En Ontario, une personne qui a voyagé récemment en Afrique de l'Ouest a été placée en isolement à l'hôpital de Sainte-Catharines, à l'ouest de Toronto. À Montréal, les analyses sur un cas suspect se sont finalement révélées négatives.
Le patient ontarien s'est présenté à l'hôpital avec des symptômes similaires à ceux de la grippe, qui peuvent aussi ressembler à ceux de la fièvre Ebola. Il se trouve dans un état stable, et le risque d'infection est faible, selon le chef du personnel, le Dr Tom Stewart. Des analyses sont en cours pour savoir si cette personne est atteinte du virus Ebola.
Par ailleurs, un autre cas suspect a été pris en charge dans la région de Montréal. Le patient, qui revenait d'un voyage dans l'un des pays d'Afrique de l'Ouest touchés par le virus, présentait des symptômes de la maladie. Cependant, les résultats d'analyses effectuées au Laboratoire national de microbiologie de Winnipeg se sont révélés négatifs.
Dans l'éventualité où un cas d'une personne contaminée par l'Ebola se confirmait, plusieurs hôpitaux du pays seraient prêts à les accueillir.
À Montréal, l'Hôpital Notre-Dame, qui fait partie du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM), accueillerait les éventuels patients adultes. Le Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine s'occuperait des enfants.
Fin août, un autre patient, qui présentait les symptômes d'une fièvre et avait séjourné en Afrique de l'Ouest, avait été placé en isolement à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont de Montréal. Les analyses avaient montré que le patient n'avait pas contracté la maladie.
Le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec publiera sur son site Internet, par souci de transparence, chaque cas suspect d'Ebola pour lequel une demande d'analyse a été transmise au Laboratoire national de microbiologie.
Si un cas se confirme dans un hôpital du Québec, le patient infecté sera transféré par Urgences-santé, avec les précautions appropriées, dans l'un de ces deux établissements.
La directrice adjointe aux affaires médicales et universitaires de Sainte-Justine, la Dre Sarah Bouchard, assure que son établissement est tout à fait prêt. Elle estime toutefois qu'il y a peu de risque que l'épidémie se répande en Amérique du Nord parce qu'il y est plus facile d'isoler les patients et de contrôler la propagation du virus, mortel dans la majorité des cas.
En Ontario, l'Hôpital Toronto Western a été désigné comme l'un des établissements susceptibles de prendre soin des patients porteurs du virus Ebola.
Six lits ont été aménagés dans des pièces sous ventilation à pression négative, dans une section des soins intensifs isolée du reste de l'unité.
Le mois dernier, un autre patient ontarien avait été placé en isolement à Brampton, à la suite d'un séjour au Nigeria, mais les analyses s'étaient révélées négatives.
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