Énergie Est : des millions de barils de pétrole et d'immenses pétroliers à Cacouna

Written By Unknown on Jumat, 31 Oktober 2014 | 14.19

Les explications de Denis Leduc

Le projet d'oléoduc Énergie Est de TransCanada prévoit la construction d'un pipeline long de 4600 km qui parcourrait six provinces. Le Bas-Saint-Laurent apparaît comme un endroit clé pour la compagnie. Jusqu'à 12 réservoirs d'une capacité de 350 000 à 500 000 barils pourraient être construits à Cacouna. Entre 4,2 millions et 6 millions de barils pourraient donc y être entreposés.

C'est ce qui ressort dans le dossier de 30 000 pages que la compagnie albertaine TransCanada a officiellement remis entre les mains de l'Office national de l'énergie (ONE) qui doit recommander au gouvernement fédéral de réaliser le projet ou de le rejeter.

« Le nouveau terminal sera conçu pour charger des pétroliers des classes Aframax, d'une capacité d'environ 700 000 barils de pétrole et Suezmax, d'une capacité d'environ 1,1 million de barils. Une jetée sur chevalets reliera les installations terrestres à deux postes d'amarrage marins », peut-on lire dans le dossier de TransCanada

C'est donc dire que des bateaux de la même grosseur ou plus gros que le pétrolier Minerva Gloria, qui a quitté Sorel-Tracy à la fin septembre, pourraient circuler sur le fleuve Saint-Laurent et faire escale à Cacouna. À titre d'exemple, le Minerva Gloria, de classe Aframax, mesure 250 m de long et 44 m de large.

« Les terminaux maritimes de Cacouna et de Canaport d'Énergie Est ont été conçus pour une exploitation sécuritaire dans les conditions climatiques et marines propres aux deux sites, et prévoient notamment l'utilisation de structures de protection contre la glace au terminal maritime de Cacouna », est-il écrit dans le document.

Outre Cacouna, un autre port pétrolier et 12 réservoirs pourraient être aussi construits à Saint John (Canaport), au Nouveau-Brunswick.

TransCanada a auparavant étudié sept autres emplacements pour installer des terminaux maritimes le long du fleuve Saint-Laurent.
  • · Saint-Nicolas
  • · Lévis Est;
  • · Port de Québec;
  • · Région de la Pointe-Saint-Denis
  • · Port de Gros-Cacouna;
  • · Île Verte (en face de L'Isle-Verte)
  • · Îles du Bic
  • · Baie-des-Sables

TransCanada dit avoir pris trois facteurs en considération avant de désigner des endroits où installer un port pétrolier : les considérations relatives à la navigation maritime, au contexte environnemental et socioéconomique et la proximité avec le tracé de la canalisation principale. Lévis-Est, le port de Gros-Cacouna et Baie-des-Sables correspondaient aux critères. Au port de Gros-Cacouna, trois kilomètres sépareraient le tronçon d'oléoduc principal au port pétrolier.

Des réactions dans l'Est

Depuis des mois, le projet divise dans l'Est. Les retombées économiques réelles du projet demeurent floues. TransCanada affirme qu'il rapporterait 2 milliards de dollars en impôts à la province et créerait 3600 emplois, mais de nombreux d'élus et d'acteurs sociaux économiques souhaitent avoir des réponses. En moyenne, chaque municipalité par où passera l'oléoduc devrait recevoir environ 17 500 $ du kilomètre par année d'exploitation.

Trois élus et meneurs économiques du Bas-Saint-Laurent, entre autres la mairesse de Cacouna, étaient présents à la conférence de presse de TransCanada à Québec aujourd'hui.

« C'est important d'avoir un BAPE (bureau d'audiences publiques en environnement) pour qu'on puisse écouter les populations locales et pour qu'on puisse écouter les réponses à nos questions. Le fait que la compagnie souhaite se soumettre à des audiences du BAPE et que le gouvernement souhaite en tenir sont des bonnes nouvelles », mentionne le président de la Conférence régionale des élus du Bas-Saint-Laurent (CRÉBSL), Michel Lagacé.

En mai, le ministre québécois de l'Environnement, David Heurtel, a annoncé que le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement se pencherait sur le projet d'oléoduc Énergie Est.

Tous ont été surpris d'être présentés comme des partisans du projet. M. Lagacé a d'ailleurs dit qu'ils n'étaient pas des « cheerleaders » du projet. Le président de la CRÉBSL voit d'un bon œil le dépôt du projet à l'ONE. Selon lui, les discussions pourront désormais se faire sur les bases plus solides.

La directrice de la Chambre de commerce de Rivière-du-Loup, Karine Malenfant, émet un bémol: les 30 000 pages du dossier déposé à l'ONE consistent un défi. TransCanada a toutefois promis de les accompagner dans le débroussaillage.

« Nous, c'est de se protéger avant le projet, pendant ce projet et après le projet, ce sont des ententes que nous sommes en train de faire. S'il y a des évènements, il faut qu'il y ait des ententes écrites » — Mairesse de Cacouna, Ghislaine Daris

La mairesse de Cacouna avait déjà mentionné que Québec a pris une décision éclairée en donnant le feu vert à des travaux préliminaires de TransCanada à Cacouna.

Rappelons que Québec a donné son feu vert le 21 août, mais la Cour supérieure du Québec a ordonné à la fin septembre l'arrêt des travaux jusqu'au 15 octobre à la suite d'une requête en injonction de quatre groupes environnementalistes. Les travaux de forages géotechniques, qui consistent à déterminer l'emplacement d'un futur port pétrolier, ne sont toujours pas repris en raison de contraintes environnementales.

Avec la collaboration de Denis Leduc et Rosalie Gosselin-Couture

Projet d'oléoduc Énergie Est

TransCanada envisage de construire un port pétrolier à Cacouna. Un tronçon d'oléoduc doit traverser le Kamouraska et le Témiscouata. En tout, près de 720 km d'oléoduc passerait de Montréalais jusqu'à la frontière du Nouveau-Brunswick.

L'oléoduc de 4600 km transporterait quotidiennement plus d'un million de barils de pétrole brut de l'Ouest canadien jusqu'à des raffineries et des terminaux au Québec et au Nouveau-Brunswick.

Le projet prévoit la conversion d'un gazoduc existant de TransCanada, puis la construction d'un oléoduc sur le reste du parcours en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick. Les acteurs du monde de l'énergie ne sont pas sur la même longueur d'onde en ce qui concerne le projet. La présidente et chef de direction de Gaz Métro, Sophie Brochu, qui critique la conversion d'un gazoduc qui pourrait faire augmenter les prix du gaz naturel. 

Des scientifiques, des environnementalistes et des citoyens sont opposés à l'installation de l'oléoduc. Certains ont marché 700 km, à travers le Québec, pour contrer le projet.


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