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Des soins seront maintenus à l'Hôtel-Dieu de Québec

Written By Unknown on Sabtu, 31 Januari 2015 | 14.19

Exclusif - Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, promet de conserver à l'intérieur de l'Hôtel-Dieu de Québec une mission de soins qui pourrait être confiée aux soeurs augustines.

Après avoir suscité cette semaine l'indignation des Augustines, congrégation fondatrice de l'Hôtel-Dieu, en annonçant dans les médias la fin de soins hospitaliers à l'Hôtel-Dieu, le ministre Barrette a tenu une rencontre aujourd'hui avec les religieuses pour faire le point.

Au sortir de la rencontre, le ministre a rappelé son souhait d'établir une super clinique, mais l'idée de conserver par exemple des soins pour personnes âgées a aussi été évoquée.

« On a les moyens de faire quelque chose qui est directement lié à des soins, dans des secteurs d'activité particuliers » — le ministre d ela Santé, Gaétan Barrette

Le ministre se dit sensible à la volonté des soeurs de conserver vivante leur mission historique. « Ici, il y a 375 ans d'histoire de soins, alors on ne peut pas faire abstraction de ça comme ça d'une part et d'autre part, dans la grande région de Québec, il y a des besoins, des opportunités. »

Le ministre Barrette promet de travailler à l'avenir avec les Augustines de même qu'avec la Ville de Québec pour trouver la solution solution « la plus appropriée au meilleur coût possible ».

Soulagement chez les Augustines

« La belle nouvelle, c'est que les soins vont demeurer à l'Hôtel-Dieu » — Soeur Berthe Lemay

Le soulagement était visible sur le visage des soeurs Berthe Lemay, supérieure du monastère de l'Hôtel-Dieu, et Lise Tanguay, supérieure générale de l'ordre des Augustines après leur entretien avec le ministre.

Elles se disent très satisfaites de la rencontre, qui leur a permis de faire entendre leur point de vue et d'obtenir des certitudes.

« C'est notre vocation, le soin des malades, alors qu'il y ait une continuité c'est important, fait valoir sœur Tanguay. C'est quand même le premier hôpital en Amérique au nord du Mexique, donc il y a un poids historique dont il faut tenir compte. »

L'avenir de l'Hôtel-Dieu fera l'objet de plusieurs rencontres auxquelles les deux religieuses se disent enthousiastes de participer.

Les deux religieuses font par aileurs valoir que le maintien d'une mission de soins à l'Hôtel-Dieu concorde avec le projet de centre de santé globale et d'hébergement monastique qui doit voir le jour dans le monastère rénové des Augustines qui jouxte l'Hôtel-Dieu.


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Le PDG d'Hydro-Québec Thierry Vandal démissionne

Démission du PDG d'Hydro-Québec : précisions de Sébastien Bovet

Le président d'Hydro-Québec, Thierry Vandal, a donné sa démission aujourd'hui. Il était en poste depuis 2005. Il avait été nommé par le gouvernement libéral de Jean Charest pour remplacer André Caillé et il était resté en poste sous le gouvernement péquiste de Pauline Marois.

M. Vandal quittera ses fonctions le 1er mai 2015. Le Conseil d'administration et son président décideront au cours des prochaines semaines des modalités entourant son remplacement, précise Hydro-Québec dans un communiqué.

Âgé d'une cinquantaine d'années, le PDG d'Hydro-Québec dit qu'il souhaite faire autre chose après 10 ans dans ces fonctions. Il ne compte pas faire de politique.

Démission du PDG d'Hydro-Québec : entrevue avec Pierre-Olivier Pineau, professeur à HEC Montréal, spécialiste des politiques énergétiques

Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, et le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Arcand, ont salué le travail accompli par M. Vandal depuis sa nomination à la tête de la société d'État, en 2005.

« L'ouverture vers les marchés ontariens et américains et la mise en place de projets ambitieux comme celui du complexe hydroélectrique de La Romaine sont le fruit du travail du gestionnaire rigoureux qu'est Thierry Vandal. Il a su faire bénéficier l'entreprise de sa grande expertise en matière d'énergie, et nous tenons à le remercier pour l'ensemble de ses réalisations », a déclaré le ministre Arcand par voie de communiqué.

Le porte-parole de l'opposition officielle en matière d'énergie, Bernard Drainville, a pour sa part profité de l'occasion pour proposer que le processus de nomination soit amélioré.

« Lorsque le gouvernement aura identifié un candidat, ce dernier devrait être entendu par une commission parlementaire afin de soutenir sa candidature et de répondre aux questions des élus, et ce, avant l'adoption du décret de nomination par le gouvernement. », a dit le député péquiste.

Le porte-parole du dossier énergie à la CAQ, Gérard Deltell, est d'avis que M. Vandal laisse un bilan mitigé en matière de transparence et de maîtrise des coûts des projets d'Hydro-Québec. « M. Vandal avait certains passifs comme l'opacité de sa gestion, a-t-il dit. (...) Malheureusement il y avait des dépassements de coûts assez spectaculaires concernant Gentilly-2, les mini-centrales, les éoliennes. La gestion des compteurs intelligents a été tout sauf intelligente. »

M. Vandal devrait recevoir une indemnité de départ. Celle-ci ne peut dépasser 12 mois de salaire (soit environ un demi-million de dollars), selon un décret de 2012. 


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Harper déclare la guerre au terrorisme

Harper déclare la guerre au terrorisme : reportage de Louis Blouin

Le projet de loi de lutte contre le terrorisme que le gouvernement conservateur a déposé vendredi à la Chambre des communes augmente significativement les pouvoirs du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS).

Il permettra aussi aux autorités d'agir plus rapidement contre des individus soupçonnés de menacer la sécurité nationale en modifiant les critères établissant leur niveau de dangerosité.

Le projet de loi, que le premier ministre Stephen Harper a présenté lors d'une conférence donnée à Richmond Hill, en Ontario, a pour objectif :

  • de contrecarrer des projets d'attentat;
  • de contrer les individus qui font l'apologie du terrorisme;
  • de perturber des activités de recrutement menées au Canada;
  • d'empêcher des gens soupçonnés d'entretenir des sympathies terroristes de voyager à l'étranger.

« Les Canadiens sont visés par ces terroristes pour aucune autre raison que nous sommes Canadiens. Ils veulent nous faire mal parce qu'ils haïssent notre société et les valeurs qu'elle représente. » — Stephen Harper, premier ministre du Canada

« Le terrorisme djihadiste n'est pas une possibilité lointaine, c'est une réalité actuelle », a fait valoir M. Harper, en rappelant les attentats qui ont coûté la vie aux soldats Patrice Vincent et Nathan Cirillo en octobre dernier.

« Le djihadisme violent n'est pas qu'un danger venant d'ailleurs. Il cherche à nous heurter ici, au Canada, dans nos villes, nos quartiers, par des actes horribles, comme frapper un homme sans défense avec une voiture ou tirer dans le dos d'un soldat qui monte la garde devant le Monument aux morts », a ajouté le leader conservateur.

« Par leurs actions, ces djihadistes ont déclaré la guerre au Canada, et avec leurs mots, ils incitent les autres à se joindre à leur campagne de terreur contre les Canadiens. Ce serait une grave erreur d'ignorer leurs menaces. » — Stephen Harper, premier ministre du Canada

Un nouveau Service canadien du renseignement de sécurité

Le projet de loi prévoit notamment que le SCRS deviendra en quelque sorte une agence de renseignements, avec à la clé des pouvoirs d'intervention accrus   pour ses enquêtes. Il pourra par exemple obtenir des « mandats de réduction des menaces » d'un juge afin de perturber les activités de présumés terroristes.

Muni d'un tel mandat, le SCRS pourra par exemple falsifier des documents, saisir ou rendre inutilisables des équipements soupçonnés d'être utilisés dans une attaque, ou annuler des réservations de vols qu'un individu pourrait faire pour rejoindre des groupes extrémistes outre-mer.

L'agence fédérale pourra aussi agir lorsque quelqu'un « préconise ou fomente le terrorisme en général ». Actuellement, il faut plutôt des menaces précises.

Le SCRS pourra aussi, à l'instar de la GRC, agir de façon plus décisive face à des éléments diffusés dans Internet. Il pourra par exemple demander à des fournisseurs de services de retirer des sites ou des fichiers qui font l'apologie du terrorisme.

Il devra alors prouver que l'élément visé encourage « activement » le terrorisme. Un individu qui soutient par exemple que le Canada devrait être ciblé par des attaques, sans être plus spécifique, pourra être visé par une telle intervention.

Le projet de loi prévoit aussi que le partage d'informations entre les différentes agences gouvernementales sera facilité. Ainsi, un fonctionnaire qui entretient des soupçons à la lumière d'une demande de passeport pourra dorénavant contacter les autorités d'une manière « volontaire », sur la base de simples soupçons.

Il en ira de même pour un employé des Travaux publics qui aurait des soupçons quant à des liens entretenus par le propriétaire d'une entreprise. Actuellement, le SCRS et la GRC peuvent contacter ces agences, mais l'inverse n'est pas possible.

Il est à noter que même si le SCRS obtient des pouvoirs accrus d'intervention et de collecte de renseignements, il ne détiendra pas pour autant le pouvoir d'arrêter des individus. Ce pouvoir reste dévolu à la GRC.

La détention préventive facilitée

Les seuils permettant la détention préventive des individus soupçonnés d'activités terroristes seront par ailleurs abaissés, et cette détention pourra se poursuivre 7 jours plutôt que 3 à l'heure actuelle.

Un individu pourra dorénavant être détenu si les autorités considèrent qu'il « peut commettre » un geste terroriste; à l'heure actuelle, cela n'est possible que s'il y a une « une possibilité qu'il commette » un tel geste.

Les libérations conditionnelles de ces individus pourront en outre être assorties d'engagements si les autorités ont des « motifs raisonnables » de croire qu'une activité « peut être commise »; actuellement, il faut plutôt avoir des motifs de croire qu'une telle activité « sera commise ».

Il est aussi à noter que la liste que la liste des personnes interdites de vol concernera dorénavant davantage de personnes. Le nom d'un individu pourra désormais y être inscrit si les autorités ont « des renseignements suffisants » quant à une possible association avec une organisation terroriste, plutôt qu'une preuve tangible.

Outre le Code criminel, le projet de loi du gouvernement modifiera concrètement la Loi sur la communication d'information ayant trait à la sécurité du Canada, la Loi sur la sûreté des déplacements aériens, la Loi sur le Service canadien du renseignement de sécurité et la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés.


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Les propos de l'imam Chaoui sont-ils contraires à la loi actuelle?

Les propos de l'imam controversé sont-ils illégaux? Vérification des faits de Caroline Belley

Épreuve des faits - Les propos controversés de l'imam Hamza Chaoui suscitent de nombreuses réactions, notamment lorsque le chef religieux prône la discrimination envers les femmes et la violence à l'endroit des gens condamnés pour vol. De telles paroles vont-elles à l'encontre du Code criminel?

«  Lorsque tu vas par exemple couper la main (d'un voleur) devant le public et devant les espèces de voleurs, jamais ces voleurs ne vont avoir le courage de voler encore une fois. » — Hamza Chaoui

Est-ce que de tels propos de l'imam Hamza Chaoui, diffusés sur Internet, pourraient être criminellement condamnables? Vérification faite : NON.

Bien que choquants pour les uns, voire grotesques pour les autres, les propos de l'imam sont protégés par la liberté d'expression et d'opinion prévue dans les chartes canadienne et québécoise.

Dans un arrêt récent, la Cour suprême a réaffirmé que même si des propos pouvaient être détestables ou même offensants, il fallait les tolérer, à moins qu'ils n'incitent concrètement à la violence ou à la haine une personne raisonnablement informée.

D'ailleurs, le Code criminel interdit toute incitation publique à la haine.

Pour qu'il y ait incitation à la haine, il faut que les propos soient diffusés publiquement, et non en privé, et que leur teneur soit susceptible d'entraîner une violation de la paix sociale. Cette disposition vise à protéger des groupes vulnérables en raison de leur couleur, leur race, leur religion, leur origine ethnique ou leur orientation sexuelle.


