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Les cliniques boudent le dossier de santé informatisé

Written By Unknown on Senin, 29 April 2013 | 14.18

Exclusif - La majeure partie des cliniques et des pharmacies du Québec n'ont toujours pas accès au Dossier Santé Québec (DSQ). Le gouvernement a pourtant injecté 420 millions de dollars dans ce projet.

Lancé en 2006 par l'ancien ministre de la Santé Philippe Couillard, le projet vise à brancher à un même réseau informatique les hôpitaux, les cliniques et les pharmacies. Mais les résultats se font attendre.

Marc Leclerc est pharmacien à Mascouche. Il s'est branché au DSQ en espérant recevoir des ordonnances sous forme électronique. Mais un an plus tard, il ne reçoit pratiquement rien. « On a vraiment hâte d'avoir accès à plus d'information de notre côté », dit-il.

Seulement 2 % des cliniques se sont branchées au DSQ. Du côté des pharmacies et des hôpitaux, l'adhésion est plus élevée. Malgré tout, seulement 19 % des pharmacies  et 21 % des hôpitaux sont branchés au réseau. Au total, 39 cliniques et 334 pharmacies se sont inscrites.

Pour le moment, seulement quatre des régions administratives du Québec comptent des professionnels de la santé qui sont branchés au réseau (voir la carte).

« [Le DSQ n'est presque pas disponible] mis à part dans la région de la Capitale nationale, où il commence à y avoir un développement significatif dans les pharmacies, et ailleurs on est au début », dit Louis Godin, président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec. « Tant qu'on n'a pas un déploiement qui est quasi complet dans une région, pour un médecin, c'est beaucoup moins intéressant d'adhérer au DSQ », poursuit-il.

Chez les pharmaciens, on demande au gouvernement du Québec d'accélérer l'informatisation du réseau de la santé et le déploiement du DSQ.

« On demande au ministère d'appuyer sur l'accélérateur. J'espère que le message va être entendu », dit Jean Thiffault, président de l'Association québécoise des pharmaciens propriétaires.

Les médecins affirment que le déploiement du DSQ va s'accélérer, maintenant qu'ils ont signé une entente avec le gouvernement du Québec pour informatiser leurs cliniques, au coût de 60 millions de dollars sur quatre ans. Quant au ministre de la Santé, il a décliné nos demandes d'entrevues, tout comme la sous-ministre responsable du dossier.

D'après un reportage de Jean-Philippe Robillard


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Gala Artis : Claude Legault et Guylaine Tremblay, les préférés du public

Claude Legault et Guylaine Tremblay ont été nommés grands préférés du public lors du Gala Artis, qui récompense  les artistes et artisans de la télévision québécoise.  Les gagnants sont choisis lors d'un vote du public.

Gino Chouinard, Charles Lafortune, Patrice Lécuyer et Guy A. Lepage étaient également nommés dans la catégorie personnalité masculine de l'année.

Chez les femmes, Guylaine Tremblay faisait la lutte à Véronique Cloutier, Guylaine Tremblay, Hélène Florent, Julie Snyder et Anne Dorval.

De plus, Claude Legault avait déjà été récompensé pour sa performance dans l'émission 19-2, remportant le prix du premier rôle masculin dans une télésérie. Hélène Florent a été choisie chez les femmes, pour ses rôles dans Toute la vérité, La galère et Lance et compte.

Guylaine Tremblay avait également déjà été été sacrée meilleure actrice dans un téléroman pour sa performance dans Unité 9. Du côté masculin,Guy Nadon a gagné le prix du meilleur acteur dans un téléroman pour son rôle dans O'.

Anne Dorval et Daniel Brière, les deux parents d'Oli, Zach et Thomas dans l'émission Les Parent, ont remporté respectivement les prix du premier rôle féminin et du premier rôle masculin dans une comédie.

Guy A. Lepage a reçu le trophée de l'animateur de magazines culturels et talk-shows pour l'émission Tout le monde en parle, qui en est à sa neuvième saison. Il s'agissait de son neuvième trophée Artis en carrière.

Charles Lafortune a pour sa part été sacré meilleur animateur d'une émission de variétés ou de divertissement pour La Voix.

Guy Jodoin a gagné le premier prix Artis de la soirée, soit celui d'animateur d'émission de jeux, pour Le tricheur.

Gino Chouinard a remporté le prix du meilleur animateur d'une émission de services pour Salut bonjour!

Le trophée dans la catégorie artistes d'émission jeunesse a été remis à Yan England (L'appart du 5e, Fan club)

Un habitué des récompenses, Pierre Bruneau, du bulletin d'information de fin de journée du réseau TVA, a été choisi dans la catégorie du meilleur animateur de bulletins de nouvelles.

Le prix dans la catégorie de l'animateur d'émission d'affaires publiques est allé à Alain Gravel, qui est à la barre de l'émission Enquête.

Dans la catégorie récompensant l'animateur d'émission de sport, les téléspectateurs ont préféré Dave Morissette (Le Match). À l'aide d'un montage vidéo et d'athlètes olympiques québécois dont Annie Pelletier et Bruny Surin, le prix a été remis par le journaliste et commentaire sportif légendaire Richard Garneau, décédé en janvier dernier.

Le gala était animé par l'humoriste Mario Tessier.


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Sénateurs 4 - Bruins 2 - Un duel Canadien-Sénateurs

L'identité du premier adversaire du Canadien est désormais connue. Le Tricolore se mesurera aux Sénateurs d'Ottawa en première ronde des séries éliminatoires.

Les Sénateurs ont vaincu les Bruins 4-2 dans l'ultime match du calendrier régulier dimanche, à Boston, pour ainsi se hisser au 7e rang dans l'Est. Grâce à cette défaite des Bruins, le Canadien consolide sa 1re place dans la Division nord-est et sa 2e position au classement de l'Association de l'Est.

La série s'amorcera jeudi (2 mai), au Centre Bell. Les joueurs ne pourront bénéficier d'un grand répit puisqu'ils disputeront le deuxième match le lendemain (3 mai). Les Sénateurs accueilleront par la suite le Canadien dimanche (5 mai) et mardi (7 mai), à Ottawa, pour les troisième et quatrième rencontres.

Le CH et les Sens ne se sont jamais affrontés au tournoi printanier depuis le retour d'Ottawa dans la LHN en 1992. La dernière rencontre en séries entre les deux équipes remonte à 1927. Les Sénateurs avaient alors éliminé le Bleu-blanc-rouge en demi-finales de la Coupe Stanley.

Cette saison, Montréal et Ottawa se sont partagé les honneurs des quatre matchs au calendrier avec deux victoires et deux défaites chacun.

Le Canadien sera confronté à une équipe canadienne en éliminatoires pour la première fois depuis la demi-finale de la Division Adams en 1993 contre les Nordiques de Québec. Il avait par la suite mis la main sur la 24e coupe Stanley de son histoire.

Sénateurs 4 - Bruins 2

Jean-Gabriel Pageau (2e) a brisé l'égalité de 2-2 avec 3:34 à jouer en troisième période pour procurer la victoire aux siens.

Erik Condra (4e) et Jared Cowen (1er) ont aussi touché la cible pour les Sénateurs. Kyle Turris (12e) a ajouté le but d'assurance dans un filet désert avec 37 secondes à écouler au cadran. Le jeune gardien suédois Robin Lehner a effectué 34 arrêts.

Rich Peverley (6e) et Dennis Seidenberg (4e) avaient permis aux Bruins d'effacer un retard de 2-0 et d'espérer terminer au 2e rang de l'Association de l'Est. Ils devront finalement se contenter du 4e rang et d'un duel face aux Maple Leafs de Toronto en quarts de finale de l'Est.

Tuukka Rask a cédé trois fois sur 21 tirs devant le filet des Bruins.


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Clinique dentaire du CHUM : 20 ans sans revenus pour l'hôpital, les dentistes ont tout encaissé

Exclusif - Radio-Canada a appris que le Centre hospitalier de l'Université de Montréal cherche non seulement à récupérer de l'argent auprès des chirurgiens esthétiques, mais également auprès de sa clinique dentaire.

Selon notre enquête, le CHUM n'aurait touché aucun revenu de sa clinique dentaire depuis une vingtaine d'années. Des revenus qui auraient été entièrement encaissés par les dentistes qui travaillent à l'hôpital.

La majorité des traitements faits à la clinique dentaire du CHUM ne sont pas assurés par la Régie de l'assurance-maladie du Québec (RAMQ). Le CHUM a confirmé à Radio-Canada que pendant des années, bon nombre des patients ont payé en argent comptant les dentistes pour leur traitement.

Le centre hospitalier ne touchait pas un cent, même s'il fournit aux dentistes les locaux et les équipements.

Aucune transaction enregistrée depuis 2007

Dans un couriiel rédigé par un administrateur et dont nous avons obtenu copie, il est écrit: « Ce sont les dentistes qui facturent les différents clients et encaissent l'argent pour leur honoraires et fournitures médicales ».

« [...] Il n'y a eu aucune transaction d'enregistrées dans nos livres depuis 2007. »

Pour Damien Contredinopoulos, chercheur à l'Institut de recherche en santé publique de l'Université de Montréal, il est surprenant que le CHUM n'ait pas perçu d'argent à sa clinique dentaire.

« Ce qui est étonnant, c'est que pour exister ces pratiques vont devoir avoir l'accord tacite de plusieurs individus dans l'établissement. Alors c'est étonnant que personne depuis 2007 n'ait rien remarqué ou n'ait rien dit », soutient-il

Selon nos informations, le CHUM se prive de ses revenus depuis plus de 20 ans. Ce sont des centaines de milliers de dollars qui n'ont pas été encaissés par l'hôpital.

L'argent perçu auprès des patients était conservé dans un coffre-fort puis utilisé pour payer les dentistes.

Une pratique indéfendable, selon le Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens du CHUM.

« J'ai été surpris et je suis encore surpris d'entendre qu'il y a des individus qui sont prêts à payer cash des médecins ou des dentistes à l'intérieur ou l'extérieur du CHUM », s'étonne Paul Perrotte, président du Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens du CHUM,

Surpris, mais incapable d'expliquer pourquoi le CHUM n'encaisse aucun argent depuis tant d'années.

« Il n'y a pas d'explication valable, ça aurait dû être chargé depuis le début. Mais il n'y a pas eu de pratique à ce niveau, puis là il faut l'instaurer », dit le directeur général associé du CHUM, Yvan Gendron.

Ce n'est que depuis le 25 mars dernier que l'hôpital touche 54$ pour chaque visite à la clinique dentaire.

La haute direction du CHUM demande maintenant à ses patients de payer à un guichet et non plus directement aux dentistes. Le CHUM songe aussi à demander une contribution aux dentistes.

Les dentistes à qui nous avons parlé affirment qu'ils n'ont pas à payer pour utiliser les équipements du CHUM. Ils considèrent qu'ils demandent déjà 20 % moins cher aux patients de l'hôpital qu'en clinique privée.

Un reportage de Christian Latreille


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Grève - Prisons albertaines: des shérifs se joindraient au conflit de travail

D'autres employés provinciaux se joignent aux agents correctionnels albertains dans le cadre de leur grève, a indiqué leur syndicat, mais le gouvernement a rétorqué que le syndicat répandait des rumeurs et que plusieurs agents rentraient en fait au travail.

Un porte-parole du Syndicat albertain des employés provinciaux, Tyler Bedford, a annoncé dimanche que les shérifs d'Edmonton et de Calgary rejoindraient les centaines d'agents correctionnels en grève.

Les shérifs sont membres de la même unité syndicale que les agents.

« Les shérifs provinciaux d'Edmonton et de Calgary ont voté pour soutenir les agents correctionnels », a déclaré M. Bedford, soulignant que les shérifs patrouillaient sur les autoroutes et offraient également des services de sécurité dans les tribunaux, ainsi que lors des transferts de prisonniers.

Le porte-parole du ministre provincial de la Justice, Josh Stewart, a toutefois déclaré que le nombre de piquets de grève avait diminué dimanche par rapport à la journée d'hier, et que plusieurs agents correctionnels avaient tenu compte de l'ordonnance délivrée samedi par la Commission des relations de travail, selon lequel la grève était illégale.

