu à l'aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal et a découvert que ces objets abandonnés servent à une bonne cause.

Si vous avez déjà pris l'avion, vous avez déjà eu affaire aux agents de l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA) au point de fouille.

Et peut-être même que avez-vous dû leur laisser votre bouteille d'eau ou votre tube de dentifrice de plus de 100 ml.

Mais certains voyageurs doivent laisser des objets beaucoup moins inoffensifs. Radio-Canada a pu accéder à l'endroit où l'ACSTA conserve les objets qui sont ainsi abandonnés à l'aéroport de Montréal.

Le résumé de Bahador Zabihiyan

Une véritable caverne d'Ali Baba dans laquelle nous avons trouvé des centaines de couteaux, des briquets, un poing américain en forme d'étui de téléphone, une scie électrique, une matraque télescopique, un impressionnant couteau de Rambo, un couteau de chasse, un aérosol contenant du gaz lacrymogène, des couteaux qui ressemblent à des cartes de crédit, pour ne nommer que ceux-là.

6 % des voyageurs entrent au point de fouille avec un objet non permis, selon les estimations de l'ACSTA. « On n'a pas le pouvoir de saisie, mais on ne peut pas les laisser passer après le point de fouille », dit Mathieu Larocque, le porte-parole de l'ACSTA.

« Dans 99% des cas, ce sont des gens qui ont oublié, qui n'ont pas bien vérifié ou qui n'étaient pas au courant que des ciseaux ou d'autres objets n'étaient pas permis », dit M. Larocque. Cela représente tellement d'objets que l'ACSTA a arrêté de les compter. Mais l'organisme fédéral ne les jette pas à la poubelle pour autant. Ils sont donnés tous les mois à une association qui offre des soins palliatifs à des personnes atteintes du cancer. La Maison Victor-Gadbois, située à Dorval, récupère une tonne d'objets par mois à l'aéroport montréalais.

Ces objets sont triés par les bénévoles. Les items trop dangereux ou inutiles sont laissés de côté. Les autres iront garnir les étagères de l'association, qui les sortira lors des évènements publics auxquels les bénévoles participent.

L'association les donne en échange de dons lors de salons ou de marché publics. Et ces objets rapportent! La Maison Victor-Gadbois recueille 50 000 $ par an environ, pour aider des personnes en soins palliatifs.

C'est l'association qui a eu l'idée de contacter l'ACSTA, il y a une dizaine d'années. « On s'est demandé : qu'est-ce qu'ils font avec ces objets-là? », dit Mélanie Marsolais, la directrice générale adjointe de l'organisme.

« Annuellement, avec toutes les sorties que l'on fait avec nos articles d'aéroport, on peut aller chercher à peu près 50 000 $ par année, donc c'est vraiment un beau trésor pour la Maison Victor-Gadbois », dit Mme Marsolais.

Ces objets oubliés font toutefois perdre du temps et des ressources aux agents de l'ACSTA, qui doivent les récupérer, les stocker et les transporter, dit M. Larocque.


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Manifestation dans le calme contre la brutalité policière et l'austérité à Québec

Le reportage de Camille Simard

Des centaines de personnes ont manifesté dimanche après-midi à Québec contre la brutalité policière et les mesures d'austérité, un événement qui était organisé pour dénoncer le traitement qu'a subi une étudiante lors de la manifestation de jeudi soir dans la Vieille-Capitale.

Naomi Trudeau-Tremblay, qui fréquente le Cégep Garneau à Québec, a été blessée au visage par une cartouche de gaz lacrymogène tiré par un agent du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ).

La jeune femme de 18 ans, qui était présente dimanche, envisage toujours de poursuivre le policier qui a tiré sur elle.

« Il m'a tiré dans la figure. Il était hors de la ligne. Il doit prévenir avant. Il y a plein de règles qui se sont enfreintes. Il faut bien dénoncer ça », a-t-elle affirmé.

La jeune femme a dit être touchée par la présence des nombreux manifestants. Bien qu'elle ait été blessée, Naomi Tremblay-Trudeau a fait savoir qu'elle n'a pas l'intention d'arrêter de manifester. La cyberintimidation dont elle dit être victime sur les médias sociaux ne changera rien à ses convictions.

« Ils ne vont pas m'empêcher de me battre! » — Naomi Tremblay-Trudeau

Les organisateurs du rassemblement et de la marche avaient fourni un itinéraire au SPVQ.

« Des leçons à tirer », dit Philippe Couillard 

De passage à Brossard, le premier ministre Philippe Couillard a réagi pour la première fois, dimanche, à l'intervention policière de jeudi dernier.

Il est d'avis que les agents du SPVQ devront revoir la façon dont ils gèrent les manifestations. Selon Philippe Couillard, les policiers doivent tout tenter pour éviter la confrontation avec les manifestants.

« On veut que les manifestations se déroulent de façon correcte, respectueuse et sans violence. Je pense que sur le plan de l'intervention policière, il y a certainement des révisions qui devront être faites », a-t-il fait savoir.

« Je pense qu'il y a des leçons à tirer de ça » — Philippe Couillard

Le maire Labeaume change de ton

Par ailleurs, le maire de Québec, Régis Labeaume, a fait marche arrière samedi dans ce dossier. Après avoir blâmé les manifestants vendredi, il a nuancé ses propos.

Régis Labeaume qualifie maintenant l'incident de « dramatique et choquant. » Il a d'ailleurs souhaité prompt rétablissement à la jeune étudiante.

Du même souffle, le maire de Québec a toutefois précisé que cet événement n'est pas une raison pour ne pas soutenir le SPVQ.


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Atterrissage terrifiant à Halifax : les passagers ont été « très chanceux », dit le BST

Il est toujours trop tôt pour déterminer la cause de l'atterrissage en catastrophe d'un Airbus 320 d'Air Canada durant la nuit de samedi à dimanche à l'aéroport international Stanfield d'Halifax, selon les enquêteurs du Bureau de la sécurité des transports (BST), qui ont fait le point dimanche.

L'avion a touché terre environ 330 mètres avant la piste d'atterrissage. Il a par la suite frappé une série d'antennes puis a continué sa course en glissant sur des centaines de mètres. Un moteur s'est décroché et l'avion a subi des « dommages importants », selon le BST. Le train d'atterrissage, le dessous des ailes et le cône du nez de l'appareil ont été arrachés. Les enquêteurs ont noté beaucoup de débris entre le site de l'impact initial et le lieu où l'appareil s'est immobilisé.

Les boîtes noires de l'appareil ont été récupérées.

Rappelons que l'avion, qui avait décollé de Toronto vers 21 h, transportait 133 passagers et cinq membres d'équipage. À 0 h 45, il s'est posé abruptement sur la piste. En glissant, il a heurté des câbles électriques, privant l'aéroport d'électricité.

Les passagers ont été « très chanceux » de s'en sortir à si bon compte, a dit Daphné Booth, enquêteuse au BST, en conférence de presse. Dimanche soir, un seul des 25 blessés restait hospitalisé.

Ce n'est que demain que les 12 à 15 enquêteurs du BST affectés à ce dossier seront tous sur place, a précisé son collègue Mike Cunningham.

« Nous sommes conscients que les "survivants" de cet accident veulent des réponses rapidement. » — Daphné Booth, enquêteuse au BST

Le BST se penchera notamment sur les raisons qui ont retardé l'atterrissage de l'avion. L'appareil a survolé l'aéroport pendant plusieurs minutes avant d'amorcer sa manoeuvre d'atterrissage. Une tempête de neige sévissait dans la région.

Les enquêteurs examineront aussi les raisons du délai de prise en charge des passagers évacués, qui sont restés de longues minutes au froid sur le tarmac avant d'être emmenés au chaud. « Je ne sais pas exactement comment s'est faite la procédure d'évacuation. Nous allons rencontrer les passagers, étudier tout ce qui s'est passé », a dit la porte-parole du BST.

Des enquêteurs de France et des spécialistes de la société Airbus doivent aussi se joindre à l'enquête.

« Une expérience troublante pour les passagers », dit Air Canada 

Plus tôt dimanche, Air Canada a précisé que 25 personnes ont été transportées à l'hôpital pour des blessures mineures. Les autres passagers et leurs familles ont été transportés dans un hôtel à proximité.

Le pilote a subi des blessures mineures. Air Canada a indiqué qu'il compte 15 ans d'expérience et connaît bien l'Airbus 320.

Le vice-président général et chef de l'exploitation du transporteur aérien Klaus Goersch a précisé en conférence de presse que les pilotes avaient longtemps survolé l'aéroport avant de décider d'atterrir en toute sécurité.  Il était sécuritaire de poser l'avion dans ces conditions météorologiques, a insisté M. Goersch, qui n'a pas voulu se prononcer sur les causes possibles de l'incident.

« Nous sommes grandement soulagés que personne n'ait été gravement blessé. Néanmoins, nous sommes pleinement conscients que cette expérience a été très troublante pour nos passagers et leur famille, ainsi que pour nos employés », a réitéré le vice-président général.

Des passagers laissés dans la neige

Le passager Denis Lavoie témoigne de ce qu'il a vécu:

« On a frappé le sol violemment. J'étais à côté du moteur. Le moteur a explosé. Il était en feu. Le moteur du côté gauche a été arraché de l'avion. Tout le monde s'est frappé devant soi. Il y a eu des nez cassés. L'avion a frappé le sol, il a remonté légèrement et frappé le sol une deuxième fois. Ensuite, on a glissé sur la piste. Il y avait des flammèches. On a glissé jusqu'au bout de la piste et l'avion s'est arrêté. » — Denis Lavoie, passager

Selon lui, un autobus est arrivé sur les lieux à 1 h 21 pour récupérer les passagers.  

Sortie de piste à l'aéroport d'Halifax : témoignage d'un passager

Lianne Clark, une autre passagère, affirme que quelques personnes étaient ensanglantées. Le pire, selon elle, c'est que les passagers ont attendu dans la neige durant environ une heure. Les gens gelaient et se demandaient pourquoi personne ne venait les aider, ajoute-t-elle.

Les passagers ont eu froid. Certains revenaient d'une destination soleil et portaient des vêtements d'été, alors que d'autres étaient déchaussés. Ils remercient d'ailleurs les policiers et les pompiers qui leur ont donné leur propre manteau.

Laurie Bolland, une passagère, dit que la journée a été longue et qu'elle est heureuse d'être vivante.