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Au moins deux enfants meurent après un incendie à Drummondville

Jean-François Dumas s'est rendu sur place

Un incendie a fait au moins deux victimes, vendredi soir, à Drummondville : deux garçons de quatre et sept ans. Leur mère et un autre bambin de quelques jours seulement ont aussi été gravement intoxiqués.

Selon le récit de la Sûreté du Québec, le brasier a éclaté vers 18 h 30 au deuxième étage d'un immeuble de quatre logements de la rue des Écoles, au coin de la rue Saint-Jean. Le feu est maintenant maîtrisé.

Le bambin et sa mère, une femme d'environ 30 ans, sont dans un état critique. Ils luttent pour leurs vies dans un centre hospitalier de la région de Québec

La Sûreté du Québec est responsable du dossier. Des enquêteurs sont attendus sur place samedi matin.

Les policiers ignorent pour l'instant la cause de l'incendie.

Le secteur a été interdit à la circulation.


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Lutte contre le terrorisme : Ottawa renforcera le mandat du SCRS

Written By Unknown on Jumat, 30 Januari 2015 | 14.19

Dépôt du projet de loi contre le terrorisme : reportage de Madeleine Blais-Morin

Le projet de loi de lutte contre le terrorisme qui sera déposé aujourd'hui aux Communes donnera plus de pouvoirs au Service canadien de renseignement de sécurité (SCRS) et rendra criminelle la promotion du terrorisme.

La CBC a appris que le projet de loi devrait changer le mandat du SCRS, qui se limitait à collecter des informations pour les transmettre à la police. Le SCRS pourra agir dans certaines opérations jusqu'ici dévolues à la Gendarmerie royale du Canada (GRC), sans toutefois pouvoir procéder lui-même à des arrestations.

Ainsi, ces nouveaux pouvoirs permettraient au Service d'obtenir des mandats pour empêcher des sympathisants djihadistes de quitter le pays et annuler des réservations de vols qu'ils pourraient faire pour rejoindre des groupes extrémistes outremer.

Le Service pourra aussi bloquer des transactions financières liées à de possibles activités terroristes et intercepter des livraisons d'équipement ou de matériel qui pourraient être utilisées dans d'éventuelles attaques.

Ottawa ajoutera aussi une nouvelle disposition au Code criminel qui permettra de punir les extrémistes qui encouragent des personnes à perpétrer des attentats.

« En principe, c'est une bonne idée, parce qu'on a vu pas mal de gens qui se font inspirer de ces sortes de paroles afin de passer à l'action », affirme l'expert en sécurité Christian Leuprecht de l'Université Queen's.

Un exemple concret, selon cet expert: une vidéo où un jeune Canadien appelle les musulmans du pays soit à joindre le groupe armé État islamique, soit à poser des gestes terroristes ici.

« Vous achetez un billet d'avion ou vous aiguisez votre couteau », affirme le jeune homme dans la vidéo.

En Grande-Bretagne et en France, il existe déjà des lois qui vont jusqu'à interdire la glorification ou l'apologie du terrorisme. Mais selon l'avocat Julius Grey, « la France est allée très loin ». 

Et même si le Canada ne compte pas aller aussi loin en criminalisant la « promotion » du terrorisme, Me Julius Grey croit que le gouvernement fait fausse route.

« Promotion, apologie, appui, je pense que ce sont des mots qui s'interprètent, et ceux qui veulent défendre la liberté d'expression doivent exiger, pour la limiter, que le dommage soit identifiable et quantifiable. » — Me Julius Grey

« On a le droit de punir celui qui est en train de planifier un geste criminel mais quant aux opinions, elles doivent être libres parce qu'autrement on ne peut rien changer dans notre société » , affirme l'avocat.

Le gouvernement conservateur justifie le dépôt de ce projet de loi en invoquant la menace terroriste comme l'attentat survenu le 22 octobre dernier à Ottawa ou encore l'attaque perpétrée, deux jours plus tôt,  par Martin Couture-Rouleau, qui avait fauché avec sa voiture l'adjudant Patrice Vincent à Saint-Jean-sur-Richelieu. 

Avec les informations de Madeleine Blais-Morin


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Montréal ne doit pas donner de tribune à un imam intégriste, dit la ministre de l'Immigration

Un imam intégriste veut s'installer dans l'est de Montréal

La Ville de Montréal ne doit pas permettre à l'imam intégriste Hamza Chaoui de propager ses valeurs, « inacceptables » dans une société de droit où les hommes et les femmes sont égaux.

C'est en substance ce que la ministre de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion, Kathleen Weil, a déclaré lors d'un point de presse jeudi après avoir pris connaissance des intentions de l'imam intégriste, rapportées par La Presse. Elle juge ses propos « dangereux ».

La ministre Weil se garde bien cependant de s'immiscer dans les affaires de Montréal, tout en soulignant que les deux gouvernements partagent les mêmes valeurs et qu'en ce qui la concerne: « Mon souhait évidemment, c'est qu'il n'y ait pas de centre communautaire où l'on puisse véhiculer ces valeurs. »

À son avis, l'imam Chaoui prêche l'oppression des femmes, en rupture avec les valeurs d'égalité que prône le Québec.

Selon ce que rapporte le quotidien La Presse, l'imam Chaoui considère que l'islam et la démocratie sont « complètement » incompatibles puisque des homosexuels peuvent se faire élire députés. Il croit aussi que les femmes doivent avoir un tuteur.

De passage à Québec en matinée, le maire de Montréal, Denis Coderre, s'est montré préoccupé par les propos du religieux.

 « Le message qu'on doit envoyer c'est que, quand on dit qu'on est contre la démocratie, eh bien ça ne fait partie de nos valeurs à nous. » Il a indiqué qu'il allait discuter du dossier avec le maire de l'arrondissement concerné, Réal Ménard, avant de décider de la marche à suivre.

Imam controversé : analyse et perspective à 24|60

Le PQ dénonce les propos « moyenâgeux » de l'imam Hamza Chaoui

Le Parti québécois de son côté n'a pas tardé à réagir.

 « L'imam Hamza Chaoui (...)  a notamment affirmé que la démocratie et l'islam ne sont pas compatibles, et que le vote est un péché. Nous dénonçons vivement ces propos moyenâgeux », a affirmé Agnès Maltais, porte-parole de l'opposition officielle en matière de laïcité.

La députée d'Hochelaga-Maisonneuve, Carole Poirier, a pour sa part indiqué qu'elle appuyait « les autorités municipales dans leurs démarches de vérification de la compatibilité d'un centre communautaire dirigé par cet imam avec le milieu ».

« Ses propos sur la place que devraient occuper les femmes et les homosexuels dans notre société sont incompatibles avec nos valeurs, notamment avec celle, absolue, de l'égalité entre les hommes et les femmes. » — La porte-parole en matière de condition féminine au PQ, Carile Poirier

La CAQ demande au premier ministre de se prononcer

La porte-parole de la CAQ en matière de laïcité, Nathalie Roy, estime que les commentaires de la ministre Weil sont insuffisants.

« Philippe Couillard doit affirmer que des messages d'une telle nature ne sont pas compatibles avec nos valeurs et qu'il ne les tolérera pas », a-t-elle répété.

 La militante pour la laïcité, Djemila Benhabib, en appelle pour sa part aux pouvoirs publics.

« Pour monsieur Chaoui, qui tient un discours absolument réactionnaire, haineux, il est important que les pouvoirs publics s'en occupent. Jusqu'à quand nous allons tolérer que des prédicateurs religieux continuent de tenir un discours, continuent aussi de convertir les jeunes? » — La militante pour la laïcité,Djemila Benhabib,

Le professeur Frédéric Castel, du Département de science des religions de l'UQAM, a souligné pour sa part qu'à sa connaissance, l'auditoire de cet imam, qui circule entre Québec et Montréal, est limité.

« Les autres imams, en général, ne le connaissent même pas », a-t-il dit en entrevue à RDI.

Pour Kathy Malas, vice-présidente du Forum musulman canadien, le discours de l'imam Hamza Chaoui est isolé et ne représente pas la majorité des musulmans de Montréal et du Québec. « Le Conseil des imams du Québec promeut les valeurs québécoises de paix et de société », a-t-elle expliqué en entrevue à l'émission 24|60.

Djemila Benhabib croit toutefois de son côté que ce type de discours n'est pas isolé dans la métropole. « J'en entends pratiquement à tous les jours, il y a de très nombreux prédicateurs à Montréal qui tiennent exactement le même discours que M. Hamza Chaoui », fait-elle valoir.

Pierre Trudel, du Centre de recherche en droit public de l'Université de Montréal, rappelle que si appeler à la haine constitue une infraction au pays, il n'est pas toujours simple de de tracer la limite entre un tel appel et des propos qui peuvent être jugés méprisants.

« En 2013, la Cour suprême du Canada a fait la distinction - qui est loin d'être facile à faire - entre l'appel à la haine et le propos qui consiste à mépriser les personnes : par exemple, préconiser que l'on supprime les droits des homosexuels, ou qu'on supprime les droits des femmes. La Cour suprême dit : " Ça, c'est une opinion qui est sans doute détestable, mais elle ne peut pas être illégale. Elle est protégée par la liberté d'expression " », expose Pierre Trudel.


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SLR et pont Champlain : l’achalandage gonflé pour favoriser un train?

Des prévisions d'achalandage gonflées? Reportage de Marie-Maude Denis

Exclusif - Radio-Canada a obtenu un rapport du ministère des Transports qui laisse entendre qu'on aurait fait des prévisions d'achalandage beaucoup trop optimistes pour justifier une technologie pour le transport sur rails sur le nouveau pont Champlain. Le rôle de Bombardier et de SNC-Lavalin dans les études de l'AMT soulève aussi des questions.

Nous avons découvert qu'à la suite d'un appel d'offres, l'Agence métropolitaine de transports (AMT) a confié pendant des années plusieurs aspects de ses études à un consortium formé notamment de Bombardier et de SNC-Lavalin, qui ont un intérêt évident à soumissionner pour obtenir le contrat.

L'ancien chef de Projet Montréal Richard Bergeron, qui siège désormais au comité exécutif de la Ville de Montréal, s'interroge.

« Comme ils [Bombardier] ont l'expertise dans toutes les technologies, comment se fait-il qu'on soit tombé sur la plus chère? » — Richard Bergeron, conseiller municipal

SLR ou métro de surface?

Contrairement au métro de surface, comme le Skytrain de Vancouver, le système léger sur rail (SLR) peut partager une voie avec d'autres modes de transport. On désigne aussi le SLR par les noms de trolleybus ou de tramway, selon l'American Public Transportation Association.

Quant au tram-train, c'est un tramway qui compte plus d'une voiture, et qui peut circuler à la fois en milieu urbain ou sur une voie qui lui est dédiée.

Le projet à l'étude par l'AMT ressemble plus à un véhicule lourd sur rail, puisqu'il prévoit des voies d'où sont exclus d'autres véhicules. Ce moyen de transport nécessite généralement des investissements plus élevés. On utilise également les termes métro de surface, trains surélevés ou encore transport rapide sur rail.

Bombardier et SNC-Lavalin nous ont répondu que c'est l'AMT qui a dicté le choix technologique, et que plusieurs fournisseurs peuvent répondre aux critères qu'ils ont recommandés. Bombardier précise qu'un comité d'experts validait la neutralité des recommandations.

Mais les spécialistes que nous avons consultés y voient une pratique inacceptable. François Pépin, ingénieur retraité de la Société de transport de Montréal (STM), fait partie du nombre.

« C'est une pratique condamnable parce qu'une firme qui va participer à la réalisation du projet éventuellement comme manufacturier du matériel roulant vend une technologie. Ces firmes-là devraient être exclues des études en amont. C'est certain que pour la population en général, il y a définitivement apparence de conflit d'intérêts », estime-t-il.

Depuis 15 ans, les gouvernements ont fourni 40 millions de dollars à l'AMT, qui à ce jour en a dépensé 22 millions pour étudier le SLR. Des études ont mis de l'avant un système calqué sur le Skytrain de Vancouver. Un métro de surface automatisé, beaucoup plus cher que des trains plus légers.

Le gouvernement lui-même a contribué à la confusion. Voici la photo que le ministère des Transports a remise aux journalistes en 2013 pour illustrer le SLR. Il s'agit du MGM CityCenter Shuttle, à Las Vegas. Un train relié par câble qui peut parcourir un maximum de 3 km, donc inutile pour traverser le pont Champlain.

