Le Québec est mieux préparé que le Texas pour affronter l'Ebola, soutient le ministre Barrette

Written By Unknown on Jumat, 17 Oktober 2014 | 14.18

Le ministre de la Santé du Québec affirme que la province est prête à faire face à d'éventuels cas d'Ebola. Il admet cependant que de la formation pratique pour le personnel est toujours nécessaire. Des formations réclamées de toute urgence sur le terrain.

Interrogé par Sébastien Bovet dans le cadre de l'émission 24|60 à savoir si le réseau de la santé québécois était prêt à composer avec l'Ebola, Gaétan Barrette a répondu : « Je vous dirais même qu'on est plus prêt que ce qu'on a vu au Texas ».

Le ministre Barrette reconnaît toutefois que des choses doivent toujours être améliorées, compte tenu de l'évolution de la situation. Il dit avoir transmis un avis à toutes les administrations du réseau d'accélérer afin d'offrir des périodes d'entraînement pour le personnel.

Gaétan Barrette cite en exemple des entraînements relatifs au port de combinaisons. « On demande aux gens de se préparer et de s'entraîner au moins à apprendre comment ces combinaisons-là sont faites, et comment on doit les manipuler, le cas échéant », précise-t-il.

Le ministre affirme que s'il le faut, des budgets seront débloqués pour de telles formations.

Préparation des hôpitaux pour Ebola : reportage de Normand Grondin

Le temps presse, estime le personnel

Or, sur le terrain, le personnel médical croit visiblement que les choses ne vont pas assez vite.

Régine Laurent, présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec, estime qu'il est temps d'agir. « Ça fait plusieurs jours qu'on en parle, je pense que maintenant, il faut que la Santé publique s'assoie et dise à la population : voici où l'on est rendu, voici le plan pour s'assurer que tout le monde va avoir une réelle formation », déclare-t-elle.

Même son de cloche du côté de Guy Brochu, président du Syndicat des professionnels en soins de santé du CHUM. « Il y a eu de la formation d'une demi-heure pour toutes les infirmières, mais il n'y a pas eu de pratique encore », explique M. Brochu.

Un employé de l'hôpital Notre-Dame, à Montréal, qui demande à conserver l'anonymat, déclare : « Les protocoles sont écrits, la liste de matériel approuvée, le cheminement des patients au sein de l'institution déterminée, etc. Les soignants? Personne n'est prêt ».

L'hôpital Notre-Dame est l'un des deux hôpitaux désignés, avec Sainte-Justine, pour prendre en charge d'éventuels patients infectés par le virus Ebola à Montréal.

La communauté internationale doit bouger

Si le ministre Barrette affirme toujours que les risques d'avoir des cas d'Ebola au Québec sont faibles, il croit, à l'instar de Ban Ki-moon, que la communauté internationale doit agir pour contrer le virus à la source.

« Si la communauté internationale ne met pas l'épaule à la roue pour arrêter la propagation de la maladie, les chances statistiques qu'une personne qui circule par l'Afrique arrive au Québec augmentent. Mais on n'en est pas là. Mais le risque n'est pas zéro », affirme-t-il.

Selon lui, les erreurs faites au Texas montrent des choses « rassurantes ». « On a fait tout ce qu'il ne fallait pas faire pour protéger le personnel et le public, et on n'a pas eu une dissémination massive du virus », souligne-t-il.

Gaétan Barrette croit que cela montre qu'il est difficile pour le virus de se disséminer dans la population, « ce qui est une bonne nouvelle ». « C'est encore moins facile lorsqu'on a les mesures appropriées en place, comme on les a au Québec », ajoute-t-il.

En outre, le ministre de la Santé québécois juge qu'il est inacceptable qu'une infirmière ayant soigné le patient mort à Dallas ait pu prendre un avion. Il explique qu'au Québec, des gens qui entreraient en contact avec une personne contaminée devraient demeurer àleur domicile pendant 21 jours, sans avoir le droit de circuler librement en société.

Les paramédicaux inquiets

La Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ) se dit « alarmée » par la situation et demande que des mesures soient prises pour protéger les ambulanciers de l'ensemble du Québec, qui affirment ne pas être prêts à faire face à l'Ebola.

« Les autorités en place ont des plans qui sont très théoriques, mais qui ne sont pas appliqués ou applicables sur le terrain. Si vous arrêtez un paramédic et lui demandez ce qu'il doit faire s'il fait face à un patient qu'il soupçonne être atteint du virus Ebola, il y a de fortes chances que vous ayez une réponse vague. Il est temps de nous préparer sérieusement à cette possibilité. Le manque de préparation a coûté des vies d'intervenants de première ligne en Espagne et aux États-Unis », estime Benoît Cowell, président de la FTPQ.


Anda sedang membaca artikel tentang

Le Québec est mieux préparé que le Texas pour affronter l'Ebola, soutient le ministre Barrette

Dengan url

http://grandstitres.blogspot.com/2014/10/le-quabec-est-mieux-prapara-que-le.html

Anda boleh menyebar luaskannya atau mengcopy paste-nya

Le Québec est mieux préparé que le Texas pour affronter l'Ebola, soutient le ministre Barrette

namun jangan lupa untuk meletakkan link

Le Québec est mieux préparé que le Texas pour affronter l'Ebola, soutient le ministre Barrette

sebagai sumbernya

0 komentar:

Posting Komentar

techieblogger.com Techie Blogger Techie Blogger