Randy Hall, qui se trouvait aussi dans l'avion, affirme que l'appareil a tourné autour de l'aéroport pendant une demi-heure avant d'atterrir. Lors de la descente, dit-il, il a vu un éclat de lumière.

Les autorités enquêtent

Le Bureau de la sécurité des transports (BST) a entamé son enquête. Air Canada affirme qu'elle « collaborera pleinement avec les autorités ».

La ministre des Transports du Canada, Lisa Raitt, dit avoir hâte de connaître les conclusions des enquêteurs.

« Nous remercions les premiers répondants pour leur action rapide et déterminante. Transports Canada continue de surveiller la situation, et le BST est sur les lieux. Je comprends que l'aéroport va réviser sa réponse à l'incident. J'ai hâte d'en voir les résultats. Nous allons laisser les autorités appropriées déterminer les causes de cet incident », affirme la ministre Raitt.

Inhabituelles, les sorties de piste? Pas autant qu'on pourrait le croire, comme l'explique Mathieu Dion.


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Course à la direction du PQ : pas de tir groupé contre Péladeau au deuxième débat

Le reportage d'Hugo Lavallée

Les cinq candidats à la direction du Parti québécois se sont affrontés dimanche sur les thèmes de la santé, des services sociaux et de l'environnement au deuxième débat officiel organisé par la formation. Le candidat favori dans les sondages, Pierre Karl Péladeau, a subi moins d'attaques de la part de ses adversaires que lors du premier débat.

Réunis au Cégep de Sherbrooke, Alexandre Cloutier, Martine Ouellet, Pierre Karl Péladeau, Bernard Drainville et Pierre Céré tentaient de se démarquer dans cette course à la succession de Pauline Marois.

Sur plusieurs sujets, les positions des candidats convergent.


Améliorer l'accès aux soins de santé

Dans le domaine de la santé, les candidats s'entendent sur plusieurs points : limiter la place du privé, favoriser la prévention, améliorer l'accès aux services de première ligne et défendre le champ de compétence du Québec face à Ottawa.

Certains, comme Bernard Drainvile, ont dit vouloir plus de superinfirmières; d'autres, notamment Martine Ouellet, veulent améliorer l'accès aux CLSC et augmenter le nombre d'infirmières dans les soins de première ligne.

Alexandre Cloutier a dit vouloir mettre l'accent sur le dossier informatique. Pour sa part, Pierre Karl Péladeau dit ne pas vouloir de « tutelle » de la part d'Ottawa. Pierre Céré affirme vouloir consulter les travailleurs de la santé pour « reconstruire » le système.

Il y a eu peu de prises de bec entre les candidats. Martine Ouellet a noté que la position de Pierre Karl Péladeau avait évolué - lui qui prônait une plus grande concurrence entre le privé et le public - et lui a demandé s'il était d'accord pour qu'il y ait moins de privé en santé.

« C'est une question qu'il faudra regarder », a répondu M. Péladeau. « Mais une chose est sûre, je ne suis pas pour plus de privé en santé », dit-il.


Divergences au sujet du pétrole

La question de l'exploitation et du transport du pétrole a aussi retenu l'attention. Tous les candidats, sauf Pierre Karl Péladeau, s'opposent au projet de pipeline Énergie Est de TransCanada, qui doit transporter du pétrole albertain jusqu'au Nouveau-Brunswick en traversant le Québec notamment.

M. Péladeau a par ailleurs déclaré que le pétrole est un atout majeur pour la souveraineté. Il a cité l'exemple de la Norvège qui s'est constitué un fonds souverain avec cette ressource. « On ne peut mettre de côté [cette option] » pour un Québec souverain, selon lui. Toutefois, il faut tenir compte de l'acceptabilité sociale pour tout projet, a-t-il soutenu, précisant miser sur une consultation.

Martine Ouellet désire protéger l'ensemble de l'île d'Anticosti. « Il faut arrêter les travaux et faire un BAPE pour l'ensemble de l'île », parce que, dit-elle, la prochaine étape des travaux sera celle des forages comportant de la fracturation hydraulique. 

Alexandre Cloutier et Pierre Céré se sont quant à eux opposés à l'exploitation du pétrole de schiste sur l'île d'Anticosti.

Pour sa part, Bernard Drainville ne ferme pas la porte à l'exploitation de cette ressource, dans l'optique où elle peut faire partie d'une transition graduelle vers les énergies renouvelables.

Péladeau fait acte d'humilité

En concluant le débat, M. Péladeau a affirmé qu'il avait sous-estimé les exigences de la vie publique. « Cette campagne est exigeante mais comporte son lot de découvertes et d'enrichissements », a-t-il dit.

Il a affirmé dans sa déclaration de clôture vouloir faire une « confidence » aux Québécois. « Je ne croyais pas que la vie publique pouvait être aussi exigeante. Je le vois bien depuis que je suis député de Saint-Jérôme. »

Plus tôt ce mois-ci, M. Péladeau s'était excusé pour avoir tenu des propos sur l'impact électoral de la démographie et de l'immigration et l'urgence de réaliser le projet souverainiste, lors d'un débat non officiel à Québec.

Semblant faire allusion à cette controverse, Pierre Céré a quant à lui lancé un appel pour que le PQ cesse son « ethnocentrisme ». En point de presse, ce dernier a aussi souligné qu'aucun candidat n'a abordé le thème de la grève étudiante qui a cours en ce moment.

Quelque 500 personnes assistaient au débat. La joute était animée par Gilles Gougeon.

Le premier débat le 11 mars à Trois-Rivières portait sur l'économie. À cette occasion, le ton entre les aspirants-chefs avait été courtois. Pierre Karl Péladeau, perçu comme le meneur dans cette course, avait été la cible de quelques attaques de ses adversaires.

Trois autres débats auront lieu : le 16 avril à Québec, le 3 mai à Rimouski et le 7 mai à Montréal.


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« On songe à délaisser la médecine familiale »

Campagne de photos aux slogans-chocs, manifestation avec sarraus et stéthoscopes, lancement du mouvement #objection20 sur les réseaux sociaux : les étudiants des quatre facultés de médecine du Québec se mobilisent lundi contre le projet de loi 20 pour défendre ce qu'ils disent être l'avenir de leur pratique.

Les étudiants en médecine de l'Université de Montréal ont été les premiers à se prononcer il y a trois semaines pour une journée de débrayage le 30 mars. Les étudiants de l'Université de Sherbrooke, de l'Université McGill et de l'Université Laval ont emboîté le pas.

Ils craignent que le projet de loi 20 soit adopté tel quel, faisant fi des critiques formulées en commission parlementaire. Le projet de loi oblige notamment les médecins de famille à voir un nombre minimum de patients.

« Rendre la relation médecin-patients calculable, ça va contre les valeurs qui nous sont enseignées », explique la présidente de l'Association des étudiants en médecine de l'Université de Montréal (AÉÉMUM), Ariane Veilleux Carpentier.

« On pense qu'il y aura moins d'applications en médecine familiale et certains étudiants pourraient carrément quitter la province », s'inquiète Jessica Ruel-Laliberté, présidente du Regroupement des étudiants en médecine de l'Université Laval (RÉMUL).

Les étudiants en médecine prévoient manifester lundi à Québec. Des autobus partiront de Montréal, Sherbrooke, Trois-Rivières et Saguenay. Une marche débutera à 11 h et se rendra devant l'Assemblée nationale. L'itinéraire a été remis aux policiers.

En plus des cours, certains étudiants manqueront leur externat en milieu hospitalier. « Cette journée de débrayage a des impacts pour nous et nos patients parce qu'à l'externat on fait partie de l'équipe médicale. Ça nous fait un pincement au cœur, mais on se dit que ce projet pourrait faire du tort à nos patients à long terme », explique Andrée-Anne Duchesneau, étudiante à l'Université de Montréal.

« On sacrifie une journée pour une vision à long terme. » — Andrée-Anne Duchesneau, étudiante en médecine à l'Université de Montréal (externe junior)

Regroupement historique

« Nous vivons un moment historique. Pour la première fois, les quatre associations de médecine du Québec se rassembleront. En 2012, des associations s'étaient prononcées contre les hausses [des droits de scolarité], mais ce n'était pas un mouvement à l'unisson », explique le président de la Fédération médicale étudiante du Québec (FMEQ), Serge Keverian.

Les partisans de la campagne #objection20 se distancient toutefois du large mouvement de grève étudiant Printemps 2015 dans le but d'éviter de diluer leur message. Les étudiants soutiennent cependant que leur cause peut être vue comme un symbole fort des mesures d'austérité.

« Je crois que le projet de loi 20 s'inscrit de façon entière dans le débat de l'austérité, parce que si on pense d'un point de vue santé publique, toutes les composantes du filet social sont interreliées. Si on s'attaque à l'éducation, on s'attaque ultimement à la santé. Donc je pense que les médecins doivent se sentir solidaires face aux luttes des autres groupes aussi », explique Christophe Tra, externe à l'Université de Montréal.

« Nos études sont extrêmement exigeantes, ajoute Emma Glaser. On a fait énormément de travail pour que les gens viennent. Les étudiants en médecine comprennent que le projet de loi 20 est la symbolique extrême de cette logique d'efficacité et de productivité du gouvernement. »

Mobilisation sur les réseaux sociaux

Pour marquer le coup, les étudiants ont eu l'idée d'illustrer les différentes préoccupations des étudiants à l'aide de photographies. Des étudiants des autres facultés ont repris le concept et envoyé les photos à l'AÉÉMUM, qui a créé une page Facebook baptisée « Les étudiants en médecine photogéniques contre le projet de loi 20 ».

« Certaines personnes ont centré leurs prises de position sur la fertilité, [...] sur l'avortement... toutes sortes de décisions qui viennent du projet de loi 20 que les gens ne connaissent pas nécessairement », explique Béatrice Voizard, étudiante en médecine à l'Université de Montréal.

Des médecins plus accessibles, mais à quel prix?

Selon les étudiants, les médecins traiteront peut-être davantage de patients si le projet de loi 20 est adopté, mais les plus vulnérables ne seront pas mieux servis pour autant.

« Donner une pilule à un patient en 5 minutes, c'est le guérir pour une journée. Prendre le temps de lui expliquer sa maladie, c'est le guérir pour la vie », souligne Gabriel Dion, qui étudie la médecine à l'Université de Montréal.