Le gouvernement a publié dimanche un communiqué à l'intention des employés des services correctionnels dans lequel il dit vouloir les aider à rentrer au travail.

Une question de sécurité

Le conflit de travail, qui en est à son troisième jour, a pris naissance à la suite de la suspension d'un employé du Remand Centre d'Edmonton qui s'était plaint à propos d'une question reliée à la sécurité.

Des agents de plusieurs autres prisons ont quitté leur poste pour protester contre cette mesure, et Guy Smith, du Syndicat albertain des employés provinciaux, a encouragé les travailleurs à « se tenir debout ».

Les détenus ont été confinés en cellule et le personnel en grève a été remplacé par des policiers municipaux ou des agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) qui appuient des superviseurs correctionnels.

Le vice-premier ministre Thomas Lukaszuk s'est engagé à utiliser tous les moyens juridiques pour mettre fin à la grève.

La décision de la commission, rendue samedi, ne s'appliquait au départ qu'aux agents du Remand Centre d'Edmonton et d'une autre prison à Fort Saskatchewan, mais M. Stewart a précisé que sa portée avait ensuite été étendue à 10 prisons où les agents ont quitté leur poste.

Josh Stewart mentionne cependant qu'aucun employé n'a été accusé, mais que ceux s'étant trouvés aux piquets de grève avaient reçu des ordres de la cour.

Des préparations sont en cours pour transférer des agents de la GRC d'autres provinces, au cas où ils devraient aider leurs collègues albertains dans les prisons, mais aucun n'a encore été appelé à cette fin, a-t-il ajouté.


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Ville de Montréal : Dessau invitée à ne pas présenter de soumission

Written By Unknown on Sabtu, 27 April 2013 | 14.18

Le maire Michael Applebaum a annoncé vendredi que la Ville de Montréal a demandé à l'entreprise Dessau de ne pas présenter de soumissions pour les contrats de la Ville pour une période de cinq ans.

M. Applebaum a précisé que cette décision est basée sur l'article 2.2 du règlement municipal adopté le 17 décembre dernier.

Ainsi, Montréal ne donnera plus de contrat aux entreprises qui ont reconnu leur culpabilité à la commission Charbonneau.

Pendant les travaux de la commission Charbonneau, l'ex-vice-président de Dessau, Rosaire Sauriol, avait admis que l'entreprise avait remis des sommes d'argent à Bermax, dirigée par Bernard Trépanier, l'ex-argentier d'Union Montréal.

Le maire a expliqué que le service des affaires juridiques de la Ville de Montréal a confirmé que l'immunité juridique des témoins à la commission Charbonneau ne s'appliquera pas, et de ce fait, la politique de gestion contractuelle s'appliquera. 

Cependant, les contrats obtenus par Dessau avant la modification de la Politique de gestion contractuelle ne seront pas touchés. 

M. Applebaum a expliqué que Dessau ne sera pas la seule firme à être écartée des appels d'offres pour les cinq prochaines années. Il a affirmé que d'autres firmes recevront bientôt une lettre les informant de la décision de la Ville de Montréal. 

« Décision improvisée » — Michel Nadeau


Michel Nadeau, directeur général de l'Institut sur la gouvernance, a sévèrement critiqué la décision du maire Applebaum, la qualifiant d'« improvisée » et d'« arbitraire ».
Selon lui, la Ville de Montréal a isolé une seule firme, alors qu'il aurait fallu exclure plusieurs puisqu'« on parle de collusion ». « Pour qu'il y ait collusion, il faut qu'il y ait plusieurs firmes ».

« Comment a-t-on choisi cette firme? », s'est-il interrogé.

Pour M. Nadeau, la démarche appropriée aurait été de poursuivre ces firmes et de leur réclamer « l'argent qui aurait été soutiré aux contribuables ».

M. Nadeau propose que les entreprises incriminées versent un pourcentage sur les contrats des prochaines années dans un fonds destiné à rembourser les contribuables.
« Il faut négocier avec l'ensemble des firmes de génie-conseil pour qu'elles remboursent les contribuables », a déclaré M. Nadeau.

Extrait du règlement cité par le maire : 

Article 2.2 Infractions passées et admissibilité
En déposant une soumission, son signataire affirme solennellement que, à sa connaissance personnelle et après une vérification sérieuse, aucune des personnes suivantes :
- le soumissionnaire;
- un sous-traitant;
- un des employés du soumissionnaire ou d'un sous-traitant, lequel serait affecté à l'exécution du contrat visé par l'appel d'offres;
- une personne qui est ou a été liée au soumissionnaire à un moment ou l'autre pendant la période ci-après mentionnée;
n'a, au cours des cinq (5) ans précédant le présent appel d'offres, été déclarée coupable sur le territoire du Québec de collusion, de manœuvres frauduleuses ou autres actes de même nature, ou tenue responsable, par une décision finale d'un tribunal, à l'occasion d'un appel d'offres ou d'un contrat ou n'a admis avoir participé à de tels actes ou contrevenu à la présente politique.

La présente disposition s'applique pendant toute la durée du contrat aux personnes y mentionnées.

Harel insatisfaite

De son côté, le chef de l'opposition à l'Hôtel de Ville, Louise Harel, estime également que l'administration a pris une décision « injuste » en n'excluant que Dessau.

Elle croit que Montréal « épargne injustement les firmes qui jusqu'à maintenant ont refusé de reconnaître des actes de même nature ».

Selon elle, seules les entreprises qui seront convoquées par la Commission Charbonneau risqueront de perdre le droit de soumissionner, alors que d'autres entreprises sont susceptibles d'avoir pris part à des stratagèmes de collusion.

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Le tandem Coderre-Daoust

Exclusif - Radio-Canada a appris que le numéro deux du futur candidat à la mairie de Montréal, Denis Coderre, sera l'actuel président d'Investissement Québec, Jacques Daoust. M. Coderre espère que cette association ralliera les gens d'affaires de Montréal.

Une exclusivité de Martine Biron

Le milieu des affaires de Montréal s'est montré très réticent à la candidature de Denis Coderre à la mairie. C'etait devenu son talon d'Achille.

Il a sollicité un ami, Jacques Daoust, qui est l'actuel président directeur général d'Investissement Québec. Il sera à ses côtés dans deux semaines, quand Denis Coderre lancera officiellement sa campagne à la mairie.

Selon nos sources, Denis Coderre élu, il nommerait Jacques Daoust président du comité exécutif.

Jacques Daoust a été choisi pour prendre la tête d'Investissement Québec en 2006 par le gouvernement Charest, mais ses jours sont comptés, alors que le gouvernement Marois remplace l'organisation par la nouvelle Banque de développement économique. Il ne fait pas partie des plans du gouvernement.

Denis Coderre connaît l'intérêt de Jacques Daoust pour la politique. Il l'a approché en 2011 pour qu'il brigue les suffrages au fédéral. Jacques Daoust avait même rencontré le chef libéral Michael Ignatieff, mais pour des raisons inconnues, il ne s'était pas présenté.

Jacques Daoust a une longue feuille de route dans le milieu bancaire. Il est connu et crédible dans le milieu des affaires.

Denis Coderre mise donc sur son expérience pour rallier les gens d'affaires de Montréal à sa candidature.


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«La bataille de Londres»: la Cour suprême n'a rien pour appuyer cette thèse

La Cour suprême du Canada annonce qu'elle n'a rien trouvé dans ses documents qui confirme la thèse du livre La bataille de Londres de l'historien Frédéric Bastien.

L'ouvrage rédigé par M. Bastien, se basant sur des documents britanniques, révèle qu'au début des années 1980, le juge en chef de la Cour suprême, Bora Laskin, a discuté du rapatriement de la Constitution avec les gouvernements canadien et britannique. À ce moment-là, le tribunal se penchait sur les prétentions des provinces qui disaient qu'Ottawa n'avait pas le droit de rapatrier le document sans leur assentiment.

L'historien avait obtenu des documents caviardés de source canadienne, mais il avait eu accès à des documents du gouvernement britannique qui lui permettaient d'étayer le fait que le juge Laskin aurait peut-être transgressé la règle de séparation des pouvoirs en tenant le politique au courant de l'allure des délibérations à la Cour suprême dans le dossier du rapatriement de la Constitution.

Dans un bref communiqué diffusé vendredi après-midi, la Cour suprême dit avoir complété un examen exhaustif de ses propres dossiers. Elle annonce n'avoir trouvé aucun document au sujet de communications que le juge Laskin et l'ancien juge Willard Estey auraient eues avec des tiers relativement au rapatriement de la Constitution. Rappelons que ces deux juges sont décédés, ce qui nous prive de leur version des faits

La Cour annonce qu'elle met fin ainsi à son enquête. Ce chapitre ne met toutefois pas fin à la controverse.

Cette semaine, Québec s'est tourné vers la Loi d'accès à l'information pour obtenir les documents d'Ottawa qui jetteraient de la lumière sur ce chapitre de l'histoire du Canada, comme l'a signifié le ministre québécois des Affaires gouvernementales, Alexandre Cloutier. Jusqu'à maintenant, le gouvernement Harper a refusé les demandes de Québec.

Québec veut notamment avoir accès à des documents non caviardés du Conseil privé et du ministère des Affaires étrangères.

Rappelons que l'ancien premier ministre Pierre Elliott Trudeau s'était adressé à la Cour suprême devant la résistance des provinces face à sa volonté de rapatrier la Constitution. M. Trudeau voulait savoir s'il avait le pouvoir légal de réaliser ce projet. La Cour avait conclu que le rapatriement était légal, mais non constitutionnel de par les conventions existantes à cette époque.

Frédéric Bastien maintient sa thèse

L'auteur de La bataille de Londres, joint au téléphone, soutient que ce qui est dit dans son livre est vrai. Il dit présumer de la bonne foi de la Cour suprême, mais n'est pas nécessairement surpris de l'annonce de la Cour vendredi.

D'après lui, le juge Bora Laskin ne s'est sûrement pas vanté à la Cour suprême d'avoir agi comme il l'a fait. Par contre, il en a parlé aux Britanniques, assure Frédéric Bastien, puisqu'on en trouve la trace dans les archives du Foreign Office britannique. « Ce sont des archives inattaquables », dit-il.

Québec ne lâche pas les armes

De son côté, le gouvernement du Québec s'est dit déçu de l'examen de la Cour suprême, qui laisse selon lui « de nombreuses questions sans réponses ».

« Des violations importantes aux principes démocratiques de base ont été évoquées par le professeur Bastien et le gouvernement du Québec a l'intention de donner suite à la motion unanime de l'Assemblée nationale réclamant que toute la lumière soit faite sur les événements », a déclaré le ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes et à la Gouvernance souverainiste, Alexandre Cloutier, par voie de communiqué. 


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Loto-Québec dans l'embarras

La porte-parole d'Espace Jeux, le site Internet de Loto-Québec, a été prise à jouer à maintes reprises illégalement au poker. Un geste qui va à l'encontre de ce que la société d'État prêche, le jeu légal.

Le reportage de Louis-Philippe Ouimet

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Effondrement au Bangladesh: deux patrons arrêtés

Les autorités du Bangladesh ont procédé samedi à l'arrestation de deux patrons d'ateliers de confection installés dans l'immeuble qui s'est effondré mercredi, entraînant plus de 300 ouvriers dans la mort.

Bazlus Samad, président des ateliers New Wave Buttons et New Wave Style, ainsi que Mahmadur Rahaman Tapash, directeur général de l'un des ateliers, sont soupçonnés de négligence ayant causé la mort.

Peu après l'effondrement de l'immeuble qui abritait des ateliers de confection, le gouvernement avait révélé que les responsables de l'immeuble avaient obligé les ouvriers à retourner au travail même si des fissures étaient apparues sur les murs la veille du drame.

Le patron de New Wave Style aurait pris la décision de poursuivre le travail même si un ingénieur lui aurait déconseillé de permettre aux employés de retourner sur les lieux. De plus, la police avait donné un ordre d'évacuation.

Le premier ministre, Sheikh Hasina, avait promis que les responsables de la tragédie seraient traduits en justice.

« Ceux qui sont impliqués, en particulier le propriétaire qui a forcé les ouvriers à travailler là, doivent être punis. Où qu'il soit, il sera retrouvé et présenté à la justice », avait affirmé M. Hasina.