« Le SLR dont on nous parle, c'est une structure, malgré son nom, qui est assez lourde. C'est un train qui devra circuler dans des voies dédiées, parfois surélevées, parfois sous terre. Donc les infrastructures qu'on devra construire pour permettre à ce SLR de circuler sont importantes. » — Jacques Roy, professeur titulaire au Département de gestion des opérations logistiques à HEC Montréal

Voici un extrait du reportage d'Enquête au sujet des différents modes de transports. Explications entre autres de l'ingénieur à la retraite François Pépin :

Pour voir la vidéo sur votre appareil mobile, cliquez ici.

93 documents d'étude et 0 train
  • Depuis 1999, Québec a consacré 40 millions de dollars - dont la moitié a été dépensée à ce jour - pour 93 documents d'étude, dont 59 à l'Équipe SLR métropolitain, un consortium formé notamment de Bombardier et de SNC-Lavalin.
  • La dernière étude de l'AMT, réalisée par AECOM en 2013 et rendue publique par La Presse en 2014, précise que son « mandat se situe ainsi au niveau des études préparatoires, en amont des études d'avant-projet ».

Des prévisions d'achalandage surestimées

Au-delà du conflit d'intérêts potentiel et du choix de la technologie, on peut se demander si l'AMT a surestimé l'achalandage pour justifier un métro de surface. Une étude de 2013, commandée par l'agence de transports, prédit que d'ici 2061, le nombre d'usagers du transport en commun va plus que doubler avec un SLR sur le pont Champlain.

« Pour prendre une image très simple, si on double l'achalandage du transport collectif actuellement, c'est la moitié des usagers, ben il n'y aura plus personne en auto sur le pont. C'est très surprenant. » — François Pépin, ingénieur retraité de la STM

Or, le ministère des Transports du Québec a fait examiner cet automne les prévisions de l'AMT par un comité d'experts indépendants. Le verdict est sans appel. « Nous estimons que le scénario de de­mande optimiste mis de l'avant par l'AMT [...] n'est pas réalisable, et que le scénario conservateur est probablement surévalué. » Les experts concluent que certaines études de l'AMT « visent à entériner un choix technologique ».

La conclusion de leur rapport est accablante : les prévisions d'achalandage de l'AMT « ne peuvent même pas permettre de prendre une décision éclairée sur le choix du mode de transport à privilégier sur le pont Champlain ».

Ne manquez pas la version intégrale de ce reportage à 21 h ce soir à l'émission Enquête sur ICI Radio-Canada Télé.


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Lundqvist fait une erreur, pas Price

Il suffisait d'un seul faux pas et il s'est finalement produit en faveur du Canadien de Montréal, jeudi.

Max Pacioretty a profité d'une largesse d'Henrik Lundqvist et le Tricolore a prévalu 1 à 0 face aux Rangers, à New York.

Pacioretty a signé son 22e filet à 15:43 au troisième vingt, d'un tir des poignets en apparence inoffensif, à partir de plus haut que le cercle gauche. Dale Weise venait de lui refiler la rondelle.

Avec 1:20 au cadran et Lundqvist qui était rentré au banc, Pacioretty a manqué une occasion de doublé quand son tir a touché le poteau.

Carey Price a bloqué 24 tirs dans la victoire. Son troisième blanchissage de la saison a permis au Canadien de remporter un quatrième match de suite.

La troupe de Michel Therrien affiche par ailleurs le meilleur rendement à l'étranger parmi les équipes de l'Est (15-8-1).

Lundqvist a repoussé 25 rondelles pour les Rangers, qui amorçaient un séjour de quatre matchs au Madison Square Garden.

Brendan Gallagher avait pris un bon tir des poignets en début de troisième vingt, après s'être amené avec conviction sur le flanc droit. Lundqvist a toutefois réussi l'arrêt avec son épaule gauche.

Price a été occupé quelques instants plus tard. Il a bloqué un tir de loin de Derek Stepan, puis il était au bon endroit quand Martin St-Louis a frappé le rebond au vol. En milieu de période, Lars Eller a bifurqué à gauche pour se donner de l'espace et y aller d'un tir frappé de qualité.
St-Louis a plus tard repéré Stepan avec une longue passe transversale, mais le tir de ce dernier a raté la cible.

Les New-Yorkais n'ont pas relâché la pression pour autant. Sur un trois contre deux avec six minutes à jouer, Derick Brassard a laissé filer une chance en or sur un rebond, à la suite d'un tir de Rick Nash.

Jesper Fast a obtenu la première chance de marquer des Rangers après cinq minutes au premier vingt, mais Price a repoussé son tir sur réception de l'enclave. Le CH a obtenu un avantage numérique à mi-chemin de l'engagement (Mats Zuccarello, pour avoir retenu), mais on n'a pas vraiment su installer l'attaque.

Avec cinq minutes au cadran, une dispute entre P.K. Subban et Chris Kreider a amené ce dernier à lâcher les gants. Les deux ont été envoyés au cachot et lors du quatre contre quatre, Price a dû être très vigilant pour contrer Dan Girardi à sa gauche.

Avec deux minutes à écouler à la période, Weise et Pacioretty ont initié une belle séquence pour le Canadien, menaçant le filet adverse au moins deux fois. Weise a notamment été frustré à bout portant par la jambière gauche de Lundqvist; sur la reprise, une image fixe laissait croire que la rondelle pourrait avoir franchi la ligne par si peu. Les officiels à Toronto ont étudié la séquence et ont conclu qu'il n'y avait pas matière à renverser la décision de départ, qui n'accordait pas de but.

Avec une quinzaine de secondes à jouer, Lundqvist a été brillant de la mitaine sur un tir des poignets de Pacioretty.


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Le Conseil du patronat trouve que le français prend trop de place dans la politique d’immigration

Les candidats à l'immigration ne devraient pas être contraints de maîtriser le français pour s'installer au Québec, a plaidé le Conseil du patronat (CPQ), jeudi, aux consultations en vue de revoir les politiques d'immigration.

En commission parlementaire en après-midi, le président du CPQ, Yves-Thomas Dorval, a mis en garde le gouvernement contre des exigences linguistiques trop élevées qui priveraient le Québec de la richesse de la diversité.

« Cela va un peu trop loin, a-t-il dit en entrevue après sa comparution. Le français ne devrait pas être le seul critère ».

Devant les parlementaires, M. Dorval a reconnu que le français est un sujet « extrêmement délicat » et que « les choses doivent se faire en français au Québec ». Toutefois, miser sur une « maîtrise trop poussée » du français, au détriment de la qualification professionnelle, limiterait le bassin de recrutement des entreprises et appauvrirait la diversité de la société.

« Si on se limite à la maîtrise du français, on limite nos bassins d'immigration à seulement certains pays, et à ce moment-là, on rate la richesse de la diversité pour une société », a-t-il expliqué au cours du point de presse.

Le porte-parole péquiste en matière d'immigration, Maka Kotto, lui a du reste fait remarquer que, déjà, deux immigrants sur cinq ne parlent pas un mot de français à leur arrivée au Québec.

Le président du CPQ préconise plutôt un critère tel que la volonté d'apprendre le français, ou la connaissance de base du français, plutôt que la maîtrise de la langue. L'État devrait donc miser sur l'amélioration de services de francisation.

« La possibilité pour un immigrant d'apprendre le français, ça, c'est une nécessité. C'est une nécessité pour le Québec d'offrir (...) des services d'accompagnement, d'enseignement (du français), pour ne pas être trop restrictif », a dit M. Dorval.

Et qui plus est, la connaissance de l'anglais devrait aussi être reconnue comme un atout, car ceux qui maîtrisent les deux langues réussissent mieux dans leur carrière, a-t-il fait valoir.

« L'anglais ne devrait pas être vu comme une menace », a-t-il dit.

La CSQ rappelle la raison d'être du pouvoir québécois en immigration

La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) a pour sa part défendu un point de vue diamétralement opposé. Il ne faut pas exiger moins de français, mais en exiger au moins autant, donc pas question d'assouplir ce critère, a défendu la présidente de la CSQ, Louise Chabot.

Elle a rappelé que c'est justement au nom de son caractère distinctif, du fait français, que le Québec a rapatrié une partie des pouvoirs en immigration du gouvernement fédéral en 1990.

« Pour nous, c'est impensable de mettre la pédale douce, a-t-elle dit en entrevue avant la comparution de la CSQ. Ce n'est pas l'immigration qui est un apport, c'est beaucoup plus les politiques familiales. L'immigration devient un apport dans une société en français, sinon on va se faire harakiri nous-mêmes ».

Vers une canadianisation du modèle québécois?

En outre, Mme Chabot a exprimé son inquiétude devant la volonté manifestée par la ministre de l'Immigration, Kathleen Weil, de se rapprocher du modèle mis en place par le gouvernement fédéral.

« On semble vouloir canadianiser la nouvelle politique d'immigration en axant davantage (la sélection) sur les besoins du marché du travail, a dit la présidente de la CSQ. On ne dit pas que ce n'est pas important, mais il ne faudrait pas diminuer » l'importance des autres critères.

La ministre n'a en effet pas caché son intention de mettre l'accent sur l'économie, par une meilleure adéquation entre le recrutement des immigrants et les besoins de main-d'oeuvre. La clé: dénicher les candidats ayant le bon profil pour occuper les emplois vacants. En cela, Québec s'inspirera d'Ottawa.

Mais par ailleurs, elle a indiqué que tout est sur la table: notamment, le modèle fondé sur l'interculturalisme, un concept qui devra être mieux défini et « compris » par la population, le nombre d'immigrants accueillis chaque année, le mode de sélection, les pays privilégiés, l'importance accordée à la connaissance du français à l'arrivée, les cours de francisation, la reconnaissance des compétences acquises à l'étranger, la régionalisation et le partage de valeurs communes.

La consultation publique sur la future politique d'immigration - l'actuelle politique date de 25 ans - a débuté mercredi à l'Assemblée nationale. Une cinquantaine d'intervenants y défileront au cours des prochaines semaines. Suivra une autre consultation plus spécifique sur deux aspects délicats du dossier: les volumes et les bassins démographiques.

En clair, il s'agit de déterminer le nombre d'immigrants qu'on souhaite accueillir chaque année et leur provenance.

Chaque année, entre 50 000 et 55 000 étrangers (51 959 en 2013) s'installent au Québec. L'Afrique - au premier chef le Maghreb - constitue le principal bassin de recrutement. De 2009 à 2013, un immigrant sur cinq (21 %) provenait d'Algérie ou du Maroc.

Au terme de ces consultations, la ministre produira sa nouvelle politique, qui sera accompagnée d'un plan d'action.


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Mission canadienne en Irak : la guerre des mots aux Communes

Written By Unknown on Kamis, 29 Januari 2015 | 14.19

La mission en Irak au coeur des débats : reportage d'Emmanuelle Latraverse

Le premier ministre Stephen Harper exploite la mission contre le groupe armé État islamique (EI) en Irak à des fins de « propagande », accuse le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Thomas Mulcair.

Le ton était incisif lors des échanges en Chambre à la période des questions, mercredi, alors que le chef conservateur est allé jusqu'à insinuer que les néo-démocrates regrettaient les pertes humaines essuyées par le camp adverse.

« Je sais que l'opposition trouve que c'est une chose terrible que nous nous attaquions aux djihadistes. Je sais qu'ils croient que c'est une chose terrible que certains de ces djihadistes aient été tués lorsque l'armée canadienne a tiré sur eux. » — Stephen Harper en réponse à une question de Thomas Mulcair

Ces railleries, combinées à la mise en ligne d'une vidéo à forte teneur patriotique sur la chaîne privée du premier ministre, ont fait sortir M. Mulcair de ses gonds.

« Moi, ce que je trouve terrible, c'est que Stephen Harper soit en train d'utiliser l'argent des contribuables pour faire de la propagande pour sa guerre sur sa fameuse chaîne 24/7. C'est une honte que M. Harper soit en train de faire ça.  » — Thomas Mulcair en point de presse

Dans la vidéo en question, intitulée « Le Canada reste fort et libre », défilent des images d'avions de chasse et de soldats entrecoupées de discours du premier ministre dans lesquels ce dernier parle de la menace que représente le groupe EI.

