Fausse alerte Ã la bombe : deux soeurs subiront une Ã©valuation psychiatrique

Un reportage de Jean-François Nadeau

Deux sœurs originaires de Montréal, soupçonnées d'être à l'origine d'une fausse alerte à la bombe à l'Hôtel-Dieu de Québec, ont été brièvement amenées devant le tribunal lundi en fin d'après-midi. L'incident a provoqué un important déploiement policier et forcé l'évacuation de l'urgence.

Nadjat Boudjerima, 41 ans, et Nora Boudjerima, 45 ans, s'étaient enfermées dans une salle de bains de l'hôpital vers 22 h 15 dimanche et affirmaient être en possession d'une bombe. Elles ont été arrêtées vers 5 h ce matin. Aucun engin explosif n'a été retrouvé sur les lieux.

Les deux femmes subiront d'abord une évaluation psychiatrique afin de déterminer si elles sont aptes à comparaître. Dans l'affirmative, elles seront formellement accusées de méfait public. Nora Boudjerima fera également face à une accusation de menaces et de transmission de faux renseignements.

Les soeurs, qui sont représentées par une avocate de l'aide juridique, sont demeurées silencieuses devant le tribunal.

Les deux suspectes étaient arrivées à l'hôpital en ambulance dimanche soir. Elles auraient été vues en consultation au triage, mais se seraient ensuite barricadées dans la salle de bains, pour une raison toujours inconnue.

Les soeurs étaient arrivées à Québec par train plus tôt dans la journée. Leurs propos incohérents auraient inquiété le personnel de Via Rail.

Elles reviendront devant le tribunal vendredi.

Les soeurs Boudjerima ont déjà fait face à la justice pour fraude en 2008. Nadjat avait alors été déclarée non criminellement responsable pour des raisons de troubles mentaux alors que sa soeur avait été acquittée.

Patients évacués

L'appel à la bombe a forcé le déclenchement du « code noir ». Les policiers ont érigé un périmètre de sécurité autour de l'hôpital, l'urgence a été évacuée et les ambulances ont été détournées vers d'autres hôpitaux de la région.

Une douzaine de patients sur civières ont été transférés au 6e étage de l'établissement, où des malades sont habituellement admis le jour. Le personnel et les gens qui se trouvaient dans la salle d'attente ont aussi été évacués.

« Notre déploiement a été important, on n'a pris aucune chance », a mentionné Catherine Viel, porte-parole de la police de Québec.

Les activités se sont cependant poursuivies normalement dans le reste de l'hôpital. « L'urgence est une section un peu à part. Et au-dessus de l'urgence, ce sont des cliniques externes, donc il n'y a pas d'activités. Le reste des patients sont éloignés », a expliqué la porte-parole du centre hospitalier, Geneviève Dupuis.

Les activités de l'hôpital sont revenues à la normale vers 6 h ce matin. Toutes les opérations prévues à l'horaire ont été maintenues, y compris les chirurgies et les rendez-vous en clinique externe.

Une entrevue avec Guillaume Allard, chef de la sécurité civile au CHU de Québec

Anda sedang membaca artikel tentang

Dengan url

http://grandstitres.blogspot.com/2014/09/fausse-alerte-la-bombe-deux-soeurs.html

Anda boleh menyebar luaskannya atau mengcopy paste-nya

namun jangan lupa untuk meletakkan link

sebagai sumbernya

Grands titres