Bilan en hausse

Samedi matin, le bilan s'établissait à 324 morts.

Plusieurs corps ont été découverts dans les décombres, mais les sauveteurs ont aussi dégagé deux survivants, qui étaient coincés dans les ruines depuis près de 70 heures.

Pendant que les sauveteurs travaillent d'arrache-pied, des milliers de travailleurs bangladais sont descendus dans les rues de Savar pour exprimer leur colère. Ils ont attaqué des usines et ont détruit des véhicules, jusqu'à l'intervention musclée de la police.


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Chiheb Esseghaier :«le Code criminel n'est pas un livre saint»

Written By Unknown on Kamis, 25 April 2013 | 14.18

Soupçonné d'avoir fomenté un attentat terroriste à bord d'un train de passagers pour le compte d'Al-Qaïda, Chiheb Esseghaier a mis en doute mercredi, devant un tribunal de Toronto, la « perfection » du Code criminel canadien, selon lequel il doit être jugé.

Au cours de l'audience, Chiheb Esseghaier, qui assume lui-même sa défense, a d'entrée de jeu fait remarquer au juge que les accusations dont il est l'objet sont basées sur le Code criminel canadien. Or, soutient-il, le Code n'est pas un livre saint, dans le sens où il n'est pas parfait.

Chiheb Esseghaier a ajouté que le Code criminel étant une création humaine, il ne peut être parfait, et que seul le Créateur est parfait.

« Ce n'est pas un livre saint [le Code criminel], il est écrit par des êtres qui ne sont pas parfaits, alors que seul le Créateur est parfait. » — Chiheb Esseghaier

Le juge a cru bon de lui rappeler que tout ce qu'il déclarait pourrait être retenu contre lui au procès.

Le magistrat a plus tard décrété que l'accusé devrait demeurer en détention à Toronto jusqu'à nouvel ordre et qu'il devrait revenir en cour le 23 mai prochain, soit à la même date que son présumé complice, Raed Jaser.

La citoyenneté tunisienne de Chiheb Esseghaier confirmée

L'ambassade de Tunisie à Ottawa a confirmé mercredi que Chiheb Esseghaier était bel et bien un citoyen tunisien, dûment immatriculé au consulat de Tunisie à Montréal, et arrivé au Québec en août 2008.

La représentation diplomatique a fait savoir qu'elle a sollicité une rencontre avec les autorités compétentes canadiennes « pour demander des éclaircissements sur son arrestation et sur son implication dans cette affaire ».

De Montréal à Toronto

Chiheb Esseghaier a pris connaissance des accusations qui pèsent contre lui mardi lors d'une brève audience au palais de justice de Montréal, au cours de laquelle il a refusé l'aide d'un avocat nommé par la cour. Le suspect a demandé - et obtenu - le droit de s'adresser au tribunal, ce qu'il a fait d'une voix très calme.

« Ces conclusions ont été faites à partir de faits et de paroles qui ne sont que des apparences. On ne peut pas faire ces conclusions tant que l'on n'est pas dans une étape tardive. » — Chiheb Esseghaier

Son coaccusé dans cette affaire, Raed Jaser, a lui aussi comparu brièvement mardi, mais à Toronto.

De graves accusations 

Les deux hommes font face à des accusations de complot pour meurtre au profit d'une organisation terroriste, de participation aux activités d'une organisation terroriste et de complot pour nuire aux activités de transport au profit d'une organisation terroriste.

Ces accusations peuvent mener à une peine d'emprisonnement à perpétuité au Canada.

L'avocat de Raed Jaser, Me John Norris, a déclaré mardi que son client était en état de choc, ajoutant qu'il était au Canada depuis 20 ans et qu'il s'était très bien intégré dans sa communauté.

« Raed Jaser nie les allégations et se défendra vigoureusement contre elles. M. Jaser est présumé innocent de ces accusations, comme toute autre personne qui ferait face à de telles accusations. » — L'avocat de Raed Jaser, Me John Norris

Accusations contre Raed Jaser et Chiheb Esseghaier :
  • Complot afin de nuire à un transport public;
  • Complot afin de commettre un meurtre au bénéfice ou sous la direction d'un groupe terroriste;
  • Participation aux activités d'un groupe terroriste entre le 1er avril et le 25 septembre 2012.

Accusations contre Chiheb Esseghaier seulement :

  • Incitation d'une personne à participer à des activités terroristes;
  • Participation aux activités d'un groupe terroriste entre le 25 septembre 2012 et le 14 février 2013.

Des arrestations qui arrivent à point nommé

Me Norris s'est également interrogé sur le moment choisi par les policiers, soulignant que ceux-ci avaient clairement indiqué qu'il n'y avait aucun risque pour la sécurité du public.

Il est, selon lui, surprenant que l'arrestation survienne dans la foulée des événements de Boston et en parfaite synchronisation avec un débat à la Chambre des communes, lundi, sur l'octroi de pouvoirs additionnels aux policiers dans les cas de terrorisme.

Lundi, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a accusé les deux hommes d'avoir comploté pour faire dérailler un train de passagers de Via Rail, dans un attentat commandité par des éléments du groupe terroriste Al-Qaïda en Iran.

Aucun détail n'a cependant été donné sur la façon dont les présumés terroristes entendaient mettre leur plan à exécution.

L'Iran a depuis nié toute implication dans ce présumé projet d'attentat terroriste. Un porte-parole du ministre des Affaires étrangères de l'Iran, Ramin Mehmanparast, a soutenu devant des journalistes que les objectifs politiques et idéologiques d'Al-Qaïda étaient incompatibles avec ceux de l'Iran. Il a qualifié l'hypothèse canadienne de « nouveau chapitre d'une hostilité contre Téhéran ».

Les policiers fédéraux ont de leur côté précisé que rien n'indiquait que l'État iranien soit mêlé à ce complot.


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CHUM : des médecins négligent de payer pour des opérations non assurées

Exclusif - Des médecins du Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM) n'ont pas payé l'hôpital pour des interventions de chirurgie esthétique non assurées par la Régie de l'assurance-maladie du Québec (RAMQ).

Le CHUM permet en effet à ses médecins d'utiliser ses salles d'opération pour des interventions chirurgicales au privé, même si plus de 8500 patients attendent d'y être opérés.

Or, la direction du centre hospitalier universitaire tente de se faire rembourser des milliers de dollars par des chirurgiens qui auraient utilisé gratuitement les installations du centre hospitalier. Une vingtaine d'interventions n'auraient pas été payées.

Des exemples

Le Dr Alain Gagnon, une des vedettes de la chirurgie esthétique au Québec, est dans cette situation. Il a utilisé gratuitement les locaux, le matériel et le personnel du CHUM pour une opération de chirurgie esthétique non couverte par la RAMQ.

Dans une série de courriels que nous avons obtenus, la direction du CHUM constate que le Dr Gagnon reçoit, en janvier 2012,1500 $ comptant d'une patiente, le matin de l'opération.

La directive du CHUM est pourtant claire : c'est la patiente qui doit payer l'hôpital avant l'intervention.

« C'est vrai que j'ai probablement été imprudent avec cette histoire-là si j'ai pas fait de reçu, si je ne l'ai pas fait payer avant. Mais j'ai appris de cette erreur-là et c'est pour ça que j'ai arrêté de faire ça », dit le Dr Gagnon.

L'hôpital aurait dû encaisser plus de 3000 $ pour l'intervention et plus de 1100 $ pour l'hospitalisation de la patiente du Dr Alain Gagnon.

Le Dr Gagnon se dit prêt à rembourser le CHUM.

« On m'a demandé de vérifier si il y avait des cas en suspens, chose que je vais faire, dit-il. Parce que c'est certain que s'il y a d'autres cas en zone grise, on doit les régler une fois pour toutes. »

Au mois d'août 2012, une autre chirurgienne, Christina Bernier, a été payée 2500 $ comptant par une patiente pour une chirurgie esthétique privée au CHUM.

Christina Bernier a remis un reçu sans inscrire le détail de l'intervention, ni son numéro de pratique ni son nom de façon lisible comme l'exige le Collège des médecins.

La patiente du Dr Bernier a porté plainte à l'hôpital pour un obtenir un autre reçu. Mais le CHUM n'a pu l'émettre parce qu'il n'avait pas été payé par le médecin.

Nous avons joint la Dre Bernier dans une clinique privée à Trois-Rivières où elle opère à l'occasion.

« J'attendais... Est-ce qu'après un mois j'aurais dû les appeler? Peut-être, mais je ne l'ai pas fait parce que je suis occupée, mais c'est sûr que j'allais les payer à un moment donné », dit-elle.

La Dre Bernier a finalement dû payer l'hôpital cinq mois après l'intervention chirurgicale. Elle a remis un reçu détaillé de l'opération à sa patiente.

Le commissaire aux plaintes a enquêté et les explications de la Dre Christina Bernier ont été jugées satisfaisantes.

Selon nos sources, le plasticien Andréas Nikolis aurait lui aussi effectué plusieurs interventions chirurgicales esthétiques au CHUM au cours des dernières années. L'hôpital n'aurait pas été payé. Le Dr Nicolis n'a pas retourné nos appels.

Des règles à clarifier

Le collège des médecins du Québec s'interroge. « S'il y a une chose qui étonne dans cette histoire-là, c'est l'atmosphère de clandestinité », dit le Dr Yves Robert, secrétaire du Collège des médecins. « C'est comme si le patient ne savait pas dans quelle règle du jeu il s'engage. L'établissement semble tout surpris de savoir qu'il y a un acte qui a été posé entre ses murs », poursuit-il.

Le problème est à ce point sérieux que le CHUM a demandé, en novembre dernier, un avis juridique.

L'avis propose, entre autres « d'interdire que tout médecin du CHUM se livre à l'exercice d'activités privées » à l'hôpital « à moins qu'une règle d'utilisation des ressources soit adoptée par chacun des départements ».

Pour Me Jean-Pierre Ménard, avocat spécialisé en droit de la santé, le CHUM doit clarifier les règles.

« Je vois juste une explication : c'est le laxisme et l'aveuglement volontaire, dit-il. Parce que c'est intolérable que dans un hôpital public, on permette à qui que ce soit de se servir de quelque ressource que ce soit à des fins privées. »

La direction du CHUM admet qu'elle a une part de responsabilité dans ces mauvaises pratiques.

« On veut baliser de façon correcte les pratiques pour s'assurer qu'il n'y ait pas de double facturation, de surfacturation ou de sous facturation », affirme le Dr Yvan Gendron, directeur général associé du CHUM.

« Est-ce que c'est acceptable que quelqu'un paye cash, qu'on ne remette pas de reçu, et il faut payer avant? Non, ce n'est pas acceptable dans quelque sphère que ce soit, et encore moins dans une relation d'aidant. » — Dr Paul Perrotte, président du Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens du CHUM

La direction du CHUM reconnaît que ces mauvaises pratiques durent depuis des années.

L'hôpital souhaite que ces médecins, qui sont des professionnels de haut niveau, respectent dorénavant les règles.

Un reportage de Christian Latreille


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Les crimes sur Internet n'en sont pas moins des crimes, soutient Harper

Un crime restera toujours un crime, qu'il ait été commis sur Internet ou ailleurs, a lancé mercredi le premier ministre Stephen Harper, alors que son gouvernement a promis de redoubler d'ardeur pour élaborer une proposition de loi sur la cyberintimidation.

Répondant à une remarque du chef du Nouveau Parti démocratique Thomas Mulcair lors de la période de question aux Communes, M. Harper a soutenu que le gouvernement devait « absolument » dénoncer le fait que certains individus puissent penser que tout est permis sur Internet.

Les propos de M. Harper surviennent au lendemain de sa rencontre avec les parents de la jeune Rehtaeh Parsons, une adolescente de 17 ans victime d'intimidation qui s'est suicidée plus tôt ce mois-ci. Sa famille soutient que la jeune fille a été agressée sexuellement par quatre garçons et qu'une photo de l'agression a fait le tour de son école.

Les parents de Rehtaeh ont demandé au premier ministre de renforcer les lois fédérales pour que davantage d'actions soient prises contre le cybercrime.