« De notre point de vue, ce que le premier ministre est en train d'essayer de faire, c'est de changer de chaîne pour qu'on ne regarde pas le vrai problème ici, parce que le vrai problème, tout le monde le reconnaît, c'est que Stephen Harper a menti aux Canadiens », a martelé le chef du NPD.

Front commun contre Harper

L'opposition a continué à taper sur le clou irakien, mercredi, accusant le gouvernement de maintenir un flou inacceptable sur la nature de la mission militaire dans laquelle le Canada est engagé.

Néo-démocrates et libéraux multiplient les salves contre les troupes de Stephen Harper depuis qu'il a été révélé que les forces armées se sont retrouvées sur la ligne de feu en accompagnant les forces irakiennes sur le terrain, au sol.

Ils accusent le premier ministre d'avoir induit la population en erreur en ayant présenté l'opération canadienne comme une mission de conseil et d'assistance.

Les conservateurs balaient ces accusations du revers de la main et parlent d'une simple « évolution » de la mission.

« Les militaires canadiens, qui obéissent aux ordres de leurs commandants, remplissent la mission que les Canadiens et le Parlement leur ont confiée », a lancé mardi le premier ministre Harper lors de la période des questions aux Communes.

« Devinez quoi? S'ils sont la cible de tirs, ils vont répliquer, et s'ils tuent quelques terroristes de l'ÉIIL (l'ancien nom du groupe État islamique), les Canadiens n'y verront rien de mal », a-t-il ensuite lâché, déclenchant un tonnerre d'applaudissements dans les banquettes conservatrices.

La transparence sur le coût de la mission

Mais il n'y a pas seulement la question de la nature de ce déploiement militaire qui chicote l'opposition officielle; il y a aussi celle de la facture, dont le gouvernement ne veut pas préciser le montant.

« La population canadienne, selon (le gouvernement), n'a pas le droit de le savoir tant que (la mission) ne sera pas terminée. Eh bien, ce n'est pas correct », a tonné mercredi Jack Harris, porte-parole du NPD en matière de défense.

Il a fait remarquer que d'autres pays faisant partie de la coalition qui mène la lutte contre le groupe armé EI, dont les États-Unis et l'Australie, rendent pourtant publiques ces informations.

« Est-ce que c'est ça, le respect qu'ils ont pour le Parlement? Absolument pas. C'est troublant et choquant », a déploré M. Harris, qui avait acheminé une question écrite au ministre de la Défense, Rob Nicholson, pour lui demander de dévoiler la facture de la mission.

Le chef libéral Justin Trudeau abonde dans le sens des néo-démocrates et accuse le gouvernement de manquer de transparence.

« Je trouve que ce gouvernement se devrait de parler ouvertement de combien c'est en train de coûter au Trésor public.  » — Justin Trudeau

Le ministre Nicholson a déclaré mardi en Chambre que les montants associés au déploiement des forces canadiennes en Irak étaient déjà prévus dans le budget, et que tous les coûts supplémentaires y seraient indiqués.

Son attachée de presse, Johanna Quinney, a écrit mercredi dans un courriel envoyé à La Presse Canadienne qu'il y aurait « des coûts progressifs à cette mission comme pour n'importe quelle mission ».

Elle n'a pas expliqué pour quelle raison le gouvernement refusait de dévoiler à combien se chiffraient les dépenses, se contentant de signaler que les « coûts réels » de l'opération seraient révélés par l'entremise des « mécanismes parlementaires existants ».


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Comment lutter contre la radicalisation? La France se tente sur le terrain du web

Trois semaines après les attentats meurtrier contre le siège de Charlie Hebdo et l'épicerie Hyper Cacher à Paris, le gouvernement français lance une campagne contre la propagande djihadiste sur Internet.

Le site web Stop-djihadisme a donc été mis en ligne, mercredi, mettant de l'avant une vidéo visant à déconstruire le discours des radicaux qui tentent de recruter des jeunes en ligne.

Avec cette vidéo, le gouvernement tente de les dissuader de venir grossir les rangs d'organisations comme le groupe armé État islamique. Le gouvernement reprend les images et le discours des djihadistes, en y opposant un point de vue différent, un peu sous forme de mythes et réalités.

« Ils te disent : " Sacrifie-toi à nos côtés, tu défendras une juste cause ". En réalité, tu découvriras l'enfer sur terre et tu mourras seul, loin de chez toi », peut-on lire sur fond d'images-chocs.

Reprenant à répétition la même formule, la vidéo s'attaque à d'autres aspects du discours des recruteurs. « Ils te disent : " Rejoins-nous et viens aider les enfants syriens ». En réalité, tu seras complice du massacre de civils ». Ou encore, aux filles à qui l'ont promet d'aller « fonder une famille avec un [de nos] héros », on répond qu'en réalité, elles élèveront leurs enfants « dans la guerre et la terreur ».

Outre la vidéo présentée en ouverture, le site web fournit différentes informations sur la menace terroriste, ou encore sur la propagande djihadiste. La plate-forme vise non seulement les jeunes, mais également les familles, qui peuvent notamment lire sur les façons de repérer les signes de radicalisation.

La France estime qu'environ 1300 de ses ressortissants sont actuellement concernés par des filières djihadistes en Syrie et en Irak.

Un moyen de lutte efficace?

À la suite de la mise en ligne du site et de la vidéo par le gouvernement français, plusieurs s'interrogent sur l'efficacité de telles méthodes. Anne-Marie Dussault a interrogé Nicolas Henin, journaliste et ex-otage de l'État islamique, sur le sujet dans le cadre de l'émission 24|60.

« Toute construction de contre-discours est très difficile, puisque tout sera très vite démonté », explique Nicolas Henin.

« J'ai plutôt l'impression que cela n'a pas été trop mal fait. On n'a pas eu peur notamment d'utiliser leurs images, on n'a pas eu peur d'utiliser leurs promesses », affirme-t-il toutefois.

« Il faut avant tout lutter contre l'image que le djihad, c'est cool, c'est sympa. Il faut montrer que ce sont des crimes, que c'est pénible, et que ça détruit les pays qui sont concernés. » — Nicolas Henin

Pour Nicolas Henin, si l'on voulait pousser la logique jusqu'au bout, le message de lutte contre la propagande djihadiste devrait être véhiculé par les gens qui parlent le plus directement aux jeunes, comme les animateurs d'émissions jeunesse, les joueurs de foot ou encore les chanteurs.

Le spécialiste en affaires policières Stéphane Bethomet croit pour sa part que même si quelques ajustements pourraient s'avérer nécessaires, notamment quant à la longueur de la vidéo, l'initiative est louable.

« Pour moi, ce qu'il faut saluer d'abord, c'est une approche différente de ce qui a été fait jusqu'à maintenant : on se place sur le plan du dialogue, sur le plan de l'échange et du contre-argumentaire », souligne-t-il à Anne-Marie Dussault.

Jocelyn J. Bélanger, professeur au département de psychologie de l'UQAM, croit également qu'il s'agit d'un pas dans la bonne direction.

« Je crois que cette vidéo est pertinente puisqu'elle " déglorifie " le terrorisme, la violence, le radicalisme, chose qui est importante, car lorsqu'on a une quête de sens, on peut l'assouvir en devenant un héros », expose-t-il.

Un nouveau moyen pour lutter contre la propagande djihadiste

MM. Berthomet et J. Bélanger s'entendent toutefois pour dire qu'au-delà d'une telle initiative, il faut s'attaquer aux causes profondes de la radicalisation.

« Il semble que les argumentaires comme ça ne soient pas vraiment pertinents, nuance toutefois le professeur en psychologie, parce qu'ils ne viennent pas chercher la motivation sous-jacente à la radicalisation. Et on sait que [cette motivation] c'est une quête de sens, ce n'est pas une idéologie ».

Stéphane Berthomet croit également que d'autres moyens doivent être mis de l'avant pour aider les jeunes en quête de sens.

« En dehors de la vidéo où on va dire : " On te manipule de l'autre côté du spectre ", nous, de notre côté, qu'est-ce qu'on peut faire pour toi, qu'est-ce que nos sociétés vont pouvoir t'apporter? », sont les questions auxquelles M. Berthomet croit que le gouvernement doit maintenant répondre.


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Allégations de corruption contre Bombardier en Corée du Sud

Allégations de corruption contre Bombardier en Corée du Sud : reportage de Marie-Maude Denis

Exclusif - Alors que le projet de SLR sur le pont Champlain est plus que jamais dans l'actualité au Québec, Radio-Canada a appris que des allégations de corruption visent Bombardier dans un projet de train en Corée du Sud. Un train qui s'est avéré être un éléphant blanc, et qui a criblé Yongin de dettes.

Avec ses 950 000 habitants, Yongin n'est que la 12e ville en importance en Corée du Sud. Pourtant, cette banlieue de Séoul dispose d'un métro aérien qui ferait l'envie des grandes métropoles. Un train qui, faute de passagers, n'est composé que d'une seule voiture.

« Au début, on pensait que ce serait un métro, mais le train léger de Yongin n'a qu'une seule voiture, alors on pourrait dire que c'est comme un autobus », ironise Hyun Geun Taek, un avocat qui a intenté un recours judiciaire au nom des citoyens de Yongin, pour que les responsables du projet rendent des comptes.

La suite de notre enquête demain. Savons-nous tout de la pertinence d'un projet de SLR sur le pont Champlain? L'investissement en vaudrait-il vraiment la peine?

Sur place, notre équipe a découvert que le projet en partenariat public-privé a plombé les finances de la Ville. En incluant l'entretien, le train - appelé Everline - pourrait coûter plus de 3,5 milliards de dollars sur 30 ans aux contribuables.

C'est un consortium mené par Bombardier qui a convaincu la Ville d'opter pour cette technologie. Une décision largement basée sur une prévision de 183 000 passagers par jour faite par des fonctionnaires de l'Institut des transports. Or, à la mise en service du train, il y avait 16 fois moins de passagers que prévu, soit moins de 10 000 par jour.

« C'était un achalandage complètement gonflé. On peut même dire que c'est une farce. » — Yoo Jin-sun, conseillère municipale

L'achalandage a augmenté à 20 000 passagers par jour l'automne dernier, selon Bombardier, ce qui est encore sept fois moins que prévu.

Allégations de corruption

L'Unité spéciale d'enquête, l'équivalent coréen de notre Unité permanente anticorruption (UPAC), a enquêté sur ce projet réalisé en PPP. Leur rapport, que nous avons obtenu, soutient que Bombardier a offert des cadeaux et des voyages aux fonctionnaires qui ont recommandé sa technologie. Les élus de la ville de Yongin n'étaient pas en reste.

« Entre 2003 et 2005, Bombardier a payé trois voyages au Canada à 37 personnes. Billets d'avion en classe affaires, golf, tourisme et hôtels luxueux. Dix-huit d'entre elles étaient membres du conseil municipal de Yongin. » — Hyun Geun Taek, avocat

L'Unité spéciale d'enquête qualifie la situation de corruption. Mais le vice-président pour l'Asie du Nord de la Division Systèmes chez Bombardier, le Québécois Serge Bisson, rejette complètement cette allégation.

« En fait, ce n'était pas un voyage d'agrément. [...] Il y a des besoins de convaincre ces gens-là que la technologie fonctionne bien », dit-il pour justifier les voyages offerts aux élus et aux fonctionnaires. « Si c'était de la corruption, ils nous auraient poursuivis », fait valoir Serge Bisson.

L'enquête avance aussi que Bombardier aurait constitué un fonds clandestin de 2 millions de dollars pour Kim Hak-pil, son représentant en Corée du Sud, qui est citoyen canadien. Une somme qui aurait servi à faire du lobbying pour d'autres projets en Corée. Ce que nie Serge Bisson.

« Ce que je sais, c'est qu'on n'a pas fait de paiements illicites, on n'a pas payé de pots-de-vin. » — Serge Bisson, vice-président pour l'Asie du Nord de la Division Systèmes chez Bombardier

Aucune accusation contre Bombardier n'a été portée dans cette affaire en raison de l'expiration des délais pour poursuivre, selon ce que l'Unité spéciale d'enquête écrit dans son rapport. Serge Bisson pense de son côté que c'est carrément par manque de preuve.

Un éléphant blanc

Au-delà des allégations de corruption, c'est le fardeau financier qui résulte du train qui choque les gens que nous avons rencontrés à Yongin.