« Les médecins vont se bâtir une clientèle pour atteindre des cibles spécifiques et très comptables », déplore l'un de ses camarades, Philippe Giguère.

Vote à l'Université de Montréal (10 mars)
  • Taux de participation : 111 sur 1400 étudiants
  • Résultat : 100 % pour

Vote à l'Université McGill (17 mars)

  • Taux de participation : 96 sur 734 étudiants
  • Résultat : 80 % pour

Vote à l'Université de Sherbrooke (17 mars)

  • Taux de participation : 200 sur 830 étudiants
  • Résultat : 100 % pour

Vote à l'Université Laval (27 mars)

  • Taux de participation : 700 sur 1000 étudiants
  • Résultat : 79 % en faveur

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Fin de l'enseigne Future Shop

Written By Unknown on Minggu, 29 Maret 2015 | 14.18

Le reportage d'Olivier Bachand

Best Buy ferme 66 magasins Future Shop au pays et les 65 succursales restantes porteront désormais l'enseigne Best Buy, a annoncé l'entreprise samedi.

« Best Buy [...] qui possède et exploite les magasins des marques Best Buy et Future Shop - a annoncé aujourd'hui son intention de regrouper ses magasins et sites web Future Shop et Best Buy sous la marque Best Buy et a dévoilé un plan ambitieux visant à développer une expérience client multicanal hors pair », peut-on lire dans un communiqué de Best Buy, samedi.

« En raison de ce regroupement, environ 500 postes à temps plein et 1000 postes à temps partiel seront éliminés ».

Certains des employés touchés pourront être réembauchés dans un Best Buy, assure l'entreprise. « Les employés touchés bénéficieront d'une indemnité de départ, de programmes d'aide aux employés et de transition professionnelle. »

Des affiches ont été placées à l'entrée de magasins pour informer les clients, qui se sont butés à des portes fermées samedi. Des employés ont appris la nouvelle en arrivant au travail ce matin.

Les 65 succursales qui migreront sous l'enseigne Best Buy seront inaccessibles pendant une semaine, le temps d'effectuer les changements. L'entreprise entend procéder à des investissements pouvant atteindre 200 millions de dollars dans les magasins restants. Elle consacrera une partie de cette somme à son site Internet.

L'analyse du professeur Jacques Nantel

Dans les secteurs où les deux enseignes sont présentes, le magasin Future Shop disparaîtra au profit de celui de Best Buy. 

Best Buy dit avoir pris cette décision « après avoir effectué un examen approfondi de son parc immobilier ».

Antonio Filato, président du Conseil provincial du syndicat des Travailleurs et Travailleuses unis de l'alimentation et du commerce, se dit « très triste » pour ces travailleurs, qui ne sont pas syndiqués.

Pour M. Filato, il s'agit d'une tendance en Amérique du Nord.

« N'oubliez pas que l'Internet est en train de transformer [le commerce] du détail au Canada. » — Antonio Filato, président , TUAC, local 500

Le président du TUAC se dit toutefois déçu de la manière dont les travailleurs sont traités « dans cette industrie ». Il déplore la méthode utilisée pour annoncer cette restructuration, une méthode semblable à celle utilisée par Target. Il qualifie les deux entreprises de « compagnies antisyndicales et antitravailleurs ».

C'était passablement prévisible, voire inévitable, selon Jacques Nantel du Département de marketing de HEC Montréal.

« C'est un réseau qui avait pris un sérieux retard en matière de commerce électronique. Il perdait des parts de marché.  » — Jacques Nantel, professeur, titulaire, Département de marketing, HEC Montréal

Jacques Nantel croit toutefois que la fermeture de dizaines de magasins Future Shop au Canada pourrait avoir des répercussions sur le « bas de laine » des Québécois. Il affirme qu'Ivanhoé Cambridge, la filiale immobilière de la Caisse de dépôt et placement du Québec, sera « heurtée » par ces fermetures.

La chaîne Future Shop compte actuellement 140 magasins au Canada et emploie plus de 10 000 personnes.

Best Buy avait acquis Future Shop en 2001 pour 580 millions de dollars.


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Brian Jean élu nouveau chef du parti Wildrose en Alberta

L'opposition officielle en Alberta a choisi l'ancien député fédéral de Fort McMurray-Athabasca Brian Jean comme nouveau chef samedi soir.

L'avocat de 52 ans a remporté la faveur des membres du parti Wildrose avec 4792 voix (soit 55 %) devant Drew Barnes, qui obtient 3502 votes, et Linda Osinchuk avec 444 voix. Le taux de participation s'est élevé à 34,5 %.

Celui qui fut député à Ottawa de 2004 à 2014 succède ainsi à Danielle Smith, qui a quitté le parti en décembre dernier pour rejoindre les rangs du Parti progressiste-conservateur, emmenant huit autres députés du Wildrose dans sa défection. 

L'ancienne chef du Wildrose a par ailleurs perdu, samedi, la course à l'investiture conservatrice dans la circonscription de Highwood face à Carrie Fischer.

Depuis lors, l'intérim était assuré par Heather Forsyth, qui avait précisé ne pas vouloir conserver ce poste. Le parti, qui ne compte plus que cinq députés sur 87 à l'Assemblée législative, avait initialement prévu d'élire son nouveau chef en juin, mais les rumeurs de plus en plus insistantes d'élections anticipées dans la province ont précipité le scrutin.

Brian Jean avait quitté son poste de député fédéral en janvier 2014. Le député expliquait alors vouloir passer plus de temps avec sa famille en Alberta.

Pour consulter le graphique sur un appareil mobile, cliquez ici.


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La FEUQ perd les 40 000 membres de la FAÉCUM

Quelque 40 000 étudiants de l'Université de Montréal réunis au sein de la FAÉCUM se sont prononcés samedi en faveur d'une désaffiliation à la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), qui perd ainsi le tiers de ses membres.

En entrevue à RDI, le président de la FAÉCUM, Vincent Fournier Gosselin, a expliqué que les membres ont choisi de se désaffilier de la FEUQ parce qu'ils constataient une baisse de son efficacité politique et de sa représentativité.

Il doute par ailleurs que les 83 associations étudiantes de la FAÉCUM aient un intérêt marqué à se rallier à l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ).

En revanche, la Fédération envisage de mettre sur pied une autre entité.

« Présentement, les délégués sont en train de discuter de la possibilité de participer à la création d'une nouvelle organisation nationale, a-t-il expliqué. Il y a un comité qui sera formé pour recevoir les propositions et pour évaluer les volontés des membres. Donc, dans les prochaines semaines, on colligera ce qu'ils veulent au plan de leur représentation. Une fois que ce sera fait, on pourra aller voir les autres associations étudiantes au Québec pour en discuter avec elles ».

Guerre de chiffres

Peu après l'annonce de la désaffiliation de la FAÉCUM, la porte-parole de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), Camille Godbout, a annoncé sur Twitter être maintenant « l'association étudiante nationale la plus importante au Québec avec 80 000 membres ». Joint par téléphone, son attaché de presse Justin Arcand a même avancé que ce nombre était supérieur à 82 000.

Or, la FEUQ affirme qu'elle représente toujours 85 000 membres.

La confusion viendrait peut-être du fait que la majorité des membres de l'Association des étudiantes et étudiants de la Faculté des sciences de l'éducation de l'UQAM, l'ADEESE, ont voté récemment pour que leur affiliation à la FEUQ ne soit pas renouvelée au mois de mai.

Créée dans la foulée du dégel des droits de scolarité en 1989, la FEUQ ne représente que des étudiants universitaires, tandis que l'ASSÉ, qui a vu le jour en 2001, ouvre ses portes aux associations étudiantes universitaires et collégiales.

La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) regroupe quant à elle 65 000 étudiants.


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La manifestation de Pegida à Montréal annulée

Pascal Robidas était sur place

La manifestation que le groupe antimusulman Pegida désirait tenir samedi à Montréal n'a finalement pas eu lieu.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a indiqué sur Twitter en fin d'après-midi que les quelques militants à s'être déplacés avaient rapidement quitté les lieux où devait se tenir le rassemblement, dans le secteur du Petit Maghreb.

En revanche, les groupes de gauche qui s'étaient réunis pour dénoncer Pegida se sont présentés en grand nombre.

De plus, les participants de la manifestation contre l'austérité, qui se tenait plus au sud dans les rues de Montréal, les ont rejoints en fin de journée.

Un groupe fortement contesté

Au cours des derniers jours, des politiciens, des syndicats et des groupes communautaires s'étaient opposés à la venue de Pegida au Québec.

Plus tôt cette semaine, les parlementaires de l'Assemblée nationale ont adopté à l'unanimité une motion pour manifester leur profonde préoccupation à l'égard du groupe Pegida Québec.

Le maire de Montréal Denis Coderre a aussi condamné l'action du groupe.

« Le groupe Pegida n'est pas le bienvenu à Montréal. Des groupes de ce genre n'ont pas leur place ici. Tout extrémisme est inacceptable » — Denis Coderre, maire de Montréal

Par voie de communiqué, le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM-CSN) a également dénoncé la tenue de l'événement de Pegida, un groupe qu'il considère « raciste » et « dont le discours à l'égard des communautés musulmanes est extrêmement inquiétant, voire haineux ».

« Pegida sème la peur et attise les craintes non pas à l'endroit des extrémistes dangereux, mais plutôt à l'égard de communautés qui représentent une richesse pour le Québec », écrit-il.

À lire et à écouter :

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Un avion rate son atterrissage à Halifax

Un avion d'Air Canada en provenance de Toronto a fait une sortie de piste lors de son atterrissage à l'aéroport international Stanfield d'Halifax. Il n'y aurait aucun blessé grave.

Le vol 864, qui transportait 132 passagers et 5 membres d'équipage, a raté son atterrissage vers 0 h 35, heure locale, pour une raison toujours inconnue. Le mauvais temps pourrait être en cause. Des enquêteurs du Bureau de la sécurité des transports sont en route. 

Pour le moment, 23 personnes ont été transportées à l'hôpital. « On parle de blessures mineures », a indiqué Peter Spurway, porte-parole de l'aéroport. Les autres passagers et leurs familles ont été transportés dans un hôtel à proximité. 

