La charte n'est pas un outil pour mousser la souveraineté, dit Marois

Written By Unknown on Senin, 11 November 2013 | 14.18

Le reportage de Martine Biron

La première ministre du Québec, Pauline Marois, assure qu'il n'y a pas de lien direct entre le projet de charte des valeurs et le projet souverainiste.

« Soyons clairs, nous ne l'avons pas déposé pour nous donner un avantage souverainiste », a insisté Mme Marois au terme du conseil national du Parti québécois qui se tenait cette fin de semaine à Montréal.

Après avoir prononcé un discours à fort caractère souverainiste, la chef péquiste a affirmé qu'elle n'avait « vraiment pas fait d'adéquation entre la charte et la souveraineté ».

L'objectif de ce projet de loi, a fait valoir Mme Marois, est d'énoncer les valeurs de laïcité et d'égalité homme femme qui définissent à la fois l'État et la population du Québec.

Dimanche, les militants ont aussi adopté une « résolution d'urgence » appelant les futurs candidats péquistes à ne pas porter de signes religieux ostentatoires à l'Assemblée nationale ou dans le cadre de leurs fonctions. « Lorsque tu es en Chambre, lorsque tu es député, tu prends l'engagement de ne pas siéger avec un signe religieux », a fait valoir le ministre Bernard Drainville.

La chef péquiste a admis, lorsqu'elle s'est présentée au micro au cours du débat sur cette question, qu'elle ne serait pas à l'aise de voir un candidat ou un député porter des signes religieux que les employés de la fonction publique n'ont pas le droit d'arborer.

Louis-Philippe Ouimet explique que des souverainistes croient que la charte va nuire à l'option indépendantiste.

Pauline Marois a aussi accusé le chef du Parti libéral, Philippe Couillard, de museler ses députés au sujet de la charte des valeurs. « C'est un peu étonnant de penser qu'il puisse y avoir parfaite unanimité [au sein de la députation libérale] », a suggéré Pauline Marois, qui a dit n'avoir remarqué aucune dissension dans sa propre équipe d'élus.

Mme Marois a déclaré, sans la nommer, que « nous savons qu'il y a au moins une députée libérale qui s'était très clairement prononcée pour une action de l'État comme celle que nous posons maintenant ».

L'accusation de musellement au sein du PLQ avait d'abord été lancée par les ministres Bernard Drainville et Stéphane Bédard. Bernard Drainville a notamment déclaré que des députés libéraux, comme la députée Fatima Houda-Pépin, appuyaient en silence le projet de charte.

Mme Houda-Pepin, la première femme musulmane élue à l'Assemblée nationale, qui est à l'origine de la motion adoptée par l'Assemblée en 2005 pour interdire la charia et les tribunaux islamiques, ne s'est pas encore exprimée sur le projet de Charte des valeurs québécoises.

Le chef du Parti libéral, Philippe Couillard, avait dit jusqu'ici que la députée attendait que le projet de loi du PQ soit rendu public pour se prononcer.

Québec maintient le cap vers l'équilibre budgétaire, même si le déficit se creuse

Sur le plan économique, le vice-premier ministre François Gendron a affirmé dimanche, au conseil du PQ, que le déficit de la province avait peut-être grimpé, mais que le gouvernement maintenait le cap en ce qui a trait à l'objectif du déficit zéro, sans toutefois mentionner d'horizon pour son atteinte.

Selon un nouveau bilan du ministère des Finances, le déficit du Québec atteignait 2,3 milliards de dollars en date du 31 juillet. Au mois de septembre 2012, il était de 1,8 milliard de dollars.

Le vice-premier ministre a plaidé qu'il fallait attendre le prochain rapport des opérations financières revues avant de trancher sur la question.

François Gendron a également réitéré le message qui était sur les lèvres de tous ses collègues : les dépenses de l'État sont « sous contrôle », a-t-il martelé.

Les dépenses ont enregistré une hausse de 4 % au cours des quatre derniers mois.

Les différents représentants du PQ ont insisté sur le fait que sans le versement d'une subvention de 242 millions de dollars aux universités, la hausse aurait été moins marquée.

« L'an dernier, ces subventions ont été effectuées en août. En excluant ce versement, la croissance des dépenses de programmes aurait été de 2,9 % », peut-on lire dans le rapport du ministère des Finances rendu public à la veille du conseil national péquiste.

Cela est malgré tout supérieur à l'objectif que le gouvernement s'était fixé au chapitre de la croissance de ses dépenses.

« Ainsi, la hausse des dépenses de programmes est contenue à 1,9 % en 2012-2013 et leur niveau atteindra 62 642 millions de dollars. En 2013-2014, le niveau de dépenses est limité à 63 791 millions de dollars, soit une croissance de 1,8 % », stipule le budget déposé en novembre 2012.


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