« Ce sont les citoyens de Yongin qui sont victimes de la réduction des budgets dans l'éducation, la culture et l'aide sociale. » — So Chi-young, un autre conseiller municipal

« Nous offrions le chauffage dans les centres communautaires pour les personnes âgées. Cette année, c'est coupé », cite-t-il en exemple de compression budgétaire.

Le parlementaire Kim Minki va encore plus loin. « C'est une arnaque à la limite de la légalité, c'est ce que je pense. »

Alors que la Ville de Yongin coupe dans les programmes sociaux pour payer sa dette, Bombardier tire encore profit du train. La Ville lui verse environ 26 millions de dollars par année pour le contrat de gestion et d'entretien. Un contrat qui pourrait s'étendre sur 30 ans.


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Une nouvelle loi fédérale criminalisera la promotion du terrorisme

Le gouvernement fédéral déposera vendredi une loi qui rendrait criminelle l'incitation à commettre des attaques terroristes.

Selon les informations obtenues par La Presse Canadienne, le gouvernement prévoit créer une nouvelle disposition dans le Code criminel pour punir les extrémistes qui encourageraient les autres à perpétrer des attentats terroristes.

Selon une source gouvernementale, les attaques du mois d'octobre au pays ont prouvé qu'une telle mesure était nécessaire.

La nouvelle clause ne s'appliquerait toutefois pas à la simple apologie du terrorisme. Par exemple, une personne qui publierait sur Internet des images d'une explosion ne serait pas arrêtée. Mais si ladite vidéo appelait à mener une attaque semblable au Canada, il s'agirait là d'un acte criminel.

« Le critère à appliquer sera: est-ce que cela encourage ou promeut le terrorisme ou un acte terroriste? », a précisé la source, qui a requis l'anonymat.

Empêcher de nouveaux Zehaf-Bibeau

Le 22 octobre dernier, le tireur Michael Zehaf-Bibeau a abattu le caporal Nathan Cirillo, qui était devant le Monument commémoratif de guerre du Canada, à Ottawa. Il s'était ensuite rendu à l'édifice du Centre du Parlement, où il est finalement mort sous les balles des forces de sécurité.

Le gouvernement croit que M. Zehaf-Bibeau avait lu plusieurs messages incendiaires sur Internet qui lui avaient fourni des conseils pour mener de telles attaques avant qu'il ne passe à l'action, a ajouté le représentant du gouvernement.

La loi devrait aussi prévoir de nouvelles procédures quant à la liste d'interdiction de vol du Canada afin de permettre aux autorités d'empêcher plus facilement un présumé terroriste d'embarquer dans un avion.

Le gouvernement voudrait aussi abaisser le seuil pour imposer un mandat de paix (ordonnance qui contraint une personne à respecter certaines conditions), ce qui amènera les policiers à contrôler davantage les déplacements des suspects.

Deux jours avant l'attaque au Parlement, Martin Couture-Rouleau avait fauché avec sa voiture l'adjudant Patrice Vincent à Saint-Jean-sur-Richelieu.

La GRC connaissait M. Couture-Rouleau - qui avait vraisemblablement des liens avec des djihadistes - depuis des mois. On lui avait d'ailleurs confisqué son passeport alors qu'il tentait de se rendre en Turquie, où il aurait probablement combattu aux côtés de groupes extrémistes.

Les agents n'avaient toutefois pas assez de preuve pour l'arrêter ou le surveiller davantage.

Empêcher la propagation du message

Le ministre d'État au multiculturalisme, Tim Uppal, a pour sa part affirmé qu'il souhaitait que les autorités puissent empêcher les messages venant d'individus radicalisés de se rendre vers les jeunes par le biais d'Internet ou, au moins, qu'elles puissent les retracer. 


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Williams contre Sharapova en finale à Melbourne

Serena Williams et Maria Sharapova ont remporté leur demi-finale aux Internationaux d'Australie, jeudi, et se disputeront le titre samedi.

Williams a mis fin au beau parcours de sa compatriote américaine Madison Keys, 19 ans, qui s'était invitée pour la première fois dans le carré d'as d'un tournoi majeur. Elle a réglé le match en deux manches de 7-6 (7/5) et 6-2.

Accrochée en première manche, la numéro un mondiale a accéléré la cadence des échanges avec sa force de frappe. Keys n'a pu la suivre, mais elle s'est battue jusqu'à la fin en sauvant huit balles de match.

« Cela a été très difficile dans la première manche, a dit Williams. Elle a vraiment très bien joué. Il fallait être forte mentalement pour s'en sortir. »

Sharapova, 2e tête de série et tombeuse d'Eugenie Bouchard, a quant à elle vaincu sa compatriote Ekaterina Makarova (no 10) 6-3 et 6-2 dans une demi-finale asymétrique, un peu à l'image de son tournoi.

« Ç'a été un parcours étrange pour se rendre jusqu'en finale, mais je suis contente, a déclaré Sharapova, qui participera à une 10e finale du grand chelem. Je suis venue de l'arrière dans quelques affrontements. Je sens qu'on m'a donné une deuxième chance. Je dois en profiter. »

Les chiffres favorisent Williams

Williams, qui visera samedi un 19e titre en grand chelem, part favorite. Elle n'a pas perdu contre Sharapova depuis 2004, forte d'une séquence de 14 victoires contre sa rivale russe.

Elle a aussi remporté les cinq finales qu'elle a disputées à Melbourne, la dernière en 2010.

Melbourne a aussi été bonne pour Sharapova. Elle y a remporté en 2008 le troisième de ses cinq titres majeurs. La Russe est aussi invaincue en 2015 et surfe sur son succès au tournoi de Brisbane.

Robillard-Millette éliminée

La Québécoise Charlotte Robillard-Millette a arrêté son chemin en quarts de finale du tournoi junior des Internationaux d'Australie.

La joueuse originaire de Blainville a baissé pavillon en deux manches de 6-2 contre la Slovaque Tereza Mihalikova.

Robillard-Millette, âgée de 16 ans, n'a réussi que 10 coups gagnants contre 24 pour son adversaire. Elle a aussi commis 28 fautes directes. La Québécoise a réussi à briser le service de son adversaire à une occasion, tandis que la Slovaque l'a fait à cinq reprises.

Il s'agissait de son premier tournoi majeur.


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Montréal, terre d'accueil pour des survivants de l'Holocauste

Written By Unknown on Rabu, 28 Januari 2015 | 14.19

Montréal, terre d'accueil

Montréal est la troisième ville, après Tel-Aviv et New York, à avoir accueilli le plus grand nombre de survivants de l'Holocauste. Thomas Strasser et Ted Bolgar sont tous deux arrivés dans la métropole en 1948 : le premier a survécu aux ghettos de Budapest, l'autre est passé par Auschwitz.

Quelque 9000 survivants de l'Holocauste se sont établis à Montréal après la Seconde Guerre mondiale. En 1950, ils représentaient de 20 % à 25 % des juifs de Montréal.

Selon Pierre Anctil, professeur d'histoire à l'Université d'Ottawa, beaucoup de survivants se sont tournés vers Montréal parce qu'il y avait une communauté de langue yiddish bien établie.

« Ces gens-là ne parlaient ni anglais, ni français, pour la très grande majorité, alors ils se sont sentis reçus, ils se sont sentis encadrés », explique-t-il.

Thomas Strasser, survivant des ghettos de Budapest

Thomas Strasser a perdu toute sa famille dans les camps de concentration. Sa mère est morte à Auschwitz, son père à Mauthausen. 

Il conserve de ce passé lointain deux photos de passeport de ses parents, qu'il garde toujours précieusement sur lui. 

Il y a plus de 65 ans, il est arrivé seul et orphelin à Montréal.

« Je ne voulais plus rester en Europe, j'y avais perdu toute ma famille. J'ai perdu le goût de rester dans ma ville, dans mon pays. » — Thomas Strasser

Ted Bolgar, survivant d'Auschwitz

Aujourd'hui âgé de 90 ans, Ted Bolgar a survécu au ghetto, à cinq camps de concentration et à la marche de la mort.

Lui aussi a voulu quitter l'Europe, et a été accueilli au Canada.

Presque tous les jours, Ted Bolgar vient au Musée commémoratif de l'Holocauste à Montréal.

Il est retourné 13 fois à Auschwitz. « La différence est que cette fois, j'ai un billet de retour », raconte-t-il avec philosophie.


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Malaise dans la circonscription de la députée « fantôme » Sana Hassainia

Les révélations sur le manque d'assiduité au travail de la députée fédérale Sana Hassainia suscitent la consternation, particulièrement dans sa circonscription de Verchères-Les Patriotes. Le malaise est perceptible chez plusieurs élus locaux qui étaient bien au fait de la situation, sans pour autant l'avoir dénoncée.

« Scandale », « intolérable », le député provincial de Verchères, Stéphane Bergeron a été l'un des premiers à réagir à la publication des absences quasi permanentes de la députée indépendante. Il faut dire que ces révélations ne sont pas une surprise pour lui : « Ça fait quatre ans que j'espère qu'un journaliste s'intéresse à cette situation », avoue-t-il.

«  Ruth Ellen Brosseau était à Las Vegas lors des dernières élections. Et bien nous, dans la circonscription, on a l'impression que la nôtre y est toujours. » — Le député provincial de Verchères Stéphane Bergeron

Le député péquiste, ancien élu fédéral du Bloc, raconte que plusieurs organismes communautaires du comté n'invitent même plus la députée Hassainia à leurs événements, « parce qu'elle ne vient pas, elle ne répond même pas ». Des citoyens téléphonent même au bureau du député provincial pour régler des dossiers de juridiction fédérale.

Une ancienne employée de circonscription de Sana Hassainia nous a raconté que celle-ci avait plusieurs fois refusé de faire part à un ministre d'un dossier de citoyen en répondant qu'elle n'avait pas le temps et que c'était inutile puisque ça ne mènerait à rien.

  • Salaire de base d'un député fédéral à Ottawa : 163 000 $
  • Salaire de base d'un député provincial à Québec : 88 000 $

Les maires de la circonscription hésitent à commenter

Le malaise est perceptible chez plusieurs maires des 11 villes de la circonscription. Ceux de Varennes et Verchères n'ont pas répondu à nos demandes d'entrevue. La mairesse de Sainte-Julie, Suzanne Roy, également présidente de l'Union des municipalités du Québec, a même refusé notre demande. « Elle ne fera pas de commentaire », nous a répondu son attachée de presse, Julie Martin.

Rencontré en personne, le maire suppléant de Contrecoeur, Mario Gervais, nous a d'abord dit ne pas être au fait de la situation : « Quand on ne connaît pas le dossier, c'est difficile de se prononcer ». Puis, il avoue : « J'étais quand même un petit peu au courant, on ne vit pas dans une bulle ».

Des citoyens veulent réagir

Sur le stationnement du Costco de Boucherville, Réjean remonte dans sa voiture où il a entendu le reportage à la radio de Radio-Canada. « C'est un peu choquant, d'autant plus que ces gens-là sont payés pour nous représenter. Ce n'est pas comme si c'était des bénévoles ». 

Sa conjointe Line précise que le couple vit proche du bureau de circonscription de Sana Hassainia à Varennes : « On ne l'a jamais croisée ».

« Je me suis dit qu'à chaque fois que je vais passer près de son bureau, je vais aller cogner à la porte, voir si elle est là. C'est ce que je me promets. » — Line, une citoyenne de Varennes, dans la circonscription de Sana Hassainia

La députée pose une question à la Chambre des communes

Quelques heures après la publication de notre reportage, la députée indépendante a fait une rare intervention au Parlement. Elle s'est adressée au gouvernement pour parler du cas du blogueur saoudien Raïf Badawi. L'an dernier, elle s'est ainsi levée huit fois en Chambre pour intervenir lors des débats.


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« L'équilibre budgétaire est à nos portes », annonce Couillard

Le reportage de Martine Biron

C'est un premier ministre plutôt triomphaliste qui a rencontré les journalistes en après-midi. Tout en annonçant l'atteinte prochaine de l'équilibre budgétaire, Philippe Couillard a laissé entendre que pour y parvenir, de nouvelles compressions ne sont pas nécessaires.