Une coupure générale de courant a touché l'aéroport au même moment, mais les autorités ne peuvent confirmer pour l'instant si les deux évènements sont liés. L'appareil pourrait avoir heurté des lignes électriques. 

Le courant est maintenant rétabli, mais l'aéroport est toujours fermé. Il devrait le rester pour encore quelques heures.

Plus de détails à venir.


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Accusée de meurtre, Amanda Knox est acquittée en Italie

Written By Unknown on Sabtu, 28 Maret 2015 | 14.18

La Cour de cassation italienne a acquitté vendredi soir l'Américaine Amanda Knox et son ancien petit ami Raffaele Sollecito accusés du meurtre de Meredith Kercher, une étudiante britannique, en novembre 2007 à Pérouse.

Knox et Sollecito avaient été reconnus coupables des faits lors du procès en décembre 2009 avant d'être relaxés en appel en 2011. L'affaire avait été renvoyée devant une seconde cour d'appel qui avait, elle, conclu en 2014 à une culpabilité du couple et prononcé de lourdes condamnations: 28 ans et six mois de réclusion pour la jeune femme.

Amanda Knox, aujourd'hui âgée de 27 ans, est retournée à Seattle aux États-Unis après la relaxe en 2011. Elle n'était pas présente aux audiences suivantes, non plus qu'à celle de la Cour de cassation vendredi.

Knox et Sollecito étaient accusés d'avoir mortellement poignardé en novembre 2007 une étudiante britannique, Meredith Kercher, dans l'appartement que les deux jeunes filles partageaient en colocation au cours d'une année d'échange universitaire à Pérouse.

Le décès de Meredith Kercher aurait été le résultat d'une dispute qui aurait mal tourné.

Un porte-parole d'Amanda Knox s'est dit « au comble de la joie » et a estimé que « la vérité avait triomphé ».

« Je suis immensément soulagée et reconnaissante de la décision prise par la cour suprême italienne », a déclaré Amanda Know dans un communiqué diffusé par son avocat aux États-Unis.

« La certitude de mon innocence m'a donné la force nécessaire dans les heures sombres de cette épreuve. Et tout au long de cette épreuve, j'ai reçu un soutien qui n'avait pas de prix de la part de ma famille, de mes amis et d'étrangers », a-t-elle ajouté.


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Manifestation à Québec : l'étudiante blessée envisage une poursuite

Naomie Trudeau-Tremblay raconte sa version des événements.

La mère de la jeune femme blessée lors de la manifestation de jeudi soir à Québec songe à poursuivre le policier ou la policière qui a tiré un projectile presque à bout portant sur sa fille.

Naomie Trudeau-Tremblay, 18 ans, a reçu un morceau de cartouche de gaz lacrymogène en plein visage lors de la manifestation, qui a tourné par moments à l'affrontement avec les forces de l'ordre. En entrevue à 24/60, l'étudiante dit qu'elle n'était pas armée et qu'elle n'a pas touché aux policiers.

« Je n'engendrais pas de violence, eux en ont engendré. » — Naomie Trudeau-Tremblay

L'étudiante, qui fréquente le Cégep Garneau, à Québec, a été blessée à la bouche. Elle s'en tire avec une ecchymose qui sera apparente pendant plusieurs semaines. Elle dit qu'elle connaissait les risques d'une manifestation, qu'elle « savait que les policiers auraient des matraques », mais qu'elle n'avait pas pensé que « ça allait jusqu'à viser le visage d'une personne pour lancer un projectile ».

La mère de Naomie Trudeau-Tremblay, Catherine Tremblay, dit qu'elle entend poursuivre la personne responsable de la blessure de sa fille. Mme Tremblay ne s'explique pas le geste du policier ou de la policière, ni la raison pour laquelle un projectile a été tiré d'aussi près.

« Ça me bouleverse énormément de voir que c'est aussi près [...] Il n'y a même pas un mètre entre elle et le gun! » — Catherine Tremblay, la mère de Naomie

« Je suis en colère, comme ma fille [...] J'ai vraiment l'impression que c'est une personne qui manquait de jugement », lance-t-elle à l'endroit du policier.

« On a son matricule »

Au lendemain de la manifestation, Naomie Trudeau-Tremblay paraît encore sous le choc. « J'ai beaucoup cherché mon air [...] J'ai perdu connaissance », raconte-t-elle.

La jeune étudiante déplore l'usage excessif de la force de la part des policiers. « Je suis en colère. Je suis triste [...] Je trouve ça plate qu'il y ait autant de brutalité policière dans les manifestations », dit-elle.

Naomie Trudeau-Tremblay dit être en mesure d'identifier le policier ou la policière qui a tiré le projectile. « On a son matricule », assure-t-elle.

Entre-temps, un citoyen a déposé une plainte en déontologie dans ce dossier.

L'étudiante avait également manifesté mardi à Québec. Elle fait partie des 274 personnes qui ont reçu un constat d'infraction pour manifestation illégale.

Lise Thériault « troublée »

La ministre de la Sécurité publique, Lise Thériault, a réagi vendredi matin à l'intervention policière de jeudi et aux images qui circulent depuis plusieurs heures sur les médias sociaux.

« J'avoue que je me sens très troublée par ces images-là. Il y a [...] matière à questionnement sur les interventions policières. Vous comprendrez que j'ai demandé un état de la situation », a-t-elle affirmé.

La police se défend

De son côté, le directeur des communications du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), François Moisan, assure que le protocole de contrôle de foule a été respecté lors de la manifestation de jeudi.

Il tient à préciser qu'une enquête est présentement en cours sur l'incident. « Il est un peu tôt pour commenter ce qui s'est passé hier. Par contre, je peux vous assurer que c'est certain qu'on va regarder ça », dit François Moisan.

« Avant d'aller plus à fond sur une analyse précise, il faut que ce soit fait par les gens qui sont des spécialistes là-dedans chez nous, puis c'est sûr que cette analyse-là est faite », ajoute-t-il. François Moisan refuse de préciser à quoi s'expose le policier ou la policière.

De son côté, l'analyste en Affaires policières Stéphane Berthomet s'étonne du comportement du policier qui a tiré. « Cet armement-là, il est utilisé pour disperser des gens qui sont agressifs, qui représentent un danger ». Or, Naomie n'était pas agressive et ne représentait pas de danger au moment où elle a été ciblée, analyse-t-il.

M. Berthomet évalue par ailleurs que d'autres manifestants cherchaient à faire dégénérer la situation. « Pour autant, ce qu'on demande aux policiers, même si c'est difficile, c'est de faire preuve de professionnalisme. »

Une enquête criminelle?

Alain Arsenault, l'avocat qui défend un étudiant ayant perdu l'usage d'un œil après avoir été atteint d'une grenade assourdissante en 2012 à Montréal lors d'une manifestation, émet de sérieux doutes quant à la possibilité que l'incident de Québec débouche sur une enquête criminelle.

« On n'a pas les moyens pour véritablement faire une enquête de nature criminelle contre des policiers pour avoir agi de la sorte », déplore-t-il.

S'il est déclaré fautif en vertu du Code de déontologie des policiers, l'agent ou l'agente qui a tiré hier soir s'expose à une suspension de quelques jours ou de quelques semaines, selon Alain Arsenault.

« Tout à fait scandaleux », dit l'ASSE

L'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE) déplore la façon dont les choses ont tourné lors de la manifestation de jeudi contre l'austérité. « On a vu des démonstrations de forces policières vraiment abruptes », dénonce Camille Godbout, porte-parole de l'ASSE.

Les autorités doivent revoir la façon dont elles se comportent à l'égard des gens qui sortent dans les rues pour aller défendre leurs idéaux, ajoute-t-elle.

« On va continuer de dénoncer ces agissements-là. Pour nous, c'est tout à fait scandaleux que lorsque des gens se retrouvent dans la rue pour défendre leurs idées, on les attaque de la sorte », affirme Camille Godbout.

L'intervention policière en images (Huffington Post)

Le modèle québécois de contrôle de foule

L'intervention de jeudi s'est appuyée sur le Modèle québécois de l'intervention policière en contrôle de foule qui prévoit, selon les situations, des moyens graduels d'intervention. Dans l'ordre, il permet l'utilisation « passive » du bâton, puis l'utilisation des irritants chimiques, ensuite l'utilisation « active » du bâton, et finalement les armes intermédiaires d'impact à projectiles et les armes à feu.

Rendu public en mai 2014, le rapport Ménard rappelle aux policiers qu'ils doivent prévenir la foule avant l'utilisation de gaz lacrymogènes et lui donner suffisamment de temps pour se disperser. L'utilisation par les policiers d'irritants chimiques, affirment les commissaires, doit en outre « être judicieuse et rationnelle », conformément au Modèle québécois de contrôle de foule.

Analyse de l'intervention policière ayant causé des blessures à une manifestante


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Les manifestants n’ont plus à craindre le projet de loi C-51

Exclusif - Radio-Canada a appris que le gouvernement conservateur présentera des amendements à son controversé projet de loi antiterroriste.

Les partis fédéraux avaient jusqu'à 9 h vendredi matin pour le faire, et le gouvernement a plié sur un des articles du projet de loi C-51 qui soulevait le plus de critiques.

C'est ainsi que le gouvernement assouplit sa position sur la participation à des manifestations.

Dans le projet de loi, il était spécifié ceci :

« Il est entendu que sont exclues les activités licites de défense d'une cause, de protestation, de manifestation d'un désaccord ou d'expression artistique ».

C'est le mot « licite » qui suscitait de l'inquiétude. Plusieurs estimaient que lorsqu'une manifestation est déclarée illégale, une personne s'expose à être visée par la loi antiterroriste.

Or, le gouvernement recule et enlève ce mot si controversé.

Par ailleurs, le gouvernement apportera aussi un amendement au texte pour préciser le rôle et la portée des interventions du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS).

Plusieurs estimaient que les agents du SCRS auraient trop de pouvoir. Un nouvel amendement précisera que le SCRS n'aura pas de pouvoirs policiers, donc pas de pouvoirs d'arrestation.

D'autres amendements seront rendus publics la semaine prochaine.

Jusqu'à présent, le NPD a déposé 32 amendements, le PLC 10, le Bloc québécois 7 et le Parti vert, une cinquantaine.

L'étude du projet de loi, article par article, commence la semaine prochaine.