M. Mulcair a lancé en Chambre que le code criminel canadien datait d'une époque révolue, et qu'il ne pouvait prendre en compte ce genre d'incidents contemporains. Le chef néo-démocrate a ajouté que son parti s'engageait à travailler de concert avec le gouvernement pour apporter les modifications nécessaires au code criminel et ce, avant le congé estival.

Dans le même temps, le ministre de la Justice Rob Nicholson a rencontré ses homologues des provinces et des territoires mercredi pour les inciter à accélérer les efforts visant à élaborer une nouvelle loi combattant la cyberintimidation.

Tous se sont entendus sur l'urgence d'agir, a-t-il indiqué à l'issue de la rencontre. M. Nicholson a précisé que la révision des lois devrait être faite d'ici le mois de juin, conformément à sa recommandation.


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Guantanamo: la moitié des détenus en grève de la faim

Le mouvement de grève de la faim ne s'essouffle pas à Guantanamo. Un porte-parole militaire a indiqué mercredi qu'ils étaient désormais plus de la moitié des détenus, environ 55 %, à refuser de s'alimenter.

Sur les 166 prisonniers, 92 sont ainsi en grève de la faim. La veille, le personnel médical du camp militaire américain situé à Cuba avait établi leur nombre à 84.

17 grévistes sont alimentés par des tubes reliés directement à l'estomac par la cloison nasale, selon le lieutenant-colonel Samuel House. Parmi ces 17 prisonniers, deux sont hospitalisés mais n'étaient pas en « danger de mort », a précisé ce porte-parole de la prison.

Ce bilan est en constante augmentation depuis le début du mouvement le 6 février, et depuis les premiers chiffres fournis par les autorités militaires, qui évoquaient 14 grévistes de la faim le 15 mars.

L'armée a revu son bilan à la hausse mercredi puisque les médecins ont pu compléter leurs examens en transférant des détenus des cellules collectives à des cellules individuelles au Camp VI, a expliqué le lieutenant-colonel Samuel House.

Ce type de transfert avait provoqué des affrontements entre les gardiens de la prison et les détenus le 13 avril.

Les avocats des prisonniers ont reproché à plusieurs reprises aux autorités militaires de sous-estimer le nombre réel de détenus ayant entamé une grève de la faim.

Selon ces avocats, le mouvement a été déclenché le 6 février quand des corans avaient été examinés d'une manière que les prisonniers ont perçue comme une profanation religieuse. C'est toutefois leur détention illimitée depuis 11 ans, sans inculpation ni procès, que dénoncent la plupart des protestataires.


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GeorgeW.Bush «àl'aise» avecsadécision d'envahirl'Irak

L'ancien président américain George W. Bush assure qu'il est « à l'aise » avec sa décision d'envahir l'Irak quand il était à la tête des États-Unis.

Dans un entretien diffusé sur ABC, mercredi à la veille de l'inauguration d'un musée retraçant les huit ans de sa présidence, l'ancien chef d'État a affirmé être « à l'aise avec la manière dont cette décision a été prise. Je pense que le renversement de Saddam Hussein était la bonne décision, non seulement du point de vue de notre sécurité, mais aussi pour donner aux Irakiens la possibilité de vivre dans une société libre ».

« L'histoire jugera tout cela, et je ne serai plus là pour le voir. En ce qui me concerne, le débat est clos. J'ai fait ce que j'ai fait. Et en définitive ce sont les historiens qui jugeront cette décision » — George W. Bush

L'invasion américaine, justifiée en 2003 par la menace d'armes de destruction massive jamais retrouvées, avait rapidement abouti au renversement de Saddam Hussein. Les Américains avaient ensuite été confrontés à une insurrection prolongée.

Le président Barack Obama a finalement retiré les dernières troupes américaines d'Irak fin 2011.

Son petit frère à la Maison Blanche ?

Dans la même entrevue, l'ex-président a poussé son petit frère Jeb à se lancer dans la course à la Maison Blanche pour 2016, soulignant qu'il serait « un candidat merveilleux ».

L'ancien gouverneur de Floride Jeb Bush pourrait faire figure de favori côté républicain dans la course à l'investiture pour la présidentielle américaine de 2016.

S'il accédait à la Maison Blanche, il y succéderait à son frère, mais aussi à son père, George H. Bush, du jamais vu dans l'histoire politique américaine.

Le président Barack Obama doit assister jeudi, aux côtés de tous les anciens présidents américains encore en vie et de 8000 invités triés sur le volet, à l'inauguration du centre George W. Bush à l'Université méthodiste de Dallas (Texas).

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Complot déjoué: un suspect au comportement «imprévisible»

Written By Unknown on Rabu, 24 April 2013 | 14.18

L'un des deux présumés terroristes arrêtés lundi pour avoir ourdi, selon la police, un attentat contre un train de Via Rail, Chiheb Esseghaier, était suivi par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) depuis mai 2012, a appris CBC.

Alors qu'il se rendait à Cancún pour assister à une conférence biomédicale à bord d'un vol d'Air Canada, M. Esseghaier aurait adopté un comportement « bizarre » et aurait eu une altercation avec une des hôtesses de l'air.

Par ailleurs, selon des informations obtenues par CBC, les arrestations sont devenues nécessaires lorsque le comportement d'un des deux suspects est devenu « imprévisible ». On ignore toutefois de quel suspect il s'agit.

L'enquête visait un réseau de présumés terroristes plus vaste que les deux personnes arrêtées. Plusieurs suspects étaient sur écoute depuis plusieurs mois.

Comparutions et accusations

Chiheb Esseghaier, 30 ans, a brièvement comparu mardi matin au palais de justice de Montréal, où il a pris connaissance des chefs d'accusation retenus contre lui, dont complot afin de commettre un meurtre, incitation d'une personne à participer à un complot terroriste, association à un groupe terroriste et complot afin de nuire à un transport public.

L'accusé a choisi de se représenter seul dans cette affaire. Il s'est adressé au juge pour affirmer que les conclusions ont été tirées à partir « d'apparences ». 

Après avoir comparu à Montréal, Chiheb Esseghaier a été transporté dans la Ville Reine, où il doit subir son procès. Il comparaîtra à nouveau dès 10 h mercredi au Old City Hall de Toronto.

Le deuxième accusé dans cette affaire, Raed Jaser, 35 ans, a pour sa part comparu un peu plus tôt au palais de justice de Toronto pour répondre à des accusations similaires à son présumé complice. Il sera de retour en cour le 23 mai prochain pour la poursuite des procédures intentées contre lui. Une ordonnance de non-publication sur cette cause a été émise par la juge.

« Mon client est un résident permanent, il vit au Canada depuis 20 ans. Il a des racines profondes ici. Je trouve ça déplorable qu'on tente de le démoniser de cette façon. » — Me John Norris, avocat de Raed Jaser

Son avocat, Me John Norris, a tenu à rappeler que la présomption d'innocence tient toujours. Il croit d'ailleurs que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) est allée trop loin en soulignant que les suspects ne sont pas citoyens canadiens. Son client a « l'intention de se défendre vigoureusement », a déclaré le juriste aux journalistes qui l'attendaient à la sortie du palais de justice.

Accusations contre Raed Jaser et Chiheb Esseghaier :
  • Complot afin de commettre un meurtre au bénéfice ou sous la direction d'un groupe terroriste;
  • Complot afin de nuire à un transport public;
  • Participation aux activités d'un groupe terroriste entre le 1er avril et le 25 septembre 2012.

Accusations contre Chiheb Esseghaier seulement :

  • Incitation d'une personne à participer à des activités terroristes;
  • Participation aux activités d'un groupe terroriste entre le 25 septembre 2012 et le 14 février 2013.

Vous pouvez relire notre couverture en direct ci-dessous : 

Les deux hommes ont été arrêtés lundi au terme d'une vaste enquête de la Gendarmerie royale du Canada, des services de sécurité américains et de divers corps policiers du pays, dont la Sûreté du Québec. Les accusations auxquelles ils font face pourraient leur valoir une peine de prison à vie.

Les suspects proviennent respectivement de Tunisie et des Émirats arabes unis. Chiheb Esseghaier est arrivé au Québec en 2008 à partir de Tunis, où il poursuivait des études en ingénierie. Il a ensuite fait des études à l'Université de Sherbrooke et à l'Institut national de recherche scientifique (INRS). On ne sait en revanche que très peu de choses sur Raed Jaser, sinon qu'il habitait un duplex de la région de Toronto.

Des cibles « américaines »?

Des médias américains ont déclaré que les deux hommes projetaient d'attaquer un train reliant Toronto à New York. Cette information n'a cependant pas été confirmée par la police canadienne.

La première ministre du Québec Pauline Marois a d'ailleurs affirmé mardi qu'il n'y a « pas de raison de semer l'inquiétude auprès des Québécois et Québécoises », puisque « c'était plutôt des cibles américaines qui semblaient être en cause ».

« Il n'y a aucune indication à l'effet que la population du Québec ou le territoire du Québec étaient visés par le complot qui a été déjoué. » — Stéphane Bergeron, ministre québécois de la Sécurité publique

Al-Qaïda et l'Iran, méfiance mutuelle et collaboration ponctuelle

La présence de djihadistes sunnites dans un pays que beaucoup d'entres considèrent comme étant peuplé et dirigé par « des infidèles » chiites a de quoi étonner. Lisez notre article en cliquant ici.

Téhéran nie toute implication

Les suspects, qui ne sont pas des citoyens canadiens, recevaient par ailleurs des « directions et des informations » de certains éléments d'Al-Qaïda en Iran, a indiqué la GRC. CBC a d'ailleurs appris que le membre d'Al-Qaïda en question vivait près de la frontière afghane. Cependant, rien n'indique que les opérations aient été commanditées par l'Iran, a précisé la GRC.

Le gouvernement iranien n'a pas tardé à réagir en niant toute implication dans ce complot et tout lien avec les présumés terroristes.« Al-Qaïda n'a pas la latitude pour mener des activités en Iran, ni pour opérer à l'étranger depuis l'Iran. Nous rejetons fortement et catégoriquement toute association avec cette histoire », a déclaré Alireza Miryousefi de la Mission iranienne à l'ONU.

Au lendemain des arrestations, un porte-parole du ministre des Affaires étrangères de l'Iran, Ramin Mehmanparast, a soutenu qu'il n'existait aucune preuve d'une implication iranienne dans le complot au Canada et que les objectifs politiques et idéologiques d'Al-Qaïda étaient incompatibles avec ceux de l'Iran.

Ramin Mehmanparast a qualifié l'hypothèse canadienne de nouveau chapitre d'une hostilité contre Téhéran.

C'est la première fois que les forces de l'ordre canadiennes confirment des liens entre des terroristes au Canada et Al-Qaïda à l'étranger.

Accusations by Radio-Canada


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Heureux dénouement d'une histoire d'intimidation

Exclusif - Grâce aux réseaux sociaux et à l'appui d'élèves de son école, un jeune de 14 ans d'un collège privé de la Rive-Sud de Montréal a pu mettre fin à une période noire des dernières semaines. Pour protéger son identité, nous l'appellerons Mathieu.

Un article de Gino Harel

Depuis des mois, Mathieu se faisait lancer des insultes gratuites. Il était tenu à l'écart lorsque venait le temps de former des équipes pour les travaux en classe ou était ignoré au dîner. Parfois, il pleurait à la maison le soir, seul, loin des regards de ses camarades de classe.

Mathieu est en secondaire 2 au Collège Durocher Saint-Lambert. Mais curieusement, c'est un grand de secondaire 4 qui l'a pris sous son aile. Ils se voyaient dans l'autobus. Le grand lui demandait de temps en temps comment il allait. Le jeune se confiait à ce grand qui l'écoutait, le conseillait et l'encourageait à dénoncer.

Mercredi dernier dans l'autobus, le grand et un autre garçon ont visiblement trouvé les mots justes pour convaincre Mathieu d'agir. On l'appelle « le grand » parce qu'il est le héros obscur dans toute cette histoire. Et il souhaite que cela demeure ainsi. Pour lui, ce n'est pas de son histoire qu'il faut parler, mais de celle de son ami Mathieu. Mercredi soir donc, Mathieu brise le silence dans une lettre qu'il affiche sur sa page Facebook.