Le chef du PLQ a exprimé plusieurs motifs de satisfaction, dont « le contrôle des dépenses », « l'hémorragie enfin contrôlée » et « l'inversion de la tendance de l'emploi », même s'il a convenu qu'en la matière, les résultats sont encore insuffisants.

À ces bonnes nouvelles s'ajoutent les chantiers déjà engagés - comme le Plan Nord, la stratégie maritime et le plan de développement du tourisme - qui, de l'avis du premier ministre, contribueront à l'embellie économique de la province.

« Ce sera la session du retour à l'équilibre budgétaire, après six déficits consécutifs. » — Philippe Couillard

L'objectif demeure le retour à l'équilibre budgétaire. Et, pour ce faire, la « quasi-totalité du travail a été réalisé », a indiqué M. Couillard qui a précisé que les « solutions sont déjà connues ». Autrement dit, plus besoin de recourir à de nouvelles coupes budgétaires ou hausses de taxes, en dehors de celles précédemment annoncées.

Mais où le gouvernement puisera-t-il le milliard restant pour équilibrer son budget? « Il est quasi totalement identifié », a répondu le premier ministre, fier d'annoncer que « l'équilibre budgétaire est à nos portes ».

Les éventuels surplus seront consacrer au contrôle de la dette et la diminution du fardeau fiscal des contribuables, « en priorisant la taxe santé », a poursuivi le premier ministre.

Pour parvenir à l'équilibre budgétaire, le gouvernement Couillard a dû prendre des mesures controversées, dont certaines en contradiction avec les engagements électoraux des libéraux, comme la fin du tarif unique en garderie.

Le gel salarial des fonctionnaires, le retrait de 300 millions de dollars du budget des municipalités et les coupes de 600 millions dans le réseau de la santé sont parmi les autres décisions décriées.

Par ailleurs, Philippe Couillard n'est pas impressionné outre mesure par les menaces des syndicats qui promettent un « printemps chaud » pour protester contre ses compressions. Il a souligné que leurs « demandes irréalistes » sont loin des capacités de payer des Québécois et risquent de faire « exploser le déficit ».

L'aide sociale en révision

Le premier ministre a confirmé que le programme d'aide sociale est en révision pour consacrer le principe de l'« équité ». Il faut, a-t-il dit, qu'il soit plus attrayant de passer de l'aide sociale à un emploi au salaire minimum, sans fournir plus détails sur la réforme en cours. 


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Le Canadien l'emporte difficilement 3-2 contre les Stars de Dallas

Les faits saillants avec Guy Daoust et les échos avec Diane Sauvé

Carey Price, en pleine possession de ses moyens, a bloqué 40 des 42 tirs des Stars 

1ere période

Les Stars de Dallas sont parmi les équipes les moins solides en défense, une réalité corroborée par le début du match. À la 2e minute, Alex Galchenyuk a obtenu la première véritable occasion mais sans pouvoir battre Kari Lehtonen.

La pression s'est ensuite accentuée et les efforts tricolores n'ont été récompensés qu'avec l'intervention d'un coup du sort. Alexei Emelin ne voulait que pousser prudemment la rondelle dans le coin de la patinoire, mais un bond capricieux enchaîné par une déviation malheureuse de Cody Eakin lui a donné son 2e but cette saison. C'était 1-0 Montréal.

Un revirement du même Emelin a ensuite failli coûté cher. Le tir du dangereux Tyler Seguin a heurté la tige.

À mi-chemin, sur un dégagement-passe de Nathan Beaulieu, Galchenyuk a offert le meilleur numéro de la période. Il a totalement bafoué le défenseur Jordie Benn avant de loger un magnifique revers dans les mailles derrière Lehtonen. 2-0 Canadien.

Mais avec trois secondes à écouler, Jason Spezza a battu Brendan Gallagher à la mise en jeu. L'autre Benn, Jamie, a hérité du disque et Carey Price n'a rien pu faire contre son tir. À une seconde de la 1ere pause, les Stars réduisaient l'écart à 2-1.

2e période

Le Canadien connaissait une bonne séquence en supériorité numérique avant le match des étoiles. Dès sa première occasion de la soirée, il a poursuivi dans la même veine. À la 5e minute, Gallagher s'y est pris à trois reprises avant de pouvoir loger le disque derrière Lehtonen et redonner une avance de deux buts aux locaux. Étonnamment, de ses 12 buts cette saison, c'est le seul que Gallagher a inscrit en attaque massive.

Une minute plus tard, pendant que Brandon Prust était au cachot, Emelin a aggravé la situation en projetant brutalement Jason Spezza sur la rampe. Le défenseur a écopé de cinq minutes de pénalité en plus d'être expulsé du match pour violence excessive.

Carey Price a tenu le fort avec quelques exploits pendant un bon moment, mais les Stars ont finalement rentabilisé l'absence du "74". Patrick Eaves a scellé un échange de passes lumineuses avec Seguin. Le tableau indiquait 3-2 Canadien. C'est sur ce score que s'est entamée la 3e période.

3e période

Comme en 2e, de nombreuses pénalités sont venus perturber le rythme en 3e. Le Canadien n'a pu ajouter à son avance malgré trois autres occasions en supériorité numérique. Les Stars n'ont, eux non plus, pu convertir deux situations d'avantage numérique, en raison surtout du brio de Carey Price.

Au score de 3-2, le Canadien remporte une 3e victoire de suite. Prochain match : jeudi contre les Rangers à New York. 


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Contact sexuel avec une mineure : le blogueur Gab Roy reconnaîtra sa culpabilité

Le blogueur Gab Roy a l'intention de plaider coupable, vendredi, aux chefs d'accusation qui pèsent contre lui : leurre, contact sexuel et incitation à avoir des contacts sexuels avec une mineure de moins de 16 ans, et leurre auprès d'une mineure de moins de 18 ans.

Son avocate, Diane Chartier, a confirmé l'intention de son client, qui avait déjà annoncé qu'il plaiderait coupable dans une entrevue accordée au site Buzz Bonin, du blogueur québécois Mathieu Bonin, mise en ligne mardi.

« Ce vendredi 30 janvier, j'ai une date de comparution devant le juge, explique Gab Roy dans cette entrevue. À cette date de comparution, je vais plaider coupable au chef d'accusation de contact sexuel avec une mineure, ce qui va mener à mon incarcération pour je ne sais combien de temps. »

Gab Roy se dit en outre coupable « d'un crime légal, mais aussi d'un crime moral ».

Son avocate, Diane Chartier, a expliqué à Radio-Canada que l'enquête préliminaire de son client était prévue le 24 septembre 2015, mais qu'il a voulu devancer les procédures.

Gab Roy a été arrêté puis libéré sous plusieurs conditions en mai 2004. Les faits qui lui sont reprochés se sont déroulés entre mars 2010 et octobre 2011.


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La gauche radicale remporte la victoire en Grèce

Written By Unknown on Senin, 26 Januari 2015 | 14.19

Le reportage de Sylvain Desjardins

Le leader de la gauche radicale Alexis Tsipras a promis dimanche soir de mettre fin à cinq années d'austérité, « d'humiliation et de souffrance » imposées par les créanciers internationaux de la Grèce alors que son parti Syriza est donné grand vainqueur des élections législatives anticipées.

Après décompte d'environ 92 % des suffrages, Syriza est crédité de 36,3 % des voix, battant les conservateurs du premier ministre Antonis Samaras de huit points et demi. Le parti obtiendrait 149 élus sur les 300 que compte le Parlement grec.

Bien que plusieurs heures soient encore nécessaires avant la publication des résultats définitifs, Alexis Tsipras, 40 ans, paraît promis à devenir le prochain chef du gouvernement grec.

C'est la première fois au sein de l'Union européenne qu'un dirigeant ouvertement hostile aux politiques d'austérité voulues par l'UE et le Fonds monétaire international (FMI) prend les rênes du pouvoir dans un pays membre.

« La Grèce laisse derrière elle une austérité catastrophique, elle laisse derrière elle la peur et l'autoritarisme, elle laisse derrière elle cinq années d'humiliation et d'angoisse », a affirmé Alexis Tsipras devant plusieurs milliers de ses supporters réunis à Athènes.

Face à ce changement politique majeur, les dirigeants européens estiment qu'Athènes doit respecter les termes de l'engagement pris dans le cadre du plan de sauvetage financier de 240 milliards d'euros.

Le chef de file de Syriza, qui a fait campagne sur le retour de l'espoir, a promis de renégocier la dette publique somptuaire de son pays laissant entrevoir la possibilité d'une
confrontation avec ses partenaires de la zone euro.

Réagissant à son succès annoncé, Alexis Tsipras a précisé dimanche qu'il entendait coopérer avec ses homologues de la zone euro afin de parvenir à une « solution équitable et mutuellement bénéfique » tout en rappelant que la priorité de sa politique resterait le peuple grec.

« Notre priorité dès le premier jour sera de panser les plaies laissées par la crise », a-t-il affirmé. « Notre priorité absolue est que notre pays et notre peuple retrouvent leur dignité perdue », a-t-il poursuivi.

Plusieurs années devraient être nécessaires avant une reprise économique de la Grèce mais sur le court terme Alexis Tsipras risque de faire face à des négociations ardues avec ses partenaires européens et en particulier avec la chancelière allemande Angela Merkel.

Défi majeur pour la zone euro

Le futur chef du gouvernement grec a promis de maintenir son pays dans la zone euro et a quelque peu assoupli son discours anti-austérité. Il n'en demeure pas moins que son arrivée au pouvoir constitue le plus important défi que les pays liés par la monnaie unique aient eu à affronter depuis sa création.

La premier dossier auquel va devoir s'attaquer le nouveau dirigeant grec concerne les conditions d'octroi de la prochaine tranche de l'aide internationale de 7 milliards d'euros dont la Grèce a besoin dans les prochains mois.

Avant le scrutin, des responsables de Syriza ont expliqué que leur priorité en cas de victoire serait d'obtenir une suspension de six mois de l'application du plan d'aide
international censé s'achever le 28 février, afin de donner du temps aux négociations.

Cette question sera au centre des discussions des ministres des Finances qui seront réunis dès lundi à Bruxelles.

L'opposition exprimée par plusieurs dirigeants en Allemagne dont le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, confirme que « les négociations ont déjà commencé », juge Panos Skourletis, porte-parole de Syriza.

Une autre inconnue dans la nouvelle équation politique concerne la majorité sur laquelle Syriza pourra compter au parlement.

Il semble, au vu des résultats partiels, que le gauche ne soit pas seule majoritaire. Il lui faudrait pour cela 151 élus. Elle va devoir composer avec des formations plus petites pour mener sa politique.

Les centristes de To Potami ont indiqué qu'ils étaient prêts à soutenir le nouveau gouvernement mais sur la base d'un cas par cas qui laisse supposer qu'ils n'envisagent pas une participation à un éventuel gouvernement de coalition.

Les négociations en vue de la constitution d'un cabinet devraient débuter immédiatement avec les centristes de Stavros Theodorakis et avec les Indépendants grecs (anti-austérité) de Panos Kammenos.

L'enjeu d'une telle coalition est capital car Syriza pourrait alors se trouver contraint de tenir compte des exigences de ses partenaires. Une telle situation poserait la
question de la durée du futur gouvernement.

Cameron et Hollande réagissent

Le premier ministre britannique David Cameron a réagi en estimant que le succès de la gauche radicale en Grèceconstituait un facteur « d'incertitude économique » pour
l'ensemble de l'Europe.

François Hollande a félicité le leader politique grec tout en rappelant la nécessaire coopération entre Paris et Athènes « au service de la croissance et de la stabilité de la zone euro. »

 Samaras admet sa défaite

Sans attendre les résultats, des partisans de Syriza sont descendus dans les rues d'Athènes dimanche soir, certains en pleurs et brandissant le drapeau grec, en reprenant le slogan du parti: « L'espoir est en marche ».

Antonis Samaras a admis sa défaite et dit respecter la décision du peuple grec. « Le peuple grec a parlé et nous respectons sa décision », a-t-il dit à la télévision.

Elément important, selon les premières projections, le Mouvement des démocrates socialistes (MDS) de l'ex-Premier ministre George Papandreou n'atteindrait pas le seuil de 3 % des voix pour être représenté au Parlement.

Son échec pourrait aider Syriza à décrocher la majorité absolue car le pourcentage des voix nécessaires pour y parvenir dépend du score des partis non représentés.