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Manifestation à Montréal : 81 personnes interpellées

Le SPVM a dispersé plusieurs milliers de personnes vendredi soir dans le centre-ville de Montréal dans le cadre d'une manifestation organisée par l'Association étudiante du Cégep du Vieux Montréal.

Les policiers ont interpellé 81 personnes qui ont reçu un constat d'infraction en vertu du règlement municipal P-6. Une arrestation a aussi été confirmée pour voies de fait contre un policier.

Les organisateurs de la manifestation appelaient en particulier « le contingent féministe » à se manifester contre « l'austérité patriarcale » et contre le « contrôle » de leur corps.

L'atmosphère était bon enfant, mais un moment plus tendu est survenu lorsque les manifestants se sont rassemblés sur la rue Sainte-Catherine, à la hauteur du square Phillips.

Le SPVM a déclaré la manifestation illégale dès le début, puisque l'itinéraire n'avait pas été fourni. Vers 21 h 15, un ordre de dispersion a été lancé. L'escouade antiémeute a été déployée.

Des grenades assourdissantes ont été lancées. L'hélicoptère de la SQ survolait la manifestation. Le groupe de manifestants s'est alors disloqué en petits groupes. 

Des grenades assourdissantes se font entendre

Une autre manifestation nocturne a eu lieu mardi dernier. Elle a rassemblé des milliers de personnes et entraîné des affrontements entre manifestants et policiers. Quatre arrestations sont survenues et trois personnes ont été blessées, dont un policier.

Images de la manifestation à Montréal


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Les élections au Nigeria, vues du Tchad

Le reportage de Jean-François Bélanger

Des dizaines de Nigérians réfugiés au Tchad suivent à distance et avec amertume les élections dans leur pays d'origine. Le reportage de notre envoyé spécial Jean-François Bélanger.


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L’État au service de l’équilibre budgétaire

Written By Unknown on Jumat, 27 Maret 2015 | 14.18

Entrevue avec Carlos Leitao

Chose promise, chose due. C'est sans nouvelle hausse de taxes, d'impôts ou de tarifs que le gouvernement du Québec renoue avec l'équilibre budgétaire, après six ans de déficits. La recette : le contrôle serré des dépenses de l'État. Les citoyens devront toutefois attendre avant de profiter d'une baisse de leur fardeau fiscal.

C'est avec une « grande fierté » que le ministre des Finances du Québec, Carlos Leitao, a annoncé le retour au déficit zéro. Une promesse à laquelle tenait mordicus le gouvernement libéral. « Le retour à l'équilibre budgétaire ne constitue pas un point final. Bien au contraire, il représente un départ et imprime un nouvel élan pour le Québec », a-t-il affirmé lors de son discours à l'Assemblée nationale, jeudi.

« Le Québec recouvre enfin l'équilibre budgétaire. » — Le ministre des Finances, Carlos Leitao

Le gouvernement se réjouit d'ailleurs que le poids de la dette par rapport au PIB ait diminué pour la première depuis 2009.

Le bâton : le contrôle des dépenses

Pour atteindre son objectif, le ministre Leitao privilégie une « gestion rigoureuse » des dépenses.

Cette année, la croissance des dépenses de l'État est limitée à 1,5 %, en deçà de l'inflation. L'une des plus basses de l'histoire récente, a reconnu le président du Conseil du Trésor, Martin Coiteux. Conséquence : une dizaine de ministères voient leur budget amputé.

Les deux poids lourds, les ministères de la Santé et de l'Éducation, sont aussi mis à contribution.

Le gouvernement libéral limitera la croissance des dépenses à seulement 1,4 % en santé et à 0,2 % en éducation. En clair, ces ministères devront faire des économies, car la hausse des fonds qui leur sont alloués n'est pas suffisante.

Tableau de bord 1

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Les compressions budgétaires dans les ministères ne manqueront probablement pas de provoquer des remous, tant chez les étudiants que dans les milieux de l'éducation et de la santé.

À peine dévoilé, le budget fait déjà hurler les syndicats.

Le budget comprend aussi un message clair aux fonctionnaires. Le gouvernement n'a pas l'intention de bonifier les offres salariales déposées en décembre dernier. Cette année et l'an prochain, on propose un gel des salaires.

Des hausses des tarifs de garderie et d'électricité, déjà annoncées, entreront aussi en vigueur cette année, tout comme l'indexation des coûts d'autres services.

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La carotte : un budget de bonnes intentions

L'allègement du fardeau fiscal des contribuables promis par les libéraux devra attendre. Le budget détaille cependant les ambitions du gouvernement pour les prochaines années.

La taxe santé sera graduellement abolie, entre 2017 et 2019. Le Parti libéral avait promis en campagne électorale d'éliminer cette contribution dans son premier mandat. Cela ne sera pas le cas, puisque des élections générales sont prévues en 2018.

Le gouvernement mettra par ailleurs en place ce qu'il appelle un bouclier fiscal pour protéger les travailleurs contre les pertes de certains avantages fiscaux s'ils obtiennent une hausse de salaire.

On promet aussi un crédit d'impôt aux travailleurs plus âgés, afin de les inciter à conserver leur emploi. Les entreprises profiteront également de baisses d'impôts, mais pas cette année.

Tableau de bord 1

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L'opposition et les syndicats inquiets

Les partis d'opposition ont rejeté en bloc le budget du ministre des Finances du Québec. Les compressions dans les ministères affecteront les services à la population et généreront de nouvelles taxes, s'indignent-ils. Les syndicats partagent ces craintes. VOIR LA SUITE »

« Le gouvernement a livré la marchandise », s'est réjoui le président du Conseil du Trésor lors d'un point de presse jeudi. « On s'occupe des vraies affaires », a-t-il ajouté. Cependant, pour réaliser l'équilibre budgétaire, le gouvernement a inclus dans son budget de nouvelles mesures de rigueur (ou d'austérité, selon le point de vue).

La « rénovation de l'État québécois » est une excellente nouvelle pour l'avenir de la province et surtout pour les jeunes, selon le gouvernement, qui a malgré tout cru bon annoncer dès maintenant un allègement du fardeau fiscal des travailleurs et de certaines entreprises. Cette mesure entrera en vigueur au cours des prochaines années. Une manière, peut-être, de faire passer la pilule de la rigueur.


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Sécurité dans le cockpit : l'arme à double tranchant

Le verrouillage de sécurité du cockpit

Comment le copilote du vol A320 de la Germanwings, responsable « volontaire » de l'écrasement de l'appareil dans les Alpes françaises, selon la thèse des enquêteurs, a-t-il pu s'enfermer dans la cabine de pilotage? En raison d'une porte blindée sécurisée. 

Depuis les années 1980, ces portes ont commencé à apparaître dans les avions pour tenter d'empêcher les détournements d'appareil. Mais c'est depuis les attentats du 11 septembre 2001 à New York que cet équipement est devenu la norme et que l'accès à la cabine de pilotage fait l'objet de très sévères restrictions.

Confirmant que la cabine de pilotage de l'A320 était bien munie d'une porte blindée sécurisée, Carsten Spohr, le président du groupe Lufthansa, propriétaire de Germanwings, a expliqué en conférence de presse jeudi qu'une personne désirant entrer dans le cockpit de cet appareil peut utiliser un digicode secret qui permet d'actionner une sonnette à l'intérieur de la cabine de pilotage. Un système de vidéosurveillance qui est situé devant la porte permet d'identifier depuis le cockpit qui veut entrer.

Le déverrouillage de la porte ne peut être autorisé que de l'intérieur du cockpit, en appuyant sur un bouton.

M. Spohr a également indiqué que, sans réponse du pilote à l'intérieur de la cabine, il est possible d'utiliser un deuxième code, qui déverrouille automatiquement la porte. Mais le pilote peut volontairement interdire l'accès au cockpit s'il le désire, en actionnant un levier de verrouillage, ce qui a été le cas ici, pense-t-il.

« Manifestement, ce code n'a pas été utilisé, et on ne peut pas l'expliquer, car chacun sait par cœur quel est ce code. Le copilote a verrouillé la porte », a-t-il souligné.

Normes encore plus sévères en Amérique du Nord

Les attentats du 11 septembre 2001 n'ont pas uniquement amené les compagnies aériennes à améliorer la sécurité des portes des cabines de pilotage. Ils ont également poussé les compagnies américaines à renforcer les mesures de sécurité à l'intérieur des appareils.

D'abord en augmentant les agents de sécurité à bord. Avant cette date, 33 agents de sécurité étaient présents sur des vols américains, surtout internationaux. Cette équipe a été augmentée de beaucoup depuis et vole maintenant sur des vols intérieurs également.

Au Canada, une équipe formée par la Gendarmerie royale du Canada a également été mise en place dans les avions depuis cette date.

Les agents de sécurité ne sont pas les seuls à pouvoir être armés dans les avions américains. Les pilotes ont également acquis ce droit après le 11 septembre. Ils doivent cependant avoir été formés dans ce but et obtenir une licence. Selon l'Air Line Pilot Association International, depuis le début du programme, en 2002, les demandes des pilotes qui désirent recevoir la formation ont « considérablement augmenté ».

 

Vidéo du fabricant d'avions Airbus expliquant le fonctionnement de la porte d'accès au cockpit.

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Écrasement en France : une manoeuvre « volontaire » du copilote, selon les enquêteurs

Un geste délibéré du copilote

Les enquêteurs chargés de déterminer la cause de l'écrasement de l'A320 de Germanwings, mardi, dans les Alpes françaises, privilégient la thèse d'une destruction volontaire de l'avion de la part du copilote, mais sans parler d'attentat terroriste pour autant.

En conférence de presse, jeudi matin, le procureur de Marseille, Brice Robin, a indiqué que ce copilote, un homme de nationalité allemande nommé Andreas Lubitz, était seul dans la cabine de pilotage au moment de l'écrasement.

Selon le procureur, l'interprétation « la plus plausible, la plus vraisemblable » est que « le copilote, par une abstention volontaire, a refusé d'ouvrir la porte de la cabine de pilotage au commandant de bord et a actionné le bouton commandant la perte d'altitude ».

« Nous ignorons totalement » pourquoi il a agi de la sorte, a encore dit Brice Robin, mais cela « peut s'analyser comme une volonté de détruire cet avion ».

Sur la base des éléments d'enquête reçus, le procureur refuse néanmoins de s'avancer sur la piste d'un attentat terroriste.