Le grand est touché par le message qui montre que Mathieu a décidé d'agir. Il souhaite que d'autres le voient. Il pense à un site populaire auprès des jeunes, et de Mathieu lui-même, le site ConneriesQc.com. Ce site a comme raison d'être de faire rire les jeunes. Son slogan : « Rien de sérieux ».

Le grand transmet le message de Mathieu au responsable du site. Ce dernier décide de déroger à sa ligne éditoriale humoristique. Il publie la lettre de Mathieu dans le but de l'aider dans sa démarche pour faire cesser l'intimidation contre lui.

« Ça m'a touché le fait que la personne intimidée, elle savait pas vraiment à qui se confier, raconte l'administrateur de ConneriesQc.com. Elle gardait tout ça à l'intérieur d'elle, pis elle a décidé de tout dévoiler sur son Facebook. De tout sortir, ce qu'elle avait au plus profond d'elle. Ça, ça m'a vraiment touché aussi. Le fait que quelqu'un me demande de faire de quoi parce qu'elle savait que cette personne-là était fan de ConnerieQc, ça ça m'a touché alors, j'étais comme pris entre les deux. Est-ce que je laisse faire à cause que c'est trop délicat où je tente un risque et je le publie sur la page Facebook de ConneriesQc ? »

L'administrateur, qui travaille dans l'anonymat et ne souhaite pas révéler son nom, écrit un billet pour dénoncer les actes d'intimidation. Avec son billet, il publie la lettre du jeune.

La réaction est immédiate. Les gens envoient des messages d'encouragement, des histoires d'intimidation.

« Juste en quelques minute, j'ai reçu des milliers de likes, des milliers de partages, des milliers de commentaires. Moi, je le savais pas que ça allait être aussi viral que ça. Parce que tout le monde [...] ça a été chercher au plus profond d'eux-mêmes. Tout ça en l'espace de même pas 30 minutes », raconte l'administrateur de ConneriesQc.com.

Mathieu reçoit aussi des messages d'appui sur Facebook, de camarades de classe et d'autres de son école qui le connaissent à peine. Il reçoit aussi des messages d'excuse.

Messages envoyés à Mathieu sur Facebook

- « Si t'as besoin de parler je sais qu'on se connait pas vraiment mais tu peux toujours me parler si t'en besoin ! »

- « Jte connais pas mais serieux je tadmire pour ce que tu as fait.. Bravo. »

- « je suis vraiment désolé que ça t'arrive... C'est vraiment horrible ce qu'est d'être intimider et j'ai déjà vécu ça et je te supporte pleinement la dedans. Ta eu du courage de sortir et de dire ce que tu pensais de ça et d'agir pour que ça arrête »

- « Je m'excuse.....(...) tu m'a vraiment ouvert les yeux. Peut-être que je t'ai mal jugé. Tu es quelqu'un de spécial. »

- « j'aimerais m'excuser si jamais j'tai fait de la peine et spécifier que ce n'était pas du tout mon intention. »

Tout un accueil !

À l'école de Mathieu, c'est l'effet boule de neige. Le lendemain matin, Ariane Ferguson, aussi en deuxième secondaire au Collège Durocher, organise un comité d'accueil pour le garçon. Elle en parle à sa classe, puis les autres classes l'apprennent. Finalement, les sept classes de l'étage sortent dans le corridor pour applaudir Mathieu.

« Tout le monde lui criait bravo, félicitations, tout le monde était content pour lui pis que ça finisse dans le fond » — Ariane Ferguson

Le message de Mathieu contre l'intimidation a résonné dans toute l'école.

Sarah-Maude Sab-Lessard, Benjamin Côté et Andrei Neagu appuient la démarche de leur camarade. « Le fait que cette personne-là en ait parlé, pis que en plus il le vivait, j'pense que ça va faire un peu arrêter les gens. C'est ça qu'il faut parce que ça fait mal aux gens », affirme Sarah-Maude. « Dénoncer, c'est toujours meilleur que de garder pour soi-même », ajoute Benjamin. « Tout le monde trouve que c'est vraiment courageux ce qu'il a fait pis que c'était vraiment intelligent », conclut Andrei.

Le Collège Durocher Saint-Lambert a un plan de lutte contre l'intimidation en milieu scolaire, comme le lui impose la loi. Mise au courant du problème de Mathieu, la direction de l'école avait tenté de l'aider, sans résultat concret. Elle est fière de ses élèves, qui sont allés au-delà de ses espérances pour contrer l'intimidation. .

« Les jeunes ont prouvé qu'au moment où on se pose beaucoup de questions sur les réseaux sociaux, ils nous ont prouvé qu'on pouvait en faire une utilisation intelligente.Quant à Mathieu, il a dit à Ariane que c'était la plus belle journée de sa vie, qu'il était vraiment content et ému aussi. » — Jacques Gravel, directeur adjoint, deuxième secondaire, Collège Durocher Saint-Lambert

Le site ConneriesQc.com a fait le suivi de cette histoire le jour-même, en affichant des récits dévénements envoyés par des élèves du Collège Durocher.

Le site ConneriesQc.com continue de recevoir de nombreux messages sur l'intimidation. Plusieurs sont redirigés vers des organismes d'aide aux jeunes.

Quant à Mathieu, après tant d'émotions en peu de temps, ses parents ont préféré le tenir loin de l'attention médiatique. Mais le garçon est reconnaissant. Pour tous ceux qui l'ont appuyé ces derniers jours, il n'avait qu'un mot : « Merci ! »


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Le règlement P-6 reste inchangé

Les élus du conseil municipal ont rejeté à 34 voix contre 25 une motion proposée par Projet Montréal visant à abroger le règlement P-6, au moment où des manifestants étaient réunis pour une deuxième soirée consécutive devant l'hôtel de ville de Montréal.

Le port du masque est toujours interdit et l'obligation de donner un itinéraire est maintenue.

Le vote a eu lieu après quatre heures de débats tendus. Une quinzaine d'élus sont intervenus pour étaler leurs arguments, alors qu'une foule bruyante était rassemblée à l'intérieur et à l'extérieur du bâtiment pour dénoncer le règlement et réclamer son abrogation.

Le conseil avait ajourné jusqu'à mardi soir l'étude de la motion déposée lundi par Projet Montréal et appuyée par Vision Montréal.  Plusieurs élus de Vision Montréal ont toutefois décidé de voter contre la motion.

Pour le maire Michael Applebaum, le président du comité exécutif et les élus du parti Union Montréal, le règlement adopté l'an dernier pour prévenir les débordements durant la crise étudiante devait demeurer en vigueur intégralement.

Le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, a affirmé, au début des débats, être « en faveur de la paix sociale », estimant vouloir un retour au texte original de 2001, « qui était déjà drôlement complet ».

Les 23 indépendants, qui représentent le tiers des élus, ont eu poids déterminant lors du vote.

De nombreux élus, dont le maire et le président du comité exécutif, considèrent cependant que ce vote n'est pas décisionnel et que c'est le comité exécutif qui aura le dernier mot pour changer ou non le règlement.

Les débats ont suscité beaucoup d'attention également sur le site internet de la Ville de Montréal, où la captation en direct n'était plus disponible dès le début de la soirée.

Ce règlement controversé interdit notamment de participer à une manifestation à visage couvert. La mesure oblige également les organisateurs de manifestations à fournir d'avance un itinéraire à la police.

Les contrevenants s'exposent à des amendes de 500 $ à 1000 $ pour une première infraction, de 1000 $ à 2000 $ pour une deuxième, et de 2000 $ à 3000 $ pour une troisième.

Revivez le conseil municipal avec nos journalistes sur le terrain :


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Dévoilement du site du nouveau monument commémoratif de la Shoah à Ottawa

Le gouvernement fédéral a dévoilé mardi l'emplacement du prochain Monument national de l'Holocauste du Canada.

Il sera situé près du centre-ville d'Ottawa, non loin de la colline du Parlement et fera face au Musée canadien de la guerre.

Le ministre d'État pour la réforme démocratique, Tim Uppal, a déclaré que le monument agirait comme un testament de l'importance de préserver la mémoire de la Shoah.

Il a affirmé que la réalisation de ce monument encouragerait les Canadiens à se souvenir des victimes et à rendre hommage aux survivants tout en reflétant l'importance de la protection des droits de l'homme et de la dignité.

Le ministre de l'Immigration, Jason Kenney, s'était lui aussi déplacé pour cette annonce, qui a eu lieu au Musée canadien de la guerre. La Shoah n'a pas son pareil dans les annales de l'histoire de l'humanité pour sa cruauté systématique et le meurtre brutal de 6 millions de juifs, a-t-il soutenu.

Il a poursuivi en soutenant qu'il était impératif que les Canadiens n'oublient jamais les leçons du passé et qu'il fallait sensibiliser les générations futures sur l'horreur de la Shoah. Selon M. Kenney, le nouveau monument commémoratif sera un moyen d'y parvenir.

Aucun détail de l'architecture du bâtiment, dont la construction devrait s'achever en 2015, n'a été révélé.

Par ailleurs, le ministre Kenney a rappelé que l'ancien député libéral Mario Silva préside l'Alliance internationale pour la mémoire de l'Holocauste, un regroupement intergouvernemental composé de représentants et d'experts de 31 pays.

La Presse Canadienne


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Commission de vérité et réconciliation: PaulMartin parle de «génocide culturel»

La commission de vérité et réconciliation va nous replonger à partir de mercredi matin à Montréal dans un chapitre très sombre de notre histoire. Dans certains cas, les cimetières étaient aménagés avant même les pensionnats, qui étaient construits juste à côté, et où des milliers de jeunes autochtones sont morts.

L'ancien premier ministre Paul Martin n'hésite pas à qualifier cette politique de « génocide culturel ». Azeb Wolde-Giorghis l'a rencontré.

Le calvaire des autochtones


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Manifestation et motion contre le règlementP-6

Written By Unknown on Selasa, 23 April 2013 | 14.18

Alors que les élus du conseil municipal de la Ville de Montréal débattaient d'une motion visant à abroger le règlement P-6, quelques centaines de manifestants, dont certains masqués, se sont réunis lundi soir à la place Vauquelin, en bordure de l'hôtel de ville.

Parmi les militants figuraient des représentants du syndicat des cols bleus de la Ville de Montréal et des membres de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), qui ont distribué des masques de pandas aux personnes réunies pour protester contre le règlement.

Les manifestants sont demeurés sur place et se sont dispersés graduellement au cours de la soirée. L'escouade antiémeute du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) s'est présentée sur les lieux et une seule personne a été arrêtée pour voie de fait.

« On est ici pour contester les dispositions de P-6 qui sont, de mon point de vue, anticonstitutionnelles », a déclaré la mascotte Anarchopanda, qui a lancé une campagne de financement contre P-6 le 14 avril dernier.

Convoqué par la Convergence des luttes anticapitalistes de Montréal (CLAC), un regroupement d'une soixantaine d'organisations avait dénoncé un peu plus tôt le règlement comme une atteinte à la liberté d'expression.

« Nous continuerons de manifester sans négocier l'itinéraire avec la police et nous contesterons systématiquement toute contravention en vertu de ce règlement », soutient le communiqué émis par la CLAC.

Le règlement P-6 existe depuis 2001. La première version interdisait déjà les attroupements qui menacent la paix, la sécurité et l'ordre public, mais les sections stipulant l'obligation de manifester à visage découvert et de dévoiler l'itinéraire ont été ajoutées l'an dernier en contexte de crise étudiante.

Projet Montréal a déposé son projet de motion visant l'abrogation de P-6 au cours de l'après-midi. Selon le conseiller Alex Norris, « P-6 dans son entièreté n'est pas nécessaire parce que les policiers disposent de nombreux outils dans le Code criminel et dans la réglementation municipale pour bien encadrer les manifestations ».

« Nous sommes prêts à faire un compromis pour rallier le plus grand nombre de conseillers possible pour qu'on puisse enfin mettre fin à ces arrestations de masse. » — Alex Norris, conseiller municipal de l'arrondissement Plateau-Mont-Royal

La chef de Vision Montréal, Louise Harel, rappelle qu'elle s'était opposée aux modifications apportées l'an dernier et estime qu'il faudrait simplement revenir à la première mouture du règlement plutôt que de l'abolir. Les élus de Projet Montréal se sont d'ailleurs montrés ouverts à se rallier à un tel compromis.