L'Aube dorée, d'extrême droite, est donnée troisième par les projections avec 6,3 % des suffrages devant le nouveau mouvement centriste To Potami (5,9 %) et les communistes du KKE (5,6 %). Au total, sept partis devraient être représentés à la Vouli.

Les pourparlers avec l'UE et le FMI devraient porter avant tout sur les conditions du remboursement de la dette publique grecque qui atteint quelque 320 milliards d'euros, soit plus de 175 % du produit intérieur brut (PIB).

Syriza veut aussi remettre en cause certaines des mesures d'austérité des dernières années, en relevant le salaire minimum, en réduisant certaines taxes ou encore en revenant sur les coupes dans les pensions de retraite.

En six ans de crise, le PIB grec a chuté de près d'un quart et le taux de chômage dans le pays dépasse toujours 25 %.

La Grèce est encore incapable de lever des capitaux sur les marchés mais elle n'a pas de besoins de financement immédiats. En revanche, quelque 10milliards d'euros de dettes arriveront à échéance au cours de l'été. Sans aide extérieure, Athènes risquerait donc un défaut.


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Hausse de taxes à Saint-Augustin-de-Desmaures : 2000 citoyens expriment leur ras-le-bol

Près de 2000 résidents de Saint-Augustin-de-Desmaures ont pris part dimanche après-midi à un rassemblement citoyen pour dénoncer la hausse de 25 % des taxes foncières liée à la facture de la quote-part de l'agglomération urbaine de Québec.

C'est le regroupement 25pourcent.com qui avait organisé le rassemblement. Le maire de Saint-Augustin-de-Desmaures Marcel Corriveau et le ministre responsable de la Capitale-Nationale Sam Hamad, qui habite Saint-Augustin-de-Desmaures, étaient présents pour l'occasion.

Cette année, Saint-Augustin-de-Desmaures versera 25 millions de dollars à Québec, soit près de la moitié de son budget. Ce montant a plus que doublé depuis 2008. Devant cette hausse, la municipalité a entrepris des démarches pour se joindre à la MRC de la Jacques-Cartier.

Les participants au rassemblement n'ont pas hésité à montrer du doigt l'augmentation de la quote-part de l'agglomération de Québec pour justifier l'importante hausse de taxes annoncée en décembre dernier. Selon le maire Corriveau, la situation actuelle est insoutenable.

« Aucune ville ne pourrait survivre aux augmentations comme on a eues [...] C'est impossible! » — Marcel Corriveau, maire de Saint-Augustin-de-Desmaures

À l'instar de leur maire, les citoyens de Saint-Augustin-de-Desmaures étaient nombreux dimanche après-midi à montrer du doigt la Ville de Québec.

Certains d'entre eux, comme Clovis Saccomano, ne se gênaient pas pour dire que le coupable est le maire de Québec.

« C'est Labeaume. Il faut que quelqu'un lui montre que c'est pas lui qui décide » — Clovis Saccomano, résident de Saint-Augustin-de-Desmaures

Le maire Corriveau, qui a récemment rencontré le ministre des Affaires municipales Pierre Moreau pour lui parler du dossier de la quote-part versée à Québec, garde bon espoir de le convaincre que la seule solution pour sa ville est de quitter l'agglomération. 

Sam Hamad a d'ailleurs fait savoir dimanche que le ministre des Affaires municipales Pierre Moreau examine toujours la situation.

« C'est déjà commencé. J'ai rencontré Pierre Moreau à plusieurs reprises. Il a rencontré par la suite le maire et le ministère actuellement, est en train de regarder, d'analyser la situation », a-t-il dit.

De son côté, la Ville de Québec dit qu'elle respecte « en tous points » les ententes négociées entre Québec, L'Ancienne-Lorette et Saint-Augustin-de-Desmaures sur le partage des dépenses de l'agglomération de Québec.

Il y a quelques jours, le maire Labeaume s'était dit peu impressionné par le rassemblement de dimanche.


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Un discours à saveur électorale de Stephen Harper en vue de la rentrée

Les explications de la journaliste Claudine Richard

Le premier ministre Stephen Harper a donné le ton dimanche à la reprise des travaux parlementaires de demain en promettant de se concentrer sur l'emploi et la sécurité économique.

À moins d'un an des élections, il a assuré à ses partisans conservateurs réunis dans une école d'Ottawa que le Canada va dans la bonne direction.

« Nous ne sommes plus en récession et nous allons donc équilibrer le budget cette année. » — Le premier ministre Stephen Harper

Il a ajouté que les mesures déjà annoncées comme le fractionnement du revenu pour les familles et l'augmentation des prestations pour la garde d'enfants seront maintenues.

La menace terroriste

La fusillade du 22 octobre à Ottawa, l'attentat terroriste contre Charlie Hebdo et les récentes arrestations de présumés terroristes au Canada ont teinté les priorités du gouvernement.

Le premier ministre a déclaré que son gouvernement présentera cette semaine une mesure législative en vue de donner plus de pouvoirs aux forces de l'ordre afin de combattre les menaces terroristes internes.

« Ces mesures visent à stopper les attaques planifiées, à protéger nos rues contre les menaces, à criminaliser la promotion du terrorisme et à empêcher les terroristes d'aller à l'étranger et à faire du recrutement », a-t-il dit

Pendant ce temps l'opposition

Entre-temps, les députés de l'opposition fourbissent leurs armes en misant sur l'impact de la chute des prix du pétrole.

« Les problèmes dans notre économie sont passablement plus graves que ce que les conservateurs le prétendent et qu'ils n'ont jamais été prêts à admettre », a déclaré le chef de l'opposition officielle, Thomas Mulcair.

Pour sa part le chef du PLC, Justin Trudeau, estime que les conservateurs improvisent : « Ce gouvernement n'a pas de plan et ils sont en train d'improviser car ils ont tout misé sur le pétrole. »

À moins d'un an des élections, les partis sont à pied d'œuvre pour trouver du financement et des candidats.

L'élection fédérale canadienne de 2015, la 42e élection de l'histoire, devrait avoir lieu le 19 octobre 2015 au plus tard. Le nombre de sièges dans cette élection devra passer de 308 à 338.

Avec les informations de Claudine Richard et de Daniel Thibeault


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Le PLQ choisit son candidat dans Richelieu

Le Parti libéral du Québec a choisi aujourd'hui sont candidat pour l'élection partielle dans Richelieu, une circonscription orpheline depuis le départ en septembre dernier de la péquiste Élaine Zakaïb. Mais cette élection pourrait être une sanction contre le PLQ, selon la CAQ et le PQ.

Les militants libéraux ont choisi un conseiller financier de 55 ans, Benoît Théroux, pour les représenter dans Richelieu. Le PLQ semble miser gros sur cette investiture, avec la présence de plusieurs ministres durant l'investiture. Mais le parti aura fort à faire : le candidat libéral a terminé en troisième place au scrutin de 2014.

Résultats des élections en 2014 :
  • Élaine Zakaïb (PQ) 11 695 votes (39 %)
  • Martin Baller (CAQ) 8036 votes (26,81 %)
  • Alain Plante (PLQ) 7687 votes (25,65 %)
  • Marie-Ève Mathieu (QS) 1589 votes 5,3 %
  • Jean-François Tremblay (ON) 403 votes 1,34 %

Et les adversaires des libéraux pensent que cette fois-ci, les électeurs vont sanctionner le gouvernement de Philippe Couillard. L'entrepreneur Jean-Bernard Émond portera les couleurs de la CAQ. « Une élection partielle a ceci de particulier, c'est qu'on connaît déjà le gouvernement. Je pense que les électeurs pourront envoyer un message clair, comme quoi ils sont en désaccord avec les mesures du gouvernement en place », dit-il.

L'ancien journaliste Sylvain Rochon se présente sous la bannière du PQ, qui l'avait emporté aux dernières élections. « Les gens vont estimer qu'on a surtout pas besoin dans Richelieu d'un représentant de Québec, on a besoin d'un représentant de Richelieu à Québec », affirme-t-il.

Pour le candidat libéral Benoît Théroux, le vote ne sera pas un référendum contre les politiques d'austérité du PLQ. « Moi, en tout cas, je vais m'employer à expliquer le pourquoi de toutes ces mesures-là. »

Le scrutin doit se tenir au plus tard à la fin mars. Le premier ministre Philippe Couillard devrait en annoncer la date très rapidement.


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Une tempête « historique » attendue dans le nord-est des États-Unis

Les rigueurs de l'hiver ont largement épargné le nord-est des États-Unis depuis le début de la saison, mais plus pour longtemps : une tempête « potentiellement historique » est attendue dans la région.

Les météorologues affirment que la tempête pourrait laisser de 60 à 90 centimètres de neige dans la région allant du New Jersey au Connecticut à partir de lundi soir. Boston devrait recevoir de 45 à 60 centimètres de neige, tandis qu'à Philadelphie, on attend de 35 à 45 centimètres de neige.

Lors d'une conférence de presse, dimanche, le maire de New York, Bill de Blasio, a présenté un palmarès des 10 pires tempêtes de neige de l'histoire de la ville et a déclaré que celle qui s'en vient pourrait s'inscrire au sommet de la liste, qui remonte à 1872.

La tempête pourrait aussi toucher les provinces maritimes, selon Environnement Canada. Une tempête hivernale devrait commencer à s'abattre sur la région dans la nuit de lundi.

Une certaine incertitude entourait la tempête dimanche, mais les météorologues estiment que les chutes de neige devraient commencer dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, qui devrait recevoir de 15 à 25 centimètres avant que la neige se transforme en pluie mardi soir.

Au Nouveau-Brunswick, Environnement Canada prédit de 15 à 30 centimètres de neige pour la majeure partie de la province, tandis que l'Île-du-Prince-Édouard devrait recevoir de 15 à 25 centimètres de neige.

Durant sa conférence de presse, le maire De Blasio a prévenu les citoyens de se préparer au pire. « Ce pourrait être une tempête comme nous n'en avons jamais vue, a-t-il déclaré. Ne sous-estimez pas cette tempête. Préparez-vous au pire. »

Dans le nord-est des États-Unis, la tempête représentera un changement depuis le début de l'hiver. « Il semble que nous soyons au bout de notre chance, a déclaré John Paulsen en faisant le plein d'essence dans son véhicule utilitaire sport au New Jersey. Je ne peux pas trop me plaindre puisque nous avons eu un hiver plutôt doux, mais je ne sais pas si je suis prêt à recevoir un pied de neige d'un coup. »

Le système de tempête en provenance du Midwest a déversé de la neige sur l'Ohio dimanche et devrait faire sentir ses effets de la capitale, Washington, jusqu'au Maine.

La tempête risque de créer des conditions difficiles sur les routes et dans le transport aérien.


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Faut-il sortir les bouteilles de vin du bac de recyclage?

Written By Unknown on Minggu, 25 Januari 2015 | 14.19

Le reportage de Michel Marsolais

Le verre récupéré par la collecte sélective trouve difficilement preneur depuis quelques années au Québec. Si bien qu'une bonne partie de ce verre retourne au dépotoir comme matériel de recouvrement.

Plusieurs villes, comme Québec et Montréal, pensent qu'une consigne sur les bouteilles de vin résoudrait une partie du problème. Mais pour d'autres, cette option serait une vraie catastrophe.

Au Québec, on récupère de plus en plus, mais on recycle encore très peu. Une partie du contenu de nos bacs est exportée vers d'autres pays et des produits comme le verre sont actuellement, en partie, réacheminés au dépotoir, faute de débouchés rentables.

On ne sait plus trop que faire des 140 000 tonnes de verre envoyées chaque année à la récupération depuis la fermeture de l'usine de conditionnement Klareco à Longueuil en 2013.

« Ça allait à contre-courant de nos valeurs d'arrêter de traiter le verre, mais à un moment donné ça ne faisait plus de sens. Nous avions perdu 4 millions dans les deux dernières années », explique Johnny Izzi, directeur-général de Gaudreau Environnement, la société qui détenait Klareco.

Alors que plus de la moitié du verre dans nos bacs provient de la Société des alcools (SAQ), certains croient que la consigne des bouteilles d'alcool serait la solution.

Le gouvernement étudie cette option, mais la SAQ s'y oppose estimant qu'elle n'a pas l'espace pour gérer des bouteilles consignées et que le système de collecte sélective est mieux adapté à cette tâche.

