Le président du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes réagit vivement à la sortie du milieu culturel québécois, à la suite de l'annonce par le CRTC, la semaine dernière, de réductions de quotas de production canadiens à la télévision.
« Je dois avouer que les deux bras m'ont tombé quand j'ai vu la réaction au Québec. Je n'ai pas saisi la raison pour cette réaction-là », a lancé Jean-Pierre Blais en entrevue avec Radio-Canada, après avoir détaillé les changements imposés à l'industrie de la distribution par câble et par satellite.
Dans un communiqué conjoint publié mercredi, une demi-douzaine de groupes culturels québécois, dont l'Union des artistes et l'ADISQ, se sont dit profondément inquiets de l'abandon des quotas, qui « risquent de mettre en péril, peut-on lire dans le communiqué, l'écosystème de la production indépendante au Québec ».
Le président du CRTC qualifie leur attitude de défaitiste. « Il y a certains groupes, pas tout le monde, qui ont beaucoup "d'entitlement" [droit immuable] plutôt que de voir de la résilience, juge-t-il. On semble vouloir dire : "s'il n'y a pas une taxe ou une subvention, on ne peut pas survivre". Je pense qu'on peut faire mieux. »
Jeudi dernier, le CRTC annonçait des modifications aux quotas canadiens pour les réseaux de télévision généralistes. Ces derniers n'ont plus à diffuser 55 % de programmation canadienne entre 6 h et 18 h, mais plutôt 50 % entre 18 h et 23 h. Dans son discours, Jean-Pierre Blais estimait que cela favoriserait un contexte « où les Canadiens veulent regarder le contenu de nos créateurs, non pas parce qu'on les y force, mais parce que c'est du bon contenu ».
Même la ministre québécoise de la Culture et des Communications, Hélène David, a dénoncé cette annonce, affirmant que les téléspectateurs québécois pourraient payer le prix fort de cette décision.
Pourtant, Jean-Pierre Blais affirme que le Québec est la province où l'impact sera le moindre. « Le modèle québécois en télévision est un modèle à copier dans [...] le marché de langue anglaise. Les quotas, ça n'a jamais été un enjeu [au Québec] : même si les quotas était de 50 % ou de 60 %, ils y allaient à 85 %. »
M. Blais y va d'un message à la communauté culturelle québécoise. « Le monde change, on doit s'adapter. On peut dire qu'on va mettre plus de subventions, on le voit, les jeunes s'en vont sur d'autres plateformes, on doit s'adapter. »
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