« Il faut des règles du jeu et nous pensons que le règlement [...] qui a fait ses preuves pendant 11 ans doit être celui qui est toujours en usage, » a affirmé Mme Harel.

De son côté, le maire Michael Applebaum a réitéré en point de presse sa conviction que le règlement P-6 permet d'assurer la sécurité des manifestants et de la population en général et a répété qu'il allait s'opposer à son abrogation. Les élus d'Union Montréal veulent eux aussi conserver P-6 dans son entièreté.

Le vote sur la motion devrait se dérouler mardi.

La reconnaissez-vous?

Sur cette photo prise en 1969, on peut voir Louise Harel lors d'une manifestation contre un premier règlement antimanifestation adopté par l'administration Drapeau-Saulnier.

Le 28 novembre 1969, près de 200 femmes défient le nouveau règlement. Elles se réunissent au Monument-National, boulevard Saint-Laurent, sortent manifester, s'enchaînent les unes aux autres et finissent par se faire arrêter.

« [Il n'y a] pas de contradiction avec ce geste posé en 1969, c'est conséquent. En fait, ce que l'on dit aujourd'hui, c'est qu'il faut revenir au règlement initial. Pendant 11 ans, nous avons vécu avec un règlement municipal qui a garanti la paix et la sécurité », a soutenu Mme Harel.

Une journée à dénoncer P-6

Le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, déplore que les policiers distribuent des contraventions de 637 $ à des gens qui n'ont même pas eu le temps de manifester, qualifiant cette pratique d'« abus de procédure ».

Il déplore également que le règlement P-6 n'a jamais été utilisé l'an dernier en période de crise, mais que le SPVM le ressort cette année alors que la paix sociale est rétablie. « On est en train de créer un problème », affirme-t-il. « On pourrait avoir le printemps P-6 après le printemps érable de l'an dernier. »

Les organismes réunis par la CLAC estiment que le règlement P-6 accorde un trop grand pouvoir au SPVM sur le choix d'un itinéraire.

« Cela donnerait aux forces de l'ordre un rôle politique, une influence sur le message des revendications sociales », indique le communiqué, puisque « le P-6 ordonne non seulement de communiquer notre itinéraire, mais suppose de demander l'approbation de notre trajet à la police. »

Les militants dénoncent également « l'escalade répressive du SPVM », c'est-à-dire les arrestations préventives réalisées par la police avant les manifestations des 15, 18 et 22 mars dernier. « Un des objectifs de la police est d'effrayer les potentiels manifestants pour les dissuader de reprendre la rue », explique le communiqué de la CLAC.

Jacques Beaudoin, porte-parole du Mouvement Action-chômage de Montréal (MAC), souligne que des actions de perturbation visant Service Canada n'auraient pas pu avoir lieu en respectant le règlement P-6. « Ça fait partie des actions légitimes qu'on mène au Québec actuellement pour protester contre la réforme de l'assurance-chômage imposée par le gouvernement Harper sans débats, d'ailleurs, à la Chambre des communes », explique M. Beaudoin.

Le règlement P-6 a été adopté il y a un an alors que les manifestations étudiantes se multipliaient à Montréal. Plusieurs membres du gouvernement Marois, dont la première ministre, se sont exprimés en faveur des règlements municipaux adoptés par Québec et Montréal.


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Al-Qaïda liée à une attaque terroriste déjouée

La police canadienne et les services de renseignements ont arrêté lundi deux présumés terroristes, l'un à Montréal et l'autre à Toronto, qui seraient liés à Al-Qaïda.

Les présumés terroristes prévoyaient faire dérailler un train de passagers de Via Rail dans la grande région de Toronto en direction de New York. La ville de Montréal n'était pas visée, même si le principal suspect, Chiheb Esseghaier, y vivait et y travaillait depuis plusieurs années.

« Si le plan avait été mis à exécution, plusieurs innocents auraient été blessés ou tués », a déclaré lundi James Malizia, commissaire adjoint à la GRC, lors d'une conférence de presse à Toronto sur l'attentat déjoué.

Accusés de complot en vue de commettre un attentat terroriste et de complot pour attenter à la vie d'autrui sous la direction d'un groupe terroriste, M. Esseghaier, 30 ans, et Raed Jaser, 35 ans, devraient comparaître en cour à Toronto, mardi. Ils risquent tous deux la prison à perpétuité. 

Les suspects, qui ne sont pas des citoyens canadiens, recevaient par ailleurs des « directions et des informations » de certains éléments d'Al-Qaïda en Iran, a précisé la GRC. Cependant, rien ne suggère qu'ils aient été commandités par l'Iran, a-t-elle ajouté.

C'est la première fois que les forces de l'ordre canadiennes confirment des liens entre des terroristes au Canada et Al-Qaïda à l'étranger.

En point de presse, la GRC a également indiqué que l'attentat était à l'étape de planification, mais qu'il n'était pas imminent.

Plus important que Toronto 18

Une force spéciale internationale a permis de suivre les suspects pendant plus d'un an et de procéder à leur arrestation lundi. La force spéciale internationale comprend la Gendarmerie royale du Canada (GRC), des unités antiterroristes américaines, le FBI, le département de la Sécurité nationale américaine de même que des corps de police provinciaux et municipaux du Québec et de l'Ontario.

La GRC affirme que le complot ourdi était plus important que le groupe des 18 personnes - appelé Toronto 18 - qui avaient été arrêtées en 2006. Les présumés terroristes arrêtés n'auraient aucun lien avec l'attentat de Boston ou avec les actes terroristes commis par deux Canadiens en Algérie.

Pour le ministre de la Sécurité publique, Vic Toews, cet attentat déjoué démontre que le terrorisme demeure une menace réelle pour le Canada. « Nous ne tolérerons pas les activités terroristes au Canada et nous ne nous laisserons pas utiliser comme refuge par ceux qui soutiennent les activités terroristes. », a-t-il affirmé lors d'un bref point de presse lundi.

Dans un bref courriel envoyé à Radio-Canada, Via Rail déclare qu'elle a collaboré avec les autorités et que la sécurité du public canadien « n'a pas été compromise ».

Vous pouvez relire notre couverture en direct ci-dessous : 

Terrorisme : des cas canadiens
  • Projet Samosa : Misbahuddin Ahmed, Hiva Alizadeh et Sher Khurram ont été accusés en août 2010 d'avoir pris part à un complot terroriste à Ottawa.
  • Complot terroriste à Toronto : Parmi les 18 personnes arrêtées en 2006, sept ont plaidé coupables, et quatre ont été condamnées. Les accusations portées contre les sept autres ont été suspendues ou abandonnées.
  • Saïd Namouh : L'homme d'origine marocaine arrêté à Maskinongé en 2007 et reconnu coupable d'une série d'accusations liées au terrorisme a été condamné à la prison à vie en 2010.
  • Momin Khawaja : Arrêté en 2004, il a été la première personne accusée en vertu de la Loi antiterroriste. Condamné à 10 ans et demi de prison, l'Ontarien a été reconnu coupable d'avoir financé et facilité le terrorisme ainsi que d'avoir fabriqué un détonateur en vue de déclencher une explosion.

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Les conservateurs ramènent la lutte au terrorisme à l'ordre du jour

Les conservateurs ont décidé de ramener le sujet de la lutte au terrorisme à la Chambre des communes, chamboulant l'ordre du jour à la dernière minute. Le projet de loi S-7, qui vise à donner de nouveaux outils aux autorités, sera donc débattu au cours des prochains jours.

Le projet de loi S-7 circule à Ottawa depuis plus d'un an. Son adoption modifierait le Code criminel de manière à permettre la détention préventive, la liberté surveillée ou l'imposition de témoigner.

Les conservateurs justifient leur empressement par l'attentat du marathon de Boston, qui a fait trois morts et quelque 180 blessés le 15 avril dernier. Pour la secrétaire parlementaire Candice Bergen, les récents événements démontrent que le terrorisme demeure une « menace réelle ».

De leur côté, les partis de l'opposition accusent le gouvernement Harper de faire preuve d'opportunisme politique et de profiter de la tragédie. Les conservateurs tenteraient ainsi « de faire des petits points "cheap" avec des sujets importants », a commenté la député néo-démocrate Françoise Boivin.

Pour le Nouveau Parti démocratique (NPD), si le gouvernement croyait vraiment au projet de loi qu'il veut faire adopter, il ne l'aurait pas mis en veilleuse pendant des mois pour ensuite le ramener en suggérant que sans son adoption, « la terre va arrêter de tourner au Canada. Ça rend un peu cynique », ajoute Mme Boivin.

Alors que le NPD entend voter contre, le Parti libéral du Canada (PLC) a l'intention d'appuyer le projet de loi. Cependant, les libéraux se montrent sceptiques devant le moment choisi pour en débattre.

« Ça fait assez longtemps que je suis dans cette chambre-là pour comprendre que quand ils ont une occasion de faire du capital politique, ils le font », a déclaré le nouveau chef libéral Justin Trudeau.

L'ordre du jour initial prévoyait un débat sur la liberté de parole des députés, qui sera reporté en raison des bouleversements apportés au menu législatif.

Or, il s'agit d'un sujet délicat pour les conservateurs depuis que certains de leurs députés d'arrière-ban se plaignent d'être censurés lorsque leur sujet ne fait pas l'affaire du bureau du premier ministre.

D'après des informations de Madeleine Blais-Morin et de Daniel Thibeault


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Chiheb Esseghaier, de scientifique à présumé terroriste

On commence à en savoir davantage sur Chiheb Esseghaier, 30 ans, le suspect arrêté à Montréal par la police canadienne et les services de renseignements dans une affaire de complot terroriste visant un train de passagers VIA.

L'homme originaire de la Tunisie, qui ne possède pas la citoyenneté canadienne, tout comme son coaccusé, vivait au pays depuis quelque temps. Il serait arrivé au Québec en août 2008, après avoir entrepris des études en ingénierie à Tunis.

Il commence alors des études à l'Université de Sherbrooke pour faire de la recherche dans les domaines de la chimie et de la biologie.

Depuis novembre 2010, il est doctorant à l'Institut national de recherche scientifique (INRS). Il oeuvre au Centre Énergie, Matériaux et Télécommunications, qui se trouve à Varennes, au sud de Montréal.

Quelques heures après l'annonce de son arrestation, ses collègues montréalais de l'INRS se sont dits consternés.

« On est vraiment choqués, c'est du fanatisme », a déclaré un étudiant au doctorat, Faouzi Bellili, interrogé par Radio-Canada.

« J'ai vu qu'il est obscurantiste, mais je n'ai pas senti franchement qu'il allait faire des trucs comme ça », a-t-il ajouté.

Chiheb Esseghaier aurait notamment reproché à M. Bellili de payer des impôts et d'aider ainsi le gouvernement canadien. « J'ai même parlé de lui à ma femme. Je suis marié. Et on a parlé de lui il y a quelques mois et j'ai dit attention, ce gars-là, il est très dangereux », a-t-il indiqué.

Le profil du suspect sur le réseau professionnel LinkedIn est illustré d'un drapeau noir, marqué d'inscriptions en blanc portant la profession de foi musulmane, et qui est devenu l'étendard des salafistes. « Il n'y a de Dieu que Dieu et Mahomet est son prophète », lit-on sur le drapeau.

Si plusieurs informations ont commencé à filtrer sur Chiheb Esseghaier, on en sait toujours très peu sur Raed Jaser, son coaccusé de 35 ans, qui vivait dans la région de Toronto.

Selon le quotidien National Post, qui cite un de ses voisin à Toronto, M. Jaser est Palestinien, citoyen des Émirats arabes unis, et possède le statut de résident permanent au Canada.


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Hydro-Québec : Péladeau assure qu'il prendra les précautions nécessaires

Québecor confiera à son secrétariat corporatif le mandat de déterminer comment le président et chef de la direction Pierre Karl Péladeau évitera les situations de conflit d'intérêts lorsqu'il est question d'Hydro-Québec dans le cadre des activités de son entreprise, a indiqué lundi un porte-parole.