« Au jour où je vous parle, il n'y a, à mon sens, aucun élément qui milite en faveur d'un attentat terroriste. » — Brice Robin, procureur de Marseille

Invité à commenter la possibilité que le copilote aurait eu l'intention de se suicider, il a répondu, sans démentir : « Je n'appelle pas ça forcément un suicide quand on a la responsabilité d'une centaine de personnes derrière ».

L'écrasement du A320 de Germanwings, qui effectuait la liaison Barcelone-Düsseldorf, a tué 150 passagers et membres d'équipages. Les victimes sont essentiellement des Allemands et des Espagnols.

Le fil des évènements

Selon M. Robin, les conversations entendues sur la boîte noire révèlent que le commandant et le copilote ont eu « un échange courtois et même enjoué » pendant les 20 premières minutes du vol. 

On entend ensuite que « le commandant de bord prépare le briefing pour l'atterrissage à Düsseldorf » et que le copilote répond de façon « laconique ». Le commandant de bord demande ensuite au copilote de prendre les commandes de l'appareil.

« On entend à la fois le bruit d'un siège qui recule, et le bruit d'une porte qui se ferme. On peut penser qu'il s'est absenté pour aller satisfaire un besoin naturel », a-t-il indiqué.

« À ce moment-là, le copilote est donc seul aux commandes, et manipule le bouton pour activer la descente de l'appareil. L'action sur ce sélectionneur d'altitude ne peut être que volontaire. » — Brice Robin, procureur de Marseille

Le procureur de Marseille a précisé que ce sélectionneur est un bouton qui a dû être tourné plusieurs fois pour engendrer l'importante perte d'altitude survenue. Impossible, donc, qu'il ait été actionné, par exemple, par un effondrement du copilote sur le tableau de bord.

La boîte noire révèle que le commandant de bord a ensuite demandé l'accès à la cabine de pilotage « à plusieurs reprises », en s'identifiant correctement, mais en vain.

« On entend plusieurs appels demandant l'accès à la cabine de pilotage, par l'intermédiaire de l'appel cabine, c'est-à-dire un interphone avec un système de visio, aucune réponse n'est donnée », affirme Brice Robin. 

Les alarmes indiquant à l'équipage que l'avion se trouve à proximité du sol se sont ensuite déclenchées. « À ce moment-là, on entend des coups portés violemment, comme pour enfoncer la porte », affirme le procureur Robin.

Ces portes sont cependant blindées, comme l'exigent les normes internationales adoptées pour contrer toute action terroriste.

Brice Robin affirme par ailleurs que la bande audio de la boîte noire permet d'entendre le copilote respirer jusqu'au moment de l'impact, ce qui écarte la possibilité qu'il soit mort peu avant. 

Autrement, « un silence absolu » régnait dans la cabine de pilote, a-t-il dit. La bande audio permet cependant d'entendre les cris des passagers tout juste avant l'écrasement.

Le procureur de Marseille n'a par ailleurs pas caché son mécontentement envers le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), chargé de l'aspect technique de l'enquête. Il s'est plaint d'avoir reçu les informations dévoilées ce matin « trop tardivement ».

Brice Robin a aussi précisé que l'opération de récupération des corps s'est mise en branle mercredi après-midi et qu'elle ne sera pas terminée avant la fin de la semaine prochaine, voire la semaine suivante. 

Il a aussi admis que la seconde boîte noire qui enregistre les données du vol n'a toujours pas été retrouvée.

Vidéo du fabricant d'avions Airbus expliquant le fonctionnement de la porte d'accès au cockpit.

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Dénoncé par les élus, l'homme derrière Pegida Québec se justifie

Manifestation anti-islam

Exclusif - Une manifestation prévue samedi par le groupe controversé Pegida Québec a été vivement dénoncée à Montréal, à Québec et à Ottawa. Mais le porte-parole de Pegida Québec affirme que le rassemblement sera pacifique et que son groupe veut tout d'abord stopper « l'islamisation de l'Occident ».

En entrevue téléphonique avec Radio-Canada, Jean-François Asgard indique que le SPVM a été informé du trajet de la manifestation. M. Asgard dit que son groupe compte se réunir dans le secteur du « Petit Maghreb », au nord-est de Montréal. Le cortège passerait ainsi devant le Centre Communautaire Islamique de l'Est de Montréal.

« Ça va de soi que, d'après l'itinéraire qu'on a déposé, sur notre chemin, il y aura la mosquée d'Adil Charkaoui. On a l'intention de faire un arrêt là pour pouvoir dénoncer, lancer un message », dit-il.

M. Asgard estime qu'il est important de dénoncer « l'islamisation » de l'Occident en général et du Québec en particulier. « L'islam doit se réformer ou quitter l'Occident », dit M. Asgard, qui se décrit comme un « patriote ».

Le conseiller municipal de Projet Montréal, Sylvain Ouellet, a dénoncé la tenue de l'événement. Après avoir reconnu que le « droit de manifester est garanti par la Charte des droits et libertés », M. Ouellet a poursuivi en faisant valoir que « l'incitation à la haine est non seulement illégale, mais inacceptable ».

Son collègue Guillaume Lavoie a abondé dans le même sens et a incité ses concitoyens à se tenir loin de Pegida Québec. « J'invite les Montréalais à tourner le dos à cette organisation xénophobe », a-t-il martelé.

Le maire de Montréal, Denis Coderre, est lui aussi méfiant. « Ici, on est une terre d'accueil, donc on va condamner toute forme d'islamophobie, et ça, c'est clair dans ma tête », dit le maire.

Il met par ailleurs en garde le groupe contre les débordements : « il faut être calme avec les policiers […] S'il y a des gestes répréhensibles - ça comprend également les propos, quand il y a des discours haineux - la police va intervenir ».

La porte-parole parlementaire de Québec solidaire, Françoise David, ne s'est guère montrée plus tendre à l'égard des membres de ce groupe.

« Les prêcheurs de haine n'ont pas leur place. » — Françoise David

La représentante de Gouin à l'Assemblée nationale a noté qu'en Allemagne, Pegida attise déjà les tensions entre les communautés et alimente la peur de l'autre ».

L'indignation a également gagné la colline du Parlement à Ottawa. Alexandre Boulerice a dénoncé « la manifestation raciste » prévue la fin de semaine prochaine, la qualifiant de « dérive ». Le député du NPD a soutenu que ce rassemblement ne manquera certainement pas « d'attiser l'intolérance ». C'est dans sa circonscription que le rassemblement aura lieu.

Proche des idées du Front national en France

Les « Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident », plus connu sous l'acronyme Pegida, organisent depuis plusieurs mois des manifestations en Europe. Le groupe a été qualifié d'islamophobe et d'extrémiste par plusieurs dirigeants européens.

M. Asgard explique qu'il est de mère québécoise et de père serbe. À ce titre, ce trentenaire se dit très sensible à la cause des personnes résidentes dans les enclaves serbes du Kosovo, et qui sont régulièrement persécutées, selon lui.

Et il suit beaucoup l'actualité française. « Je suis plus proche des idées du Front national », dit-il.

Pegida avait organisé un souper rencontre il y a quelques semaines dans un restaurant de Montréal. Une vingtaine de personnes s'étaient alors déplacées pour échanger. « On avait réservé pour trente personnes, on était vingt », dit M. Asgard.

Plusieurs groupes, notamment d'extrême-gauche, ont appelé à un contre-rassemblement.

Avec des informations de Benoit Chapdelaine


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Le Canadien a trouvé la soirée longue à Winnipeg

Dustin Tokarski a été éclipsé par son vis-à-vis Ondrej Pavelec et le Canadien s'est incliné 5-2 devant les Jets à Winnipeg, jeudi.

Le gardien des Jets de Winnipeg Ondrej Pavelec s'est donné des airs de Carey Price, empêchant le Canadien de confirmer son accession aux séries éliminatoires dans l'Association Est en lui infligeant une défaite de 5-2.

Le Canadien devait se méfier des Jets, qui luttent pour participer aux séries éliminatoires dans l'Association de l'Ouest, et particulièrement de Pavelec. Le Tchèque venait de savourer cinq victoires à ses cinq départs précédents, en plus de compiler une moyenne de 0,98 et un taux d'efficacité de ,967. Il a complété la rencontre avec 39 arrêts.

Seuls Andrei Markov et Brendan Gallagher l'ont déjoué pour le CH, qui a cédé le premier rang de l'Association de l'Est aux Rangers de New York.

Dustin Byfuglien, Mark Scheifele, Jim Slater, Blake Wheeler et Adam Lowry ont fait vibrer les cordages pour les Jets (39-24-12), qui ont gagné six de leurs sept dernières rencontres. Avec cette victoire, ils ont conservé la huitième et dernière place donnant accès aux séries dans l'Ouest.

Dustin Tokarski a obtenu le départ à la place de Price devant le filet du Tricolore (46-21-8), et il a paru faible par moments. Il a conclu la rencontre avec 17 arrêts.
Il s'agissait du dernier match du CH contre un club de l'Association Ouest en saison régulière. Il disputera son prochain match samedi à domicile contre les Panthers de la Floride.

Le CH mitraille Pavelec, mais...

Le Tricolore a dominé les Jets dès le début, comme en a témoigné son avantage de 20-5 au chapitre des tirs au but -- un sommet pour lui cette saison en première période. Alex Galchenyuk s'est notamment illustré en avantage numérique, mais son tir du revers a ricoché contre la barre transversale avant de se retrouver dans le filet protecteur.

Tokarski fut le premier à céder, à 12:33 de la première période. Après un revirement du CH à sa ligne bleue, Slater a effectué une passe arrière en direction de Byfuglien, qui a décoché un boulet de canon sur réception. Tokarski l'a partiellement stoppé, mais la rondelle a poursuivi sa route et lentement glissé au fond de sa cage. Byfuglien disputait un premier match après avoir raté les neuf précédents en raison d'une blessure.

Tyler Myers a ensuite profité d'une collision entre David Desharnais et Jeff Petry derrière le filet du Tricolore pour récupérer le caoutchouc et le refiler à Scheifele, seul devant Tokarski. C'était alors 2-0.

Trois buts sur neuf tirs

Mais Pavelec a eu un -- très bref -- moment de faiblesse. Après avoir réalisé deux arrêts spectaculaires aux dépens de Gallagher, il a cédé sur un tir des poignets anodin de la ligne bleue de Markov, à 6:46.