« C'est un peu une aberration que nous au Québec on récupère les bouteilles de vin, mais qu'on les envoie au dépotoir alors que des recycleurs ici doivent s'approvisionner à l'extérieur », pense toutefois Karel Ménard, directeur général du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets.

Selon lui, la consigne permettrait de récupérer du verre moins contaminé qui trouverait plus facilement preneur. « Le verre consigné a une valeur marchande assez élevée contrairement au verre issu des centres de tri qui lui, a une valeur négative », dit-il.

Une fausse bonne idée

Mais plusieurs croient que l'élargissement de la consigne est une fausse bonne idée.

Il est loin d'être évident que les citoyens rapporteraient leurs bouteilles de vin consignées dans des proportions aussi élevées que celles qu'on retrouve dans les bacs de récupération. De plus, on ne laisserait aux récupérateurs que le verre de mauvaise qualité puisque les pots de verre ne seraient pas consignés.

« Le Front commun nous demande de reculer de 30 ans. On avait dans les années 80 un réseau de cloches dans nos villes et villages on s'en est débarrassé. Non seulement ce n'est pas une bonne idée, mais ça paralyse les investissements qui seraient nécessaires pour régler des problèmes, mais qui ne sont pas au niveau du citoyen et de la collecte porte-à-porte qui va bien. Le citoyen il fait ce qu'on attend de lui. Il met ses bouteilles au bac à 85 % », de dire Louise Fecteau, porte-parole de l'organisme Bac Plus.

« Je suis totalement, 100 % opposée à l'idée que la consigne va tout régler le problème du verre. C'est faux, c'est de la démagogie. Ça nous a pris 20 ans à habituer les gens à utiliser le bac de récupération adéquatement », déclare aussi Johnny Izzi.

Innover avec de nouveaux produits

Les récupérateurs pensent que la solution passe plutôt par le développement de nouveaux produits comme des dalles faites de verre broyé et de sac de plastique. Gaudreau Environnement commencera à produire ces dalles dès le mois de mars, mais on aura besoin du verre en quantité. On prévoit la construction d'une nouvelle usine en 2015.

Le verre peut aussi être ajouté au béton en remplacement du sable. « On met tellement d'énergie et d'argent à essayer de convaincre tout le monde inutilement que la solution passe par la consigne. Et combien d'argent met-on pour trouver des solutions, déplore Johnny Izzi. On veut créer de l'emploi au Québec. Quand on me chante que la consigne va créer de l'emploi, c'est de la foutaise. On va juste déplacer des emplois. »

La consigne pour les bouteilles de vin est déjà en place dans d'autres provinces canadiennes.


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L'exécution présumée d'un otage japonais par l'EI suscite l'indignation

Le premier ministre japonais Shinzo Abe a indiqué que la « crédibilité » de la vidéo annonçant l'exécution de l'otage japonais Haruna Yukawa par le groupe armé État islamique est « élevée. » Shinzo Abe a fait cette déclaration au réseau NHK TV dimanche et il a offert ses condoléances à la famille.

Plus tôt, il avait aussi qualifié la vidéo d'« acte de violence atroce et inacceptable. ».

La Maison-Blanche a pour sa part « fermement » condamné « le meurtre brutal du citoyen japonais Haruna Yukawa par le groupe terroriste État islamique. »

Les autorités japonaises tentent de vérifier l'authenticité de la vidéo annonçant l'exécution d'un des deux Nippons otages du groupe EI en Syrie. Si l'authenticité du document est confirmée, ce serait la première fois que le groupe État islamique revendique une exécution par une simple image et un enregistrement audio, au lieu des films des décapitations habituellement diffusés par le groupe djihadiste.

Dans la vidéo mise en ligne samedi sur YouTube et rapidement supprimée, le journaliste indépendant Kenji Goto tient une image sur laquelle on verrait le second otage, Haruna Yukawa, après avoir été décapité.

Une voix, qui serait celle de Goto, indique que le groupe armé État islamique ne demanderait plus 200 millions de dollars en échange de la libération des otages, mais plutôt la libération de Sajida Al-Rishawi, une Irakienne emprisonnée en Jordanie après avoir été reconnue coupable d'avoir participé aux attentats contre des hôtels d'Amman ayant fait une soixantaine de morts en novembre 2005.

Tandis que des militants d'un site affilié au groupe armé État islamique ont nié l'authenticité de la vidéo, la cofondatrice de l'organisme américain de surveillance islamiste SITE, Rita Katz, a indiqué que des sources crédibles ont affirmé qu'il s'agit bel et bien d'une vidéo des djihadistes, même si son style est différent des messages précédents. Les autorités américaines s'affairent également à authentifier la vidéo.

« Nous ne céderons pas au terrorisme. » — Shinzo Abe, premier ministre japonais

À son arrivée à ses bureaux dans la nuit de samedi à dimanche, le premier ministre japonais, Shinzo Abe a déclaré : « Nous exigeons avec fermeté la libération immédiate » de l'autre otage, a-t-il ajouté.

« Nous utilisons tous les moyens et canaux diplomatiques pour obtenir une libération », a -t-il ajouté à l'issue d'une réunion avec plusieurs de ses ministres, dont celui de la Défense et des Affaires étrangères.

Haruna Yukawa a été capturé par les islamistes en août dernier, après s'être rendu en Syrie pour monter une société de sécurité, selon ce qu'il a indiqué à ses proches. Quant à Kenji Goto, il est allé en Syrie à la fin octobre pour tenter d'obtenir la libération de son compatriote, d'après ses proches.

Vendredi, des militants associés à l'État islamique ont affirmé que « le décompte est commencé » pour sauver la vie des deux otages japonais que les djihadistes menacent d'exécuter si une rançon de 200 millions de dollars américains ne leur est pas versée. La vidéo mise en ligne montre un chronomètre qui recule à zéro en plus d'images sanglantes d'autres otages qui ont précédemment été décapités. Le groupe avait donné au premier ministre japonais Shinzo Abe jusqu'à vendredi pour verser la rançon.


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70 ans après, Auschwitz porte encore les traces de l'horreur

Le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz constitue un passage difficile, mais un chemin obligé pour qui ne veut pas oublier l'abomination de l'Holocauste. Visite d'Auschwitz I et de Birkenau, deux des principales sections du camp de la mort. 

Bien que l'on soit tous au courant de ces horreurs, ce n'est que sur place qu'on peut en mesurer l'ampleur. Marcher dans ce camp nous atteint en plein coeur. Une douleur invisible nous traverse. Et c'est toute notre naïveté qui part en fumée. 70 ans après, les victimes n'y sont plus, mais on sent toujours leur présence.


AUSCHWITZ I

« Le travail rend libre », peut-on lire sur cette enseigne à l'entrée du camp, par où arrivaient les déportés. Aujourd'hui, les touristes visitent toujours le Musée d'Auschwitz en groupe, accompagnés d'un guide. Ils ne peuvent pas circuler seuls ni se rendre où ils veulent sur le site, qui est conservé pratiquement tel quel.


Photo de gauche : les détenus circulaient dans le camp en prenant l'allée entre les grillages, qui encerclent également tout le camp. Photo de droite : des maisons du camp d'Auschwitz, où les détenus vivaient, mangeaient et... mouraient. 


Photo de gauche : du 26 mars à la mi-août 1942, les baraques 1 à 10 abritaient les femmes. Environ 17 000 juives et non-juives, en provenance de l'Allemagne et des pays d'Europe dominés par les nazis, y ont séjourné. Durant cette période, quelques milliers de femmes ont fini leurs jours dans des chambres à gaz ou sont mortes en raison des conditions très difficiles dans le camp - famine, épidémies, travaux forcés, manque d'infrastructures sanitaires.

Photo de droite : dans la baraque 10, des centaines de prisonnières, pour la plupart juives, ont servi de cobayes notamment pour des expériences sur la stérilisation conduites d'avril 1943 à mai 1944 par Carl Clauberg, un gynécologue allemand. Certaines sont mortes à cause des traitements. D'autres ont été tuées pour qu'on puisse faire des autopsies.


Photo de gauche : les détenus étaient entassés dans cette pièce les premières semaines suivant l'ouverture d'Auschwitz. Photo de droite : là où dormaient les prisonniers.


Photo de gauche : les toilettes communes. Photo de droite : la chambre d'un chef de baraque. Ce dernier était choisi parmi les prisonniers pour faire régner l'ordre.


Dans la cour intérieure d'Auschwitz, les détenus étaient longuement torturés ou exécutés sur-le-champ. Ils pouvaient être attachés aux crochets de ces poteaux pendant des jours. Puis c'était la mort.


Photo de gauche : les photos de centaines de détenus couvrent les murs de ce corridor d'un bâtiment d'Auschwitz. En passant devant elles, le visage des visiteurs change. Ils s'échangent des regards. Mais ne parlent pas. Photo de droite : « La route de la mort ».


Photo de gauche : le complexe comptait une quarantaine de camps et de camps annexes. Les trois camps principaux sont Auschwitz I, Auschwitz II-Birkenau et Auschwitz III-Monowitz. Ils sont situés à quelques dizaines de minutes les uns des autres.

Photo de droite : « Nous devons délivrer la nation allemande des Polonais, des Russes, des Juifs et des Tziganes. » - Otto Thierack, ministre de la Justice du Troisième Reich.


Photo de gauche : les canettes de produits chimiques sont entassées par centaines. Il ne s'agit ici que d'un aperçu de l'immense quantité de ces contenants utilisés pour les chambres à gaz. Photo de droite : les lunettes des gens déportés à Auschwitz pour y être exterminés.


Photo de gauche : les casseroles et bols apportés par les gens à Auschwitz. Photo de droite : les souliers qui appartenaient aux détenus. Des tonnes de valises, vêtements et produits personnels sont ainsi empilés.

Mais le souvenir le plus marquant, l'image qui reste gravée dans la mémoire de toute personne qui visite ces lieux, ce sont les tonnes de cheveux de Juifs que les nazis gardaient pour faire du feutre, rembourrer des matelas et concevoir des vêtements. Des vêtements parfois portés par des civils, qui ne pouvaient se douter de cette horreur.


Photo de gauche : les gardiens SS responsables de contrôler le nombre de prisonniers se tenaient dans cette guérite lorsqu'il faisait mauvais temps.  Photo de droite : le complexe d'Auschwitz fut le plus important camp de concentration et d'extermination du régime nazi.

Les nazis y ont déporté au moins 1,3 million de personnes, dont 1,1 million de Juifs. Parmi les prisonniers, 1,1 million ont péri dans ce camp. La plupart étaient Juifs, qui ont presque tous été exterminés dans les chambres à gaz.


Photo de gauche : Une chambre à gaz. Photo de droite : le four crématoire, juste à côté de la chambre à gaz.


AUSCHWITZ II - BIRKENAU

Photo de gauche : c'est l'image que plusieurs ont en tête lorsqu'ils pensent aux camps d'extermination. C'est par ici que les prisonniers arrivaient par train au camp de Birkenau, dans les « wagons de la mort ». On nous explique lors de la visite du Musée d'Auschwitz que les détenus recevaient dès leur arrivée un accueil terrifiant. Un dirigeant du camp, Karl Fritzsch, leur disait ceci :

« Vous n'êtes pas dans un sanatorium ici, mais dans un camp de concentration allemand, où la seule façon de sortir est par la cheminée. Si quelqu'un n'aime pas ça, il peut essayer les barbelés. S'il y a des Juifs parmi vous, ils n'ont pas le droit de vivre plus de deux semaines. S'il y a des prêtres, ils pourront vivre pendant un mois, et le reste, trois mois. » — Karl Fritzsch, dirigeant du camp

Photo de droite : des baraques à perte de vue. Birkenau, construit en 1941, était le plus important des quelque 40 camps et camps annexes du complexe d'Auschwitz. La majorité des victimes d'Auschwitz sont mortes à cet endroit.


La baraque de la mort abritait les prisonnières sélectionnées par les SS. Ces derniers les jugeant inaptes à travailler les destinaient à la chambre à gaz. Dans cette baraque, elles attendaient la mort, souvent pendant plusieurs jours, sans nourriture ni eau. Et, bien souvent, elles mouraient avant d'être emmenées vers les chambres à gaz.


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