La semaine dernière, le ministre des Relations internationales, Jean-François Lisée, a déclaré qu'un « mur de Chine » devrait être érigé entre les activités de M. Péladeau à Québecor et à Hydro-Québec, dont il sera président du conseil d'administration à partir du mois prochain.

Le bureau de M. Lisée a par la suite précisé que M. Péladeau devrait s'absenter de toute délibération à la société d'État où il est question de Québecor, mais aussi lors des discussions dans son entreprise où des dossiers concernant Hydro-Québec sont abordés.

La semaine dernière, les libéraux se sont interrogés sur les règles mises en place, s'attendant à des mesures plus strictes étant donné que Québecor est le plus important propriétaire de médias au Québec.

Le vice-président affaires publiques de Québecor, Martin Tremblay, a déclaré lundi que M. Péladeau se conformera au code d'éthique des administrateurs d'Hydro-Québec, qui prévoit que ses membres se retirent des délibérations où il existe un risque de conflit d'intérêts.

La gestion de ces situations au sein de Québecor sera confiée au secrétariat corporatif de l'entreprise du secteur des télécommunications et des médias, a affirmé M. Tremblay lors d'une entrevue.

« C'est une question qui va être abordée par le secrétariat corporatif, auquel cas, on avisera », a-t-il dit.

Par ailleurs, à Montréal, en marge d'un événement du Conseil du patronat du Québec (CPQ), M. Péladeau a assuré qu'il prendra les précautions nécessaires pour éviter tout conflit d'intérêts avec ses nouvelles activités à Hydro-Québec.

« Je n'ai jamais eu à me mêler des salles de rédaction, alors je dirige les activités dans plusieurs secteurs, a-t-il dit. C'est clair qu'il y a des relations qui existent depuis de nombreuses années entre des filiales de Québecor Média et Hydro-Québec, nous allons les identifier et nous assurer qu'effectivement on puisse travailler à distance, pour assurer qu'il n'y aura aucun conflit d'intérêts. »

Concernant la gestion des activités des entreprises des médias, parmi lesquelles le réseau TVA et le Journal de Montréal, il n'a pas été possible d'avoir plus de précisions auprès de Québecor, M. Tremblay en référant aux propos de M. Péladeau.

Dans les documents nécessaires pour occuper une charge publique, M. Péladeau a cependant identifié les salles de nouvelles comme un risque de conflit d'intérêts, mais l'entreprise assure que la couverture des activités d'Hydro-Québec demeurera inchangée.

Quatre autres contrats ou interrelations avec Hydro-Québec ont été déclarés comme une source potentielle de conflit d'intérêts, a indiqué M. Tremblay.

Une filiale de Québecor, Nurun, a actuellement un contrat de service avec la société d'État pour la conception et le développement de ses sites Internet.

Une entente réglementaire prévoit que la filiale des télécommunications Vidéotron puisse utiliser des tours d'Hydro-Québec pour l'établissement de son réseau cellulaire.

Une autre entente permet aussi l'utilisation du réseau de poteaux de la société d'État pour déployer, par exemple, son réseau de téléphonie résidentielle.

Finalement, l'achat de publicités par Hydro-Québec dans les médias de Québecor a été identifié dans la déclaration complétée par l'homme d'affaires.

Québecor poursuivra l'analyse de ces questions d'ici à l'entrée en fonction de M. Péladeau à Hydro-Québec, le 15 mai.

Le mois prochain, M. Péladeau quittera ses fonctions de président et chef de la direction de Québecor, dont il est actionnaire majoritaire. Mais il demeurera le vice-président de son conseil d'administration. Il présidera aussi les conseils d'administration de deux filiales, QMI et Groupe TVA.

M. Péladeau a participé lundi à l'assemblée annuelle du CPQ, où la première ministre Pauline Marois a prononcé un discours.

Mme Marois a expliqué qu'elle avait été très heureuse de nommer M. Péladeau à la présidence du conseil d'administration d'Hydro-Québec, après avoir appris qu'il souhaitait servir le Québec.

La première ministre a du même souffle invité les gens d'affaires à qui elle s'adressait à en faire autant.

« N'hésitez pas, le Québec a besoin de ses entrepreneurs, a besoin de tous ses talents », a-t-elle dit.

La Presse Canadienne


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Attentat de Boston : le suspect hospitalisé répondrait par écrit

Written By Unknown on Senin, 22 April 2013 | 14.18

Des médias américains rapportent dimanche soir que le seul suspect encore en vie du double attentat à la bombe à Boston, Dzhokhar Tsarnaev, est maintenant conscient et répond à des questions par écrit, malgré sa blessure à la gorge.

Selon les réseaux NBC News, ABC News et le site Internet du journal USA Today, qui citent des responsables fédéraux et des sources policières, les enquêteurs ont commencé à poser des questions au jeune de 19 ans sur d'éventuels complices et sur d'autres bombes éventuelles qui n'auraient pas explosé.

Aucune information n'a toutefois été confirmée officiellement. Un peu plus tôt aujourd'hui, les autorités avaient indiqué que Dzhokhar Tsarnaev pourrait bien ne jamais pouvoir parler en raison de ses blessures. Selon le New York Times, le jeune homme aurait tenté de se suicider d'une balle dans le cou avant sa capture vendredi. Il aurait été aussi blessé à la jambe. Le FBI refuse de communiquer un bilan de santé plus précis.

Le jeune homme a été hospitalisé vendredi après avoir été extirpé d'un bateau dans une cour de Watertown, en banlieue de Boston. Son frère de 26 ans, Tamerlan, l'autre suspect dans l'attentat, avait été tué plus tôt dans un échange de coups de feu avec la police.

Depuis son arrestation, Dzhokhar Tsarnaev demeure sous haute surveillance policière à l'hôpital Beth Israel de Boston.

Une équipe d'enquêteurs d'élite chargés d'interroger les principaux suspects terroristes est présente à l'hôpital, ainsi que des procureurs fédéraux, qui travaillent à l'élaboration des chefs d'inculpation.

D'ailleurs, Dzhokhar Tsarnaev pourrait être accusé dès aujourd'hui, selon un responsable du département de la Justice qui s'est entretenu dimanche avec les journalistes de CNN sous le couvert de l'anonymat.

Les autorités n'ont pas rendu publiques les accusations auxquelles il pourrait faire face, mais selon ce responsable, le jeune homme pourrait être accusé de meurtre et de terrorisme.

Un juge ou un magistrat pourrait d'ores et déjà se rendre à l'hôpital pour l'informer des chefs d'accusation qui pèsent contre lui, selon le responsable. Compte tenu de l'état du suspect, un arrangement serait pris plus tard pour compléter la procédure.

Les policiers espèrent pouvoir interroger le suspect pour sa présumée participation dans l'attentat qui a fait trois morts et quelque 180 blessés.

S'il peut finalement être interrogé, le FBI pourrait invoquer dans un premier temps « l'exception de sécurité publique » pour tirer le maximum d'informations, ont affirmé les autorités. Cette mesure signifie que Djokhar Tsarnaev ne pourrait pas se prévaloir des droits dits Miranda, qui prévoient qu'il peut garder le silence et bénéficier d'un avocat pendant les interrogatoires.

Le jeune homme pourrait même être passible de la peine de mort si le procureur général des États-Unis le décidait, a indiqué Carmen Ortiz, ministre de la Justice de l'État du Massachusetts.

Découverte d'un « arsenal d'explosifs »

Par ailleurs, pendant l'émission Face the Nation du réseau CBS, le commissaire de la police de Boston, Ed Davis, a déclaré que les autorités avaient découvert un arsenal d'explosifs artisanaux après la fusillade de vendredi entre la police et les deux suspects.

« Nous avons des raisons de croire, en raison des preuves découvertes sur les lieux - les explosions, les engins explosifs non utilisés et la puissance de feu dont ils disposaient - qu'ils allaient attaquer d'autres personnes », a-t-il dit.

Le FBI avait enquêté sur Tamerlan Tsarnaev

Tant que Djokhar Tsarnaev n'est pas en état de parler, l'enquête se concentre sur le parcours de son frère Tamerlan, tué jeudi soir lors d'une course-poursuite avec la police.

Les enquêteurs s'intéressent notamment aux six mois qu'il a passés l'an dernier au Daguestan et en Tchétchénie. « Il n'a fait que rendre visite à des membres de la famille », selon son père, Anzor.

Les autorités russes avaient demandé en 2011 au FBI de faire des vérifications sur Tamerlan, fondées « sur une information selon laquelle il était un partisan de l'islam radical et un fervent croyant et qu'il avait drastiquement changé en 2010 », a précisé la police fédérale, qui, faute de trouver des détails compromettants, avait relâché sa vigilance.

Le FBI s'est du coup retrouvé dimanche sous le feu des critiques pour ne pas avoir continué à surveiller Tamerlan Tsarnaev à son retour à Boston en juillet 2012.

« Il y a beaucoup de questions qui méritent des réponses », a tonné le sénateur démocrate Charles Schumer. « Pourquoi n'a-t-il pas été interrogé à son retour? Et que s'est-il passé en Tchétchénie qui puisse l'avoir radicalisé? », s'est-il demandé.

Pour le sénateur républicain Lindsay Graham, « le FBI est passé à côté » d'éléments qui auraient pu alerter sur sa radicalisation.

« Il allait sur des sites internet qui parlent de tuer des Américains, [...] il émettait clairement des idées radicales, il est allé dans des zones de radicalisme » islamiste, a-t-il énuméré.

Les autorités russes ont indiqué dimanche n'avoir trouvé aucun lien entre les frères Tsarnaev et la rébellion du Caucase. Le commandement de la rébellion au Daguestan a de son côté déclaré dans un communiqué que les rebelles caucasiens « ne mènent pas d'opérations militaires contre les États-Unis d'Amérique ».


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Policier soupçonné d’agression sexuelle: des ONG dénoncent l’impunité de la MINUSTAH

Exclusif - En février dernier, un policier canadien oeuvrant au sein de la mission des Nations-Unies en Haïti (MINUSTAH) a quitté le pays après qu'une Haïtienne eut porté plainte contre lui pour agression sexuelle et voies de fait.

Plusieurs ONG haïtiennes doutent que le policier soit traduit en justice, même si la police arrivait à obtenir des preuves démontrant qu'il y a bien eu agression. « L'agresseur, malheureusement, risque de s'en sortir très facilement », croit Me Marie Rosy Auguste Ducéna, du Réseau national de défense des droits de la personne en Haïti. L'avocate estime qu'« il est temps que la MINUSTAH prenne ces affaires au sérieux ».

Le policier est rentré au Canada, ce qui rend un procès contre lui « très improbable », selon Me Ducéna. « Les autorités de MINUSTAH, la première chose qu'elles font, elles renvoient l'agent dans son pays, dit-elle. À ce moment c'est comme une rupture entre la personne qui porte plainte et son agresseur et par conséquent, cet agresseur a beaucoup plus de chance d'échapper à la justice. » Elle déplore aussi le manque d'information fournie par les autorités.

Peu d'allégations sont rendus publiques par la MINUSTAH, selon Danièle Magloire, de l'organisme Concertation nationale contre les violences faites aux femmes. « C'est l'omerta, la victime n'aura jamais la capacité de faire revenir ce policier », dit-elle.

Olga Benoît, présidente de Solidarité femmes haïtiennes (SOFA, Solidarite Fanm ayisyen) a également dénoncé à maintes reprises l'impunité des membres de la MINUSTAH.

Depuis 2007, il y a eu 70 allégations d'agressions sexuelles commises par des membres de la MINUSTAH. Mais aucun de ces agents n'a été traduit devant une cour de justice haïtienne. Pour Mme Benoît, ces cas « ne sont que la pointe de l'iceberg. »

Il y a toutefois des exceptions. En 2012, trois soldats uruguayens ont été condamnés pour agression sexuelle contre un jeune Haïtien de 18 ans. Les agresseurs avaient filmé le viol et la vidéo a choqué les Haïtiens. Des manifestations ont forcé les autorités à agir.