Slater a redonné un coussin de deux buts aux Jets en milieu de match. Il a fait dévier la rondelle au fond du filet du Tricolore avec son patin droit, alors qu'il était étroitement surveillé par Gallagher. Le filet a été validé après la reprise vidéo, qui a déterminé que le mouvement n'était pas intentionnel. C'était le troisième but que Tokarski donnait en neuf tirs.

Wheeler a creusé l'écart à 4-1 en fin de deuxième période, après que Tokarski -- dont la confiance semblait ébranlée -- eut partiellement bloqué son tir des poignets.

Le Tricolore est rentré au vestiaire en dominant 31-13 au chapitre des tirs au but après 40 minutes, mais en tirant de l'arrière au pointage. Gallagher et Lowry ont échangé un but en troisième période, mais Pavelec a ensuite fermé la porte et scellé l'issue du match.


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Barrette prêt à des concessions sur la fécondation in vitro

Written By Unknown on Kamis, 26 Maret 2015 | 14.18

Gaétan Barrette pourrait renoncer à rendre illégale la fécondation in vitro pour les femmes âgées de plus de 42 ans, comme le prévoyait jusqu'ici son controversé projet de loi 20.

Mercredi, au terme des consultations publiques entreprises il y a quelques semaines, le ministre de la Santé a affirmé avoir entendu les nombreuses critiques quant à l'âge limite des femmes pour avoir recours à la fécondation in vitro (FIV) et se dit disposé à modifier en conséquence le volet de son projet de loi portant sur la procréation médicalement assistée.

Radio-Canada a appris que trois scénarios sont actuellement à l'étude au bureau du ministre: augmenter la limite d'âge, laisser au médecin le soin de juger si sa patiente est en mesure d'avoir recours à une FIV, ou encore abolir la limite d'âge et laisser les patientes payer, tout en assumant les risques pour leur santé.

En commission parlementaire, plusieurs groupes, dont le Conseil du statut de la femme et l'Association des obstétriciens et gynécologues du Québec, ont dénoncé la limite d'âge, la qualifiant de discriminatoire et arbitraire.

« Je pense qu'il y'a beaucoup d'expertise qui a été exprimée à cette commission-ci. Alors, je serais très surpris s'il n'y avait pas d'ajustement des deux côtés de la loi », a concédé le ministre.

La commission parlementaire sur le projet de loi 20 est maintenant terminée. Et si le ministre s'est montré favorable à des amendements pour l'âge limite, il garde le cap sur la fin de la gratuité du programme de procréation assistée.

Il demeure aussi immuable sur la question des quotas de patients par médecin, qu'il veut fixer à 1500, sous peine de pénalité financière pour les médecins.


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Un pilote hors du cockpit avant l'écrasement en France, selon le New York Times

Les recherches se poursuivent dans les Alpes : reportage de Sylvain Desjardins

Un pilote a quitté le cockpit de l'Airbus A320 qui s'est écrasé mardi dans les Alpes et n'a pas pu y retourner avant l'écrasement, selon un responsable militaire cité par le New York Times.

Ce responsable, qui participe à l'enquête française, a eu accès aux enregistrements de la cabine de pilotage récupérés grâce à l'enregistreur de vol (la première « boîte noire »). Il a décrit la conversation entre les deux pilotes comme étant « très calme, très décontractée » au début du vol qui reliait Barcelone à Düsseldorf.

Tout à coup, l'enregistrement indique qu'un des pilotes quitte le cockpit et ne peut y rentrer par la suite.

« Le gars qui est en dehors du cockpit cogne à la porte doucement et il n'y a pas de réponse », a dit l'enquêteur au New York Times. « Ensuite, il cogne plus fort et il n'y a toujours pas de réponse », dit-il.

« On ne sait toujours pas pourquoi un des gars a quitté la cabine », affirme le responsable qui a requis l'anonymat en raison de l'enquête en cours. « Mais ce qui est certain, c'est qu'à la toute fin du vol, l'autre pilote [dans le cockpit] est seul et il n'ouvre pas la porte », dit-il.

Plus tôt en journée, le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) avait annoncé qu'il avait réussi à écouter le fichier audio de la boîte noire qui a enregistré les échanges dans le cockpit.

Le directeur du BEA, Rémi Jouty, avait cependant ajouté qu'il était « beaucoup trop tôt pour en tirer la moindre conclusion sur ce qui s'est passé ».

Les dernières hypothèses sur l'écrasement d'avion en France en compagnie du pilote et expert en aviation Jean Lapointe

Jean Lapointe, pilote et expert en aviation, affirme qu'il faut être prudent avec l'information rapportée par le New York Times et ne pas sauter aux conclusions.

« C'est toujours possible. Depuis le 11 septembre 2001, notre porte est blindée, bien verrouillée. Il faut espérer que lorsqu'on quitte, le pilote qui reste va nous ouvrir la porte. On n'a pas de clé », a affirmé M. Lapointe en entrevue à l'émission 24/60.

« C'est un peu le scénario du vol MH370 [de la Malaysia Airlines qui est disparu entre Kuala Lumpur et Pékin] où on a avancé le fait qu'un des deux pilotes avait enfermé l'autre pilote à l'extérieur de la cabine de pilotage », relate-t-il.

« C'est une hypothèse qu'il faut prendre avec un grain de sel parce que c'est évident que ça ne vient pas d'un responsable du BEA », tient-il à préciser.

« Chez Malaysian Airlines, jamais un pilote ne va se trouver seul dans la cabine de pilotage. [depuis la tragédie du vol MH370] », souligne Jean Lapointe.

150 personnes ont perdu la vie dans l'écrasement du vol de Germanwings, mardi, dont une majorité d'Allemands et d'Espagnols. 

Les enquêteurs sont toujours sur les lieux de la tragédie, dans la région montagneuse de Seynes-les-Alpes, pour tenter, notamment, de récupérer la deuxième boîte noire qui contient les données de vol et tenter de résoudre le mystère entourant les causes de l'écrasement.


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Sortie virulente du président du CRTC contre la direction de Bell Média

Le président du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), Jean-Pierre Blais, dénonce ce qu'il qualifie de manipulation de la couverture de l'actualité par la direction de Bell Média.

Selon nos sources, jeudi dernier, le président de Bell Média, Kevin Crull, mécontent de la décision du CRTC d'imposer aux distributeurs qu'ils offrent à leurs abonnés le choix des canaux à la carte, est intervenu personnellement auprès du service de l'information de son entreprise.

Il aurait interdit l'utilisation d'extraits du président du CRTC dans la couverture journalistique.

Bell est propriétaire entre autres des réseaux CTV, CTV NewsNet, et de la chaîne d'information économique BNN.

Lorsque colère et information ne font pas bon ménage

Selon nos sources, le président de Bell Média était furieux après avoir pris connaissance de la décision du CRTC.

Plusieurs analystes estiment que ces nouvelles règles risquent d'avoir un impact négatif important sur les plans d'affaires de plusieurs distributeurs.

Ainsi, à 16h00, lorsque la chaîne d'information économique BNN a diffusé un extrait de la conférence de presse de Jean-Pierre Blais, Kevin Crull serait immédiatement intervenu pour interdire l'utilisation d'autres extraits à l'antenne.

Nos sources confirment aussi que quelques minutes plus tard, le réseau d'information de CTV a annulé une entrevue qui était prévue à l'émission politique « Power Play ». Cette période de temps a d'ailleurs été offerte à Radio-Canada, qui a devancé son entrevue.

Enfin, en soirée, la chef d'antenne du réseau Lisa Laflamme, le chef du bureau parlementaire Robert Fife et un réalisateur, ayant convenu qu'il était inconcevable de couvrir la décision du CRTC sans un extrait du président du conseil, auraient décidé de défier la direction de Bell.

Le bulletin de 23h00 contenait un extrait de Jean-Pierre Blais.

Kevin Crull offre sa version des faits

En journée mercredi, par voie de communiqué, Kevin Crull a expliqué avoir en fait suggéré à la direction de l'information de CTV qu'il serait plus judicieux de mettre l'accent sur l'impact des décisions du CRTC sur les consommateurs et sur les activités de Bell Média.

Il dit maintenant reconnaître avoir pu donner ainsi l'impression qu'il s'immisçait dans des questions éditoriales et affirme avoir présenté ses excuses aux personnes concernées.

« Leur réaction forte et franche à mon intrusion me permet d'apprécier d'autant plus leur sens de l'indépendance, leur intégrité et leur professionnalisme. » — Le président de Bell Media, Kevin Crull

Le président du CRTC indigné

« Le fait qu'une compagnie réglementée n'apprécie pas une décision est une chose. Cependant, une allégation à l'effet que la plus grande compagnie de communications du Canada manipule la couverture de l'actualité est troublante » a indiqué Jean-Pierre Blais dans un communiqué émis en milieu de journée, avant que M. Crull n'émette le sien.

« Détenir une licence de radio ou de télévision est un privilège qui vient avec d'importantes obligations établies pour l'intérêt public, tout particulièrement en ce qui a trait à la qualité de la couverture de l'actualité et des reportages », a-t-il poursuivi.

Et Jean-Pierre Blais va plus loin. « Les Canadiens doivent se demander combien de fois l'intérêt corporatif aurait pris place devant l'équilibre et l'intégrité des reportages auxquels ils s'attendent de la part du système de radiodiffusion », laissant ainsi entendre qu'il ne s'agirait pas du premier incident du genre.

Des tensions, déjà, dans le passé

Ce n'est pas la première fois que Bell Media et le Conseil ont maille à partir. En 2012, le CRTC avait rejeté l'achat d'Astral par Bell Média. La transaction avait finalement été autorisée l'année suivante, après que Bell eut modifié son offre.

Plus récemment, le CRTC a décidé de mettre un terme à la substitution des publicités américaines durant la diffusion du SuperBowl dont les droits, au Canada, sont la propriété de CTV.

Le responsable des affaires réglementaires chez Bell, Mirko Bibic, était même intervenu personnellement par courriel auprès des commissaires pour tenter de les rencontrer afin d'expliquer le point de vue de Bell. La démarche avait alors choqué le président du CRTC. La directrice du contentieux au CRTC avait répondu à la note en qualifiant pareilles rencontres d'inappropriées.

La compagnie qui estime que cette décision lui causera d'importantes pertes financières a demandé à la cour fédérale la permission d'en appeler de la décision.


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Le projet de loi 20 inquiète le Dr Réjean Thomas

Un extrait de l'entrevue diffusée mercredi soir à 24/60

Le fondateur de la clinique L'Actuel à Montréal, Réjean Thomas, est perplexe : comment le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a-t-il élaboré les quotas de patients qu'il s'apprête à imposer aux médecins?

Invité à participer à l'émission 24/60 sur les ondes d'ICI RDI dans la foulée du débat sur l'impact du projet de loi 20 sur l'accès à l'avortement au Québec, le Dr Thomas a déploré mercredi n'avoir « jamais été consulté » par le ministre Barrette pour élaborer la nouvelle grille visant à déterminer la valeur de chaque visite chez le médecin.

Le Dr Thomas a appris mercredi que la pondération de ses patients pourrait être revue à la baisse. Il craint maintenant de ne plus être en mesure de maintenir tous les services offerts par sa clinique en matière de traitement et de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS).

Selon le document dévoilé par le ministre Barrette mercredi, un médecin serait « pénalisé » s'il voyait plus de 252 patients atteints du VIH dans une année. C'est-à-dire qu'au-delà de ce plafond, les patients rencontrés ne seront plus comptabilisés dans le calcul visant à établir si le médecin a atteint ou non son quota.

Réjean Thomas est inquiet pour l'avenir de sa pratique. « Qu'est-ce qu'on fait si on a 500, 600 patients atteints du VIH? », lance-t-il, perplexe.

« C'est la confusion », déplore-t-il, soulignant que le nombre maximal d'avortements pouvant être pratiqués par un médecin est passé de 504 à 1008 après la sortie du Centre de santé des femmes de Montréal.

« Si on sort tous dans les médias, on va tous [devenir] des projets d'exception », souligne-t-il.

La clinique L'Actuel vient en aide à 3000 patients aux prises avec le VIH et à 1500 patients atteints d'hépatite C.


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L'Arabie saoudite lance des frappes aériennes au Yémen

L'Arabie saoudite a lancé jeudi une campagne de frappes aériennes au Yémen avec ses alliés de la région du Golfe dans le but de faire reculer les houthis soutenus par l'Iran qui assiègent Aden, la ville du sud du pays où s'est réfugié le président yéménite.

Selon la chaîne de télévision Al-Arabiya basée à Dubaï, le royaume wahhabite a affecté 100 avions de guerre et 150 000 soldats à l'opération militaire au Yémen tandis que l'Égypte, le Pakistan, la Jordanie et le Soudan sont prêts à participer à une offensive au sol.

Ces chiffres n'ont pas été confirmés par Riyad. Selon Al-Arabiya, l'offensive réunit aussi des avions de l'Égypte, du Maroc, de Jordanie, du Soudan, du Koweït, des Émirats arabes unis, du Qatar et de Bahreïn.

Peu après l'annonce de l'offensive par l'ambassadeur d'Arabie saoudite aux États-Unis, des avions de guerre non identifiés ont lancé une attaque sur l'aéroport de Sanaa, la capitale, et sur sa base militaire aérienne de Doulaimi, ont indiqué des habitants.

Les frappes ont visé un quartier résidentiel au nord de la capitale, faisant des dizaines de victimes, rapporte la chaîne de télévision houthie Al-Massirah. Aucun bilan n'a pu être obtenu par Reuters.

« Nous ferons ce qu'il faudra pour empêcher la chute du gouvernement légitime du Yémen », a déclaré l'ambassadeur lors d'une conférence de presse.

L'opération vise à empêcher les rebelles houthis d'utiliser les aéroports et les avions du Yémen pour attaquer Aden et d'autres parties du Yémen, a précisé à Reuters le ministre yéménite des Affaires étrangères, Riyadh Yassine, qui se trouve en Égypte.

Les États-Unis, sans faire partie de la coalition, soutiennent l'opération. Le président Barack Obama a autorisé un soutien en matière de logistique et de renseignement, précise un communiqué de la Maison-Blanche.

Le président « de bonne humeur »

Le glissement progressif du Yémen dans la guerre civile fait du pays un lieu d'expression de la rivalité entre l'Arabie saoudite sunnite et l'Iran chiite, accusé par Riyad d'attiser les tensions dans la région, notamment au Yémen, par son soutien aux houthis chiites.

L'ambassadeur saoudien, Adel Al-Djoubeir, a précisé qu'une coalition de dix pays participait à l'offensive militaire et que celle-ci avait lieu à la demande expresse du président Abd Rabbo Mansour Hadi. Après la prise de Sanaa, par les houthis en septembre dernier, les troubles se sont accentués dans le pays et, en février, le président s'est réfugié à Aden, le grand port du sud du pays.

Selon le directeur de son bureau, Mohammed Marem, le président est toujours dans son QG à Aden, contrairement à ce qui avait pu être dit à un moment. Il a été mis « de bonne humeur » par le lancement de l'offensive, a précisé le directeur.

Dans une lettre adressée mardi au Conseil de sécurité des Nations unies, le président Hadi avait indiqué avoir demandé à la Ligue arabe et au Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Oman, Koweït, Bahreïn, Émirats arabes unis et Qatar) « de fournir immédiatement tous les moyens nécessaires, y compris une intervention militaire, pour protéger le Yémen et sa population. »

Comme base juridique de sa demande, Hadi citait l'article 51 de la charte des Nations unies, qui concerne le droit individuel ou collectif à l'autodéfense contre une attaque armée.

Réagissant à l'annonce de l'intervention, un dirigeant du mouvement houthi au Yémen a déclaré jeudi que les frappes aériennes saoudiennes équivalaient à une agression contre le pays et a mis en garde contre une guerre dans la région.

« Le peuple yéménite est un peuple libre et il fera face aux agresseurs. (...) Le gouvernement saoudien et les gouvernements du Golfe regretteront cette agression », a déclaré Mohammed Al-Boukhaiti, membre du bureau politique des Houthis, à la chaîne de télévision Al-Jazira, basée à Doha, au Qatar

« Il y a une agression en cours au Yémen et nous y ferons face vaillamment », a-t-il ajouté en estimant que l'opération saoudienne allait entraîner la région dans une guerre généralisée.


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Le Canadien perd, mais passe en tête de la LNH

Written By Unknown on Rabu, 25 Maret 2015 | 14.18

On attendait un duel de gardiens, et c'est ce qu'on a eu. Filip Forsberg a tranché le débat entre Pekka Rinne et Carey Price pendant que P.K. Subban était au cachot, à 1:54 de la prolongation, et le Canadien a encaissé une défaite de 3-2, mardi soir, à Nashville.

Cette victoire des Predators a du même coup relancé les discussions entourant l'octroi du trophée Hart, remis au joueur le plus utile à son équipe, puisque Rinne (39) n'accuse maintenant qu'une seule victoire de retard sur Price (40).

« On a vu deux gardiens de but d'élite ce soir, mais dans l'ensemble ç'a été un bon match », a déclaré l'entraîneur-chef Michel Therrien, dont les hommes se sont hissés au sommet du classement général en devenant la première équipe de la LNH à atteindre le plateau des 100 points cette saison.

« C'est un accomplissement, c'est sûr, mais on prend un match à la fois, a déclaré Therrien à propos de la récolte de 100 points. Ça démontre notre constance depuis le début de la saison, mais il reste encore beaucoup de travail à faire. (...) On voulait absolument se classer dans les séries éliminatoires. Où va-t-on finir? Ça, c'est très difficile à dire. »

Le Canadien devance d'un point les Rangers, les Blues, le Lightning et les Ducks.

Il s'agissait d'un premier duel cette saison entre Price et Rinne, puisque le Finlandais âgé de 32 ans était blessé lors de la visite des Predators à Montréal le 20 janvier. Le gardien du CH a conclu la rencontre avec 28 arrêts, contre 27 pour son vis-à-vis.

Le gardien du Tricolore tentait d'obtenir un troisième blanchissage de suite après ceux de 4-0 contre les Hurricanes de la Caroline jeudi dernier et de 2-0 contre les Sharks de San José, samedi. Il a cependant cédé devant Mattias Ekholm en première période, stoppant à 155:35 sa séquence sans avoir accordé de but à l'adversaire.

Ryan Ellis a complété la marque en temps réglementaire pour les Predators (45-21-8), qui ont remporté un deuxième match d'affilée pour la première fois en un mois.

Brendan Gallagher et David Desharnais ont riposté pour le Canadien (46-20-8), qui a repris le premier rang de l'Association de l'Est après la défaite de 4-2 des Rangers contre les Kings de Los Angeles, à New York.

Price bousculé

Il faudra s'y faire, Price se fera bousculer sans relâche d'ici la fin du calendrier. Ç'a de nouveau été le cas mardi, alors que le filet du gardien du Tricolore a été régulièrement pris d'assaut par les joueurs vêtus de jaune.

Quelques minutes après que Mike Fisher eut ennuyé Price devant sa cage, Ekholm a ouvert la marque avec un but d'anthologie, à 9:10 du premier tiers. Il a profité d'un revirement provoqué par Tomas Plekanec à sa ligne bleue avant de décocher un tir des poignets dans la lucarne, tandis qu'il était à genoux, après s'être faufilé entre le Tchèque et Andrei Markov.

Gallagher s'est chargé de la riposte à sa manière habituelle, c'est-à-dire en s'emparant d'un retour de tir dans l'enclave à 2:28 du deuxième vingt. Il a profité de la confusion des Predators en défensive pour inscrire son troisième but en trois rencontres.

Desharnais a ensuite donné les devants au Tricolore. Oublié seul dans l'enclave, il a accepté une belle passe de Pierre-Alexandre Parenteau avant de battre Rinne d'un tir sur réception à 12:42. Parenteau, dont c'était le 32e anniversaire de naissance, a démontré une belle combativité dans le coin de la patinoire pour récupérer le disque et le refiler à Desharnais pour son 13e de la campagne.

Les Predators ont alors joué de chance pour ramener les deux équipes à la case départ. Le défenseur Ellis a décoché un tir flottant du point d'appui gauche qui a ricoché contre la jambière du défenseur Jeff Petry avant de déjouer Price au-dessus de son épaule gauche, à 7:56 du dernier tiers. Et comme il fallait s'y attendre, le match s'est réglé en prolongation.


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