L'ONG International Crisis Group, qui œuvre pour la prévention des conflits armés dans le monde, a publié un rapport sur Haïti en août dernier. Elle recommande à l'ONU de signer une entente avec chaque pays participant à une mission, afin d'établir « des normes communes contraignantes d'enquêtes » pour « s'assurer que les Casques bleus des Nations unies ayant commis des crimes répondent de leurs actes. »

Un appel à l'intervention du Canada

De son côté, Me Ducéna fait appel au Canada, qui « a aussi une obligation morale de faire avancer ce dossier par devant les autorités judiciaires. »

Il reste la possibilité de sanctions disciplinaires contre le policier. Une enquête est en cours. S'il y a des sanctions, le corps de police impliqué ne dévoilera pas l'information, expliquant à Radio-Canada que toute mesure disciplinaire est considérée comme une affaire interne entre le policier et son employeur.

Une centaine de policiers canadiens sont présents en Haïti au sein de la mission de paix de l'ONU depuis 2004. Au total, la MINUSTAH compte environ 2250 agents de police, provenant de plus de 40 pays, et près de 7000 militaires.

Le contexte juridique

S'il avait été militaire, l'agent de la MINUSTAH aurait pu être traduit devant une cour martiale canadienne. Mais un policier ne peut être jugé au Canada pour ce genre de crime commis à l'étranger.

Le policier est en effet considéré comme un civil. L'article 7 du Code criminel canadien prévoit que les crimes sexuels contre des mineurs commis à l'étranger peuvent être jugés au Canada, mais pas quand la victime est une adulte.

Les membres de la MINUSTAH jouissent d'une certaine immunité. L'article 50 de l'accord de 2004 conclu entre l'ONU et le gouvernement haïtien prévoit qu'ils ne peuvent être poursuivis en Haïti pour des « actes accomplis dans l'exercice de leurs fonctions officielles ».

Selon Me Stéphane Bourgon, spécialiste du droit pénal international du cabinet EBLB, le policier canadien ne pourrait pas bénéficier de cette immunité puisque les gestes allégués se seraient produits en dehors de ses fonctions officielles. Il ajoute que dans un cas comme celui-ci, « la seule possibilité, c'est un procès local devant la justice haïtienne ».

Après enquête, le gouvernement haïtien pourrait en effet s'adresser à l'ONU pour demander que le membre de la MINUSTAH soit extradé afin d'être traduit devant une cour haïtienne.

L'extradition dépend aussi de la volonté politique des gouvernements impliqués. Me Bourgon croit que l'opinion publique joue alors un rôle crucial : « Si la population locale est choquée par un crime commis par un policier étranger, ça peut jouer en faveur d'un procès. »

Il estime que si la preuve est suffisante, le Canada pourrait accepter d'extrader le policier, qui devait savoir que l'immunité n'est pas totale. « Toutes les personnes qui se déploient au nom du Canada à l'étranger sont bien informées du fait que dès qu'elles mettent le pied à l'étranger, elles sont sujettes au droit et à la loi étrangère », précise-t-il.

Selon Richard Dyotte, ancien policier canadien de la MINUSTAH, la police haïtienne pourrait demander l'extradition si on lui donne les moyens de mener l'enquête. Ce policier à la retraite du Service de police de Montréal a visité les prisons haïtiennes. « Aller placer une personne de l'étranger dans une prison haïtienne, ça va être l'enfer pour cette personne-là », prévient-il.

De son côté, Me Ducéna doute que l'enquête aboutisse. « Malheureusement nous avons un système judiciaire qui est très faible », dit-elle.

Un texte de Benoît Giasson


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Les échographies en cliniques privées bientôt couvertes

Exclusif - Elle sera bientôt révolue, l'époque où des milliers de Québécois payaient pour des échographies réalisées dans les cliniques privées. En entrevue avec Radio-Canada, le ministre de la Santé, Réjean Hébert, a indiqué que « d'ici la fin de l'année, on va annoncer que l'accès à l'échographie va être couverte par le système de santé public. »

Au début du mois d'avril, M. Hébert avait signalé que son ministère allait prioriser le dossier de l'échographie. Le 10 avril, une coalition formée entre autres du Collège des médecins de famille et de Médecins québécois pour un régime public demandait une telle mesure. Selon plusieurs, elle coûterait environ 30 millions de dollars par année à l'État.

Une entente était sur le point d'être conclue par l'ancien gouvernement 

Certains s'étonnent de la lenteur des démarches entreprises pour payer les échographies réalisées en cliniques privées. 

L'ancien ministre de la Santé, Yves Bolduc, avait élaboré une entente avec la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ). Elle prévoyait que l'État allait payer toutes les échographies réalisées dans les cliniques privées qui sont défrayées par les patients.

C'est ce qu'a confirmé à Radio-Canada le président de la Fédération des médecins spécialistes Gaétan Barrette. « En juillet dernier avec le ministère de la Santé nous étions arrivés à environ 95 % d'une entente... il ne restait que des technicalités à régler. »

L'ancien ministre Bolduc confirme que la Régie de l'assurance maladie devait commencer à défrayer les examens dès l'automne 2012. « Il était prévu que pour le mois de septembre ou octobre, on devait mettre en place cette mesure. Elle assurait aux Québécois une accessibilité rapide aux examens d'échographie dans les cliniques privées, encore là avec un paiement public. »

Gaétan Barette confirme l'échéancier mis de l'avant par l'ancien ministre.  « Nous avions dit au ministre Bolduc avant l'élection que s'il voulait inscrire ça dans la gazette officielle en juillet dernier, ces examens-là auraient été payés à l'automne 2012. »

Une étude, dont Radio-Canada a obtenu certaines parties, indique que le ministère de la Santé avait mandaté la firme Raymond Chabot Grant Thornton d'évaluer le montant à verser aux cliniques privées.

« Une étude avait été faite par une firme indépendante, qui avait fixé le prix de 30 à 40 $ par échographie versus un coût de 150 à 200 $ dans le privé actuellement », confirme Yves Bolduc. 

Le Dr Barrette refuse de confirmer les montants établis. Mais il précise qu'il ne restait qu'à déterminer la partie du tarif qui correspond aux frais de fonctionnement des cliniques. 

Gaétan Barrette affirme qu'il n'a eu aucun contact avec le nouveau gouvernement quant au paiement des échographies réalisées dans le privé. « Nous, ça nous étonne parce que l'échographie, c'est un sujet qui est sur la sellette périodiquement chaque année. Tous les partis au pouvoir et dans l'opposition ont critiqué le fait qu'il y avait des échographies privées à l'extérieur de l'hôpital. »

Selon Yves Bolduc, il existe suffisamment d'appareils pour répondre à la demande au Québec. « On a un plateau technique qui est suffisant et il y a probablement de l'équipement qui n'est pas utilisé puisque le patient doit payer et que le montant est assez important. Donc, notre évaluation démontrait qu'il y avait assez d'examens au niveau du privé pour êtres capables de combler à condition que ce soit un paiement public. »

Un problème qui touche surtout Montréal

Yves Bolduc affirme que les échographies sont le symptôme d'un grave problème d'équité dans le système de santé québécois. « Le temps d'attente, quand vous allez en région, c'est entre 2 et 3 mois. Quand vous arrivez dans la région de Montréal, ça peut varier entre 9 et 12 mois... quand le service est disponible! »

Le problème aurait été provoqué par la création par des radiologistes de cliniques privées. Les listes d'attente ont alors commencé à s'allonger dans le secteur public, ce qui a alimenté la clientèle des cliniques privées. Un cercle vicieux qu'il est difficile de briser. 

« Les radiologues ont préféré s'installer en clinique privée et charger directement au patient plutôt que de le faire en hôpital. On voulait simplement rééquilibrer les choses », affirme Yves Bolduc.

Augmenter d'abord l'offre dans le public

Le ministre Réjean Hébert reconnaît qu'une étude avait été effectuée par l'ancien gouvernement. Il affirme même que les paramètres établis entre le gouvernement libéral et la FMSQ étaient satisfaisants. « Mais comme bien d'autres choses à mon arrivée au ministère, ce n'était pas attaché au plan budgétaire. »

En clair, le budget nécessaire à l'implantation de cette mesure n'aurait pas été prévu, selon le gouvernement péquiste.

Ce ne seraient donc pas les tarifs négociés avec la fédération des médecins spécialistes qui ralentissent le processus.

Même si son gouvernement est prêt à payer les services réalisés en cliniques privées, Réjean Hébert souhaite d'abord maximiser les services offerts dans le système public. « Il y a quelques investissements bien ciblés qui pourraient être faits pour améliorer l'accès à l'échographie dans le réseau public. Et on va faire ça avant de financer le réseau privé de cliniques de radiologie », affirme le ministre de la Santé. 

Selon certaines sources, les cliniques privées réaliseraient environ 100 000 examens de radiologie chaque année.

Au début du mois, l'association des radiologistes du Québec indiquait que la gratuité des échographies ne permettrait pas de réaliser un plus grand nombre de ces examens.

Le président de l'association, Frédéric Desjardins, affirmait aussi que les coûts ne seraient pas de 30 millions de dollars par année, comme le croit le gouvernement, mais bien de 100 millions par année. 

Un texte de Davide Gentile


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Musique - Prix Juno 2013 : k.d. Lang honorée, Carly Rae Jepsen récompensée

La chanteuse Carly Rae Jepsen a remporté dimanche les deux prix les plus prestigieux lors de la remise des prix Juno, qui se tenait à Regina. k.d. Lang a quant à elle fait son entrée au Panthéon de la musique canadienne.

Jepsen a remporté les Juno de la chanson (Call me maybe) et de l'album de l'année (Kiss). La jeune chanteuse repart donc avec trois Juno cette année, son disque Kiss ayant également été choisi album de l'année samedi lors du gala hors ondes.

Lors de son discours, k.d. Lang, honorée pour l'ensemble de sa carrière, a été chaudement applaudie par les spectateurs réunis au Brandt Centre.

« Je crois que le fait que je sois ici et que je reçoive ce prix en dit plus sur le Canada que sur moi. Car seulement au Canada peut-on voir quelqu'un d'étrange [freak] comme moi recevoir cet honneur. Seulement au Canada y'a-t-il des gens comme Stompin' Tom Connors and Rita MacNeil. » — k.d Lang

Le public canadien, invité à voter, a choisi Justin Bieber comme artiste de l'année. Le jeune artiste, qui a récemment fait davantage parler de lui pour ses frasques que pour sa musique, brillait par son absence.

Une des surprises de la soirée est venue de Marianas Trench. Le groupe de Vancouver a damé le pion à Billy Talent et Rush pour remporter le prix du groupe de l'année.

Le gala, animé par le chanteur Michael Bublé, a été parsemé de plusieurs prestations, dont celle du groupe Metric et de k.d. Lang.

Les Britanniques de One Direction ont fait une brèce apparition pendant le gala. Joint par satellite, le groupe a présenté la performance de Jepsen.

Le premier prix de la soirée, celui du compositeur de l'année, est allé à Leonard Cohen pour son album Old ideas. C'est Adam, son fils, qui s'est chargé d'aller chercher la statuette, le chanteur montréalais n'étant pas présent. Il s'agissait de son cinquième Juno en carrière et de son deuxième cette année, après celui de l'artiste de l'année, remis samedi.

La liste des gagnants du gala de dimanche

Album de l'année : Kiss (Carly Rae Jepsen)

Album adulte alternatif de l'année : Harmony (Serena Ryder)

Artiste de l'année (choix du public) : Justin Bieber

Chanson de l'année : Call me maybe (Carly Rae Jepsen)

Meilleur nouveau groupe : Monster Truck

Compositeur de l'année: Leonard Cohen

Groupe de l'année : Marianas Trench

Michael Bublé a lancé les festivités avec un numéro préenregistré dans lequel plusieurs vedettes, dont Kelly Ripa, Dr Phil, Gerard Butler et l'ancien animateur Russell Peters, ont remis en doute les capacités du chanteur d'animer l'événement.

Dans son monologue d'ouverture, M. Bublé a lancé quelques piques à la ville hôte de la cérémonie, Regina, en plus de s'en prendre à Justin Bieber.

Lors du gala hors ondes de samedi, Le treizième étage, de Louis-Jean Cormier avait été sacré album francophone de l'année.

Un total de 35 prix avaient été remis à la cérémonie hors ondes, animée par le présentateur canadien Jian Gomeshi.


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